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Partout en Europe, le capital accélère son offensive.
Les taux de profit doivent être relevés.
Alors que les marchés de la construction, de l’automobile, de l’agro-alimentaire ou de la distribution
sont saturés, les gouvernements pillent le contribuable, creusent les déficits publics pour soutenir
l’activité et la compétitivité de leurs industries. Des
centaines de milliards sont livrés aux banques.
Aux maillons faibles de la chaîne impérialiste européenne, ça craque, les États se retrouvent au bord de
la banqueroute.
En Grèce, au Portugal, en Espagne, en Irlande, les
gouvernements peinent à rembourser les dettes
qu’ils ont contractés. La baisse de la croissance, l’explosion du chômage altèrent la santé des finances
publiques. Aussitôt, les agences de notation baissent
qu’ on leur rè gle leur compte !
les notes attribuées à la dette des États. Les marchés
financiers perdent confiance dans la capacité de ces
pays à rembourser leurs emprunts. Les taux d’intérêt bondit alors de 3 à 6 ou 8% ! La dette et le remboursement de les intérêts étranglent les économies
nationales.
Les gouvernements de toute l’Europe sont donc
maintenant pressés par les lobbys de la Finance et du
grand patronat à détruire au plus vite les régimes de
retraite par répartition, privatiser les derniers services publics, réduire drastiquement le nombre de
fonctionnaires, bloquer leurs salaires et allonger la
durée du temps de travail.
Le peuple travailleur paie le coût de la crise tandis
que les grandes fortunes continuent à accumuler les
milliards.
Les États tentent de repousser l’explosion des
contradictions de leur système en augmentant la
pression sur les populations. En fait les crises de
demain seront encore plus profondes. Les conditions objectives mûrissent pour une explosion de la
colère de tous les travailleurs d’Europe !
Partout, c’est la même rapacité du patronat, c’est la
PROLÉ TAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS !
COMBAT
ORGANE DE L’ ALTERNATIVE RÉVOLUTIONNAIRE SOCIALISTE *MAI-JUIN 2010*N°52
PRÊT POUR L’ ÉPREUVE
DE FORCE ?
Le gouvernement se presse de nous
imposer son nouveau diktat. Exécuteur des
volontés du patronat français, appuyé pas
les lobbys financiers, par le Fond
Monétaire International et son numéros 1
socialiste, Dominique Strauss Kahn, le
gouvernement veut liquider notre droit à
une retraite décente.
Dépêchons-nous de nous préparer !
Préparons-nous à l’épreuve de force avec le
pouvoir patronal. Préparons-nous bientôt !
Préparons-nous à faire sauter le gouvernement de la maffia financière ! Préparonsnous à mobiliser tous les travailleurs, de
tous les secteurs de notre économie.
Préparons-nous à une grève générale !
Bloquons la production, bloquons les flux
de marchandises, pour bloquer les profits
de l’ensemble de la classe capitaliste. Tout
le patronat est solidaire et appuie le plan
du pouvoir.
Car le gouvernement veut nous
réduire à l’indigence en augmentant de
plusieurs années le nombre d’années de
cotisations retraites.
Les réformes Balladur et Fillon de 1993 et
2003 n’ont pas rassasié la soif de profit de
l’oligarchie actionnariale. Les 42 annuités
de cotisations qu’ils veulent déjà imposer
aux travailleurs pour 2020, c’est encore
trop pour ces gens qui accumulent les milliards et s’amusent de notre misère !
Pour retourner l’opinion, le capital a
mobilisé ses hommes de science et ses
journalistes ! Le gouvernement a lancé sa
campagne de propagande à 8 millions
d’euros.
Ils veulent nous impressionner avec
leurs chiffres.
Mais leurs chiffres ne nous impressionnent
pas !
Ils répètent qu’il faut travailler plus longtemps pour “sauver nos retraites”. Ils mentent !
Tant que le chômage touche des millions
de travailleurs, que 20 ou 30% de la population en âge de travailler ne travaille pas,
tant que les entreprises se débarrassent de
leurs salariés trop âgés, alors les ressources
des caisses vieillesses ne seront pas augmentées par le prolongement de l’âge légal
de départ à la retraite ou l’augmentation du
nombre d’annuités de cotisations.
Dans les conditions actuelles, rallonger le
nombre d’annuités de cotisation, c’est
accroître le nombre de chômeurs et interdire la possibilité à nos générations d’accéder à une retraite à taux plein.
Pour combler les déficits cumulés
de 2600 milliards d’euros d’ici 2050 messieurs les propagandistes du pouvoir, nous
n’aurons pas besoin de consacrer plus de
2,1 % des richesses produites supplémentaire ! C’est la vérité simple que nous
devons garder en tête !
Pour ce faire, il suffira, selon les propres
options proposées par le Conseil
d’Orientation des retraites, de relever les
taux de cotisation de 5,2% en 2020 et de
9,8% en 2050 !
Impossible ?
Le déficit correspond à 20% des dividendes
versées aux actionnaires chaque année !
Mais pourquoi les gouvernements
s’obstinent donc à vouloir nous faire cotiser toujours plus longtemps au régime par
répartition pour des pensions toujours plus
faibles ?
La seule réponse camarades travailleurs,
c’est que les gouvernements veulent vous
contraindre à épargner nos modestes revenus dans le privé. Les banques et les compagnies d’assurance ont besoin de nos économies pour spéculer et enrichir leurs
actionnaires.
La seule réponse valable, c’est que le patronat refuse de payer plus de cotisations,
avec les agriculteurs à paris
A BAS LA DICTATURE DES MARCHÉ S !
Le gouvernement ne les attendait pas si
nombreux, et le succès de la manifestation
parisienne a surpris les représentants des
syndicats agricoles eux-mêmes!
À pieds ou au commande de leurs 1700
tracteurs, du matin jusqu’à la fin de
l’après-midi, plus de 10 000 agriculteurs
ont défilé et bloqué la circulation entre
République et Nation.
Ces agriculteurs étaient des céréaliers,
venus des quatre coins du pays. Car pour
eux comme pour les producteurs des
autres filières, la situation est dramatique.
En 2009, les revenus des céréaliers ont
baissé de 51% alors qu’ils avaient déjà
connu une baisse de 30% en 2008.
Parmi eux, il y a des gros qui vivent en
bourgeois. Mais l’écrasante majorité, pour
partie propriétaires et pour partie locataires de leurs terres, vivent de leur travail.
Ils aiment leur métier. Ils sont au travail
plus de 70 heures par semaine, ils ne bénéficient pas des congés payés. Ils ne s’en
plaignent pas.
Mais ils voudraient pouvoir au moins
dégager l’équivalent d’un Smic et demi !
