Hetero - Page en cours de maintenance

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Hetero
Denis Lachaud
Thomas Condemine
texte
mise en scène
avec John Arnold, Valentin de Carbonnières
Christian Caro, Bertrand Farge, Yvon Martin
dossier
de presse
17 septembre – 19 octobre 2014, 20h30
générales de presse :
17, 18, 19 et 20 septembre à 20h30
contacts presse
Justine Parinaud Hélène Sitbon
01 44 95 58 92
01 44 95 98 33
[email protected]
[email protected]
Hetero
de mise en scène avec scénographie et costumes lumière son administration/production assistante mise en scène stagiaire régisseur général
Denis Lachaud
Thomas Condemine
John Arnold ........................................... Père 1
Valentin de Carbonnières ........................ Fils
Christian Caro ........................................ Père 2
Bertrand Farge ....................................... Negos
Yvon Martin ............................................ Promis
Camille Vallat
Thierry Fratissier
Thomas Sillard
Romain Picolet
Marion Lévêque, Pénélope Biessy
Camille Faure
production TPN-Théâtre
coproduction Comédie Poitou-Charentes - Centre dramatique national
avec le soutien de la DRAC Poitou-Charentes et de la Région Poitou-Charentes texte publié aux éditions Actes Sud-Papiers
en salle Jean Tardieu (176 places)
17 septembre – 19 octobre 2014, 20h30
dimanche, 15h30
relâche les lundis et dimanche 21 septembre
générales de presse : mercredi 17 septembre, jeudi 18 septembre, vendredi
19 septembre et samedi 20 septembre à 20h30
plein tarif salle Jean Tardieu 30¤
tarifs réduits : groupe (8 personnes minimum) 21¤ / plus de 60 ans 26¤
demandeurs d’emploi 18¤ / moins de 30 ans 15¤ / carte imagine R 11¤
réservations 01 44 95 98 21 - www.theatredurondpoint.fr - www.fnac.com
Tournées
27 janvier 2015
Théâtre Rive Gauche, Scène conventionnée de St Etienne-Du-Rouvray (78)
5 et 6 février 2015 La Halle aux Grains, Scène nationale de Blois (41)
10 – 14 février 2015 La Rose des Vents, Scène nationale de Villeneuve-d’Ascq (59)
18 – 20 février 2015 Centre Dramatique National d’Orléans (45)
Entretien avec Thomas Condemine
Denis Lachaud imagine un monde sans femmes où les hommes procréent entre eux. Il y a les mâles
qui travaillent et ceux qui enfantent. Un jeune homme va tenter de bousculer l’ordre des choses : il
va s’opposer à son futur fiancé et ses pères en refusant de rester à la maison pour vivre pleinement
sa carrière, ses choix et ses désirs.
Y-a-t-il un piège dans le titre de Hetero ? Hetero, sans accent, n’est pas une pièce sur la sexualité, mais sur
l’emprisonnement de la sexualité et des genres ?
Même s’il n’y a que des
Je crois que ce titre est pour l’auteur une façon de nous
mettre en position d’acteur de la représentation malgré nous. hommes sur scène, Parce que sans le savoir, en le lisant, on est déjà au cœur la pièce parle donc autant des
des enjeux de la pièce… Vous l’avez dit, Hetero, s’écrit sans
accent, on a donc à faire à la racine grecque : «l’autre». hommes que des femmes.
Si on l’entend dans ce sens, le titre induit la question du
rapport à «l’autre» de façon générale, une thématique sociale. Mais avouons-le, vous et moi, comme la
plupart des gens, nous avons d’abord entendu le titre dans son sens courant, à savoir hétéro avec accent,
pour dire hétérosexuel. Un titre qui renvoie à une thématique profondément intime. Nous nous sommes
fait piéger : la dimension intime du titre s’est imposée à nous, elle a fait écran à sa dimension sociale. C’est
souvent le problème avec les questions sur la sexualité et les genres, elles nous sont si intimes qu’il est très
difficile de les analyser par le seul retour sur soi-même. Comment un homme ou une femme peuvent-ils
penser la masculinité ou la féminité alors que ces notions semblent être consubstantielles à ce qu’ils sont ?
