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Partout en Europe, le capital accélère son offensive. Les taux de profit doivent être relevés. Alors que les marchés de la construction, de l’automobile, de l’agro-alimentaire ou de la distribution sont saturés, les gouvernements pillent le contribuable, creusent les déficits publics pour soutenir l’activité et la compétitivité de leurs industries. Des centaines de milliards sont livrés aux banques. Aux maillons faibles de la chaîne impérialiste européenne, ça craque, les États se retrouvent au bord de la banqueroute. En Grèce, au Portugal, en Espagne, en Irlande, les gouvernements peinent à rembourser les dettes qu’ils ont contractés. La baisse de la croissance, l’explosion du chômage altèrent la santé des finances publiques. Aussitôt, les agences de notation baissent qu’ on leur rè gle leur compte ! les notes attribuées à la dette des États. Les marchés financiers perdent confiance dans la capacité de ces pays à rembourser leurs emprunts. Les taux d’intérêt bondit alors de 3 à 6 ou 8% ! La dette et le remboursement de les intérêts étranglent les économies nationales. Les gouvernements de toute l’Europe sont donc maintenant pressés par les lobbys de la Finance et du grand patronat à détruire au plus vite les régimes de retraite par répartition, privatiser les derniers services publics, réduire drastiquement le nombre de fonctionnaires, bloquer leurs salaires et allonger la durée du temps de travail. Le peuple travailleur paie le coût de la crise tandis que les grandes fortunes continuent à accumuler les milliards. Les États tentent de repousser l’explosion des contradictions de leur système en augmentant la pression sur les populations. En fait les crises de demain seront encore plus profondes. Les conditions objectives mûrissent pour une explosion de la colère de tous les travailleurs d’Europe ! Partout, c’est la même rapacité du patronat, c’est la PROLÉ TAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS ! COMBAT ORGANE DE L’ ALTERNATIVE RÉVOLUTIONNAIRE SOCIALISTE *MAI-JUIN 2010*N°52 PRÊT POUR L’ ÉPREUVE DE FORCE ? Le gouvernement se presse de nous imposer son nouveau diktat. Exécuteur des volontés du patronat français, appuyé pas les lobbys financiers, par le Fond Monétaire International et son numéros 1 socialiste, Dominique Strauss Kahn, le gouvernement veut liquider notre droit à une retraite décente. Dépêchons-nous de nous préparer ! Préparons-nous à l’épreuve de force avec le pouvoir patronal. Préparons-nous bientôt ! Préparons-nous à faire sauter le gouvernement de la maffia financière ! Préparonsnous à mobiliser tous les travailleurs, de tous les secteurs de notre économie. Préparons-nous à une grève générale ! Bloquons la production, bloquons les flux de marchandises, pour bloquer les profits de l’ensemble de la classe capitaliste. Tout le patronat est solidaire et appuie le plan du pouvoir. Car le gouvernement veut nous réduire à l’indigence en augmentant de plusieurs années le nombre d’années de cotisations retraites. Les réformes Balladur et Fillon de 1993 et 2003 n’ont pas rassasié la soif de profit de l’oligarchie actionnariale. Les 42 annuités de cotisations qu’ils veulent déjà imposer aux travailleurs pour 2020, c’est encore trop pour ces gens qui accumulent les milliards et s’amusent de notre misère ! Pour retourner l’opinion, le capital a mobilisé ses hommes de science et ses journalistes ! Le gouvernement a lancé sa campagne de propagande à 8 millions d’euros. Ils veulent nous impressionner avec leurs chiffres. Mais leurs chiffres ne nous impressionnent pas ! Ils répètent qu’il faut travailler plus longtemps pour “sauver nos retraites”. Ils mentent ! Tant que le chômage touche des millions de travailleurs, que 20 ou 30% de la population en âge de travailler ne travaille pas, tant que les entreprises se débarrassent de leurs salariés trop âgés, alors les ressources des caisses vieillesses ne seront pas augmentées par le prolongement de l’âge légal de départ à la retraite ou l’augmentation du nombre d’annuités de cotisations. Dans les conditions actuelles, rallonger le nombre d’annuités de cotisation, c’est accroître le nombre de chômeurs et interdire la possibilité à nos générations d’accéder à une retraite à taux plein. Pour combler les déficits cumulés de 2600 milliards d’euros d’ici 2050 messieurs les propagandistes du pouvoir, nous n’aurons pas besoin de consacrer plus de 2,1 % des richesses produites supplémentaire ! C’est la vérité simple que nous devons garder en tête ! Pour ce faire, il suffira, selon les propres options proposées par le Conseil d’Orientation des retraites, de relever les taux de cotisation de 5,2% en 2020 et de 9,8% en 2050 ! Impossible ? Le déficit correspond à 20% des dividendes versées aux actionnaires chaque année ! Mais pourquoi les gouvernements s’obstinent donc à vouloir nous faire cotiser toujours plus longtemps au régime par répartition pour des pensions toujours plus faibles ? La seule réponse camarades travailleurs, c’est que les gouvernements veulent vous contraindre à épargner nos modestes revenus dans le privé. Les banques et les compagnies d’assurance ont besoin de nos économies pour spéculer et enrichir leurs actionnaires. La seule réponse valable, c’est que le patronat refuse de payer plus de cotisations, avec les agriculteurs à paris A BAS LA DICTATURE DES MARCHÉ S ! Le gouvernement ne les attendait pas si nombreux, et le succès de la manifestation parisienne a surpris les représentants des syndicats agricoles eux-mêmes! À pieds ou au commande de leurs 1700 tracteurs, du matin jusqu’à la fin de l’après-midi, plus de 10 000 agriculteurs ont défilé et bloqué la circulation entre République et Nation. Ces agriculteurs étaient des céréaliers, venus des quatre coins du pays. Car pour eux comme pour les producteurs des autres filières, la situation est dramatique. En 2009, les revenus des céréaliers ont baissé de 51% alors qu’ils avaient déjà connu une baisse de 30% en 2008. Parmi eux, il y a des gros qui vivent en bourgeois. Mais l’écrasante majorité, pour partie propriétaires et pour partie locataires de leurs terres, vivent de leur travail. Ils aiment leur métier. Ils sont au travail plus de 70 heures par semaine, ils ne bénéficient pas des congés payés. Ils ne s’en plaignent pas. Mais ils voudraient pouvoir au moins dégager l’équivalent d’un Smic et demi ! Les céréaliers ne revendiquent pas l’augmentation des subventions, elles sont seu- lement accordées pour compenser la baisse des prix payés