Les céréaliers ne revendiquent pas l’augmentation des subventions, elles sont seu-
lement accordées pour compenser la baisse des prix payés aux agriculteurs. Ils
demandent des prix plus rémunérateurs.
Ils demandent de la visibilité sur le marché. Ils refusent que les réglementations
environnementales ou sanitaires se décident à leur désavantage. Car ils sont pris
en étau entre des dispositions législatives
plus restrictives et les cahiers des charges
contradictoires de leurs clients.
Ils demandent que l’installation des
jeunes agriculteurs soit facilitée.
Bref les céréaliers veulent pouvoir continuer à exercer leur métier dans des
conditions plus favorables, être payé
selon leur travail.
Mais l’avenir ne présage rien de bon.
Après l’effondrement des cours mondiaux en 2006 et 2007, la tonne de blé
est descendue de 270 à 110 euros.
Comme si cela ne suffisait pas, les céréaliers vont voir leur subvention à l’hectare
baisser de 75 euros cette année.
Combien devront abandonner leur
exploitation ?
Ceux qui continueront leur activité sur de
plus grandes surfaces ne pensent pas
pour autant tirer leur épingle du jeu. Plus
de terre à travailler, c’est plus d’investissements à réaliser et plus d’emprunts aux
banques, c’est augmenter sa dépendance
aux aléas des cours mondiaux, c’est
craindre toujours d’avantage de ne pas
pouvoir écouler sa production, sans
dégager de marges plus généreuses.
Il faut donc en finir avec la dictature du
marché ! L’État doit garantir l’achat de la
production céréalière à prix fixe aux
céréaliers et à leurs coopératives ! Que les
travailleurs de la terre exigent un revenu
correspondant au taux horaire d’un
ouvrier qualifié, pas moins ! Que les
moyens de stockage des céréales soient
améliorés ! Que le fret ferroviaire soit
développé ! Syndicats agricoles, groupements de producteurs et associations de
consommateurs doivent déterminer
ensemble les cahiers des charges pour
des productions de qualité et respectueuses de l’environnement.
Que le foncier soit nationalisé, que les
surfaces soient mises à disposition des
jeunes agriculteurs indépendants et de
leurs coopératives de production !
L’ É GALI TÉ S OCIALE , VITE !
Les inégalités sociales se creusent.
En haut de la société, 10% des plus riches
accaparent un quart des revenus d’activité déclarés, concentrent entre leurs seuls
mains près de 50% de la masse totale du
patrimoine, s’accaparent quatre cinquième des revenus exceptionnels constitué à
90% par les plus-values immobilières.
Les 80% des moins riches ne disposent
plus ensemble que de 35% du patrimoine
national. Et en bas de la société, la moitié
de la population française bénéficie de
moins de 7% du patrimoine national !
Non, la majorité ne s’enrichit pas de son
travail. Mais la minorité s’enrichit toujours plus de son capital.
Entre 2004 et 2007, les revenus du patrimoine ont encore progressé de 46%, les
revenus exceptionnels de 55% !
De combien ont progressé les salaires des
ouvriers et des employés entre ces mêmes
années ?
Quand l’écart des revenus s’accroit entre
les plus riches et les plus pauvres, c’est les
conditions de vie de la majorité du peuple
qui se dégradent.
Par son travail, les salariés du pays ne
font que survivre. Une fois qu’ils se sont
nourri, qu’ils ont payé leur loyer, leurs
assurances, leur crédit automobile, ils ne
leur reste rien.
Le prolétariat des industries et des services ne travaille par pour lui-même, il
travaille pour la bourgeoisie. Les travailleurs enrichissent une petite minorité
de grandes fortunes, propriétaires des
capitaux, patrons des grands groupes.
Une poignée d’individus encaissent le
fruits du travail de centaines de milliers
d’esclaves.
En 2009, Antonio Belloni, directeur général du groupe LVMH a perçu 9 millions
d’euros de rétribution, l’équivalent de 375
années de travail payées 2000 euros par
mois !
Avec lui, nous comptons les Bernard
Arnault , les C.Viehbacher, JP.Agon,
G.Mestrallet, H.de Castries, F.Riboud,
F.H Pinault, C. de Margerie, Bouygues,
l’ensemble des patrons du CAC 40 parmi
les champions de l’exploitation. Ils constituent la bande des 40 premiers bandits de
France. En 2009, ils ont encore réussi à
extorquer près de 50 milliards de profits.
L’accroissement des inégalités sociales
n’est pas la condition au développement
de la société, il n’est pas une condition à
l’enrichissement de tous.
C’est l’appauvrissement du plus grand
nombre qui est la condition à l’honteux
enrichissement de quelques minorités.
Pour que la Finance continue à accumuler
des milliards, c’est nos difficultés qui augmentent, nos conditions d’existence qui
se dégradent. La misère du peuple ne fait
pas avancer la société, elle la fait entrer en
décadence.
Que les travailleurs cessent de s’appauvrir
en travaillant. Ils peuvent mener la lutte
pour l’augmentation des salaires ! Il faut
mener cette lutte, sûr de notre bon droit !
Réapproprions-nous le fruit de notre travail ! Que toutes les richesses qui sont
produites par les travailleurs reviennent
aux travailleurs et à leur famille ! Nous
voulons tout ! L’argent qui est viré sur les
comptes des capitalistes, c’est de l’argent
volé ! Il nous a été volé !
À chacun selon son travail ! Que les
grandes fortunes soient donc expropriées!
Le sidérurgiste, le camionneur, le cheminot, le professeur, l’agriculteur, l’infirmier n’est pas moins méritant qu’un trader ! L’ingénieur, le chercheur en biologie
et en physique n’a pas moins de responsabilité qu’un directeur !
Les oligarchies capitalistes tolèrent la
situation favorable des notables, chefs de
petites ou moyennes entreprises, libéraux
et cadres supérieurs. Mais ces couches
privilégiées qui appuient le régime d’exploitation capitaliste auront de plus en
plus de mal à justifier leurs privilèges. Les
tâches qui sont les leurs dans la production, nous sommes des millions à pouvoir
nous en acquitter ! Leur rémunération ne
tient pas tant de leurs compétences que
du rôle politique qu’on leur assigne dans
la société de classe.
L’entretien des inégalité sociale est utilisé
comme outil politique au service du grand
capital qui veut maintenir et renforcer sa
domination. Éliminons l’oligarchie capitaliste parasitaire et rien ne pourra justifier les conditions privilégiées des 10% les
plus
riches
de
la
population.
Débarrassons-nous des grandes fortunes
et vite, que triomphe la véritable société
d’égalité sociale, que triomphe le communisme !
www.ars-combat.fr
refuse que le salaire socialisé soit augmenté. L’oligarchie capitaliste veut garder pour
elle le gros du fruit de notre travail.
