Dossier de presse - Apaq-W

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Dossier de presse - Apaq-W
Dossier de presse
Vanessa PONCELET
Service Presse APAQ-W
[email protected]
0472/84.56.82
NOVEMBRE 2014
Luc ROISIN
Grandes Cultures APAQ-W
[email protected]
081/331.717
Bernard LEFEVRE
NAVEFRI/UNAFRI
[email protected]
0494/51.04.89
Faisons entrer notre frite belge dans l'Histoire !
La Semaine de la Frite revient en force en Wallonie,
du 1erau 7 décembre,
avec l'objectif de faire reconnaitre
la Culture de notre frite belge
au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO !
Signez la pétition sur www.semainedelafrite.be ou dans
votre friterie.
1. Quelques chiffres
La Belgique recense environ 5 000 frituristes ; autrement dit, chaque village comporte
au minimum une baraque à frites. Un frituriste moyen vend environ 100 paquets de
frites par jour. Pour ce faire, il a besoin de 50 kg de pommes de terre pelées ou
65 kg de pommes de terre non épluchées. Ensemble, les frituristes wallons traitent
au total quelques 130 000 kg de pommes de terre par jour. Pour fournir toute la
Wallonie en frites pendant une année entière, il faut environ 1 130 ha de pommes de
terre, soit près de 2 000 terrains de football...
Une récente étude du VLAM démontre par ailleurs qu’un quart de la population belge
consomme des frites achetées à la friterie une fois par semaine et que 95% des
Belges se rendent à la friterie au moins une fois par an. Les chiffres parlent d’euxmêmes mais, au-delà des chiffres, la culture belge de la frite réside dans ses nombreuses
singularités
2. La Semaine de la Frite – du 1er au 7 décembre
Si la consommation de frites est répandue à
travers le monde, un seul pays défend avec
autant de ferveur et d’intensité la Culture
de la frite ou la « Culture frituresque ».
La Belgique revendique ce patrimoine culturel
immatériel, informel, excentrique et social,
étant le seul pays dans lequel les frites sont
devenues un véritable symbole, où l’art de
profiter d’une chose aussi simple est un réel
mode de vie !
Un peu d’histoire
Le mot « frite » est dérivé du verbe « frire », qui signifie « faire cuire dans de l’huile
chaude, du beurre ou du saindoux ».
Le territoire de l’actuelle Belgique est intimement lié à l’histoire de la pomme de
terre. C’est à Anvers qu’est publiée en 1554 une édition des Crónicas del Perú de Pedro
Cieza de León qui décrit son utilisation en Amérique du Sud. Dès 1567, soit une trentaine
d’années après la découverte du tubercule dans ce continent, le port d’Anvers en reçoit
déjà une cargaison.
En 1588, c’est le seigneur de Walhain et prévôt de Mons, Philippe de Sivry, qui en
envoie des exemplaires au botaniste flamand Charles de L’Écluse, lequel va en faire une
nouvelle description scientifique mais va aussi la cultiver, obtenant suffisamment de
graines pour pouvoir en distribuer à d’autres naturalistes en Autriche, Allemagne et Italie
– ce qui lui vaut d’être considéré comme le « propagateur de la pomme de terre » à
la fin du XVIe siècle.
Les procès contre la dime prouvent qu’on la cultive chez nous dès avant 1670 et, un
siècle plus tard, elle est monnaie courante au point qu’on en utilise lors de la Révolution
brabançonne de 1787 pour bombarder les troupes autrichiennes !
Quant aux frites… si le manuscrit de 1781, cité par l’historien Jo Gérard, faisant état de
ce que les riverains de la Meuse d’Andenne à Dinant coupaient les pommes de terre en
bâtonnets, ou même en forme de poissons, et les faisaient frire pour remplacer la friture
d’une pêche rendue impossible par le froid et le gel des eaux, n’a hélas pu être retrouvé,
il est certain qu’elles étaient confectionnées, vendues et popularisées dans les foires et
kermesses belges dès avant les années 1850 par le couple Krieger-Vilain et leurs
proches.
Coupe-faim bien agréable, constituant un repas consistant, calorique et bon marché, les
frites connurent vite un grand succès. Avec L’Économie culinaire (1861) du premier
écrivain culinaire belge, Philippe-Édouard Cauderlier, les frites en bâtonnets
apparaissent dans les réceptaires et entrent à un tel point dans les foyers
belges que, pour le monde entier, « les Belges sont des mangeurs de frites ».
