Le tabac, la nicotine et la santé
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BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIENS 583 Le tabac, la nicotine et la santé par Alfred MATHIS Lycée Jean Rostand - 67000 Strasbourg [email protected] RÉSUMÉ Autour du thème « la fumée de cigarette nuit gravement à la santé » cet article développe l’action de la nicotine et de quelques autres constituants de la fumée de cigarette sur la santé de l’homme. Ces mêmes constituants permettent également d’illustrer certains chapitres de nos cours de chimie. INTRODUCTION Le tabac est responsable d’environ 30 % des cas de décès par cancer, en particulier des poumons. Diverses études scientifiques, réalisées depuis plus de soixante ans, démontrent le pouvoir cancérogène de la fumée de tabac. 1. HISTOIRE DU TABAC C’est à la fin du XVe siècle que fût découvert, lors du premier voyage de Christophe COLOMB, sur les côtes de Cuba, le tabac. Jean NICOT (1530-1600), diplomate, introduisit officiellement le tabac en France pour ces vertus stimulantes. Un timbre français, de 1961, honore la mémoire de Jean NICOT (cf. figure 1). Figure 1 : Hommage à Jean NICOT. Jusqu’à la Révolution française on prêtait au tabac des vertus médicinales et on abusait du tabac sous toutes ses formes en prisant, chiquant ou en fumant la pipe. MOLIÈRE fait l’éloge du tabac dans les « Fourberies de Scapin » en faisant dire à SGANARELLE que « fumer est le plaisir des honnêtes gens, et qui vit sans tabac est indigne de vivre ». Ceci n’est certainement plus d’actualité. La cigarette n’est apparue qu’au XIXe siècle et depuis sa consommation n’a cessé de progresser. Vol. 97 - Avril 2003 Alfred MATHIS 584 BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIENS 2. COMPOSITION DU TABAC Le tabac est une plante de la famille des solanacées, du genre NICOTIANA et d’espèce TABACUM dont les racines produisent des alcaloïdes qui sont ensuite emmagasinés dans les feuilles. L’alcaloïde prépondérant est la nicotine dont le rôle n’est pas encore tout à fait élucidé. Elle pourrait être : une réserve d’azote, un répélant pour les insectes ou un agent anti-infectieux pour la plante. On trouve également, mais en quantité bien moindre, de la nornicotine et de l’anatabine [1]. La figure 2 donne les formules de ces trois substances. Nicotine Nornicotine Anatabine Figure 2 : Quelques alcaloïdes du tabac. La composition quantitative de la feuille de tabac varie avec l’origine géographique du tabac. En moyenne on a la composition suivante (% en masse) donnée par le tableau 1 [2, 3] : Glucides Acides organiques Composés azotés dont 0,4 à 4 % de nicotine Polyphénols Composés minéraux Isoprénoïdes Résines : terpénoïdes, polystérols, polyènes, paraffines, lipides, esters, … 50 % 10 % 10 % 30 % Tableau 1 3. LA FUMÉE DE TABAC 3.1. Formation de la fumée de tabac La zone de combustion peut atteindre une température de 990 °C. La plupart des constituants du tabac subissent alors des réactions de pyrolyse sous forme d’oxydation, de déshydrogénation, de craquage, de réarrangement et de condensation pour donner une multitude de composés dont certains sont très toxiques. Actuellement on dénombre plus de 4 000 composés dans la fumée de tabac. La fumée de tabac est un aérosol liquide et solide (suspension des particules liquides et solides dans un gaz). Le tabac, la nicotine et la santé BUP no 853 (1) BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIENS 585 La composition de la fumée dépend des conditions de température et d’oxygénation. Lorsque le fumeur « tire » sur la cigarette la combustion est attisée, on parle alors de courant de fumée centrale ou principale. Entre les aspirations des fumées la température du cône de combustion n’est plus que d’environ 600 °C. On parle alors de fumée latérale ou secondaire. C’est cette combustion qui préoccupe les fumeurs passifs. Ces types de fumées sont représentés sur la figure 3. Figure 3 : Les fumées de la cigarette. Les deux types de fumées n’ont pas la même composition. 