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 PORTRAIT D’ACTEUR– LA DUI Interview de Amélie TURET, en charge de l’accès public aux TIC à la Délégation aux Usages de l’Internet, a participé au comité d’experts et coordonne le parcours 1. La DUI veille aujourd’hui à la création d’un écosystème favorable à l'innovation autour des technologies de l’Internet et en particulier au développement des usages liés aux nouveaux modes de connexion au réseau. Quels sont les grands axes de travail de la DUI ? La DUI contribue à l’acculturation et à la littératie numérique des populations, dans une perspective d’inclusion sociale et professionnelle, en s’appuyant sur les programmes : NetPublic, NetEmploi, Ordi2.0, Internet sans crainte, Solidarités Numériques, le Portail des Métiers de l’Internet et Proxima Mobile. Elle s’appuie aussi sur le soutien de Pôles de ressources interrégionnaux chargés de déployer l’offre en matière de médiation numérique dans les territoires, notamment vers les usages mobiles et des “labs” pour contribuer à l’émergence de services d’utilité publique. Plus précisément, expliquez-­‐nous le travail de labellisation des actions de médiation numérique ? Afin d’aller au-­‐delà du label NetPublic créé en 2003 pour dynamiser le réseau des EPN, une consultation publique vient d’être lancée pour élaborer, de manière concertée, les critères d’un label de qualité pour identifier et promouvoir les lieux de médiation numérique dans les territoires. Il s’agit d'organiser « une nouvelle proximité », à partir d'un maillage d'espaces partagés, multifonctions, répondant à trois nécessités : l'accès aux services essentiels, l'apprentissage et l’acquisition d’une culture numérique, et le développement de projets individuels ou collectifs dans un cadre coopératif. Les 2èmes Assises nationales de la médiation numérique se dérouleront les jeudi 16 et vendredi 17 octobre prochains. Qu'attendez-­‐vous de cette édition ? La DUI attend de ces assises des propositions concrètes de développement concernant la médiation numérique : quels modèles économiques, quels parcours de formation, quels partenariats intersectoriels possibles et sur quels sujets… Nous attendons également de cette édition une véritable ouverture sur tous les sujets de société couverts par le numérique qui nécessitent un accompagnement pour être bien vécus, maîtrisés au bénéfice du développement des personnes et des territoires, pour comprendre, critiquer et faire évoluer les productions, les usages et les pratiques.