D’un point de vue promotionnel, c’est au début des années 2000 que débute
véritablement l’histoire avec l’intérêt marqué des médias étrangers pour la culture de
notre frite belge. En décembre 2013, à l’initiative de l’Union Nationale des Frituristes
(UNAFRI) et du Nationaal Verbond van Frituristen (NAVEFRI), a lieu le dépôt de la
demande de reconnaissance de notre « Culture frituresque » belge au
patrimoine culturel et immatériel de la Communauté flamande. La reconnaissance
est validée en février 2014.
Un an plus tard, le Ministre wallon de l’Agriculture, René COLLIN et l’Agence wallonne
pour la Promotion d’une Agriculture de Qualité (APAQ-W), en collaboration avec
NAVEFRI-UNAFRI, souhaitent déposer une demande de reconnaissance de la
Culture de notre frite belge au patrimoine culturel et immatériel de l’Humanité à
la Fédération Wallonie-Bruxelles et à la Communauté germanophone.
Après reconnaissance par les 3 Communautés belges (flamande, germanophone et
Wallonie–Bruxelles), la demande sera déposée à l’UNESCO (Organisation des Nations
Unies pour l’éducation, la science et la culture).
Signez la pétition et faites entrer notre frite belge dans l'Histoire !
Du 1er au 7 décembre, en collaboration avec NAVEFRI-UNAFRI, le Ministre wallon de
l’Agriculture, René COLLIN et l’APAQ-W lanceront la 4e édition de la Semaine de la
Frite, simultanément à la Semaine de la Frite organisée par la région flamande.
A cette occasion, la Wallonie vous invitera à
soutenir sa demande de reconnaissance de
la Culture de notre frite belge au patrimoine
immatériel et culturel à la Fédération WallonieBruxelles et à la Communauté germanophone en
signant simplement la pétition dans votre
friterie
ou
sur
le
site
www.semainedelafrite.be
Avec le soutien de cette pétition, le Ministre René
COLLIN,
NAVEFRI-UNAFRI
et
l’APAQ-W
déposeront ensuite un dossier pour cette
reconnaissance
auprès
de
la
Fédération
Wallonie–Bruxelles et de la Communauté
germanophone. Une fois cette reconnaissance
obtenue, et avec la Communauté flamande qui a
déjà effectué cette démarche l’an dernier, un
dossier sera présenté par la Belgique auprès de
l’assemblée de l’UNESCO.
Les friteries agréées « Agriculture de Wallonie ». Notre Région a du bon !
D
La Semaine de la Frite sera aussi l’opportunité pour le
Ministre René COLLIN et l’APAQ-W de susciter l’adhésion
des éplucheurs et frituristes wallons à utiliser des
pommes de terre wallonnes dans leur friterie et d’adhérer
à la marque « Agriculture de Wallonie » qui, depuis un an et
demi, identifie clairement et rapidement les produits issus
de l’agriculture wallonne, tous secteurs confondus, et
aide le consommateur dans ses choix d’achat.
380 producteurs ont déjà adhéré à la marque et près de
2.000 produits affichent la pastille aux couleurs rouge et
verte sur leur packaging.
Grâce à cette marque, en un coup d’œil, le consommateur peut identifier les produits
agricoles et horticoles dont le lieu de production et de transformation est la
Wallonie, dont le producteur ou transformateur est wallon et dont au moins 50 %
des matières premières sont également d’origine wallonne.
Présente sur un sac de pommes de terres découpées, la
marque « Agriculture de Wallonie » vous indique que la
pomme de terre est wallonne et qu’elle a été traitée
dans une unité de préparation située en Wallonie.
Présente sur un sachet de frites, elle indique au
consommateur qu’il mange un produit issu d’une filière de
production entièrement wallonne.
Si c’est dessus, c’est d’ici !
Plus d’infos : agriculturedewallonie.be
Concours Selfrite : gagnez 10 soirées Fritkot
Du 1er au 7 décembre, les frituriers de Wallonie
vous offriront 10 soirées Fritkot avec tous vos
amis. Il voussuffira de faire un "selfrite" et de le
poster sur les pages Facebook des émissions radio
partenaires du concours, « Le Drive » (Pure FM) et
« 5 à 7 » (Vivacité) :
https://www.facebook.com/LeDrivePureFM?fref=ts
et https://www.facebook.com/5a7vivacite?fref=ts
Les selfrites qui remporteront le plus de "like" seront
les gourmands gagnants de ces soirées originales et
trendy. Ayez la frite !
Des bons gratuits dans votre 7Dimanche
Le Journal 7Dimanche, partenaire de la Semaine de la Frite, offrira un bon à découper,
donnant droit à une petite frite gratuite par achat auprès des frituristes participants à
la Semaine de la Frite, pour une commande de minimum 5 €.