aux agriculteurs. Ils demandent des prix plus rémunérateurs. Ils demandent de la visibilité sur le marché. Ils refusent que les réglementations environnementales ou sanitaires se décident à leur désavantage. Car ils sont pris en étau entre des dispositions législatives plus restrictives et les cahiers des charges contradictoires de leurs clients. Ils demandent que l’installation des jeunes agriculteurs soit facilitée. Bref les céréaliers veulent pouvoir continuer à exercer leur métier dans des conditions plus favorables, être payé selon leur travail. Mais l’avenir ne présage rien de bon. Après l’effondrement des cours mondiaux en 2006 et 2007, la tonne de blé est descendue de 270 à 110 euros. Comme si cela ne suffisait pas, les céréaliers vont voir leur subvention à l’hectare baisser de 75 euros cette année. Combien devront abandonner leur exploitation ? Ceux qui continueront leur activité sur de plus grandes surfaces ne pensent pas pour autant tirer leur épingle du jeu. Plus de terre à travailler, c’est plus d’investissements à réaliser et plus d’emprunts aux banques, c’est augmenter sa dépendance aux aléas des cours mondiaux, c’est craindre toujours d’avantage de ne pas pouvoir écouler sa production, sans dégager de marges plus généreuses. Il faut donc en finir avec la dictature du marché ! L’État doit garantir l’achat de la production céréalière à prix fixe aux céréaliers et à leurs coopératives ! Que les travailleurs de la terre exigent un revenu correspondant au taux horaire d’un ouvrier qualifié, pas moins ! Que les moyens de stockage des céréales soient améliorés ! Que le fret ferroviaire soit développé ! Syndicats agricoles, groupements de producteurs et associations de consommateurs doivent déterminer ensemble les cahiers des charges pour des productions de qualité et respectueuses de l’environnement. Que le foncier soit nationalisé, que les surfaces soient mises à disposition des jeunes agriculteurs indépendants et de leurs coopératives de production ! L’ É GALI TÉ S OCIALE , VITE ! Les inégalités sociales se creusent. En haut de la société, 10% des plus riches accaparent un quart des revenus d’activité déclarés, concentrent entre leurs seuls mains près de 50% de la masse totale du patrimoine, s’accaparent quatre cinquième des revenus exceptionnels constitué à 90% par les plus-values immobilières. Les 80% des moins riches ne disposent plus ensemble que de 35% du patrimoine national. Et en bas de la société, la moitié de la population française bénéficie de moins de 7% du patrimoine national ! Non, la majorité ne s’enrichit pas de son travail. Mais la minorité s’enrichit toujours plus de son capital. Entre 2004 et 2007, les revenus du patrimoine ont encore progressé de 46%, les revenus exceptionnels de 55% ! De combien ont progressé les salaires des ouvriers et des employés entre ces mêmes années ? Quand l’écart des revenus s’accroit entre les plus riches et les plus pauvres, c’est les conditions de vie de la majorité du peuple qui se dégradent. Par son travail, les salariés du pays ne font que survivre. Une fois qu’ils se sont nourri, qu’ils ont payé leur loyer, leurs assurances, leur crédit automobile, ils ne leur reste rien. Le prolétariat des industries et des services ne travaille par pour lui-même, il travaille pour la bourgeoisie. Les travailleurs enrichissent une petite minorité de grandes fortunes, propriétaires des capitaux, patrons des grands groupes. Une poignée d’individus encaissent le fruits du travail de centaines de milliers d’esclaves. En 2009, Antonio Belloni, directeur général du groupe LVMH a perçu 9 millions d’euros de rétribution, l’équivalent de 375 années de travail payées 2000 euros par mois ! Avec lui, nous comptons les Bernard Arnault , les C.Viehbacher, JP.Agon, G.Mestrallet, H.de Castries, F.Riboud, F.H Pinault, C. de Margerie, Bouygues, l’ensemble des patrons du CAC 40 parmi les champions de l’exploitation. Ils constituent la bande des 40 premiers bandits de France. En 2009, ils ont encore réussi à extorquer près de 50 milliards de profits. L’accroissement des inégalités sociales n’est pas la condition au développement de la société, il n’est pas une condition à l’enrichissement de tous. C’est l’appauvrissement du plus grand nombre qui est la condition à l’honteux enrichissement de quelques minorités. Pour que la Finance continue à accumuler des milliards, c’est nos difficultés qui augmentent, nos conditions d’existence qui se dégradent. La misère du peuple ne fait pas avancer la société, elle la fait entrer en décadence. Que les travailleurs cessent de s’appauvrir en travaillant. Ils peuvent mener la lutte pour l’augmentation des salaires ! Il faut mener cette lutte, sûr de notre bon droit ! Réapproprions-nous le fruit de notre travail ! Que toutes les richesses qui sont produites par les travailleurs reviennent aux travailleurs et à leur famille ! Nous voulons tout ! L’argent qui est viré sur les comptes des capitalistes, c’est de l’argent volé ! Il nous a été volé ! À chacun selon son travail ! Que les grandes fortunes soient donc expropriées! Le sidérurgiste, le camionneur, le cheminot, le professeur, l’agriculteur, l’infirmier n’est pas moins méritant qu’un trader ! L’ingénieur, le chercheur en biologie et en physique n’a pas moins de responsabilité qu’un directeur ! Les oligarchies capitalistes tolèrent la situation favorable des notables, chefs de petites ou moyennes entreprises, libéraux et cadres supérieurs. Mais ces couches privilégiées qui appuient le régime d’exploitation capitaliste auront de plus en plus de mal à justifier leurs privilèges. Les tâches qui sont les leurs dans la production, nous sommes des millions à pouvoir nous en acquitter ! Leur rémunération ne tient pas tant de leurs compétences que du rôle politique qu’on leur assigne dans la société de classe. L’entretien des inégalité sociale est utilisé comme outil politique au service du grand capital qui veut maintenir et renforcer sa domination. Éliminons l’oligarchie capitaliste parasitaire et rien ne pourra justifier les conditions privilégiées des 10% les plus riches de la population. Débarrassons-nous des grandes fortunes et vite, que triomphe la véritable société d’égalité sociale, que triomphe le communisme ! www.ars-combat.fr refuse que le salaire socialisé soit augmenté. L’oligarchie capitaliste veut garder pour elle le gros du fruit de notre travail. Et les gouvernements du Capital sont absolument incapables d’enrayer le développement du chômage. Faisons modifier le rapport entre les actifs