3.2. Composition chimique de la fumée centrale de tabac Le tableau 2 donne la composition moyenne de la fumée centrale de tabac. Constituants principaux Diazote N2 Dioxygène O2 Dioxyde de carbone CO2 Monoxyde de carbone CO Cyanure d’hydrogène HCN Vapeur d’eau Goudrons % massique 50 - 60 10 - 15 8 - 14 0,16 10 - 20 Tableau 2 Le tableau 3 (cf. page ci-après) indique les quantités de quelques substances produites en moyenne par la combustion d’une seule cigarette. Ces caractéristiques varient avec les conditions de combustion et des caractéristiques de la cigarette telles que sa masse, sa longueur, la porosité du papier et la nature du tabac utilisé. La fumée « latérale » contient, en moyenne, environ : ♦ 5 fois plus de monoxyde de carbone ; ♦ 4 fois plus de benzo(a)pyrène ; ♦ 3 fois plus de goudrons et de nicotine ; ♦ 30 fois plus d’amines aromatiques ; que la fumée centrale [2, 3]. Vol. 97 - Avril 2003 Alfred MATHIS 586 BULLETIN DE L’UNION Constituants Monoxyde de carbone CO Nicotine Oxydes d’azote Cyanure d’hydrogène HCN Goudrons DES PHYSICIENS Masse (mg) 15 - 40 0,1 - 2,8 0,1 - 0,6 0,4 - 0,5 0,9 - 50 Tableau 3 4. ACTION DE LA NICOTINE SUR L’ORGANISME HUMAIN 4.1. La nicotine La nicotine est, à température ambiante, une substance liquide huileuse, avec une température d’ébullition de 246-247 °C sous la pression atmosphérique ambiante. Il s’agit de la 3-(1- méthyl-2-pyrrolidinyl) pyridine. Elle a été isolée la première fois en 1828 par REIMANN et POSSELT [4]. En 1843 MELSENs établit la formule C10H14N2 de façon empirique [1]. Mais ce n’est qu’un demi siècle plus tard que Adolf PINNER réussi, en 1893, à élucider la structure de la nicotine telle que nous la connaissons actuellement. La première synthèse totale fut réalisée en 1905 par Raoult PICTET [1, 5]. Dans la nature la synthèse se fait à partir de deux acides aminés : ♦ l’ornithine ou acide 2,5-diaminovalérique H2N-CH2-CH2-CH2-CH(NH2)COOH conduisant à la pyrrolidine ; ♦ l’acide aspargique HOOC-CH2-CH(NH2)-COOH conduisant par réaction avec le glycérol à l’acide nicotinique ; ♦ une condensation, décarboxylation et une méthylation donnent ensuite la nicotine. La nicotine a une odeur âcre ressemblant un peu à celle de la pyridine et un goût très amer. L’amertume est souvent associée à la présence, en particulier d’alcaloïdes, tels la nicotine ou la strychnine, qui sont des poisons. Le tabac, la nicotine et la santé BUP no 853 (1) BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIENS 587 La nicotine présente deux constantes d’acidité : ♦ pK A(1) = 6,16 correspondant au couple : ♦ pK A(2) = 10,9 correspondant au couple : La nicotine naturelle correspond exclusivement à l’ énantiomère (S) donné par la formule ci-dessous [6] : La toxicité de l’isomère (S) est beaucoup plus grande que celle de l’isomère (R) [5]. 4.2. Absorption par l’organisme humain Environ 30 % (en masse) de la nicotine présent dans le tabac d’une cigarette se retrouve dans le courant de fumée centrale, ce qui correspond à 0,03 - 0,84 mg de nicotine. Cette dernière est le plus souvent adsorbée sur de petites particules de goudron et absorbée par l’organisme à 90 % à travers les poumons. C’est dans le foie que 90 % de la nicotine absorbée est décomposée par oxydation, par exemple en acide nicotinique, assez rapidement puisque le temps de demie vie de la nicotine dans le sang est environ de deux heures. Le principal métabolite de cette oxydation est la cotinine que l’on retrouve alors dans les urines. Formule de la cotinine Les 10 % restant sont éliminés, sans dégradation, via les reins par les urines. Lors d’un empoisonnement, la présence de cotinine dans les urines permet de penser à un empoisonnement à la nicotine. Vol. 97 - Avril 2003 Alfred MATHIS 588 BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIENS 4.3. Toxicité de la nicotine La nicotine peut être absorbée par inhalation (cigarette), par ingestion et par les muqueuses (tabac mâché ou prisé). Elle provoque une stimulation mais suivie d’une dépression des muscles et du système nerveux central. Pour un adulte l’ingestion de 40 à 60 mg de nicotine est mortelle. La mort survient généralement par paralysie des muscles respiratoires [7]. La nicotine fait donc partie des alcaloïdes très toxiques [8]. Des solutions aqueuses à base de sels de nicotine étaient utilisées comme insecticide. 