W agner L e V a isseau fa ntôme | S amedi 10 février

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SAMEDI 10 FÉVRIER – 20H
Richard Wagner
Der fliegende Holländer (Le Vaisseau fantôme)
Opéra romantique en trois actes sur un livret du compositeur
Version de concert mise en espace
Acte I
Acte II
Acte III
Chœur et Orchestre de l’Opéra de Rouen
Hommes du Chœur de Chambre de Rouen
Oswald Sallaberger, direction
Daniel Bargier, chef de chœur
Matthew Best, baryton (Le Hollandais)
Manon Feubel, soprano (Senta)
Patrick Simper, basse (Daland)
Peter Bronder, ténor (Erik)
Anne Salvan, contralto (Mary)
James Oxley, ténor (Le Pilote)
Alain Garichot, mise en espace
Ce concert est surtitré.
Coproduction Opéra de Rouen Haute-Normandie, Salle Pleyel.
Fin du concert vers 23h.
Wagner Le Vaisseau fantôme | Samedi 10 février
entracte
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Argument
Acte I
Pendant une violente tempête, le bateau du navigateur Daland accoste sur la côte
norvégienne. Le temps s’apaise momentanément et le pilote, chargé de surveiller l’horizon,
s’endort. Il ne voit pas le navire du Hollandais s’approcher (n° 1). Le Hollandais débarque,
accablé par la malédiction : il erre sur les mers sans trouver le repos et appelle la mort de
tous ses vœux (n° 2). Daland rencontre le Hollandais, qui l’éblouit par ses richesses.
Ce dernier demande au Norvégien s’il a une fille : à sa réponse positive, il exprime
le souhait de l’épouser, ce à quoi Daland se montre favorable (n° 3).
Acte II
Dans la maison de Daland, des jeunes filles chantent en filant. Seule Senta, la fille de
Daland, reste silencieuse, absorbée par la contemplation d’un portrait représentant un
homme pâle, habillé à l’espagnole. Elle se tourne vers le tableau et chante la ballade du
Hollandais volant : voulant doubler un cap par grande tempête, l’homme défia le diable.
Depuis, condamné à l’errance éternelle, il ne peut débarquer qu’une fois tous les sept ans,
pour chercher une épouse dont la fidélité jusqu’à la mort lui assurerait le salut (n° 4).
Erik, l’amoureux de Senta, entre et reproche à cette dernière sa froideur. Angoissé, il lui
raconte qu’il a rêvé qu’elle s’enfuyait avec le Hollandais. Senta l’écoute dans une exaltation
croissante (n° 5). Mais voici Daland, qui vient présenter à sa fille son futur époux. Celle-ci,
stupéfaite, reconnaît l’homme du portrait. Les deux héros, fascinés, chantent un duo :
le Hollandais voit en Senta son salut tandis que celle-ci sent en elle s’affirmer sa mission
rédemptrice (n° 6).
Acte III
Les marins norvégiens se réjouissent à bord du bateau. Des jeunes filles leur apportent
des provisions, et se montrent intriguées par le silence régnant à bord du vaisseau du
Hollandais. Peu à peu, la mer s’agite ; l’équipage du Hollandais s’anime et entonne un chant
terrifiant (n° 7). Senta sort de la maison, suivie par Erik qui tente de réveiller des
sentiments tendres chez son amie. Le Hollandais, qui a assisté à la scène, laisse éclater
son amertume : il ne croit plus à la fidélité de Senta et monte précipitamment à bord de
son bateau. Celle-ci, au comble de l’exaltation, se jette dans les flots. Le bateau sombre ;
les silhouettes de Senta et du Hollandais, enlacées, surgissent des eaux et s’élèvent dans
les cieux (n° 8).
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Richard Wagner (1813-1883)
Der fliegende Holländer (Le Vaisseau fantôme)
Composition du livret : Meudon, mai-juillet 1840, mai-juin 1841.
Composition de la musique : Meudon, mai-juillet 1840, juillet-novembre 1841.
Première représentation : le 2 janvier 1843 au Théâtre royal de Saxe (Dresde) par Carl Risse (Daland), Wilhelmine
Schröder-Devrient (Senta), Johann Michael Wächter (Le Hollandais), direction musicale : Richard Wagner.
Éditions : première édition lithographiée réalisée en 1845 en trente exemplaires, à compte d’auteur ; deuxième
édition par C. F. Meser, Berlin et Dresde (1872-1877).
Complexe et passionnante, l’histoire de la composition du premier grand opéra de Richard
Wagner entremêle la légende romantique du marin errant sur les eaux aux aventures du
musicien, infatigable voyageur à la recherche du succès. Après sa parution en 1834,
Wagner découvre, dans le recueil Le Salon de Heine, le thème du Vaisseau fantôme, narré
dans la nouvelle Les Mémoires de Monsieur de Schnabelewopski. En juillet 1839, alors qu’il
est chef d’orchestre à Riga, Wagner décide de tenter sa chance à Paris, où il compte faire
représenter son opéra héroïque Rienzi. En compagnie de sa femme Minna, le musicien,
criblé de dettes, s’enfuit sans passeport. Le voyage s’effectue par voie maritime vers
l’Angleterre, sur la goélette La Thétys. Au large du Danemark, le bateau est mis à mal dans
une effroyable tempête. Le fracas des vagues, le sifflement du vent trouveront leurs échos
dans l’opéra, suggérés avec réalisme par le piccolo, les timbales et la machine à vent.
Terrorisé, le musicien croit même voir apparaître le Vaisseau fantôme, dont l’existence
lui a été affirmée par les marins. Le capitaine parvient enfin à trouver refuge dans la
crique de Sandvika, en Norvège. La falaise de granit renvoie le chant des matelots,
comme les cors le feront sur la scène au début de l’opéra. Dans une auberge où il recouvre
ses esprits, le musicien entend le mot « jente » qui signifie « jeune fille » en norvégien,
et dont la sonorité le guidera vers le choix du nom Senta pour son héroïne. Dégoûté des
voyages en mer, Wagner saura tirer de ses aventures un profit artistique. Abandonnant
le cadre de l’Écosse, il déplacera l’action du Vaisseau sur le rivage norvégien de
« Sandwike », peu avant la première représentation.
