2016-06-01 - Travel advice Rio2016

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2016-06-01 - Travel advice Rio2016
Département médical et scientifique
Conseils de santé pour les Jeux Olympiques de Rio 2016 au Brésil
(adaptés des conseils de l'OMS)
Maladies évitables par la vaccination
Il est conseillé aux voyageurs de consulter un médecin quatre à huit semaines avant le départ afin
que le délai soit suffisant pour appliquer un calendrier de vaccination optimal. Même en cas de
départ imminent, les voyageurs pourront bénéficier de conseils utiles et éventuellement de certaines
vaccinations. Des services médicaux complets seront proposés sur tous les sites ainsi que le prévoit
le Guide médical de Rio 2016 et en cas de maladie pendant les Jeux, il est important de se
renseigner auprès d'un professionnel de santé.
Vaccination systématique
L'immunisation devra être vérifiée, notamment pour la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la polio,
la rougeole, les oreillons et la rubéole. Il est important que les vaccins pour la rougeole et la rubéole
soient à jour pour prévenir l'importation de cas au Brésil (la rubéole est éradiquée au Brésil depuis
2009).
Grippe : Les voyageurs se rendant au Brésil devraient penser à se faire vacciner, en particulier ceux
qui risquent de souffrir des graves complications de la grippe (tels que les asthmatiques et les
diabétiques). La souche prédominante circulant actuellement au Brésil, A(H1N1) pdm09 (grippe
porcine) est couverte à la fois par le vaccin 2015/2016 pour l’hémisphère nord et le vaccin 2016 pour
l’hémisphère sud. Les voyageurs non immunisés au cours des neuf derniers mois qui décident de se
faire vacciner contre la grippe devront le faire au moins deux semaines avant leur départ.
Vaccination de circonstance (voyages)
-
La vaccination contre l’hépatite A est recommandée pour tous les voyageurs se rendant au
Brésil.
Si vous vous rendez en dehors de Rio et suivant votre itinéraire de voyage, les vaccins
suivants sont recommandés :
-
Fièvre typhoïde : vaccin conseillé si vous vous rendez à Manaus
-
Rage : le risque d'infection rabique à Rio de Janeiro et dans les cinq autres villes qui
accueillent des épreuves est minime. Les voyageurs se rendant dans des zones rurales ou
dans des zones urbaines défavorisées où le taux de vaccination canine est bas devraient
également envisager de se faire vacciner.
-
Fièvre jaune : La vaccination est recommandée pour les voyageurs, âgés de plus de neuf
mois, qui envisagent de se rendre dans des zones à risques en termes de transmission de la
fièvre
jaune
(voir
:
http://gamapserver.who.int/mapLibrary/Files/Maps/ITH_YF_vaccination_americas.png?ua=1).
La vaccination n'est pas recommandée pour les voyageurs dont le séjour se limite à Rio de
Janeiro, Salvador et São Paulo.
Château de Vidy, 1007 Lausanne, Suisse | Tél. +41 21 621 6111 | Fax +41 21 621 6216 | www.olympic.org
Maladies transmises par les moustiques
Outre la fièvre jaune, les maladies transmises par les moustiques de type Aedes dans de nombreux
pays ainsi qu’au Brésil comprennent la maladie à virus Zika, le chikungunya et la dengue.
Les Jeux Olympiques auront lieu durant la saison d’hiver à Rio de Janeiro, lorsque les conditions
climatiques plus fraîches et plus sèches réduisent les populations de moustiques ; le risque
d’infection dû aux maladies transmises par les moustiques est donc à son plus bas niveau. Les
autorités de Rio de Janeiro lancent également une série d’activités de lutte antivectorielle (contre les
moustiques vecteurs) et intensifieront ces activités à l’approche des Jeux et durant ceux-ci.
Les voyageurs devront prendre personnellement des mesures tout au long de la journée pour se
protéger des piqûres de moustique. Conformément aux conseils prodigués par l’OMS, ceci
comprend l’usage de répulsifs appropriés et le port de vêtements amples de couleur claire. Les
répulsifs doivent contenir au moins 20 % de DEET (diéthyltoluamide), ou IR 3535, ou Picaridine, et
peuvent être appliqués sur les parties de peau exposées ou sur les vêtements (mais pas sous les
vêtements) ; leur efficacité et leur innocuité ont été prouvées mais certaines personnes peuvent
souffrir d’une certaine irritation de la peau si ces produits sont appliqués à l’excès et sous les
vêtements. Le pourcentage de DEET n’augmente pas le pouvoir répulsif du produit mais plutôt sa
durée d’action, et il conviendra normalement de renouveler l’application plusieurs fois par jour. Les
répulsifs doivent être utilisés en stricte conformité avec les instructions du fabricant, y compris
concernant la durée de protection assurée. Toute protection solaire doit être appliquée avant le
répulsif.
Maladie à virus Zika
L’infection par le virus Zika cause généralement une maladie bénigne et la plupart des personnes
infectées par le virus ne présentent aucun symptôme. Néanmoins, un consensus scientifique s’est
établi identifiant le virus Zika comme cause de la microcéphalie et, dans de très rares cas, du
syndrome de Guillain-Barré.