Si compréhensibles soient nos difficultés à penser ces questions, il n’en est pas moins vrai qu’elle mérite d’être
posées et débattues.
Le sujet de la pièce, qu’est-ce que c’est ? Les hommes ? Un monde sans femmes ? Le patriarcat ?
Le sujet de la pièce c’est la norme ou, pour mieux dire, la façon dont l’individu se construit par rapport à une
norme qui lui préexiste. La norme qui est questionnée dans la pièce c’est celle du schéma familial traditionnel.
Transposer ce schéma dans un monde peuplé uniquement d’hommes, c’est une façon de mettre les hommes
dans la situation que vivent certaines femmes, et de regarder ce que ça nous raconte. Une sorte d’expérience
aussi drôle qu’effrayante. Même s’il n’y a que des hommes sur scène, la pièce parle donc autant des hommes
que des femmes.
Est-ce une pièce d’actualité ?
Vous faites allusion aux événements sur le mariage pour tous ? Ce n’est pas à proprement parler le sujet de la
pièce… Elle a été écrite en 2000, publiée en 2003 et je l’ai montée en 2012. Maintenant, il serait faux de dire
que la pièce n’alimente pas le débat. D’ailleurs, il est possible qu’elle pose autant de questions aux défenseurs
du mariage pour tous qu’à ses détracteurs. Non, le sujet d’actualité qui se rapproche le plus du thème de la
pièce, c’est le débat de 2011 qui refait surface à l’instant autour de l’enseignement de ce que certains appellent,
à tort, la « théorie du genre ». Ce qu’on enseigne en réalité à l’école c’est tout simplement qu’un homme et
femme sont égaux ; que s’il y a une différence de genre, elle est d’ordre social plutôt que d’ordre naturel. Mais
ces gens pensent que défendre une telle idée revient à dire que les différences biologiques n’existent pas, ou
que tous les individus sont les mêmes. C’est absurde, il existe des études très intéressantes qui montrent que
penser la distinction homme / femme comme une distinction d’ordre social et non d’ordre naturel est un bon
moyen pour envisager cette distinction, le sens qu’on peut lui donner, les enjeux politiques et sociaux qui s’y
attachent. C’est une arme pour lutter contre les stéréotypes et discriminations. Ceux qui parlent de « théorie
du genre » renvoient de sérieuses études à la fragilité d’une doctrine pour tenter de les discréditer. Dans Hetero,
les différents courants de pensée qui s’affrontent autour de cette question sont en présence.
Qui sont ces monstres ? Des clowns ? Des symboles ? Des idées ? Comment faire théâtre de ça ?
Dans le générique au début de la pièce, les personnages sont nommés par leur fonction sociale, Père 1 ; Père 2 ;
Fils ; Promis et Negos. Et c’est vrai, bien souvent, les tirades sont jalonnées de messages, d’idées. Mais je n’ai
pas demandé aux acteurs de jouer des archétypes, des idées ou des symboles, au contraire. L’idée c’était plutôt
de montrer des êtres humains complexes, qui, pour cacher leurs fragilités, se cachent derrière le masque de
leur fonction sociale ou arborent tel ou tel symbole ou idée. Pour les acteurs, parvenir à montrer cette humanité
derrière le masque social, ça a à voir avec un travail de clown, oui. Ça me fait penser à ce qu’écrit Jean Genet
dans Le Funambule. Ce ne sont pas les mots exacts, mais c’est le sens : un jour, on se réfugie derrière un sourire
en coin pour cacher à l’autre une blessure, puis on prend l’habitude d’utiliser ce sourire à chaque fois qu’on se
sent blessé, jusqu’au jour où ce sourire fait totalement partie de nous… Si monstrueux soit-il, le masque naît
toujours d’une blessure.
Travaillez-vous avec Denis Lachaud ? Est-il venu voir la création de Hetero ?