À Paris, le musicien rédige en 1840 un synopsis de son œuvre future, qui porte alors
le titre Le Vaisseau fantôme. Selon ses projets, cette trame permettra à Auber d’écrire
un livret d’opéra, dont il espère avoir la charge de la musique. Afin de gagner l’adhésion
du directeur de l’Opéra, Léon Pillet, il compose trois morceaux : le chant des matelots
norvégiens, celui des marins hollandais et la ballade de Senta. Léon Pillet se montre
intéressé mais confie le projet à un autre musicien, Louis-Philippe Dietsch.
Cependant Wagner ne se laisse pas abattre. Il décide de faire du Vaisseau fantôme un
opéra allemand, entreprend la rédaction définitive du livret et l’achèvement de la musique.
Le 5 novembre 1841, Wagner met un point final à Der fliegende Höllander (Le Hollandais
volant), ainsi qu’il l’a rebaptisé. Suivent plusieurs tentatives de faire représenter son œuvre
dans différents théâtres, qui s’avèrent infructueuses. Enfin la chance tourne : Rienzi est
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triomphalement créé à Dresde le 20 octobre1842 et le Hollandais est accepté.
Les répétitions sont menées à la hâte. Johann Michael Wächter, un petit homme replet,
manque de charisme dans le rôle du Hollandais, mais la cantatrice Wilhelmine SchröderDevrient, que Wagner avait admirée dans Fidelio, s’impose dans le rôle difficile de Senta.
L’opéra n’est donné que quatre fois, mais le public, au début déconcerté par le changement
de style opéré depuis Rienzi, lui réserve un accueil favorable. Le 2 février 1843, les efforts
de Wagner se voient couronnés par sa nomination de maître de chapelle à la cour de Saxe.
Œuvre charnière, Le Vaisseau fantôme plonge dans le Romantisme allemand tout en
annonçant le drame lyrique. Les forces de la nature, les créatures surnaturelles,
la malédiction, l’amour féminin salvateur sont autant de thèmes qui rappellent les œuvres
de Weber et de Marschner. Mais, contrairement au Vampire de Marschner, la malédiction
éveille chez le spectateur la compassion, non l’horreur.
Senta est elle-même dominée par ce sentiment, exprimé par le thème de la ballade,
délicatement exposé dans l’ouverture par le cor anglais et divisé en deux idées principales,
l’une étant associée à la rédemption, l’autre plus mélancolique, au découragement. Wagner
fait de ce thème un élément primordial dans l’opéra, lui attribuant la valeur d’un leitmotiv.
Cette forte caractérisation psychologique et musicale donne au personnage une dimension
exemplaire et universelle, qui oriente l’œuvre vers le drame lyrique. Wagner attribue au
Hollandais plusieurs motifs récurrents, dont l’appel de quinte à vide qui inaugure la
partition, évocateur des horizons sans fin des océans. Un même rythme pointé unit le
chant des matelots norvégiens à celui des jeunes filles, d’une saveur populaire prononcée
mais très travaillés sur le plan de l’écriture chorale. L’influence italienne, encore très
présente, s’oppose judicieusement au style allemand. À Daland, à Erik et au Pilote,
qui représentent le monde terrestre, rassurant mais prosaïque, les mélodies élégantes,
enjolivées de cadences. Le Hollandais évolue dans un style beaucoup plus libre et
chromatique, souvent enveloppé dans une houle symphonique tempétueuse, qui fait
surgir aux oreilles de l’auditeur un monde âpre et mystérieux.
Anne Rousselin
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Matthew Best
Le baryton-basse Matthew Best mène
en parallèle des carrières de chanteur
et de chef d’orchestre. Il a étudié au
Kings College de Cambridge et au
National Opera Studio de Londres, et a
remporté le Prix Decca du Concours
Kathleen-Ferrier en 1982. Il a chanté
Wotan (L’Anneau du Nibelung), Scarpia
(Tosca), Amfortas (Parsifal), Kurwenal
(Tristan und Isolde), Vladislav (Dalibor
de Smetana), Don Pizarro (Fidelio) et le
Grand Prêtre (Alceste) au Scottish
Opera ; Scarpia et Walter (Luisa Miller
de Verdi) à l’Opera North ; Swallow
(Peter Grimes de Britten) à Covent
Garden ; Scarpia à l’Opéra de Floride ;
Kurwenal à l’Opéra de Nancy ; Le
Hollandais (Le Vaisseau fantôme),
Wotan (L’Or du Rhin), le Roi Marke
(Tristan und Isolde), Jochanaan
(Salome) et Koutouzov (La Guerre
et la Paix) à l’English National Opera ;
Jochanaan au Welsh National Opera ;
Cadmus (Die Bassariden de Hans
Werner Henze) au Châtelet et à
Cologne ; Jochanaan et Mr Flint (Billy
Budd) avec le London Symphony
Orchestra dirigé par Richard Hickox ;
Don Pizzaro (Leonore) avec Sir John
Eliot Gardiner aux BBC Proms, à
Salzbourg, Amsterdam et New York ;
Don Pizzaro (Fidelio) en concert avec
le City of Birmingham Symphony
Orchestra. Récemment, il a incarné
Wotan (Siegfried et La Walkyrie) et
Oreste (Elektra) à Stuttgart, il a pris
part à The Dream of Gerontius d’Elgar
avec le Hallé Orchestra dirigé par Mark
Elder, à la Huitième Symphonie de
Mahler avec le Philharmonique de
Londres et Daniele Gatti, à la Neuvième
Symphonie de Beethoven avec
l’Orchestre Philharmonique de Malaisie,
à la Quatorzième Symphonie de
Chostakovitch avec le Northern
Sinfonia et Thomas Zehetmair, et il a
chanté des airs de Wagner avec
Kazushi Ono et le City of Birmingham
Symphony Orchestra. Prochainement,
Matthew Best chantera le rôle du
Hollandais à Rouen, des fragments des
Maîtres chanteurs de Nuremberg à
Dublin, le rôle de Vairochana dans la
première mondiale de Wagner Dream
de Jonathan Harvey à Luxembourg,
Amsterdam et Paris, et Peneios
(Daphne de Strauss) pour ses débuts
à Santa Fe. Matthew Best est le
directeur artistique du Corydon
Orchestra and Singers, qu’il a fondé, et
avec lequel il a enregistré des œuvres
de Bruckner, Berlioz et Vaughan
Williams. Il est également invité à
diriger les BBC National Orchestra of
Wales, Northern Sinfonia, English
Chamber Orchestra, London Mozart
Players, City of London Sinfonia,
Orchestra of Opera North (English
Northern Philharmonia), The Hanover
Band. Sa discographie inclut Leonore
de Beethoven, L’Enfance du Christ de
Berlioz, Billy Budd et Peter Grimes de
Britten et The Dream of Gerontius
d’Elgar.
