Procès-verbal QUARANTE-SIXIÈME RÉUNION DU FORUM
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Procès-verbal QUARANTE-SIXIÈME RÉUNION DU FORUM
UNITE «FORUM CONSULTATIF ET COOPERATION SCIENTIFIQUE» Parme, le 21 février 2013 EFSA/AF/M/2012/445/PUB/FINAL Procès-verbal QUARANTE-SIXIÈME RÉUNION DU FORUM CONSULTATIF PAPHOS (CHYPRE), 5-6 DÉCEMBRE 2012 MEMBRES DU FORUM CONSULTATIF Présidence: Catherine Geslain-Lanéelle, directeur exécutif de l’EFSA Belgique Benoît Horion Lettonie Gatis Ozoliņš Bulgarie Boiko Likov Lituanie Zenonas Stanevicius Chypre Popi Kanari Luxembourg Nathalie Welschbillig République tchèque Jitka Götzová Malte Ingrid Busuttil Danemark Jørgen Schlundt Pays-Bas Antoon Opperhuizen Estonie Külli Rae Norvège Kirstin Færden Finlande Matti Aho Pologne Jacek Postupolski France Rozenn Saunier Portugal Jorge Reis Allemagne Andreas Hensel Slovaquie Zuzana Bírošová Grèce Eirini Tsigarida Slovénie Ada Hocevar Grom Hongrie Maria Szeitzné Szabó Espagne Ana Canals Islande Jón Gíslason Suède Leif Busk Irlande Ray Ellard Royaume-Uni Andrew Wadge Italie Giancarlo Belluzzi OBSERVATEURS Croatie Zorica Jurković Serbie Vera Katic Ancienne République yougoslave de Macédoine Svetlana Tomeska Mickova Suisse Judith Beck Autorité européenne de sécurité des aliments, Via Carlo Magno 1 A, I-43126 Parme, Italie Tél: (+39) 0521 036 111 • Fax: (+39) 0521 036 110 • www.efsa.europa.eu Monténégro Nedeljko Latinović REPRESENTANTS DE L’AUTORITE EUROPEENNE DE SECURITE DES ALIMENTS Secrétariat du forum consultatif: Saba Giovannacci, Jeffrey Moon et Saadia Noorani. Stef Bronzwaer Tobin Robinson Anna Castoldi* Alberto Spagnoli* Djien Liem Anne Theobald* Ilias Papatryfon* Bernhard Url Olivier Ramsayer* Didier Verloo* ORATEURS INVITES Food Standards Agency (Royaume-Uni) Alisdair Wotherspoon* Comité scientifique Tony Hardy* (*= par téléphone) 1. ACCUEIL DES PARTICIPANTS ET OUVERTURE DE LA REUNION Catherine Geslain-Lanéelle ouvre la réunion et passe la parole à Dionysis Mavronicolas, le secrétaire d’État au ministère de la santé. M. Mavronicolas souhaite la bienvenue au forum consultatif réuni à Paphos, soulignant les activités de Chypre en matière de sécurité des aliments. Catherine Geslain-Lanéelle remercie le secrétaire d’État pour son discours d’ouverture, apprécie les accords de collaboration solides entre l’EFSA et Chypre et se réjouit de poursuivre cette coopération positive. Des excuses sont présentées au nom des représentants de l’Autriche, de la Roumanie, de la Turquie et de la Commission européenne. 2. ADOPTION DE L’ORDRE DU JOUR Le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Irlande et Chypre soulèvent des questions à inclure au point 4 de l’ordre du jour et l’ordre du jour est adopté. 3. DISCUSSION STRATEGIQUE SUR LES TRAVAUX DE L’EFSA AVEC LES ÉTATS MEMBRES 3.1. Informations sur le plan pluriannuel de l’EFSA de 2014 à 2016 Alberto Spagnoli présente un aperçu des progrès accomplis dans l’élaboration du plan pluriannuel de l’EFSA, précisant que le plan couvrira la période 2014-2016 et prendra en considération les différentes stratégies, le plan à moyen terme défini avec la Commission européenne, ainsi que les recommandations issues des résultats de l’évaluation externe. 2 / 11 La Suède salue le travail accompli et note que la charge de travail dans les différents domaines semble être gérée différemment, tels que les pesticides qui dépendent d’évaluations provenant des États membres plutôt que des groupes scientifiques, posant ainsi la question de savoir s’il est possible de chiffrer chaque type d’évaluation. Le Danemark soulève la question de savoir si le secteur doit contribuer aux coûts des évaluations, comme c’est le cas dans d’autres domaines non alimentaires. La Belgique suggère que les priorités stratégiques soient utilisées pour influencer les besoins dans le domaine de la recherche et l’Allemagne salue le développement de la gestion de la qualité comme un moyen de promouvoir la transparence. Catherine Geslain-Lanéelle prend note des observations relatives à la recherche et évoque la possibilité de trouver des fonds spécifiques pour les projets de recherche