Les étudiants frituristes sensibilisés à la Semaine de la Frite
Le centre IFAPME de Tournai Foclam, qui organise depuis 4 ans la seule formation
qualifiante au métier de « frituriste », soutiendra la Semaine de la Frite en
distribuant à ses étudiants des cornets de frites. Ces soirées seront mises en place par la
section Frituriste de l’établissement afin de sensibiliser l’ensemble des étudiants à notre
patrimoine culturel belge par des dégustations, et de faire connaitre la formation
spécifique aux futurs apprenants.
Contact : Paul Hendrickx – Formateur principal IFAPME –[email protected] –
0475/34 79 71
3. La pomme de terre en Wallonie et en Belgique
La Semaine de la Frite, c’est non seulement l’occasion de faire entrer notre frite belge
dans l’Histoire et de sensibiliser les frituristes et citoyens wallons, mais aussi de valoriser
tout le savoir-faire des producteurs de pommes de terre ainsi que la qualité de
leurs produits !
Les plants de pommes de terre
Ce sont 2 300 hectares de plants de
pommes de terre certifiés en Belgique, dont
1 000 en Wallonie ;
60 à 70 000 tonnes de production belge
pour une valeur de +/- 15 millions d’euros au
travers de plus de 40 variétés différentes ;
Une
activité
de
négoce
dynamique,
principalement orientée vers l’export : plus de
50 % de la production est exportée vers le
Moyen-Orient, le bassin méditerranéen, l’Europe
du Sud, les Caraïbes… ;
Une
activité
renaissante
de
création
variétale en Wallonie (CRA-W) axée sur la
résistance aux maladies, dont le mildiou.
Les pommes de terre de consommation
Ce sont 81 000 hectares en Belgique, dont
35 000 en Wallonie, en hausse fréquente ces
dernières années (60 000 ha en 2009), soit une
production belge de 3,2 à 4 millions de tonnes
pour une valeur entre 300 et 400 millions
d’euros.
Plus de 80 % de la production est transformée
en produits finis dans les usines belges et
européennes : 10 à 15 % servent à approvisionner
le marché du frais intérieur et 5 à 10 % pour
exporter en frais.
L’industrie de transformation est représentée par
une
vingtaine
d’entreprises
belges
très
dynamiques, travaillant aujourd’hui près de 4
millions de tonnes de pommes de terre par an,
dont plus de la moitié sur le sol wallon, pour
produire plus de 2 millions de tonnes de
produits finis (65-70 % de frites surgelées, chips,
croquettes, purées, spécialités, flocons…).
Cette production est en croissance continue depuis 20 ans, avec 900 000 tonnes de
pommes de terre utilisées en 1995. Autrement dit, une multiplication par 4,5 de la
production en 20 ans et des investissements permanents de l’ordre de 50 à 100 millions
d’euros par an.
Pour approvisionner ces usines, la Belgique est importatrice nette de plus de
500 000 tonnes de pommes de terre chaque année provenant de France, Allemagne
et Pays-Bas.
La Belgique exporte plus de 1,5 millions de tonnes de produits finis, vers plus de
100 pays différents à travers le monde entier et est ainsi le 1er exportateur mondial
(en volume) de produits à base de pomme de terre et de frites surgelées.
Le négoce intermédiaire est très actif pour approvisionner les usines européennes, la
grande distribution belge, l’export de pommes de terre fraiches vers les pays d’Europe du
Sud et Europe de l’Est, ainsi que l’Afrique du Nord principalement.
Machinisme et équipement
Plusieurs acteurs belges sont les leaders dans leur secteur de la pomme de terre en
matière de construction et de fourniture de machines et d’équipements :
matériel de plantation, récolte manutention, construction de hangars,
isolation,
ventilation…
Le concours Inno Potato Award, organisé tous les deux
ans lors du salon Interpom/Primeurs à Courtrai, vise
d’ailleurs à récompenser les producteurs de pommes de
terre de semence et de consommation qui mettent en
pratique des innovations au niveau de la culture, de la
conservation ou de la commercialisation des pommes
de terre dans leur entreprise.
Recherche et développement
Les institutions belges sont par ailleurs très bien cotées en matière de recherche sur la
lutte contre les maladies et ravageurs, la réduction des intrants, l’agriculture de
précision, la fertilisation… pour réduire l’impact sur l’environnement, accroitre le
rendement de la culture, maitriser les couts de production, aider à la compétitivité des
entreprises.
Contact : Pierre Lebrun – Filière wallonne de la pomme de terre –[email protected]
081/61.23.89
Du champ au cornet !
