Robert Bober, écrivain et réalisateur Robert Bober cycle de films du

Transcription

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Extraits de Playing for time, The Hiding
Place, War and Remembrance…
En présence d’Antoine Germa, agrégé
d’histoire, scénariste et chroniqueur
à France Inter et Raoul Peck, réalisateur
et président de la FEMIS.
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Extraits de La Quatrième Dimension,
Star Trek, Magnum, Law and Order,
The West Wing...
En présence de Tal Bruttmann, historien.
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Avec Woody Allen, Mia Farrow,
John Buckwalter.
En présence de Karim Ghiyati,
programmateur et historien du cinéma
et Jean-Jacques Moscovitz, psychanalyste.
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En 1976, à l’âge de 45 ans (il est né
à Berlin en 1931), Robert Bober réalisait
un film en forme d’échappée mémorielle :
Réfugié provenant d’Allemagne :
apatride d’origine polonaise. Cet
ego-documentaire marque la rupture
d’un être qui apprit (tailleur, assistantréalisateur) avant de transmettre (par
la grâce de l’audiovisuel et de l’imprimé).
Robert Bober a «déféodalisé»
l’hommage-lige, se liant à des êtres
non point suzerains mais partenaires
spirituels : Pierre Dumayet, Georges
Perec, Paul Otchakovski-Laurens (POL,
son éditeur). Avec l’air de ne jamais
y toucher (Quoi de neuf sur la guerre ?
est un titre-miroir tant il lui ressemble),
«Robob», comme l’appellent ses amis,
atteint l’essentiel : désincarcérer
la mémoire, en filant images et mots…
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Robert Bober évoque lors de
cette rencontre inaugurale, son travail
littéraire à l’occasion de la parution
de son dernier roman On ne peut plus
dormir tranquille quand on a une fois
ouvert les yeux (éd. P.O.L, 2010),
et les liens tissés entre l’écriture littéraire
et cinématographique.
Au programme également de cette
rencontre et en ouverture du cycle :
la projection de son unique fiction T’as
pas changé (France, 1981, 5 min 48, Ina)
évoquant la rencontre et le dialogue
de deux anciens camarades juifs.
En présence de Robert Bober, Anny DayanRosenman, maître de conférences en littérature
à l’université Paris VII-Denis Diderot.
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Avec la participation de Léon Askenazi,
Izio Rosenman et le grand rabbin Chouchena.
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Chaque page du Talmud commence
par quelques lignes : la Michna,
la formulation écrite de la tradition
orale de la lecture de la Bible ;
ensuite commence le commentaire
de la Michna intitulé Guémara.
Puis vient la Michna suivante et ceci
tout au long des 63 traités que comporte
le Talmud. Dans le film une seule phrase
talmudique est abordée car il n’est pas
toujours simple d’arracher aux mots
leurs secrets.
« L’émission court après les diagonales
que poursuivait Perec dans ce livre
dont Dumayet nous dévoile l’ahurissant
foisonnement en se fondant sur un travail
titanesque édité par le CNRS et Zulma :
Le Cahier des charges de « La Vie mode
d’emploi ». Cette enquête qui met en
lumière la fascination de Perec pour
les palindromes est à l’image de Perec :
une fête jubilante, qui ouvre des abîmes
sous nos yeux. »
A. Perraud, Télérama, 2 février 1994.
« Je retourne en Pologne sans y être
jamais allé. » « On a souvent l’impression
d’être parfaitement capable de
reconnaître un lieu où l’on n’est jamais
allé soi-même. Peut-être parce que
des récits, des souvenirs précis d’êtres
proches nous ont créé un passé,
les points de repère dont tout individu
a besoin pour se définir, pour retrouver
et affirmer en quelque sorte sa propre
identité. » Robert Bober
C’est cette impression tenace qui
a conduit Robert Bober en Pologne,
que son père, Wolf Leib, né à Radom,
a quittée en 1920. Le film est le récit
de cette démarche qui s’ouvre
sur l’incertitude.
En présence de Robert Bober
et Régine Waintrater, psychanalyste,
maître de conférences à l’université
Paris VII-Denis Diderot.
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« Avec « Lectures pour tous »,
Dumayet écoutait celui qui avait écrit.
Avec « Lire c’est vivre », il écoutait
celui qui avait lu. Et il était chaque fois
ému de rencontrer des personnes
véritables qui avaient la forme même
des personnages fictifs ».
Robert Bober
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Juif d’origine polonaise, né à Metz
en 1928, André Schwarz-Bart est détruit
à jamais par la déportation en 1942
d’une partie de sa famille. Il s’engage
dans la résistance, puis devient tailleur,
éducateur, étudiant et écrivain.
Dès ses premiers essais publiés en 1953,
il envisage de transmuter en œuvre
littéraire le terrible événement qui avait
changé sa vie et celle de tant de jeunes
juifs de sa génération. Le Dernier
des Justes paraît le 1er juillet 1959.
En présence de Robert Bober,
Antoine Perraud, producteur à France
culture, journaliste à Mediapart
et Sylvie Gouttebaron, directrice de la Maison
des écrivains et de la littérature.
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Premier documentaire réalisé par Robert
Bober consacré au grand écrivain russe
de langue yiddish Cholem Aleichem
(1859–1916). C’est également la première
fois qu’est entendue la langue yiddish
à la télévision.
En janvier 1898, Émile Zola publie
dans L’Aurore, une lettre ouverte
qui prend parti pour l’innocence
du Capitaine Dreyfus. Son « J’accuse »
lui vaudra d’être condamné à un an
de prison et le forcera à s’exiler.