occupés et ceux qui ne travaillent pas, assurons le plein emploi, et c’en sera fini de tous leurs déficits ! Pour appréhender en toute honnêteté la question des ressources nécessaires à satisfaire les besoins des retraités, intéressons-nous à l’évolution de la part des retraités et de la jeunesse à charge par rapport à la population actives plutôt qu’à l’évolution de la part des seuls retraités dans la population active occupée ! Ne nous laissons pas avoir par les menteurs professionnels, les corrompus du gouvernement et leurs sbires. Lecteur, tu es informé de l’essentiel. Maintenant, à nous de jouer. Tout de suite, le travail d’explication auprès de nos collègues. Bientôt le travail d’organisation de nos collègues avant l’action. Mettons-nous d’accord pour gagner, comme les cheminots de 1995. Ne laissons pas le terrain libre aux revendications de la Finance. Nous ferons plier le pouvoir par la force. ami ! rejoins-nous ! Pour le 21ème siècle, nous promettons une nouvelle vague de révolutions ! La Commune de Paris de 1871, la révolution bolchévik de 1917, les révolutions ouvrières et paysannes du siècle dernier ont été les premières révolutions socialistes défaites. Nous préparons les révolutions socialistes victorieuses de notre nouveau siècle ! Les travailleurs et peuples du monde n’ont pas moins de raison de se révolter aujourd’hui qu’hier. Ils se soulèveront contre le régime d’exploitation, contre le régime de destruction, de gâchis et de corruption capitaliste. Dans chaque pays, le prolétariat prendra sa bourgeoisie en face et la couchera à terre. L’atmosphère qui se charge d’électricité sera bientôt déchiré par une explosion. La restauration du capitalisme dans les premiers États ouvriers a porté un grand coup au mouvement d’émancipation des travailleurs. Les premières batailles ont été perdues. Une élite de la bureaucratie a fini par restaurer le capitalisme pour son propre compte après que des millions de partisans aient été écoeuré par les trahisons, par les crimes et les mensonges des directions staliniennes. Le mouvement ouvrier s’est décomposé. Nous accusons le coup. Mais la guerre n’est pas terminée. Le prolétariat se relève, plus nombreux, plus fort, plus conscient. C’est une question de quelques années. Car toutes ses revendications se heurtent au mur de la propriété et du marché. Il devra bien se résoudre à franchir le pas décisif. Il n’existe pas de voie médiane entre le socialisme et le capitalisme, il n’existe pas de troisième voie. Ou bien les travailleurs du monde se soumettent à la dictature du capital et c’est l’esclavage, c’est un désastre pour le genre humain, ou bien ils arrachent le pouvoir aux oligarchies et constituent leur propre gouvernement, ils ouvrent le règne de la liberté ! Enthousiasmons-nous ! L’histoire ne s’arrête pas ! Les leçons des expériences passées peuvent être tirées. Le mouvement trotskyste n’a pas combattu les régimes d’oppression bureaucratique en vain ! Remettons-nous à l’oeuvre ! Le socialisme et la liberté ! même loi du marché qui masque la dictature des milliardaires et des spéculateurs. Les travailleurs ne peuvent plus rester toujours du bétail domestique. Les esclaves secouent encore timidement leur chaîne. Mais ils prendront de l’assurance. La nécessité fait loi. Les travailleurs craignent encore la lumière du feu, le sang coulé les répugne. Nous sommes patients, les travailleurs prennent sur eux. Mais après les actionnaires et leur marché, vient un autre moment, quand les travailleurs vous régleront vos comptes messieurs dames la crapule ! go sport à chaque magasin sa cellule syndicale ! Depuis plusieurs mois nos équipes militantes ont engagé une campagne de syndicalisation à l'échelle nationale dans les magasins Go-Sport. Partout nos camarades rencontrent la même colère chez les salariés. Ce sont d'abord les salaires au lance-pierre, à peu près le SMIC pour un vendeur de base avec une évolution liée à l'ancienneté ridicule. C'est partout le manque d'effectif permanent, avec des vendeurs qui doivent gérer 2 ou 3 rayons à la fois. Ce sont les temps partiels imposés à des salariés qui ont parfois plus d'une dizaine d'années d'ancienneté. Ce sont les pressions hiérarchiques à tous les niveaux, la non-reconnaissance du bon travail fourni, les multiples petites mesures minables pour rogner sur les temps de pause, pour imposer un contrôle quasi-policier sur les faits et gestes des salariés. Ce sont bien souvent des directeurs carriéristes qui comptent assurer leur évolution personnelle en augmentant la pression sur les salariés. Bref, à Go-Sport comme ailleurs les raison de se révolter ne manque pas! Face aux velléités des actionnaires et de la direction, l'inorganisation des salariés est flagrante. Sur 120 magasins en France, les quelques sites où des salariés sont organisés en cellule syndicale se comptent sur les doigts de la main. N'ayant à faire face qu'aux coups de gueule de salariés isolés et donc exposés, la direction de l'entreprise a les mains libres pour imposer sa volonté. Les quelques délégués syndicaux qui siègent au Comité d'Entreprise sont bien impuissants sans le soutien des salariés à la base, prêts à arrêter le travail. La menace de la grève et donc de l'arrêt des profits, mise à exécution au besoin, est pourtant bien la seule chose en mesure de faire reculer les actionnaires et gagner les salariés. Vouloir négocier sans avoir au préalable construit le rapport de force dans l'entreprise, c'est partir au combat sans les armes. C'est pourquoi la tâche de nos camarades et des salariés de GoSport est avant tout dans les mois à venir de préparer nos forces. Constituer de nouvelles cellules syndicales là où il n'y en a pas, renforcer les sections syndicales déjà existantes, CGT ou FO peu importe l'étiquette. Dans cette Pour aider à la campagne de syndicalisation Go-Sport dans ta ville, contacte le comité au: 06.99.31.35.42 . lutte sur la durée, l'action de chaque salarié compte. Le syndicalisme est un cadre pour la lutte dans l'entreprise, mais le contenu de l'activité syndicale, c'est chaque salarié qui le détermine. Pour que le syndicalisme reste un outil de combat au service des salariés, c'est chaque salarié qui doit prendre en main son syndicat, et se heurter lorsqu'il le faut aux réticences ou à la mollesse des appareils syndicaux. Déjà de nouvelles cellules syndicales se créent là où le vide régnait jusqu'à présent. Chaque semaine, de nouveaux salariés entrent en contact avec le comité de coordination des salariés de Go-Sport qui s'est