J’ai rencontré Denis Lachaud tout de suite après avoir lu la pièce, et plusieurs fois avant les répétitions. Ensuite,
il a passé deux jours avec nous au milieu du travail et nous a fait le plaisir d’assister à la première. Au cours de
la période préparatoire, le rapport s’est tissé d’une façon très évidente. Nous avons échangé sur les pensées
théoriques qui sous-tendent son travail d’écriture, mais aussi sur la distribution de la pièce, et la scénographie.
Je pense qu’au delà du fait que nous partageons des convictions, ce qui a facilité notre travail ensemble, c’est
que, même s’il est l’auteur de la pièce et moi son metteur en scène, nous sommes aussi tous les deux acteurs.
Il y a des choses qu’on n’a pas besoin de se dire, c’est très reposant.
Mettez-vous en scène une situation ? Un théâtre bourgeois qui fait état du système bourgeois, ou un
cauchemar ?
Je mets en scène une situation : le cauchemar du théâtre bourgeois… Je plaisante mais ce n’est pas si
loin de la vérité. Du point de vue de la mise en scène, Hetero pourrait être comparé à un match qui oppose
les défenseurs du schéma familial traditionnel et ceux qui le refusent. Là où la pièce est absolument
géniale, c’est qu’en fonction de l’équipe qui mène la rencontre, l’écriture opère des glissements de style
: quand ce sont les défenseurs de la tradition qui mènent, on est dans un théâtre bourgeois, et quand
ils perdent du terrain, le théâtre bourgeois se déconstruit et fait apparaître un théâtre plus fantastique.
Il arrive aussi qu’un joueur marque un but contre son camp ou change d’équipe en cours de route… dans
ces cas-là, les théâtralités se mélangent, et là, on bascule dans un théâtre absurde. Tous ces allers-retours,
ces décalages, font d’Hetero une pièce très drôle. Voilà, ça c’était le point de vue de la mise en scène.
Mais les personnages objecteraient à ce que je viens de dire que ce n’est pas un match qu’ils jouent, eux, mais
bien leur vie ; que ce n’est pas un théâtre ou un autre qu’ils construisent sous nos yeux mais le monde.
propos recueillis par Pierre Notte
Denis Lachaud
auteur
Denis Lachaud a écrit six romans parus aux éditions Actes Sud : J’apprends l’allemand, La Forme profonde, Comme
personne, Le vrai est au coffre, Prenez l’avion et J’apprends l’hébreu. Il a également publié quatre pièces de théâtre
chez Actes Sud-Papiers : Hetero, Ma forêt fantôme, Moi et ma bouche et L’Une. Il est auteur associé au Centre
dramatique national Orléans / Loiret / Centre (direction Arthur Nauzyciel).
Avec Olivia Rosenthal, il écrit et interprète une série de performances : Olivia Rosenthal et Denis Lachaud,
écrivains en colère (Théâtre national Bordeaux–Aquitaine), Olivia Rosenthal et Denis Lachaud dépassent les bornes
(Théâtre national Bordeaux–Aquitaine, Le Granit / Belfort) et, en 2009, Olivia Rosenthal et Denis Lachaud parlent
de l’autre sexe (Théâtre national Bordeaux–Aquitaine, Grand R – Scène nationale / Roche-sur-Yon).
Avec Vincent Rafis et Laurent Larivière, il a écrit et mis en scène Eldorado dit le policier créé en 2011 au Centre
dramatique national (CDN) Orléans / Loiret / Centre et présenté à la Grande Halle de la Villette.
Il a mis en scène Ma forêt fantôme à l’occasion d’une résidence à la Fonderie (Le Mans). Pour France Culture, il
a écrit deux pièces radiophoniques : Sans voir et Moi et ma bouche (Actes Sud Papiers – Heyoka).
Il a aussi écrit des journaux de répétitions sur trois mises en scène d’Arthur Nauzyciel.
