Enfants à croquer
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Enfants à croquer
Enfants à croquer Sommaire : -Présentation -Intention -Paysage - Les contes - On a dit - Fiche technique - Accueil du spectateur -Contact Présentation « Petit, on te le dit, avec nous, tu finis : croqué cru, bouilli ou rôti. Petit ! On t’adore… » Contes de Monstres à qui l’on tient tête, pour sauver la peau de ses fesses ! Création octobre 2011 De et par Anne Lopez Mise en espace : Marion Labéjof Costume : Formose Spectacle jeune public ou familial à partir de 6 ans Durée : 1 h Intention Le conte, depuis la nuit des temps, brasse en formes variées, ce thème de la dévoration. Quand il contient ce thème, le conte merveilleux ne fait pas l’économie de l’horreur, de la violence de l’anéantissement éminent, mais il n’est pas plus économe sur les propositions pour s’en sortir et s’en sortir grandi. C’est ce mouvement honnête qui me plaît : « La vie n’est pas toujours facile, mais il y a des passages pour continuer ton chemin, «des» qui seront là pour un coup de pouce, mais, à toi d’y aller, tu ne peux pas économiser tes semelles, va, vis, il est possible d’être heureux avec les autres ! » J’ai pris le risque de parler ainsi aux enfants et de partager avec eux ce besoin d’explorer la vie dans cet espace symbolique et ludique et d’y découvrir ses capacités de courage, de résistance et d’intelligence en face des monstres. Le paysage Le cadre rouge offre un jeu sur l’espace et la limite, un visuel signifiant. Dans la ritournelle des monstres, il marque la limite entre les monstres et nous, le seuil de la peur, le débordement possible quand le monstre commence à sortir du cadre… Dans les contes, tour à tour, il dessine des lieux : la pauvre cabane, la maison ; des objets : la luge, le fusil ; des personnages : le père, la mère… Pour chaque conte, ritournelles et chants rythment le récit et invitent au partage de la parole. Les contes Extrait de la ritournelle Petit, on te le dit, on est des monstres. On de la gueule et la taille de ta peur. Tu cris ? On grossit. Tu souris ? On s’efface. C’est ton imagination qui nous mène, mène… Petit on te le dit, on est fait comme ça. Avec nous, tu choisis : Ou tu pleures ou tu ris. Petit on t’adore ! Ma praline, mon poulet, mon trésor ! Le petit coq et le roi A la différence des deux autres contes, le personnage n’est pas un enfant mais un petit coq auquel les enfants s’identifient totalement, entrant ainsi dans l’espace imaginaire avec tout son jeu symbolique. Ce petit conte est un grand traditionnel (je suis partie d’une version hongroise) où le petit s’insurge contre l’injustice, réclame le droit au partage, insiste, persiste jusqu’à prendre le risque d’être mangé. Parce qu’il est à la juste place, les armes du monstres qui doivent le détruire deviennent ses alliées. La Gòya Voici un conte merveilleux où l’ogresse des Hautes-Alpes s’en prend à P’tit Jean dans une version qui s’est inspirée du conte russe « Ivachko et la sorcière » recueilli par Afanassiev : là où il y avait barque magique et poisson à pécher, il y a luge magique (apportée par l’esprit familier de la maison) et bois à fagoter. La Gòya des Hautes-Alpes a aussi recours au forgeron mais dans ma version, il est un peureux manifeste malgré ses biceps ! La force physique ne fait pas tout. Le four est toujours là, et l’ogresse mange bien sa fille et non le garçon. Si le conte russe ne le dit pas, celui des Hautes-Alpes l’affirme, c’est bien l’arbre qui écrase l’ogresse juste à l’instant où Jean s’envole, non avec des oies mais avec un aigle ! C’est tout le jeu des variantes qui nous fait rencontrer la grande bouche aux dents de fer dans un pays de neige. Un conte où la maladie du père donne place au fils qui désire sortir du giron maternel protecteur qui devient un brin dévorant ! Dans ce conte, c’est bien la voix de la mère appelant son petit qui donne le pouvoir à l’ogresse. Pas toujours facile, même à douze ans, de faire reconnaître à sa mère que l’on peut exister hors d’elle. Il ne faudra pas moins se débarrasser de deux ogresses (mère et fille) pour faire ses preuves et découvrir que l’entre-aide se rencontre aussi hors du cercle familial. Un « P’tit Jean » qui devient « Jean » et trouve une nouvelle place dans la chaleur du foyer. La Petite Lulu J’ai entendu ce conte une seule fois de la bouche de la conteuse Carole Gonsolin et il s’est fait