constitué. Les premiers engagés doivent s'armer de patience. Pour pouvoir engager des luttes d'envergure nationale pour des augmentations de salaires par exemple, nous devons avoir constitué au préalable un réseau assez dense de cellules syndicales sur l'ensemble du territoire. Mais cela n'empêche pas bien au contraire les cellules nouvellement constituées de gagner sur des revendications locales, de faire ainsi l'apprentissage de l'art de la lutte collective et de renforcer la solidarité entre les salariés sur leur site. Leur tâche consiste aussi à gagner de nouveaux salariés à la lutte dans les magasins à proximité. Ainsi elles prépareront au mieux les futures luttes d'envergure nationale pour des enjeux plus importants. Le travail pour les mois à venir sera encore celui d'une préparation, d'une accumulation primitive des forces syndicales des salariés de Go-Sport. Mais déjà la direction ne peut plus ignorer le mouvement d'organisation des salariés, décidés à ne plus se laisser faire, et doit compter avec eux. Que dans chaque magasin les salariés s'organisent et constituent leur cellule syndicale! Ceux qui font tourner les magasins, la réelle source de richesse ce sont les salariés, qu'ils s'organisent et ils seront bientôt maîtres chez eux ! Galois AVIS À LA POPULATION DE STRASBOURG Depuis octobre 2009 une note interne à la Compagnie des Transports Strasbourgeois interdit à plus d’une personne handicapé à la fois, d’emprunter le bus ou le tramway. C’est la vie sociale, professionnelle ou la vie de famille des Personnes à Mobilité Réduite qui est entravée. Aucune solution de substitution crédible n’a été pensée par la communauté d’agglomération. RIEN NE JUSTIFIE qu'on supprime arbitrairement, sans solution de rechange, ce droit de circuler ! VENEZ AFFIRMER VOTRE SOUTIEN AUX PERSONNES HANDICAPEES RASSEMBLEMENT 22 MAI À 14H , PLACE DE L'HOMME DE FER AVEC TOI, BATTONS-NOUS ! augmenter les salaires Les richesses à ceux qui les produisent. Prenons sur les profits des actionnaires et imposons un maximum des revenus limité à 4 SMIC. défendre nos droits Contre la loi des patrons dans les entreprises, imposons nos intérêts par l’organisation et la lutte collective. Renforçons nos syndicats et chassons-y les jaunes et conciliateurs. Formons une inspection ouvrière du travail qui veillera au respect des conventions collectives, élisons nos propres médecins du travail, imposons la régularisation des travailleurs sans-papiers. Raffermissons nos liens de solidarité. stopper les plans de licenciements Travaillons pour nous-mêmes. Nationalisation des entreprises menacées de fermeture sous contrôle salarié. liquider le chômage Imposons l’embauche de tous les chômeurs avec répartition de la charge de travail entre tous. Échelle mobile des heures de travail ! Diminution du temps de travail jusqu’à liquidation complète du chômage. L’organisation du travail sous direction salariée. baisser le temps de travail Travaillons tous, travaillons moins ! Pour la journée de 5 heures! Affranchissonsnous de l’aliénation du travail parcellaire ! Les progrès des techniques au service de l’Homme et de son épanouissement, pas de la Finance ! stopper l’ inflation des prix Plaçons les entreprises de distribution sous le contrôle des organisations des travailleurs et des consommateurs. Fixations des prix ! Blocage et plafonnement des prix des loyers ! socialiser les bénéfices Pour garantir à chacun la retraite, la gratuité des soins et de l’enseignement, le meilleur au plus grand nombre, plaçons l’ensemble des grandes et moyennes entreprises bancaires, industrielles et commerciales entre les mains du peuple, socialisons les grandes et moyennes entreprises ! Confisquons les biens et avoirs des grandes fortunes, abolissons la dette publique ! protéger l’ humain et son environnement Libérons-nous de la logique du profit ! Expropriation économique et politique des capitalistes, de leurs politiciens et fonctionnaires vendus. Plaçons l’ensemble de la production sociale, des ressources de la nature, de la recherche sous la direction des producteurs et consommateurs associés en Conseils. Décidons quoi produire pour répondre à quel besoin social, comment et pour quels objectifs finaux. diriger nous-mêmes Opposons aux farces électorales des dominants notre action de prise de pouvoir. Constituons notre propre gouvernement appuyé sur les organisations de démocratie et de combat salariées. Pour se libérer de l’exploitation et de l’oppression capitaliste; organisons-nous dans les entreprises et dans les quartiers, formons comités et conseils, préparons-nous et hâtons l’heure de l’insurrection révolutionnaire, pour un gouvernement travailleur, pour le socialisme ! Rejoins-nous ! 06 47 46 19 04 LA PUISSANCE EST ENTRE NOS MAINS, LE MONDE DE DEMAIN NOUS APPARTIENT ! RÉFORME DE LA SANTÉ OBAMA NO SARKOSY DAY UNE VICTOIRE DU CAPITAL ! POUR UNE Adopté par la chambre des représentants par 219 voix contre 212, la réforme d'Obama a été présentée comme une victoire “historique” par les médias Américains. Les grands gagnants de ce tour de passe-passe ne sont pourtant pas ceux que l'on croit. Au pays des colons bâtisseurs, les intérêts des trusts et des compagnies font loi et toute la verve légendaire et le charisme de groupie d'Obama n'y ont rien changé. Force est de constater qu'il ne suffit pas d'avoir une grande gueule pour faire entendre raison au petit monde capitaliste. Outre Atlantique, le “yes we can” a décidément du plomb dans l'aile... En effet, les lobbys des secteurs de la santé ont bien sûr imposé leurs conditions. Les intérêts des populations laborieuses des États-Unis n'ont pas pesé bien lourd. Les 32 millions d’américains privés de couverture maladie devront attendre quatre années. Ou bien ils seront pris en charge par le Medicaid, ou bien, à partir de 22 000 euros de revenu, ils bénéficieront de crédits d’impôts qui leur permettront de souscrire une assurance privée “normale”. Mais la qualité d’une assurance “normale” reste un mystère. Les immigrants dits “illégaux” sont invités à aller voir ailleurs ! 