Des meubles de jardin fantaisie animent la promenade de

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Des meubles de jardin fantaisie animent la promenade de
Des meubles de jardin fantaisie animent la
promenade de Saint-Jean
Insolite Ce parc de la rive droite ne cesse de se réinventer sans toucher à son écrin
naturel. Derniers exemples en date.
Par Thierry Mertenat 18.08.2016
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Genève, le 17 août 2016. Parc du Seujet. Photo: Laurent Guiraud. (6 Images)
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Décidément, la promenade de Saint-Jean réserve chaque été de nouvelles surprises.
Après les troncs d’arbres taillés comme des totems de 2013, les potagers urbains de
2014 et les bacs remplis de tournesols de 2015, voici que l’on découvre, au retour des
vacances, deux jolies plates-bandes de fleurs de saison. Elles ajoutent de la couleur au
déjeuner sur l’herbe et bénéficient d’un arrosage soigné qui confère à l’ensemble des
allures de bouquet géant.
A l’origine de cet embellissement simple et réussi, on retrouve des mains vertes déjà
félicitées lors des précédentes initiatives. Le dynamisme associatif du quartier passe
notamment par les préaux des proches écoles Necker et Seujet. Elèves, enseignants et
parents ne sont jamais en retard d’une bonne idée. Elle se réalise, aujourd’hui comme
hier, avec la bénédiction du Service des espaces verts (SEVE) qui connaît bien son
parc et sait que les cheminements, descendant en pente douce jusqu’au Rhône, sont
suffisamment larges pour accueillir ce genre de démarche citoyenne.
Mais ce n’est pas tout. Voici qu’un mobilier de plein air vient de naître au même
endroit. D’abord une table fantaisie, posée juste en face du magnolia à grandes fleurs
offert par la Ville de Genève. Puis deux fauteuils dos à dos construits avec des
palettes. Enfin un canapé berçant, style rocking chair à deux places, conçu en
recyclant - choix malin - l’une de ces grosses bobines de bois pour le fil électrique.
Afin de prévenir le vol d’usage («ce truc-là ferait joli dans mon patio…»), le meuble de
plein air a été enchaîné au banc public municipal qui est installé juste à côté.
Mais ce n’est pas tout. En quittant le parc pour rejoindre le pont de la Coulouvrenière,
on tombe sur le pavillon vintage qui se rappelle à nos vessies - il servit jadis de
toilettes publiques, il retrouvera cet usage quand on aura bâti sur Mars. A ses pieds
désormais, un petit banc ton sur ton avec le dessin mural visible de la route. Pour
donner envie de s’asseoir, les concepteurs ont fixé deux planches à roulettes sans les
roulettes. Sous les fesses, c’est confortable et l’endroit offre une contre-plongée
intéressante sur la promenade de Saint-Jean. Bravo aux designers inconnus qui ont
omis de signer leurs œuvres. (TDG)

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