Manon Feubel
Native de Québec, Manon Feubel
obtient à l’unanimité un premier prix
d’interprétation de chant au
Conservatoire de musique de Montréal
en 1990. Tour à tour finaliste au
Concours international LucianoPavarotti en 1992 et lauréate en 1993
du Concours international de Chant de
Toulouse (troisième prix et grand prix
du public), c’est en 1995, dans le rôle de
Micaëla de Carmen en Belgique et en
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France, que Manon Feubel démarre sa
carrière internationale. Elle se produit
sur les scènes lyriques européennes, y
interprétant notamment Ariane (Ariane
à Naxos), Desdemona (Otello), Élisabeth
de Valois (Don Carlos, en français et en
italien), Donna Elvira (Don Giovanni) ou
encore Électre (Idoménée). À l’occasion
de la réouverture de l’Opéra de Rennes,
elle interprète le rôle-titre de Pénélope
de Fauré, rôle qu’elle reprendra à
l’Opéra de Lausanne. Elle fait ensuite
ses débuts à l’Opéra-Comique à Paris
dans le rôle de Tosca, puis elle chante
les rôles-titres de La Navarraise de
Massenet, d’Aïda aux Chorégies
d’Orange et au Festival international de
Santander en Espagne, ainsi que Mme
Lidoine des Dialogues des Carmélites,
Léonore dans Le Trouvère à l’Opéra de
Massy et à Thessalonique, Élisabeth de
Valois à l’opéra de Nantes, Adriana
dans Adriana Lecouvreur (Cilea) à
l’Opéra de Lausanne, Amelia dans
Un Bal masqué à Avignon, Leonora de
La Force du destin à Liège et à Avignon.
Très récemment, on a pu l’entendre
dans les Dialogues des Carmélites à
l’Opéra de Marseille. Manon Feubel a
fait des débuts remarqués au Alice
Tully Hall du Lincoln Center à New York
dans le rôle-titre de La Wally de
Catalani, en version de concert.
Au concert, elle a interprété le Requiem
de Verdi avec le Winnipeg Symphony
Orchestra dirigé par Bramwell Tovey et
le Calgary Philharmonic Orchestra
dirigé par Hans Graf, les Quatre
Derniers Lieder de Strauss, notamment
à l’Opéra de Lyon, la Neuvième
Symphonie de Beethoven avec
l’Orchestre National d’Île-de-France
dirigé par Jacques Mercier, Les
Illuminations de Britten avec
Le vaisseau 10 fevrier pleyel:Vaisseau 10 fevrier
l’Orchestre de Bretagne dirigé par Roy
Goodman, Shéhérazade de Ravel et
Les Nuits d’été de Berlioz à l’Opéra de
Lausanne ; elle s’est également
produite en Corée avec le KBS
Symphony Orchestra. À Montréal, on a
pu l’entendre dans un récital de
mélodies italiennes, accompagnée par
la pianiste Angéline Pondepeyre. Parmi
ses projets, on peut citer Le Trouvère
(Léonore) à l’Opéra de Montréal et
La Vierge de Massenet à l’Opéra de
Marseille.
Patrick Simper
Diplômé en sciences naturelles à la
Faculté de pharmacie de Heidelberg en
même temps qu’au Conservatoire
National Supérieur de Musique et d’Art
Dramatique de Francfort, Patrick
Simper entame pendant quelques
années une double carrière, dans le
domaine scientifique et en tant
qu’artiste lyrique. C’est durant cette
période qu’il participe à une production
télévisée du Freischütz pour la
Süddeutscher Rundfunk à BadenBaden. De 1992 à 1994, il chante dans
les chœurs de l’Opéra de Francfort et
du Festival de Bayreuth. En 1994, il
intègre la troupe de l’Opéra de
Würzburg, toujours en Allemagne.
Depuis la saison 2001/2002, il est
soliste permanent de l’Opéra de
Sarrebruck, où il chante Méphisto
(Faust), Méphistophélès (La Damnation
de Faust), Falstaff (Les Joyeuses
Commères de Windsor), Osmin
(L’Enlèvement au sérail), Daland (Le
Vaisseau fantôme). Il est également
invité par les opéras de Francfort,
Dortmund, Chemnitz, Essen, l’Opéra de
Chambre du Palatinat, le Théâtre
National de Mannheim, les théâtres de
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Münster, Trier, Hagen, Hof,
Bremerhaven, Kaiserlautern, ainsi que
par l’Opéra de Rennes et l’Opéra du
Rhin, où il interprète, entre autres, les
rôles de Sarastro (La Flûte enchantée),
Osmin (L’Enlèvement au sérail), le
Commandeur (Don Giovanni), le Roi
Henri (Lohengrin), le Roi Marke (Tristan
und Isolde), Méphisto (Faust), Ramfis
(Aïda), Ferrando (Le Trouvère), Kecal
(La Fiancée vendue), Van Bett (Zar und
Zimmermann) ainsi que Kaspar (Der
Freischütz). En France, il a récemment
chanté Le Vaisseau fantôme à l’Opéra
de Rennes. Son répertoire de musique
sacrée comprend un grand nombre
d’ouvrages, dont le Requiem de Verdi,
le Stabat Mater de Rossini et La
Création de Haydn. Durant la saison
2005/2006, Patrick Simper participe à
Sarrebruck aux productions suivantes :
Le Trouvère, Arabella, Siegfried, Dalibor
de Smetana, Don Carlo et Elektra.