et de tirer profit de l’évolution d’Horizon 2020 afin de garantir une couverture adéquate de la sécurité des aliments. Elle déclare également qu’un projet de plan sera achevé au début de l’année 2013 et fera l’objet d’une nouvelle consultation avec le FC en mars 2013 avant d’être présenté au conseil d’administration. Action 1: le projet de plan pluriannuel sera transmis aux membres du FC avant la réunion du mois de mars à des fins d’examen et de commentaires 3.2. Contrats-cadres Ilias Papatryfon présente les détails du programme de contrats-cadres pluriannuels, y compris un aperçu des propositions d’appels à lancer en 2013 et la proposition relative à une task force interne visant à identifier de nouveaux domaines pour les contrats-cadres et à surveiller leur mise en œuvre. M. Papatryfon souligne en particulier le rôle que les membres du FC et les points de contact peuvent jouer dans la diffusion d’informations relatives aux contrats afin de renforcer l’intérêt à leur égard. L’Espagne mentionne la difficulté rencontrée dans la promotion des contratscadres en raison du manque d’informations sur la manière dont ils sont censés fonctionner, ainsi que sur le processus mis en jeu. La Hongrie se demande quelles seront les institutions partenaires et note que quatre ans représentent une longue période dans la vie d’une organisation pour que celle-ci participe à un contrat. La Finlande se dit préoccupée par le fait que l’argent des subventions soit versé à des institutions privées et non à des institutions publiques. Ilias Papatryfon explique que les appels sont ouverts à tous les opérateurs économiques, et pas uniquement aux institutions «Article 36». En ce qui concerne la durée du contrat, M. Papatryfon note que, bien qu’un contrat-cadre puisse durer quatre ans, cela n’implique pas qu’une institution participe à tous les appels spécifiques dans le cadre du contrat. De plus, il fournit des informations complémentaires sur la task force, en expliquant que l’objectif est d’identifier les 3 / 11 domaines de travail préparatoire afin de soutenir le travail des groupes scientifiques, en identifiant les domaines dans lesquels des contrats-cadres seront lancés. L’Allemagne estime qu’il faut renforcer la coopération avec les États membres et que, puisque les besoins de chaque pays sont différents, il convient de demander des informations détaillées aux points de contact sur les mesures nécessaires à prendre, ainsi que d’éviter la duplication des efforts au niveau de l’EFSA et des États membres. Hubert Deluyker déclare qu’il est nécessaire de dresser le bilan de l’expérience acquise sur la manière dont les points de contact travaillent, et que cette mesure peut être intégrée dans la révision qui sera effectuée en 2013. Catherine Geslain-Lanéelle note qu’il est nécessaire de poursuivre la discussion sur certaines questions soulevées en ce qui concerne une révision de la coopération scientifique entre l’EFSA et les États membres, ainsi que les activités des points de contact. En ce qui concerne les contrats-cadres, Catherine GeslainLanéelle encourage les membres du FC à diffuser des informations y afférentes d’une manière ciblée. Action 2: le FC et les points de contact diffuseront des informations sur les contrats-cadres 3.3. Auto-évaluation des réseaux scientifiques Jeffrey Moon et Saadia Noorani présentent le travail effectué à ce jour sur l’évaluation interne des réseaux scientifiques. Ce travail repose sur l’utilisation d’un questionnaire destiné aux membres des réseaux et aux membres du forum consultatif, portant sur l’expérience liée, respectivement, à la participation aux réseaux de l’EFSA et à la nomination des membres de ces réseaux. La Suède salue cette enquête et soutient les propositions présentées, en soulignant que la participation d’experts et l’engagement en faveur des réseaux de différentes organisations nationales représentant les États membres lors des réunions des réseaux, sont très positifs. La Suède propose d’expliquer brièvement aux experts ce que l’on attendra d’eux dans le cadre de la participation à un réseau. L’Allemagne soutient cette proposition