mien…Merci à Elle ! C’est une histoire de dévoration à répétition où l’adorable ourson du début devient le grand ours avale tout. Jeu et rire de la répétition, mais surtout, étonnement devant les réparties de cette petite Lulu qui pose sur les comportements humains un regard bien à elle. Et nous voilà à nous interroger : sur la bêtise faite consciemment ou par ignorance, la mort et la tristesse de la séparation, la difficulté du parent isolé à faire garder son enfant… La chute frissonnante nous laisse rêveur : et si la bonne place était dans le ventre de ce gros ours, bercé par la nostalgie du temps où l’on était à l’abri dans le ventre maternel… Une histoire qui sous le sourire nous en dit long. On a dit Que d’imaginaire dit avec beaucoup de finesse, de sensibilité pour le plus grand plaisir de la centaine de spectateurs enfants et parents, qui étaient rassemblés ce soir là, tout heureux de s’en laisser conter. De parole en parole, le temps passe et les soucis des petits comme des grands s’envolent. On ne peut pas aller contre une histoire bien contée. Fiche Technique Prenez contact, chaque lieu est différent, préparons le ensemble ! Les spectacles jeunes publics et public familial tournent dans des lieux de vie des enfants, dans des médiathèques, dans des centres culturels ou des théâtres. Quelques soient les lieux, les points de bases sont à respecter pour favoriser la qualité de l’échange et ne jamais oublier que l’adulte n’est pas là pour accompagner l’enfant mais pour vivre avec lui un moment d’histoire. Arrivée et mise en place 1 heure 30 Si régie création lumière : 2h Des adaptations sont possibles, prenez contact par téléphone, nous en discuterons. Jauge 90 personnes enfants et adultes Au-delà, sous certaines conditions, prenez contact. Pour une salle non équipée Espace Chauffée si nécessaire Pas de passage dans la salle. Silence dans la salle et à proximité. Attention aux cours de jeux extérieurs. Les jeux des enfants sont mis hors de portée et hors de leur champ visuel. Public Disposition en arc de cercle à 1m50 de la conteuse sur 7m d’ouverture. Assise au sol sur un espace délimité par tapis ou moquette pas plus de 30 personnes. En arrière et sur les côtés : petites chaises ou bancs à dossiers puis grandes chaises, pas plus de deux rangs si la scène n’est pas surélevée. Espace scénique 6m d’ouverture, 3m de profondeur. Au minimum 3/3m. Si une estrade est possible : hauteur maxi : 0,30cm. Sol : tapis de danse ou moquette noire ou sol lisse et propre. Fond de scène noir ou mur lisse et propre. Lumière Noir dans la salle. Ou pénombre. 2 projecteurs 500W avec porte gélatine + 2 pieds + 2 rallonges. Avec la création lumière Déplacement en voiture Deux arrivées courant en bord de scène à droite et à gauche 1h de montage et une personne pour aider au déchargement et chargement. Loge Un lieu : propre, chauffé, fermant à clef si nécessaire, avec deux chaises. WC et point d’eau à proximité. Thé, eau, fruits et fruits secs. Allergie à tous les produits laitiers. Pour une salle équipée Public Si la distance et les sièges sont trop profonds, l’installation se fera sur scène. Assise au sol sur un espace délimité par tapis ou moquette. Pas plus de 30 personnes. En arrière et sur les côtés : petites chaises ou bancs à dossiers puis grandes chaises, pas plus de deux rangs. Plateau 6m d’ouverture, 3m de profondeur Latéraux et fond de scène noir Sol propre. Lumière 1 PC faces 1000W 1 PC à cour 1000W 1PC à jardin 1000W L’artiste a ses gélatines Gradateur Une lumière tamisée sur le public et dans la salle. Eviter le trou noir. Avec la création lumière Déplacement en voiture Deux arrivées courant en bord de scène à cour et à jardin. 1h de montage et une personne pour aider au déchargement et chargement. Loge Thé, eau, fruits et fruits secs. Allergie à tous les produits laitiers. Accueil du spectateur Pour des séances scolaires demander aux enseignants de dire aux enfants qu’ils vont aller au spectacle et qu’une personne va leur raconter des histoires, des contes. Dire à de jeunes enfants que c’est une surprise part d’un bon sentiment mais peut être, soit inquiétant, soit laisser libre court à l’imagination (clown, cinéma, Père-Noël, Disney Land!!). En tant qu’artiste, nous percevons une grande différence d’attention en début de spectacle selon ce qui leur a été dit. Contact Anne Lopez 06.74.03.12.79. [email protected] www.lopezanne.com