Et les gouvernements du Capital sont absolument incapables d’enrayer le développement du chômage. Faisons modifier le rapport entre les actifs occupés et ceux qui ne
travaillent pas, assurons le plein emploi, et
c’en sera fini de tous leurs déficits ! Pour
appréhender en toute honnêteté la question des ressources nécessaires à satisfaire
les besoins des retraités, intéressons-nous
à l’évolution de la part des retraités et de la
jeunesse à charge par rapport à la population actives plutôt qu’à l’évolution de la
part des seuls retraités dans la population
active occupée !
Ne nous laissons pas avoir par les
menteurs professionnels, les corrompus du
gouvernement et leurs sbires.
Lecteur, tu es informé de l’essentiel.
Maintenant, à nous de jouer.
Tout de suite, le travail d’explication auprès
de nos collègues. Bientôt le travail d’organisation de nos collègues avant l’action.
Mettons-nous d’accord pour gagner,
comme les cheminots de 1995.
Ne laissons pas le terrain libre aux revendications de la Finance.
Nous ferons plier le pouvoir par la force.
ami !
rejoins-nous !
Pour le 21ème siècle, nous
promettons une nouvelle vague de
révolutions !
La Commune de Paris de 1871, la
révolution bolchévik de 1917, les
révolutions ouvrières et paysannes du siècle dernier ont été
les premières révolutions socialistes défaites.
Nous préparons les révolutions
socialistes victorieuses de notre
nouveau siècle !
Les travailleurs et peuples du
monde n’ont pas moins de raison
de se révolter aujourd’hui qu’hier.
Ils se soulèveront contre le régime
d’exploitation, contre le régime de
destruction, de gâchis et de corruption capitaliste.
Dans chaque pays, le prolétariat
prendra sa bourgeoisie en face et
la couchera à terre.
L’atmosphère qui se charge
d’électricité sera bientôt déchiré
par une explosion.
La restauration du capitalisme dans les premiers États
ouvriers a porté un grand coup au
mouvement d’émancipation des
travailleurs.
Les
premières
batailles ont été perdues.
Une élite de la bureaucratie
a fini par restaurer le capitalisme
pour son propre compte après
que des millions de partisans
aient été écoeuré par les trahisons, par les crimes et les mensonges des directions staliniennes.
Le mouvement ouvrier s’est
décomposé. Nous accusons le
coup.
Mais la guerre n’est pas terminée.
Le prolétariat se relève, plus nombreux, plus fort, plus conscient.
C’est une question de quelques
années.
Car toutes ses revendications se heurtent au mur de la
propriété et du marché. Il devra
bien se résoudre à franchir le pas
décisif.
Il n’existe pas de voie médiane
entre le socialisme et le capitalisme, il n’existe pas de troisième
voie.
Ou bien les travailleurs du
monde se soumettent à la dictature du capital et c’est l’esclavage,
c’est un désastre pour le genre
humain, ou bien ils arrachent le
pouvoir aux oligarchies et constituent leur propre gouvernement,
ils ouvrent le règne de la liberté !
Enthousiasmons-nous
!
L’histoire ne s’arrête pas ! Les
leçons des expériences passées
peuvent être tirées. Le mouvement trotskyste n’a pas combattu
les régimes d’oppression bureaucratique en vain !
Remettons-nous à l’oeuvre !
Le socialisme et la liberté !
même loi du marché qui masque la dictature des milliardaires et des spéculateurs.
Les travailleurs ne peuvent plus rester toujours du
bétail domestique. Les esclaves secouent encore
timidement leur chaîne. Mais ils prendront de l’assurance. La nécessité fait loi.
Les travailleurs craignent encore la lumière du feu,
le sang coulé les répugne. Nous sommes patients, les
travailleurs prennent sur eux. Mais après les actionnaires et leur marché, vient un autre moment, quand
les travailleurs vous régleront vos comptes messieurs dames la crapule !
go sport
à chaque
magasin sa
cellule
syndicale !
Depuis plusieurs mois nos
équipes militantes ont engagé
une campagne de syndicalisation
à l'échelle nationale dans les
magasins Go-Sport. Partout nos
camarades rencontrent la même
colère chez les salariés. Ce sont
d'abord les salaires au lance-pierre, à peu près le SMIC pour un
vendeur de base avec une évolution liée à l'ancienneté ridicule.
C'est partout le manque d'effectif
permanent, avec des vendeurs
qui doivent gérer 2 ou 3 rayons à
la fois. Ce sont les temps partiels
imposés à des salariés qui ont
parfois plus d'une dizaine d'années d'ancienneté. Ce sont les
pressions hiérarchiques à tous les
niveaux, la non-reconnaissance
du bon travail fourni, les multiples petites mesures minables
pour rogner sur les temps de
pause, pour imposer un contrôle
quasi-policier sur les faits et
gestes des salariés. Ce sont bien
souvent des directeurs carriéristes qui comptent assurer leur
évolution personnelle en augmentant la pression sur les salariés.
Bref, à Go-Sport comme ailleurs
les raison de se révolter ne
manque pas!
Face aux velléités des actionnaires et de la direction, l'inorganisation des salariés est flagrante.
Sur 120 magasins en France, les
quelques sites où des salariés
sont organisés en cellule syndicale se comptent sur les doigts de la
main. N'ayant à faire face qu'aux
coups de gueule de salariés isolés
et donc exposés, la direction de
l'entreprise a les mains libres
pour imposer sa volonté.
Les quelques délégués syndicaux
qui
siègent
au
Comité
d'Entreprise sont bien impuissants sans le soutien des salariés
à la base, prêts à arrêter le travail.
La menace de la grève et donc de
l'arrêt des profits, mise à exécution au besoin, est pourtant bien
la seule chose en mesure de faire
reculer les actionnaires et gagner
les salariés. Vouloir négocier sans
avoir au préalable construit le
rapport de force dans l'entreprise, c'est partir au combat sans les
armes.
C'est pourquoi la tâche de nos
camarades et des salariés de GoSport est avant tout dans les mois
à venir de préparer nos forces.
Constituer de nouvelles cellules
syndicales là où il n'y en a pas,
renforcer les sections syndicales
déjà existantes, CGT ou FO peu
importe l'étiquette. Dans cette
Pour aider à la campagne de syndicalisation Go-Sport
dans ta ville,
contacte le comité
au: 06.99.31.35.42 .
lutte sur la durée, l'action de
chaque salarié compte. Le syndicalisme est un cadre pour la lutte
dans l'entreprise, mais le contenu
de l'activité syndicale, c'est
chaque salarié qui le détermine.
Pour que le syndicalisme reste un
outil de combat au service des
salariés, c'est chaque salarié qui
doit prendre en main son syndicat, et se heurter lorsqu'il le faut
aux réticences ou à la mollesse
des appareils syndicaux.