Au cinéma, il écrit un scénario pour Sébastien Lifshitz, pour lequel il a obtenu le soutien (aide à la réécriture
de scénario) du CNC – Centre national de la cinématographie. Sur un scénario de Laurent Larivière et Vincent
Rafis, il écrit les dialogues du court-métrage Au Bout des branches, soutenu par la région Provence-Alpes-Côte
d’Azur, le département des Alpes-Maritimes, l’ADAMI et France 3.
Il est membre du collectif La Forge, avec lequel il co-écrit quatre ouvrages : Fées diverses, Et le travail, Nous
sommes ici et Hors la République ? (Éditions Dumerchez).
En novembre 2013, L’Homme inépuisable (nouvelle illustrée par Ulrika Byttner) est paru aux éditions du Chemin
de Fer. Cette même année, il écrit pour le metteur en scène Jean-Philippe Naas (Compagnie En Attendant),
Les Grands Plateaux, créé à la Filature (Mulhouse).
Thomas Condemine
metteur en scène
Formé à l’École du Théâtre national de Strasbourg (promotion 2007, section jeu), Thomas Condemine
rencontre dans le cadre des ateliers de l’Ecole du TNS Jean-Christophe Saïs, Christophe Rauck, Yann-Joël
Collin, Éric Louis, Alain Françon et Stéphane Braunschweig.
Il travaille à plusieurs reprises avec Stéphane Braunschweig pour Tartuffe de Molière (TNS) et Lulu de Frank
Wedekind en 2010-2011 (La Colline, Théâtre national).
Il joue dans La Cerisaie d’Anton Tchekhov mis en scène par Alain Françon (La Colline - Théâtre national).
En 2009, il joue dans Lorenzaccio de Musset mis en scène par Yves Beaunesne (Théâtre-Opéra, Dijon).
En 2010-2011, il joue dans Mille Francs de récompense de Victor Hugo mis en scène par Laurent Pelly (tournée).
La saison dernière il retrouve Yves Beaunesne pour Pionniers à Ingolstadt de Marie-Luise Fleisser et participe à
la création de la pièce de Sybile Berg Chien, femme, homme mis en scène par Nora Granovski au Théâtre de VidyLausanne. Il joue dans L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel sous la direction d’Yves Beaunesne crée en 2014.
En 2010, il fonde la compagnie TPN et crée son premier spectacle : L’Échange de Paul Claudel créé à la Rose des
vents (Scène nationale, Lille-Villeneuve-d’Ascq). Depuis la saison 2011-2012, il est metteur en scène associé
à la Comédie Poitou-Charentes (direction Yves Beaunesne). Depuis il a mis en scène L’Otage / Le Pain dur, un
diptyque de Paul Claudel (création TNT 2013) et Hetero de Denis Lachaud.
John Arnold
comédien
Formé au Théâtre du Soleil, John Arnold fait ses débuts dans la compagnie d’Ariane Mnouchkine. Il suit
également les cours de Michel Bouquet au Conservatoire de Paris.
Au théâtre, il travaille avec des metteurs en scène comme Christophe Rauck (Le Dragon d’Evgueni
Schwartz, La Nuit des rois de Shakespeare), Stephan Braunschweig (Lulu de Frank Wedekind, Brand
d’Henrik Ibsen, L’Exaltation du labyrinthe d’Olivier Py), Simon Abkarian (L’Ultime Chant de Troie d’après
Sénèque, Pénélope o Pénélope de Simon Abkarian qui reçoit le prix de la critique « meilleur spectacle »),
Olivier Py ( Adagio, L’Énigme Vilar, Epître aux jeunes acteurs, Le Soulier de satin d’Olivier Py), Alain Ollivier
(Le Cid de Corneille), Giorgio-Barberio Corsetti (Le Cri de François Parot), Wajdi Mouawad (Ciels de
Mouawad), Bernard Sobel (L’Homme inutile ou la Conspiration des sentiments d’Iouri Olecha, Joël Pommerat
(25 années de littérature de Pommerat), Bruno Boulzaguet (Une Vie de rêves d’après Carl Gustav Jung),
Krystian Lupa (Perturbation de Thomas Bernhard )…
John Arnold tourne pour la télévision et le cinéma avec Milos Forman, Bertrand Tavernier, Sofia Coppola,
Claude Chabrol, François Ozon, Noémie Lvovsky, Jean-Michel Ribes, Bernard Sobel…
Il met en scène Un Ange en exil autour et d’après Arthur Rimbaud. En 2012, il signe l’adaptation et la mise en
scène du roman de Joyce Caroll Oates, Norma Jean, pour sa création au Théâtre des Quartiers d’Ivry. Cette pièce
tourne ensuite en régions et est reprise au Théâtre 13 en 2014.
