L`effet de serre: son impact sur l`environnement par Sarah Harvey
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L`effet de serre: son impact sur l`environnement par Sarah Harvey
Protection de l’environnement Pollution de l’air 147-625-FE Quand l’auto qui tue autrement Les gaz à effet de serre Présenté à Marc-André Bureau, professeur Par Sarah Harvey Cégep de Saint-Félicien, hiver 2011 Table des matières 1. Intro ............................................................................................. 3 1.1 Présentation de la problématique ................................................................ 3 1.2 Lien avec l’automobile ................................................................................. 3 2. Les contaminants en cause et leurs sources d’émission ............. 4 3. Lien entre ces contaminants et les enjeux environnementaux ..... 5 3.1 Principaux impacts sur l’environnement ...................................................... 5 4. Piste de solution et système de traitement .................................. 7 5. Conclusion .................................................................................. 7 6. Médiagraphie .............................................................................. 8 Liste de tableau Tableau 1. Estimation des émissions de GES du secteur des transports. ............ 4 Liste des figures Figure 1. Mesure de CO2 atmosphérique par l'observatoire de Mauna Loa à Hawaii. .................................................................................................................. 6 Figure 2. Variation de température globale ........................................................... 6 Figure 3. Évolution du niveau des océans ............................................................ 6 1. Introduction 1.1 Présentation de la problématique Le réchauffement climatique est à un sujet populaire auprès des médias depuis le début des années 2000. Les scientifiques ont prouvé que l’origine anthropique des gaz à effet de serre hausse considérablement ce phénomène. De façon naturelle, certains gaz captent les rayons infrarouges et permettent à la planète Terre de garder une température moyenne autour de 15°C. Si ce phénomène était absent, la température serait de -18°C. Par contre, plusieurs activités humaines émettent des gaz à effet de serre (GES) qui influencent la dynamique atmosphérique. Les GES produits en plus grande quantité empêchent une partie importante de rayons infrarouges de migrer plus haut dans l’atmosphère. La chaleur est ainsi gardée au niveau de la troposphère et augmente peu à peu la température ambiante. Les molécules de ces gaz captent et accumulent la chaleur. Les GES de nature anthropique viennent de plusieurs secteurs dont l’agriculture qui émet principalement du méthane (CH4) par la défection animal épandue aux champs, la production de riz qui émet de façon importante du méthane et l’utilisation du gaz naturel, l’industrie, la combustion d’énergie fossile qui dégages du dioxyde de carbone, les gaz réfrigérants d’où il émane des hydrochlorofluorocarbones (HCFC) et bien d’autres. Dans le cadre du projet mosaïque, il est question d’un sujet bien précis : l’automobile qui tue autrement. Le secteur des transports est un des plus importants en termes d’émission de gaz à effet de serre et des principaux contaminants atmosphérique (PCA). La fabrication des composantes de l’automobile, l’exploitation du pétrole, la combustion de l’essence et du diesel sont des sources de pollution directement relié à l’utilisation de ce moyen de transport. Comme le cite Anabelle Nicoud, dans la Presse du 13 mai 2010, selon Statistique Canada « la quantité de ces émissions [CO2] a crû presque deux fois plus vite que la population du pays ». 1.2 Lien avec l’automobile Une étude réalisée en 2005 démontre que les véhicules privés sont responsables de plus de la moitié des gaz à effet de serre. Depuis le début des années 2000, il y a une hausse de popularité des véhicules utilitaires sport, ce qui justifie cette augmentation. «Ce n'est pas une grande surprise: on a connu les augmentations du nombre de VUS et de consommation de pétrole pendant la prospérité économique», dit David Jeanes, président de Transport Action Canada dans l’article de Madame Nicoud, la Presse, le 13 mai 2010. Selon une présentation produite par hydro Québec(3) sur la comparaison des options énergétiques, malgré la hausse du prix de l’essence depuis 2007, les litres vendus ne font qu’augmenter ainsi que