et soulève la question de la difficulté de garantir que les bonnes personnes se trouvent au bon endroit. L’Allemagne suggère également qu’un bref «résumé» des activités des réseaux, plutôt que des rapports et des procès-verbaux, soit communiqué aux membres du forum consultatif. L’Espagne salue les résultats de l’enquête qui correspondent aux points de vue des représentants nationaux. L’Espagne note que, puisque ce sont les États membres qui sont représentés aux réunions des réseaux, un soutien doit être fourni au niveau national aux experts participant aux réunions et propose que les points de contact jouent un rôle à cet égard. La Norvège soutient l’avis de l’Espagne et souligne l’importance des retours d’information de la part des 4 / 11 experts participants. La Belgique salue cette présentation et estime que les experts ne sont pas clairs sur leur rôle dans les réseaux, et qu’ils ne partagent pas toujours les informations et ne présentent pas toujours de rapports au niveau national. La Belgique souligne la nécessité de travailler en réseau au niveau national. Chypre se dit préoccupée par la difficulté d’assister à des réunions du réseau avec un nombre limité d’experts qui ne couvrent pas tous les domaines, et souligne l’importance de garantir la diffusion adéquate des informations des réunions du réseau dans les petits pays. Les Pays-Bas notent que la représentation est une de nature scientifique et non politique. L’Italie souligne également la difficulté de recevoir des retours d’information au niveau national de la part des experts et la nécessité de préciser si ce sont des experts ou des États membres qui sont représentés aux réunions. La Suède évoque la possibilité d’organiser d’autres formes de réunions que les réunions physiques, notamment pour les réseaux bien établis dans lesquels les participants connaissent le travail des réseaux et les membres. Catherine Geslain-Lanéelle propose que des informations sur les réseaux provenant des unités scientifiques soient fournies aux membres du FC en même temps qu’au groupe scientifique, et indique qu’un projet de rapport sera distribué aux membres à des fins de commentaires au début de l’année prochaine. Elle souligne en outre que les résultats montrent que les réseaux confèrent une valeur ajoutée au processus d’évaluation des risques et sont des outils utiles pour la coopération et le partage d’informations. Action 3: le projet de rapport sur l’auto-évaluation des réseaux sera distribué aux membres du FC au début de l’année 2013 à des fins de commentaires 3.4. Harmonisation des approches et méthodes en matière d’évaluation des risques Djien Liem présente un aperçu et une mise à jour du programme de travail du comité scientifique, y compris sur les perturbateurs endocriniens, l’examen des documents d’orientation, les incertitudes dans l’évaluation des risques et l’évaluation des risques environnementaux. En ce qui concerne les perturbateurs endocriniens, le Royaume-Uni s’inquiète du fait que le délai assez court exigé par la Commission semble être une demande déraisonnable. Le Danemark exprime des inquiétudes similaires et demande combien de discussions ont eu lieu entre les différentes directions générales de la Commission, en soulignant qu’il convient d’éviter différents critères concernant l’environnement et les aliments. La Suède attire également l’attention sur les différentes questions formulées dans les différents domaines de travail, ainsi que sur les différences qui existent avec le processus d’analyse des risques de son service national d’inspection de la chimie. L’Allemagne souligne également qu’il 5 / 11 n’existe aucune harmonisation entre les réglementations relatives aux différents domaines. Djien Liem indique que la composition du groupe de travail n’est pas finalisée et que des observateurs des organisations de l’UE et internationales compétentes y prendront part. En ce qui concerne l’examen des documents d’orientation, l’Allemagne exprime une certaine inquiétude quant à l’impact des travaux sur les organismes nationaux et afin d’éviter toute duplication, elle préconise de lier les travaux du comité scientifique aux initiatives entreprises dans les États membres. Djien Liem déclare que les travaux du CS ne donneront pas lieu à de nouvelles orientations, mais permettront d’établir des priorités pour l’élaboration des orientations. Hubert Deluyker propose de poursuivre les réflexions sur le rôle stratégique que le forum consultatif pourra jouer pour lier le travail du CS aux activités des États membres. La Belgique estime qu’une évaluation, au niveau national, de la mise en œuvre des orientations, comme celle sur les espèces botaniques, sera utile. Djien Liem approuve cette proposition. 