Christian Caro
comédien
Formé à l’école du Théâtre national de Strasbourg (Groupe XXV de 1987 à 1990), il fait ses premiers pas sous la
direction de Jacques Lassalle puis Bernard Sobel avec qui il travaille plusieurs saisons au Centre dramatique
natioanl (CDN) de Gennevilliers.
Il joue également dans des spectacles de Georges Aperghis, Marc François, Pierre Ascaride, Aurélien Recoing,
Christophe Perton, Jean Deloche, Didier Lastère, Laurent Serrano et revient régulièrement au Théâtre du
Peuple de Bussang sous les directions artistiques successives de Pierre Diependaële, Philippe Berling et
Jean-Claude Berruti.
Chef de troupe de la compagnie Serena qu’il crée en 1994, plusieurs fois lauréat de l’aide à la création, il travaille
pendant une dizaine d’années sur ses propres textes et ceux de Gilles Aufray, en compagnonnage notamment
avec la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, la Scène nationale de Poitiers, le théâtre de l’Éphémère du Mans
et les Scènes Croisées de Lozère.
En 2005, il est Dom Juan dans la mise en scène d’Anne-Laure Liègeois avec qui il travaille sur plusieurs
spectacles au CDN de Montluçon en tant qu’auteur et comédien : Embouteillages et Ça !, ainsi que dans le cadre
du Festival de Hérisson (où il croise la route de Cédric Gourmelon et Lucas Hemleb).
Aujourd’hui artiste associé au Théâtre en Herbe d’Isabelle Feuillet, il a dernièrement joué Labiche et Dostoïevski
avec Laurence Andréini, Michel Marc Bouchard et Keane avec François Chevallier. Il a été le Père Salvati dans
L’Art de la comédie d’Eduardo de Filippo mis en scène par Philippe Berling et Ahmed et a joué dans Bien Lotis de
Philippe Malone mis en scène par Laurent Vacher. Bertrand Farge
comédien
Au théâtre il a travaillé avec Anton Kouznetsov, Nordine Lahlou, Régis Braun, Daniel Romand, Suzanne
Ruprecht, Pierre Giraud, Irina Conio, Georges Pauen, et Frédéric Constant dans des répertoires classiques
(Goethe, Ovide, Beaumarchais, Victor Hugo, Alexandre Pouchkine…) et contemporains (Laird Koenig,
Murray Schisgal, Eugène Ionesco, Laurent Maurel, Tennessee Williams, Boris Vian, Marguerite Duras….)
dans de nombreuses compagnies, scènes nationales, et Centres dramatiques (Paris, Reims, Dijon,
Saint-Étienne….)
Il collabore depuis les années 1990 avec le Théâtre du Trèfle, à Poitiers, sous la direction de Marie-Claude
Morland sur de nombreux projets (Jour de fête de Paul Reynaud, Les Caprices de Marianne et Le Chandelier
d’Alfred de Musset, La Répétition de Jean Anouilh, Ce soir, on improvise de Luigi Pirandello, Lucrèce Borgia de
Victor Hugo…). En 2013 il joue à Paris le monologue de La Confession d’un enfant du siècle, de Musset, adapté par Frédéric
Vossier, et cette année La Maladie de la mort de Marguerite Duras mis en scène par Christelle Derré au Théâtre
de Belleville.
À la télévision, il joue dans des fictions et des séries dont dernièrement Jaurès, La Loi de Barbara, Origines, L’École
du pouvoir, Section de recherche, Mes amis mes amours, Les Bleus, Paris Enquêtes Criminelles, Avocats et Associés,
Police District etc.