20 millions de travailleurs immigrés avec leur famille resteront exclus de toute couverture sociale. Les géants de la pharmacie comme les fabricants d'appareils médicaux paieront certes une surtaxe au cours des prochaines années. Elle équivaudra à 90 milliards de dollars sur 10 ans pour un chiffre d'affaire estimé, au bas mot, à environ 7500 milliards de dollars sur la même période. Une ponction d'environ 0,012 % sur leur chiffre d'affaire, la belle affaire.... Yes we can pas grand chose, en définitive... Notons que cette industrie réalise pourtant des marges de 30 % en moyenne engrossant chaque année un peu plus leurs actionnaires. Leurs actions devraient par ailleurs grimper dans les prochaines années avec l'arrivée de 20 millions de nouveaux clients dépourvus, jusqu'à présent, faute de moyens, de couverture maladie. Le tout financé par l'impôt, soit la socialisation des coûts engendrés par l'extension du marché aux populations pauvres. Au lieu d'aller prendre l'argent là où il est, ce sont les travailleurs américains qui vont mettre la main à la poche pour répondre, une fois de plus, aux contradictions du mode de développement capitaliste... Un temps sur le devant de la scène, la piste d'un régime public d'assurance maladie venant concurrencer les compagnies d'assurance privée a été bien vite abandonné aussi. Il n'y aura pas non plus d'agence fédérale de réglementation des primes demandées par les compagnies d'assurance. Les trusts pourront continuer à fixer les prix des médicaments sans aucun contrôle populaire et pourront continuer à conserver pendant douze ans les brevets exclusifs des molécules déposées. En guise de réforme du système de santé, nous assistons à un élargissement du marché de l'assurance maladie avec comme acteur principal l'État finançant la prise en charge de nouveaux clients potentiels par le marché. De nouvelles subventions publiques sont débloquées pour inciter les entreprises à souscrire des plans d’assurance. Ce n'est donc pas une réforme de la santé “socialisante”, c'est une restructuration du marché privé de l'assurance maladie, augmentant les impôts de la plupart des américains, dans le but de financer l'extension du marché de l'assurance maladie sans toucher aux intérêts des classes privilégiées. Bien au contraire, Obama leur fournit une nouvelle clientèle, soit de nouvelles opportunités de profit. Et le tour est joué ! Socialisons la globalité des profits de l'industrie médicale et pharmaceutique. Les dépenses de santé doivent être intégrées dans la socialisation des coûts de satisfaction des besoins de la société tout entière. Il n'y a pas à négocier. Il nous faut imposer nos intérêts de classe là bas comme ici en expropriant sans indemnité ni rachat les propriétaires des entreprises de biens et de services médicaux. Que les travailleurs américains imposent leur nationalisation en les rassemblant en un grand pôle de santé géré, organisé et coordonné par des comités salariésusagers. Les politiques de santé doivent être orientés vers la satisfaction des besoins des populations et des personnels concernés, bien loin de la rentabilité financière voulu et décrété par les tenanciers de l'industrie de la santé. Pablo NANOTECHNOLOGIES : BOMBE ATOMIQUE ? Lorsqu’on ne tire pas les conclusions des erreurs du passé, on est destiné à les répéter. Après les produits toxiques, les herbicides, l’amiante, les déchets radioactifs, les OGM, voici qu’arrivent à grand pas les nanotechnologies. Nanotechnologie est le nom donné aux techniques de manipulations de la matière au niveau de l’atome et des molécules. Elles sont utilisées pour la fabrication de compléments nutritifs, de films plastiques alimentaires, d’emballages, de récipients, d’outils de cuisine antibactériens, de vêtements, mais aussi pour la transformation de la viande. On en trouve également dans des boissons chocolatées, et même dans des produits pour bébés. Dans un contexte où les technologies actuelles permettent de manipuler la matière et de synthétiser des produits à l’échelle atomique, les nanoparticules démontrent des propriétés totalement différentes des autres produits de même composition. Imaginez des mayonnaises plus onctueuses, des tablettes de chocolats qui ne se périment pas, des sucres en poudre qui ne s’agglutinent pas, de nouveaux arômes, des peintures résistantes à l’eau ou des médicaments contre le cancer qui ciblent uniquement les cellules cancérigènes. Abreuvés par ces nouvelles technologies dont certaines promettent d’être à priori très intéressantes, la fascination nous gagne. Malheureusement, les nanoparticules sont capables, de part leur petite taille, de traverser les barrières de défenses naturelles de notre organisme de façon plus importante que ne le font les particules de taille micrométrique et présentent des risques importants pour notre santé. Un rapport de l’IRSST (Québec) montre que les nanoparticules circulent dans tous les organes, des reins aux poumons, et même jusqu’au cerveau, avec des effets toxiques dramatiques. L'effort physique augmente ce phénomène. En conséquence, ce sont les professionnels qui sont les plus concernés. En Chine, 2 salariées d’une entreprise utilisant des nanoparticules sont déjà mortes, 7 autres étant grièvement touchées. De nombreuses études sur des animaux tels que le rat prouvent que les nanoparticules ont des effets létaux importants. Comment ces particules sont-elles digérées, où vont-elles se nicher, comment sont-elles éliminées, que se passe-t-il lorsqu'elles se retrouvent dans la nature ? Malgré les craintes que soulèvent les nano-matériaux à cause de leurs risques de toxicité, nous en consommons déjà, des ouvriers les manipulent sans aucune protection et les législateurs sont de concert avec les barons de cette industrie en pleine expansion. En effet, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) préconise aujourd’hui le principe de précaution tant que les risques liés aux nanoparticules n’ont pas été clairement identifiés. Effet de manche ou totale impuissance ? Il existe au moins 200 produits agricoles et alimentaires contenant des nanomatériaux, ou fabriqués par nanotechnologie, en vente actuellement dans l’Union Européenne, un millier de ces produits sont même en vente sur le marché mondial. De nombreux organismes estiment que le marché mondial annuel atteindra les 1000 milliards de dollars américains dès 2015. De quoi faire perdre la tête à de nombreux industriels ! Dans l’Union européenne, comme ailleurs, les règlements et les lois sont totalement inadaptés aux propriétés particulières des nano-matériaux. L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) joue la carte du “à l’avenir, il faudra étiqueter”. Il est inadmissible que nous soyons exposés à des produits potentiellement toxiques, présents dans les aliments ou les emballages alimentaires sans qu’aucune réglementation n’assure notre sécurité. Les industriels ont toute latitude pour mettre en danger notre santé sans que le moindre étiquetage, la