N° 20 Avr 2005 - L`Air de Rien

Chorale "L'AIR DE RIEN"
I.R.T.S.- 2, av. du Bois Labbé
35016 RENNES Cedex
Bulletin d’informations de l’association L’AIR DE RIEN (périodicité aléatoire)
Avril 2005
Numéro 020
Le langage est fait de mots, d’intonations, de regards, d’expressions du visage. Le langage musical y rajoute des lignes mélodiques. Mais le
plus important est quand même bien le message que l’on veut délivrer à travers cette succession de mots.
Une chanson, c’est bien souvent ça… L’auteur veut faire passer un message à
travers son texte. Et ce n’est pas l’auteur qui dit son texte, c’est le chanteur ou le groupe qui le chante ! Il est donc primordial de savoir ce qu’on
chante, que l’on adhère ou non aux paroles (ce n’est pas notre texte, nous ne
sommes que les messagers…).
Savoir ce qu’on chante ! Un vaste programme ! Il faut se pencher sur les paroles (pas facile si ce n’est pas dans notre langue maternelle !), ressentir le texte, se mettre dans l’ambiance du chant, du style, adopter l’expression nécessaire, sentir une cohésion
de groupe… Il est donc indispensable d’avoir au moins une idée générale du texte, ou mieux
une maîtrise parfaite. Essayez donc de lire un petit texte, puis de l’apprendre et de le jouer
théâtralement : vous verrez toute la différence.
Notre concert ne doit pas être une lecture de partitions mais une interprétation de chacun
des textes. Il faut écouter ce que donne l’ensemble pour pouvoir apporter sa pierre à l’œuvre, sans dominer mais en prenant sa place, et participer ainsi au message que recevront les
auditeurs. Si les yeux sont rivés sur la partition, les oreilles sont moins disponibles. Daïnouri Choque disait, lors d’une de ses interventions : “Les chœurs qui chantent sans partitions ont un meilleur son que ceux qui chantent avec partitions car leur oreille est disponible pour l’écoute…”.
Une autre citation de Rolando Villazon (ténor mexicain) "La partition, ce n'est pas la musique. C'est une représentation. La musique, c'est ce qu'on va faire. Les gens qui ont le nez
dans la partition me font penser à ces touristes plongés dans leur guide au lieu de regarder
autour d'eux et de respirer les parfums"…
E
D
I
T
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Anne-Élisabeth, chef de chœur
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NOUS LES CHANTONS
Afin de mieux connaître le contexte des chants
que nous interprétons, voici, après les recherches de Christian Lainé (basse), quelques renseignements sur les auteurs - compositeurs écrivains, harmonisateurs…
Le festin du jeudi gras
Adriano Banchieri - (Bologne : 1568-1634)
Compositeur italien de musique sacrée et profane, organiste et théoricien. Entré jeune dans
l'ordre des bénédictins olivétains, il eut une
vie assez agitée. Il était doué d'un tempérament à la fois ardent et humoristique. En raison de la hardiesse de son langage harmonique,
"l'Académie des Muses", qu'il avait fondé en
1614, l'avait surnommé "Il dissonante". Théoricien, il écrit quatorze ouvrages sur l'orgue,
le contrepoint et la liturgie. Il a laissé des
compositions pour orgue, des litanies, messes,
motets, psaumes, concerts ecclésiastiques.
Mais la part la plus originale de son œuvre réside dans ses comédies madrigalesques, de caractère volontiers burlesque telles "La Fête
pour le soir du Jeudi gras", "La Folie sénile",
"La noblesse de l'Âne d'Attabalippa du Pérou"
et surtout "La barque de Venise pour Padoue".
Franz
Pierre Delanoe
Pierre Leroyer dit Pierre Delanoe- Auteur.
Paris : 1918
Ancien élève des Oratoriens et licencié en
Droit, il devient Inspecteur des Impôts.
A la libération, il retrouve son beau-père
Franck Gérald qui compose des musiques. Il
s'amuse alors à mettre des paroles sur ces
mélodies. Il fait connaissance, chez la
chanteuse Marie Bizet, de François Silly, le
futur Gilbert Bécaud. C'est le début d'une
très longue carrière d'auteur de chansons.
Avec le poète et Préfet Louis Amade il produit une remarquable série de succès. Il
remporte le Grand Prix Eurovision de la
Chanson en 1958 avec «Dors mon Amour»
chanté par André Claveau.
Claude Lemesle - Auteur. Paris : 1945
Ancien Khâgneux, il passe par le Petit Conservatoire de la Chanson de Mireille puis, en
1966, rencontre Joe Dassin, alors jeune
étudiant franco-américain en archéologie.
C'est le début d'une collaboration fructueuse.
Claude Lemesle a aussi écrit pour Carlos,
Michel Sardou, Serge Reggiani, Julio Iglesias. Il a écrit, au total, près de 1000 chansons.
La vie par procuration
Jean-Jacques Goldman - Auteur - Compositeur - Interprète.