Au cinéma, il joue dans La Photo de Nikos Papatakis, Le Dernier Comptoir de l’Inde de Bernard Favre, Qui a tué
Pamela Rose d’Éric Lartigau.
Valentin De Carbonnières
comédien
Issus des écoles les Enfants Terribles et du Cours Florent, il entre au Conservatoire national de Paris en 2007
où il travaille avec Andrej Severyn, Philippe Torreton, Christiane Cohendi et Michel Fau.
En 2010-2011, il travaille avec Mathieu Bertholet au T2G Théâtre de Gennevilliers et en tournée pour L’Avenir,
seulement, et plusieurs monologues de Case Studie House mis en scène par Bertholet.
Il joue dans Pionniers à Ingolstadt dans une mise en scène d’Yves Beaunesne en 2012 puis dans Nina d’André
Roussin avec Francois Berléan et Mathilde Seigner au Théâtre Édouard 7 en 2013 dans une mise en scène de
Bernard Murat.
Il rencontre Philippe Crubézi et Catherine Anne autour de lectures de textes au théâtre de l’Est-Parisien (Dans
la forêt profonde de Karine serres, Cœur d’un boxeur de Lutz Hübne, Plotting).
Au cinéma, il tourne dans Pas sage écrit et réalisé par Lorraine Groleau diffusé sur Arte (Clap d’or des étudiants au
Festival du Cinéma de Paris 2004). Parallèlement, il enregistre pour France Culture des pièces radiophoniques
sous la direction de Marguerite Gateau et François Christophe.
Yvon Martin
comédien
Yvon Martin suit les cours de l’école de Javier Cruz puis des stages de John Strasberg, Jordan Beswick ou encore
Patricia Sterlin.
Il joue dans Rendez-vous chez Pallas de Joseph Danan mis en scène par Nordine Lahlou, La Demande en mariage
de Tchekhov, Le Chant du cygne de Tchekhov mis en scène par Edwin Gérard, Le Carton de Clément Michel mis en
scène par Eric Henon, Toc Toc de Baffie, J’me sens pas belle de Bernard Jeanjean mis en scène par Jade Duviquet.
Il joue également sous la direction Marie-Claude Morland dans Lucrèce Borgia de Victor Hugo, puis dans Ce soir,
on improvise de Luigi Pirandello.
Avec le Théâtre de Chair il joue dans Ossyane d’après Amin Maalouf, mis en scène par Grégoire Cuvier.
Il joue dans des pièces de répertoire de Théophile Gautier, Marivaux, Molière, ou encore Victor Hugo en
devenant Membre du Théâtre du Trèfle.
Il collabore à l’écriture et joue dans Jour de fête d’Yves Reynaud. Il écrit et interprète un tour de chant
tragi- comique Éclectic tocata,
Il tourne pour la télévision et le cinéma sous la direction de Michel Hazanavicius, Éric Tolédano et Oliver
Nakache, Xavier Giannoli, Sébastien Fabioux, Allan Mauduit et Jean-Patrick Benes, Jean-Jacques Zilbermann.
Il reçoit le prix d’interprétation au Festival Jean Carmet pour Tue l’amour réalisé par Philippe Lioret et est
nominé aux Césars pour ¿Dondé està Kim Basinger? réalisé par Édouard Deluc.
Camille Vallat
scénographie et création costume
Architecte DPLG diplômée en 2007 de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris Belleville et
à l’université de Rome III. Camille Vallat intègre la section scénographie et costumes de l’école du Théâtre
national de Strasbourg en 2008. Elle se forme notamment auprès de Julie Terrazzoni, Jean Jourdheuil, JeanPierre Vincent, Valère Novarina, Philippe Marioge, Gildas Milin et Claude Régy.
Assistante aux costumes de Manon Gignoux pour La Cerisaie d’Anton Tchékhov mis en scène par Julie Brochen
au TNS et à l’Odéon – Théâtre de l’Europe (2010), elle réalise les costumes de Rien n’aura eu lieu de Kevin Keiss,
mise en scène d’Amélie Enon au TNS (2011). Elle conçoit la scénographie de Faust de Goethe mis en scène par
Hugues de la Salle, joué au TNS et au Piccolo Teatro de Milan (2010).