Déjà de nouvelles cellules syndicales se créent là où le vide
régnait jusqu'à présent. Chaque
semaine, de nouveaux salariés
entrent en contact avec le comité
de coordination des salariés de
Go-Sport qui s'est constitué. Les
premiers engagés doivent s'armer
de patience.
Pour pouvoir engager des luttes
d'envergure nationale pour des
augmentations de salaires par
exemple, nous devons avoir
constitué au préalable un réseau
assez dense de cellules syndicales
sur l'ensemble du territoire. Mais
cela n'empêche pas bien au
contraire les cellules nouvellement constituées de gagner sur
des revendications locales, de
faire ainsi l'apprentissage de l'art
de la lutte collective et de renforcer la solidarité entre les salariés
sur leur site. Leur tâche consiste
aussi à gagner de nouveaux salariés à la lutte dans les magasins à
proximité. Ainsi elles prépareront
au mieux les futures luttes d'envergure nationale pour des
enjeux plus importants.
Le travail pour les mois à venir
sera encore celui d'une préparation, d'une accumulation primitive des forces syndicales des salariés de Go-Sport. Mais déjà la
direction ne peut plus ignorer le
mouvement d'organisation des
salariés, décidés à ne plus se laisser faire, et doit compter avec
eux. Que dans chaque magasin
les salariés s'organisent et constituent leur cellule syndicale! Ceux
qui font tourner les magasins, la
réelle source de richesse ce sont
les salariés, qu'ils s'organisent et
ils seront bientôt maîtres chez
eux !
Galois
AVIS À
LA POPULATION
DE STRASBOURG
Depuis octobre 2009 une
note interne à la Compagnie des
Transports Strasbourgeois interdit
à plus d’une personne handicapé à
la fois, d’emprunter le bus ou le
tramway.
C’est la vie sociale, professionnelle ou la vie de famille des
Personnes à Mobilité Réduite qui
est entravée. Aucune solution de
substitution crédible n’a été pensée par la communauté d’agglomération.
RIEN NE JUSTIFIE qu'on supprime arbitrairement, sans solution
de rechange, ce droit de circuler !
VENEZ AFFIRMER VOTRE SOUTIEN AUX PERSONNES HANDICAPEES
RASSEMBLEMENT
22 MAI À 14H ,
PLACE
DE L'HOMME DE FER
AVEC TOI, BATTONS-NOUS !
augmenter les salaires
Les richesses à ceux qui les produisent. Prenons sur les profits des actionnaires et
imposons un maximum des revenus limité à 4 SMIC.
défendre nos droits
Contre la loi des patrons dans les entreprises, imposons nos intérêts par l’organisation et la lutte collective. Renforçons nos syndicats et chassons-y les jaunes et conciliateurs. Formons une inspection ouvrière du travail qui veillera au respect des
conventions collectives, élisons nos propres médecins du travail, imposons la régularisation des travailleurs sans-papiers. Raffermissons nos liens de solidarité.
stopper les plans de licenciements
Travaillons pour nous-mêmes. Nationalisation des entreprises menacées de fermeture sous contrôle salarié.
liquider le chômage
Imposons l’embauche de tous les chômeurs avec répartition de la charge de travail
entre tous. Échelle mobile des heures de travail ! Diminution du temps de travail
jusqu’à liquidation complète du chômage. L’organisation du travail sous direction
salariée.
baisser le temps de travail
Travaillons tous, travaillons moins ! Pour la journée de 5 heures! Affranchissonsnous de l’aliénation du travail parcellaire ! Les progrès des techniques au service de
l’Homme et de son épanouissement, pas de la Finance !
stopper l’ inflation des prix
Plaçons les entreprises de distribution sous le contrôle des organisations des travailleurs et des consommateurs. Fixations des prix ! Blocage et plafonnement des
prix des loyers !
socialiser les bénéfices
Pour garantir à chacun la retraite, la gratuité des soins et de l’enseignement, le
meilleur au plus grand nombre, plaçons l’ensemble des grandes et moyennes entreprises bancaires, industrielles et commerciales entre les mains du peuple, socialisons les grandes et moyennes entreprises ! Confisquons les biens et avoirs des
grandes fortunes, abolissons la dette publique !
protéger l’ humain et son environnement
Libérons-nous de la logique du profit ! Expropriation économique et politique des
capitalistes, de leurs politiciens et fonctionnaires vendus. Plaçons l’ensemble de la
production sociale, des ressources de la nature, de la recherche sous la direction des
producteurs et consommateurs associés en Conseils. Décidons quoi produire pour
répondre à quel besoin social, comment et pour quels objectifs finaux.
diriger nous-mêmes
Opposons aux farces électorales des dominants notre action de prise de pouvoir.
Constituons notre propre gouvernement appuyé sur les organisations de démocratie et de combat salariées. Pour se libérer de l’exploitation et de l’oppression capitaliste; organisons-nous dans les entreprises et dans les quartiers, formons comités
et conseils, préparons-nous et hâtons l’heure de l’insurrection révolutionnaire, pour
un gouvernement travailleur, pour le socialisme !
Rejoins-nous !
06 47 46 19 04
LA PUISSANCE EST ENTRE NOS MAINS, LE MONDE DE DEMAIN NOUS APPARTIENT !
RÉFORME DE LA SANTÉ OBAMA
NO SARKOSY DAY
UNE VICTOIRE DU CAPITAL !
POUR UNE
Adopté par la chambre des représentants par 219 voix contre 212, la réforme
d'Obama a été présentée comme une victoire “historique” par les médias
Américains. Les grands gagnants de ce
tour de passe-passe ne sont pourtant pas
ceux que l'on croit. Au pays des colons
bâtisseurs, les intérêts des trusts et des
compagnies font loi et toute la verve
légendaire et le charisme de groupie
d'Obama n'y ont rien changé. Force est
de constater qu'il ne suffit pas d'avoir
une grande gueule pour faire entendre
raison au petit monde capitaliste. Outre
Atlantique, le “yes we can” a décidément
du plomb dans l'aile...
En effet, les lobbys des secteurs de
la santé ont bien sûr imposé leurs conditions. Les intérêts des populations laborieuses des États-Unis n'ont pas pesé
bien lourd. Les 32 millions d’américains
privés de couverture maladie devront
attendre quatre années. Ou bien ils
seront pris en charge par le Medicaid, ou
bien, à partir de 22 000 euros de revenu,
ils bénéficieront de crédits d’impôts qui
leur permettront de souscrire une assurance privée “normale”. Mais la qualité
d’une assurance “normale” reste un mystère.
Les immigrants dits “illégaux” sont invités à aller voir ailleurs ! 20 millions de
travailleurs immigrés avec leur famille
resteront exclus de toute couverture
sociale.