Parmi ses engagements en 2006/2007 :
L’Or du Rhin à Sarrebruck, Le Vaisseau
fantôme (Daland) à Rouen et à Paris, La
Flûte enchantée ainsi qu’une création
de Fénelon autour de Faust à Toulouse.
Peter Bronder
D’origine allemande, Peter Bronder est
né dans le Hertfordshire et a étudié à la
Royal Academy of Music et au National
Opera Studio de Londres. Soliste au
Welsh National Opera de 1986 à 1990,
il y a interprété les rôles majeurs du
répertoire de ténor lyrique dans
La Traviata, La Bohème, Les Puritains,
La Somnambule, Lucia di Lammermoor,
Le Barbier de Séville, Così fan tutte, La
Flûte enchantée et Eugène Onéguine.
Depuis, il a chanté, pour le même
théâtre, les rôles du Dr Caius dans
Falstaff (rôle qu’il a également
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enregistré pour Philips), de Bob Boles
dans Peter Grimes, Pylade dans
Iphigénie en Tauride et Alfred dans La
Chauve-souris. Plus récemment, il s’est
consacré à un répertoire de ténor plus
lourd, avec des rôles aussi importants
que Loge (L’Or du Rhin) au Scottish
Opera, au Festival d’Édimbourg et au
Staatstheater de Stuttgart, Mime
(Siegfried) avec l’Orchestre de
Cleveland, Erik (Le Vaisseau fantôme)
à l’Opéra de Rennes, Hérode (Salome)
et le Fou (Der Schatzgräber de
Schreker) à l’Opéra de Francfort,
le Capitaine (Wozzeck) à l’Opera North
et Laca (Jenufa) à la Komische Oper
Berlin. Il a chanté à Covent Garden les
rôles d’Arturo dans Lucia di
Lammermoor, de Cassio dans Otello,
Trabuco dans La Force du destin, du
Premier Juif dans Salome et de Pedrillo
dans L’Enlèvement au sérail. Il s’est
produit à l’English National Opera dans
Katia Kabanova (rôle de Vania),
Le Chevalier à la rose (le Ténor italien),
Le Barbier de Séville (le Comte
Almaviva), à l’Opera North dans
La Rondine de Puccini (Prunier),
Wozzeck (le Capitaine) et Il Re pastore
(Alexandre le Grand) ; il s’est produit au
Scottish Opera dans La Bohème
(Rodolfo), Maria Stuarda de Donizetti
(Leicester), Ariane à Naxos (le Maître
de danse) et dans L’Or du Rhin (Loge). Il
a également été invité au Festival de
Glyndebourne pour participer aux
productions de Albert Herring
(Mr Upfold), La Flûte enchantée et
Idoménée (rôle-titre). Il a fait ses
débuts au Metropolitan Opera de New
York dans Falstaff. Peter Bronder se
produit aussi bien en Europe qu’aux
États-Unis : à la Bayerische Staatsoper
dans Salome (rôle de Narraboth) ou
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Les Voyages de M. Broucek (Mazal) ;
Ernesto (Don Pasquale) à l’Opéra des
Pays-Bas, Pedrillo (L’Enlèvement au
sérail) à La Monnaie de Bruxelles et à
l’Opéra de San Fransisco, le Dr Caius
(Falstaff) au Théâtre du Châtelet et
Bajazet (Tamerlano de Haendel) à la
Komische Oper Berlin. Il donne
également des concerts avec les
orchestres symphoniques de Boston et
de Pittsburgh. Parmi ses projets
actuels, citons Lady Macbeth de
Mtsensk à Covent Garden, Siegfried et
L’Or du Rhin à l’Opéra de Flandres, Il Re
pastore au Linbury Theatre de Covent
Garden, Der Zwerg de Zemlinsky, Volo
di notte et Il Prigioniero de Dallapiccola
à Francfort et Le Vaisseau fantôme à
l’Opéra de Rouen. Peter Bronder a
travaillé avec Richard Armstrong, Sir
Andrew Davis, Sir Colin Davis,
Christoph von Dohnányi, Sir John Eliot
Gardiner, Bernard Haitink, Richard
Hickox, Sir Charles Mackerras, Sir
Roger Norrington. Il a participé à de
nombreux enregistrements chez Decca,
DGG, EMI, Philips et Teldec, le plus
récent étant Wozzeck chez Chandos.
Anne Salvan
Née à Toulouse, Anne Salvan obtient
une licence de lettres à la Sorbonne et
un prix de chant au Conservatoire de
Paris (CNSMDP). Elle se perfectionne à
Milan et est lauréate de divers concours
internationaux : Mario del Monaco,
Vercelli, Vinas de Barcelone… Après ses
débuts dans la troupe de l’Opéra de
Lyon, elle est invitée en Allemagne où
elle étoffe son répertoire avec les rôles
de Sextus, Charlotte, Adalgisa,
Nicklausse, Orlovsky, Preziosilla… tout
en donnant une place à la musique
contemporaine (entre autres Die
Englische Katze de Hans Werner
Henze). Au sein de la troupe de la
Staatsoper de Munich de 1990 à 1997,
elle interprète des rôles tels que
Cherubino, Suzuki, Smeton, Angelina et
Marguerite (La Damnation de Faust),
sous la direction de chefs de renom
comme Zubin Mehta, August Everding,
Wolfgang Sawallisch, Alexeï Lubimov.
