blanc mesnil cm 210313 - Ville du Blanc Mesnil
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blanc mesnil cm 210313 - Ville du Blanc Mesnil
1 PROCÈS-VERBAL DE LA RÉUNION DU CONSEIL MUNICIPAL DU 21 MARS 2013 L'an deux mille treize, le vingt et un du mois de mars à 18 heures 45, le Conseil Municipal dûment convoqué, s'est réuni en la Salle des Délibérations de l'Hôtel de Ville, sous la présidence de M. MIGNOT, Maire. PRESENTS : M. MIGNOT, Maire, MM. VADILLO, SOURY, SOUBEN, Mme BOUVIER, M. BRAMY, Mme GALLIOT, M. BARRES, Mmes ICHOU, LANGLOIS, M. SERRANO, Mmes BOUSEKKINE, TANSERI, Adjoints au Maire, MM. FERDINAND, BROUILLARD, FEURTET, Mme BUFFET (jusqu’à 20h15), MM. BOISSEL, CAGNON, Mme DELMAS, MM. LE POLLOTEC, FOURNET, FRANCIETTE, Mmes MILOT, ALEXANDRE, EL HASNAOUI, HERSEMEULE, M. MEIGNEN, Mme LEMARCHAND (à partir de 21h50), M. RANQUET, Mme HAMA, MM. RAMOS, BOUMEDJANE, Mme VALIAME, Conseillers Municipaux. EXCUSES : Mme BUFFET, Conseillère Municipale, proc. à M. FEURTET (à partir de 20h15), Mme IGHIL, Conseillère Municipale, proc. à M. VADILLO, Mme DAGHEFALI, Conseillère Municipale, proc. M. SOURY, M. MAIGA, Conseiller Municipal, proc. à M. BARRES, Mme GASPERI, Conseillère Municipale, proc. à M. LE POLLOTEC, M. BOUSSAGUET, Conseiller Municipal, proc. à Mme HERSEMEULE, Mme LEMARCHAND, Conseillère Municipale, proc. à M. RANQUET (jusqu’à 21h50), M. MONANY, Conseiller Municipal, proc. à Mme HAMA. ABSENTS : Mme GALVANI, Conseillère Municipale, Mme NOTARIANNI, Conseillère Municipale, M. CAVALLARI, Conseiller Municipal. ASSISTAIT A LA SEANCE : M. FERRIER, Directeur Général des Services. Les Conseillers présents formant la majorité des membres en exercice, conformément à l'article L.2121-15 du Code Général des Collectivités Territoriales, il a été procédé à la nomination d'un secrétaire pris dans le sein du Conseil. M. CAGNON, ayant obtenu l’unanimité des suffrages exprimés, a été désigné pour remplir ces fonctions qu’il a acceptées. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 2 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Le quorum étant atteint, je vous propose d’ouvrir cette deuxième séance de notre Conseil Municipal de l’année 2013. M. THIERRY MEIGNEN : Vous n’avez pas reçu la procuration de Gilles CAVALLARI ? M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Non, mais nous vérifierons si elle n’est pas arrivée sur la messagerie électronique avant l’heure du Conseil. Il n’y avait rien à 18 h 30. M. THIERRY MEIGNEN : Il m’a dit qu’il l’envoyait hier soir. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : On va vérifier, si je la reçois, il sera excusé. ÉLECTION DU SECRÉTAIRE DE SÉANCE M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Il est donc procédé à la nomination d’un secrétaire de l’Assemblée, pris parmi ses membres en application de l’article L.2121-15 du Code général des collectivités territoriales ; M. Dominique CAGNON ayant obtenu l’unanimité des suffrages exprimés pour remplir ces fonctions qu’il a acceptées. APPROBATION DU PROCÈS-VERBAL DU CONSEIL MUNICIPAL DU JEUDI 14 FÉVRIER 2013 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des remarques ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité des suffrages exprimés, APPROUVE le procès-verbal du Conseil Municipal du jeudi 14 février 2013. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 3 DÉCISIONS PRISES PAR M. LE MAIRE EN VERTU DE L’ARTICLE L.2122-22 DU CODE GÉNÉRAL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Vous avez à vos places les décisions prises par le maire en vertu de l’article L.2122-22 du Code Général des Collectivités Territoriales. N° DATE OBJET 5 01.02.13 Défense des intérêts de la Ville confiée au cabinet d'avocats Seban & Associés. 6 08.02.13 Marché passé en procédure adaptée pour la restauration collective du personnel de la Ville, de la Caisse Des Ecoles et du Centre Communal d'Action Sociale. 7 11.02.13 Souscription d'un emprunt PRU de 2 360 811 € auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations. 31 19.02.13 Marché passé en procédure adaptée pour les travaux d'aménagement des espaces dédiés au cinéma Louis Daquin. 32 19.02.13 Appel d'offres ouvert concernant la communication des services municipaux et des évènements sectoriels de la Ville. 33 19.02.13 Convention de mise à disposition de défibrillateurs de l'Office Local du Sport à la Ville. 34 22.02.13 Appel d'offres ouvert concernant l'acquisition de consommables informatiques et bureautiques pour la Ville, la Caisse des Ecoles et le CCAS. 35 26.02.13 Appel d'offres ouvert concernant l'organisation du banquet des retraités pour les années 2013 et 2014. 36 01.03.13 Convention de mise à disposition d'un outil de gestion du Centre Ville. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 4 37 05.03.13 Nouvelles obligations liées au décret n°2012-970 du 20 août 2012 portant sur les travaux effectués à proximité des réseaux de transport et de distribution. 38 05.03.13 Marché passé en procédure adaptée pour l'élagage des arbres d'alignement sur voirie, dans les écoles et le parc Jacques Duclos. Année 2013. 39 06.03.13 Convention de mise à disposition d'un logement à titre précaire et révocable à Madame Laurence DUPONT. 40 06.03.13 Marché passé en procédure adaptée concernant les travaux d'abattage, de dessouchage et de dévitalisation - Années 2013/2014. M. THIERRY MEIGNEN : Pourriez-vous nous éclairer sur cette demande de « Axe études » d’installer un établissement d’enseignement privé hors contrat sur la Ville ? M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Je n’ai pas coutume de répondre aux questions sur les décisions prises par le Maire, mais nous vous donnerons évidemment tous les éléments d’explications. Pour résumer, il s’agit de Charisma. M. THIERRY MEIGNEN : C’était important de le savoir. On mandate des avocats pour défendre les intérêts de la Ville, donc j’imagine qu’il y a une raison. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Oui. Je vous propose d’entamer l’ordre du jour, et contrairement à l’habitude, de commencer par les rapports à porter à connaissance du Conseil Municipal, qui ne nécessitent pas de vote. Généralement, ces rapports sont présentés en fin de Conseil, sauf que réglementairement, nous devons présenter le rapport sur le développement durable avant le vote du budget. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 5 BILAN DES ACQUISITIONS ET CESSIONS FONCIÈRES – EXERCICE 2012 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Il s’agit de porter à connaissance du Conseil Municipal des choses d’ores et déjà connues, puisqu’elles ont fait l’objet de mémoires durant l’année 2012. Y a-t-il des questions ? Non. RAPPORT SUR LA SITUATION EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE AU BLANC-MESNIL – ANNÉE 2012 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : C’est ce rapport que nous devons passer, et discuter le cas échéant, avant le vote de notre budget. Y a-t-il des questions ou interventions ? MME ANNE-MARIE DELMAS : Vous avez sous les yeux le rapport du développement durable de la Ville pour 2012. Il vous permet de constater que le champ d’intervention du développement durable est large. Je profite de la présentation de ce rapport pour remercier tous les agents communaux qui font avancer le développement durable dans cette Ville, mais je voudrais surtout remercier Aube Scoma tant pour ce travail de compilation que pour l’accompagnement technique qu’elle prodigue aux services et agents qui veulent améliorer leurs connaissances et contributions au développement durable. Nous avons tous les jours des exemples d’éco-blanchiment. Il est beaucoup moins facile de faire vraiment du développement durable. Regarder chacune de ces actions sous les trois aspects économique, social et environnemental, qui sont les trois angles pour qu’une action soit durable. A défaut, regarder sous deux angles seulement rendra l’action soit viable, soit vivable, soit équitable mais pas durable. Penser durable s’apprend, d’où l’importance des formations dont on commence à voir les effets. S’entrainer à cette forme de pensée permet de concrétiser. Mais l’ouvrage doit sans cesse être remis sur le métier, d’abord parce que la pensée durable peut se déliter mais aussi parce que les pratiques doivent régulièrement être réinterrogées au vu de nouvelles connaissances ou des modifications de contextes. Au-delà du constat et sachant que le développement durable s’inscrit dans un processus d’amélioration continue, je propose quelques pistes d’amélioration qui pourraient être mentionnées dans le rapport 2013 : la mise en place de vélos à assistance électrique plus faciles à utiliser, la poursuite d’actions de formations au développement durable dans de nouveaux secteurs du service public communal, la généralisation des carafes d’eau à toutes les manifestations dans les lieux municipaux. De nombreuses actions de ce rapport sont portées par l’Agenda 21. La poursuite de celui-ci à un rythme résolu nous permettra de nous améliorer encore. Et pour conclure un peu de publicité pour la semaine du développement durable, avec des actions de sensibilisation en direction des écoles, des retraités mais aussi de tous les Blanc-Mesnilois avec une initiative au cinéma le 5 avril et le débat le 4 avril sur l’Ecopôle. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il d’autres questions, interventions ou remarques sur ce rapport qui est un travail de compilation important ? Non. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 6 RAPPORT ANNUEL DE LA COMMISSION COMMUNALE D’ACCESSIBILITÉ POUR LES PERSONNES HANDICAPÉES – ANNÉE 2011 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ou des remarques ? Vous pourrez nous faire part de vos remarques a posteriori sur ces rapports lors de prochaines séances. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Nous allons maintenant examiner différents mémoires portant sur les budgets, primitifs et annexes, de notre commune, ainsi que le vote des taux de la fiscalité locale. Je souhaite évidemment introduire cette discussion. Le vote du budget municipal est bien entendu un moment particulièrement important. Il va nous permettre la poursuite de la mise en œuvre de notre programme municipal, au service des BlancMesniloises et des Blanc-Mesnilois, au service du développement économique et social de notre Ville, au service d’une action dynamique et solidaire. Je vais naturellement revenir sur les priorités de ce budget. Avant cela, je me dois de vous donner le contexte dans lequel nous évoluons, au vu de l’actualité. Je retiens trois sujets majeurs en relation avec notre activité d’élus locaux : le projet de loi de décentralisation, le nouveau Grand Paris, et les conséquences de nouvelles coupes budgétaires opérées par l’État, bien souvent au détriment des collectivités locales. Tout d’abord donc, le projet de loi de décentralisation. Ce projet, dans sa forme actuelle, prend acte de la réalité d’un territoire qui est commun à l’ensemble de l’agglomération, c’est ce qu’on appelle la zone dense de plus de 10 millions d’habitants sur les 12 que regroupe la Région Ile-deFrance. Il préconise la création d’un établissement public, dénommé « La métropole de Paris », au sein duquel siégeraient le maire de Paris et les présidents des communautés d’agglomération. Ce nouvel établissement public entrerait en fonction au 1er janvier 2016. Les maires n’auraient voix au chapitre que dans une assemblée consultative. C’est également à cette même date du 1er janvier 2016 que devront avoir été créées sur l’intégralité de notre territoire, y compris donc la petite couronne, des intercommunalités dont la taille minimum est fixée dans le texte actuel pour ce qui nous concerne à 300 000 habitants. C’est le 1er juin 2014 que le Préfet de Région devra présenter un schéma régional de coopération. Et c’est lui qui décidera de façon autoritaire avant le 31 décembre 2015. Ce projet de loi appelle, vous le comprendrez, quelques commentaires. La prise en compte de la réalité de l’agglomération, du destin commun de millions de personnes, est un objectif que je partage. Pour autant, le texte proposé constitue une nouvelle et grave remise en cause des communes, de leur rôle historique d’échelon de proximité, de leur capacité opérationnelle et décisionnelle. On voit bien le danger d’un déficit démocratique par le risque d’éloigner encore plus les citoyens des centres de décisions. Je souhaite donc que le débat parlementaire et l’intervention citoyenne puissent amender ce texte. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 7 Je suis pour la coopération intercommunale, mais une coopération de projets, pour des objectifs de progrès humains et démocratiques. Non pas une coopération institutionnelle stérilisante et autoritaire, comme par exemple le transfert aux intercommunalités de l’élaboration des plans locaux d’urbanisme. Quant au seuil minimal de 300 000 habitants, vous aurez probablement noté qu’il correspond au projet que je porte d’une communauté d’agglomération allant de Drancy jusqu’à Tremblay. J’ai donc tout lieu de m’en satisfaire, à la nuance près qu’il me semblerait souhaitable qu’il s’agisse d’une libre décision des conseils municipaux, et non d’une décision préfectorale imposée. Là encore, personne ne doit avoir peur de la démocratie. Je l’ai dit, je le répète : je suis favorable à la coopération intercommunale. Cela étant, si c’est pour mutualiser moins d’argent et moins de moyens, donc moins de projets utiles puisque l’État s’engage dans une politique d’austérité, le but ne sera pas atteint. J’invite donc chacune et chacun d’entre nous à être attentif aux débats qui vont se tenir dans la prochaine période pour que la métropole soit celle de l’égalité par la réduction des injustices sociales et des discriminations territoriales, que la métropole soit celle de la démocratie et du progrès humain. Je ne m’éloigne pas de notre budget, car c’est à terme la libre administration des communes et de leur autonomie budgétaire dont il est aussi question. L’intervention citoyenne et celle des élus locaux peuvent être efficaces. C’est ma seconde remarque préliminaire sur le nouveau Grand Paris que vient d’annoncer le Premier ministre. Je me suis félicité du contenu de sa conférence de presse du 6 mars. Il annonce que l’État va investir 2 milliards d’euros dans la modernisation des RER, aux côtés de la Région. Il le fait en s’appuyant sur les témoignages d’usagers excédés par la galère quotidienne. Je le cite (Jean-Marc Ayrault) : « prendre le RER, c’est risquer d’arriver en retard et de perdre son emploi, c’est une injustice ». J’y vois là la reconnaissance et une partie de la réponse à la plainte que j’ai déposée pour discriminations territoriales et rupture de l’égalité des citoyens face au service public. Nul doute que mes interventions dans les médias, mais surtout les multiples témoignages que j’ai reçus et que j’ai rendus publics, ont pesé dans la balance. Nous pouvons tous et toutes nous féliciter des améliorations que va connaître le RER B. Cela étant, ma plainte est toujours en cours au Tribunal administratif et je continue de l’alimenter par les témoignages des usagers. L’autre motif de satisfaction c’est, bien entendu, la confirmation par le 1er ministre de la réalisation de la totalité des 200 km de lignes nouvelles de métro, et donc des deux lignes et des deux gares qui desserviront Le Blanc-Mesnil. Après plusieurs mois d’hésitation et de flottement, le 1er ministre a donc arbitré en faveur des élus locaux et des citoyens qui se sont mobilisés. Ici, au Blanc-Mesnil, nous y avons pris notre part avec l’appel citoyen signé par plusieurs centaines de familles. C’est une bonne chose pour le droit à la mobilité, pour le développement durable, pour l’attractivité économique de notre Ville. Cela ne nous éloigne pas du budget municipal puisque, cette année, nous poursuivons les études urbaines dans la perspective de l’arrivée du métro. Nous allons mettre les bouchées doubles pour que les délais soient tenus et nous n’accepterons plus aucun retard dans ce domaine. Ces études, comme vous le savez, nous les menons avec la Société Publique Locale « Grand Paris – Le Bourget » que je préside avec le maire du Bourget comme vice-président. Je me félicite donc que la gare RER du Bourget va devenir une importante gare d’interconnexions avec 7 destinations possibles avec le RER, la tangentielle nord et les 2 lignes du futur métro. Ce seront les lignes 16 et 17 qui figureront dans les plans du métro parisien. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 8 Le 1er ministre a expliqué que cet investissement va créer des emplois, bientôt avec la mise en chantier, et plus tard avec les retombées économiques qu’il estime à 60 milliards par an. Il fait donc, sur ce sujet du moins, la démonstration de l’utilité de la dépense publique. Peut-être faudrait-il qu’il applique ce raisonnement à une échelle plus grande et sur de nombreux autres sujets. Je pense par exemple aux dotations financières aux collectivités locales, je vais y revenir. Quoi qu’il en soit, RER B, métro du Grand Paris, voilà bien deux enjeux sur lesquels nous pouvons nous féliciter de l’action opiniâtre d’une majorité d’entre nous. Pour compléter cette question des transports publics, je vous confirme que nous proposons, dans le budget municipal de cette année, la mise en œuvre du bus intra-muros pour mieux relier les différentes parties de notre Ville. Cette satisfaction que j’exprime ne porte malheureusement pas sur les conditions pluriannuelles dans lesquelles nous préparons nos budgets. C’est mon troisième point. Il se confirme, qu’après le gel des dotations d’état aux villes pour 2011, c’est bien un tour de vis encore plus serré qui s’annonce pour 2014 et 2015. Cette pression sur les budgets des collectivités locales est négative, tant pour la réalisation des projets locaux que pour l’activité des entreprises qui les mettent en œuvre. Et l’État annonce de nouvelles coupes sombres dans son propre budget, 5 milliards encore en moins sur les dépenses prévues en 2013. Ce qui veut dire moins de subventions aux associations et aux villes, et surtout moins de services publics. Pour sa part, le Conseil Général annonce et une baisse de la qualité de son service public et une augmentation du taux des impôts départementaux de 5,9 % sur la taxe foncière sur le bâti. Puisqu’il est ici question du taux des impôts locaux, je vous confirme que, pour une nouvelle année consécutive, la commune n’augmentera pas le taux des impôts communaux qui sont de sa responsabilité. Les seules augmentations seront donc du fait de l’État, par l’augmentation des bases, et par l’augmentation votée par le Conseil Général. La récession menace, le chômage et la précarité atteignent des sommets jamais atteints depuis des dizaines d’années. L’austérité, je le dis avec gravité, n’est pas la solution, c’est la source des problèmes. Les Blanc-Mesniloises et les Blanc-Mesnilois ne sont pas épargnés. Qu’ils sachent que nous serons à leurs côtés avec nos politiques solidaires et l’ensemble de nos outils de services publics de proximité. Chacun sait qu’une ville, à elle seule, n’est pas en mesure de créer un îlot de prospérité dans un océan de difficultés. Mais nous activons tous les leviers que nous pouvons. Pour des réponses immédiates, mais aussi pour préparer l’avenir. Avant de conclure par les grands équilibres budgétaires qui vous sont proposés, je veux revenir sur les objectifs que nous poursuivons et sur les priorités de cette année. Ces priorités sont conformes au débat d’orientations budgétaires : l’éducation, le développement économique et l’aménagement du territoire, le logement, les transports, l’environnement et plus généralement le développement durable, la tranquillité publique et la sécurité, la santé et l’amélioration de notre service public de proximité. Vous le savez, nous sommes engagés dans un plan pluriannuel d’investissement dans nos écoles maternelles et élémentaires qui sont de notre responsabilité. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 9 Au-delà des travaux de gros entretien et de réparations, cette année verra la priorité donnée à la réhabilitation lourde de l’école Maurice Audin. J’ai bien entendu le souhait justifié d’une école à énergie positive. Si nous devons composer avec nos moyens financiers, c’est un objectif que je vous propose d’atteindre dans un délai raisonnable sur un autre projet, étant entendu que les travaux de l’école Audin et aussi les travaux faits au gymnase Delaune apportent de sensibles améliorations en matière d’isolation, notamment thermique, et entrent ainsi dans un cercle vertueux en matière d’écologie. Toujours au sujet de l’école, je souhaite que la loi, en débat actuellement, instaure la scolarisation des enfants de moins de trois ans, du moins pour les parents qui le souhaitent. En accord avec l’Inspection académique, nous ouvrons l’une de ces classes à la rentrée prochaine à l’école maternelle Rose Blanc. À propos d’école et d’enfants, permettez-moi un aparté, à la fois comme maire et comme président du Sivuresc. Je crois que l’on peut tous et toutes se féliciter et se réjouir que le magazine « Que choisir » de l’Union Fédérale des consommateurs vienne de placer nos cantines à la 6ème place nationale sur plus de 600 villes de plus de 10 000 habitants, quant à la qualité et la diversité nutritionnelle des repas servis dans nos restaurants scolaires. C’est une excellente nouvelle et pour en revenir à la stricte question budgétaire, on peut dire que les 2 millions 300 000 euros dédiés à la restauration de nos enfants sont bien utilisés. En ce qui concerne l’enseignement secondaire, le chantier du nouveau collège a commencé sur un terrain mis à disposition gratuitement au Conseil Général par la Ville. Mais notre engagement éducatif ne se manifeste pas uniquement, loin de là, dans les travaux. Je pense, au-delà même des moyens financiers et humains que nous mettons à la disposition des enseignants et des enfants, à la qualité de nos activités périscolaires et à nos colonies de vacances porteuses d’un vrai projet éducatif. Je pense également à la palette d’actions sportives, culturelles et artistiques qui participent à l’épanouissement des enfants et des jeunes. Il s’agit incontestablement d’un point fort de notre Ville que nous voulons conforter. Nous confortons cet engagement par le transfert du centre de loisirs République dans les locaux rénovés de l’ancienne maternelle Calmette, dans le quartier Pasteur, pour 250 000 euros. Un lieu principalement dédié aux enfants donc, mais aussi hors de ce cadre, ouvert à la vie associative et à notre service jeunesse. Le développement économique, l’emploi et l’aménagement du territoire sont notre seconde priorité. Bien au-delà des seules sommes qui permettent le fonctionnement de la maison de l’emploi et du développement économique, nous sommes collectivement tendus vers le développement économique durable. C’est ce que nous faisons en préservant nos capacités d’investissement qui sont autant de commandes aux entreprises. C’est ce que nous faisons par l’encouragement aux constructions de logements et aux garanties d’emprunts que nous apportons. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 10 C’est ce que nous faisons aussi bien dans le développement en cours des programmes d’immobiliers d’entreprises dans le quartier de la Molette que dans le développement de l’offre commerciale en centre-ville. On voit bien par exemple, avec l’ouverture de l’enseigne Picard, que nos efforts sont couronnés de succès. Et nous comptons bien ouvrir un marché de plein air dans le quartier des Tilleuls pour lequel je me félicite de la récente ouverture du café associatif. Mais le développement économique, c’est aussi le travail de conviction auprès des chefs d’entreprises et la mobilisation de tous avec, bientôt, la mise en place du Conseil d’orientation pour le développement économique et de l’emploi. L’attractivité économique de notre Ville, c’est aussi la mobilisation pour les transports publics et la victoire confirmée de la perspective des lignes et des gares du futur métro. Cette année, nous allons engager des études pour préciser nos projets d’aménagements équilibrés du territoire, aussi bien pour la Molette que pour le Coudray, la RN2, le pôle gare Sémard ou le centre-ville. Avec ces actions, il s’agit de travailler à la création d’emplois, à quoi s’ajoutera en cours d’année notre participation aux emplois d’avenir, avec une attention spécifique à la formation et la pérennisation de ceux-ci au-delà de ce que prévoit la loi. Un mot spécifique sur l’aménagement de la ZAC du cœur de ville, pour lequel je rappelle que nous avons été honorés de recevoir un prix national d’Excellence du ministère de la Ville. Un mot spécifique car c’est en effet plus de 20 ans de travail qui s’achèvent. Toutes les opérations seront finies à l’automne, y compris les opérations de voiries. Notre Ville disposera enfin d’un vrai cœur de ville digne d’une ville de 52 000 habitants. J’ai dit lors du débat d’orientations budgétaires, l’importance que nous accordions au logement. Au logement pour tous dans la diversité des besoins et des parcours individuels et collectifs. En arrière-plan, c’est aussi l’enjeu de la révision du Plan local d’urbanisme, le PLU, pour lequel je veux bien redire qu’il s’agit, à la fois, de définir quelques axes de développement par une densification maîtrisée et la préservation renforcée des quartiers pavillonnaires par l’abaissement de la hauteur maximale autorisée de construction, la préservation et création d’espaces verts. Le logement c’est aussi la poursuite des opérations de rénovation urbaine avec l’ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine) et les bailleurs sociaux. Les travaux de rénovation urbaine se montent à 3,2 millions : voiries pour les quartiers Chemin notre Dame, la rue Audin centre aux Tilleuls, la reconstruction-démolition de la cité Casanova après les réhabilitations des cités des 15 Arpents et Voie Verte, les travaux sur l’école Maurice Audin. C’est aussi la nouvelle action dans laquelle nous nous engageons avec l’OPAH-RU (Opération programmée d’amélioration de l’habitat et de renouvellement urbain) et un PIG (Programme d’intérêt général), pour l’aide aux petits propriétaires et contre l’habitat indigne et les marchands de sommeil. Cette action concernera les quartiers sud. Il s’agit d’une action nouvelle qui a vocation à se déployer sur plusieurs années, pour un coût d’environ 400 000 euros cette année. Au sujet du logement, un dernier mot pour me féliciter que le Président de la République annonce ce matin une TVA à 5 % sur le logement social. Je vous rappelle que c’est un vœu rédigé par le groupe socialiste de notre Conseil, présenté par la majorité municipale et voté à l’unanimité lors de notre dernier conseil de février. Concernant les transports, je n’en dirai qu’un mot puisque j’ai déjà parlé du RER B et du futur métro. Nous travaillons donc au projet de bus intra-muros pour mieux relier les différents quartiers de notre Ville, et la somme de 85 000 euros est inscrite au budget. Nous sommes en négociation avec le STIF (Syndicat des Transports de l’Ile-de-France) et nous avons le ferme espoir d’ouvrir cette ligne de bus avant la fin de l’année, même si beaucoup reste à faire. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 11 L’environnement, et j’ai bien entendu les propositions du groupe Europe Écologie Les Verts lors du débat d’orientations budgétaires, l’environnement au sens large est bien évidemment l’un des domaines importants de l’action municipale. Il s’agit des espaces verts et de la biodiversité, mais aussi de la propreté des espaces publics, pour laquelle nous avons demandé une réorganisation avec la création d’une équipe dédiée au sein des services techniques. Elle est opérationnelle en ce début d’année. Le nombre de poubelles a été augmenté et nous sensibilisons nos concitoyens et concitoyennes à faire, avec nous, des efforts collectifs en matière de propreté. Je pense également à tout le travail qui se mène pour construire le schéma directeur des pistes cyclables, ou encore tout le travail transversal avec l’agenda 21. Je veux redire la qualité du rapport sur le développement durable que nous avons présenté en ouverture de cette séance. Le budget 2013 comporte une ligne de crédit de 46 000 euros qui nous engage dans le remplacement des lampes de l’éclairage public de notre Ville par des ampoules basse consommation et une économie dans l’éclairage, compatible avec le plan sécurité-lumière qui est en vigueur sur notre ville. C’est un exemple de la part que nous prenons pour la préservation de la planète. Nous consacrerons près de 200 000 euros pour l’entretien du parc, du cimetière, des espaces verts et des aires de jeux. A cela s’ajoute la budgétisation de l’acquisition de vélos à assistance électrique pour le personnel communal. La tranquillité et la sécurité publique feront aussi l’objet de toute notre attention, au travers de notre équipe d’Agents de Surveillance de la Voie Publique. Nous travaillons à une réorganisation de la surveillance de la sortie des écoles afin que les ASVP puissent répondre à de nouveaux besoins de proximité, y compris pendant les week-ends. Nous prendrons le temps du dialogue social mais avec un objectif à atteindre dans des délais proches. Nous les doterons d’outils de travail plus performants. Cet engagement ne s’oppose pas, bien au contraire, avec l’exigence que nous continuons à porter d’un renforcement des effectifs blanc-mesnilois de la Police nationale. J’y suis encouragé par les propos de M. le Préfet qui, comme il s’y était engagé, reviendra prochainement au Blanc-Mesnil pour faire le point des actions et des résultats obtenus par ses services dans la lutte contre les trafics. Il n’élude pas les responsabilités de l‘État pour la sécurité et à ce titre je l’en remercie. Mais la lutte contre l’insécurité ne se limite pas à l’espace public. Faut-il rappeler qu’en France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint, le plus souvent au sein même du logement conjugal. Par notre participation à l’observatoire départemental des violences faites aux femmes et notre implication dans le dispositif « un toit pour elle », en partenariat avec les bailleurs sociaux, nous travaillons à la prévention et nous facilitons le départ dans une nouvelle vie pour ces femmes et souvent leurs enfants. Le budget 2013 sera également marqué par le déploiement d’une nouvelle action dans le domaine sanitaire et social, avec l’équipement du Centre de santé Rouquès d’un mammographe et d’un échographe. Nous créons donc les conditions techniques d’un meilleur dépistage du cancer du sein. Cela est rendu possible par l’existence même de nos Centres Municipaux de Santé. Faut-il rappeler qu’il y a en France 36 000 communes, 80 Centres Municipaux de Santé dont 2 rien qu’au Blanc-Mesnil. C’est là encore une particularité à laquelle nous tenons. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 12 Le Blanc-Mesnil aurait pu voir disparaître ses Centres Municipaux de Santé, comme cela s’est produit dans d’autres villes. Cela aurait été un drame, alors qu’aujourd’hui chacun et chacune voient bien que la médecine libérale et les reculs du service public laissent se créer des vides sanitaires dans les territoires ruraux et les villes les plus populaires. C’est pourquoi, nous pouvons aussi nous féliciter de l’ouverture, rue Veuve Bouquin, d’un cabinet médical au pied du nouvel immeuble, et aussi dans ce même bâtiment d’une crèche inter-entreprises. Dans le domaine du sport, le budget 2013 prévoit la construction d’un terrain synthétique pour le football sur le stade Paul Éluard, pour 1 million d’euros, mais des subventions viendront en déduction pour près de 600 000 euros. Des crédits d’études sont inscrits pour le démarrage de la rénovation de la piscine Henri Wallon. Une rénovation lourde qui est le fruit d’une importante concertation avec les usagers. Différents cabinets d’architectes travaillent sur une proposition pour un début des travaux en tout début d’année prochaine. Des travaux importants du gymnase Delaune sont inscrits à hauteur de 210 000 euros, notamment dans une perspective vertueuse en matière d’isolation La culture va bien entendu être à l’honneur cette année avec l’ouverture, à l’automne, du nouveau cinéma public Louis Daquin avec trois salles numérisées. Je n’oublie pas les 20 ans de notre forum également. Le service public se doit d’être à la hauteur pour ce cinéma, pour relever les défis posés par les multiplexes conçus comme une industrie financière. Nous travaillons dans un objectif d’éducation populaire et de valorisation de la diversité culturelle et de la création. Quant à l’actuel cinéma, l’objectif reste bien d’en faire la maison des associations. Les nouveautés 2013 se traduiront enfin dans l’activité même de notre service public quotidien. Après des progrès partiels et des changements progressifs, 2013 est l’année de la mise en place du guichet unique et d’amélioration des relations aux citoyens, par un recours systématique aux technologies de l’information et de la communication. Cela nous permettra de consacrer plus de temps aux publics fragiles qui ont besoin d’accompagnement humain. Je me félicite de ces évolutions positives rendues possibles par un dialogue social permanent et efficace dans l’intérêt de toutes et tous, fonctionnaires municipaux et usagers. C’est le cas également avec la toute récente réorganisation, au sein des services techniques, d’une équipe de 51 agents dédiée à la propreté. La Ville fait plus fort, et j’en appelle au civisme pour que tous ensemble, service public, citoyens, bailleurs, nous obtenions une ville encore plus belle où chacun et chacune est fier d’habiter. Le budget se traduira également par des travaux dans l’Hôtel de ville, en particulier et surtout pour l’accessibilité des personnes souffrant de handicap, pour un montant de 500 000 euros. L’entretien du patrimoine bâti, notamment des écoles et des centres de santé, est inscrit à hauteur de 1,5 millions. Pour un million d’euros, nous améliorerons la voirie et les trottoirs, avec une attention particulière à la passerelle piétonne qui permet de franchir les voies SNCF. Je crois qu’à la suite de cette énumération, et sans avoir cherché à faire une liste exhaustive, on peut voir la traduction d’une intervention municipale dans tous les quartiers de la ville et dans la plupart des domaines qui mobilisent nos concitoyennes et nos concitoyens. Je pense surtout que 2013 sera une année utile, utile pour le quotidien et utile pour préparer l’avenir. Celui d’une ville qui compte en Ile-de-France, celui d’une ville qui veut prendre ses responsabilités, celui d’une ville où chacune et chacun compte pour une et pour un. Pour conclure, je me dois de vous donner, mais vous les avez dans votre dossier, les éléments structurants de ce budget. Un budget, je le confirme, qui vous est proposé sans augmentation des taux communaux de la fiscalité, et ce pour la quatrième année consécutive. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 13 Un budget dont la section d’investissement reçoit 11,6 millions d’autofinancement qui viennent de l’excédent de la section de fonctionnement. Un budget qui compte des recettes d’investissement en hausse, ce qui est la marque d’une mobilisation de la municipalité et des services pour aller chercher toutes les subventions possible. C’est donc aussi la marque de notre volonté de construire un budget offensif, malgré les contraintes financières qui s’imposent à nous. Un budget qui est marqué par la sécurisation de la dette, sans emprunt toxique. Avec un délai minimum de remboursement inférieur à 10 ans. Les finances communales sont bien gérées, c’est une garantie et une assurance pour toutes les citoyennes, tous les citoyens et les contribuables. La section de fonctionnement s’équilibre à hauteur de 89,757 millions d’euros et la section d’investissement s’équilibre à hauteur de 44,319 millions d’euros. C’est donc un budget de 134,76 millions d’euros sur lequel nous aurons à nous prononcer ce soir. Voilà donc, à grands traits, les lignes de force de ce budget 2013 qui va nous permettre de mettre en œuvre nos priorités : le développement économique et urbain, la réussite éducative des enfants et des jeunes, des logements répondant à la diversité des besoins, l’environnement, la transition écologique et la propreté, les transports publics, la santé, la tranquillité, la vie culturelle et sportive. Des actions qui conjuguent la solidarité avec le dynamisme et une vision de l’avenir de notre Ville. C’est notre prise de responsabilité pour lutter, avec les moyens qui sont les nôtres, contre l’enfoncement de notre pays dans une crise profonde. Une crise qui appelle des réponses ambitieuses, courageuses et offensives, à l’opposé de l’acceptation du carcan et de la dictature des marchés et des spéculateurs. Voilà, chers collègues ce que je souhaitais vous dire en introduction de ce débat budgétaire, je vous remercie pour votre attention. Le débat est ouvert. M. THIERRY MEIGNEN : En préambule, sur le point 1 que vous avez évoqué, à quelques nuances près, je souscris au discours. Je crois qu’on essaye de se doter au niveau des communes de structures qui nous permettent d’être au plus près des besoins de la population, je pense aux Maisons pour tous par exemple, ce n’est pas pour déléguer à une instance supérieure un certain nombre d’éléments. Je conçois l’intercommunalité comme une manière de mutualiser un certain nombre de charges et de coûts de manière à faire des économies d’échelles. S’il s’agit de perdre un certain nombre de responsabilités, il est clair que nous y serons opposés. Notre sensibilité éthique : à une réunion départementale la semaine prochaine, je parlerai et j’essaierai de motiver mes amis politiques pour que nous ayons quelques réactions à ce qui vient d’être proposé par le gouvernement en la matière. Même si je suis minoritaire dans mon camp, je suis prêt à mener ce combat car je pense que ce qui a été décidé par le gouvernement en la matière ne va pas dans le bon sens. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 14 Ceci étant dit, il est question ce soir du débat du budget municipal et j’avais eu l’occasion lors du débat préliminaire de février de souligner un certain nombre de points, de faire un certain nombre de recommandations dont il n’a manifestement pas été tenu compte et donc je voudrais argumenter sur ces points-là. Je précisais notamment en février que le budget que nous évoquons aujourd’hui sera le dernier de la mandature élaboré par cette majorité municipale et j’entendais par-là que le prochain budget sera certes préparé par cette majorité mais il sera certainement voté et rectifié par une autre quelle qu’elle soit. Je vous disais également que c’était le moment d’évoquer le bilan de cette mandature car il n’y aurait pas d’autre moment pour le faire. Je trouve qu’il n’est pas à votre avantage et il est même dans un certain nombre de cas assez accablant. Et d’ailleurs vous vous appliquez, aidés en cela par un certain nombre de communicants embauchés à grands frais à faire du théâtre sans souci d’efficacité et sans autre souci que de tromper les Blanc-Mesnilois quant à ce bilan justement. Et je voudrais citer deux ou trois exemples à l’appui de mon propos. Votre plainte contre la SNCF au sujet du RER B : vous vous trompez volontairement d’adversaire puisque ce sont le STIF et la Région qui en sont responsables. Je rappelle que la Région a préféré acheter des bâtiments à grands frais dans le 7ème arrondissement dans les beaux quartiers plutôt que de dépenser cet argent pour rénover les lignes et le matériel du RER B notamment, il y aurait d’autres dépenses que nous pourrions contester. Or, la région Ile-de-France est gérée depuis deux mandats par votre majorité PS, PC, Verts. Deuxième point : la remise en cause du tracé des lignes du métro du Grand Paris. Il est vrai que nous venons d’avoir quelques annonces, qui ne donnent pas satisfaction par rapport au projet initial, qui certes n’était pas toujours budgété et où un élan avait été donné par l’ancienne majorité sur ce projet du Grand Paris. Aujourd’hui, nous voyons bien que le sujet est important et nous constatons que le gouvernement socialiste ne fait pas toujours face à ses responsabilités. Mais en l’occurrence, au niveau blanc-mesnilois, qui est le niveau qui m’intéresse, je trouve que vous avez tendance à détourner le sujet au moyen d’une propagande hors de prix au regard de son efficacité réelle et au prix d’une augmentation honteuse du budget communication de la Ville. En ces périodes de récession, de crise économique, nous aurions d’autres choses à faire que d’assurer la communication du maire et je pense qu’en réalité, les Blanc-Mesnilois paient très chers la volonté du parti communiste de redorer l’image d’un maire qu’il n’a pas d’ailleurs jugé capable de mener la liste aux dernières municipales. D’ailleurs dès les premiers mois du mandat, et je l’avais signalé la dernière fois comme un point d’économie que nous pourrions faire, la parution du journal de la ville a été multiplié par quatre. Alors aujourd’hui, on nous explique certes que pour faire des économies ce journal entièrement dédié à la promotion du maire redeviendra bimensuel donc on réduit par deux sa parution pour faire des économies. Mais il reste qu’au fond depuis le début du mandat ces parutions ont été multipliées par deux pour un coût très important puisqu’il a fallu embaucher des rédacteurs, payer des imprimeurs,… Je pourrais citer également la procédure contre la rénovation-extension du cinéma UGC de Paris-Nord à laquelle vous avez fait allusion. Là encore vous dépensez l’argent des Blancs-Mesnilois dans une procédure coûteuse en mandatant des avocats réputés pratiquant des tarifs hors de prix, tout en ayant la certitude, je crois que c’est à peu près clair, de perdre ce recours au terme d’une procédure qui devrait durer deux ans. Puisque ce complexe est là, et s’il s’était agi de défendre notre cinéma Daquin, il aurait été plus judicieux d’accepter un partenariat avec UGC, tirer quelques avantages puisque ces cinémas seront là et qu’on ne pourra pas les éviter même après une procédure de deux ans que l’on va perdre. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 15 Pourquoi ne pas passer un contrat avec UGC de manière à ce qu’ils assurent l’existence et l’équilibre comptable du Daquin ? Il peut y avoir des cartes d’abonnement communes à UGC et au Daquin par exemple, nous aurions peut-être pu nous faire prêter les films ou louer à bon compte un certain nombre de films en exclusivité. Et là encore, je trouve qu’il aurait été plus judicieux en acceptant ce partenariat d’aller dans le sens des intérêts Blancs-mesnilois. Et par votre posture idéologique, vous pénalisez les habitants pour une fois de plus un coût très important. Finalement, au terme ou presque de votre mandat nous comprenons que vous ne laisserez pas grandes traces par vos réalisations : un peu de béton sans souci esthétique peut-être, parce que je crois, et c’est l’analyse que j’en fais, que c’est l’idéologie qui vous a souvent guidés. Vous aurez fait l’avantage d’une certaine clientèle politique sans souci souvent pour l’intérêt général et il suffit de regarder de près l’attribution des logements sociaux du centre-ville par exemple pour s’en persuader. Je pense malheureusement que vous n’avez pas eu d’ambition pour la Ville et pour ses habitants. Vous savez, il y a une parabole que votre prédécesseur m’a déjà entendu énoncer ici-même : « 3 hommes assis sur le bord d’un trottoir en train de taper sur une pierre avec un marteau, et vous leur demandez ce qu’ils sont en train de faire. Le 1er vous dira : je tape sur une pierre. Le 2ème vous dira je suis en train de tailler une pierre. Et le 3 ème vous dira je suis en train de bâtir une cathédrale. » Nous aurions aimé que vous ayez l’ambition pour les Blancs-Mesnilois, non pas de construire une cathédrale car c’est une image, mais de faire en sorte d’avoir un projet pour la Ville et je pense que c’est ce qui aura manqué à votre mandat. On le voit encore à travers le budget que vous nous proposez aujourd’hui pour cette dernière année de mandature. Je crois que nous pouvons dire que vous vous serez contenté de maintenir dans un état de pauvreté une partie de la population. Vous aurez maintenu une population captive, car dépendante des aides municipales et ainsi mieux à même de croire vos fables au moment des élections. Alors je tiens à le préciser, je l’ai écrit dans la Tribune du Mensuel, non M. MIGNOT et non les personnes qui vous entourent, nous ne supprimerons pas les Centre de Santé comme je l’entends déjà. Nous ne supprimerons pas non plus les centres de vacances de la ville. Non, nous ne supprimerons pas toutes les aides sociales. Non, nous ne licencierons pas les employés municipaux car à la mairie ce ne sont pas les bras mais la tête qu’il faut changer. Le budget que vous présentez aujourd’hui est le reflet des points évoqués à l’instant. Vous faites des choix politiques, c’est votre droit, qui donneront certainement satisfaction à votre clientèle mais qui ne vont pas dans l’intérêt de la majorité des Blancs-Mesnilois. Vous ferez voter des subventions à certaines associations politiques dont on ne doute pas qu’elles vous soutiendront le moment venu, des subventions aux grévistes d’ailleurs jugées récemment illégales et annulées par le tribunal administratif. Je le tiens à votre disposition, cela concerne la commune de Saint-Denis et d’autres communes derrière vont suivre. Autre exemple, la rénovation de la piscine municipale est un projet que nous avons voté et que nous soutenons. Il figurait d’ailleurs dans notre programme. Mais en période de crise économique, estil raisonnable d’accepter une facture de 6 millions d’euros, dont une part non négligeable tient à la fosse de plongée destinée aux quelques 25 membres du club concerné ? Même s’ils sont liés de près ou de loin à la municipalité communiste, n’aurions-nous pas eu avantage à éviter cette dépense supplémentaire qui est destinée manifestement à plaire à une minorité par rapport à l’avantage qu’aurait eu la majorité à bénéficier de ce reliquat de budget pour financer d’autres projets ? _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 16 Pendant ce temps, le nombre de cambriolages et d’agressions même en plein jour explose au Blanc-Mesnil et vous persistez à refuser pour des raisons idéologiques la Police municipale dotée de la vidéosurveillance pour y pallier. Certes, la Police municipale ne pourra pas tout, mais elle pourra au moins décharger la Police nationale d’un certain nombre de tâches et faire reculer un certain nombre d’actes qui pourrissent la vie des habitants du Blanc-Mesnil. Je pense à des cambriolages en recrudescence et aux attaques sur personnes, notamment en pleine journée. Les habitants des quartiers sud continuent de se tordre les chevilles Marché Casanova toujours pas rénové. Les rues et les trottoirs sont dans un état lamentable et les employés municipaux n’ont souvent pas le matériel nécessaire pour travailler en toute sécurité et efficacité, en tout cas c’est ce qu’ils me disent. Peu importe, puisque M. le Maire utilise les budgets pour assurer sa promotion. Vous auriez pu développer l’entreprise et dynamiser l’activité de notre territoire. Vous nous disiez, il y a quelques temps que des entreprises vous contactaient pour s’installer au Blanc-Mesnil. Je ne doute pas une seconde que notre Ville soit attractive pour attirer les entreprises. Mais cessez de faire tout ce que vous pouvez pour que l’on ne s’en rende plus compte. Allez les chercher plutôt que de les attendre. Vous vous contentez, c’est la formule que j’avais citée lors du dernier conseil, d’avoir accès aux crédits. Arrêtez de brûler le plancher pour chauffer la maison. D’ailleurs le gouvernement que vous avez mis en place mène à l’égard des collectivités locales une politique d’austérité qui devrait vous faire réfléchir. Vous la contestez d’ailleurs, me semble-t-il. Mais le rôle du gouvernement consiste-t-il à pallier aux déficiences de maires irresponsables parfois, dans certaines de leurs décisions ? Votre politique sociale elle-même n’est pas exempte de reproches en observant simplement les bilans comptables des trois Maisons pour tous que je me suis enfin procurés : Maison des Tilleul, Maison Jean Jaurès, Chemin Notre-Dame. Nous nous apercevons que les quelques 2 Millions d’euros annuels versés par la Ville en subventions et autres avantages ne servent pas la population elle-même comme ils devraient le faire puisque plus de 90% des budgets sont consacrés aux salaires des personnes dont la mairie a chaudement recommandé l’embauche. Malheureusement, le pire est à venir. Nous avions alerté sur une forme de déviance lorsque le magasin Leclerc à peine inauguré a revendu les galeries marchandes pour un bénéfice immédiat substantiel de plusieurs dizaines de millions d’euros partagés avec la financière Frey dont nous ne savons toujours pas à quoi elle sert. Nous avons connu les Communistes plus regardants en matière de spéculation immobilière. Rappelons que le terrain dépollué à nos frais a été bradé à la financière Frey dans la perspective de créer des emplois sur le site. Combien de Blanc-Mesnilois travaillent-ils encore pour Leclerc ? Combien de commerçants sont-ils accablés de dettes pour avoir rêvé de posséder un magasin dans la galerie marchande du Leclerc. C’est probablement la même motivation qui vous amène maintenant à brader le secteur pavillonnaire aux agents immobiliers sans scrupule, aux promoteurs-spéculateurs de tous poils. Contrairement à ce que vous venez d’affirmer, vous ne protégez pas la zone pavillonnaire par le PLU que vous nous proposez, et d’ailleurs par celui qui est en vigueur actuellement. J’aurais pu amener des courriers que des gens du pavillonnaire et notamment de la zone du centre-ville reçoivent de promoteurs immobiliers qui leur disent : « Nous avons envie de gagner de l’argent au Blanc-Mesnil, est-ce que par hasard vous ne seriez pas prêts à vendre votre pavillon ? » Donc, arrêtez de nous faire croire à ces fables, vous ne défendez pas par votre PLU les pavillons, bien au contraire, vous encouragez cette spéculation foncière. Et vous êtes responsable de la détresse des Blanc-Mesnilois contraints de vendre sous la pression ou par crainte de voir leur tranquillité perturbée par des constructions de 4 à 5 étages sur la parcelle voisine. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 17 Je vous estime responsable car vous avez fait voter les modifications du PLU par vos majorités successives, ces modifications qui permettent à présent d’obtenir des permis de construire et favorise la spéculation. Et je m’étonne que les élus Verts n’aient pas fait remarquer que nous avons vu quelques cèdres centenaires abattus. Cela a été filmé et à votre disposition. Certes, ils n’étaient pas signalés en termes d’urbanisme, mais il aurait fallu le faire pour éviter justement qu’on ne les abatte. Il est dramatique que nous en arrivions à abattre des cèdres de 20 mètres de haut. Il n’y en a pas des quantités en Ville, autant préserver ceux qui sont là. Je tiens à la disposition des élus Verts un film qu’un riverain m’a transmis sur lequel nous voyons le cèdre abattu par les machines. Nous ne vous laisserons pas faire en matière de PLU et d’urbanisme et nous sommes bien déterminés, une fois les élections de mars 2014 passées, si les Blancs-Mesnilois nous font confiance, à bloquer ce PLU et le modifier pour interdire les constructions de bâtiments au-delà de deux étages dans le secteur pavillonnaire hormis sur les grands axes comme nous l’avions dit lors du débat sur le PLU. Je trouve plutôt logique de densifier les grands axes mais sans mordre sur le pavillonnaire qui se trouve juste derrière. Vous l’avez bien compris, nous ne vous laisserons pas faire car le bien-être des BlancsMesnilois n’est pas à vendre, pas plus que leur santé ne l’est d’ailleurs. C’est pourquoi, nous nous opposerons à l’installation d’une usine de méthanisation coûteuse, polluante en ville et que vous et SYCTOM n’appelez d’ailleurs déjà plus usine de méthanisation de crainte que le terme ne fasse effet de repoussoir mais on a beau changer les termes, il reste que cette usine de méthanisation est dangereuse et polluante pour la population. Cette usine de méthanisation nous nous y opposerons car elle est polluante en ville et elle génèrera chaque année des milliers de passages de camions quoiqu’on en dise et quoiqu’on lise sur la brochure du SYCTOM, des camions qui passeront sur nos voies pour acheminer les 75 000 tonnes de déchets sans compter les particules toxiques que les Blancs-Mesnilois respireront. Et sur le sujet de la méthanisation, je terminerai sur ce point, comme je l’ai réclamé la dernière fois mais le groupe socialiste n’était pas au complet, nous attendons toujours la position du groupe socialiste sur cette usine de méthanisation. Il est toujours silencieux sur ce sujet et nous espérons qu’il nous rejoindra dans l’intérêt des habitants du Blanc-Mesnil pour défendre les Blanc-Mesnilois contre l’installation de cette usine polluante. Les orientations budgétaires proposées ne sont que de la poudre aux yeux pour masquer l’essentiel : votre mandat sera un échec. Et vous ne parviendrez pas à masquer aux moyens d’un budget communication honteusement élevé au moment où la rigueur budgétaire devrait être la règle et les dépenses scrupuleusement marquées du sceau de l’unique intérêt des Blanc-Mesnilois. Vous l’avez bien compris, nous ne voterons pas votre budget 2013. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : M. MEIGNEN, vous avez fait votre discours de campagne, ce qui est d’ailleurs très proche du discours que vous avez prononcé lors du DOB, au mot près. Je ferai quelques remarques car au vu de la diversité des thèmes que vous abordez, il est difficile de répondre à tout. Ce sont des débats que nous avons déjà eus, je pense à la méthanisation et nous aurons le débat le 4 avril, vous y êtes évidemment convié, tout comme vous êtes convié à participer à la commission municipale de réflexion sur ce sujet. Nous vous inviterons à visiter l’usine de Valenton, sans doute celle de Calais, d’autres usines qui permettront de juger sur pièces comme nous inviterons également des BlancMesnilois et Blanc-Mesniloises à la visite de ces sites pour faire la transparence et analyser tout cela de manière sereine et non politicienne. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 18 Vous parlez d’augmentation honteuse du budget de communication. Pouvez-vous me donner quelques chiffres s’il vous plait M. MEIGNEN ? M. THIERRY MEIGNEN : Je vous ai cité l’exemple du journal, il y aurait d’autres exemples à vous donner, qui montrent clairement que vous avez fait des choix politiques, ne les reniez pas. Je ne parlerai même pas de votre augmentation de 500 euros par mois. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Pouvez-vous me laisser finir mes questions, s’il vous plaît ? Je ne remets pas en cause mes choix, je vous demande de me donner des chiffres. Pouvez-vous me transmettre, à l’aune de ce document budgétaire que vous avez sans doute bien analysé, les chiffres d’augmentation honteuse de mon budget de communication s’il vous plaît ? M. THIERRY MEIGNEN : Je vous réponds, puisque vous avez terminé votre question, que vous avez fait des choix et notamment celui de multiplier par quatre pendant plus de quatre ans avec tout ce que cela implique de dépenses : embauche de rédacteurs, frais d’imprimerie, le budget du journal… Il y a un grand nombre de points sur lesquels nous aurions pu faire des économies et vous avez augmenté ce budget. Je pense qu’en période de crise, il y avait certainement mieux à faire que de faire ce type de dépenses. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Vous ne répondez donc pas à ma demande de chiffres. M. THIERRY MEIGNEN : Je ne suis pas à l’école M. MIGNOT. Il n’y a pas de professeurs et il n’y a pas d’élèves. Aujourd’hui je suis opposant politique et je vous dis que les dépenses que vous faites en termes de communication pour une efficacité douteuse pour les Blanc-Mesnilois m’amène à vous en faire la remarque. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : J’entends que vous ne répondez pas à la question sur les chiffres puisque les Blanc-Mesnilois et les Blanc-Mesniloises ont droit de savoir, si vous nous parlez d’augmentation honteuse du budget de la communication, quels sont les chiffres. Vous nous parlez de multiplier par quatre. Je vous invite à nous donner des chiffres précis et concrets qui sont dans tous les documents budgétaires de la Ville. Moi, je vois, en comparant 2012 et 2013, qu’il y a une diminution du budget de la communication de 20%. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 19 M. THIERRY MEIGNEN : Sur ce point, permettez-moi de répondre. Vous avez un budget communication et vous avez ensuite la possibilité de diversifier et de faire passer sous différents articles. On y regardera de plus près. Mais avouez que l’on n’a pas tous les éléments pour évaluer tous ces éléments de communication qui passent ici ou là. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Vous avez une conception de la comptabilité M14 et de la gestion des budgets communaux qui font peur M. MEIGNEN ! M. THIERRY MEIGNEN : Vous nous avez habitués à bien pire au regard de la loi et de certaines pratiques. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Faites attention, j’ai un Directeur financier fragile ! Par-delà ce budget de communication dont vous ne voulez donc pas me donner les chiffres, le discours, qui est le même que celui que vous aviez prononcé lors du débat d’orientations budgétaires, ce qui relève d’une certaine cohérence, fait mention du cinéma. Je voudrais vous rappeler, et nous pourrons ressortir le procès-verbal que je n’ai pas en séance, que lorsque j’avais évoqué le dépôt de ma plainte contre UGC, vous m’aviez vous-même interpelé pour savoir si c’était une manière de négocier avec UGC, chose à laquelle j’avais répondu très fermement non, et vous m’aviez répondu à l’époque : si c’est comme ça, on vous soutient sans réserve. Voilà M. MEIGNEN ce que vous m’aviez dit il y a quelques mois. Vous me dites aujourd’hui exactement l’inverse. M. THIERRY MEIGNEN : Ce que vous venez de dire est inexact. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Nous verrons le procès-verbal du Conseil Municipal, c’est comme les chiffres de la communication ! Je voudrais également vous inviter avant de faire des commentaires à lire le dossier du Conseil Municipal, M. MEIGNEN. Vous évoquez la carte UGC, c’est le dernier mémoire. J’en informe le public, nous allons voter un mémoire en fin de séance sur le conventionnement avec UGC pour des cartes d’abonnement. Et je vous rappelle que je ne suis pas en opposition farouche contre UGC. Je suis en opposition avec le dimensionnement de ce cinéma. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de m’en expliquer à de nombreuses reprises et dans les différentes commissions et y compris avec mon collègue maire d’Aulnay-Sous-Bois qui est concerné par le sujet. Que l’on réduise ce projet comme il existait auparavant à 6 ou 8 salles, et les choses s’examinent autrement. Mais 14 salles ce n’est pas possible, pour des raisons sur lesquelles je ne reviens pas en matière d’économie et en matière de vie de notre cinéma municipal. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 20 Encore quelques éléments, mais je ne répondrai pas à tout, cela fera l’objet de débats très intéressants dans l’année qui vient. Sur la piscine : nous sommes une des seules villes à avoir un club de plongée. Je rappelle que le prix de la fosse que vous qualifiez d’exorbitant représente 5% du coût de la piscine (300 000 euros). Ensuite, sur le PLU nous n’allons pas refaire le débat que nous avions eu. D’ailleurs nous aurons d’autres débats sur le PLU en séances publiques sur cette question-là. Juste une clarification, vous évoquez le cœur de ville, ce que l’on appelle l’hyper-centre car c’est le quartier que vous évoquez. M. THIERRY MEIGNEN : Il n’y a pas que celui-là qui est concerné. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Le PLU est en cours d’élaboration, de discussion, de concertation. J’en ai rappelé la philosophie générale le mois dernier, comme je l’ai fait à de nombreuses reprises y compris l’an dernier puisque nous avions déjà eu un débat public sur ce sujet dans nos conseils de ville et de voisinage. Il y a effectivement la volonté de densifier autour des grands axes. Il y a également la volonté de densifier, ce que l’on appelle communément et ce qui se fait dans toutes les villes notamment de la petite couronne parisienne, regardez nos villes voisines, ce que l’on appelle l’hypercentre. C’est un débat, poursuivons-le mais c’est aussi une vision de la ville que nous dessinons avec la préservation du tissu pavillonnaire dans les autres secteurs de la ville. Je dois d’ailleurs dire que vous publiez même sur votre site internet, M. MEIGNEN, en exclusivité un plan local d’urbanisme, ce que veut faire le maire, qui est un plan qui est sur le site de la Ville depuis à peu près un an. Ce n’est donc pas une exclusivité. M. THIERRY MEIGNEN : L’exclusivité c’est de mettre le présent et le futur. Ce que vous n’avez pas fait car c’est toujours à ma connaissance l’ancien qui y est. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Non pas du tout. J’en termine là car il y a d’autres personnes qui veulent prendre la parole. Je me faisais juste cette remarque sur la densification urbaine qui est un élément du développement durable. J’en ai discuté avec un certain nombre de commerçants et notamment Picard. Picard ne vient pas si l’on ne densifie pas le centre-ville. M. THIERRY MEIGNEN : Je souhaiterais rectifier un certain nombre de choses que vous venez de dire. Sur l’UGC, ma question lors d’un précédent conseil consistait à connaitre les motivations de la mairie du BlancMesnil pour déposer ce recours. Les explications que vous m’aviez données à ce moment-là, à savoir qu’on ne négocie pas, me laissaient penser qu’on allait dans le sens l’intérêt de la population s’il s’agit de préserver le Daquin ce que tout le monde souhaite. Mais à la lecture des informations que nous pouvons glaner ici ou là et qui sont me semble-t-il des informations vérifiées, nous nous rendons compte que les 14 salles, certes c’est trop mais on ne pourra pas les éviter. Ce ne sera pas possible car votre recours ne permettra pas de les éviter. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 21 La question est de savoir aujourd’hui si l’on torpille le projet de la ville voisine. Je pense que votre recours est voué à l’échec et que plutôt d’aller dans le mur, il aurait été plus malin de retirer ce recours contre un certain nombre d’avantages que pourraient nous garantir UGC et l’opérateur qui est anglais je crois. Et c’est en cela que je dis : attention aux positions idéologiques qui finalement nous amènent à nous taper le mur alors qu’on pourrait peut-être le contourner et obtenir quelque avantage dans l’intérêt des Blanc-Mesnilois. Je n’ai pas changé de position. Je dis simplement par rapport aux informations que vous nous avez données, il y en a d’autres que nous avons pu obtenir par ailleurs et qui donnent une teinture un petit peu différente aux choses. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Le mémoire que nous allons voter tout à l’heure sur UGC n’est pas un compromis avec UGC, c’est la loi. Les cinémas indépendants se sont battus sur cette question de l’accessibilité des cinémas publics et indépendants. UGC est obligé de reculer et ils seront dans la loi. Donc en aucun cas mon dépôt contre le permis de construire de ce cinéma, de ce multiplex peut handicaper le mémoire que nous allons voter tout à l’heure. C’est dans la loi, c’est important de le savoir. Et je rappelle juste une chose, M. MEIGNEN, vous me dites que la procédure est vouée à l’échec mais vous disiez la même chose pour les gares de métro. Aujourd’hui nous avons 2 gares de métro. Si vous me dites que c’est voué à l’échec, je continuerai à me battre car c’est une bonne manière de gagner. M. THIERRY MEIGNEN : On les aura en 2025, on l’espère. Aujourd’hui nous ne les avons pas et c’est reculé. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Lorsque je vous disais que nous allions obtenir 2 gares vous me disiez : « vous faites de la mousse, vous ne les aurez jamais comme ça vous tiendrez le gouvernement pour responsable de la situation ». Je dis simplement qu’aujourd’hui nous les avons. M. THIERRY MEIGNEN : Sur le PLU, il y a des choses que je ne peux pas laisser dire. Certes aujourd’hui il y a des permis de construire qui sont déposés et qui sont légaux, et qu’on est bien obligé de donner aux promoteurs immobiliers puisqu’ils correspondent au PLU déposé et en vigueur actuellement. C’est déjà cela que l’on dénonce et ce sont tous les quartiers. Depuis que j’ai averti la population, plusieurs centaines de personnes m’ont dit : « venez voir au numéro tant de telle rue dans mon quartier… ».Et il n’y a pas que le centre-ville. Aujourd’hui, peu importe ce que font les villes aux alentours, il faut protéger notre zone pavillonnaire car nous avons la chance d’avoir bien plus de pavillons au sol que dans les villes voisines. Tant mieux, nos prédécesseurs ont fait ce qu’il fallait, continuons ! Et gardons cet esprit pavillonnaire parce que c’est l’identité de notre Ville. Non seulement aujourd’hui notre PLU permet ce genre de choses-là, mais quand je dis que les promoteurs immobiliers frappent aux portes des retraités pour leur acheter leurs pavillons, c’est une vérité. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 22 J’ai les lettres en mains. Ils déposent des lettres, ils sonnent, ils donnent les lettres… J’ai les éléments en mains. Les gens me les apportent. Il faut donc lutter contre cela. Et la meilleure façon, ce n’est certainement pas de définir un futur PLU qui sera nous dit-on applicable fin 2013 et qui va aller encore plus loin. Car lorsque vous dites densifier certains axes, nous sommes d’accord, simplement vous écartez la bande rouge que l’on voit sur vos cartes pour mordre sur le pavillonnaire, et je ne parle pas du carré pavillonnaire qui se trouve en face de Pierre Sémard où là il est carrément rouge alors qu’aujourd’hui il ne l’est pas. On me dira, face à la gare c’est logique de densifier : eh bien non. Nous ne souhaitons pas cela et nous avons là un vrai sujet de discussion et qui se poursuivra pendant les élections municipales. Car à un moment donné, il faut appeler un chat un chat, vous ne pouvez pas dire que vous défendez la zone pavillonnaire avec votre PLU ni le prochain, ni celui qui est en cours. Vous ne pouvez pas affirmer cela, on ne vous laissera pas l’affirmer. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : M. FEURTET. M. DANIEL FEURTET : Je trouve que l’on est un peu dans l’heure de vérité par moment. Je pensais écouter la gauche moderne en vous écoutant M. MEIGNEN et non plus entendre l’UMP. J’étais très heureux d’entendre que vous êtes maintenant pour le maintien des centres de vacances… M. THIERRY MEIGNEN : J’aurais pu attaquer vos tracts en diffamation pendant la campagne. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : M. MEIGNEN, s’il vous plaît, on va laisser parler M. FEURTET. M. DANIEL FEURTET : M. MEIGNEN, je respecte vos prises de position politiques, je respecte votre engagement politique, je vous respecte, si vous voulez bien, essayez de nous respecter. Je vous rappelle que dans votre programme municipal, vous avez écrit noir sur blanc que vous étiez pour la vente des centres de vacances. M. THIERRY MEIGNEN : Non. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 23 M. DANIEL FEURTET : Eh bien si, je l’ai relu encore ce soir, avec le texte que vous avez fait paraitre dans le journal. Vous garantissez que vous ne fermerez pas les centres de santé, vous garantissez que vous ne fermerez pas les centres de vacances, vous êtes donc devenu un homme de gauche. J’ai envie de vous inviter à nous rejoindre. Je vous dis que dans votre dernier programme municipal, vous avez envisagé la fermeture des centres de vacances. C’est écrit, M. MEIGNEN. Que vous ayez fait une erreur, reconnaissez-le, mais vous l’avez écrit. M. THIERRY MEIGNEN : Je vous enverrai le texte dans son intégralité. M. DANIEL FEURTET : M. MEIGNEN, je l’ai lu. M. THIERRY MEIGNEN : Non, vous l’avez mal lu. M. DANIEL FEURTET : Je l’ai lu. Je termine là-dessus, je trouve que l’on est dans un moment de vérité intéressant. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Sur le budget, y a-t-il d’autres interventions ? M. RAMOS. M. ALAIN RAMOS : Je suis un vieil élu, je voudrais bien comprendre le fonctionnement du débat sur le budget ce soir. J’ai entendu votre intervention M. le Maire et je l’ai écoutée avec attention. Est-ce que cela veut dire qu’il n’y aura plus d’autres interventions de votre municipalité sur cette question ? Parce que je pense que par rapport au débat, qui est un débat sérieux, il serait intéressant d’entendre les adjoints qui souhaitent intervenir sur leur délégation et ensuite si vous en êtes d’accord, mais je n’ai pas autorité en la matière, c’est qu’il y ait l’intervention des groupes ou des élus qui réagissent par rapport à l’ensemble des questions qui nous sont proposées. Mais ceci dit, le débat est libre, sous votre autorité. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Je vous remercie M. RAMOS. Simplement, vous avez raison, je rejoins un peu votre préoccupation, il n’y a pas de souci là-dessus. Vous vous souvenez, cela fait plusieurs années qu’on procède de la sorte, il n’y a pas forcément la litanie de chaque adjoint intervenant les uns après les autres. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 24 C’est pour cela que je voulais donner un peu plus de liberté au débat et un peu moins de caractère fastidieux parfois de l’écoute de 12 ou 13 interventions successives. On nous le reprochait et je crois parfois à juste titre car c’était un peu lourd, tout simplement. M. MEIGNEN a voulu réagir, il a réagi, il y a un petit débat qui s’est enclenché mais je rejoins votre préoccupation M. RAMOS et donc si j’ai des adjoints et des adjointes qui souhaitent s’exprimer pour présenter quelques éléments de leur budget, ils le feront bien volontiers et c’est bien volontiers que je vous redonnerai la parole pour les commentaires comme je donnerai la parole aux représentants des groupes politiques. Je ne sais pas M. MEIGNEN si ce que vous nous avez dit fait figure de déclaration de votre groupe ? Je considérais que oui parce que vous disiez à la fin que vous n’aviez pas voté. M. THIERRY MEIGNEN : Vous avez donné la parole au groupe, j’ai donc pris la parole. Quand même M. FEURTET, je vous transmettrai le tract pour la sortie parce que vous l’avez mal lu. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Sabrina BOUSEKKINE souhaite dire quelques mots. MME SABRINA BOUSEKKINE : Je n’ai pas besoin de communicant. Je prends juste un stylo, un papier et je m’exprime. Je tenais à souligner qu’aujourd’hui, on offre une politique jeunesse assez riche dans cette Ville. Et je tenais à me réjouir d’un certain nombre d’événements ces derniers temps sur notre territoire. La politique jeunesse que nous menons jusqu’à présent couvre de nombreux domaines tels que la santé, les loisirs, l’emploi, les pratiques culturelles, l’éducation, l’extra-scolaire. A travers cette action publique, nous souhaitons offrir aux jeunes tous les instruments et outils qui leur permettent de se créer une place dans notre société en devenant des citoyens à part entière. Notre politique jeunesse a pour objectif d’offrir à tous les jeunes la possibilité de vivre les expériences sociales et culturelles indispensables pour se construire et se forger une identité. Dans le nouveau contexte sociétal de crise, la jeunesse est fortement touchée. Malheureusement elle connaît aujourd’hui une paupérisation forte de ses conditions sociales : l’expérience de la difficulté d’insertion et du chômage est devenue quasiment un destin collectif. La précarité professionnelle et sociale s’installe de plus en plus dans la durée. Voilà pourquoi, nous attachons de l’importance depuis des années à multiplier les efforts pour tous les jeunes à bénéficier de l’ensemble des droits sociaux. Les questions de réussite scolaire, l’insertion professionnelle, d’accès aux infrastructures sportives, d’accès aux soins, à la culture, aux loisirs sont pour nous des priorités puisqu’elles sont la base de la socialisation des jeunes dans notre société. Nous nous réjouissons du succès et du fort taux d’implication des jeunes lors des rencontres locales de la jeunesse qui se sont déroulées dernièrement. A travers cet évènement, l’équipe municipale a souhaité impulser une énième dynamique sur le territoire afin de mettre en débat et en réflexion la question de la jeunesse à Blanc-Mesnil. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 25 Ces rencontres se sont révélées par une forte mobilisation des jeunes ayant permis de mettre en débat notre politique jeunesse. En impliquant les jeunes dans les projets que nous mettons en œuvre sur Blanc-Mesnil, nous avons souhaité démontrer notre reconnaissance concernant les compétences sociales de ces jeunes. Ils ont alors démontré que la jeunesse est une ressource essentielle pour l’avenir de cette Ville. A l’instar du conseil local des jeunes, ces rencontres ont été réfléchies comme un outil d’expression pour la jeunesse. Je tiens d’ailleurs à féliciter les nouveaux élus du conseil local des jeunes pour leur élection et leur souhaite une vive implication pour ce mandat qu’ils portent à présent. La jeunesse constitue pour l’équipe municipale une priorité politique à part entière. Cependant, à l’heure actuelle, nous ne pouvons faire l’impasse sur le fait de vous rappeler notre contexte budgétaire. Vous savez ô combien la question des financements publics est de plus en plus préoccupante. Il est bien beau de vouloir, encore faut-il pouvoir. La révision générale des politiques publiques et la politique de décentralisation auront permis à l’Etat, au fil des années, une décharge progressive des politiques coûteuses en les transférant au niveau local. Ainsi les nouvelles compétences des collectivités locales pèsent sur leur budget d’autant plus que la compensation financière due par l’État aux collectivités lors des transferts de compétences ne fût pas révisée en fonction de l’accroissement des charges. La rigueur budgétaire que la loi impose aujourd’hui à notre collectivité exige un équilibre budgétaire constant alors que les besoins des populations s’accroissent et notamment ceux des jeunes. Cette logique budgétaire influence de façon directe notre action publique et nous ne pouvons la laisser passer sous silence. Malgré cela, l’équipe municipale se bat pour maintenir le développement d’une politique en direction de la jeunesse qui soit encore ambitieuse. Cela s’est notamment concrétisé cette année par la création d’une division jeunesse qui s’illustre par un service enseignement secondaire et un service animation jeunesse. Cette nouvelle division se voit entre autre renforcée par la création d’un nouveau poste d’animateur point information jeunesse. C’est une preuve de la priorité que représente pour notre majorité municipale la jeunesse. Malgré ce contexte d’austérité extrêmement lourd, nous tenons à maintenir une démarche volontariste et moderne en direction des jeunes. Enfin, dans le cadre de la semaine pour l’égalité, nous tenons à réaffirmer notre engagement à défendre et investir pour la lutte contre les discriminations. Tout le long de ce mois de mars, comme chaque année, plusieurs initiatives seront proposées par la mission lutte contre les discriminations : rencontres, débats, sensibilisation, forums, concerts… Il faut continuer à se battre pour dénoncer les discriminations. Malgré l’austérité, malgré ce contexte d’économie budgétaire difficile, notre Ville ne fait pas l’impasse sur cette question politique. La lutte contre les discriminations est aujourd’hui un enjeu majeur de notre société. La discrimination mine les fondements de notre république et du pacte social. Lutter contre la discrimination c’est faire respecter le principe républicain d’égalité. A l’heure où certaines collectivités renoncent à certaines missions, à certains projets au détriment des habitants, nous continuons à nous battre, à investir, à mener une politique ambitieuse avec un budget rigoureux, équilibré et volontariste. Je vous remercie. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : C’est moi qui te remercie Sabrina. Vive la jeunesse. J’ai plusieurs inscrits : David VADILLO, Sylvie BOUVIER, Santiago SERRANO, pour l’instant. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 26 M. DAVID VADILLO : Merci M. le Maire. Le Maire l’a évoqué tout à l’heure, nous mettrons en place en 2013 sur le quartier Sud de la Ville un OPAH-RU qui comprend 2 actions : l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat de Renouvellement Urbain sur l’avenue Paul Vaillant-Couturier pour une durée de 5 ans ainsi qu’un PIG (Programme d’Intérêt Général) sur le parc d’habitat individuel du reste du quartier, pour une durée de 3 ans. OBJECTIFS ET CONTENU : - La mise en place de ces dispositifs constitue l’aboutissement d’une étude diagnostic et d’une étude pré-opérationnelle réalisées sur le Sud de la ville en 2007/2008 et en 2011, qui ont mis en évidence le besoin d’une intervention publique pour requalifier un parc d’habitat privé en grande partie vétuste, dégradé, insalubre, indigne ou indécent. - L’OPAH-RU vise une action globale renforcée de lutte contre l’habitat indigne sur les immeubles et les sites posant les problèmes les plus prégnants en termes d’habitabilité - Le PIG s’inscrit dans une démarche complémentaire d’amélioration de l’habitat des secteurs pavillonnaires, par des actions incitatives ciblées en matière d’adaptation à la perte d’autonomie, d’amélioration des performances énergétiques et de lutte contre la précarité énergétique. PUBLICS VISES : Sont concernés les propriétaires et les locataires du parc privé ancien individuel et collectif du quartier sud de la Ville, en particulier les ménages occupant un logement vétuste, dégradé, insalubre, indigne ou indécent, ainsi que les personnes âgées ou en situation de handicap. IMPACT SOCIAL : Ces dispositifs doivent permettre l’amélioration des conditions d’habitat pour les locataires et propriétaires-occupants modestes du parc privé ancien, en réduisant de manière significative la part de logements indignes et indécents, en luttant contre la précarité énergétique, et en favorisant le maintien à domicile pour les personnes en situation de perte d’autonomie. Parallèlement, nous développerons aussi notre action autour des copropriétés sur l’ensemble du territoire communal. Pour se faire, le Pôle Habitat-Logement développe son intervention en direction des conseils syndicaux de copropriétés, sur le modèle des actions menées auprès des amicales de locataires des cités du parc social. Pour cela, une rencontre avec les conseils syndicaux des principales copropriétés sera organisée par la Ville. Ce travail reposera sur le recensement, déjà effectué par le Pôle, des copropriétés de la commune en fonction du nombre de logements et de leurs principales caractéristiques. L’objectif est double ; il s’agit à la fois : - d’apporter un soutien notamment juridique à l’organisation des conseils syndicaux - information, actions de formation, partage d’expériences voire aide à la coordination -, en vue de créer ou de recréer les conditions d’un bon fonctionnement des copropriétés ; _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 27 - de mettre en place un outil de reconnaissance et d’action sous la forme d’observatoire et de dispositif de veille destiné à favoriser au sein des copropriétés la prévention des processus de dégradation, le repérage des difficultés et leur prise en charge en amont. En ce qui concerne le PRU : Casanova : La reconstruction de la cité Casanova est en cours depuis août 2012 avec la construction des 2 premiers bâtiments. Ce sont donc 43 logements qui devraient être livrés en février 2014 et permettre, pour mars 2014, le relogement d’une partie des locataires de la cité Casanova. Suivront, à partir de juin 2013, le démarrage de la construction des 2 derniers bâtiments. Fin 2014/début 2015, tous les locataires de la cité Casanova seront relogés dans des logements neufs. Le relogement de tous les locataires va permettre de procéder aux dernières démolitions sur site (des 3 derniers bâtiments) fin 2014 et début 2015. Le bâtiment B existant, n’accueillant plus de locataires et prévu initialement en démolition à l’issue des relogements, va pouvoir être démoli de manière anticipée. Les travaux de démolition de ce bâtiment vont démarrer à partir d’avril 2013 et se termineront à l’été 2013. Cette démolition va permettre d’enclencher plus tôt que prévu la 2 ème tranche de construction avec 2 bâtiments, soit 35 logements. Enfin, le dernier bâtiment à construire de 27 logements accueillera la loge unique du site. Les travaux de construction devraient démarrer au 2ème trimestre 2015. Le démarrage de la construction Surcouf, 21 logements, par Emmaüs Habitat, devrait commencer en début d’année 2014 pour se terminer mi 2015. Ce programme aura la particularité, en fonction de la demande de la Ville, d’avoir des grands logements en rez-de-chaussée permettant d’accueillir des grandes familles avec des situations de handicap important. 15 Arpents/Voie Verte : Les travaux de résidentialisation de la cité des 15 Arpents et de la cité Voie Verte démarreront à partir de l’été 2013, pour une durée d’environ 10 mois. Ils devraient donc finir avant la fin du 1er semestre 2014. En 2013, il a été privilégié pour les opérations de voirie, d’accompagner les opérations de construction/démolition du site. Cela concerne donc des travaux sur le boulevard Decour, des mails d’accès aux équipements publics et des cheminements piétons sur le site. Ces travaux se concentreront donc sur le 2 ème semestre 2013 pour se poursuivre et tout au long de l’année 2014, avec une intervention particulière sur la voie est/ouest à partir du 1er trimestre 2014. Les travaux sur les aires de jeux devraient être traités en même temps que le mail Decour en 2014. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 28 Tilleuls : L’aménagement de la 2ème tranche de travaux sur la rue Maurice Audin devrait se finir pour la dernière semaine d’avril 2013. Ces aménagements permettront d’accueillir, en mai 2013, un marché de plein vent, dit « à La Parisienne ». Vilogia souhaite, par ailleurs, engager la démolition des locaux vacants de l’ex-supérette Netto et des cellules vandalisées avant la fin de l’année 2013. Enfin les travaux de l’école Macé/Audin devraient démarrer en juin 2013 et s’exécuter durant l’été 2013. Chemin Notre-Dame : La partie Est du Chemin Notre-Dame, comprise entre la rue Juste Héras et l’avenue du 8 mai 1945, sera en travaux à partir de juin 2013. La Ville va démarrer entre autres, l’aménagement du parking provisoire et du raccordement Juste Héras/Madon entre juin et octobre 2013. L’aménagement du parking provisoire devrait permettre à Efidis d’engager les travaux de création de parking résidentiel à partir de novembre 2013 jusqu’à l’été 2014. La réalisation de ces travaux est contrainte par les cessions foncières à opérer entre l’EPFIF et la Ville (avant juin 2013) et entre la Ville et Efidis (avant novembre 2013). Les phases suivantes de travaux de la Ville, concernant la voie Nord du Chemin Notre-Dame devraient intervenir entre novembre 2013 et mai 2014. Ces travaux se feront donc de manière concomitante avec les travaux d’Efidis. La dernière phase de travaux interviendra entre juin 2014 et décembre 2014 et concernera les travaux d’aménagement de l’actuelle rue du Chemin Notre-Dame. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Merci pour ces précisions qui sont importantes puisqu’elles concernent vraiment la vie quotidienne des habitants. Je donne maintenant la parole à Sylvie BOUVIER. MME SYLVIE BOUVIER : L’équilibre financier du budget communal est un tour de force auquel prennent bien sûr part tous les agents territoriaux. Leur mission n’est pas forcément simple, ceci est dû au désengagement important d’actions des services de l’État et s’ajoute évidemment à cela une crise sociale qui fragilise la population, qui la rend plus dépendante de l’intervention publique et font peser des pressions nouvelles sur les collectivités. En 2012, rappelez-vous, nous avons eu un objectif ambitieux, celui d’avoir un engagement déterminé de tout notre service public à imaginer, à initier de nouveaux modes de gestion, de nouvelles organisations en phase avec la modernisation de notre administration et sa relation dynamique aux usagers citoyens. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 29 Grâce à une cohésion d’ensemble et à un esprit de créativité, nous pouvons garder cette exigence de cette politique au service de la population car nous considérons que la crise exige plus de solidarité donc plus de services rendus. Les dépenses afférant au personnel communal sont un investissement nécessaire et nous en avons fait un choix politique. Les charges du personnel augmenteront de 3% par rapport à l’année 2012. Petite parenthèse, je ne sais pas M. MEIGNEN, si vous savez vraiment lire un bilan comptable, mais 90% de dépenses dans une Maison pour tous, qui s'affaire au personnel, aucune entreprise ne peut avoir ce genre de budget. Donc, ne racontons pas n'importe quoi, s'il vous plaît. M. THIERRY MEIGNEN : C’est le directeur du Chemin Notre Dame qui l’a dit en assemblée générale. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : On laisse finir Mme BOUVIER. MME SYLVIE BOUVIER : En 2013, nous continuerons donc à relever de nouveaux défis pour répondre aux attentes des Blancs-Mesnilois. Nous améliorons nos outils de communication avec une organisation des outils de travail, et de ce fait nous améliorons également les conditions de travail : portables, informatique, réorganisation du parc automobile qui facilitera bien sûr les déplacements, sans oublier un investissement important dans les tenues de travail. En 2012, nous avons signé une convention avec le fonds d'insertion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap. Cette convention va permettre de développer un vaste programme d'actions autour de la sensibilisation, de la formation, d'aménagement de postes et de recrutement. La collectivité veut agir sur tous les fronts pour favoriser l'insertion des personnels en situation de handicap. Cette convention est un élément de fierté pour la Ville. En effet, depuis 2007, 68 communes ont conventionné avec ce fonds d'insertion. En Seine-Saint-Denis, seules les villes du Blanc-Mesnil, Pantin, Saint-Denis et Bondy sont aujourd'hui engagées dans cette démarche. Je voulais juste relever ces quelques actions, en plus de celles évoquées par M. le Maire ainsi que Sabrina, pour souligner que grâce à la mobilisation des agents territoriaux et leur travail au quotidien, le Blanc-Mesnil reste une ville avec des valeurs humaines et solidaires ; humaines et solidaires, je me permets aussi au travers de nos relations internationales. Un dernier rapport remis au Ministre des affaires étrangères, Laurent FABIUS, en janvier dernier, dresse un état des lieux de la coopération décentralisée plutôt pertinent. Il préconise d'abandonner les termes « coopération décentralisée » au profit de ceux « d’action extérieure des collectivités ». Ce changement de terminologie ne correspond pas seulement à un besoin de clarification, c'est avant tout un changement radical. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 30 Il marque une véritable reconnaissance de l'action des collectivités par les pouvoirs publics. L'année 2013 sera pour nous une année d'échanges fructueux entre professionnels de la santé, des services techniques et de la jeunesse de Blanc-Mesnil et Beni Douala, culturels avec Peterhof, et d'une venue d'une vingtaine de jeunes de Sandwell. Je profite de ce Conseil Municipal, comme l'a dit d'ailleurs ma collègue Sabrina, que ce 21 mars est la journée internationale contre le racisme. Toutes nos actions communes avec nos villes jumelées reposent sur le respect mutuel des intérêts de chacun, favorisant le vivre ensemble pour mieux se connaître et évidemment combattre le racisme. Une autre date, le 22 mars, journée mondiale de l'eau, avec entre autres comme thématiques les problématiques liées à l'eau dans les projets de coopération internationale. L'eau est vraiment un problème d'inégalité des rapports Nord-Sud. Nous ne pouvons donc que nous féliciter des actions faites dans ce domaine à Debré Berhan en partenariat avec toutes nos différentes institutions, entre autres avec le SIAAP. Notre rapport est celui également avec le volet rural de notre jumelage, le combat contre la crise alimentaire qui menace des centaines de millions d'êtres humains dans le monde. En effet, quand des paysans français apportent leur savoir au niveau de l'élevage et de l'agriculture, en respectant la culture éthiopienne, ils luttent de cette façon contre les inégalités du monde. Pour finir, le 1er mars dernier, le Président de la République reconnaissait à sa juste valeur le travail fourni par les collectivités en matière de coopération internationale. Aux dires du directeur général des cités unies de France, c'est une reconnaissance historique. Le Président de la République concernant le financement des actions et des collectivités en matière de développement et de solidarité internationale a invité d'ailleurs l'Agence française de développement et l'Union européenne à renforcer leurs dispositifs de cofinancement, et ils seront toujours les bienvenus nous concernant. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Merci Sylvie, Daniel, Santiago et Alain BARRES. M. DANIEL FEURTET : Je voulais être sûr que j'avais bien lu, car tout à l'heure M. MEIGNEN considérait que peutêtre j'avais mal lu son programme. M. THIERRY MEIGNEN : J’ai un avantage, j’écris moi-même les textes. M. DANIEL FEURTET : Moi aussi. Votre programme disait : « Nous permettrons à une catégorie d'âge plus élargie de notre jeunesse de partir en vacances plus loin (à l'étranger) et plus nombreux. Le coût de ces vacances pour les contribuables sera par ailleurs réduit, grâce aux mesures d'économies réalisées par la revente des centres de vacances, devenus vétustes, inadaptés, entretenus 12 mois durant… _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 31 M. THIERRY MEIGNEN : On est d’accord, les centres de vacances devenus vétustes, je n’ai pas dit que je supprimais les centres de vacances et que les enfants n’iraient plus en vacances. M. DANIEL FEURTET : « Par la revente ! ». M. THIERRY MEIGNEN : Pendant toute la campagne, vous avez dit que les enfants ne partiraient plus en vacances, parce que je supprimerai les centres de vacances. Soyez honnête ! M. DANIEL FEURTET : Je suis honnête, je suis en train de le lire. M. THIERRY MEIGNEN : Je ne retire pas un mot de ce qui est là, et cela ne veut pas dire… M. DANIEL FEURTET : Donc, vous êtes d’accord pour la vente des centres de vacances. M. THIERRY MEIGNEN : Des centres de vacances vétustes. M. DANIEL FEURTET : Lesquels ? M. THIERRY MEIGNEN : On verra, on fera l’analyse ! M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Vous envoyez des enfants en vacances en vendant des centres, donc vous ne savez pas s’ils sont vétustes. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 32 M. THIERRY MEIGNEN : Cette interprétation est malhonnête. Permettez-moi de compléter. M. DANIEL FEURTET : C’est votre texte ! M. THIERRY MEIGNEN : Lisez-le bien, ne l’interprétez pas. M. DANIEL FEURTET : « La revente des centres de vacances ». M. THIERRY MEIGNEN : Vétustes, pas tous. Quel était l’objet de ce texte ? M. DANIEL FEURTET : Il n’y en a aucun de vétuste, puisqu’ils sont tous homologués. M. THIERRY MEIGNEN : On verra. Je vais juste répondre d’un mot, quel était l’objectif de cette phrase ? C’était de dire, comme d’ailleurs cela se passe dans la mairie voisine de Drancy, on peut peut-être s’inspirer de ce qui marche : faire partir - et vous l’avez bien dit – plus d’enfants des catégories d’âge plus larges… M. DANIEL FEURTET : Je parlais des centres de vacances : revente ou pas ? M. THIERRY MEIGNEN : C’est une interprétation. M. DANIEL FEURTET : C’est la vente ! M. THIERRY MEIGNEN : Ne soyez pas malhonnête, de toute façon, les gens jugeront. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 33 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Si vous le voulez bien, on va poursuivre notre débat budgétaire. Merci Daniel pour cette information importante, vive les nouvelles technologies. Je vais maintenant passer la parole à Santiago SERRANO. M. SANTIAGO SERRANO : J’informe mes collègues que je suis d’astreinte et que si mon téléphone sonne, je serais obligé de répondre. Sur la délégation, comme mes autres collègues, je voudrais remercier et saluer le travail réalisé par les agents municipaux et de la Maison de l'emploi et du développement économique qui ont participé à ce bilan et à la définition des objectifs pour l'année 2013. Sur le front de l'emploi et de la précarité, la situation continue à se dégrader en France et à Blanc-Mesnil. Effectivement - j'attends les chiffres définitifs de février - nous atteignons la barre des 5 000 chômeurs au Blanc-Mesnil, ce qui représente une augmentation d'environ 20% sur un an, et environ 2 700 allocataires du RSA, ce qui représente aussi une augmentation de 11% sur un an. Blanc-Mesnil reste une terre paradoxale sur le plan de l'emploi et du développement économique, puisqu'effectivement avec 2 177 entreprises en 2012, nous avons depuis 2008 une augmentation de quasiment 20% d'installation d'entreprises, en particulier les PME. Le nombre d'emplois à Blanc-Mesnil, dont certains sont des Blanc-mesnilois et d’autres qui viennent d’autres communes travailler au Blanc-Mesnil, reste quasiment stable, autour de 11 000 emplois depuis 2008. (quand on parle des chômeurs, ce sont des Blanc-Mesnilois qui ont perdu leur travail ailleurs qu'à Blanc-Mesnil). Depuis 2010, la Maison de l’emploi et du développement économique (avant il s’agissait d’un autre dispositif) a permis à plus de 2 000 Blanc-mesnilois non-inscrits à Pôle Emploi de pouvoir retrouver un emploi. Le dispositif de création d’activité que nous avons développé en 2010 a permis la création de 83 entreprises. Donc, nous participons à cette augmentation d’implantation d’entreprises pour une quote-part à la création d’entreprises. C’est le résultat net de l’activité municipale. En 2012, 570 Blanc-mesnilois auront retrouvé une situation sur le front de l’emploi. 2 363 personnes auront été accueillies à la Maison de l’emploi et du développement économique. C’est dire le besoin et la nécessité de développer ce type d’outils, et de reconnaître aussi la quote-part, un peu comme pour la coopération qui s’appelle maintenant l’aide extérieure des collectivités territoriales, de la politique locale sur le front de l’emploi et effectivement de continuer à favoriser les Maisons de l’emploi et du développement économique qui agrègent le partenariat des acteurs sur cette question. Il semble bien qu’une politique locale de l’emploi ait raison d’exister. Du point de vue de l’activité du développement commercial, on a parlé d’un marché de plein vent à la parisienne aux Tilleuls fin avril/début mai, c’est aussi lié à une réalité d’achèvement des travaux et aussi au fait que ce soit le printemps, meilleure période pour démarrer ce marché. J’attire votre attention sur le challenge que cela représente. On a donc trouvé des commerçants volontaires qui vont prendre le risque non pas d’aller aux Tilleuls mais de développer une activité en espérant y fixer une clientèle. Il ne s’agit pas simplement de vouloir les choses, il faut aussi qu’elles fonctionnent, et que les gens viennent acheter dans ces commerces. Je tiens à préciser que ce travail se fait en concertation avec l’Association des commerçants des marchés et le délégataire EGS, qui a donc la délégation de service public sur ce marché, et également avec les services du centre. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 34 On va essayer de pousser et de continuer la commercialisation du centre. On a parlé du Picard qui sera inauguré officiellement le 28 mars. Donc, nous continuons à exercer une pression amicale auprès des promoteurs et des commercialisateurs, afin d’obtenir un équilibre et des commerces de qualité dans le centre-ville. Le travail sur la boucherie, charcuterie, traiteur traditionnel, rue Pierre et Marie Curie, avance correctement, nous espérons pouvoir l’ouvrir cette année. Nous finirons la réorganisation du marché Casanova que nous avons retravaillée également avec les commerçants. Sur le front des entreprises, 2013 sera l’extension de Plaine de France Entreprises. Souvenezvous que la Ville a investi dans une phase exploratoire et dans une animation d’un premier réseau d’entreprises Plaine de France Entreprises qui a démarré en juin à Blanc-Mesnil, qui a lui-même trouvé son nom, et qui s’étend sur Aulnay et Le Bourget. Nous sommes invités le 28 mars à un speed meeting business au Bourget avec le Maire du Bourget et celui de Drancy qui se saisissent de cette opportunité. Cela correspond à ce que disait M. le Maire tout à l’heure, sur le développement économique qui dépasse les frontières de la commune. L’extension de notre dispositif pour la création d’activité, dont je parlais tout à l’heure, puisque la Caisse des dépôts et consignations a estimé que nous avions un bilan plus qu’honorable et s’apprêtait à investir. Nous avons été sollicités par la communauté d’agglomération de l’aéroport du Bourget qui souhaite que l’on puisse étendre notre dispositif à ce territoire. Nous en avons parlé et négocié, ainsi la communauté d’agglomération du Bourget va financer Blanc-Mesnil Développement, afin que nous puissions travailler ensemble à ce développement. Je rappelle que depuis 2010, plus de 80 entreprises ont été créées. Je cite les entreprises qui existent depuis, mais pas celles qui ont effectivement échoué comme cela arrive. Nous avons aussi des demandes de la part de la Ville d’Aulnay-sous-Bois sur la mission locale d’insertion des jeunes que nous sommes en train d’examiner. La Ville d’Aulnay-sous-Bois a quelques problématiques avec sa Maison de l’emploi, qu’il convient qu’elle résolve avant toutes choses. Nous présidons (je préside au nom du Maire et de la Ville de Blanc-Mesnil) cette année le Comité d’orientation stratégique emploi formation du groupement d’intérêt public Roissy Emploi, globalement la plate-forme emploi sur l’aéroport de Roissy, qui réunit l’ensemble des acteurs, l’État, les Conseils généraux, la Région, ainsi que les entreprises, en particulier Air France, Federal Express et Aéroport de Paris pour citer les plus importantes. Le maire a cité, et cela correspondait au programme municipal, la création de ce que nous appelons « Comité d’orientation pour le développement économique et l’emploi » équivalent du Conseil économique local qui va démarrer le 12 juin avec l’ensemble des partenaires, et l’ambition de croiser une analyse sur le territoire et de projeter les filières d’avenir, en particulier une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences territoriales. Dans le cadre du Plan local d’urbanisme numérique (il s’agit en tout cas de densifier plutôt la fibre optique) autre partie de ma délégation puisque j’ai les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Sur la direction de l’information et des technologies d’innovation, après le paiement par carte bancaire de l’ensemble des prestations, le quotient familial à distance, la diminution par quatre du temps d’obtention des passeports et des cartes nationales d’identité, nous irons sur ce trimestre la mise en place d’un centre d’appels (0800093150), qui va regrouper toutes les entrées et sorties Hôtel de Ville, nous le mettrons en place en le couplant à un logiciel « Localéo », logiciel de gestion des relations citoyens permettant une meilleure traçabilité de la demande et de son traitement, ainsi que nous avons commencé à le développer, des contacts via SMS et mails avec les usagers, qui diminuent énormément les coûts et qui sont beaucoup plus efficaces. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 35 Connexion de la médiathèque à la fibre optique avec un espace multimédia, dans le cadre d’un projet développé par les personnels de la médiathèque dans le but d’amplifier le nombre de lecteurs et d’accéder aux livres numériques. Les PV électroniques (ce qui ne fera pas forcément plaisir à tout le monde) vont être déployés cette année. Cet outil offrira plus d’efficacité, plus de rendement et plus de sécurité pour nos agents de surveillance de la voie publique. Après la dématérialisation du Bureau Municipal, puisque nous faisons notre Bureau Municipal avec des tablettes (Ipad), nous allons en 2013 vers le parapheur électronique et la dématérialisation de la gestion des délibérations, arrêtés et décisions. L’archivage électronique de la documentation et la mise en place d’un outil des espaces collaboratifs permettront de faciliter le travail en mode projet que nous avons fortement développé, en particulier depuis 2011 avec l’installation de la gestion relations citoyens. Du point de vue des écoles, deux tableaux numériques interactifs vont être installés début avril à l’élémentaire Jaurès et Wallon, les tests sont déjà faits. Calmette bénéficiera d’une classe en mobilité via des ordinateurs portables, plutôt que de bloquer un espace et une salle, où les élèves doivent se rendre, c’est l’outil qui devient mobile et qui se déplace dans la classe, ce qui permet d’avoir en permanence la possibilité d’avoir une classe numérisée. Sur Guesde et Vaillant, nous mettons en test une mise en réseau des postes avec un logiciel « Edutice » permettant la supervision d’une classe virtuelle des répertoires partagés et contrôle accès à Internet. Autrement dit, l’enseignant peut piloter tous les écrans à distance et il peut inclure des documents pédagogiques. L’opérationnalité de ce dispositif devrait intervenir sans doute à la rentrée. Enfin, nous continuons le déploiement des outils de la mobilité auprès des personnels. Sylvie BOUVIER en a parlé : Smartphone, tablette et demi-tablette. Voilà pour les faits marquants sur les nouvelles technologies, l’emploi et le développement économique. Je vous remercie. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Alain BARRES souhaitait prendre aussi la parole, Serge, Yann. M. ALAIN BARRÈS : Ce sera une intervention au nom du Groupe Socialiste. Tout à l’heure, j’ai eu une très grande peur, j’étais presque d’accord avec M. MEIGNEN, quand il parlait de la Police municipale, si celle-ci avait pour rôle de verbaliser ce qui pourrit la vie des gens, ceux qui se garaient sur le trottoir. Je pense que nos ASVP pourront très bien le faire. M. THIERRY MEIGNEN : Il n’y a pas que ça ! _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 36 M. ALAIN BARRÈS : Je vous rappelle que notre pays n’a pas été épargné par la crise mondiale de la finance, celle-ci perdure depuis 2008. Beaucoup de Blanc-Mesnilois ont été impactés par ce cataclysme monétaire. Pour autant, nous avons fait toujours le choix de politique de maintenir les services à la population. Malgré les turbulences, nous avons maintenu le cap et mis en œuvre le programme politique pour lequel vous nous avez fait confiance. Depuis que nous sommes élus, nous avons pris grand soin d'utiliser l'argent public dont nous avons eu la charge, et ce toujours en faveur de la qualité d'un service public de proximité envers nos citoyens. En ce qui concerne l'enseignement, nous n'avons pas lésiné sur les moyens, qui jusqu'à présent n'ont jamais été égalés. Je ne vais en citer que quelques-uns : création d'un nouveau groupe scolaire, le Groupe France Calmette avec la construction d'une école élémentaire, une construction semiindustrialisée à ossature métallique et non pas du préfabriqué, M. RAMOS, agrandissement de l'école maternelle Anne Frank, réalisation d'un restaurant scolaire, rénovation d'un groupe scolaire Victor Hugo avec construction d'un restaurant scolaire, extension de l'école maternelle et rénovation de l'école élémentaire. Le sport n'a pas été oublié, la reconstruction du gymnase Le Mansois dans le quartier des Tilleuls, réalisation des terrains de football provisoires Juste Héras, et encore la création de la crèche familiale Fa Mi Sol, la mise en place du dispositif ASVP. Depuis le début de notre mandat, nous nous sommes engagés pleinement dans l'accessibilité à l'emploi des personnes handicapées. D'importants travaux de rénovation ont eu lieu au service de radiologie des centres de santé avec l'équipement d'imagerie numérique pour les services dentaires, l'acquisition du pack de numérisation des services de radiologie du CMS Rouquès, l'aménagement du cœur de ville, l’ouverture du centre commercial Plein Air. Nos projets pour 2013-2014 sont les suivants, par exemple continuation des travaux d'amélioration de notre patrimoine scolaire, renouvellement du mobilier scolaire, aménagement informatique, ravalement de la façade du groupe scolaire Macé-Audin, enfin. Dans le cadre du plan de rattrapage des équipements sportifs : réfection des huisseries du Gymnase Delaune, création d'un terrain tout temps synthétique au stade Paul Éluard, utilisable par tous, extension et réhabilitation de la piscine Henri Wallon. Et le renforcement du dispositif ASVP. À ce sujet, nous ne pouvons que nous féliciter que M. le Maire approuve notre idée sur l'augmentation des effectifs et du redéploiement des ASVP. Nous, socialistes, pensons que leurs missions d'aujourd'hui : sécuriser la sortie de nos enfants aux abords des écoles doit être assuré par d'autres moyens humains, comme par exemple les gilets jaunes dans d'autres communes. Il faudrait donc augmenter les effectifs et leur donner les moyens matériels d'accomplir leurs missions dans de bonnes conditions : voitures, vélos électriques par exemple et des tenues appropriées à leurs tâches, pour n'en citer que quelques-uns. Nous allons mettre en place à l'automne hiver 2013 un bus intra-muros qui aura pour but de permettre aux Blanc-Mesnilois d'accéder plus facilement aux différents services publics de notre Ville, comme la mairie, le cimetière, la sécurité sociale. Nous allons faire l'acquisition d'un mammographe, d'un échographe pour le CMS Rouquès et d’un fauteuil dentaire pour le CMS Lamaze. Ouverture d'un magasin de surgelés Picard, inauguration le 28 mars, et d'une boucheriecharcuterie-traiteur au centre-ville. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 37 Et bien sûr l'achèvement de la Zac Cœur de ville (logement, voirie et commerce). Grâce au soutien de Stéphane TROUSSEL, Président du Conseil Général de notre département, et de son vice-président, Mathieu HANOTIN, les travaux de construction du cinquième collège ont commencé. Je ne pouvais pas finir mon intervention sans vous parler de la réforme des rythmes scolaires mise en œuvre par le ministre socialiste, Vincent PEILLON. Nous avons choisi de la mettre en œuvre à la rentrée 2014, ceci dans un esprit traditionnel de concertation avec tous nos partenaires du monde éducatif, culturel et de l'enfance pour une mise en place de qualité. C'est avec beaucoup de responsabilité donc que nous voterons le dernier budget de notre mandature. M. SERGE FOURNET : Cette année, avec le gouvernement socialiste comme auparavant avec la droite au gouvernement, les communes doivent présenter un budget en équilibre alors que les dotations de l'État sont en réduction. Le montant de la dotation globale de fonctionnement est gelé. Dans cette situation, le choix de la municipalité de ne pas augmenter les taux d'imposition qui relèvent de sa compétence, constitue effectivement, comme le dit le mémoire, un effort particulier de la municipalité en faveur des contribuables Blanc-Mesnilois. Et c'est la raison pour laquelle je voterai le budget. Mais le même mémoire rappelle que la revalorisation des bases décidées par l'État augmentera la taxe d'habitation et les taxes foncières, et donc les impôts des Blanc-Mesnilois vont encore augmenter du fait des choix du gouvernement. Je tiens à dire que je suis contre l'augmentation des charges payées par les classes populaires dont la vie est de plus en plus dure. Je l’étais sous la droite, je le reste sous la gauche. Et même si la mairie fait ce qu'elle peut, dans le même temps, la population subit de plein fouet les attaques du gouvernement HOLLANDE-AYRAULT depuis neuf mois. Ce gouvernement inscrit sa politique dans la continuité du gouvernement SARKOZY-FILLON. Il n'y a aucun changement dans une politique d'austérité encore aggravée. Quelques exemples, encore 20 milliards d'euros de crédit d'impôt aux patrons, principalement aux grands groupes, capitalistes qui réalisent des bénéfices colossaux et licencient par milliers, comme par exemple PSA avec 11 000 suppressions d'emplois et la fermeture de l'usine d’Aulnay. La révision générale des politiques publiques (RGPP) de SARKOZY a été remplacée par la MAP (modernisation de l'action publique) de HOLLANDE, mais c'est la même chose. Dans les cinq ans à venir, les budgets publics doivent être rognés de 60 milliards d'euros, et c'est sans parler des centaines de milliers de travailleurs, qui ont perdu leur emploi. Le chômage a augmenté de 10% en un an. Pour eux et leur famille, la perte de leur salaire est une véritable catastrophe. François HOLLANDE avait annoncé « le changement c'est maintenant », force est de constater que rien n'a changé : ce sont toujours des milliards de cadeaux au patronat et l'austérité pour les travailleurs. À tous les chômeurs, le gouvernement pour l’instant n'a rien à proposer ; pire, face à ceux qui se battent contre les licenciements et la fermeture de leurs usines, il envoie la police. À titre personnel, je tiens à dire ici toute ma colère, en tant qu'ouvrier gréviste de PSA contre le gouvernement qui est entièrement du côté de Peugeot. En juillet 2012, HOLLANDE et MONTEBOURG avaient déclaré que c'était inacceptable, et qu'ils ne l'accepteraient pas. Aujourd'hui, ils refusent la nomination d'un médiateur, sous prétexte qu'il n'y a rien à négocier. Ce qui a fait dire à un de mes camarades grévistes, je le cite : « ce n'est pas un gouvernement PS, mais à un gouvernement PSA ». _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 38 Alors aujourd'hui, ce que je veux dénoncer avant tout, ce sont les orientations budgétaires générales dans le pays et la politique d'austérité que l'on veut nous imposer. Si l’on est dans le camp de la population laborieuse, on doit être en opposition résolue contre le gouvernement HOLLANDEAYRAULT. Mais la droite qui a été au pouvoir, et on a son représentant à travers M. MEIGNEN ici au Conseil Municipal, l’UMP, qu'a-t-elle fait ? Elle n'a fait qu'arroser de milliards des groupes comme Peugeot, en 2008 de trois milliards d’euros d'aide, en contrepartie pas de fermeture d'usine, pas de suppressions d'emplois. Et en juillet 2012, quand la CGT a dévoilé le document secret de la fermeture d’Aulnay cela faisait déjà plusieurs années en arrière que ce document était travaillé. Donc, au moment où la droite arrosait Peugeot de milliards, Peugeot dans le dos de la population, dans le dos des travailleurs, commençait à préparer la fermeture de cette usine. Je tiens à dire à M. MEIGNEN qui nous dit qu'il ne fermera pas les centres de santé, les centres de vacances s'il était élu maire, peut-être, je n'en sais rien, mais en tout cas il y a une chose qui est sûre, que je sais maintenant, c'est que M. MEIGNEN ne soutiendra pas les salariés qui luttent pour maintenir leur emploi. Tout à l'heure dans votre réflexion sur les subventions qui ont été votées dans un certain nombre de municipalités, et d'ailleurs la majorité sont des municipalités de gauche, mais il y a aussi la municipalité de Drancy qui a voté une subvention. Alors aujourd'hui peut-être que le préfet pourra essayer de nous écraser financièrement, mais il n'y arrivera pas. Peut-être que ces subventions vont être jugées illégales, mais ce qui devrait être jugé également illégal ce sont tous ces milliards filés justement aux grands groupes pour fermer les usines, pour licencier les salariés, pour aggraver la misère. Ces subventions sont versées justement pour les salariés qui sont victimes de plans sociaux. Le fait que cela ne vous choque pas qu'elles soient déclarées illégales, cela vous juge M. MEIGNEN ; ça juge le camp que vous défendez-vous, c'est le camp de ceux qui possèdent, qui ont le fric et qui décident d'un coup de plume de fermer une usine, de mettre des gens à la rue. Après, vous pourrez toujours nous dire qu'il faut une police municipale, mais votre police municipale n'arrivera pas à régler les problèmes qui vont se présenter à la société, qui vont être de plus en plus graves. De toute façon, ce n'est pas ça qui vous garantira qu'il n'y aura pas d'explosion sociale demain dans le pays, car c'est ça qui vous pend au nez ! M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Merci Serge, Yann LE POLLOTEC. M. YANN LE POLLOTEC : Ceci sera une déclaration du Groupe Communiste sur le budget. M. le Maire, Chers Collègues, Ce budget a été élaboré dans un contexte très difficile. Difficile pour la population de notre Ville qui comme dans tout le pays subit de plein fouet les effets de la crise économique sociale et de l’austérité, et qui donc est demandeuse de plus de service public et de prestation sociale. Difficile pour notre commune comme pour toutes les autres collectivités territoriales, car elles connaissent le gel des dotations de l’État depuis 2011 en raison du sacrifice, par le précédent gouvernement, des finances publiques sur l’autel du renflouement des intérêts financiers des banques privées. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 39 Malheureusement pour les budgets 2014 et 2015, l’actuel gouvernement parle d’imposer une amputation annuelle sur les dotations aux collectivités locales de 1,5 milliard, disons-le tout de suite ce serait dramatique et inacceptable. Et cette opinion est partagée par la majorité des élus locaux responsables toutes tendances politiques confondues. Contexte difficile donc toujours à cause de la désastreuse suppression de la taxe professionnelle sous la pression du Medef. D’abord parce que contrairement aux promesses de Nicolas SARKOZY confirmées dans cette enceinte par M. MEIGNEN, cette suppression n’a pas été compensée à l’euro près très loin s’en faut. C’est pour notre commune chaque année une perte sèche annuelle de 1 million d’euro par an, donc M. MEIGNEN une fois de plus vous avez raconté n’importe quoi aux Blanc-Mesnilois. Pire, car si la suppression de la TP n’a pas sauvé d’emploi, et n’en a encore moins créé, la nouvelle contribution économique territoriale a frappé encore plus durement les petits artisans, et en plus elle a incité à la désindustrialisation puisqu’il devient plus rentable pour une collectivité d’aider à l’implantation d’activités de service que de maintenir de l’industrie, et d’ailleurs, ce n’est probablement pas sans lien aussi avec les problèmes liés avec Citroën. Le gel des dotations et la suppression de la TP continuent d’avoir des conséquences dramatiques sur la situation économique et l’emploi, ainsi la Fédération des entreprises du BTP estimait à 30 000 emplois perdus en 2011-2012 du fait de l’impact de ces mesures. On n’ose imaginer les conséquences d’une amputation des dotations d’autant que l’État continue à transférer sans réelle compensation ses missions aux collectivités. J’en veux pour preuve les calculs que nous avons faits sur la question des rythmes scolaires. Mais, bien sûr, et c’est pour ça que notre Groupe va voter le budget, car je crois que nous sommes dans une posture à Blanc-Mesnil de refuser de se laisser enfermer dans un choix cornélien où nous aurions à choisir entre les prestations sociales, le développement des services publics dans tous les domaines, de la voirie en passant par la santé, la culture, et l’investissement dans l’avenir. C’est pourquoi pour notre Groupe, le vote du budget est indissociable du combat pour l’indexation des dotations sur l’inflation, pour une véritable péréquation entre les communes, pour une réforme fiscale qui transforme l’impôt local en un impôt progressif et qui taxe les actifs financiers des grandes entreprises. Enfin, nous voulons un véritable pôle public bancaire au service des collectivités, parce que l’affaire Dexia a vraiment fait beaucoup de mal à l’ensemble de nos collectivités. Les avancées sur le Grand Paris, et ce qui s’est passé (ce qu’a noté M. le Maire) sur le RER B montrent qu’il n’y a pas de combat que l’on ne gagne pas, le seul moyen de les perdre c’est de ne jamais les mener. Je pense que ce sera la même chose pour le cinéma. Notre Groupe votera le budget parce que ce budget en dépit des difficultés, permet de répondre aux divers besoins des habitants de notre Ville. C’est un budget ouvert sur l’avenir et qui conforte les engagements que nous avons pris en 2008 devant la population. Nous pensons par exemple à la santé avec nos CMS alors que nos concitoyens sont confrontés aux défaillances du secteur privé, en particulier en matière dentaire dans le sud. Nous pensons aussi par exemple à la restauration scolaire où l’enquête nationale « Que choisir » nous classe 6e pour la qualité de nos repas au niveau national. Nous pensons au soutien apporté à l’ensemble des associations qui font le tissu social de notre Ville et qui sont une véritable richesse. Pour l’avenir, nous pensons aussi qu’il nous faudra investir dans les nouvelles cultures numériques, dans la révolution que représente l’open source hardware, ce qui devrait nous amener à transformer l’un des espaces numériques publics de notre commune en un de ces lieux de partage des savoirs et savoir-faire que sont les fablabs comme l’a incité le gouvernement lors de son séminaire sur le numérique à Gennevilliers en février dernier. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 40 Là-dessus, je rejoins tout à fait les initiatives que prend mon collègue Santiago SERRANO. Mais cela pose aussi la question bien sûr des financements, là aussi, qui ne peuvent pas reposer seulement sur les municipalités, comme malheureusement l’a aussi noté le séminaire gouvernemental. Nous avons des finances bien tenues et je note à cet égard que le classement de novembre 2012 sur les finances locales en Seine-Saint-Denis effectué par le Parisien classait notre Ville dans les communes à endettement normal alors que par contre Drancy était classée en zone d’alerte. Et si c’est cela, M. MEIGNEN dont vous nous avez rabattu les oreilles sur la gestion de père de famille en nous montrant tout le temps l’exemple de Drancy, c’est peut-être une famille, mais c’est plutôt la famille des Thénardier. (Rires dans la salle !) Tant qu’aux attaques sur le budget communication qui est la tarte à la crème de toutes les oppositions municipales sans projet et sans imagination, il se situe dans la fourchette basse des budgets de communication des villes de taille comparable à Blanc-Mesnil (moi aussi j’ai regardé les chiffres) d’année en année ; effectivement, il y a une forte baisse du budget communication de 20% sur 2012, qui ne représente même pas 0,6% du budget total. Je noterai paradoxalement M. MEIGNEN que vous mettez en cause le journal qui est plébiscité comme principale source d’information locale par 77% des Blanc-Mesnilois, mais vous n’êtes pas à un paradoxe près, car vous vous précipitez pour écrire, et la loi vous en donne totalement le droit, et faire votre propagande dans cet organe de presse. D’ailleurs, je noterai, quand vous parlez de sureffectif, ayant travaillé il y a une dizaine d’années dans des entreprises de presse, je peux vous dire sincèrement que, vu les effectifs de son journal (et je ne vais pas être délégué syndical et embêter Sylvie) il y a une grande efficacité et un véritable engagement professionnel des journalistes et des gens qui font ce journal. N’oublions que la communication est une aide au développement des activités de la multitude de nos associations et de nos clubs sportifs. Elle est aussi un élément du rayonnement économique et culturel de notre Ville. Au-delà des chiffres de ce budget, notre Groupe tient aussi à rendre hommage à l’engagement quotidien dans leurs missions de service public de tous les agents de notre Ville, car sans cet engagement, quel que soit le budget, rien ne serait possible. Cet engagement est d’autant plus remarquable que malheureusement le point d’indice des fonctionnaires territoriaux reste lui aussi bloqué depuis plusieurs années, et comme quoi l’argent est loin, heureusement d’être la seule motivation dans ce monde. Merci M. le Maire. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Merci Yann, il me reste un inscrit, Alain RAMOS. Ensuite, je vous propose, si vous en êtes d’accord, que l’on poursuive l’ordre du jour. Nous avons encore de nombreux mémoires à examiner, et notamment le vote du budget proprement dit. M. ALAIN RAMOS : Merci M. le Maire. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 41 Les reprises anticipées confirment qu'il est tout à fait possible d'élaborer le budget primitif en s'appuyant sur le compte administratif de l'année précédente. Elles soulignent que ce que nous demandons, depuis le début de ce mandat, est bien la solution ou une solution nécessaire pour maitriser et pour rendre efficace les finances publiques. Cette évolution positive doit se traduire l'an prochain, par le vote du compte administratif avant le débat sur les orientations budgétaires. Cette évolution met aussi en exergue la contribution positive de l'Opposition de gauche au sein de cette assemblée. Quelques rappels sur les orientations que nous défendons depuis 2008. D'abord l'exigence d'une réelle action de réduction des inégalités. Elle passe par l'égalité entre les quartiers de notre commune. Nous rappelons à cette occasion que le quartier nord reste, à ce jour, le seul à ne pas posséder de crèche collective de service public, de centre municipal de santé. Bien sûr c'est une question de moyen, mais c'est aussi et surtout une question de choix. S’il y a nécessité de réhabiliter la piscine pour assurer son accès aux élèves et la sécuriser, l'investissement prévu de 6 millions d'euros n'est-il pas sur dimensionné face aux manques que nous venons d'évoquer. Par ailleurs, nous nous félicitons de voir l'école Maurice Audin réhabilitée et modernisée. De mon temps, nous ne fabriquions que des écoles en dur, la fabrication de l’école des Poètes, l’agrandissement de l’école maternelle Macé, l’agrandissement de France Bloch-Serazin, l’agrandissement de l’école Paul Éluard. Nous avions fait un choix avec le Maire précédent de ne jamais utiliser le semi-industriel ou le préfabriqué ; donc, pas de leçon sur cette question, et il faut assumer les décisions et accepter les commentaires que l’Opposition peut faire sur cette question. J’ai oublié l’agrandissement de quelques cantines et l’agrandissement de l’école maternelle Paul Éluard. M. DANIEL FEURTET : Il fallait rester avec nous ! M. ALAIN RAMOS : C’est parce que je sentais que vous alliez faire du préfabriqué que je vous ai quittés ! M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : On ne va pas revenir sur le préfabriqué, Alain, mais les conditions budgétaires n’étaient peutêtre pas les mêmes ! M. ALAIN RAMOS : Non, mais on était meilleurs ! Cela nous amène à aborder la question scolaire. Nous prenons acte que la mise en place des rythmes scolaires n’entrera en vigueur qu'à la rentrée 2014. Nous aimerions connaître le travail qui a été effectué depuis le 16 février 2013, d'autant que nous avons appris que la rencontre organisée avec les parents d’élèves membres des conseils d'école a malheureusement très peu mobilisé, moins de vingt parents présents m’a-t-on dit. Nous rappelons notre disponibilité pour participer à la commission municipale qui anime ce travail important. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 42 Nous réaffirmons aussi notre position sur la nécessité et l'urgence de rendre concrète la gratuité de l'école de la République et que cela exige une augmentation exceptionnelle des moyens pour permettre aux conseils des maîtres d'avoir à leurs dispositions les fournitures scolaires qui permettraient plus d'égalité. Certes, cette année ce budget augmente, mais c'est la conséquence de l'augmentation des effectifs, puisque nous allons passer la barre des 7 000 élèves dans les écoles primaires. Nous souhaitons aussi l'installation, dans l'ensemble des cours moyens, de tableaux numériques interactifs. En 1976, lorsque nous avons planté le premier arbre du parc urbain, il avait été annoncé l'implantation, dans celui-ci, d'une MPT (centre social à l’époque), il serait peut-être temps que quelques 40 ans années plus tard, nous mettions en place cet équipement, d'autant qu'il y a eu une mission de préfiguration sur ce dossier dans ce quartier. Maintenant nous en avons l'opportunité avec la libération de l'école maternelle Calmette. Certes, vous avez prévu d'y transférer le centre aéré République, pour notre part nous ne voyons aucun inconvénient à la mise en œuvre d'un espace polyvalent. Si nous sommes toujours vent debout sur le prix exorbitant de l'immeuble République, 7 millions d'euros, nous en profitons pour dire que cet immeuble et sa partie spéculative gâche la perspective de la place et l'harmonie architecturale de l'hôtel de ville. Néanmoins, nous réaffirmons notre accord sur le transfert du cinéma Louis Daquin. Nous rappelons à cette occasion notre proposition d'un transfert rapide du conservatoire vers les locaux libérés par le cinéma. D'autant plus nécessaire, que la démographie scolaire progresse et que les besoins de locaux sont et seront de plus en plus importants pour accueillir tous les élèves. Nous apprécions les investissements prévus pour réhabiliter la passerelle et les demandes effectuées pour la mise en route d'un transport collectif intramuros qui sera de nature, en particulier, à désenclaver le quartier sud. Cela nous permet la transition avec les questions de tranquillité, une réunion a été tenue en présence du préfet dans ce quartier, nous regrettons de ne pas avoir été invités, d'autant plus que quelques jours auparavant nous avions alerté le Maire sur la situation d’une famille dans le quartier des Blés d'Or. Nous respectons les positions idéologiques et politiques de ceux qui s'opposent à la mise en place d'une police municipale. Pour notre part, nous réaffirmons qu'il y a nécessité de mettre en place une police municipale dans notre commune, une police municipale c'est une police de service public. Vous évoquez la question des inégalités que cela peut provoquer entre les territoires, si nous regardons en Seine-Saint-Denis, l'inégalité c'est la non-présence d'une police municipale au Blanc-Mesnil. Mais il y a d'autres inégalités entre ceux qui ont les moyens de se protéger avec des systèmes d'alarme individuels, et fort coûteux, et ceux qui n'en ont pas les moyens. En clair, ce sont les familles les plus précaires qui subissent cette situation. Il nous semble que nous devons prolonger le débat sur cette question, d'autant que si l’on en croit un récent sondage cette préoccupation reste forte parmi nos concitoyens. Nous souhaitons aussi aborder la question du traitement des déchets ménagers, d'abord pour réaffirmer que nous souhaitons la fin de l'enfouissement et de l'incinération. Nous souhaitons surtout une réduction très forte de la production des déchets. Le guide du tri des déchets 2013 nous indique que nous produisons en moyenne sur le territoire des communes du SEAPFA 539 kg de déchets par habitant et par an, cette production de déchets a doublé en 40 ans. Pour notre Ville, cela représente 27 800 tonnes par an. Cela un a coût, il y a une taxe de 7,01 € par habitant et une taxe de 104,80 € par tonne. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 43 Pour Blanc-Mesnil la facture peut être évaluée à 3 275 000 €. Nous connaissons les efforts qui sont effectués par le SEAPFA. Nous savons aussi les énormes enjeux capitalistiques que représentent le traitement et l'élimination des déchets. Nous pensons que les propositions qui nous sont faites, ici et ailleurs, sont avant tout faites pour assurer la production de dividendes à quelques grands groupes. Nous devons nous engager sur l'objectif Zéro Déchet. Pour cela, il faut fixer des objectifs et se donner les moyens de les atteindre. Réduire de 5 000 tonnes la production de déchets au Blanc-Mesnil cela veut dire la réduction de 100 kg de déchets par an par chaque habitant. Faire ce choix, réduire la production de nos déchets, c'est choisir de préserver l’environnement, c'est possible nous agissons déjà sur le recyclage du verre, du papier et sur le développement de la diffusion des composteurs. Faire ce choix, c'est aussi faire le choix de réduire le cout du traitement. Un mouvement citoyen se lève au Blanc-Mesnil sur cette question, nous devons nous appuyer sur lui pour construire une alternative écologique au traitement des déchets, une alternative porteuse du renforcement d'une économie solidaire et du développement d'une industrie circulaire qui recycle à l'infini. Le Blanc-Mesnil, n'est pas une île. La crise se déploie. Elle s'insinue partout, casse, déstabilise, brise, broie nos économies… Elle ronge la structure politique et démocratique des nations Nous ne pouvons pas nous extraire de ce contexte politique, économique et social, conséquence de la crise financière qui dure depuis 2008, aggravée par la politique que nous subissons depuis 2002. En effet, nous ne pouvons nous positionner que sur les 10 derniers mois. Si l'élection de François HOLLANDE, à laquelle nous avons participé dès le premier tour des primaires, met en œuvre un traitement social nécessaire de la crise, elle ne correspond pas à la hauteur du défi lancé par l'oligarchie financière relayée par ses représentants politiques. Qu’elle ait pour nom rigueur, nous subissons dans les faits une austérité sans précédent, et les dernières mesures prises montrent la folie des remèdes proposés, je pense ici à Chypre. S’il faut être rigoureux dans la gestion des finances publiques, il faut être audacieux pour mettre en place une politique de relance de l'économie par l'investissement public et un contrôle rigoureux des banques. Pour notre part, nous sommes partisans et nous soutenons les propositions du collectif Roosevelt 2012 et les analyses et propositions de la revue « Alternative Économique ». Dans ce cadre, l'asphyxie des collectivités territoriales est une faute. Quelques mots sur des dossiers importants : le Plan Local d'Urbanisme, l'intercommunalité. Nous ne pouvons pas traiter ces dossiers sur le coin d'une table ou à la manière du Café du commerce. Il nous faudra du sérieux et mettre en perspective ces questions en donnant à chacun de nos concitoyens les moyens de maitriser les enjeux, faute de quoi le risque d'un poujadisme de mauvais aloi qui porte en lui, les moyens de régressions économiques, sociales, écologiques pour notre Ville devient possible. Blanc-Mesnil est notre Ville, nous y vivons et nous l'aimons. Nous savons ses énormes atouts, résultat du travail de toutes les générations, nous connaissons la force et l'enthousiasme de sa jeunesse. Beaucoup a été fait qui a contribué à construire l'identité particulière de notre commune. Pour autant, tout n'a pas été réussi, la lucidité et l'attachement à notre bien commun, notre Ville, veut que nous regardions les succès et les échecs en face. Notre Ville est au cœur d'un vaste projet d'aménagement. Nous voulons que Blanc-Mesnil assume pleinement la mutation en cours et à venir, en favorisant l'harmonie entre l'histoire et l'avenir, en conjuguant solidarité et modernité, en s'appuyant sur le progrès et une stratégie de développement durable, écologiquement responsable. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 44 Nous refusons tout mécanisme spéculatif, porteur d'exclusion et de précarité. Nous voulons que Blanc-Mesnil soit exemplaire par son respect absolu de chaque citoyen individu, dans les aspects de son identité personnelle, dans le cadre des principes fondamentaux de notre République. Nous voulons bâtir, avec les forces vives de la société locale, dans leur diversité, un projet politique ouvert aux idées nouvelles, mais toujours ancré dans les principes des Lumières et des valeurs de gauche. Cela exige une révolution copernicienne de celles et ceux qui animent la politique de cette ville, il y a des signes à prendre en compte et pour cela il n'y a pas trente-six solutions, soit on les prend en compte et on construit une nouvelle manière de construire un projet pour la Ville, soit on tente de l'instrumentaliser. Nous sommes à ce moment et les choix qui seront faits seront déterminants pour les six prochaines années. Il nous paraît nécessaire d'avoir une vision grand angle. Nous ne sommes fermés à aucune contribution de nature à enrichir cette démarche. Nous disons aussi que la politique et la gestion de notre commune pour son efficacité ne peut plus être le champ clos des batailles entre appareils départementaux ou nationaux qui n'ont que des liens très distendus avec notre Ville et sa population. Les Blanc-Mesnilois ont la compétence, le talent, l'énergie et la volonté de prendre en main leur avenir par et pour eux-mêmes. Nos différences sont notre richesse, si nous décidons de relever le pari de l'intelligence collective. Pour conclure, les élus, Le Blanc-Mesnil C'est Vous, Le Blanc-Mesnil Pour Vous, sont avant tout des militants, ils se lèvent un quart d'heure, avant les autres, ils se couchent un quart d'heure après les autres, ils sont ceux qui luttent, ils ne sont pas certains de gagner, mais ils savent que ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu. Cela leur permet d'être attentifs à une société qui bouge et d'être avec les mobilisations citoyennes. Ils savent que l'occupation des lieux de pouvoir n’est pas suffisante pour construire des alternatives. Malgré les quelques évolutions en cours, la construction du budget primitif 2013, ne permet pas de prendre en compte tout ou partie de nos demandes, les conditions ne sont pas encore réunies pour que nous votions le budget primitif 2013. Néanmoins, nous voterons les taux pour permettre sa réalisation. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Merci M. RAMOS, je vous propose que l’on en termine là cette discussion budgétaire. M. RAMOS, n’oubliez pas de rester un quart d’heure après tout le monde, vous éteindrez les lumières, si vous voulez bien ! Je vous taquine, mais c’est sympathique de ma part, ne vous inquiétez pas. Je vous propose de prendre les mémoires dans l’ordre de présentation, nous n’allons pas voter le budget tout de suite, nous avons quelques reprises anticipées. Je ne relance pas le débat, mais juste une précision sur la réduction des déchets. L’objectif zéro déchet est impossible physiologiquement parlant. Même si ce n’est pas un objectif atteignable dans l’immédiat, mais tendre vers la réduction des déchets et de manière très volontariste est un objectif tout à fait louable, et que nous nous évertuons à appliquer, y compris au travers du SEAPFA. JeanYves me faisait remarquer très justement que nous avons un Plan de réduction des déchets produit au sein du SEAPFA, et nous sommes plutôt bien classés par l’ADEME en la matière. Je dis cela, car ce n’est pas non plus en opposition avec d’autres éléments de traitement des ordures ménagères. Donc, c’est un élément effectivement important. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 45 Concernant le compte administratif, M. RAMOS, c’est un débat que nous avons eu déjà à la Commission des Finances. Je rappelle simplement le fait que si nous pouvons aujourd’hui, y compris en proposer la reprise anticipée des résultats, c’est que le Trésorier public nous permet de le faire, parce qu’il a eu les moyens suffisants et nécessaires pour traiter cette question et valider ce compte administratif. Je dis simplement, et c’est purement réglementaire, que nous ne pouvons pas de toute façon le voter, puisque nous n’avons pas le compte de gestion. Le compte de gestion n’est pas mis à notre disposition aujourd’hui par le Trésor Public. C’était un peu technique, mais c’est aussi réglementaire, nous ne pouvons pas faire n’importe quoi en matière budgétaire. REPRISE ANTICIPÉE DES RÉSULTATS DU BUDGET PRIMITIF VILLE – EXERCICE 2012 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Je pense objectivement qu’un certain nombre de débats ont eu lieu, et d’ailleurs je me félicite de la tenue de ces débats. Les échanges sont un peu vifs, mais c’est normal, c’est la démocratie, ce n’est pas forcément négatif. Sauf si vous avez des remarques particulières à faire, évidemment nous procédons comme d’habitude. Avez-vous des commentaires ou des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité des suffrages exprimés, REPREND les résultats suivants constatés par l’ordonnateur et attestés par le comptable pour le budget principal de la Ville : Section d'investissement Réalisé 2012 Résultat 2011 (D 001) Dépenses 30 434 611,69 15 124 439,70 Recettes 36 348 604,11 Solde 5 913 992,42 -15 124 439,70 Résultat de clôture investissement -9 210 447,28 Reports 2012 1 777 128,62 2 566 195,51 Besoin de financement 789 066,89 8 421 380,39 Section de fonctionnement Réalisé 2012 Résultat 2011 (R 002) Dépenses 77 881 069,07 Recettes 88 145 187,22 810 088,12 Solde 10 264 118,15 810 088,12 Résultat de clôture fonctionnement 11 074 206,27 _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 46 AFFECTATION DES RÉSULTATS DU BUDGET PRIMITIF VILLE – EXERCICE 2012 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Avez-vous des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité des suffrages exprimés, CONSTATE que ces affectations seront reprises lors du budget primitif pour 2013. L’excédent de fonctionnement du budget principal de la ville en 2012, établi par anticipation, s’élève à 11.074.206,27 euros. Conformément à la réglementation (articles L.2311-5 et R.2311-11 du CGCT), il est affecté de la façon suivante : - à la section d’investissement : 8.421.380,39 euros. Cette somme permettra de couvrir le besoin de financement anticipé de la section d’investissement (le solde d’exécution négatif reporté de 2012, sur la ligne budgétaire D 001), après la prise en compte des reports. Ce montant est imputé en recette d’investissement à l’article 1068 « Excédents de fonctionnement capitalisés ». - à la section de fonctionnement : 2.652.825,88 euros. Ce montant, qui correspond à la différence entre l’excédent de fonctionnement (11.074.206,27 euros) et la couverture du besoin de financement de la section d’investissement (8.421.380,39 euros), est imputé en recette de fonctionnement sur la ligne budgétaire R 002 « Excédent de fonctionnement reporté de N-1 » et viendra participer à l’équilibre de la section de fonctionnement du budget primitif pour 2013. TAUX D’IMPOSITION POUR 2013 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Avez-vous des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité des suffrages exprimés, DECIDE de voter les taux d’imposition 2013 suivants : - taxe d’habitation : 25,02 % - taxe foncière sur les propriétés bâties : 20,33 % - taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,49 % - cotisation foncière des entreprises : 34,84% _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 47 BUDGET PRIMITIF VILLE – EXERCICE 2013 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Je vous propose de ne pas relancer le débat, puisque nous venons d’en débattre pendant deux heures. C’est un exercice un peu compliqué pour le Maire qui doit vous soumettre un vote par chapitre et ensuite le budget global. Je vous propose de voter le premier chapitre, et sauf s’il y a un changement de vote, d’utiliser la procédure habituelle du « même vote ». SECTION DE FONCTIONNEMENT DEPENSES CHAPITRE 011 « charges à caractère général » : 16 043 114,85 € Dépenses : 16 043 114.85 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 012 : Charges de personnel et frais assimilés Dépenses : 48 249 985 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 65 : Autres charges de gestion courante Dépenses : 9 420 465.71 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 66 : Charges financières Dépenses : 2 474 976 .32€ Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 48 CHAPITRE 67 : Charges exceptionnelles Dépenses : 827 605.94 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 68: Dotations provisions semi-budgétaires Dépenses : 170 875.06 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 023 : Virement à la Section d'Investissement Dépenses : 9 535 288.98 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 042 : Opérations d’ordre de transferts entre sections Dépenses de fonctionnement : 3 035 407.48 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 043 : Opérations d’ordre à l’intérieur de la section de fonctionnement Dépenses de fonctionnement : 0 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 49 RECETTES CHAPITRE 70 : Produits des services, du domaine et ventes Recettes : 5 092 194.31 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 73 : Impôts et taxes Recettes : 45 993 441.00€ Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 74 : Dotations et participations Recettes : 32 752 404.63 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 013 : Atténuations de charges Recettes : 438 000.00 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 76 : Produits financiers Recettes : 2 300.00 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 50 CHAPITRE 77 : Produits exceptionnels Recettes : 261 850.52 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 078 : Reprises provisions semi-budgétaires Recettes : 0 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 042 : Opérations d’ordre de transferts entre sections Recettes : 910 000.00 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 043 : Opérations d’ordre à l’intérieur de la section de fonctionnement Recettes : 0 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre SECTION D’INVESTISSEMENT DEPENSES CHAPITRE 16 : Emprunts et dettes assimilées Dépenses : 11 109 888. 00€ Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 51 CHAPITRE 20 : Immobilisations incorporelles Dépenses : 961 205.22€ Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 21 : Immobilisations corporelles Dépenses : 17 549 330,12 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 23 : Immobilisations en cours Dépenses : 8 157 240,58 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 26 : Participations, créances rattachées à des participations Dépenses : 0 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 27 : Autres immobilisations financières Dépenses : 10 000.00 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 52 CHAPITRE 45 : Opérations pour le compte de tiers Dépenses : 100 000.00 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 040 : Opération d’ordre de transferts entre sections Dépenses : 910 000.00 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 041 : Opérations patrimoniales Dépenses : 0 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre RECETTES CHAPITRE 13 : Subventions d'investissement (hors 138) Recettes : 4 750 174.36 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 16 : Emprunts et dettes assimilées Recettes : 12 310 464.56 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 53 CHAPITRE 10 : Dotations, fonds divers et réserves (hors 1068) Recettes : 2 359 134.53 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 1068 : Excédents de fonctionnement capitalisés Recettes : 8 421 380.39 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 138 : Autres subventions d’investissement Recettes : 172 398.34 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 165 : Dépôts et cautionnements reçus Recettes : 41 952.00 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 27 : Autres immobilisations financières Recettes : 34 000 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 54 CHAPITRE 024 : Produits des cessions Recettes : 1 016 760.00 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 45 : Opérations pour le compte de tiers Recettes : 100 000.00 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 021 : Virement de la Section de Fonctionnement Recettes : 9 535 288.98 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 040 : Opérations d’ordre de transferts entre sections Recettes : 3 035 407.48 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre CHAPITRE 041 : Opérations patrimoniales Recettes : 0 € Majorité Municipale : Ensemble pour changer Le Blanc-Mesnil : Le Blanc-Mesnil c’est vous, Le Blanc-Mesnil pour vous : 30 voix Pour 7 voix Contre 3 voix Contre _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 55 Le Conseil Municipal, à la majorité, ARRETE le Budget Primitif Ville pour l'année 2013 à la somme de 134 076 875.49 €uros pour les dépenses et 134 076 875.49 €uros pour les recettes ainsi qu'il suit : Dépenses Recettes Fonctionnement 89 757 719.34 89 757 719.34 Investissement 44 319 156.15 44 319 156.15 134 076 875.49 134 076 875.49 ARRETE l'emprunt d'équilibre de l'exercice 2013 à hauteur de 9 310 464.56 €uros. REPRISE ANTICIPÉE DES RÉSULTATS DU BUDGET DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT – EXERCICE 2012 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Avez-vous des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité des suffrages exprimés REPREND les résultats suivants constatés par l’ordonnateur et attestés par le comptable pour le budget de l’assainissement : Section d'investissement Réalisé 2012 Résultat 2011 (D 001) Dépenses 1 112 361,74 Recettes 1 207 013,55 65 705,30 Résultat de clôture investissement Reports 2012 304 933,79 Besoin de financement Solde 94 651,81 65 705,30 160 357,11 -304 933,79 144 576,68 _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 56 Section d'exploitation Réalisé 2012 Résultat 2011 (R 002) Dépenses 509 936,87 Recettes 851 007,45 213 515,08 Résultat de clôture exploitation Solde 341 070,58 213 515,08 554 585,66 AFFECTATION DES RÉSULTATS DU BUDGET DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT – EXERCICE 2012 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Avez-vous des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité des suffrages exprimés, CONSTATE que ces affectations seront reprises lors du budget primitif pour 2013. L’excédent d’exploitation du budget de l’assainissement en 2012, établi par anticipation, s’élève à 554.585,66 euros. Conformément à la réglementation (articles L.2311-5 et R.2311-11 du CGCT), il est affecté de la façon suivante : - à la section d’investissement : 144.576,68 euros. Cette somme permettra de couvrir le besoin de financement anticipé de la section d’investissement (le solde d’exécution négatif reporté de 2012, sur la ligne budgétaire D 001), après la prise en compte des reports. Ce montant est imputé en recette d’investissement à l’article 1068 « Autres réserves ». - à la section d’exploitation : 410.008,98 euros. Ce montant est imputé en recette d’exploitation sur la ligne budgétaire R 002 « Excédent d’exploitation reporté de N-1 » et viendra participer à l’équilibre de la section d’exploitation du budget primitif pour 2013. BUDGET PRIMITIF DU SERVICE DE L’ASSAINISSEMENT – EXERCICE 2013 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Avez-vous des questions ? Non. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 57 Le Conseil Municipal, à la majorité, ARRETE le Budget Primitif du Service de l’Assainissement pour 2013 ainsi qu'il suit : Dépenses Recettes Exploitation 1 568 907.66 1 568 907.66 Investissement 1 541 736.39 1 541 736.39 3 110 644.05 3 110 644.05 DIT que le financement complémentaire de la section d’investissement s’élève à 893 171.33 €uros en dépense du chapitre 023 de la section d’exploitation et en recette du chapitre 021 de la section d’investissement. REPRISE ANTICIPÉE DES RÉSULTATS DU BUDGET DU SERVICE DE L’EAU – EXERCICE 2012 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Avez-vous des questions ? Non. Le Conseil Municipal, REPREND les résultats suivants constatés par l’ordonnateur et attestés par le comptable pour le budget du service de l’eau : Section d'investissement Réalisé 2012 Résultat 2011 (R 001) Dépenses 2 306 043,17 Recettes 2 083 407,41 276 351,84 Résultat de clôture investissement Reports 2012 53 716,08 709 675,31 Besoin de financement Solde -222 635,76 276 351,84 176 062,00 -533 613,31 479 897,23 _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 58 Section d'exploitation Dépenses Réalisé 2012 Résultat 2011 (R 002) 643 909,36 Recettes 1 122 029,93 135 339,41 Solde 478 120,57 135 339,41 Résultat de clôture exploitation 613 459,98 AFFECTATION DES RÉSULTATS DU BUDGET DU SERVICE DE L’EAU – EXERCICE 2012 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Avez-vous des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité des suffrages exprimés, CONSTATE que ces affectations seront reprises lors du budget primitif pour 2013. L’excédent d’exploitation du budget du service de l’eau en 2012, établi par anticipation, s’élève à 613.459,98 euros. Conformément à la réglementation (articles L.2311-5 et R.2311-11 du CGCT), il est affecté de la façon suivante : - à la section d’investissement : 479.897,23 euros. Cette somme permettra de couvrir le besoin de financement anticipé de la section d’investissement (le solde d’exécution négatif reporté de 2012, sur la ligne budgétaire D 001), après la prise en compte des reports. Ce montant est imputé en recette d’investissement à l’article 1068 « Autres réserves ». - à la section d’exploitation : 133.562,75 euros. Ce montant est imputé en recette d’exploitation sur la ligne budgétaire R 002 « Excédent d’exploitation reporté de N-1 » et viendra participer à l’équilibre de la section d’exploitation du budget primitif pour 2013. BUDGET PRIMITIF DU SERVICE DE L’EAU – EXERCICE 2013 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Avez-vous des questions ? Non. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 59 Le Conseil Municipal, à la majorité, ARRETE le Budget Primitif du Service de l’Eau pour 2013 ainsi qu'il suit : Dépenses Recettes Exploitation 1 803 459.98 1 803 459.98 Investissement 2 736 692.89 2 736 692.89 4 540 152.87 4 540 152.87 DIT que le financement complémentaire de la section d’investissement s’élève à 1 053 459.98 €uros en dépense du chapitre 023 de la section d’exploitation et en recette du chapitre 021 de la section d’investissement. REPRISE ANTICIPÉE DES RÉSULTATS DU BUDGET DU SERVICE DE SOINS INFIRMIERS A DOMICILE (S.S.I.A.D.) – EXERCICE 2012 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Avez-vous des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, REPREND les résultats suivants au Budget primitif 2013 du Service de Soins Infirmiers A Domicile avant le vote du compte administratif : Section d'investissement Réalisé 2012 Résultat 2011 (R 001) Dépenses 2 545,84 Recettes 5 894,28 199 056,30 Résultat de clôture investissement Reports 2012 40 328,16 Excédent final Solde 3 348,44 199 056,30 202 404,74 -40 328,16 162 076,58 _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 60 Section d'exploitation Réalisé 2012 Résultat 2011 (R 002) Dépenses 519 588,87 Recettes 555 014,91 177 855,42 Résultat de clôture exploitation Solde 35 426,04 177 855,42 213 281,46 AFFECTATION DES RÉSULTATS DU BUDGET DU SERVICE DE SOINS INFIRMIERS A DOMICILE (S.S.I.A.D.) – EXERCICE 2012 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Avez-vous des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, CONSTATE un excédent de la section d’investissement avec l’intégration des reports, il n’y a donc pas d’affectation au compte 1068. Le solde, soit 213 281 .46 euros participera aux recettes de fonctionnement du budget 2013 du Service de Soins Infirmiers à Domicile. BUDGET PRIMITIF DU SERVICE DE SOINS INFIRMIERS A DOMICILE (S.S.I.A.D.) – EXERCICE 2013 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Avez-vous des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, ARRETE le Budget Primitif du Service de Soins Infirmiers A Domicile (S.S.I.A.D.) pour 2013 ainsi qu'il suit : Dépenses Recettes Exploitation 836 101.46 836 101.46 Investissement 207 644.58 207 644.58 1 043 746.04 1 043 746.04 _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 61 REPRISE ANTICIPÉE DES RÉSULTATS DU BUDGET DU CENTRE DE SOINS, D’ACCOMPAGNEMENT ET DE PRÉVENTION EN ADDICTOLOGIE (C.S.A.P.A.) – EXERCICE 2012 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Avez-vous des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, REPREND les résultats suivants au Budget Primitif 2013 du Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie avant le vote du compte administratif. AFFECTATION DU RÉSULTAT DU BUDGET DU CENTRE DE SOINS, D’ACCOMPAGNEMENT ET DE PRÉVENTION EN ADDICTOLOGIE (C.S.A.P.A.) – EXERCICE 2012 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Avez-vous des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, CONSTATE un excédent de la section d’investissement avec l’intégration des reports, il n’y a donc pas d’affectation au compte 1068. Le solde, soit 17 958.53 euros participera aux recettes de fonctionnement du budget 2013 du C.S.A.P.A BUDGET PRIMITIF DU CENTRE DE SOINS, D’ACCOMPAGNEMENT ET DE PRÉVENTION EN ADDICTOLOGIE (C.S.A.P.A.) – EXERCICE 2013 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Avez-vous des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, ARRETE le Budget Primitif du Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention des Addictions (C.S.A.P.A.) pour 2013 ainsi qu'il suit : _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 62 Dépenses Recettes Exploitation 29 785.23 29 785.23 Investissement 282 324.13 282 324.13 312 109.36 312 109.36 ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT À L’ASSOCIATION BLANC-MESNIL DÉVELOPPEMENT – ANNÉE 2013 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, Sans que MM. SERRANO, FERDINAND, BRAMY, CAGNON et Mme EL HASNAOUI ne prennent part au vote, ATTRIBUE une subvention de fonctionnement de 292 158 euros à l’association Blanc-Mesnil Développement au titre de l’année 2013. Elle englobe l’aide de 100 000 euros attribuée par anticipation budgétaire sur le Budget Primitif lors de la séance du Conseil Municipal du 20 décembre 2012 ; RECONDUIT la garantie de la Ville en cas de remboursement d’indus à hauteur de 16 133 euros ; AUTORISE M. le Maire à signer la convention correspondante ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice 2013, nature, fonction et destination correspondantes. ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION À LA BOURSE DU TRAVAIL – ANNÉE 2013 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 63 Le Conseil Municipal, à la majorité, ATTRIBUE une subvention de 79 719 € à la Bourse du Travail au titre de l’année 2013 ; AUTORISE M. le Maire à signer la convention correspondante ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION À L’ASSOCIATION POUR LE FORUM – ANNÉE 2013 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions sur le forum qui fêtera ses 20 ans ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité des suffrages exprimés, Sans que M. le Maire, MM. BRAMY, BOISSEL et FEURTET ne prennent part au vote, ATTRIBUE une subvention de 1 847 785 €uros à l’association Pour le Forum, au titre de l’exercice 2013, (Ce montant prend en compte l’avance octroyée le 20 décembre 2012 par anticipation budgétaire de 600 000 €uros). AUTORISE M. le Maire à signer la convention correspondante, IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice 2013, nature, fonction et destination correspondantes. ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT À L’ASSOCIATION DU COMITÉ D’ACTIONS SOCIALES ET CULTURELLES (C.A.S.C.) – ANNÉE 2013 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, ATTRIBUE le solde de la subvention d’un montant de 375 885 € à l’association du Comité d’Actions Sociales et Culturelles (C.A.S.C.) au titre de l’exercice 2013. Ce montant englobe l’aide accordée par anticipation budgétaire de 90 000 € ; AUTORISE M. le Maire à signer la convention afférente ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 64 ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION À L’ASSOCIATION MISSION INTERCOMMUNALE BOBIGNY – DRANCY – LE BLANC-MESNIL – RÉUNIES POUR L’EMPLOI (M.I.R.E.) – ANNÉE 2013 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, Sans que M. le Maire et M. SERRANO ne prennent part au vote, ATTRIBUE une subvention de 83 670 € à l’association Mission Intercommunale BobignyDrancy-Le Blanc-Mesnil- Réunies pour l’Emploi (M.I.R.E.) au titre de l’année 2013 ; AUTORISE M. le Maire à signer la convention correspondante ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS À L’ASSOCIATION MAISON POUR TOUS CHEMIN NOTREDAME – ANNÉE 2013 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Nous avons déjà eu un débat sur ce sujet tout à l’heure. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, Sans que Mmes EL HASNAOUI, IGHIL, MM. BROUILLARD et BOISSEL ne prennent part au vote, ATTRIBUE une subvention de 220 767 € pour le fonctionnement et une subvention de 160 000 € au titre de la M.O.U.S pour la Maison Pour Tous Chemin Notre-Dame, soit au total une subvention d’un montant de 380 767 €. Ce montant tient compte de l’ouverture de crédits attribuée par anticipation budgétaire le 20 décembre 2012, soit 70 256 € au titre de fonctionnement et 70 666 € au titre de la M.O.U.S. ; AUTORISE M. le Maire à signer les conventions correspondantes ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice 2013, nature, fonction et destination correspondantes. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 65 ATTRIBUTION DE SUBVENTION À L’ASSOCIATION MAISON POUR TOUS JEAN JAURÈS – ANNÉE 2013 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, Sans que Mmes BOUVIER, ALEXANDRE, DELMAS et M. LE POLLOTEC ne prennent part au vote, ATTRIBUE une subvention de 399 950 € pour le fonctionnement pour la Maison Pour Tous Jean Jaurès. Ce montant tient compte de l’ouverture de crédits attribuée par anticipation budgétaire le 20 décembre 2012, soit 133 316 € au titre de fonctionnement ; AUTORISE M. le Maire à signer la convention correspondante ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice 2013, nature, fonction et destination correspondantes. ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS À L’ASSOCIATION MAISON DES TILLEULS – ANNÉE 2013 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, Sans que MM. BRAMY, SERRANO, Mme MILOT et M. FOURNET ne prennent part au vote, ATTRIBUE une subvention de 289 750 € pour le fonctionnement et une subvention de 118 000 € au titre de la M.O.U.S. pour la Maison des Tilleuls soit au total une subvention d’un montant de 407 750 €. Ce montant tient compte de l’ouverture de crédits attribuée par anticipation budgétaire le 20 décembre 201, soit 96 584 € au titre de fonctionnement et 70 758 € au titre de la M.O.U.S. ; AUTORISE M. le Maire à signer les conventions correspondantes ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice 2013, nature, fonction et destination correspondantes. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 66 ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION À L’ASSOCIATION BLANC-MESNIL SPORT BASKET – ANNÉE 2013 ET AVENANT À LA CONVENTION TRIENNALE M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, ATTRIBUE une subvention de 69 400 € pour l’association Le Blanc-Mesnil Sport Basket. Elle englobe l’aide de 24 745 € attribuée par anticipation budgétaire sur le budget primitif lors de la séance du Conseil Municipal du 20 décembre 2012 ; AUTORISE M. le Maire à signer l’avenant à la convention correspondant ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION À L’ASSOCIATION BLANC-MESNIL SPORT FOOTBALL – ANNÉE 2013 ET AVENANT À LA CONVENTION TRIENNALE M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, ATTRIBUE une subvention de 211 524 € pour l’association Le Blanc-Mesnil Sport Football. Elle englobe l’aide de 63 000 € attribuée par anticipation budgétaire lors de la séance du Conseil Municipal du 20 décembre 2012 ; AUTORISE M. le Maire à signer l’avenant à la convention correspondant ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION À L’ASSOCIATION BLANC-MESNIL SPORT GYMNASTIQUE – ANNÉE 2013 ET AVENANT À LA CONVENTION TRIENNALE M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Nous signerons cette convention le 23 mars. Y a-t-il des questions ? Non. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 67 Le Conseil Municipal, à l’unanimité, ATTRIBUE une subvention de 163 430 € pour l’association Le Blanc-Mesnil Sport Gymnastique. Elle englobe l’aide de 51 810 € attribuée par anticipation budgétaire lors de la séance du Conseil Municipal du 20 décembre 2012 ; AUTORISE M. le Maire à signer l’avenant à la convention correspondant ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondante. ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION À L’ASSOCIATION BLANC-MESNIL SPORT HANDBALL – ANNÉE 2013 ET AVENANT À LA CONVENTION TRIENNALE M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, ATTRIBUE une subvention de 59 000 € pour l’association Le Blanc-Mesnil Sport Handball. Elle englobe l’aide de 22 000 € attribuée par anticipation budgétaire lors de la séance du Conseil Municipal du 20 décembre 2012 ; AUTORISE M. le Maire à signer l’avenant à la convention correspondant ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondant. ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION À L’ASSOCIATION BLANC-MESNIL SPORT HOCKEY – ANNÉE 2013 ET AVENANT À LA CONVENTION TRIENNALE M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, ATTRIBUE une subvention de 24 818 € pour l’association Le Blanc-Mesnil Sport Hockey. Elle englobe l’aide de 12 196 € attribuée par anticipation budgétaire lors de la séance du Conseil municipal du 20 décembre 2012 ; AUTORISE M. le Maire à signer l’avenant à la convention correspondant ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 68 ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION À L’ASSOCIATION BLANC-MESNIL SPORT JUDO – ANNÉE 2013 ET AVENANT À LA CONVENTION TRIENNALE M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Je vous rappelle le tournoi qui aura lieu le week-end de Pâques, et en même temps le gala de danse sportive le 23 mars. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, ATTRIBUE une subvention de 25 600 € pour le Blanc-Mesnil Sport Judo. Elle englobe l’aide de 15 000 € attribuée par anticipation budgétaire lors de la séance du Conseil Municipal du 20 décembre 2012 ; AUTORISE M. le Maire à signer l’avenant à la convention correspondant ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION À L’ASSOCIATION BLANC-MESNIL SPORT TENNIS – ANNÉE 2013 ET AVENANT À LA CONVENTION TRIENNALE M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, ATTRIBUE une subvention de 84 000 € pour l’association Le Blanc-Mesnil Sport Tennis. Elle englobe l’aide de 10 000 € attribuée par anticipation budgétaire lors de la séance du Conseil Municipal du 20 décembre 2012 ; AUTORISE M. le Maire à signer l’avenant à la convention correspondant ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION À L’ASSOCIATION BLANC-MESNIL SPORT RUGBY – ANNÉE 2013 ET AVENANT À LA CONVENTION TRIENNALE M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 69 Le Conseil Municipal, à l’unanimité, Sans que M. BROUILLARD ne prenne part au vote, ATTRIBUE une subvention de 33 490 € pour l’association Paris Blanc-Mesnil Sport Rugby. Elle englobe l’aide de 12 196 € attribuée par anticipation budgétaire lors de la séance du Conseil Municipal du 20 décembre 2012 ; AUTORISE M. le Maire à signer l’avenant à la convention correspondant ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. SIGNATURE D’UN CONTRAT DE PRESTATION DE SERVICES ENTRE LA VILLE, LA SOCIÉTÉ PUBLIQUE LOCALE « LE BOURGET – GRAND PARIS » ET LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE L’AÉROPORT DU BOURGET M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, Sans que M. le Maire et M. VADILLO ne prennent part au vote, APPROUVE le versement d’un montant de 255 000 Euro à la Société Publique Locale « Le Bourget-Grand Paris » relatif au contrat de prestation de services, INDIQUE que le versement de ce montant est réparti comme suit : • Une tranche ferme de 210 000 Euro versée en deux échéances à savoir : o 140 000 Euro le 1er avril 2013 o 70 000 Euro le 1er octobre 2013 • Une tranche conditionnelle de 45 000 Euro au regard de l’état d’avancement du projet. AUTORISE M. le Maire à signer le contrat de prestation de services afférent, IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination afférentes, CONVENTION DE RECHERCHE DE VALORISATION DES DÉPENSES ET INVESTISSEMENTS EN ÉCONOMIE D’ÉNERGIE M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 70 Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, APPROUVE la convention entre la Ville et la société CTR-OFEE ; AUTORISE M. le Maire à signer cette convention ainsi que tout acte y afférant, IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. INSCRIT le montant de la recette au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION EXCEPTIONNELLE À L’ASSOCIATION « ENTRAIDE ET SOLIDARITÉ AUX SALARIÉS DE SEINE-SAINT-DENIS ET À LEUR FAMILLE » M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : C’est l’association qui aide les familles des salariés grévistes de PSA Aulnay. Y a-t-il des questions ? M. MEIGNEN. M. THIERRY MEIGNEN : Pas une question, mais une précision à M. FOURNET sur son intervention précédente, j’ai sous les yeux une délibération du Tribunal administratif de Cergy Pontoise qui nous dit clairement que ce type de subvention non seulement est illégale, mais qu’il ne peut présenter un objet d’utilité communale, et c’est pour cette raison que le Tribunal administratif demande au préfet de bien vouloir agir et d’annuler les délibérations des Conseils municipaux qui attribueraient une aide à la CGT et aux grévistes de PSA. C’est la loi, je propose qu’on respecte la loi dans cette enceinte. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Je voudrais faire un commentaire, c’est évidemment un recours auquel nous pouvons nous attendre, mais cela se défend devant les tribunaux, et cela s’est déjà défendu devant les tribunaux avec succès. C’est un recours et il faut attendre le jugement. Pour l’instant, nous continuons à voter cette subvention. Nous prenons une décision politique en votant ce mémoire. Quand j’entends qu’il n’y a pas d’intérêt communal à défendre les 83 familles blanc-mesniloises qui vont être au chômage quand l’usine va fermer, si elle ferme, je trouve qu’il y a un intérêt communal à défendre les gens qui aujourd’hui se battent, et nous les soutenons avec la plus grande force. J’ai rencontré récemment les grévistes blanc-mesnilois de l’usine PSA d’Aulnay. Lors d’un précédent Conseil Municipal, à l’occasion du vote d’une précédente subvention, j’avais évoqué la raison de cette subvention. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 71 Vous avez d’ailleurs été l’un de ceux, et parmi nous tous, à reconnaître lors de l’intervention de Philippe Julien, délégué, le courage de ces salariés qui se battaient pour défendre leur emploi et l’avenir industriel de ce département et de ce pays. Ces salariés aujourd’hui avec courage continuent à se battre et en me montrant leurs feuilles de paye amputées de près de 1 000 €, je trouve cette décision parfaitement justifiée. Nous continuerons d’aider les salariés grévistes de PSA autant et tout le temps qu’il le faudra. Il y a effectivement des recours qui peuvent être déposés. Actuellement, il n’y en a pas de déposer contre le vote de notre délibération de février, nous continuons à soutenir les salariés de PSA et nous continuerons à voter cette délibération quoi qu’il arrive. M. SERGE FOURNET : M. MEIGNEN fait une fixation sur la CGT, mais cette association n’est pas de la CGT. La majorité des grévistes ne font pas partie de la CGT, ce sont des salariés qui défendent leur emploi. Cette association aide l’ensemble des salariés. Là, nous sommes en conflit, et effectivement nous avons besoin de ce soutien, cela nous permet de tenir face à Peugeot qui lui est riche à milliards. Que représentent quelques milliers d’euros justement pour nous aider à pouvoir payer le loyer, les factures, nourrir les enfants ? L’attitude du Préfet ne m’étonne pas. Il y a aussi des gens comme vous qui demandent de respecter la loi, car on n’a pas le droit de soutenir des salariés qui luttent. En fin de compte, vous dites qu’il faut laisser les salariés sans aucun soutien face à un groupe comme Peugeot. Donc, vous donnez raison à Peugeot dans cette affaire de fermer une usine. Comme l’a rappelé M. le Maire, plus de 80 Blanc-mesnilois travaillent dans cette usine, et enfin de compte, vous êtes pour aggraver le chômage dans la Ville. Je rappelle qu’en 2007 une subvention de la Ville de Saint-Denis avait été bloquée, déjà à l’époque par le Préfet. Derrière, il y avait eu le scandale de l’UIMM, c’est-à-dire que l’UIMM, principal syndicat patronal du MEDEF avait versé une subvention avec sa caisse noire à la famille Peugeot. À l’époque, c’était quand même 500 000 €, ce que jamais les grévistes n’ont pu récolter. Dans cette bagarre, vous choisissez votre camp, M. MEIGNEN, et cela ne me choque pas puisque vous êtes à l’UMP. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : M. MEIGNEN pour une courte réaction et ensuite on passe au vote. M. THIERRY MEIGNEN : Là encore, il est question d’interprétation que je ne souhaite pas du tout laisser perdurer. On a tous été émus par l’intervention des deux syndicalistes (Roto 93 et PSA). On a tous autour de nous des gens qui ont perdu leur emploi et on est tous touchés par cette période de crise économique. Ce que je dis simplement, ce n’est pas le Préfet mais les juges du Tribunal administratif qui ont relevé que ce n’était pas légal. S’il y a un endroit où l’on doit respecter le droit, c’est quand même dans cette enceinte. À partir de là, il n’y a plus de discussion possible. On peut y mettre de l’affectif, et nous en mettons nous aussi, car nous sommes tous touchés par cette question, mais à un moment donné, il faut respecter la loi. On a beau aller en recours et payer encore des avocats, il y a déjà des jugements, c’est le Tribunal administratif. Donc, plions-nous. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 72 On a différents échelons administratifs et politiques qui prennent tous des décisions qui n’ont rien à avoir avec leur objet et qui s’en écartent toujours. La mairie subventionne telle chose, alors que ce n’est pas dans le cadre de ses prérogatives. Le Conseil Général fait de même. Le Conseil Régional fait de même. On a un certain nombre d’actions qui se superposent et qui finissent par coûter très cher aux contribuables. Je dis que chacun doit rester dans ses prérogatives. Celles du Conseil Municipal de BlancMesnil ne consistent pas à prendre l’argent dans la poche des contribuables Blanc-mesnilois pour financer des associations politiques. Si j’ai cité la CGT, c’est parce qu’elle était mentionné dans le mémoire que nous avons voté lors du précédent Conseil Municipal. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : On ne va pas épiloguer sur ce sujet, mais vous exprimez deux choses différentes et vous venez de le dire. Serge FOURNET a donc raison en vous disant ce qu’il vous a dit, vous remettez en cause le choix politique du vote de cette délibération. Sur la question du tribunal, des jugements et de la légalité de notre délibération, attendons. Cela dépend de la façon dont est rédigé le mémoire. Vous nous parlez d’un cas, mais c’est un cas. Aujourd’hui, nous avons voté une délibération en février, nous en votons une autre ce soir. Attendons de voir ce que dira le contrôle de légalité. Mais aujourd’hui, le vote de cette délibération est parfaitement réglementaire et légal. Le Conseil Municipal, à l’unanimité des suffrages exprimés, ATTRIBUE une subvention de 4 000 € à l’association « Entraide et solidarité aux salariés de Seine-Saint-Denis et à leur famille » ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. ACQUISITION D’UNE EMPRISE D’ÉLARGISSEMENT SITUÉE AU 151, RUE VICTOR HUGO M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, PROCEDE à l’acquisition à titre onéreux de l’emprise de l’élargissement de la rue VictorHugo appartenant à M. DEHIRI ABDELILAH pour une surface de 30 m² à 7 755,00 €uros, ceci au nu de la parcelle cadastrée section AY n° 410, sise 151, rue Victor-Hugo ; AUTORISE M. le Maire à signer les actes afférents ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 73 ACQUISITION À TITRE GRATUIT PAR LA COMMUNE DES PARCELLES AN 325 – AN 326 – AN 330 – AN 343 SITUÉES RUE BECQUET ET RUE DE ROUEN ET TRANSFERT DES PARCELLES AN 326 – AN 330 – AN 343 DANS LE DOMAINE PUBLIC COMMUNAL M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, APPROUVE l’acquisition par la Commune à titre gratuit des parcelles– AN 326 – AN 330 et AN 343 d’une contenance totale de 1 653 m² constituant la voie ; APPROUVE l’acquisition par la Commune à titre gratuit de la parcelle AN 325 d’une contenance de 21 m² constituant l’assise foncière du transformateur EDF ; TRANSFERT les parcelles AN 326 – AN 330 – AN 343 dans le domaine public communal ; AUTORISE M. le Maire à signer les actes afférents ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. ECHANGE DE TERRAIN ENTRE LA VILLE ET LE S.I.A.A.P. DANS LE CADRE DU PROJET DE L’USINE DE TRAITEMENT DES EAUX USÉES M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité des suffrages exprimés, ACQUIERT la parcelle cadastrée BI n° 25 d’une contenance de 113 m² (issue de la parcelle BI n° 1) appartenant au S.I.A.A.P. au prix fixé par France Domaine soit 9 040 €uros ; CEDE au S.I.A.A.P. la parcelle BI n°28 (issue de la parcelle communale cadastrée BI n°7) de 752 m² au prix fixé par France Domaine soit 60 160 €uros ; AUTORISE M. le Maire à signer les actes afférents ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes ; INSCRIT le montant de la recette au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 74 AUTORISATION DE DÉPÔT D’UN PERMIS DE CONSTRUIRE SUR UNE PROPRIÉTÉ COMMUNALE EN COURS DE CESSION M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? M. THIERRY MEIGNEN : Pas une question, mais une explication de vote. Nous ne voterons pas. Vous nous demandez bien l’autorisation pour l’acquéreur de ces deux parcelles, situées entre l’avenue de la Paix et l’avenue d’Aulnay, de déposer un permis de construire avant même que le terrain communal ne soit cédé. C’est bien cela qu’il faut comprendre, c’est une dérogation. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Il est en cours de cession, puisque nous l’avions voté. M. THIERRY MEIGNEN : Habituellement, on attend quand même d’être propriétaire pour déposer le permis. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Sous réserve, cela dépend. M. THIERRY MEIGNEN : Quelle explication donne-t-on pour cette dérogation ? M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Souvent l’acquisition est soumise aussi à l’attribution d’un permis de construire. Donc, c’est une procédure tout à fait banale. C’est sous réserve. Ce n’est pas l’autorisation du permis de construire mais l’autorisation de dépôt. M. THIERRY MEIGNEN : C’est-à-dire qu’on permet au promoteur de gagner du temps par rapport à la procédure normale, c’est ainsi qu’il faut le comprendre. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 75 M. DAVID VADILLO : Cela ne nous permet pas de gagner du temps, comme vous dites M. MEIGNEN. On le fait fréquemment dans les procédures, on l’autorise à déposer un permis de construire pour l’administrer, pour voir le projet, car la promesse de vente et la délivrance du permis de construire peuvent aussi être un refus de notre part, si le projet ne nous convient pas. Cela nous permet quand même de conserver la main sur ce terrain, car si on le vend et qu’on accorde le permis de construire après, on ne pourra plus rien faire. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : C’est une mesure de prudence, on passe au vote. M. THIERRY MEIGNEN : Voilà une explication. M. ALAIN BARRÈS : Le Groupe Socialiste va s’abstenir sur ce mémoire. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : C’est cohérent avec le Conseil Municipal précédent. Le Conseil Municipal, à la majorité, AUTORISE la SCI C.K.M.D. représentée par Madame Céline BUCH-BENZAOUI – 22 chemin de Roumanille – 06210 MANDELIEU LA NAPOULE à déposer en mairie un permis de construire pour l’édification d’un bâtiment de 5 logements sur le terrain communal sis 16 avenue de la Paix. CONVENTION D'INSTALLATION ET DE FINANCEMENT POUR LES TRAVAUX DE GÉNIE CIVIL LIÉS À LA POSE DE CONTENEURS ENTERRÉS DANS LE QUARTIER DES TILLEULS ET AUTORISATION D'OCCUPATION DU DOMAINE PUBLIC M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, APPROUVE les termes de la convention à intervenir entre la Ville et VILOGIA ; AUTORISE M. le Maire à la signer ; _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 76 IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes, INSCRIT le montant de la recette au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. M. ALAIN RAMOS: Il semblerait que les travaux soient déjà faits ! M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Ils sont en cours. MODIFICATION DU TABLEAU DES EFFECTIFS M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité des suffrages exprimés, PROCEDE à la modification du tableau des effectifs comme suit : A compter du 1er janvier 2013 Compte tenu de la nécessité de mettre le tableau des effectifs en conformité avec le décret n° 2012-1420 du 18 décembre 2012 portant création du statut particulier du cadre d’emplois des infirmiers territoriaux en soins généraux : • • • Création de 7 emplois d’infirmiers en soins généraux de classe normale et suppression de 7 d’infirmiers de classe normale Création de 4 emplois d’infirmiers en soins généraux de classe supérieure et suppression de 4 emplois d’infirmiers de classe supérieure Création d’un emploi d’infirmier en soins généraux hors classe et suppression d’un emploi d’infirmier de classe supérieure Compte tenu de la nécessité de créer les emplois pour les infirmiers du cadre d’emplois actuel bénéficiant du droit d’option jusqu’au 30 juin 2013 entre l’intégration dans le nouveau cadre d’emplois de catégorie A et le maintien dans le cadre d’emplois actuel de catégorie B : • • Création de 3 emplois d’infirmiers en soins généraux de classe supérieure Création de 3 emplois d’infirmiers en soins généraux hors classe _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 77 A compter du 1er mars 2013 Pour tenir compte des départs en retraite, des mutations externes et des développements de carrière : • Création d’un emploi de directeur d’établissement d’enseignement artistique de 2 ème classe et suppression d’un emploi de directeur d’établissement d’enseignement artistique de 1 ère classe Pour compenser les créations d'emplois décidées lors du Conseil Municipal du 22 novembre 2012, et consécutivement à l'avis du comité technique paritaire en date du 24 janvier 2013 : • • • • • • • • • • • • • • • • Suppression d’un emploi d’assistant d’enseignement artistique principal de 2 ème classe à temps non complet 06/20ème Suppression d’un emploi d’assistant d’enseignement artistique principal de 1 ère classe à temps non complet 09,50/20ème Suppression d’un emploi d’assistant d’enseignement artistique principal de 1 ère classe à temps non complet 15/20ème Suppression d’un emploi d’assistant d’enseignement artistique principal de 1 ère classe à temps non complet 05,75/20ème Suppression d’un emploi d’adjoint administratif de 1ère classe Suppression d’un emploi de rédacteur Suppression de 2 emplois d’attaché Suppression de 2 emplois de médecin praticien à temps non complet 17,50/35ème Suppression d’un emploi de médecin praticien à temps non complet 18/35ème Suppression d’un emploi de chirurgien-dentiste Suppression de 10 emplois d’ATSEM de 1ère classe Suppression d’un emploi d’ATSEM principal de 2ème classe Suppression de 2 emplois d’adjoint technique de 1ère classe Suppression d’un emploi d’adjoint technique principal de 2ème classe Suppression d’un emploi d’agent de maîtrise principal Suppression de 2 emplois d’agent de maîtrise A compter du 1er avril 2013 Pour tenir compte des départs en retraite, des mutations externes et des développements de carrière : • Création d’un emploi d’adjoint administratif de 2ème classe et suppression d’un emploi d’agent social de 2ème classe Selon les termes de l’article 97 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée, un emploi ne peut être supprimé qu’après avis du comité technique paritaire. Les suppressions d’emplois seront donc soumises à l’avis du comité technique paritaire lors de sa prochaine séance. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 78 Les suppressions de postes soumises au délibéré du Conseil Municipal sont toutes compensées par des créations sur des grades ou des quotités de temps de travail différentes. Il n’existe donc aucune réelle suppression de poste. Ainsi, les suppressions ci-dessus ne sont mentionnées qu’à titre indicatif afin d’assurer le respect du principe de compensation entre création et suppression d’emplois. A ce titre, elles correspondent à des transformations d’emplois. Elles seront donc soumises à délibération lors de la prochaine séance du Conseil Municipal après avis du Comité technique Paritaire. Les 6 emplois créés pour ceux bénéficiant du droit d’option seront modifiés en conséquence une fois ce droit d’option effectué. La dépense correspondante sera imputée sur les crédits prévus au budget à cet effet. CINÉMA LOUIS DAQUIN – ADHÉSIONS À DIVERS ORGANISMES AU TITRE DE L’ANNÉE 2013 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité des suffrages exprimés, APPROUVE la reconduction des adhésions de la Ville auprès de l’AFCAE, l’ACRIF, l’ADRC, l’ACID, les CINEMAS 93, les CINEMASCOP et le GNCR ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. INTÉGRATION DES DISPOSITIFS « UGC ILLIMITÉ » (GROUPE UGC ET MK2) ET « LE PASS » (GROUPE PATHÉ-GAUMONT) DANS L’OFFRE DU NOUVEAU CINÉMA LOUIS DAQUIN M. HERVÉ BRAMY : Juste quelques mots pour préciser les échanges qu'il y ait eu dans le débat tout à l'heure. Les associations avec lesquelles nous travaillons et auxquelles nous avons versé des adhésions sont des grandes associations nationales du cinéma français. Généralement, elles travaillent beaucoup avec les cinémas indépendants, publics qui ne sont pas du ressort de grandes sociétés, telles qu'on peut les connaître pour les multiplex. Pour répondre à M. MEIGNEN, il n'y a pas que le recours contre le permis de construire qui constitue l'une de nos armes. La délibération que nous allons voter, je l'espère, va aussi constituer une arme de ce point de vue-là. C'est-à-dire que l'on utilise un procédé concurrentiel face aux salles indépendantes pour permettre à des adhérents de ces cartes de pouvoir venir au Cinéma Daquin, à condition évidemment qu’il fasse les investissements nécessaires pour pouvoir comptabiliser les entrées. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 79 On est en train de travailler avec toutes ces grandes associations : association des réalisateurs, l’AFCAE, etc. un texte que l'on rendra public avec M. le Maire dans quelques semaines qui pose la question d'une régulation de l'implantation des multiplex dans notre pays. Il y a maintenant quelques articles qui commencent à poindre, car nous ne sommes évidemment pas les seuls concernés. Cela devient un problème national. Nous pensons qu'il faut réguler l'implantation. De plus, nous pensons qu'il faut aider les salles indépendantes à pouvoir offrir à leur public, qui est forcément plus faible, pour des raisons liées à la fois à la nature des films qui sont proposés au public dans les multiplex ou dans les cinémas indépendants. Là aussi, nous devons rétablir une égalité d'accès pour tous aux œuvres dans des délais les plus rapprochés possible. Comment cela fonctionne-til actuellement ? Celui qui est en capacité d'offrir le maximum de spectateurs dans un délai le plus court a la primauté sur les films et les autres doivent attendre. J'avais envie de dire tout à l'heure en provoquant, faut-il négocier ? Ne le prenez pas mal, c'est une boutade, en matière de culture, je ne négocie jamais avec le capital, car c’est toujours au détriment de l'art et la culture dans ce cas. Au contraire, c'est une question de société, c'est la place de la culture cinématographique dans notre société. Je pense qu'il doit y avoir un grand débat et que nos autorités publiques en prennent conscience et qu'elles régulent aujourd'hui l’implantation de ces multiplex. Je termine juste sur un mot. Évidemment, on ne torpille pas le projet du maire d’Aulnay que je connais bien, Gérard SEGURA, avec lequel nous nous sommes entretenus. Nous lui avons dit que ses 14 salles nous posaient un problème, s'il n’en faisait que 6 ou 8, nous n'aurions plus de problème, car ce ne serait pas le même pouvoir d'attractivité. Lui-même sent bien que nos arguments ne sont pas complètement idiots. Il m’a dit récemment qu’il ne savait pas si ce projet ira jusqu’à terme. Il y a d’autres endroits où les multiplex ont été abandonnés face à la mobilisation et aux recours produits par des collectivités locales. C’est un vrai débat qui est maintenant devenu un débat public, et auquel je vous invite à prendre part et à vous inscrire. M. ALAIN RAMOS : Bien entendu, nous allons voter la proposition. Néanmoins, sur cette question du cinéma public, je comprends et je partage la position de la Ville dans le combat qu'elle mène pour Paris-Nord. Je sens comme une contradiction, alors que ce combat ne s'est pas prolongé jusqu'aux 24 salles d’Aéroville. Ceci dit, les contradictions de Gérard SEGURA sont les mêmes, puisque lui a porté plainte contre l'extension d’Aéroville, mais pas contre l'extension des 14 salles de cinéma à ParisNord. Cela veut dire qu'il y a nécessité d'un débat et je me réjouis de celui-là, car il y a un vrai problème, les villes en particulier, les nôtres ont largement investi dans le domaine des équipements publics culturels pour des raisons qui n'ont rien à voir avec l'art, la culture, etc. On sait très bien que les 14 salles de cinéma à Paris-Nord sont destinées à faire transiter 700 000 personnes supplémentaires dans la galerie pour que les boutiques qui se sont installées puissent vivre. Donc, l'art, le cinéma n'ont que très peu de choses à voir. On a pris une position contre Europa City, qui pose aussi des problèmes, s'il y a des équipements culturels, obligatoirement cela aura des répercussions sur les équipements culturels de proximité. Il ne faut peut-être pas tout mélanger, mais sur cette question capitalistique du développement du cinéma, y compris de la culture par rapport à un certain nombre d'établissements, il serait intéressant d'avoir un débat. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 80 Je terminerai en exprimant également mon souci sur la situation du cinéma Georges MELIES de Montreuil. Il n'est pas sans poser quelques problèmes. On n'a pas tous les tenants et les aboutissants sur cette question, mais les mobilisations qui se dégagent mériteraient que l'on sache où l'on en est, et Hervé pourra peut-être nous en dire plus à un moment donné. De mon point de vue, c'est un problème départemental. M. THIERRY MEIGNEN : Deux remarques et une précision. M. BRAMY nous dit qu'il ne négocie pas avec le grand capital la culture. J'ai quand même entendu dans cette enceinte que Picard Surgelés était pour la densification du centre-ville. M. BRAMY, permettez-moi, vous me dites en forme de clin d’œil « je vous dis ceci, ne le prenez pas mal ». Vous aimez les brunes, j’aime les blondes, d’autres aiment les rousses : tout le monde a raison. Certes aiment le petit cinéma de quartier, ils ont raison. D’autres préfèrent aller dans un multisalles, ils ont raison. Personnellement, je préférerais garder le petit cinéma de quartier. Je suis attaché au petit cinéma de quartier qui probablement fera vivre un peu les commerces du centre-ville, quelques restaurants. Mais, il se trouve que ce multisalles est déjà bien avancé et à mon avis, on ne pourra pas l'éviter. C'est là que nous avons un point de divergence. Quand j’ai lu dans le mémoire, raison pour laquelle j'y faisais allusion dans mon propos tout à l'heure, que c'est un signal fort dans le cadre de la contestation du projet de multiplex UGC de 14 salles, je dis que vous avez une position qui ne me semble pas appropriée. Vous êtes encore au stade où vous contestez alors que ce projet est bien avancé. Encore une fois, la Ville aurait avantage et les Blanc-Mesnilois aussi à ce que l'on négocie. D'ailleurs, le maire d’Aulnay, puisque vous vous êtes entretenu avec lui, a dû vous dire qu'il a obtenu des avantages du promoteur, qu'un certain nombre de salariés du cinéma, hormis le directeur et ses deux adjoints, soient des personnels d'Aulnay-sous-Bois, dont la formation a été acceptée d'être prise en charge par le promoteur. Je trouve que cette manière d'appréhender les choses est plus favorable aux intérêts de la Ville. J'aurais souhaité que l'on ait cette position plutôt que d'avoir une position fermée, butée même, contre ce projet. Après, chacun son avis. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : J’ai trois réactions, Jean-Yves SOUBEN, Sylvie BOUVIER et Hervé BRAMY, et ensuite on passe au vote. M. JEAN-YVES SOUBEN : Je trouve scandaleux, et cela n’a rien à voir avec le fond de ce qui se disait, quelques jours après le 8 mars, d'entendre un conseiller municipal autour de cette table faire de la provocation en disant « moi, j’aime les blondes, toi t’aimes les brunes », ce n’est pas de la viande, M. MEIGNEN, un peu de respect. Je trouve cela scandaleux, surtout en parlant de culture. MME SYLVIE BOUVIER : Je voulais aller dans le même sens, car c’est la première fois qu’on entend ça au sein du Conseil Municipal. On ne savait pas si vous parliez des bières ou des femmes objets. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 81 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : M. BRAMY, revenons au cinéma. Il est vrai que les paroles étaient limites. M. HERVÉ BRAMY : Je vais revenir au cinéma. Sur Aéroville, ce n'est pas à la Ville de Blanc-Mesnil de se positionner pour ou contre Aéroville. Dans d'autres instances, j'ai donné mon avis sur cet aspect, mais je trouve que ce n'est pas le même problème justement, car Aéroville est sur la plate-forme de Roissy. Je veux bien que les Blanc-Mesnilois aillent jusqu'à Roissy pour aller au cinéma. C'est justement ça le débat que l'on peut avoir, ce n'est pas d'ailleurs contre UGC, Pathé ou qui que ce soit, la question que l'on peut poser est « gros et petit », c’est donc la régulation d'implantation des gros quand il y a un petit qui existe. Je trouve scandaleux d'autoriser le Daquin, et il a fallu se justifier pour faire revenir le même nombre de sièges en trois salles, et on apprend un an après, alors que l'on était en train de construire, que l'on va nous mettre 14 salles à côté. C'est cela qui ne va pas. Après, cela ne me dérange pas qu'il y ait 14 salles à Rosny, j'espère qu'il n'y a pas de petits cinémas à côté et que cela ne les tuera pas. Même s’il y a une convention entre soi-disant UGC Aulnay et la salle de cinéma à Aulnay, cette salle va disparaître, et vous le savez aussi bien que moi, M. MEIGNEN. Elle ne durera pas. L'attractivité d'un espace de 14 salles face à une salle, qui n'est pas en plus vraiment une salle de cinéma, c'est pour se faire plaisir que l’on se raconte ça, mais cela n'a pas de réalité. C'est pourquoi il faut prendre le sujet très sérieusement. Encore une fois, nous aurons l'occasion de vous présenter avec des gens qui sont du métier, qui se mobilisent, qui sont sensibles à ces questions, un sujet de mobilisation pour interpeller les autorités publiques. Je pense que cela dépassera bien vite les frontières de Blanc-Mesnil, parce qu’on va poser un problème national. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Merci pour ce petit débat cinématographique, mais important y compris pour l'avenir de notre cœur de ville. Le Conseil Municipal, à l’unanimité des suffrages exprimés, AUTORISE, dans le cadre du déménagement en centre ville, le nouveau cinéma municipal Louis Daquin à intégrer les offres : « UGC ILLIMITE » et « LE PASS ». ATTRIBUTION DU SOLDE DE LA SUBVENTION AU COLLECTIF NO MAD M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, ATTRIBUE une subvention de 1 800 € au collectif No Mad, soit 40 % de la subvention initiale ; _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 82 IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice 2013, nature, fonction et destination correspondantes. PARTICIPATIONS FAMILIALES POUR L’ACCUEIL DES ENFANTS DANS LES ÉTABLISSEMENTS D’ACCUEIL DE JEUNES ENFANTS : FIXATION DE TARIFS SPÉCIFIQUES M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, FIXE le tarif pour les accueils d’urgence à 1,28 € de l’heure ; PRECISE que ce tarif s’applique lorsqu’il n’est pas possible de calculer la participation familiale ; FIXE le tarif, en cas de non production des justificatifs, à 5,55 € de l’heure. REVALORISATION DU MONTANT DE L’INDEMNITÉ REPRÉSENTATIVE DE LOGEMENT DES INSTITUTEURS POUR L’ANNÉE 2012 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, SUIT les recommandations de la Préfecture ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. RÈGLEMENT INTÉRIEUR DES ACTIVITÉS PÉRISCOLAIRES ET EXTRASCOLAIRES M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? MME RAHNIA AHMA Juste une petite remarque, je me suis toujours demandée pourquoi c’était 18h30, car les parents qui travaillent un peu loin, ont des difficultés pour récupérer leurs enfants à temps. En lisant le règlement intérieur, je me demandais si c’étaient des demandes qui avaient été formulées, car 18h30, c’est un peu juste. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 83 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : C’est aussi pour tenir compte du temps de travail des agents municipaux mais aussi des 35 heures en place pour les salariés. MME RAHNIA AHMA Je m’attendais à cette réponse, mais c’est un véritable souci pour les parents qui travaillent loin de leur domicile, pour les enfants et pour les animateurs qui attendent désespérément devant la porte. J’entends bien l’argument, mais ne pourrait-on pas trouver une autre alternative. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Une autre alternative serait d’augmenter la présence des animateurs, ce qui représente un coût. C’est une raison de mon combat pour le RER B aussi, c’est une véritable détresse que d’arriver en retard. Effectivement, on peut aussi garder les enfants jusqu’à 20 h et commencer à 5 h du matin. Je me réjouis que nous ayons un dispositif périscolaire dans cette Ville en tout cas. M. ALAIN RAMOS : Sur ce dossier, il faut aussi tenir compte du fait que des enfants peuvent être de 7h30 à 18h30 à l’école. Ce débat n’est pas nouveau et on en a discuté bien souvent. Peut-on envisager que des enfants puissent rester 12 heures dans un établissement scolaire ? La question posée par Rahnia est pertinente, mais il faudra aussi se préoccuper du bien-être des enfants. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : C’est une excellente réponse, M. RAMOS. Nous avons décalé nos horaires, avant c’était 18 heures. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, APPROUVE le règlement intérieur des activités périscolaires et extrascolaires. VERSEMENT DES SUBVENTIONS ATTRIBUÉES PAR LA VILLE AUX ÉTABLISSEMENTS DU SECONDAIRE POUR LA RÉALISATION DE PROJETS PÉDAGOGIQUES – ANNÉE SCOLAIRE 2012/2013 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 84 Le Conseil Municipal, à l’unanimité, APPROUVE le versement de ces subventions ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. COOPÉRATIONS ET PARTENARIATS AVEC LES ÉTABLISSEMENTS DU SECOND DEGRÉ – ANNÉE SCOLAIRE 2012/2013 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, ATTRIBUE ces subventions aux établissements scolaires du second degré, pour un montant total de 8 170 €, selon le détail suivant : Collège Cotton : Collège Descartes : Collège Mandela : Lycée Aristide Briand : Lycée Jean Moulin : 2 000 € 1 150 € 2 590 € 1 530 € 900 € TOTAL : 8 170 € Collège Cotton : Collège Descartes : Collège Mandela : Lycée Aristide Briand : Lycée Jean Moulin : 2 000 € 1 150 € 2 590 € 1 530 € 900 € TOTAL : 8 170 € IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. DEMANDE DE SUBVENTION AUPRÈS DE LA M.I.D.L.T. DANS LE CADRE D’UNE ACTION DE PRÉVENTION MENÉE PAR LE C.S.A.P.A. CAP 93 M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : La MIDLT étant la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, et le CSAPA étant le Centre de soins, d’accompagnement et de prévention d’addictologie. Je précise ces sigles pour le public qui a la gentillesse de patienter et de nous accompagner jusqu’au bout. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013 85 Y a-t-il des questions ? Non. Le Conseil Municipal, à l’unanimité, AUTORISE M. le Maire à solliciter une subvention de 6 000 € auprès de la M.I.L.D.T. au titre de l’année 2013 ; AUTORISE M. le Maire à signer tous les actes correspondants ; INSCRIT le montant de la recette au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes ; IMPUTE le montant de la dépense au budget de l’exercice concerné, nature, fonction et destination correspondantes. M. LE MAIRE, M. DIDIER MIGNOT : Nous avons épuisé notre ordre du jour, mais les conseillers doivent attendre pour signer les budgets votés. Je vous remercie et vous donne rendez-vous le jeudi 23 mai pour le prochain Conseil Municipal. _______________________________________________________________________________________ Procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 21 mars 2013