les émissions de GES. Les véhicules de l’Ontario et du Québec sont les plus grands producteurs de GES au Canada. Au Québec, les GES qui sortent uniquement des pots d’échappement des véhicules représentent 38% des émissions totales. Les secteurs comme les raffineries pétrolières, les fonderies de métaux, le ciment nécessaire pour les infrastructures, le goudron pour les routes, tous sont reliés directement à leur l’utilisation des véhicules et sont d’importants émetteurs de ces gaz. Ces émissions indirectes compilées au 38% de départ le secteur des transports endosse une responsabilité de plus de 60% des gaz à effet de serre de la province du Québec. Le tableau qui suit présente l’estimation des émissions de gaz à effet de serre provenant de ce secteur. Les données du tableau suivant proviennent du même document (3) Tableau 1. Estimation des émissions de GES du secteur des transports. Catégorie Activité Carburant direct Combustion dans les véhicules Cycle de vie de la production Production des carburants : + 25 % du carburant direct Production des véhicules : + 14 % du carburant direct Climatiseur des véhicules Pour un véhicule récent, estimation de pertes de HFC de 220 g par véhicule par an Entretien des véhicules Garages Production des lubrifiants, antigels Ciment et asphalte des routes Métaux des routes, ponts, lampadaires… Éclairage des autoroutes Réseau routier % cumulatif des GES Québec 38% Canada 31% 54% 44% 57% 47% 58% 48% 62% 52% 2. Les contaminants en cause et leurs sources d’émission Les gaz à effet de serre ne sont pas suivis pour la qualité de l’air car ils n’ont pas d’influence directe sur la santé publique. Cependant, ils contribuent à modifier les écosystèmes. Les GES se classent en deux catégories, les GES naturels et les GES artificiels. Les GES présent naturellement dans l’atmosphère sont : la vapeur d'eau (H2O), dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O), l'ozone (O3). Les GES artificiels qui servent à divers emplois par l’humain sont : les chlorofluorocarbures (CFC), les hydrochlorofluorocarbures (HCFC), qui sont des gaz réfrigérants comme le fréon-12 ou dichlorodifluorométhane (CCl2F4) utilisé comme antiadhésif et réfrigérant et l'hexafluorure de soufre (SF6) utilisé en médecine et en métallurgie pour ses propriétés de forte densité. La référence en matière de GES est le dioxyde de carbone (CO2). Tous les autres GES sont reportés en équivalent de carbone (équivalent CO2) ou en potentiel de réchauffement global (PRG), afin de pouvoir être facilement comparés. L’équivalent de carbone ou PGR est égal à 1. L’eau (H2O) quant à elle a un PRG de 8. La capacité de rétention thermique de l’eau est bien connu (ex. ville côtière versus ville continentale), et au niveau de l’atmosphère, les données entre l’adiabatique sec et humide démontre encore une fois cette capacité thermique. 3. Lien entre ces contaminants et les enjeux environnementaux 3.1 Principaux impacts sur l’environnement Les GES sont en grande partie responsables du réchauffement climatique que subit la planète. Ces changements climatiques, selon certains scientifiques, auront un impact sur l’augmentation des précipitations, sur la fonte de la banquise en Arctique, sur la fonte du pergélisol qui entraîne des émanations importantes de méthane confiné depuis des milliers d’années. C’est une réaction en chaine car plus le pergélisol font plus il y aura de méthane relâché dans l’atmosphère et plus le climat se réchauffera. Il est possible que cela provoquera dans un avenir rapproché une hausse de l’intensité des cyclones tropicaux, la réduction de la biodiversité, car les espèces vont monter de plus en plus vers le nord et la compétition des espèces feront disparaître les plus faibles et les moins adaptés. De plus, l’albédo (réflexion direct de rayonnement solaire vers l’atmosphère) diminue si les glaces fondent. Il en résultera encore un réchauffement climatique qui fait fondre les calottes polaires qui amène une diminution de l’albédo, donc la terre absorbe plus d’infrarouges et se réchauffe davantage. Il y a cependant des cas inverse comme l’augmentation des précipitations. Car s’il y a plus de couvert nuageux, il y a donc plus d’albédo, donc une augmentation de la réflexion du rayonnement solaire. Les figures suivantes démontrent une hausse considérable des teneurs atmosphérique en CO2 passant de moins de 320 ppm à plus e 380 ppm, entre 1960 et 2010 par l’observatoire Maura Loa situé à Hawaii (figure 1). Ainsi que la variation de température (figure 2) qui passa en anomalie de -0,2 à 0,5 de moyenne aux 5 ans depuis 1880 jusqu’en 2000. De plus, la hausse du niveau de la mer (figure 3) est passée de 0 à 20 cm de moyenne aux 3 ans de 1880 à l’an 2000. Les données des trois figures se suivent et démontrent que l’un ne va pas sans l’autre. Ces données cheminent dans le même sens et insinuent une augmentation du CO2 depuis l’ère industrielle causant un effet réel sur la température et sur les précipitations. Figure 1. Mesure de CO2 atmosphérique par l'observatoire de Mauna Loa à Hawaii. Tiré de : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_%C3%A0_effet_de_serre Figure 3. Évolution du niveau des océans Figure 2. Variation de température globale Tiré de : http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9chauffement_climatique 4. Piste de solution et système de traitement Pour la diminution du CO2 dégagé par les automobiles, plusieurs solutions sont explorées. L’amélioration du rendement du moteur et la diminution du poids des véhicules sont des facteurs à considérer pour réduire la consommation de carburant nécessaire au fonctionnement. Il y a également la venue des biocarburants, à base de végétaux, qui sont mélangés à l’essence et au diesel et seraient moins polluants que le pétrole. Cependant, l’emprunte écologique de la monoculture intensive de maïs reste à vérifier sans compter l’impact majeur de l’utilisation de terres agricoles pour produire de l’essence plutôt que de la nourriture. Les voitures hybrides et électriques sont de plus en plus en vogue mais les performances sont encore douteuses et le prix empêche l’expansion de la vente. La pile à combustible est une idée écologique à première vue. Il s’agit d’une pile qui fonctionne à l’hydrogène. Le problème est la production d’hydrogène qui est très énergivore et polluante. Une étude démontre qu’elle n’est pas meilleure pour l’environnement que le moteur hybride. Une autre piste est une augmentation de l’utilisation du bois comme matériaux de construction. Bien sûr, plus important encore que toutes les technologies explorées, la conscience collective, la consommation responsable et l’amélioration du mode de vie des citoyens sont les meilleures avenues pour diminuer les émissions de tous les gaz à effet de serre. Pour le transport, il faut favoriser le covoiturage, les transports en commun, le vélo, la marche. Changer les comportements car chaque petit geste compte. 5. Conclusion Les activités anthropiques sont bel et bien au cœur de l’augmentation des GES. La présence croissante de CO2 dans l’atmosphère semble bien correspondre avec les données sur la hausse de la température moyenne terrestre. Les êtres vivants devront s’adapter aux changements climatiques et les générations futures seront aux prises avec de plus en plus de problèmes environnementaux. Plusieurs études se font aux quatre coins du globe pour prouver que les changements climatiques sont réels et qu’ils sont accentués par l’être humain. L’Homme étant donc la principale cause de ces changements importants à venir, les gouvernements devront prendre leurs responsabilités en imposant des lois pour régir les sources importantes d’émissions de GES. Le protocole de Kyoto est un premier pas vers des solutions mondiales mais les objectifs fixés devraient être suivis pour obtenir le résultat escompté et des mesures correctives devraient suivre le non-respect des objectifs. 6. Médiagraphie 1- Nicoud, A, La pollution automobile en hausse au Canada, La Presse [En ligne] http://www.cyberpresse.ca/environnement/201005/13/014280208-la-pollution-automobile-en-hausse-au-canada.php. (Page consulté le 8 mars 2011) 2- Institut du transport avancé du Québec (ITAQ) [En ligne], http://www.itaq.qc.ca/profil-activites-transport-quebec.html (Page consulté le 8 mars 2011) 3- Comparaison des options énergétiques Hydro Québec [Format pdf en ligne] http://www.hydroquebec.com/developpementdurable/documentation/ pdf/options_energetiques/transport_fr_2006.pdf (Page consulté le 8 mars 2011) 4- http://www.ace.mmu.ac.uk/eae/french/Figures/CO2_concentration.html [En ligne] (Page consulté le 8 mars 2011) 5http://www.ace.mmu.ac.uk/eae/french/Figures/enhanced_greenhouse_eff ect.html [En ligne] (Page consulté le 8 mars 2011) 6- http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9chauffement_climatique [En ligne] (Page consulté le 8 mars 2011) 7- http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_%C3%A0_effet_de_serre [En ligne] (Page consulté le 8 mars 2011)