Depuis lors, elle est liée à la Staatsoper
par un contrat d’invité et chante dans
de nombreux théâtres des rôles de
premier plan, notamment Eboli (Don
Carlo), Margared (Le Roi d’Ys) et Mère
Marie (Dialogues des Carmélites) à
Metz, Charlotte (Werther) à Berne,
Sesto (La Clémence de Titus) à Tours,
Carmen à Prague, Mère Marie et Le
Crépuscule des dieux à Bonn, la
Sorcière (Hänsel und Gretel) à
Regensburg et Nuremberg, Rosa
Gamboa (Cecilia, création de Charles
Chaynes) à Monte-Carlo, Liège et
Nancy, Bianca (Le Viol de Lucrèce),
La Flûte enchantée et Dialogues des
Carmélites (Mère Marie) à La
Maestranza de Séville, Suzuki à
Nuremberg, Suor Angelica avec le
Bayerische Runtfunk, Marguerite (La
Damnation de Faust) à Prague et avec
le Brabants Orkest dirigé par Marc
Soustrot, La Femme silencieuse à
Marseille, Preziosilla (La Force du
destin) à Toulon, Eboli à Hambourg,
Geneviève (Pelléas et Mélisande) à
Toulouse, le Requiem de Verdi à
Avignon, Mysterium (oratorio de Nino
Rota) au Festival de Musique Sacrée de
Marseille. En mars 2004, Anne Salvan
débute à La Scala de Milan dans
Dialogues des Carmélites (Mère Marie)
sous la direction de Riccardo Muti.
Suivent Les Contes d’Hoffmann (La
Mère) à l’Opéra de Marseille ainsi
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qu’aux Chorégies d’Orange 2005, le
Requiem de Verdi aux festivals du
Lubéron, de Ramatuel et d’Aix-enProvence, la reprise de Cecilia de
Charles Chaynes à l’Opéra d’Avignon ou
Elektra à La Scala de Milan. Parmi ses
engagements en 2005/2006, citons
Les Contes d’Hoffmann à Lyon, qu’elle
reprend la saison suivante à Bordeaux,
La Mélodie du bonheur à Avignon ou
Eugène Onéguine (Madame Larina) à
Metz. Cette saison, elle se produit à
l’Opéra National de Paris dans Les
Troyens et Louise, à Rouen et à Paris
dans Le Vaisseau fantôme, à l’Opéra de
Marseille dans La Walkyrie. Anne
Salvan accorde une place de choix au
répertoire de concert : Bach (Passions),
Verdi (Requiem), Ravel (Shéhérazade),
Chausson (Poème de l’amour et de la
mer), Wagner (Wesendonck-Lieder),
Berlioz (Les Nuits d’été, La Damnation
de Faust), qu’elle a l’occasion de
chanter avec des chefs et orchestres de
renom : Orchestre de la Radio de
Munich, Orchestre Symphonique de
Jérusalem, Orchestre Symphonique de
Prague, Orchestre de la
Beethovenhalle, Orchestre du
Concertgebouw d’Amsterdam…
James Oxley
James Oxley a fait ses études au Royal
College of Music d’Oxford et a suivi les
cours de Rudolf Piernay. En 1994, il a
reçu le premier prix au Internationaal
Vocalisten Concours de Bois-le-Duc
(Pays-Bas). Il a débuté sa carrière à
Londres, au Symphony Hall de
Birmingham, au Philharmonic Hall de
Liverpool, ainsi qu’au Three Choirs
Festival. Il a chanté dans la Missa
Solemnis avec Heinrich Schiff et
l’Orchestra of the Age of
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Enlightenment, et dans La Création de
Haydn et la Grande Messe en ut mineur
de Mozart avec le Scottish Chamber
Orchestra. Il a travaillé dans de
nombreux pays européens et
particulièrement en France, avec
Philippe Herreweghe, Hervé Niquet et
Christophe Rousset. En 1996, il s’est
produit dans le War Requiem de Britten
à Saint-Sébastien et à Amiens. Il a
également chanté à Tel Aviv dans des
programmes consacrés à Bach, ainsi
qu’à Hong-Kong et à Singapour ; il a
chanté Dichterliebe de Schumann avec
le pianiste David Owen Norris au
Huntington Estate Music Festival en
Australie. Il a interprété un concert de
musique baroque en Scandinavie, la
Passion selon saint Matthieu à
Melbourne, Le Messie à Vienne et
effectué une tournée en Australie avec
la Sérénade pour ténor, cor et cordes
de Britten en 1998. James Oxley se
produit régulièrement à l’opéra,
notamment à l’English National Opera,
mais aussi à Glyndebourne (1993). En
1994, il a interprété avec succès le rôle
principal du Fils prodigue de Britten au
New Kent Opera. En 1995, on a pu
l’entendre dans King Arthur de Purcell
à l’Opéra-Comique. En 1997, il a chanté
Lurcanio dans Ariodante de Haendel au
Covent Garden Festival et Belmonte
dans L’Enlèvement au sérail en 1998 au
Festival de Spoleto. Depuis 1998, James
Oxley chante régulièrement à l’Opéra
de Rennes (Eugène Onéguine de
Tchaïkovski, Pénélope de Fauré, Le
Pèlerinage de la rose de Schumann,
L’Enlèvement au sérail). Il a chanté
dans L’Amour de Danaé de Strauss au
Garsington Opera. Récemment, il est
retourné à Rennes pour Idoménée,
Lakmé, Le Vaisseau fantôme, Le Viol de
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Lucrèce de Britten, Così fan tutte, au
Kent Opera pour Il Re pastore, et à
l’English National Opera pour Le
Couronnement de Poppée. En concert,
on a pu l’entendre dans Israël en
Égypte avec Il Fondamento dans toute
l’Europe, Acis et Galatée avec le
Philharmonia Baroque et Nicholas
McGegan, dans la Sérénade de Britten
avec the Sydney Symphony et Edo de
Waart, et dans Renard aux BBC Proms.
Il a également travaillé avec le Scottish
Chamber Orchestra, le Northern
Sinfonia, l’Academy of St Martin in the
Fields, le City of London Sinfonia et a
participé au Festival Haendel de
Göttingen. Ses projets comprennent
Così fan tutte à Rouen ainsi qu’Alceste
de Haendel et Les Indes galantes de
Rameau avec l’Atelier Lyrique de
Tourcoing et Jean-Claude Malgoire.
Oswald Sallaberger
Né en 1966 à Innsbruck, Oswald
Sallaberger a étudié le violon et la
direction d’orchestre au Mozarteum de
Salzbourg. Parmi ses professeurs et
maîtres, on peut citer Sándor Végh,
Leonard Bernstein, Pierre Boulez,
Michael Gielen et Claudio Abbado.