Elle débute alors une collaboration avec Jean-Pierre Vincent : scénographie de Grand Peur et Misère du llle Reich
de Brecht et de Woyzeck de Büchner, au TNS et au Théâtre de la Commune (2011) ; scénographie et costumes des
Suppliantes d’Eschyle au Théâtre du Gymnase à Marseille en 2013.
Cette même année, elle travaille avec Thomas Condemine sur deux projets, Hetero de Denis Lachaud créé au
Centre dramatique de Poitiers et L’Otage / Le Pain dur de Paul Claudel créé au Théâtre national de Toulouse.
Elle participe également à la création de Fratrie de Marc Antoine Cyr mis en scène par Didier Girauldon au
Théâtre de la Tête Noire.
Thierry Fratissier
créateur lumière
Il entre en 1983 à l’Ecole nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (ENSATT), rue Blanche à Paris,
où il obtient un diplôme de régisseur lumière en 1985.
De 1988 à 1992, il devient assistant de Jean Kalman et régisseur lumière notamment pour les spectacles
de Peter Brook (La Tempête, Impression de Pelléas et d’Hans Peter Cloos (Euryante au festival d’Art lyrique
d’Aix en Provence). À partir de 1990, il est assistant de Dominique Bruguière, créatrice lumière pour des
spectacles de Patrice Chéreau, Youssef Chahine, Claude Régy, Dominique Pitoiset, Marie-Claude Pietragalla,
Jorge Lavelli, Robert Carsen.
Il a assuré la conception-lumière pour des spectacles de Jérôme Deschamps et Macha Makéïeff,
Yves Beaunesne, Gloria Paris, Viviane Théophilidès, Vincent Vittoz, Gabriel Dufay, et Thomas Condemine.
Il enseigne régulièrement la lumière à l’ENSATT à Lyon.
À l’affiche
Open Space
conception et mise en scène
Mathilda May
avec Stéphanie Barreau, Agathe Cemin
Gabriel Dermidjian, Loup-Denis Élion, Gil Galliot
Emmanuel Jeantet, Dédeine Volk-Leonovitch
4 septembre - 19 octobre, 21h
Sirènes
Pauline Bureau
texte et mise en scène
écrit en collaboration avec l’équipe du spectacle
avec Philippe Awat, Yann Burlot, Nicolas Chupin
Vincent Hulot, Géraldine Martineau, Marie Nicolle
Anne Rotger, Catherine Vinatier
4 novembre - 6 décembre, 21h
La Touche Française
2 jours de chansons au Rond-Point
samedi 25 octobre, à partir de 17h30
dimanche 26 octobre, à partir de 17h30
Comment
vous racontez
la partie
L’Exoconférence
Alexandre Astier
mise en scène Jean-Christophe Hembert
texte et mise en scène
un spectacle de et avec
Yasmina Reza
avec Zabou Breitman, Romain Cottard
André Marcon, Dominique Reymond
18 septembre - 19 octobre, 18h30
5 novembre - 6 décembre, 21h
Je ne me
souviens plus
très bien
Comment vont
les choses ?
texte, musique et mise en scène
d’après Dernières nouvelles des choses. Une expérience philosophique
de
Gérard Watkins
Roger-Pol Droit
Anouche Setbon
adaptation et interprétation par l’auteur
mise en scène
avec Géraldine Martineau, Philippe Morier-Genoud
Fabien Orcier
9 septembre - 5 octobre, 20h30
9 octobre - 31 octobre, 20h30
Piste d’envol
Télérama Dialogue
Vesterne
mardi 14 octobre, 12h30
Dans un canard
mardi 21 octobre, 12h30
Déchirement
mardi 28 octobre, 12h30
29 septembre, 10h - 22h30
Un voyante sous l’escalier
jeudi 25 septembre, 18h
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