4.4. Action générale sur l’organisme C’est la libération d’adrénaline ou épinéphrine, à partir des glandes surrénales, provoquée par la nicotine, qui est à l’origine des effets sur l’organisme. La nicotine provoque une vaso constriction des vaisseaux sanguins périphériques ce qui provoque une augmentation de la fréquence des battements cardiaques avec augmentation de la tension artérielle et une diminution de l’irrigation sanguine des extrémités. Il s’en suit une diminution de la température superficielle de la peau aux extrémités ce qui peut être facilement observé par thermographie [9]. Une conséquence de la diminution de l’irrigation sanguine de la peau sera son vieillissement prématuré. La nicotine modifie également le métabolisme des saccharides et des lipides conduisant à une augmentation du cholestérol et d’acides gras libres dans le sang, d’où détérioration des parois internes des vaisseaux sanguins [10]. Ainsi, sous l’action de la nicotine, l’hydrolyse enzymatique complète, dans le foie, du glycogène (polysaccharide) donne uniquement du glucose ce qui provoque une augmentation de la glycémie. 4.5. Action sur le système nerveux végétatif En petite quantité la nicotine stimule l’activité des ganglions du système nerveux végétatif, les terminaisons des nerfs moteurs, les muscles moteurs et le système nerveux central. Cette stimulation provient du fait que la nicotine peut remplacer l’acétylcholine dans les phénomènes de transmission des informations nerveuses (synapses). Mais en quantité plus grande la nicotine bloque la transmission des informations nerveuses parce qu’elle se dégrade plus lentement que l’acétylcholine. Il apparaît ici une éventuelle possibilité d’utilisation de la nicotine comme produit antalgique [11]. Cependant, compte tenu de ses autres effets nocifs, on ne l’utilise pas en tant que tel. Des chercheurs des laboratoires Abbott ont développé des dérivés, tel le ABT 594 (R 5-(2-azétidinylméthoxy) 2-chloropyridine) qui est cependant beaucoup moins toxique que la nicotine tout en ayant les mêmes propriétés antalgiques [12]. Le tabac, la nicotine et la santé BUP no 853 (1) BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIENS 589 Formule du ABT 594 4.6. Action sur le cerveau Lors de l’inhalation de la fumée de tabac 25 % (masse) de la nicotine inhalée arrive au cerveau en huit secondes seulement. Là elle réagit avec les récepteurs nicotiniques spécifiques et provoque la libération de dopamine dans le sang. La dopamine est le neurotransmetteur du plaisir. Formule de la dopamine C’est cette substance qui crée la dépendance. L’absence de son déversement dans le sang provoque l’effet de manque lorsque le fumeur essaye de s’arrêter. Des recherches récentes ont montré que la nicotine pouvait, en activant la formation de la dopamine, réduire le risque de la maladie de Parkinson [13]. La nicotine stimule aussi la formation d’acétylcholine ce qui permet également de lutter contre la maladie d’Alzheimer où apparaît justement un manque d’acétylcholine ce qui explique le dysfonctionnement de la transmission des informations nerveuses. L’idéal sera de trouver une molécule qui libère la dopamine sans avoir les effets indésirables de la nicotine sur la circulation sanguine. 5. LES AUTRES PRINCIPAUX CONSTITUANTS DE LA FUMÉE DE TABAC 5.1. Généralités Les fumées de tabac contiennent des substances connues pour leurs propriétés cancérogènes chez l’animal et chez l’homme. Parmi celles-ci on peut citer : le benzène, le 4- aminodiphényle et le 2- aminonaphtalène. D’autres, telles les hydrocarbures polycycliques aromatiques (goudrons) sont soupçonnées d’être cancérogènes pour l’homme. La figure 4 donne quelques exemples de ces produits. Benzo(a)pyrène Benz(a)anthracène 5-méthylchrysène Figure 4 : Quelques « goudrons » de la fumée de tabac. Vol. 97 - Avril 2003 Alfred MATHIS 590 BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIENS 5.2. Le monoxyde de carbone Il est responsable de l’hypoxie, c’est-à-dire de la diminution de la quantité d’oxygène distribuée aux tissus par le sang, chez les fumeurs. Car le monoxyde de carbone se fixe à la place du dioxygène sur l’hémoglobine du sang en formant la carboxyhémoglobine complexe beaucoup plus stable que l’oxyhémoglobine [14]. 5.3. Les oxydes d’azote NOx L’oxyde d’azote NO et le dioxyde d’azote NO2 sont à l’origine de la formation de N-nitrosoamines (groupement –N-N=O) qui sont souvent très fortement cancérogènes. Une expérience simple permet la mise en évidence d’oxydes d’azote dans la fumée de cigarette en utilisant le montage de la figure 5. Figure 5 : Mise en évidence expérimentale des oxydes d’azote. Le réactif de diazotation peut être préparé de la façon suivante : ♦ solution A : acide sulfanilique dans de l’acide éthanoïque (solution à 1 % en masse) ; ♦ solution B : -1 aminonaphtalène en solution saturée dans l’acide éthanoïque ; le réactif est obtenu en mélangeant des volumes égaux des solutions A et B. Lors du passage d’oxydes d’azote dans le réactif, encore appelé réactif de Lunge, il apparaît la coloration rouge du dérivé azoïque alors formé. 