Oswald Sallaberger a été récompensé
par de nombreux prix dont, en 1993, le
prix de direction de la Fondation
Herbert von Karajan de Berlin. À l’âge
de 20 ans, c’est aux États-Unis qu’il
effectue sa première grande tournée à
l’étranger (il se produit, entre autres,
au Carnegie Hall de New York), en tant
que chef d’orchestre de l’Orchestre de
Chambre Autrichien. Oswald
Sallaberger a été invité au Festival de
Salzbourg pour diriger Mozart ainsi que
la création d’une œuvre de George
Lopez. Dans le cadre du festival
10
Octobre en Normandie, il dirige, dès
1996, une série de projets et
notamment une série de concerts
Webern, à la tête de la Camerata
Academica de Salzbourg et du
Südfunkchor de Stuttgart. En 1997,
Oswald Sallaberger fait ses débuts à
l’Opéra de Berlin avec Lulu d’Alban
Berg, puis il dirige, entre autres, Fidelio
de Beethoven à Linz, Thomas
Chatterton de Matthias Pintscher à
Vienne ainsi que deux opéras de Param
Vir à Anvers. Il se produit
régulièrement en tant que chef invité
avec l’Orchestre National de France,
l’Orchestre Philharmonique de Radio
France, l’Ensemble intercontemporain,
les orchestres radiophoniques de
Baden-Baden, la Camerata Academica
de Salzbourg, le Concertverein de
Vienne, les orchestres philharmoniques
de Graz et de Liège. Il s’investit autant
dans l’étude des grandes œuvres
classiques que dans celle des créations
et de la musique contemporaine, ce qui
l’amène à collaborer avec de grands
compositeurs de notre époque tels que
György Kurtág, György Ligeti, Helmut
Lachenmann, Luciano Berio, Peter
Eötvös ou Salvatore Sciarrino. En 1998,
Oswald Sallaberger a été nommé
directeur musical de l’Opéra de Rouen.
À la tête de l’Orchestre de l’Opéra de
Rouen, il a développé un projet
ambitieux dont le rayonnement va déjà
bien au-delà des frontières normandes
avec des invitations dans les grandes
salles françaises et européennes. Il a
notamment conduit sa formation au
festival Musica de Strasbourg, à la Cité
de la musique à Paris, au Grand
Théâtre de Luxembourg ou encore au
Festival Ars Musica en Belgique.
Renouant dès 2002 avec une tradition
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SAMEDI 10 FÉVRIER
wagnérienne mythique à Rouen,
Oswald Sallaberger a dirigé en nouvelle
production Tannhäuser, Tristan und
Isolde et La Walkyrie.
Alain Garichot
La double formation théâtrale et
musicale d’Alain Garichot l’amène très
tôt à aborder la direction d’acteurs.
Après douze années passées à la
Comédie-Française en tant qu’assistant
metteur en scène sous l’administration
de Pierre Dux, il est nommé, de 1982 à
1995, professeur d’interprétation et de
scène à l’École d’Art Lyrique de l’Opéra
de Paris. Il réalise avec celle-ci
plusieurs mises en scène comme La
Chute de la maison Usher de Debussy,
L’Enfant et les sortilèges et L’Heure
espagnole de Ravel (Salle Favart),
Goldoni et ses musiciens à
l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille et les
Dialogues des Carmélites de Poulenc au
Palais Garnier en 1994. Il est
régulièrement invité dans différentes
maisons d’opéra : Nancy, Rennes, Metz,
Tours, Caen, Reims, Nantes, Avignon,
Rouen, Lausanne et Genève, où il a
réalisé les mises en scène de Eugène
Onéguine de Tchaïkovski, Falstaff de
Verdi, Tosca et Madame Butterfly de
Puccini, Manon de Massenet, Le Barbier
de Séville de Rossini, Adrienne
Lecouvreur de Cilea, La Clémence de
Titus et Idoménée de Mozart, Pénélope
de Fauré, Gwendoline de Chabrier, La
Voix humaine de Poulenc, Véronique de
Messager, Pelléas et Mélisande de
Debussy. Il vient de réaliser à Genève et
à Caen la mise en scène de Maria
Stuarda de Donizetti, et sa Manon
(Massenet) a été reprise à l’Asociación
Bilbaína de Amigos de la Ópera de
Bilbao. Il a également animé des
séminaires d’interprétation au Centre
National d’Insertion Professionnelle
d’Artistes Lyriques à Marseille, ainsi que
dans les conservatoires de Lyon,
Lausanne, Genève, et à l’Académie
européenne de chant de Court (dans le
Jura bernois) dirigée par Thierry
Ravassard.
Orchestre de l’Opéra de Rouen
Créé en 1998, l’Orchestre de l’Opéra de
Rouen Haute-Normandie est composé
d’un noyau permanent de trente-neuf
musiciens placés sous l’autorité du
directeur musical, le chef d’orchestre
Oswald Sallaberger. Il est enrichi par des
musiciens supplémentaires participant à
de nombreuses productions et
s’investissant totalement dans le projet.
Ces musiciens, régulièrement invités,
ont acquis une bonne connaissance du
style, du rythme et des méthodes de
travail d’Oswald Sallaberger, ce qui
permet à l’Orchestre de jouer, en plus
des productions lyriques de l’Opéra de
Rouen, des programmes symphoniques
très ambitieux. Animé par un esprit
d’ouverture et de curiosité, soucieux de
développer des passerelles entre les
styles et les genres, l’Orchestre de
l’Opéra de Rouen interprète un large
répertoire allant de la musique baroque
aux créations contemporaines. Pour
mieux servir les œuvres des XVIIe et
XVIIIe siècles, les musiciens ont
récemment adopté les cordes en boyau
et les archets classiques. Cette couleur
supplémentaire, initiée avec succès en
concert ainsi qu’en oratorio et en opéra,
a immédiatement reçu un accueil
enthousiaste des spectateurs comme
des solistes et des chefs invités.