Né à Paris le 11 octobre 1951 de parents immigrés juifs polonais arrivés en France dans les années 1930 et naturalisés au lendemain de la seconde guerre mondiale grâce à leur participation à
la Résistance. Troisième d'une famille de 4 enfants, il a vécu une enfance, qu'il qualifie de banale, dans le XIXe arrondissement parisien, puis à Montrouge, en banlieue. Très tôt, ses parents
lui font apprendre le violon puis le piano. A l'âge de 14 ans il est choriste dans la chorale de
l'église de Montrouge. En 1968, il abandonne ses études de musique classique et apprend la guitare. Après avoir obtenu le Bac D et un diplôme de commerce, il acquiert les rudiments de la profession entre guitare, chant et composition.
Après quelques compositions mineures, restées anonymes, Goldman sort un second album dont
l'extrait «Quand la musique est bonne» connaît un succès phénoménal. En 1983, après une période Goldman/Fredericks/Jones, il sort «Comme toi». Avec ce titre il reçoit le Diamant d'Or de
la chanson française. Le 3è titre «Au bout de mes rêves» le confirme comme une nouvelle valeur
de la chanson française.
Devenu un artiste de premier plan, il compose aussi pour d'autres artistes de renom, notamment
Marc Lavoine, Patricia Kaas (“Il me dit que je suis belle”). Ses compositions font désormais partie du patrimoine de la chanson française.
Sylvain Tardy - Compositeur - Harmonisateur.
Il a harmonisé, pour chœurs à 4 voix mixtes, «Je suis venu pour elle» et «Jésus», paroles de Souchon et musique de Voulzy ; «Les Passantes» paroles de Antoine Pol et musique de Brassens ;
«Hors saison» paroles et musique De Cabrel et «Quelque chose de Tennessee» paroles et musique
de Michel Berger.
Musicien complet, il joue de la trompette, de la basse et de quelques percussions. Il a suivi une
longue formation classique qui en fait l'un des arrangeurs les plus reconnus. Directeur artistique
de grosses productions, leader de plusieurs groupes vocaux dont, notamment le groupe
«Tangente», metteur en scène, il existe aussi en solo, chantant ses propres chansons comme par
exemple, les premières parties des concerts de Julien Clerc.
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Enez Molenez (Symphonie Bretagne)
Didier Squiban
Pianiste, compositeur et arrangeur breton, il s'est
également illustré comme directeur d'orchestre de
jazz.
Né en 1959 à Ploudalmézeau, il trouvera en ce lieu
une source précieuse d'inspiration : la mer. C'est à
huit ans qu'il exécute ses premières gammes sur
l'orgue de l'église paroissiale.
Son œuvre musicale est un subtil et singulier alliage des musiques traditionnelles bretonnes de
l'improvisation jazz et du romantisme classique.
Auteur de la trilogie «Molène», «Porz Gwenn» et
«Rozbras» et de la suite de la Symphonie Bretagne,
la Symphonie «Iroise» enregistrée en Juillet 2004
à Rennes avec l'Orchestre de Bretagne dirigé par
Alain Altinoglu.
Manu Lann-Huel - Chanteur, compositeur, poète.
Né en 1949 et originaire du Juch (Ar Yeuc'h) près
de Douarnenez, sa ville adoptive est Brest. C'est un
artiste inclassable, moitié rock, moitié folk. Le
Barde, comme on se plaît à l'appeler en Bretagne,
sort un premier disque en 1977 «En passant par les
champs».
Sa rencontre avec Didier Squiban, ami de longue
date, donnera naissance à une coopération sans
faille.
Cerf-volant
Bruno Coulais, compositeur et scénariste français.
Bruno Coulais suit une formation musicale classique de violon et piano tout en fréquentant assidûment les cinémas du Quartier Latin. Alors qu’il
fait un stage de son dans un auditorium, il rencontre François Reichenbach qui lui propose de
composer la musique de son documentaire
“Mexico Magico” en 1977.
Il se spécialise ensuite progressivement dans la
musique de film et signe de nombreuses bandes
originales. C’est “Microcosmos, le peuple de
l’herbe” qui le rend célèbre en 1996 et lui vaut le
César de la meilleure musique en 1997. Il obtient
un nouveau César en 2000 pour la musique
d’"Hymalaya”.
Il est à présent une des figures majeures de la
musique de film.
C’est Noël qui chante
Pierre Huwiler : Le Broyard Pierre Huwiler
a fait ses études musicales à Fribourg, puis
en France, au Canada et aux États-Unis.
Compositeur, chef d'orchestre et harmonisateur suisse né le 12 mai 1948 dans la
Broye Fribourgeoise
Très tôt, il s'intéresse à la musique populaire de son pays, en tant que compositeur
et comme chef. Depuis 1980, il travaille
comme arrangeur, compositeur et créateur
d'événements à Moscou, Paris, Montréal,
Bogota, Dublin, Liverpool, Varsovie, Ottawa, Barcelone, Minneapolis, Tel-Aviv, Jérusalem et Rio de Janeiro.