3.5. Conférence scientifique Tony Hardy, président du comité scientifique, présente un aperçu de la conférence scientifique qui s’est tenue à Parme les 7 et 8 novembre, en mettant en évidence les principaux sujets de discussion. La Suède, l’Italie, la Norvège et le Royaume-Uni formulent des commentaires sur l’évaluation des risques «adaptée à l’objectif» et sur l’importance de formuler des questions pour garantir que le résultat est bénéfique pour les gestionnaires des risques. 3.6. Conférence institutionnelle Catherine Geslain-Lanéelle présente brièvement la conférence conjointe qui s’est tenue avec la DG SANCO à Parme le 13 novembre. 3.7. Mélanges chimiques Tobin Robinson fait le point sur les travaux de l’EFSA relatifs aux mélanges chimiques, en détaillant en particulier les activités relatives aux pesticides, le cadre de l’OMS et la participation au groupe de travail ad hoc multi-agences. 3.8. Examen systématique Didier Verloo (par téléphone) détaille l’approche systématique adoptée par l’EFSA et présente le projet de bibliothèque virtuelle. 6 / 11 3.9. Thèmes de discussion stratégiques pour 2013 Jeffrey Moon présente les thèmes stratégiques proposés, sur la base des suggestions des membres, qui seront discutés lors de la réunion du forum consultatif en 2013. Les thèmes sont approuvés. 4. AUTRES QUESTIONS SOULEVEES PAR L’EFSA ET LES ÉTATS MEMBRES 4.1 Retours d’information sur la réunion avec les États membres sur le BPA Anne Theobald et Anna F. Castoldi (toutes deux par téléphone) présentent un résumé de la réunion avec les experts des États membres sur le BPA qui s’est tenue à Parme les 29 et 30 octobre 2012. Les Pays-Bas notent la divergence dans l’évaluation des risques entreprise par l’Anses et l’EFSA en comparaison avec l’approche plus classique susceptible d’être adoptée par l’EFSA et posent une question à la France sur les différences dans l’approche adoptée. La Suède déclare que si les approches de l’EFSA et de l’Anses sont différentes, le FC a un rôle à jouer pour tenter de résoudre les divergences avant l’adoption des avis. La France salue la possibilité de participer aux discussions lors de la réunion des États membres à Parme et explique que son évaluation des risques n’est pas encore terminée, mais décrit l’approche adoptée, qui prend en compte toutes les voies d’exposition (aliments, environnement, air intérieur, lieu de travail, etc.) de la population en France. La France note également que, même si l’évaluation de l’Anses n’est pas finalisée, les équipes des deux organismes ont eu des contacts réguliers sur les méthodologies et que, la semaine suivante, un événement sur les perturbateurs endocriniens organisé à Paris sera une bonne occasion de faire avancer les discussions. La France évoque également la possibilité d’intégrer un représentant du programme de toxicologie national des États-Unis (US National Toxicology Programm – US NTP) aux discussions. Anna F. Casoldi explique que du personnel spécialisé de l’Anses participe au groupe travail de l’EFSA sur les effets toxicologiques du BPA et décrit les contacts permanents entre l’EFSA et l’Anses. Catherine Geslain-Lanéelle souligne l’importance de coopérer à un stade précoce pour éviter la publication d’avis divergents et plaide en faveur de la coopération avec tous les États membres dans ce domaine. Elle souligne également l’importance d’engager un dialogue scientifique afin d’éviter de rendre des avis contradictoires en matière de gestion des risques. Le Royaume-Uni soutient cette opinion en