L’Orchestre de l’Opéra de Rouen se
trouve ainsi être le premier orchestre
11
permanent de France dont les cordes
jouent alternativement l’instrument
moderne et l’instrument classique.
Le rayonnement de l’Orchestre passe
par des tournées, de plus en plus
nombreuses en Normandie, mais
également à l’étranger. Ces tournées
drainent chaque année un public fidèle,
toujours plus large et plus fervent.
Cette saison, l’orchestre sera dirigé
alternativement par son directeur
musical, Oswald Sallaberger, et par onze
chefs invités : Luciano Acocella, Alain
Altinoglu, Laurent Campellone, Jean
Deroyer, Laurence Equilbey, Nicolau de
Figueiredo, Giuseppe Grazioli, Kirill
Karabits, Reinbert De Leeuw, Paul
McCreesh et Gildas Pungier.
Les programmes des concerts couvrent
environ quatre siècles de musique,
convoquant plus d’une soixantaine de
compositeurs. Au-delà des tournées
régionales, l’orchestre se produit à
Paris, mais aussi à New York pour une
reprise de Curlew River de Benjamin
Britten. Parallèlement, un nombre
croissant de musiciens participe, tout au
long de la saison, aux concerts de
musique de chambre programmés par
l’Opéra.
Violons I
Jane Peters
Bertrand Mahieu
Marc Lemaire
Alice Hotellier
Elena Pease
Pascale Thiebaux
Etienne Hotellier
Frédéric Jouhannet
Maud Lovett
David Chivers
Jérôme Lys
Bertrand Colin
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Violons II
Téona Kharadzé
Hervé Walczak
Tristan Benveniste
Nathalie Demarest
Laurent Soler
Jennifer Ortpaul
Elena Chesneau
Mashuko Osuki
Coralie Ratel
Nathalie Griffet-Laure
Hautbois
Jérôme Laborde
Fabrice Rousson
Altos
Patrick Dussart
Cédric Rousseau
Stéphanie Lalizet
Thierry Corbier
Mathilde Ricque
Wissem Ben Ammar
Laurence Frémy
Thomas Gonzalez
Cors
Pierre-Olivier Goll
Jacques Peillon
Eric Lemardeley
Jean Seleskovitch
Sébastien Rocca
Violoncelles
Anael Rousseau
Jacques Perez
Xavier Berlinguen
Delphine Borsarello
Eric Villeminey
Eric Courrèges
Patrick Langot
Contrebasses
Damien Lou Vergne
Gwendal Etrillard
Didier Meu
Afaf Fakhour
Sylvain Courteix
Daniel Roméro
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Musique de scène
Clarinettes
Naoko Yoshimura
Matthieu Steffanus
Piccolos
Emilie Lieven
Julie Laillet
Elise Loie
Cors
Didier Velty
Cédric Berger
Eric Brisse
Sébastien Langlois
Bassons
Peter Nuytten
Médéric Debacq
Percussions
Romain Garnier
Nicolas Gerbier
Trompettes
Franck Paque
Patrice Antonangelo
Trombones
Nicolas Lapierre
Frantz Couvez
Philippe Girault
Tubas
Bastien Still
Harpe
Gaëlle Vandernoot
Timbales
Philippe Bajard
Flûtes
Jean-Christophe Falala
Kouchyar Shahroudi
Anne-Claire Langlois
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Chœur de l’Opéra de Rouen
Complément naturel de l’Orchestre,
le Chœur de l’Opéra de Rouen HauteNormandie est un ensemble composé
de chanteurs professionnels non
permanents, recrutés principalement
dans la région normande et sollicités
en fonction des besoins des
productions. Dirigé alternativement par
son chef référent, Daniel Bargier, et par
son principal chef invité, Gildas Pungier,
comme par les nombreux chefs invités
de la saison lyrique et musicale, le
chœur intervient aussi bien dans les
opéras que dans des concerts avec
orchestre : messes, symphonies,
oratorios sacrés et profanes. Il se
produit également a cappella dans un
répertoire allant du baroque à la
musique contemporaine avec une
prédilection pour la période classique.
Son rôle le conduit à partager son
temps entre la scène du Théâtre des
Arts de Rouen, siège de l’Opéra, et de
nombreuses tournées régionales,
nationales et internationales.
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SAMEDI 10 FÉVRIER
Sopranos I
Elsa Berg Lemaître
Sandrine Decure
Aurore Lamotte
Isabelle Muler
Hélène Richer
Sopranos II
Florence Andrieux
Anne-Cécile Laurent
Leïla Zlassi
Sylvie Colas
Altos I
Marie Paule Bonnemason
Stéphanie Leclercq
Emmanuelle Heim
Alice Rault-Gregorio
Altos II
Charlotte Baillot
Johana Giraud
Pia Wigner
Béatrice de Vigan
Edita Ferencikova
Ténors I
Andrew Austins
Patrice Henry
Alexandre Laup
Luis Valadivia
Guillaume Zabé
Thomas Georget
Barytons
Jean-Marc Thoron
Guo Chen
Laurent Herbaut
Gerald Martin
Benjamin Colin
Arnaud Cornil
Basses
Olivier Peyrebrune
Jérôme Savelon
Kim Ta
Jean-Pierre Cadignan
Anthony Laplace
Aurelien Perruchet
Chœur des fantômes
Barytons
Yann Bauny
Philippe Chollois
Benoît Carel
Thierry Clouet
Jonathan Devaux
Yann Hebert
Guillaume Legras
Guillaume Le Guellec
Thomas Mucha
Christophe Plaquevent
Théophile Poisson
Christophe Tassel
Franck Sainte-Martine
Jean-Marie Delaporte
Jean-Yves Chopard
François Béranger
Ténors
Gaël Bertrand
Hervé Chollois
Benjamin Crocq
Antoine Kunlin
Frédéric Pineau
Laurent Virmontois
Pierre Blanette
Sébastien Gest
Simon Hagnère
Thomas Kernagol
Daniel Bargier
Stécy Cazorla
Philippe Chandor
Maxime Micoin
Matthias Perez
Ténors II
Paul Gaugler
Frédéric Gravey
Eric Pariche
Laurent Virmontois
Philippe Schauner
Emmanuel Rigault
Salle Pleyel
Président : Laurent Bayle
Notes de programme
Éditeur : Hugues de Saint Simon
Rédacteur en chef : Pascal Huynh
Rédactrice : Gaëlle Plasseraud
Correctrice : Angèle Leroy
Maquettiste : Ariane Fermont
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RICHARD WAGNER : VISIONS D’ARTISTES
D’Auguste Renoir à Anselm Kiefer
Exposition au Musée de la musique
Le voyageur (Wotan) (détail), 1918 - Koloman (Kolo) Moser - Wien Museum © Direktion der Museen der Stadt Wien, Fotostudio Otto, Vienne
du 25 octobre 2007 au 20 janvier 2008
Richard Wagner est sans doute le compositeur
majeur du XIXe siècle, du moins si l’on considère
l’influence énorme qu’il exerça sur les artistes
de son temps, toutes disciplines confondues.
