Samedi 4 octobre orchestre national de lille
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Samedi 4 octobre orchestre national de lille | Jean-Claude Casadesus Dans le cadre du cycle La mesure du temps Du dimanche 28 septembre au samedi 4 octobre 2008 Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr orchestre national de lille | Jean-Claude Casadesus | Samedi 4 octobre Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général Cycle La mesure du temps DU DIMANCHE 28 SEPTEMBRE AU SAMEDI 4 OCTOBRE De l’absence… « …comment passe le temps… », s’interrogeait Karlheinz Stockhausen dans un article demeuré célèbre. Si le lever et le coucher du soleil étaient, avec les saisons peut-être, les premiers phénomènes rythmant l’existence humaine sur le principe d’une horloge naturelle, le « moyen le plus propre pour bien mesurer le mouvement » était plutôt, selon Quantz, « le battement du pouls à la main d’un homme qui se porte bien » (Essai d’une méthode pour jouer la lûte traversière, 1752). Et si la mesure du temps nécessitait une unité immuable, il n’était dans la nature aucune horloge vraiment iable : les jours et les nuits ne cessaient de s’allonger ou de raccourcir, les battements de cœur, au gré des actions ou des émotions, tendaient à se précipiter ou à ralentir. Claudio Monteverdi distingua donc, dans son Lamento della Ninfa (1638), le temps de la raison et le temps de l’âme, demandant à ce que la lamentation soit chantée « au rythme du sentiment [a tempo del’afetto del animo] et non suivant une battue [non a quello de la mano] », tandis que les parties l’encadrant étaient « chantées en mesure [al tempo de la mano] ». Libérant la musique des traits verticaux qui en divisent les portées, les préludes non mesurés du XVIIe siècle coniaient à leurs interprètes le soin de choisir ce qui devait ressortir de la structure motivique. Presque aussi libres étaient les nombreuses toccatas italiennes ou allemandes, malgré leurs petites cases régulières. Mais elles pouvaient également, et comme certaines suites de danses de Froberger, s’inspirer du style brisé du luth français. Tel lamento devait être joué « sans observer aucune mesure », tel autre, sur la mort de l’empereur Ferdinand IV, s’achever sur une gamme ascendante pour symboliser l’ascension ultime. Face à l’incapacité de saint Augustin d’expliquer le temps, la musique nous donnait donc l’impression grisante d’être capable d’en contrôler le lux, ou, avec Chopin, de s’en échapper grâce à quelques cascades de petites notes en tempo rubato, voire de le retenir avec un simple point d’orgue. … à la multiplication des mesures « Le fondement même de la musique » était, selon Michel Butor dans ses Moments de Marcel Proust (1960), « cette continuité nouvelle, diférente de celle impérissable des choses vues », tandis que « les forces mélodiques et rythmiques » devaient se détacher de « la régularité d’un tempo, sorte de sol et d’horizon sonore ». Mais parce que le moindre point de repère, pulsation, mode rythmique ou mesure n’est qu’une convention arbitraire, chaque siècle interprète le temps à sa manière, le XVIIIe privilégiant des carrures que la fantaisie romantique s’empressa d’altérer en multipliant syncopes et contretemps. À peine le métronome avait-t-il été inventé par Maelzel qu’il appartenait déjà à la musique de nous libérer de ce battement unique qui n’avait pas lieu d’être, et de révéler au contraire la formidable multiplicité du temps. Au Moyen Âge déjà, avec les structures isorythmiques des motets de Guillaume de Machault, talea et color se décalaient jusqu’à nous faire croire que durées et notes ne dépendaient pas de la même temporalité. Et la polyrythmie se compliquait