Il compose et dirige : Le Voleur aux milles
roses, La Pierre et la Charrue, Pablo, Gottardo, Missa Alba, Chatouranga, Leonardo
da Vinci.
Il collabore aux projets français montés
par Michel Fugain, Pierre Delanoé, Étienne
Roda-Gil, Maxime Le Forestier, Luc Plamandon, William Sheller et Claude Nougaro.
Ses compositions ont été primées par deux
fois dans les concours «L'Étoile d'Or».
La démarche musicale de Pierre Huwiler
consiste à rapprocher le classique du populaire. L'aspect visuel de la musique passionne également ce compositeur.
Bernard Ducarroz Poète, auteur-compositeur et organiste suisse, il collabore beaucoup avec P. Huwiler et signe avec lui de
très nombreuses œuvres parmi lesquelles
nous pourrions citer : Starting blocks,
l’Enfant Soleil, Liberté, Mayé, Sans toi, et
la Comédie musicale “Un nouveau Numéro”.
Il collabore également avec le compositeur
suisse Francis Volery pour des pièces de
musique religieuse ou des chansons à thèmes telle que Les villages d'en haut (La
Montagne). En 2003, a été créé en France,
à Blotzheîm, avec la chorale «Concordia»,
une suite musicale écrite par Pierre Huwiler. Cela pourrait être un oratorio moderne, avec chœurs, airs et récitant.
Christophe Barratier
Christophe Barratier est guitariste de formation classique.
Titulaire d'une licence de concert de l'École Normale Supérieure de Musique de Paris, il est lauréat de plusieurs concours internationaux. En 1991, il est engagé par Jacques Perrin au sein de
sa société Galatée Films. Il accompagnera les productions en tant que producteur délégué sur :
«Les Enfants de Lumière», «Microcosmos», «Himalaya» et Le Peuple Migrateur».
En 2001, il réalise son premier film, un court métrage avec Lambert Wilson et Carole Weiss
d'après la nouvelle de Maupassant «Les Tombales». Ce film est diffusé sur Canal+ et France 3 et
est sélectionné au Festival de Clermont-Ferrand.
Produit par Galatée Films, «Les Choristes», dont il a co-écrit le scénario avec Philippe Lopes-Curval, est son premier long métrage inspiré du film de Jean Dréville «La Cage aux Rossignols»
(1945) avec Noël-Noël.
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Les miroirs dans la boue
William Sheller
Chanteur et compositeur français né à Paris le 9 juillet 1946.
Fils d'un musicien de jazz américain et d'une Française, petit-fils d'une ouvreuse et d'un décorateur de théâtre, William Rand baigne, très jeune, dans des bains de double culture. Ses racines l'orientent d'abord vers le jazz et le classique. Il étudie le piano avec Yves Margat, un ancien élève de Gabriel Fauré, mais l'influence des Beattles lui fait rapidement préférer le rock.
A 20 ans, il fait partie d'un groupe «les Worst». Privilégiant la composition à l'interprétation, il
se tourne vers l'écriture de musiques de films : Erotissimo, Retour en Force...» Il écrit aussi
plusieurs chansons avec Gérard Manset, notamment pour Dalida : «Je me repose» ou Barbara. Et
c'est Barbara qui va le persuader d'enregistrer et chanter ses propres textes. Sa première
chanson : «Rock'nroll dollars», gros succès , le catalogue comme un chanteur commercial.
Il faut attendre 1977 et son troisième album «Symphoman» pour que Sheller trouve véritablement son style, dont les textes, souvent soignés, rappellent parfois Trénet ou Gainsbourg. Un
style dans lequel la mélancolie tient une place importante : «Une chanson triste et sentimentale».
Au tout début des années 1980, Sheller remplit les grandes scènes parisiennes (Bobino,
l'Olympia ... )
Adepte des grands écarts mélodiques, il alterne concerts solo, comédies musicales ou œuvres
symphoniques. En 1992, Sheller obtient deux Victoires de la Musique et l'Oscar de la Chanson
française. De quoi être «un homme heureux»
En 1990, Sheller crée un Concerto pour violoncelle » au Palais des Congrès. Pour l'occasion, il
est entouré d'un orchestre de 70 musiciens.
Sheller aurait été baptisé William en raison de sa tête, à sa naissance, en forme de poire.
A Saint Servan
En allant sur ce site, vous pourrez entendre JeanFrançois Esmelin chanter “A St Servan” :
http://lesboucaniers.free.fr/musique.htm
Merci à Christian pour sa
précieuse collaboration
Calendrier dernière ligne droite
- lundi 2 mai : travail avec Daïnouri Choque de 19h30 à 22h30
(venez, même si vous êtes en retard…)
- lundi 9 mai : répétition IRTS
- lundis 23 mai et 30 mai : répétitions générales à St Augustin
- concert le mercredi 1er juin
Tenue de concert : vêtements noirs et accessoire de couleur unie (vive
de préférence)
Visitez le site internet
(encore en construction) :
http://airderien35.free.fr/
Anne-Elisabeth,
chef de choeur
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