Les géants de la pharmacie
comme les fabricants d'appareils médicaux paieront certes une surtaxe au
cours des prochaines années. Elle équivaudra à 90 milliards de dollars sur 10
ans pour un chiffre d'affaire estimé, au
bas mot, à environ 7500 milliards de
dollars sur la même période. Une ponction d'environ 0,012 % sur leur chiffre
d'affaire, la belle affaire.... Yes we can
pas grand chose, en définitive...
Notons que cette industrie réalise
pourtant des marges de 30 % en moyenne engrossant chaque année un peu plus
leurs actionnaires. Leurs actions
devraient par ailleurs grimper dans les
prochaines années avec l'arrivée de 20
millions de nouveaux clients dépourvus,
jusqu'à présent, faute de moyens, de
couverture maladie. Le tout financé par
l'impôt, soit la socialisation des coûts
engendrés par l'extension du marché aux
populations pauvres.
Au lieu d'aller prendre l'argent là où il
est, ce sont les travailleurs américains
qui vont mettre la main à la poche pour
répondre, une fois de plus, aux contradictions du mode de développement
capitaliste...
Un temps sur le devant de la
scène, la piste d'un régime public d'assurance maladie venant concurrencer les
compagnies d'assurance privée a été
bien vite abandonné aussi. Il n'y aura pas
non plus d'agence fédérale de réglementation des primes demandées par les
compagnies d'assurance. Les trusts
pourront continuer à fixer les prix des
médicaments sans aucun contrôle populaire et pourront continuer à conserver
pendant douze ans les brevets exclusifs
des molécules déposées.
En guise de réforme du système
de santé, nous assistons à un élargissement du marché de l'assurance maladie
avec comme acteur principal l'État
finançant la prise en charge de nouveaux
clients potentiels par le marché. De nouvelles subventions publiques sont débloquées pour inciter les entreprises à souscrire des plans d’assurance.
Ce n'est donc pas une réforme de la santé
“socialisante”, c'est une restructuration
du marché privé de l'assurance maladie,
augmentant les impôts de la plupart des
américains, dans le but de financer l'extension du marché de l'assurance maladie sans toucher aux intérêts des classes
privilégiées. Bien au contraire, Obama
leur fournit une nouvelle clientèle, soit
de nouvelles opportunités de profit. Et
le tour est joué !
Socialisons la globalité des profits
de l'industrie médicale et pharmaceutique. Les dépenses de santé doivent être
intégrées dans la socialisation des coûts
de satisfaction des besoins de la société
tout entière. Il n'y a pas à négocier. Il
nous faut imposer nos intérêts de classe
là bas comme ici en expropriant sans
indemnité ni rachat les propriétaires des
entreprises de biens et de services médicaux.
Que les travailleurs américains imposent
leur nationalisation en les rassemblant
en un grand pôle de santé géré, organisé
et coordonné par des comités salariésusagers.
Les politiques de santé doivent être
orientés vers la satisfaction des besoins
des populations et des personnels
concernés, bien loin de la rentabilité
financière voulu et décrété par les tenanciers de l'industrie de la santé.
Pablo
NANOTECHNOLOGIES : BOMBE ATOMIQUE ?
Lorsqu’on ne tire pas les conclusions des
erreurs du passé, on est destiné à les répéter. Après les produits toxiques, les herbicides, l’amiante, les déchets radioactifs,
les OGM, voici qu’arrivent à grand pas les
nanotechnologies. Nanotechnologie est le
nom donné aux techniques de manipulations de la matière au niveau de l’atome et
des molécules. Elles sont utilisées pour la
fabrication de compléments nutritifs, de
films plastiques alimentaires, d’emballages, de récipients, d’outils de cuisine
antibactériens, de vêtements, mais aussi
pour la transformation de la viande. On
en trouve également dans des boissons
chocolatées, et même dans des produits
pour bébés. Dans un contexte où les technologies actuelles permettent de manipuler la matière et de synthétiser des produits à l’échelle atomique, les nanoparticules démontrent des propriétés totalement différentes des autres produits de
même composition. Imaginez des mayonnaises plus onctueuses, des tablettes de
chocolats qui ne se périment pas, des
sucres en poudre qui ne s’agglutinent pas,
de nouveaux arômes, des peintures résistantes à l’eau ou des médicaments contre
le cancer qui ciblent uniquement les cellules cancérigènes. Abreuvés par ces nouvelles technologies dont certaines promettent d’être à priori très intéressantes,
la
fascination
nous
gagne.
Malheureusement, les nanoparticules
sont capables, de part leur petite taille, de
traverser les barrières de défenses naturelles de notre organisme de façon plus
importante que ne le font les particules de
taille micrométrique et présentent des
risques importants pour notre santé. Un
rapport de l’IRSST (Québec) montre que
les nanoparticules circulent dans tous les
organes, des reins aux poumons, et même
jusqu’au cerveau, avec des effets toxiques
dramatiques. L'effort physique augmente
ce phénomène. En conséquence, ce sont
les professionnels qui sont les plus
concernés. En Chine, 2 salariées d’une
entreprise utilisant des nanoparticules
sont déjà mortes, 7 autres étant grièvement touchées. De nombreuses études
sur des animaux tels que le rat prouvent
que les nanoparticules ont des effets
létaux importants. Comment ces particules sont-elles digérées, où vont-elles se
nicher, comment sont-elles éliminées,
que se passe-t-il lorsqu'elles se retrouvent
dans la nature ?
Malgré les craintes que soulèvent les
nano-matériaux à cause de leurs risques
de toxicité, nous en consommons déjà,
des ouvriers les manipulent sans aucune
protection et les législateurs sont de
concert avec les barons de cette industrie
en pleine expansion. En effet, l’Agence
française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) préconise aujourd’hui le
principe de précaution tant que les
risques liés aux nanoparticules n’ont pas
été clairement identifiés. Effet de manche
ou totale impuissance ? Il existe au moins
200 produits agricoles et alimentaires
contenant des nanomatériaux, ou fabriqués par nanotechnologie, en vente
actuellement dans l’Union Européenne,
un millier de ces produits sont même en
vente sur le marché mondial. De nombreux organismes estiment que le marché
mondial annuel atteindra les 1000 milliards de dollars américains dès 2015. De
quoi faire perdre la tête à de nombreux
industriels ! Dans l’Union européenne,
comme ailleurs, les règlements et les lois
sont totalement inadaptés aux propriétés
particulières
des
nano-matériaux.
L’Agence française de sécurité sanitaire
de l’environnement et du travail (Afsset)
joue la carte du “à l’avenir, il faudra étiqueter”. Il est inadmissible que nous
soyons exposés à des produits potentiellement toxiques, présents dans les aliments
ou les emballages alimentaires sans
qu’aucune réglementation n’assure notre
sécurité. Les industriels ont toute latitude
pour mettre en danger notre santé sans
que le moindre étiquetage, la moindre
réglementation ne soient mise en place.