lorsque les taleæ se superposaient à leur tour. Trois horloges mêlant leurs tic-tac diférents dans une horlogerie de Tolède (L’Heure espagnole de Ravel), cent métronomes réglés par Ligeti sur des tempos diférents pour associer leurs cliquetis dans un indéinissable brouillard sonore – jusqu’à ce que, les uns et les autres s’épuisant, n’émergent plus que quelques mouvements –, il ne devait plus être de pulsation unique jusque dans les superpositions, par Karlheinz Stockhausen, des tempos de Zeitmasse. Plus de pulsation non plus dans le Double concerto d’Elliott Carter, chaque musicien échangeant le chronomètre contre ses capacités techniques individuelles. Mesuré ou non mesuré, lisse ou strié (Boulez), repensé dans son rapport avec les événements (traverserionsnous un temps immobile ?), le temps musical est inalement la meilleure façon de déier la raison – Schumann demandait à ses interprètes de jouer le plus vite possible…et encore plus vite. Voire la meilleure façon d’approcher le divin en en rendant perceptible la jonction de l’ininiment grand et de l’ininiment petit, imaginée par Messiaen dans l’accroissement illimité des durées au moyen de valeurs toujours plus brèves. Et les notes ajoutées se moquaient encore du temps mesuré. Important, le temps l’est à un tel point qu’il se mit à occuper la musique jusque dans ses titres, inspirant 4’33” à John Cage, pièce créée en 1952 par David Tudor, pouvant être redonnée « sur n’importe quelle durée ». Plus précises étaient les Vexations de Satie, dont le motif devait être joué huit cent quarante fois après préparation de l’interprète « dans le plus grand silence, par des immobilités sérieuses ». L’interprète en fut évidemment John Cage, et la musique démontra qu’elle aussi savait rendre le temps long, voire insupportable. François-Gildas Tual DiManChe 28 septeMBRe – 16h30 JeUDi 2 OCtOBRe – 20h Girolamo Frescobaldi Toccata 11 Canzona 3 Capriccio sopra la Bassa Fiamenga Ricercar 9 Toccata 7 Capriccio sopra La Sol Fa Mi Ré Ut Johann Jakob Froberger Lamento sur la mort de Ferdinand IV Toccata 3 Suite en la mineur Louis Couperin Suite en ré majeur Johann Christophe Bach Praeludium en do majeur Jean henry d’anglebert Prélude non mesuré en ré mineur Gustav Leonhardt, fac-similé du clavecin Tibaut de Toulouse 1691, reconstitution du clavecin Carlo Grimaldi 1703 (collection Musée per nørgård Scintillation, pour sept musiciens – création française Conlon nancarrow Étude 2a (arrangement pour petit ensemble par Sébastien Vichard) Étude 20 (arrangement pour petit ensemble par Arnaud Boukhitine) Karlheinz stockhausen Zeitmasse, pour cinq bois elliott Carter Double concerto, pour clavecin, piano et deux orchestres Asko Concerto, pour ensemble Ensemble intercontemporain Susanna Mälkki, direction Sébastien Vichard, piano VenDReDi 3 OCtOBRe – 20h de la musique) MeRCReDi 1er OCtOBRe – 20h Pendule, pouls et chronomètre Jean-Baptiste Lully Suite d’Armide andré Campra Simphonies du Ballet des Âges Carl philipp emanuel Bach Concerto pour clavecin Wq 23 Georg Friedrich haendel Concerto grosso op. 3 n° 1 arcangelo Corelli Ciaccona op. 3 n° 12 XVIII-21 Le Baroque Nomade Jean-Christophe Frisch, direction Jean-Luc Ho, clavecin Longman & Broderip in XVIIIe (collection Musée de la musique) György Ligeti Poème symphonique pour cent métronomes philippe Leroux De la texture steve Reich Drumming, premier mouvement paul Usher Nancarrow Concerto György Ligeti Kammerkonzert Ictus Georges-Élie Octors, direction Rex Lawson, pianola saMeDi 4 OCtOBRe – 20h Manuel de Falla L’Amour sorcier Maurice Ravel L’Heure espagnole orchestre national de lille Jean-Claude Casadesus, direction Marie-Ange Todorovitch, mezzo-soprano