Bokhara, 011 lejeune Ibn-Sina fut eleve avec les
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Bokhara, 011 lejeune Ibn-Sina fut eleve avec les
Bokhara, 011 lejeune Ibn-Sina fut eleve avec les plus grands soins. II dit lui-mcine, dans une courte notice sur sa vie, qu'a luge de dix ans il savail parfaitement lc Koran et une bonne partie des sciences profanes, notamment les principes du droit musuhnan et la grnmmairc, et que sa precocite fut generalemcnt adinirce. Son pere accueillit dans sa maison un certain Abou-'Abd-Allah Nalili, qui se donnait pour philosophe. 11 fut charge de leducation d'lbn-Sina•, mais celui-ci surpassa bientot son maitre. Ibn-Sina aborda seul les hautes sciences, et eludia successivement les matheniatiqucs, la physique, la logique et la mctaphysique. II s'appliqua ensuitc, avec un grand zclc, a la mcdeeine, sous la direction d'un medecin Chretien, nommc Isa bcn-Ya'hya. A peine age de seize a dix-sept ans , il avait acquis une si grande reputation comme medecin, que le prince Nou'h ben-Manyour, qui rcsidait ar Bokhara et qui etait alors atteint d'une grave maladie, lc fit appelcr aupres de lui. lbnSina parvint a guerir lc prince, qui le combla de favours, !.'immense bibliotheque du palais fut ouverte a Ibn-Sina, qui trouva ainsi !'occasion de salisfaire a toute son ardour pour les sciences et de se pcrfectionncr dans toutes les branches des connaissances humaines. Quelque temps apres, un incendie ayant devore tous les trosors de cette bibliotheque, on accusa Ibn-Sina d'y avoir fait mettre le feu, afin dc posseder seul les connaissances qu'il y avait puisccs. be prince .Nou'h mourut quelque temps apres, au mois dc redjeb de l'an 3S7 (juillctaoiH 907), et la dynastic des Samanides marcha rapidomcnt vers sa chute. Ibn-Sina etait age de vingt-dcux ans lorsqu'il perdit son pere, que dans les derniers temps il avait assislc dans Ics affaires publiqucs, tout on s'occupant de plusieurs ouvrages important*, qu'il composa a la demande de divers grands pcrsonnages. Apres la mort de son pere, Ibn-Sina quitta Bokhara ot habila successivement Djordjan et ])lusieurs autres yillcs de Kharezmie ct de Khorasnn, et ensuitc Dahistan, pros de la mer Caspiennc, oil il fut atteint dune grave maladie. Revcnu a Djordjan, il y fit la connaissance dun grand personnage nommc Abou-.Mo'hammed Schirasi, qui lui donna 2:J ,