Hausse de 11% des ventes à domicile et en «home party

Hausse de 11% des ventes à domicile et en «home party» en 2006
L’Association professionnelle de la Vente directe (APVD) communique ses chiffres annuels. Ils
confirment la tendance positive qui s’était déjà clairement manifestée l’an dernier. Les ventes à
domicile et en « home party » ont progressé de 11% en 2006. Les marchandises vendues représentaient
111 millions d’euros. Les ventes de bijoux et de vins ont enregistré la hausse la plus sensible. Dans le
secteur des services, le chiffre d’affaires était de 593 millions d’euros. La hausse des ventes génèrera
de nouveaux emplois en 2007. Entre-temps, l’APVD demande que les paiements électroniques soient
également autorisés pour les ventes à domicile. L’APVD fonctionne au sein des structures de Fedis.
Par vente directe ou vente à domicile, on entend trois types de vente: la vente spontanée à domicile, la
vente à domicile après rendez-vous et la vente en « home party ». Une enquête réalisée en février
dernier par le bureau d’études D&KVision a révélé que les Belges apprécient de plus en plus la vente
directe. 66% des Belges ont déjà acheté à domicile et 79% sont satisfaits de leur achat. Cette
satisfaction est comparable à celle du commerce traditionnel. Ce sont surtout les « home parties » qui
ont le vent en poupe. Ces tendances sont confirmées par les chiffres annuels.
Vente à domicile de marchandises
La vente de marchandises a progressé de 5% en 2006, pour atteindre un chiffre d’affaires de 111
millions d’euros. 72% des ventes ont été réalisées en « home party ». Ce sont surtout les ventes de
bijoux (+30%) et de vins (+32%) qui ont connu une forte hausse. La vente de bijoux se fait toujours par
le biais de « homes parties », celle de vins, toujours sur rendez-vous. Les ventes de cosmétiques (+8%),
de sex toys (+7%) et de textiles (+4%) ont aussi enregistré une progression. Les ventes d’ustensiles de
cuisine ont connu un léger recul, mais continuent à représenter, avec 35%, la plus grosse part des
ventes de marchandises dans la vente directe. Viennent ensuite, les cosmétiques (15%), les bijoux
(12%), les produits d’entretien (10%) et les textiles (9%). 72% des ventes de tous ces produits ont été
réalisées en 2006 par le biais de « home parties », 19% sur rendez-vous avec un vendeur et 9% lors
d’une vente spontanée à domicile.
Vente à domicile de services
La vente à domicile de services (abonnements télécoms et énergie) a connu une hausse sensible. Le
chiffre d’affaires a en effet augmenté de 12% pour atteindre un total de 593 millions d’euros. La
libéralisation du marché de l’énergie à Bruxelles et en Wallonie est à l’origine de cette croissance. En
2006, le nombre de contrats de gaz et d’électricité a augmenté de 14% et les services télécom de 7%.
Néanmoins, la croissance de ces deux secteurs de services connaît un léger ralentissement parce que le
consommateur ne change pas fréquemment de fournisseur d’énergie, par exemple.
La vente de services se fait le plus souvent par vente spontanée à domicile (67%). 30% des ventes sont
réalisées sur rendez-vous avec un vendeur, et 3% via les « home parties » (par exemple, pour la vente
d’abonnements de télédistribution).
Le secteur crée de nouveaux emplois en 2007
La vente directe emploie de nombreuses personnes peu scolarisées. Cette année, grâce à son
expansion, le secteur engagera de nouveaux collaborateurs. En automne, des formations en matière de
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8 Avenue E. Van Nieuwenhuyselaan • 1160 Brussel / Bruxelles
T 02 788 05 00 • F 02 788 05 01 • www.comeos.be
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vente directe seront lancées en collaboration avec le Forem. Des négociations sont en cours avec le
VDAB et l’Orbem pour organiser une formation similaire en Flandre et à Bruxelles. La moitié de la
formation consiste en des cours théoriques. Les membres de l’APVD s’engagent à accueillir les élèves
pour un stage d’entreprise pendant le reste de la formation.
Les paiements électroniques en « home parties » doivent devenir possibles
80% des paiements électroniques se font via le circuit des magasins traditionnels. Toutefois, dans la
vente directe, les paiements électroniques sont toujours interdits. Etant donné la popularité croissante
des « home parties » et vu le succès qu’elles rencontrent auprès des Belges (85% de clients satisfaits
selon l’étude de D&KVision susmentionnée), l’APVD demande que le paiement électronique soit
autorisé, dans un premier temps, lors de « home parties » et lors de ventes sur rendez-vous. Dans un
stade ultérieur, les autres types de vente directe pourraient alors être ouverts à cette forme de
paiement qui, pour les vendeurs également, est nettement plus sûre car elle permet au vendeur
d’éviter de transporter d’importantes sommes d’argent en liquide.
Baudouin Velge
Administrateur délégué
Contact: Paskal Deboosere
Responsable communication
Tél. : 02 788 05 00
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