Yves Saelens, ténor Philippe Do, ténor Nicolas Rivenq, baryton Alain Vernhes, baryton saMeDi 4 OCtOBRe – 20h Salle des concerts Manuel de Falla L’Amour sorcier* entracte Maurice Ravel L’Heure espagnole** orchestre national de lille Jean-Claude Casadesus, direction Marie-Ange Todorovitch, mezzo-soprano* ** (Concepción) Yves Saelens, ténor** (Ramirez) Philippe Do, ténor** (Torquemada) Nicolas Rivenq, baryton** (L’Horloger) Alain Vernhes, baryton** (Don Inigo Gomez) Coproduction Cité de la musique, orchestre national de lille. Ce concert est enregistré par Radio Classique. Fin du concert vers 21h50. 4 Falla/Ravel : l’Espagne en scène « J’ai connu Ravel quelques jours après mon arrivée à Paris, pendant l’été de 1907 », écrit Manuel de Falla dans ses souvenirs sur le compositeur traduits par Roland-Manuel. La rencontre eut lieu chez Ricardo Viñes, sans doute en octobre : Ravel découvrit La vida breve [La Vie brève] et Falla la version pour piano à quatre mains de la Rhapsodie espagnole ; l’Espagne authentique et stylisée de Falla croisait l’Espagne pressentie de Ravel. Manuel de Falla (1876-1946) L’Amour sorcier 1. Introduccion y escena [Introduction et scène] 2. En la cueva [Dans la cave] 3. Canción del amor dolido [Chanson du chagrin d’amour] 4. El aparecido [L’apparition] 5. Danza del terror [Danse de la terreur] 6. El circulo mágico [Le cercle magique] 7. Romance del pescador [Romance du pêcheur] 8. Danza ritual del fuego [Danse rituelle du feu] 9. Escena [Scène] 10. Canción del fuego fatuo [Chanson du feu follet] 11. Pantomima [Pantomime] 12. Danza del juego del amor [Danse du jeu d’amour] 13. Final - las campanas del amenecer [Finale - Les cloches] Version 1915 : gitaneria en un acte (deux tableaux), pour orchestre de chambre et cantaora. Version 1916 : scènes gitanes de l’Andalousie. Ballet en un acte, pour orchestre symphonique et mezzo-soprano. Version 1925 : ballet pour orchestre symphonique. Création orchestrale du ballet : Madrid, 28 mars 1916, sous la direction de Bartolomé Pérez Casa, avec au piano Joaquin Turina. Création scénique : le 22 mai 1925, au Théâtre du Trianon-Lyrique à Paris, sous la direction du compositeur. Durée : environ 28 minutes. argument de la version de 1916 Candelas, une très belle jeune femme, a jadis aimé passionnément un Gitan dont le souvenir la hante. Un printemps, un jeune homme lui fait la cour : Carmelo. Hantée par ses souvenirs, Candelas ne peut se laisser séduire et l’éconduit. Connaissant le Gitan qui obsède les pensées de Candelas, Carmelo convainc Lucia – une amie de la jeune femme – de se laisser courtiser par son spectre. Pendant que celui-ci séduit Lucia, Carmelo parvient à léchir Candelas ; les amoureux échangent leur premier baiser tandis que le spectre meurt, vaincu par l’amour véritable. 5 Composé en 1914-1915 sous forme de gitaneria en un acte et deux tableaux, El amor brujo [L’Amour sorcier] émane d’une suggestion de la danseuse Pastora Imperio qui souhaitait que Falla lui écrive « una canción y una danza » [« une chanson et une danse »]. Gregorio et Maria Martinez Sierra la présentent au compositeur, qu’elle introduit auprès de sa mère, la cantaora Rosario la Mejorana. C’est elle qui l’initie à la musique lamenco. Après le demi-succès de la création à Grenade le 15 avril 1915, Falla transforme sa partition en ballet avec voix de mezzo tandis que l’action en est quasiment retournée, l’envoûtement du spectre se transformant en désenvoûtement. Donné en version de concert à Madrid en 1916, le ballet connaîtra sa création scénique au Trianon-Lyrique à Paris en 1925, année de la création des Matelots d’Auric, du Train bleu de Milhaud et des Biches de Poulenc aux Ballets russes. El