Conçue par le Musée d’art et d’histoire de Genève,
l’exposition présentée par le Musée de la musique
est consacrée à la résonance de l’œuvre de Richard
Wagner dans les beaux-arts, depuis la peinture
des années 1850 jusqu’à l’art contemporain.
Les mouvements les plus divers de l’art occidental
sont ainsi représentés : l’impressionnisme d’un
Renoir, le symbolisme d’un Odilon Redon, sans
omettre le sécessionnisme viennois de Koloman
Moser, les Nabis (Maurice Denis, Félix Vallotton),
l’expressionnisme, jusqu’au surréalisme de Max
Ernst et à cet artiste inclassable qu’était Paul Klee.
Ces influences persistent dans des approches
contemporaines telles que celles de Joseph Beuys,
Markus Lüpertz ou Malcolm Morley. Le cinéma sera
également représenté.
Grâce à des prêts exceptionnels provenant de collections publiques et privées,
la présentation parisienne de l’exposition, légèrement différente de celle montrée à
Genève, met en évidence l’universalité d’une préoccupation, celle d’un art totalisant qui
puise ses racines dans la profondeur des mythes pour évoquer ce qui relève de la sphère
la plus intime et inconsciente de l’être.
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VENDREDI 16
ET SAMEDI 17 FÉVRIER, 20H
Jean-Philippe Rameau
Castor et Pollux
Livret de Pierre-Joseph Gentil-Bernard
The English Baroque Soloists
The Monteverdi Choir
Sir John Eliot Gardiner, direction
Anders Dahlin, Castor
Laurent Naouri, Pollux
Sophie Daneman, Télaire
Jennifer Smith, Phébé
Julia Doyle, une Suivante d'Hébé
Miriam Allan, une Ombre
Katharine Fuge, Cléone
Matthew Brook, Jupiter
Tom Raskin, un Athlète
Marc Molomot, Mercure
Nicholas Mulroy, un Spartiate
Sam Evans, le Grand Prêtre
VENDREDI 6 AVRIL, 20H
DIMANCHE 3 JUIN, 17H
Georg Friedrich Haendel
Il trionfo del Tempo e del Disinganno
Gioacchino Rossini
Tancredi
Livret de Gaetano Rossi d’après Voltaire
Les Musiciens du Louvre - Grenoble
Marc Minkowski, direction
Olga Pasichnyk, Bellezza
Anna Bonitatibus, Piacere
Nathalie Stutzmann, Disinganno
Stefano Ferrari, Tempo
MARDI 29 MAI, 20H
Richard Strauss
Salomé
D’après le poème d’Oscar Wilde
Orchestre des Champs-Élysées
The English Voices
René Jacobs, direction
Tim Brown, chef de chœur
Bernarda Fink, Tancredi
Rosemary Joshua, Amenaide
Lawrence Brownlee, Argirio
Veronica Cangemi, Roggiero
Federico Sacchi, Orbazzano
Elena Belfiore, Isaura
Orchestre Philharmonique de Strasbourg
Marc Albrecht, direction
Nina Stemme, Salomé
Chris Merritt, Hérode
Anja Silja, Hérodiade
James Johnson, Jean-Baptiste
Rainer Trost, Narraboth
Coproduction Orchestre Philharmonique de Strasbourg,
Salle Pleyel
Le bar du hall est ouvert une heure avant le début du concert et pendant l’entracte. Le bar du foyer, en fond de parterre, est ouvert pendant l’entracte.
Un point de vente harmonia mundi vous accueille dans le hall. Il est ouvert une heure avant le concert, pendant l’entracte et à l’issue du concert.
Les partenaires média de la Salle Pleyel
Photo couverture © Tiphaine Treins | Imprimeur SIC | Imprimeur France Repro | Licences 7503078, 7503079, 7503080
Salle Pleyel Opéra en concert
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Afin de dynamiser la vie musicale parisienne, le ministre de la culture et
de la communication a souhaité que la Salle Pleyel retrouve, après rénovation,
sa vocation à accueillir les plus grandes formations symphoniques françaises
et étrangères, à travers une programmation ouverte à toutes les formes
de musique. À cet effet, la Cité de la musique, établissement public placé
sous la tutelle du ministère de la culture et de la communication, a pris à bail
la Salle Pleyel pour une durée de cinquante ans.
Désormais, la Cité de la musique assure la gestion de la Salle Pleyel
par l’intermédiaire d’une filiale associant la Ville de Paris.
La saison 2006/2007 comprend cent cinquante concerts. Quatre-vingts d’entre
eux sont programmés par la filiale de la Cité de la musique et couvrent un large
spectre (baroque, symphonique, opéra en concert, musique de chambre, jazz,
musique du monde, variétés…). L’Orchestre de Paris, résident permanent,
présente pour sa part ses cinquante concerts parisiens et l’Orchestre
Philharmonique de Radio France propose une vingtaine de programmes.
La filiale de la Cité de la musique est subventionnée par le ministère
de la culture et de la communication ainsi que par la Ville de Paris.
Elle reçoit également le soutien de mécènes privés.
La Société Générale est son partenaire principal.