Un siècle plus tard, Pierre Dumayet
et Robert Bober analysent le
bouleversement provoqué dans
le monde artistique, littéraire et
intellectuel par « J’accuse » et racontent
l’histoire de la décomposition
du paysage intellectuel français.
De 1892 à 1924, près de seize millions
d’émigrants, en provenance d’Europe,
chassés de leur pays natal par la misère,
l’oppression politique, religieuse
ou raciale, passèrent par Ellis Island,
où le secrétariat d’État à l’Immigration
avait construit un centre d’accueil.
Quelle est notre propre attache à ce lieu :
le lieu même de l’exil, c’est-à-dire le lieu de
l’absence du lieu, le lieu de la dispersion.
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En 1945, des milliers d’enfants
ont été recueillis dans les maisons
d’enfants. Leurs parents avaient été
déportés. Des éducateurs s’occupaient
d’eux, soucieux de préparer à une vie
normale ceux que l’on appelait désormais
« les enfants de fusillés et de déportés ».
En 1970, Robert Bober a voulu retrouver
quelques-uns de ces enfants.
Comment étaient-ils devenus adultes ?
Comment fait-on pour devenir père
et mère alors que les modèles ont depuis
si longtemps disparu ?
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Dans ce film réalisé pour le parcours
de l’exposition permanente du Mémorial
de la Shoah, la comédienne Anouk
Grinberg lit des lettres d’enfants cachés.
Des rues de Naples à l’île d’Ischia
jusqu’aux alentours de Rome,
Erri de Luca nous ouvre ses portes.
Avec lui, on évoque des livres,
des langues – le Napolitain, langue
de la mère ; l’Italien, langue de l’écriture ;
le Yiddish, langue d’un peuple qu’on
a voulu exterminer et qu’il a apprise.
« Le sentiment de corriger le passé
est un sentiment impossible, mais dont
je ne peux ni ne veux me libérer ».
Erri de Luca
En présence de Robert Bober
et Nadine Fresco, historienne,
chercheuse au CNRS.
En présence de Robert Bober
et Rachel Ertel, professeur à l’université
Paris-VII, auteur et traductrice.
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En présence de Robert Bober et Pierre
Birnbaum, professeur de sociologie politique
à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne
et à l’Institut d’études politiques de Paris.
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De 1969 à 1975, Georges Perec va chaque
année dans la rue Vilin, à Ménilmontant,
et en entreprend la description. Cette rue
de son enfance a disparu. Robert Bober
a retrouvé près de 600 photographies
qui racontent la vie tranquille de cette rue,
et sa démolition lente et systématique.
Le film est tout à la fois la reconquête d’un
espace de vie, une réflexion sur le regard,
et un hommage du réalisateur à son ami
Georges Perec.
En présence de Robert Bober
et Claude Burgelin, professeur émérite
de littérature.
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« Quand nous pensons à un ami,
nous nous rappelons sa voix.
Pour nous qui aimons lire ses œuvres,
Gustave Flaubert est comme un ami.
Certes, nous ne connaissons pas sa voix.
Mais sa façon de parler, sa spontanéité,
nous la trouvons dans les lettres
qu’il a écrites ». Pierre Dumayet
D’où l’idée de réaliser une série
sur les correspondances.
Philippe Clévenot donne ici à entendre
Van Gogh par la lecture de ses lettres.
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Les Molines est un camp de nomades
réservé aux Tsiganes de la région
d’Angoulême. Le film raconte au jour
le jour cette tentative de dialogue, cette
progression constante où la présence
et le rôle de l’équipe de tournage ne sont
jamais masqués, mais au contraire
affirmés dans chaque regard, chaque
interrogation, chaque silence.
En présence de Robert Bober et Antoine
Perraud, producteur pour France Culture,
journaliste à MediaPart.
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Film réalisé lors du 25e anniversaire
de l’État d’Israël.
« On est adulte à 25 ans » dit-on, c’est
la date à partir de laquelle il est possible
de faire un bilan. À travers le parcours
et les réflexions d’une famille dont les
enfants sont nés en Israël, une réflexion
sur les 25 ans d’existence du pays.
En présence de Robert Bober
et de Meir Waintrater, directeur
de la rédaction de L’Arche.
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Dans cet aboutissement d’un travail
de dix ans, Anne Aghion retrace l’impact
des tribunaux communautaires (Gacaca)
chargés de juger les coupables sur
les survivants et les criminels d’un petit
bourg rural du Rwanda. À travers leurs
peurs et leurs colères, les accusations
et les défenses, les vérités floues,
l’inconsolable tristesse et l’espoir
en la vie retrouvée, elle saisit le trajet
émotionnel vers la coexistence.
Mon voisin, mon tueur qui était
en Sélection officielle au Festival
de Cannes 2009, est le long métrage
qui accompagne une trilogie de films
plus courts sur les Gacaca.
En présence d’Anne Aghion, réalisatrice.
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Parmi les documents rares que possède
l’ECPAD figurent les rushes de certains
des films réalisés par les services
de communication de l’armée américaine
en 1945 lors de la libération des camps
de concentration nazis. Non montées,
ces images permettent de comprendre
comment ces jeunes cameramen
travaillaient.
Cette séance propose une projection
et un commentaire de films d’archives
issus des fonds de l’ECPAD, notamment
Libération du camp de concentration
de Buchenwald ; Civils allemands visitant
le camp de concentration de Buchenwald
après sa libération ; Visite du camp
d’Ohrdruf par une délégation américaine
de généraux.
En présence de Christian Delage,
historien et réalisateur, commissaire
de l’exposition Filmer les camps. John Ford,
Samuel Fuller, George Stevens, de Hollywood
à Nuremberg.
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