Comme pour les OGM, on commercialise
d’abord et on fera les études ensuite, l’intérêt des industriels passe avant la protection des travailleurs et de l’environnement.
Huit milliards de dollars sont investis
SUR LA NATURE DE CLASSE
DES PARTIS ET DES É TATS
Pour faire avancer le mouvement de la
lutte des classes, l’avant garde communiste doit pouvoir bien juger les différents
phénomènes et adapter son approche aux
faits.
Selon quels critères les marxistes déterminent la nature de classe d’une formation politique, d’un parti ou d’un État ?
Aujourd’hui, c’est la confusion totale dans
le mouvement ouvrier. Les partis et leurs
militants ne savent plus comment distinguer un parti ouvrier d’un parti bourgeois, un État ouvrier d’un État bourgeois.
Cette incapacité est un grave défaut qui
révèle la décadence intellectuelle, opportuniste et petite-bourgeoise des organisations politiques ouvrières, ou le repli sectaire et national, la sclérose de leur direction.
Pour développer une juste politique, il
faut les idées claires.
Déterminer la nature de classe d’un parti
ou d’un État, ce n’est pas se perdre en
polémiques abstraites et stériles. Les
observations sur la nature de classe d’une
formation politique déterminent comment l’avant garde communiste intervient comme force de mobilisation révolutionnaire, comment elle intervient dans
le mouvement réel, si elle gagne ou si elle
perd. Nos observations déterminent l’application de notre stratégie, le choix de
notre tactique.
Pour les sectaires, le marxisme n’est pas
un outil militant, le monde change autour
d’eux mais leur compréhension s’est figée
sur des analyses passées. Les sectaires ont
cessé de raisonner !
Les courants réformistes et opportunistes
se passent de toute analyse rigoureuse, ils
n’ont vraiment que faire de la théorie, de
la cohérence et de la logique en politique.
Ils naviguent à vu, et s’intéressent à garder les mains libres pour tout genre de
tractations et de manoeuvres avec la
bourgeoisie et ses appareils. Les réformistes et les opportunistes ont cessé de
raisonner !
Pour bien s’orienter, l’organisation des
révolutionnaires est intéressée au développement de la lutte des classes, ses militants interviennent activement dans cette
lutte, les communistes défendent en léninistes, en direction de toutes les couches
du peuple, le point de vue prolétarien. Ils
saisissent sur le vif, les rapports entre les
différentes classes de la société.
En faisant de la théorie un guide pour
l’action, pour le développement de la lutte
de classe et l’avancement des consciences
salariées, nous savons à quels partis proposer, la constitution d’un front unique
sur la base de quels objectifs de mobilisation, nous savons à quels partis proposer
une association électorale sur la base d’un
plan de transformation socialiste de la
société. Nous savons qui soutenir aux
élections “comme la corde soutient le
pendu”.
Les révolutionnaires trotskystes savent
également reconnaître une révolution
socialiste, distinguer un régime ouvrier
d’un régime bourgeois. Ils savent pourquoi l’impérialisme veut en finir avec le
régime de Cuba et de la Corée du Nord et
pourquoi ils défendent Cuba et la Corée
du Nord face à l’impérialisme et ses officines démocratiques qui entendent restaurer la dictature des oligarchies capitalistes. Ils savent sur quel programme
mobiliser les travailleurs contre les
classes dominantes des pays impérialistes
ou de leurs périphéries, et sur quel programme mobiliser les masses des premiers États ouvriers contre l’oppression
policière et bureaucratique.
Le critère qui détermine la nature de classe d’une formation politique, c’est le programme de sa direction. Le programme
est bourgeois ou il est prolétarien. Il est
un programme de défense de la propriété
privée des moyens de production et
d’échange, de consolidation du pouvoir
capitaliste, ou bien il est un programme
de socialisation des moyens de production et d’échange, d’expropriation de la
bourgeoisie.
Ainsi, les révolutionnaires se gardent de
confondre les différentes formations dites
de “gauche”. Ils savent distinguer le réformisme ouvrier du réformisme libéral, les
partis sociaux-démocrates des partis libéraux, la SFIO de Léon Blum du Parti
Socialiste de Dominique Strauss Kahn et
Martine Aubry, l’actuel Parti Socialiste
bourgeois du Parti Communiste Français.
De même, les révolutionnaires ne confondent pas le régime de Staline avec celui
d’Hitler, la Roumanie de Ceauscescu avec
le Chili de Pinochet, la Chine de Mao avec
la Chine de son actuel Président Hu
Jintao.
Le parti ouvrier rappelle son programme
d’émancipation sociale des classes laborieuses, de dépassement du capitalisme et
de rupture avec les rapports de production bourgeois. Et le parti ouvrier peut
être aussi classé réformiste, centriste ou
révolutionnaire
L’État ouvrier, lui repose sur la propriété
d’État. Le pouvoir prolétarien a exproprié
la grande bourgeoisie, il défend la propriété sociale contre les agressions impérialistes et les fractions restaurationnistes
nationales. L’État ouvrier peut fort s’éloigner de notre archétype idéalisé de
départ. L’État ouvrier peut être tout à fait
privé du soutien des organes d’une démocratie des travailleurs-consommateurs, il
peut asseoir sa domination sur un appareil de répression policière et d’oppression bureaucratique. Mais c’est à son
oeuvre de révolution dans les rapports de
propriété que nous jugeons son caractère
prolétarien. Le gouvernement qui a
accomplis la révolution sociale en expropriant la bourgeoisie, fusse-il dirigé par
les plus sanguinaires des tyrans est un
gouvernement prolétarien, à la tête d’un
appareil d’État prolétarien.
Dans le mouvement de l’histoire, les partis subissent des mutations radicales, des
partis ouvriers révolutionnaires virent au
réformisme et s’intègrent à la démocratie
bourgeoise, trahissent les intérêts prolétariens, renient les idéaux.
Les révolutions qui portaient les espoirs
de libération de millions d’opprimés dans
le monde dégénèrent et le régime d’oppression contre les classes réactionnaires
se retournent contre la classe révolutionnaire. Le pourri de la vieille société contamine les corps trop jeunes des premières
formations prolétariennes.
