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Cours de morale
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21 grammes 1. Une vie après la mort ? Explorer ses représentations mentales Problématiser Reportage : Extraits de : Ecran Témoin, Les morts peuvent‐ils nous parler ? RTBF, 24/05/1999. Conceptualiser 2. Une vie après la vie ? Traiter et synthétiser l’information
2.1. La théorie du poids de l’âme ‐ voir document annexe 2.2. Reportage : RTBF « Questions à la une », Y a‐t‐il une vie après la mort ? Synthèse des réponses possibles 6.2. Quel sens je veux donner à ma vie ?
6.2.2. Sens-transcendance-finitude
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Penser, faire sens 3. Une vie avant la mort ? "La mort d’un proche nous renvoie nécessairement à notre propre mort. La mort nous renvoie à notre impuissance à la vaincre et à l’absurdité de tout ce que nous pouvons dire, penser ou croire face à cette fin inéluctable, définitive et sans appel. Ceux qui n’ont pas la consolation d’imaginer une improbable résurrection et que la perspective de retrouvailles dans un autre monde laisse complètement incrédules, en sont à affronter cette tragédie sans faux‐fuyants. Mais quel sens a donc cette vie, toujours trop courte, toujours si incomplète ? Quel sens a donc cette vie promise à l’arrachement ? Pour un libre penseur, le sens de la vie n’est pas à rechercher dans une quelconque transcendance. Le sens de la vie n’est pas imposé. Il n’est pas donné non plus. Le sens de la vie est celui que l’homme, que la femme, se choisit. Le sens de la vie réside en ce que chacun peut donner et recevoir. Et particulièrement ce qu’il peut donner. Donner à ses proches, à la compagne ou au compagnon de sa vie, à sa famille, à ses amis et, s’il le peut, à la cité. Et quand la mort est là, pour ceux qui restent, il y a bien sûr la terrible déchirure, la blessure cruelle de la perte. La nécessité d’accepter qu’il faille poursuivre la route sans la présence du disparu, sans son affection, sans son sourire, sans ses avis, sans ses conseils, sans toutes ses qualités et même sans ses défauts qui, à ce moment‐là, paraissent évidemment dérisoires. C’est aussi le moment de méditer sur le sens que le disparu a voulu donner à son existence. Le moment de prendre conscience de tout ce qu’il a pu donner et qui restera. Tout ce qui restera, non pas coulé dans le bronze ou gravé dans le marbre. Tout ce qui restera bien vivant dans nos pensées et dans nos cœurs. Mais il n’est pas nécessaire d’attendre la mort d’un proche ou d’envisager la proximité de sa propre mort pour se poser la question du sens de sa propre existence. Se poser la question et y répondre. Par une réponse personnelle…" Philippe Grollet extrait de Laïcité : utopie et nécessité Bruxelles : Éditions Labor/Espace de Libertés, 2005 (Liberté, j'écris ton nom) ‐ pp. 57‐58 Quel est le sens de la mort pour un libre penseur ? 4. Travail de recherche (en groupes) Consignes : Choisissez une croyance et résumez son rapport à la mort et à la vie. Comparez cette conception à ce qui a été analysé en classe. Faites mention des références (sites consultés, livres,…) 6.2. Quel sens je veux donner à ma vie ?
6.2.2. Sens-transcendance-finitude
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