moindre réglementation ne soient mise en place. Comme pour les OGM, on commercialise d’abord et on fera les études ensuite, l’intérêt des industriels passe avant la protection des travailleurs et de l’environnement. Huit milliards de dollars sont investis SUR LA NATURE DE CLASSE DES PARTIS ET DES É TATS Pour faire avancer le mouvement de la lutte des classes, l’avant garde communiste doit pouvoir bien juger les différents phénomènes et adapter son approche aux faits. Selon quels critères les marxistes déterminent la nature de classe d’une formation politique, d’un parti ou d’un État ? Aujourd’hui, c’est la confusion totale dans le mouvement ouvrier. Les partis et leurs militants ne savent plus comment distinguer un parti ouvrier d’un parti bourgeois, un État ouvrier d’un État bourgeois. Cette incapacité est un grave défaut qui révèle la décadence intellectuelle, opportuniste et petite-bourgeoise des organisations politiques ouvrières, ou le repli sectaire et national, la sclérose de leur direction. Pour développer une juste politique, il faut les idées claires. Déterminer la nature de classe d’un parti ou d’un État, ce n’est pas se perdre en polémiques abstraites et stériles. Les observations sur la nature de classe d’une formation politique déterminent comment l’avant garde communiste intervient comme force de mobilisation révolutionnaire, comment elle intervient dans le mouvement réel, si elle gagne ou si elle perd. Nos observations déterminent l’application de notre stratégie, le choix de notre tactique. Pour les sectaires, le marxisme n’est pas un outil militant, le monde change autour d’eux mais leur compréhension s’est figée sur des analyses passées. Les sectaires ont cessé de raisonner ! Les courants réformistes et opportunistes se passent de toute analyse rigoureuse, ils n’ont vraiment que faire de la théorie, de la cohérence et de la logique en politique. Ils naviguent à vu, et s’intéressent à garder les mains libres pour tout genre de tractations et de manoeuvres avec la bourgeoisie et ses appareils. Les réformistes et les opportunistes ont cessé de raisonner ! Pour bien s’orienter, l’organisation des révolutionnaires est intéressée au développement de la lutte des classes, ses militants interviennent activement dans cette lutte, les communistes défendent en léninistes, en direction de toutes les couches du peuple, le point de vue prolétarien. Ils saisissent sur le vif, les rapports entre les différentes classes de la société. En faisant de la théorie un guide pour l’action, pour le développement de la lutte de classe et l’avancement des consciences salariées, nous savons à quels partis proposer, la constitution d’un front unique sur la base de quels objectifs de mobilisation, nous savons à quels partis proposer une association électorale sur la base d’un plan de transformation socialiste de la société. Nous savons qui soutenir aux élections “comme la corde soutient le pendu”. Les révolutionnaires trotskystes savent également reconnaître une révolution socialiste, distinguer un régime ouvrier d’un régime bourgeois. Ils savent pourquoi l’impérialisme veut en finir avec le régime de Cuba et de la Corée du Nord et pourquoi ils défendent Cuba et la Corée du Nord face à l’impérialisme et ses officines démocratiques qui entendent restaurer la dictature des oligarchies capitalistes. Ils savent sur quel programme mobiliser les travailleurs contre les classes dominantes des pays impérialistes ou de leurs périphéries, et sur quel programme mobiliser les masses des premiers États ouvriers contre l’oppression policière et bureaucratique. Le critère qui détermine la nature de classe d’une formation politique, c’est le programme de sa direction. Le programme est bourgeois ou il est prolétarien. Il est un programme de défense de la propriété privée des moyens de production et d’échange, de consolidation du pouvoir capitaliste, ou bien il est un programme de socialisation des moyens de production et d’échange, d’expropriation de la bourgeoisie. Ainsi, les révolutionnaires se gardent de confondre les différentes formations dites de “gauche”. Ils savent distinguer le réformisme ouvrier du réformisme libéral, les partis sociaux-démocrates des partis libéraux, la SFIO de Léon Blum du Parti Socialiste de Dominique Strauss Kahn et Martine Aubry, l’actuel Parti Socialiste bourgeois du Parti Communiste Français. De même, les révolutionnaires ne confondent pas le régime de Staline avec celui d’Hitler, la Roumanie de Ceauscescu avec le Chili de Pinochet, la Chine de Mao avec la Chine de son actuel Président Hu Jintao. Le parti ouvrier rappelle son programme d’émancipation sociale des classes laborieuses, de dépassement du capitalisme et de rupture avec les rapports de production bourgeois. Et le parti ouvrier peut être aussi classé réformiste, centriste ou révolutionnaire L’État ouvrier, lui repose sur la propriété d’État. Le pouvoir prolétarien a exproprié la grande bourgeoisie, il défend la propriété sociale contre les agressions impérialistes et les fractions restaurationnistes nationales. L’État ouvrier peut fort s’éloigner de notre archétype idéalisé de départ. L’État ouvrier peut être tout à fait privé du soutien des organes d’une démocratie des travailleurs-consommateurs, il peut asseoir sa domination sur un appareil de répression policière et d’oppression bureaucratique. Mais c’est à son oeuvre de révolution dans les rapports de propriété que nous jugeons son caractère prolétarien. Le gouvernement qui a accomplis la révolution sociale en expropriant la bourgeoisie, fusse-il dirigé par les plus sanguinaires des tyrans est un gouvernement prolétarien, à la tête d’un appareil d’État prolétarien. Dans le mouvement de l’histoire, les partis subissent des mutations radicales, des partis ouvriers révolutionnaires virent au réformisme et s’intègrent à la démocratie bourgeoise, trahissent les intérêts prolétariens, renient les idéaux. Les révolutions qui portaient les espoirs de libération de millions d’opprimés dans le monde dégénèrent et le régime d’oppression contre les classes réactionnaires se retournent contre la classe révolutionnaire. Le pourri de la vieille société contamine les corps trop jeunes des premières formations prolétariennes. Les communistes révolutionnaires comprennent les modifications de nature des partis et des États. Quand la direction d’un parti a cessé de défendre le programme de socialisation, elle a restauré toute l’idéologie bourgeoise en son sein. Les communistes ne s’y entêtent plus à exacerber les