Les communistes révolutionnaires comprennent les modifications de nature des
partis et des États. Quand la direction
d’un parti a cessé de défendre le programme de socialisation, elle a restauré toute
l’idéologie bourgeoise en son sein. Les
communistes ne s’y entêtent plus à exacerber les contradictions de classe en proposant à leur base et à leur sommet, une
politique de front unique ! Et quand un
État ouvrier a cessé de défendre la grande
production socialisée mais encourage au
contraire l’accumulation du capital entre
quelques mains, il a muté en son contraire. L’appareil de défense de la propriété
sociale s’est changé en appareil de protection de la propriété privée contre le prolétariat. L’État n’est plus un organe de
défense des acquis révolutionnaires
socialistes, il est celui d’une fraction de
l’élite bureaucratique changé en propriétaires. Alors les communistes révolutionnaires ne sont pas les partisans de la
défense militaire de l’État des milliardaires chinois ou de la Russie des oligarques face à leurs autres concurrents
impérialistes. Ils ne prônent plus une
simple révolution politique mais la nouvelle révolution totale, qui doit exproprier
la bourgeoisie et substituer à la dictature
de la bourgeoisie le pouvoir des conseils
salariés, la dictature de la démocratie des
travailleurs !
Pour guider le prolétariat au but, les révolutionnaires doivent bien observer les
phénomènes, et en tirer les justes conclusions logiques. Elles sont de la première
importance, elles sont politiques.
Kléber
chaque année en recherche et développement contre 0,4 % dans l’étude des
risques potentiels. Ces méthodes cavalières d’introduction des nanotechnologies sur le marché doivent cesser. Les
risques humains et écologiques doivent
être étudiés avant toute utilisation, plutôt
que d’être renvoyés aux calendes
grecques ! La recherche accrue du profit
pousserait les industriels à vendre la mort
en capsules si celle-ci est source de bénéfices. On ne peut utiliser à bon escient une
technologie aussi puissante dans le cadre
de l’économie de marché qui est une économie tout proprement instable, irrationnelle et criminelle. Les nanotechnologies
peuvent mettre fin à l’espèce humaine si
celles-ci ne sont pas utilisées à des fins
purement utilitaires, loin de leur rentabilité économique cauchemardesque. La
schizophrénie du marché transforme
chaque innovation technologique en danger mortel au lieu d’élever l’Humanité. Si
la Science est gérée en fonction du profit,
nous courons tous à notre perte, et ce uniquement pour que certains aient les
poches pleines. C’est lamentable ! Nous
devons contrôler nous-mêmes les nanotechnologies et décider lesquels sont sans
risques d’utilisation et utiles à notre épanouissement. Notre travail, notre santé et
notre bien être doivent nous appartenir !
Le pouvoir travailleur, c’est plus qu’une
idéologie, c’est notre survie !
Céline
ALTERNATIVE
positive !
Un collectif s’est créé autour du
rejet de l’actuel serviteur de la
bourgeoisie, Nicolas Sarkosy, président de la république, présenté
comme le seul responsable des
attaques contre la classe salariée.
Aucune alternative n’est proposée
par ce collectif.
Il est reproché à Nicolas Sarkosy
de mettre en péril « les valeurs
communes de la République fl.
Cet appel élude que les causes du
mécontentement de la classe salariée sont fondés sur son exploitation qui découle des rapports de
propriété des moyens de production et d’échange !
Le véritable pouvoir ne se situe
pas à l’Elysée ou à l’Assemblée
nationale, mais dans les conseils
d’administration des grandes
entreprises ! Nicolas Sarkosy en
France, de droite, comme Nicolas
ZAPATERO en Espagne, de
gauche, tout comme hier en
France les divers gouvernements
de la gauche plurielle, ont prouvé
qu’ils sont tous au service des intérêts de la classe exploiteuse, la
grande bourgeoisie.
Du point de vue des marxistes
révolutionnaires, trotskystes, l’issue à la crise du capitalisme, une
crise de surproduction, ne se
résoudra pas par un simple changement banal de personnel politique à la direction d’un Etat au
service du Capital, et ce quelques
soient les étiquettes ou références
dont ces politiciens se réclament.
Seul un gouvernement des travailleurs issus des seuls conseils
ouvriers sera en mesure de casser
la dictature du capital dans les
usines, pourra libérer les forces
productives, relancer la production aux seuls bénéfices des travailleurs, partager le travail entre
toute les mains, mettre en place
l’échelle mobile des salaires !
Nous, les travailleurs, les producteurs, nous n’avons strictement
rien à attendre des politiciens corrompus qui briguent la direction
de l’Etat bourgeois ! Tous unis
dans les usines nous imposerons
notre pouvoir, nous construirons
notre Etat et nous mandaterons
nos élus pour appliquer notre programme, le programme communiste, celui que propose l’ARS
COMBAT.
Ilan
aux
retraités,
un rôle
actif pour
Pas de bébé
le syndicat !
à la consigne ! Camarade
retraité !
EN LUTTE !
Avec nos retraites, c’est au tour de la
qualité de l’éducation et de l’accueil de
la petite enfance que le pouvoir s’attaque. Le gouvernement sarkoziste,
dans un souci de rentabilité prévoit
d’accueillir pour les jardins d’éveil, 12
enfants au lieu de 8 par personnel
encadrant.
À cela, le décret Morano prévoit l’augmentation jusqu’à 120% du nombre
d’enfants pouvant être “accueillis” en
surnombre, donc sans personnel supplémentaire. Aussi, les assistantes
maternelles ne seraient plus seulement chargées de s’occuper de trois
mais de quatre enfants. Dans le collimateur également, le niveau de formation des puéricultrices et auxiliaires et
la suppression pour moitié des effectifs
d’éducateurs de jeunes enfants.
Une nouvelle fois, le pouvoir capitaliste, dans sa course obsessionnelle aux
économies, dégrade un service utile à
la population dont les premières victimes, après les enfants, sont les
parents des ménages modestes
contraints de garder eux-mêmes leurs
enfants. À ce jour 60% des mères s’acquittent de cette tâche et entravent
leur carrière professionnelle.
Pénurie de crèche, manque d’assistantes maternelles, recul progressif de
la préscolarisation; le besoin d’accueil
non satisfait est évalué entre 300 et
400 000 places. Et ce n’est pas la promesse et demi-mesure de Mme
Morano qui annonce la création de
200 000 places d’ici 2012 quand les
besoins auront encore augmentés, qui
changera la situation !
Assez de ce gouvernement ! Assez de
cette marchandisation du social !
Assez de cette société toujours plus
inégalitaire !
Créons des comités de quartier pour
faire valoir nos droits ! Exigeons la
gratuité des établissements, c’est à la
collectivité de prendre en charge le
coût des structures d’accueil de la petite enfance !
Imposons un contrôle syndical sur la
formation du personnel et des règles
qui la définisse !
Construisons une société solidaire ou
grandissent nos enfants dans les
conditions les plus favorables !
Créons les conditions au plus libre
épanouissement de chacun, une société véritablement humaine !