La particularité de la frite belge, d’où sa renommée mondiale, réside à la fois dans
l’utilisation de matières premières de grande qualité (choix des pommes de terre et
de l’huile) et dans l’atmosphère de la friterie (service, hygiène…). La base de toute
bonne frite, c’est en effet avant tout le choix de la variété de pomme de terre. Les
agriculteurs travaillent d’arrache-pied afin d’offrir des pommes de terre de référence – la
Bintje, l’Agria, la Désirée, la Première, l’Eersteling rouge, la Santé, la Victoria...
– qui composent les meilleures frites, dorées et croustillantes.
Les pommes de terre passent ensuite dans les mains expertes des transformateurs qui
les épluchent et les découpent en bâtonnets, pour en faire des frites fraiches. La taille de
celles-ci varie d’un frituriste à l’autre, mais elles doivent ressembler à une réglette d’un
centimètre de diamètre. Un secret des transformateurs ? Laver les frites fraiches à
l’eau froide afin d’enlever l’excès d’amidon et bien les sécher !
Le savoir-faire des frituristes réside, par ailleurs, dans la cuisson des frites : un bain en
deux étapes dans une cuve chantante est nécessaire. Le premier bain pour pocher les
frites pendant +/- 7 minutes, dans de l’huile végétale ou de bœuf à 140° C. Cette
opération permet d’ôter l’humidité. Ensuite, après refroidissement, replonger les frites
dans un bain à 170-175° C jusqu’à obtention d’une jolie croute dorée.
4. La Culture de notre frite belge
À la friterie, au « fritkot » ou… à la maison !
Outre le choix des matières premières de qualité et l’art de cuire les frites, la
culture belge de la frite réside dans l’atmosphère de la friterie et dans sa
personnalité. Le client choisit très souvent sa friterie en fonction de son emplacement,
du service rendu et de l'ambiance qui y règne. Chaque friterie est unique et c’est ce qui
en fait son charme ! La proximité entre le commerçant et le client est aussi préconisée
par la clientèle. La friterie est souvent une entreprise familiale qui valorise le contact
direct.
Contrairement à d’autres pays, la frite constitue souvent le plat principal et doit dès
lors être de haute qualité ! Certains ménages belges vont jusqu’à consacrer un menu
hebdomadaire à la frite. Sans oublier qu'après un séjour à l’étranger, le Belge est
généralement impatient de retrouver le gout d’une bonne frite.
Dans la culture…
La place éminente que la culture de la frite occupe dans la littérature, le cinéma, la
musique, les arts belges montre à quel point elle est intégrée, « made in Belgium ». En
témoignent par exemple le micro musée de la frite Home Frit’ Home de Bruxelles
(programme des activités « fritesques » en annexe), ainsi que la Bibliothèque et le
Musée de la Gourmandise de Hermalle-sous-Huy qui montrent un vif intérêt pour le
patrimoine belge de la frite.
Contact : Nicole Hanot – [email protected] – www.musee-gourmandise.be – 085/31
42 86
Même Stromae s’est vu décerner le titre de Chevalier dans l’Ordre National du
Cornet d’Or ! A l'occasion de son 20ème anniversaire, NAVEFRI-UNAFRI a fondé un
nouvel ordre pour rendre hommage aux personnalités qui ont contribué à la Culture de
notre frite belge via leur connaissance, leur talent, leur dévouement… Chaque année, une
cérémonie a lieu durant la Journée Nationale de la Frite au cours de laquelle sont
distribuées les médailles d'honneur. Cette année, c’est Stromae, notamment célèbre pour
sa chanson typiquement belge « Moules frites » qui s’est vu attribuer le titre ! Un
honneur pour la profession de frituriste !
La frite fait partie intégrante de notre culture et nous devons continuer à
entretenir sa réputation.
Contacts :
Vanessa PONCELET
Service Presse
Luc ROISIN
Promotion Grandes Cultures
Bernard LEFEVRE
NAVEFRI/UNAFRI
[email protected]
0472/84.56.82
[email protected]
081/33.17.17
[email protected]
0494/51.04.89
Didier MOSSAY
NAVEFRI-UNAFRI
Pierre LEBRUN
FIWAP
Vincent DESPRIET
Producteur de PDT
[email protected]
087/31.23.33
[email protected]
081/61.06.56
[email protected]
0494/51.04.89
Nicole HANOT
Musée de la Gastronomie
Paul HENDRICKX
Formateur principal IFAPME
Tommy WILLOT
Location de Fritkot
[email protected]
085/31.42.86
[email protected]
0475/34 79 71
[email protected]
0477/33.73.67
Stéphane HENRY
Agence Hungryminds
[email protected]
Plus d’infos :
www.semaindelafrite.be

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