contradictions de classe en proposant à leur base et à leur sommet, une politique de front unique ! Et quand un État ouvrier a cessé de défendre la grande production socialisée mais encourage au contraire l’accumulation du capital entre quelques mains, il a muté en son contraire. L’appareil de défense de la propriété sociale s’est changé en appareil de protection de la propriété privée contre le prolétariat. L’État n’est plus un organe de défense des acquis révolutionnaires socialistes, il est celui d’une fraction de l’élite bureaucratique changé en propriétaires. Alors les communistes révolutionnaires ne sont pas les partisans de la défense militaire de l’État des milliardaires chinois ou de la Russie des oligarques face à leurs autres concurrents impérialistes. Ils ne prônent plus une simple révolution politique mais la nouvelle révolution totale, qui doit exproprier la bourgeoisie et substituer à la dictature de la bourgeoisie le pouvoir des conseils salariés, la dictature de la démocratie des travailleurs ! Pour guider le prolétariat au but, les révolutionnaires doivent bien observer les phénomènes, et en tirer les justes conclusions logiques. Elles sont de la première importance, elles sont politiques. Kléber chaque année en recherche et développement contre 0,4 % dans l’étude des risques potentiels. Ces méthodes cavalières d’introduction des nanotechnologies sur le marché doivent cesser. Les risques humains et écologiques doivent être étudiés avant toute utilisation, plutôt que d’être renvoyés aux calendes grecques ! La recherche accrue du profit pousserait les industriels à vendre la mort en capsules si celle-ci est source de bénéfices. On ne peut utiliser à bon escient une technologie aussi puissante dans le cadre de l’économie de marché qui est une économie tout proprement instable, irrationnelle et criminelle. Les nanotechnologies peuvent mettre fin à l’espèce humaine si celles-ci ne sont pas utilisées à des fins purement utilitaires, loin de leur rentabilité économique cauchemardesque. La schizophrénie du marché transforme chaque innovation technologique en danger mortel au lieu d’élever l’Humanité. Si la Science est gérée en fonction du profit, nous courons tous à notre perte, et ce uniquement pour que certains aient les poches pleines. C’est lamentable ! Nous devons contrôler nous-mêmes les nanotechnologies et décider lesquels sont sans risques d’utilisation et utiles à notre épanouissement. Notre travail, notre santé et notre bien être doivent nous appartenir ! Le pouvoir travailleur, c’est plus qu’une idéologie, c’est notre survie ! Céline ALTERNATIVE positive ! Un collectif s’est créé autour du rejet de l’actuel serviteur de la bourgeoisie, Nicolas Sarkosy, président de la république, présenté comme le seul responsable des attaques contre la classe salariée. Aucune alternative n’est proposée par ce collectif. Il est reproché à Nicolas Sarkosy de mettre en péril « les valeurs communes de la République fl. Cet appel élude que les causes du mécontentement de la classe salariée sont fondés sur son exploitation qui découle des rapports de propriété des moyens de production et d’échange ! Le véritable pouvoir ne se situe pas à l’Elysée ou à l’Assemblée nationale, mais dans les conseils d’administration des grandes entreprises ! Nicolas Sarkosy en France, de droite, comme Nicolas ZAPATERO en Espagne, de gauche, tout comme hier en France les divers gouvernements de la gauche plurielle, ont prouvé qu’ils sont tous au service des intérêts de la classe exploiteuse, la grande bourgeoisie. Du point de vue des marxistes révolutionnaires, trotskystes, l’issue à la crise du capitalisme, une crise de surproduction, ne se résoudra pas par un simple changement banal de personnel politique à la direction d’un Etat au service du Capital, et ce quelques soient les étiquettes ou références dont ces politiciens se réclament. Seul un gouvernement des travailleurs issus des seuls conseils ouvriers sera en mesure de casser la dictature du capital dans les usines, pourra libérer les forces productives, relancer la production aux seuls bénéfices des travailleurs, partager le travail entre toute les mains, mettre en place l’échelle mobile des salaires ! Nous, les travailleurs, les producteurs, nous n’avons strictement rien à attendre des politiciens corrompus qui briguent la direction de l’Etat bourgeois ! Tous unis dans les usines nous imposerons notre pouvoir, nous construirons notre Etat et nous mandaterons nos élus pour appliquer notre programme, le programme communiste, celui que propose l’ARS COMBAT. Ilan aux retraités, un rôle actif pour Pas de bébé le syndicat ! à la consigne ! Camarade retraité ! EN LUTTE ! Avec nos retraites, c’est au tour de la qualité de l’éducation et de l’accueil de la petite enfance que le pouvoir s’attaque. Le gouvernement sarkoziste, dans un souci de rentabilité prévoit d’accueillir pour les jardins d’éveil, 12 enfants au lieu de 8 par personnel encadrant. À cela, le décret Morano prévoit l’augmentation jusqu’à 120% du nombre d’enfants pouvant être “accueillis” en surnombre, donc sans personnel supplémentaire. Aussi, les assistantes maternelles ne seraient plus seulement chargées de s’occuper de trois mais de quatre enfants. Dans le collimateur également, le niveau de formation des puéricultrices et auxiliaires et la suppression pour moitié des effectifs d’éducateurs de jeunes enfants. Une nouvelle fois, le pouvoir capitaliste, dans sa course obsessionnelle aux économies, dégrade un service utile à la population dont les premières victimes, après les enfants, sont les parents des ménages modestes contraints de garder eux-mêmes leurs enfants. À ce jour 60% des mères s’acquittent de cette tâche et entravent leur carrière professionnelle. Pénurie de crèche, manque d’assistantes maternelles, recul progressif de la préscolarisation; le besoin d’accueil non satisfait est évalué entre 300 et 400 000 places. Et ce n’est pas la promesse et demi-mesure de Mme Morano qui annonce la création de 200 000 places d’ici 2012 quand les besoins auront encore augmentés, qui changera la situation ! Assez de ce gouvernement ! Assez de cette marchandisation du social ! Assez de cette société toujours plus inégalitaire ! Créons des comités de quartier pour faire valoir nos droits ! Exigeons la gratuité des établissements, c’est à la collectivité de prendre en charge le coût des structures d’accueil de la petite enfance ! Imposons un contrôle syndical sur la formation du personnel et des règles qui la définisse ! Construisons une société solidaire ou grandissent nos enfants dans les conditions les plus favorables ! Créons les conditions au plus libre épanouissement de chacun, une société véritablement humaine ! Fabien LIS, DIFFUSE, SOUTIEN COMBAT, ABONNE-TOI ! 