Fabien
LIS, DIFFUSE, SOUTIEN COMBAT, ABONNE-TOI ! 10 numéros = 15 euros
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Pendant tout une carrière, tu as
travaillé à la construction du
mouvement syndical. Et maintenant que tu as quitté l’entreprise,
tu te sens désoeuvré !
Tu as livré de nombreuses
batailles, mais la victoire ne nous
est pas encore vraiment acquise.
La guerre des classes n’en est qu’à
son début. Tu appartiens au prolétariat et tu ne cesse pas de lui
appartenir. Tu t’es battu pour en
finir avec l’exploitation et l’humiliation continuelle, tu es un combattant, ta tâche n’est pas terminée.
Sans doute ne peux-tu pas soutenir l’activité de tes 30 ou 45 ans
mais tu n’es pas encore prêt à
lâcher ton morceau. Tu es encore
plein d’énergie et tu ressens toujours ce besoin de te rendre utile
aux opprimés et aux lutteurs.
Sache donc que le mouvement
syndical a besoin de toi. Sache
que les révolutionnaires ont
besoin de ton engagement auprès
d’eux.
Comme militant ouvrier, tu as
acquis une solide expérience.
Cette expérience a beaucoup de
valeur, ne gâchons pas nos forces!
Dans toutes les villes nous avons
besoin de camarades capables
d’apprendre à nos jeunes syndiqués. Dans toutes les entreprises
du pays, des collègues cherchent à
être bien orientés.
Main dans la main avec l’organisation révolutionnaire, devient
notre délégué aux affaires syndicales. Tu peux apporter le soutien
juridique aux salariés en demande, animer des formations autour
du droit du travail et des conventions collectives. Tu nous aides
ainsi à renforcer notre réseau
dans un grand nombre d’entreprises, tu contribues à la constitution de nouvelles organisations
syndicales rouges dans tous les
secteurs de l’économie moderne,
à faire avancer les idées des communistes révolutionnaires et de
leur programme d’action.
Le mouvement ouvrier, syndical
et communiste n’a pas le droit de
se priver du soutien, de l’avis
éclairé, de la participation active
de milliers et dizaines de milliers
de camarades !
Comme durant la guerre d’un
peuple pour sa survie, toutes les
générations sont et restent mobilisées, jeunes, adultes et anciens,
hommes et femmes. À chacun
selon ses capacités, pour les
besoins de la lutte.
Alors camarade retraité, rejoinsnous au plus vite !
Prends ta place parmi nous !
pour nos
camarades
liberté!
Jean Marc Rouillan, Joëlle Aubron,
Georges Cipriani et Nathalie
Ménigon ont tous les quatre été
arrêtés en février 1987 et condamnés
à une peine de prison a perpétuité
accompagnée de 18 ans de sûreté
pour l'exécution en 1985 de l'ingénieur général du ministère de la
défense René Audran et en 1987 de
Georges Besse, alors PDG de la régie
Renault.
Le 1er Avril 2010, après 23 années
d'enfermement dans les geôles de
l'État capitaliste, Georges Cipriani a
enfin obtenu un régime de semi
liberté qui n'est autre qu'un ersatz
de liberté.
Rouillan avait, lui aussi, arraché la
semi liberté le 16 octobre 2008 mais
la justice revancharde et acharnée
lui a retiré car il refusait publiquement de renier sont engagement
révolutionnaire. Il est actuellement
incarcéré à la prison des Murret, où,
atteint de la maladie de ChesterErdheim, il crève à petit feu entre les
4 murs de sa taule pourrie.
Nathalie Ménigon est en liberté
conditionnelle depuis le 3 Aout
2008, et cela pour une période de 5
ans. Joëlle Aubron avait bénéficié
d'une suspension de peine en 2004
pour soigner son cancer contracté en
prison. Elle a passé ces quelques
années de liberté à lutter avec acharnement pour la libération de ses
camarades; et ce, jusqu'à ce que la
maladie l'emporte en 2006.
Comme on peut le voir, la justice qui
condamne les camarades d'Action
Directe n'est autre qu'une justice de
classe vendue aux intérêts du grand
capital qui a pour unique but la
défense inconditionnelle de la classe
possédante et parasite. Bien sûr,
Action Directe ne pouvait pas
remettre en cause la propriété privée
et la domination du patronat par ses
seules actions de résistance individuelle, mais le fait que des hommes
relèvent la tête est déjà trop pour
l'exploiteur qui n'accepte aucune
opposition radicale à sa domination
sur l'ensemble de la société.
En tant que communistes nous ne
condamnons pas l'action clandestine. Bien au contraire, elle est pour
nous toute légitime car à la violence
du capital doit s'opposer notre violence révolutionnaire, mais nous
affirmons qu’elle doit être subordonnée aux intérêts de la lutte des
classes et surtout s’inscrire dans le
mouvement des travailleurs. Pour
que l'action illégale soit féconde, elle
doit être couplée à un parti révolutionnaire et doit être menée de façon
à appuyer le prolétariat dans sa
conquête du pouvoir, mais elle ne
peut en aucun cas se substituer à
l'action de masse de la classe ouvrière. Nous ne condamnons pas Action
Directe comme le font les partis
petit-bourgeois et réformistes, pas
plus que nous pleurons les
dépouilles de Besse et de Audran
comme le font les démocrates au
service de la classe patronale; mais
nous constatons et nous assimilons
les erreurs de ce courant pour faire
avancer la lutte des classes et la
grande cause du prolétariat international.
Communistes, il est de notre devoir
de soutenir les camarades emprisonnés victimes de la réaction capitaliste. Le parti de la classe ouvrière se
doit de mettre en place une structure de secours rouge capable de
prendre la défense de tous nos
camarades emprisonnés avec une
ligne de classe et sans aucune illusion dans le système judiciaire de la
classe bourgeoise. En effet, la lutte
pour faire sortir nos camarades, que
ce soient les militants d'Action
Directe, Georges Ibrahim Abdallah
ou encore Mumia Abu Jamal, ne
doit pas se couper de notre objectif
général qui est de renverser le système capitaliste et d'instaurer un régime communiste, seule alternative à
la barbarie.
La bourgeoisie et ses fonctionnaires
doivent savoir qu’ils peuvent emprisonner nos camarades, jamais aucune prison ne fera taire notre révolte.
Notre combat est celui du prolétariat
révolutionnaire, il continue pour
détruire à jamais ce système d'exploitation capitaliste qui n'a que trop
duré.
Loic
RETROUVE-
NOUS !
LES 22, 23 ET
24 MAI DE LA
PENTECÔTE
À PRESLES
FÊTE DE LUTTE
OUVRIÈRE
STAND ET
FORUM
ARSCOMBAT
DEVIENS
CORRESPONDANT
DE COMBAT,
ENVOIE-NOUS TES
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ET RAPPORTS SUR
BOÎTE MAIL :
[email protected]