précisant qu’il incombe aux évaluateurs de risques utilisant une approche non classique de discuter avec l’EFSA des raisons d’adopter une telle 7 / 11 approche et en notant que les conseils de l’EFSA sur les effets à faible niveau sont précis. La Norvège marque son accord avec le Royaume-Uni. Le Danemark et la Finlande commentent l’utilisation d’un principe de précaution, tant au niveau de l’évaluation des risques que de la gestion des risques, et préconisent la poursuite des discussions sur ce point. Catherine Geslain-Lanéelle suggère que le FC revienne sur ce thème et que les experts sur le BPA de l’Anses et de l’EFSA se réunissent pour discuter de la méthodologie et de l’approche adoptées par la France. Action 4: une réunion sera organisée avec des experts de l’EFSA et de la France afin de discuter des approches méthodologiques à l’égard de l’évaluation des risques du BPA, avant l’adoption des deux avis. Action 5: la France partagera le lien internet menant aux informations relatives à la réunion sur les perturbateurs endocriniens. 4.2. Avenir des subventions Stef Bronzwaer introduit le thème de l’avenir des subventions, en commentant les discussions qui se sont tenues avec les points de contact. Olivier Ramsayer (par téléphone) présente en détail les opportunités financières prévues par la réglementation financière actuelle et Alisdair Wotherspoon de l’autorité britannique de sécurité alimentaire (par téléphone) partage l’expérience de la SafefoodERA, en mettant en évidence les problèmes éventuels liés à la gestion des subventions. Catherine Geslain-Lanéelle note que les discussions pourront jeter les bases des futurs travaux dans le domaine de la coopération scientifique, lesquels seront examinés au cours de la réunion de juin 2013. Les Pays-Bas se réjouissent de la possibilité pour l’EFSA d’octroyer des subventions directes aux recherches qui seront effectuées par les États membres avec la possibilité d’appliquer des délais plus longs. La Belgique souligne que les petites organisations peuvent être confrontées à certains obstacles les empêchant de participer aux programmes de subvention. L’Irlande relève des difficultés rencontrées dans la gestion des subventions. Chypre déclare qu’il faut trouver un moyen de permettre aux petits et aux grands pays de participer aux programmes de subventions. Les Pays-Bas approuvent ce point de vue et saluent les éclaircissements sur les conséquences éventuelles d’une nouvelle structure de subventions et sur la manière dont elle serait différente de celle de la DG Recherche. 8 / 11 Comme un certain nombre de projets de recherche ont été proposés pour l’établissement des priorités et soumis à la DG recherche en vue d’Horizon 2020, Hubert Deluyker laisse entendre qu’il peut être possible de sélectionner certains projets pour un financement direct au titre du programme de subventions et que ce point pourra être discuté plus en détail en vue de la réunion de mars 2013. Catherine Geslain-Lanéelle conclut en annonçant que des discussions détaillées sur la recherche se tiendront lors de la prochaine réunion du FC en mars, avec une transition vers une approche à moyen terme avec des projets plus importants, prenant en considération la nécessité d’effectuer une planification pluriannuelle afin de permettre aux petites organisations de participer. Action 6: les membres du FC examineront les thèmes de recherche identifiés pour l’établissement de priorités pour Horizon 2020 dans le cadre des discussions prévues pour mars 2013 4.3. Autres questions soulevées par l’EFSA et les États membres 4.3.1. La transparence dans la gestion des risques À la suite des discussions qui ont eu lieu lors de la réunion des directeurs des agences le 4 décembre, le Royaume-Uni présente un document qui a été examiné au cours de cette réunion sur la transparence dans la gestion des risques, appelant à davantage de transparence dans la manière dont les décisions sont adoptées et sa relation à la transparence dans l’évaluation des risques. L’Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique et l’Espagne soulignent les différences qui existent entre