10 numéros = 15 euros POUR T’ABONNER, CONTACTE-NOUS AU 06 47 46 19 04 ou sur [email protected] Pendant tout une carrière, tu as travaillé à la construction du mouvement syndical. Et maintenant que tu as quitté l’entreprise, tu te sens désoeuvré ! Tu as livré de nombreuses batailles, mais la victoire ne nous est pas encore vraiment acquise. La guerre des classes n’en est qu’à son début. Tu appartiens au prolétariat et tu ne cesse pas de lui appartenir. Tu t’es battu pour en finir avec l’exploitation et l’humiliation continuelle, tu es un combattant, ta tâche n’est pas terminée. Sans doute ne peux-tu pas soutenir l’activité de tes 30 ou 45 ans mais tu n’es pas encore prêt à lâcher ton morceau. Tu es encore plein d’énergie et tu ressens toujours ce besoin de te rendre utile aux opprimés et aux lutteurs. Sache donc que le mouvement syndical a besoin de toi. Sache que les révolutionnaires ont besoin de ton engagement auprès d’eux. Comme militant ouvrier, tu as acquis une solide expérience. Cette expérience a beaucoup de valeur, ne gâchons pas nos forces! Dans toutes les villes nous avons besoin de camarades capables d’apprendre à nos jeunes syndiqués. Dans toutes les entreprises du pays, des collègues cherchent à être bien orientés. Main dans la main avec l’organisation révolutionnaire, devient notre délégué aux affaires syndicales. Tu peux apporter le soutien juridique aux salariés en demande, animer des formations autour du droit du travail et des conventions collectives. Tu nous aides ainsi à renforcer notre réseau dans un grand nombre d’entreprises, tu contribues à la constitution de nouvelles organisations syndicales rouges dans tous les secteurs de l’économie moderne, à faire avancer les idées des communistes révolutionnaires et de leur programme d’action. Le mouvement ouvrier, syndical et communiste n’a pas le droit de se priver du soutien, de l’avis éclairé, de la participation active de milliers et dizaines de milliers de camarades ! Comme durant la guerre d’un peuple pour sa survie, toutes les générations sont et restent mobilisées, jeunes, adultes et anciens, hommes et femmes. À chacun selon ses capacités, pour les besoins de la lutte. Alors camarade retraité, rejoinsnous au plus vite ! Prends ta place parmi nous ! pour nos camarades liberté! Jean Marc Rouillan, Joëlle Aubron, Georges Cipriani et Nathalie Ménigon ont tous les quatre été arrêtés en février 1987 et condamnés à une peine de prison a perpétuité accompagnée de 18 ans de sûreté pour l'exécution en 1985 de l'ingénieur général du ministère de la défense René Audran et en 1987 de Georges Besse, alors PDG de la régie Renault. Le 1er Avril 2010, après 23 années d'enfermement dans les geôles de l'État capitaliste, Georges Cipriani a enfin obtenu un régime de semi liberté qui n'est autre qu'un ersatz de liberté. Rouillan avait, lui aussi, arraché la semi liberté le 16 octobre 2008 mais la justice revancharde et acharnée lui a retiré car il refusait publiquement de renier sont engagement révolutionnaire. Il est actuellement incarcéré à la prison des Murret, où, atteint de la maladie de ChesterErdheim, il crève à petit feu entre les 4 murs de sa taule pourrie. Nathalie Ménigon est en liberté conditionnelle depuis le 3 Aout 2008, et cela pour une période de 5 ans. Joëlle Aubron avait bénéficié d'une suspension de peine en 2004 pour soigner son cancer contracté en prison. Elle a passé ces quelques années de liberté à lutter avec acharnement pour la libération de ses camarades; et ce, jusqu'à ce que la maladie l'emporte en 2006. Comme on peut le voir, la justice qui condamne les camarades d'Action Directe n'est autre qu'une justice de classe vendue aux intérêts du grand capital qui a pour unique but la défense inconditionnelle de la classe possédante et parasite. Bien sûr, Action Directe ne pouvait pas remettre en cause la propriété privée et la domination du patronat par ses seules actions de résistance individuelle, mais le fait que des hommes relèvent la tête est déjà trop pour l'exploiteur qui n'accepte aucune opposition radicale à sa domination sur l'ensemble de la société. En tant que communistes nous ne condamnons pas l'action clandestine. Bien au contraire, elle est pour nous toute légitime car à la violence du capital doit s'opposer notre violence révolutionnaire, mais nous affirmons qu’elle doit être subordonnée aux intérêts de la lutte des classes et surtout s’inscrire dans le mouvement des travailleurs. Pour que l'action illégale soit féconde, elle doit être couplée à un parti révolutionnaire et doit être menée de façon à appuyer le prolétariat dans sa conquête du pouvoir, mais elle ne peut en aucun cas se substituer à l'action de masse de la classe ouvrière. Nous ne condamnons pas Action Directe comme le font les partis petit-bourgeois et réformistes, pas plus que nous pleurons les dépouilles de Besse et de Audran comme le font les démocrates au service de la classe patronale; mais nous constatons et nous assimilons les erreurs de ce courant pour faire avancer la lutte des classes et la grande cause du prolétariat international. Communistes, il est de notre devoir de soutenir les camarades emprisonnés victimes de la réaction capitaliste. Le parti de la classe ouvrière se doit de mettre en place une structure de secours rouge capable de prendre la défense de tous nos camarades emprisonnés avec une ligne de classe et sans aucune illusion dans le système judiciaire de la classe bourgeoise. En effet, la lutte pour faire sortir nos camarades, que ce soient les militants d'Action Directe, Georges Ibrahim Abdallah ou encore Mumia Abu Jamal, ne doit pas se couper de notre objectif général qui est de renverser le système capitaliste et d'instaurer un régime communiste, seule alternative à la barbarie. La bourgeoisie et ses fonctionnaires doivent savoir qu’ils peuvent emprisonner nos camarades, jamais aucune prison ne fera taire notre révolte. Notre combat est celui du prolétariat révolutionnaire, il continue pour détruire à jamais ce système d'exploitation capitaliste qui n'a que trop duré. Loic RETROUVE- NOUS ! LES 22, 23 ET 24 MAI DE LA PENTECÔTE À PRESLES FÊTE DE LUTTE OUVRIÈRE STAND ET FORUM ARSCOMBAT DEVIENS CORRESPONDANT DE COMBAT, ENVOIE-NOUS TES ARTICLES ET RAPPORTS SUR BOÎTE MAIL : [email protected]