5.4. Les nitrosoamines Dans le tabac on trouve des nitrosoamines telle la NNA ou 4- (méthylnitrosoamino)4-(3-pyridyl) butanal : Formule de la NNA Le tabac, la nicotine et la santé BUP no 853 (1) BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIENS 591 Elles subsistent pratiquement toutes au cours de la combustion du tabac et sont donc directement inhalées. Ce sont les composés les plus abondants parmi ceux qui sont responsables de l’action cancérogène de la fumée de tabac. 5.5. Le cyanure d’hydrogène Sa toxicité provient du fait de son action de blocage de l’enzyme respiratoire cytochromoxydase, ce qui empêche le transfert d’oxygène de l’oxyhémoglobine vers les tissus. Son taux est plus faible dans le courant de fumée latérale que dans le courant de fumée centrale. Il est, en partie, déjà métabolisé dans la salive en ion thiocyanate SCN -. Le dosage de ces derniers dans la salive peut donner une indication du degré d’inhalation de la fumée. 6. AUTRES UTILISATIONS DU TABAC Des chercheurs de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) ont réussi, grâce à des manipulations génétiques, à faire produire, par des plants de tabac, de l’hémoglobine humaine. Cette dernière se trouve en particulier dans les racines des plantes de tabac [15]. Avant son utilisation comme sang artificiel, il reste cependant encore du chemin à parcourir. En effet, il faudra trouver des moyens efficaces de séparation et de purification de cette hémoglobine. 7. LE SEVRAGE TABAGIQUE Le principe du sevrage est de pouvoir s’arrêter de fumer sans ressentir les symptômes de manque tels que nervosité, irritabilité, agressivité, … Il existe actuellement deux méthodes de sevrage : ♦ l’utilisation de substituts nicotiniques ; ♦ la prise de médicaments anti-tabac. 7.1. Les substituts nicotiniques Ces substituts à la cigarette existent sous diverses formes : gomme à mâcher, tablette sublinguale, dispositif transdermique ou patch ou inhalateur et spray nasal. Ces substituts permettent une libération plus ou moins progressive de nicotine, qui se retrouvera dans le sang, et ceci sur une durée plus ou moins longue qui peut atteindre jusqu’à 24 heures avec les patchs. Attention avec ces produits, il peut y avoir des effets secondaires dus à la toxicité de la nicotine. 7.2. Médicament anti-tabac Le principe d’action de ces médicaments est de bloquer les récepteurs nicotiniques Vol. 97 - Avril 2003 Alfred MATHIS 592 BULLETIN DE L’UNION DES PHYSICIENS du cerveau, encore appelés sous unités béta 2. La nicotine ne pouvant plus se fixer la dopamine ne sera plus déversée dans le sang ce qui devrait diminuer la dépendance à la nicotine [16]. Un des médicaments de ce type utilisé en France depuis peu est le Zyban, ou chlorhydrate de bupropion de dénomination commune internationale (DCI) amfébutamone [17]. Il se présente sous une forme galénique à libération prolongée. 7.3. Suivi du sevrage Il existe des tests, tel celui de Fagerström, qui permettent de suivre l’évolution de la dépendance à la nicotine et donc d’adapter le traitement [18]. CONCLUSION L’étude du tabac et de la nicotine en particulier, offre la possibilité de combiner, avec un produit de tous les jours, la chimie à différents niveaux et la biologie. Cette chimie doit aussi permettre de rendre attentif nos élèves aux dangers du tabac. BIBLIOGRAPHIE [1] http://www.geocities.com/phm1140/metabolisme_nicotine.html [2] HUBERT M. et KOKEL B. Tabac et cancers - Acquis et perspectives. L’Actualité Chimique, 1991, n° 6, p. 403. [3] KUTTENBERG Ch. Der blaue Dunst. Chemie und Schule, 2000, 15/3, p. 15. [4] BOUANT E. Nouveau dictionnaire de chimie. Librairie Baillière, 1889, p. 644. [5] 100 Jahre Nikotinformel. CLB Memory, 1993, 44/6, p. 48. [6] ELIEL E. L. et WILEN S. H. Stéréochimie des composés organiques. Tec et Doc, 1994, p. 27. [7] LAUWERYS R. Toxikologie industrielle et intoxications professionnelles. Masson, 3e édition, 1990, p. 563. [8] WIRTH W. et GLOXHUBER THIEME Ch. Toxikologie. 4e édition, ThiemeVerlag, 1985, p. 270. [9] Comité contre les maladies respiratoires et la tuberculose : document « pourquoi tu fumes ? », p. 14. [10] STRUBELT O. Gifte in unserer Umwelt. DVA Verlag, p. 227. [11] NATALI J.-P. 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