le processus dans les situations de crise et celui à d’autres moments. La Suède partage son expérience sur la manière dont cela est effectué au niveau national. L’Allemagne mentionne les discussions qui se sont tenues au niveau national sur le principe de précaution et explique qu’il existe un chaînon manquant dans la perception du consommateur entre l’évaluation des risques et la gestion des risques, suggérant que des recherches complémentaires dans ce domaine pourront éventuellement être bénéfiques. Catherine Geslain-Lanéelle salue le fait que le FC soit informé du projet de document de la réunion des directeurs des agences et souligne l’importance de poursuivre l’initiative permettant à l’évaluation des risques d’exprimer les incertitudes d’une manière qui est utile aux gestionnaires des risques. Le Royaume-Uni est invité à fournir d’autres mises à jour sur ce document à l’avenir. Action 7: le Royaume-Uni tiendra les membres du FC au courant de la poursuite des travaux des directeurs des agences sur la transparence dans la gestion des risques. 9 / 11 4.3.2. La transparence dans l’évaluation des risques des additifs alimentaires L’Espagne présente les détails de l’évaluation sur les additifs alimentaires, exprimant ses inquiétudes quant aux difficultés que les candidats rencontrent pour obtenir des retours d’information sur les évaluations. Davide Arcella (par téléphone) fournit des informations supplémentaires sur le processus de demande et sur les progrès accomplis pour mettre à disposition toutes les données associées au modèle d’apports des additifs alimentaires (Food Additives Intake Model – FAIM). Catherine Geslain-Lanéelle conclut en confirmant que les données pertinentes seront disponibles d’ici la fin 2013 et que, entre-temps, les difficultés relatives à des évaluations spécifiques seront traitées sur une base bilatérale. 4.3.3. Analyse du génome entier L’Irlande propose que le forum consultatif discute de l’analyse du génome entier et de la nécessité de créer une base de données sur l’identification des microorganismes qui peut être partagée. Le Danemark et les Pays-Bas soutiennent cette proposition préconisant la création d’une base de données à accès partagé. Catherine Geslain-Lanéelle propose que ce thème soit abordé dans le cadre des discussions sur l’identification des besoins dans le domaine de la recherche, en vue de la réunion du FC de mars 2013. 4.3.4. Tableaux de composition des aliments Chypre partage des informations sur la publication récente de tableaux de composition des aliments, dont la traduction en anglais sera disponible dès la fin de l’année 2012. 5. DIVERS Les Pays-Bas estiment que les États membres doivent être impliqués davantage dans la préparation des sujets de discussion pour les réunions du FC et proposent que les pays d’accueil jouent un rôle plus actif. L’Italie, la Suède et le Danemark soutiennent cette proposition, le Danemark proposant de raccourcir les présentations et d’allouer plus de temps aux discussions relatives à des questions complexes. La France propose le partage des priorités et des sujets prioritaires dans les États membres afin de renforcer la visibilité et de faciliter la collaboration sur le partage des données et de la charge de travail. Catherine Geslain-Lanéelle salue ces suggestions et accepte d’examiner les propositions lors la préparation de l’ordre du jour de la réunion de mars 2013 qui se tiendra en Irlande. Mme Geslain-Lanéelle propose également de poursuivre l’examen de cette question dans le cadre des discussions sur la coopération scientifique qui sont prévues lors de la réunion du forum consultatif de juin 2013. 10 / 11 Action 8: les membres du FC proposeront des sujets à inscrire à l’ordre du jour de la prochaine réunion du FC pour des discussions détaillées. CLOTURE DE LA SEANCE Catherine Geslain-Lanéelle remercie le représentant chypriote du FC pour avoir accueilli la réunion à Paphos, ainsi que les membres du FC et les observateurs pour leur participation active. Mme Geslain-Lanéelle remercie également le secrétariat du FC et le personnel de l’EFSA à Parme pour leur soutien. 11 / 11