Le virus Zika se propage presque toujours par les moustiques, bien que des cas de transmission par
voie sexuelle aient été signalés. Par conséquent, si les mesures de protection contre les piqûres de
moustique s’avèrent être le moyen le plus efficace de réduire le risque de contracter le virus Zika, sur
la base des connaissances actuelles à propos de la maladie à virus Zika et de ses complications, il
est recommandé ce qui suit conformément aux conseils prodigués par l’Organisation Mondiale de la
Santé (OMS) avec laquelle le CIO est en contact étroit :
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Les femmes enceintes ne devraient pas se rendre dans les zones de cours des épidémies de
virus Zika, notamment au Brésil.
Les femmes enceintes dont les partenaires sexuels vivent ou voyagent dans des régions
touchées par l’épidémie de virus Zika devraient adopter des pratiques sexuelles à moindre
risque (méthodes contraceptives dites de barrière) ou s’abstenir de relations sexuelles pendant
la durée de leur grossesse.
Il est vivement recommandé aux couples ou aux femmes qui envisagent de fonder une famille,
qui vivent ou reviennent de régions touchées par l'épidémie de virus Zika d'attendre au moins
huit semaines avant d'essayer de concevoir, et six mois si l'homme présente des symptômes.
Les hommes et les femmes revenant de zones de transmission avérée du virus Zika devraient
adopter des pratiques sexuelles à moindre risque ou s’abstenir de relations sexuelles pendant
au moins huit semaines après leur retour. Si avant ou pendant cette période, des symptômes
du virus (éruptions cutanées, fièvre, douleurs articulaires, myalgie ou conjonctivite) apparaissent,
les hommes doivent .
En cas de suspicion d’infection au virus Zika, il convient de voir un médecin pour une prise en
charge et des contrôles appropriés. Le test de dépistage du virus Zika s’améliore mais est
toujours imprécis ; par conséquent, la décision de procéder à un test de dépistage devra se faire
au niveau individuel en consultation avec un médecin.
Les voyageurs ne devraient pas donner leur sang pendant au moins un mois après leur retour.
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L’OMS continue de suivre l’évolution de la situation et à mesure que de nouvelles
informations scientifiques sur le virus Zika seront publiées, nous procéderons à
l’actualisation des conseils médicaux d’ici aux Jeux en août prochain.
Les dernières recommandations aux voyageurs publiées par l’OMS concernant la maladie à
virus Zika sont disponibles aux pages suivantes :
http://www.who.int/csr/disease/zika/information-for-travelers/fr/
http://www.who.int/ith/updates/2016_04_11/en/
http://www.who.int/emergencies/zika-virus/fr/
http://www.who.int/features/qa/zika/fr/
Paludisme
Le risque de transmission du paludisme est minime voire inexistant, excepté dans les États situés au
nord
du
Brésil
et
dans
la
ville
de
Manaus
(voir
:
http://portalsaude.saude.gov.br/images/jpg/2015/junho/24/Mapa-de-risco-2014.jpg). Dans ces zones,
outre la prévention contre les piqûres de moustiques, la prise de médicaments antipaludéens tels que
l'atovaquone–proguanil, ou la doxycycline, ou la méfloquine doit être envisagée.
Conseils d'ordre général
Sécurité alimentaire et sanitaire
En raison de la forte incidence des infections gastro-intestinales au Brésil, les voyageurs doivent
prendre leurs précautions afin d'éviter des maladies provoquées par des aliments et boissons qui
présentent des risques. Cette prévention passe par le lavage fréquent des mains, en particulier
toujours avant de manipuler ou consommer de la nourriture, s'assurer que la nourriture a été
suffisamment cuite et qu'elle reste chaude, boire de l'eau potable (par exemple, de l'eau en bouteille,
ou en cas de doute, de l'eau préalablement bouillie), éviter les aliments crus excepté les fruits et
légumes qui peuvent être pelés ou décortiqués, éviter les aliments dans les buffets, les marchés, les
restaurants et les vendeurs ambulants s'ils ne sont pas maintenus chauds ou réfrigérés/sur de la
glace. La nourriture la plus sûre sera servie au village olympique et sur les sites.
Eaux de baignade
La qualité des eaux de baignade à Rio de Janeiro est susceptible de varier et les visiteurs devraient
suivre les conseils donnés par les autorités locales afin de savoir s'il est possible de se baigner
sans risque. Bon nombre d'actions ont été entreprises afin d'améliorer la qualité des eaux utilisées
pendant les Jeux.
Protection solaire et hydratation
Les voyageurs se rendant au Brésil devraient également prendre des précautions s'agissant de
l'exposition au soleil en utilisant de la crème solaire, des lunettes, et un chapeau et éviter la
déshydratation en buvant de l'eau en bouteille.
Les conseils de santé pour les visiteurs se rendant au Brésil publiés par les autorités sanitaires
brésiliennes
sont
disponibles
ci-après
:
http://portalsaude.saude.gov.br/index.php?option=com_content&view=article&id=9656,
et
sont
également disponibles auprès des autorités nationales, notamment auprès du Centre européen de
prévention
et
de
contrôle
des
maladies
(CEPCM)
:
http://ecdc.europa.eu/en/publications/_layouts/forms/Publication_DispForm.aspx?List=4f55ad514aed-4d32-b960-af70113dbb90&ID=1486
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