Une vérité qui dérange, synthèse du film

Transcription

Une vérité qui dérange, synthèse du film
Antoine Engelen
Maxime Defaux
1.
L’effet de serre ?
Le 05/01/07
Géographie
Une vérité qui dérange, synthèse du film
Notre planète, est entourée par une infime couche gazeuse, l’atmosphère. Une partie des rayons solaires incidents est
directement réfléchie par l’air, les nuages blancs, et les surfaces claires (comme l’Antarctique et l’Arctique). Ce pouvoir
réfléchissant de la Terre est appelé l’albédo. Les autres rayons, non réfléchis, sont absorbés par la Terre. Ils sont ensuite
rejetés sous forme d’infrarouges. Les gaz à effet de serre (GES), soit la vapeur d’eau (H2O), le gaz carbonique (CO2), le
méthane (CH4), etc., maintiennent un maximum de chaleur (IF) dans l’atmosphère. A défaut de ceux-ci, la température
annuelle moyenne serait de -18°C contre 15°C actuellement. Il ferait beaucoup trop froid pour permettre la survie de notre
espèce. Mais, à l’inverse, une trop forte concentration en GES ne permettrait pas non plus notre subsistance. Or, nous nous
dirigeons vers cette dernière affirmation …
2. Causes
La plupart des GES sont naturels. Tant que leurs proportions dans l’air restent stables, ils sont bénéfiques à la vie.
Cependant, si on perturbe ces proportions, l’écosystème sera perturbé également. Depuis la révolution industrielle, les pays
riches produisent excessivement du CO2 (industries, transport,…). Celui-ci renforce l’effet de serre, et par conséquent, de
plus en plus de chaleur s’accumule dans l’atmosphère. Depuis toujours, la teneur en CO2 est étroitement liée aux
températures. Aujourd’hui, elle est la plus élevée jamais connue. Les Etats-Unis en sont les principaux responsables,
toutefois l’Europe, la Russie et l’Asie y contribuent fortement.
3. Conséquences
Nous vivons déjà les premières conséquences du réchauffement climatique. Une inflation des catastrophes naturelles
est très nettement visible ces dernières années : les glaciers et les neiges éternelles fondent ; beaucoup de lacs et rivières
s’assèchent ; des coulées de boues sévissent ; la dessiccation des sols (dessèchement accompagné d’une remontée des sels
minéraux) en Afrique les rend incultivables ; les inondations sont de plus en plus fréquentes ; le nombre de typhons, de
cyclones, de tornades, de tsunamis, s’accroît ; la toundra disparaît peu à peu, des millions de km2 de terres deviendront
inexploitables ;…
Une suite majeure de l’augmentation globale de la température, sera (est) la fonte des calottes glaciaires. La
diminution de l’albédo en résultera. Car, à la place d’être réfléchis, les rayons lumineux seront absorbés par les océans et
transformés en chaleur. Ce phénomène accentuera l’effet de serre.
Ensuite, qui dit fonte des calottes glaciaires, dit augmentation du niveau de la mer et submersion de beaucoup de
terres.
En outre, le déversement d’une masse d’eau froide, non salée, équivalente au Groenland, dans l’Atlantique, arrêterait
le Gulf Stream, courant océanique. Présentement, il permet la répartition de la chaleur sur la surface terrestre. En effet,
l’eau chaude provenant du Golfe du Mexique, plus légère, progresse vers l’Europe en surface. Une fois l’eau refroidie au
Nord, elle retourne vers l’Amérique par les profondeurs. Donc, un apport d’eau, non salée, plus légère, viendrait refroidir
l’eau chaude déjà présente. Ce serait le début d’une glaciation qui se déroulerait en 100 ans contre 100 000 ans
habituellement.
De plus, l’évaporation des mers se faisant plus importante, les précipitations augmenteront là où elles sont déjà
courantes et les régions sèches présenteront une sécheresse encore plus accentuée.
Enfin, le climat de montagne n’échappera pas au réchauffement planétaire. Les isothermes s’élèveront en altitude ce
qui entraînera une remontée de moustiques détruisant des forêts de pins.
4. Solutions
Bien que la situation soit critique, nous sommes encore capables de l’améliorer. Nous pourrions, par exemple,
économiser l’électricité en l’utilisant à bon escient, nous pourrions également produire des moyens de transports
écologiques, ou encore exploiter davantage les énergies renouvelables. Le stockage géologique du CO2 (il consiste à enfuir le
CO2 dans des cavités souterraines) est une solution très prometteuse. Nous disposons suffisamment de moyens pour
réduire considérablement l’émission de CO2. Mais il manque la volonté politique sans laquelle nous ne saurions agir.

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