amor brujo marque la véritable découverte de la tradition gitane par Falla qui s’installera à Grenade en 1923. Le mélange de chant et de danse y apparaît comme une caractéristique dramatique. Ainsi peut-on distinguer dans cette œuvre les chansons : « Chanson du chagrin d’amour », « Chanson du feu follet », les danses pures telles la « Danse de la terreur » et la « Danse rituelle du feu », ou des pièces mixtes dans lesquelles danse et voix coexistent, comme la danse du jeu de l’amour, sans oublier les interventions vocales du inale avec cloches, les scènes et pantomimes. La couleur âpre et sombre de la « Chanson du chagrin d’amour » provient autant du traitement vocal que de l’orchestration avec hautbois dans le grave, le piano marquant le rythme d’accords arpégés et les cordes évoquant des guitares. Celle du feu follet, proche d’une buleria authentique, a quelque chose de plus simple dans son traitement harmonique, tandis que l’on retrouve piano et cordes. Faisant la part belle à la trompette et au piano , la « Danse de la terreur » accompagne l’apparition du spectre perçue comme une hallucination. Quant à la célèbre « Danse rituelle du feu », elle émerge des trilles des altos et clarinettes, après qu’ont retenti les douze coups de minuit. Lancée par un célèbre solo de hautbois, elle joue de la répétition destinée à produire la transe sans se départir de son ostinato pour s’achever en scansion pure. Maurice Ravel (1875-1937) L’Heure espagnole Composition : 1907. Dédicace : « à Madame Jean Cruppi, hommage de respectueuse amitié ». Création : le 19 mai 1911, Opéra-Comique, Paris, sous la direction d’Albert Carré. Durée : environ 55 minutes. argument Dans la boutique de Torquemada, horloger de Tolède. Arrive Ramiro, muletier de son état, dont la montre est en panne. Leur discussion est interrompue par l’horlogère Concepcion venue rappeler à son époux qu’il doit aller régler les horloges de la ville. Son mari sorti, elle s’apprête à accueillir son amant, l’étudiant Gonzalve. Il lui faut occuper Ramiro, auquel elle propose de monter une horloge dans sa chambre. Puis ce sera Gonzalve qu’il faudra faire entrer dans une horloge pour lui faire suivre le même chemin tandis qu’entre un autre courtisan : le banquier Don Inigo. Par jeu, il 6 se cache dans une horloge en attendant le retour de Concepcion. Le même stratagème permet à Don Inigo de rejoindre la chambre de la jeune femme, mais il est bloqué dans son horloge. Dépitée, Concepcion comprend que le seul homme à la hauteur de ses aspirations serait Ramiro, qu’elle convie à monter… sans horloge ! Quand Torquemada rentre de sa tournée, il retrouve Gonzalve et Don Inigo dans sa boutique, contraints d’acheter chacun son horloge. Morale : Entre tous les amants, seul amant eicace, Il arrive un moment, dans les déduits d’amour, Où le muletier a son tour. Commençons par la morale de l’histoire, telle que l’énonce le quintette inal de cette comédie musicale : Un inancier… et un poète… Un époux ridicule… Une femme coquette Qui se servent pour leurs discours De vers tantôt longs, tantôt courts … Au rythme qui se casse, À la rime cocasse… … Avec un peu d’Espagne autour !… Voici bien le projet de Ravel qui, échaudé sans doute par la récente création des Histoires naturelles, éprouve le besoin de préciser son idée au Figaro en prélude à la création de L’Heure espagnole à l’Opéra-Comique le 19 mai 1911. Il s’agit d’« une sorte de conversation en musique. L’intention est airmée de renouer avec la tradition de l’opéra-boufe ». Plus loin, le compositeur précise en quoi consiste l’humour de cette œuvre : « L’esprit humoristique […] est purement musical : ici, le rire doit être obtenu non pas, ainsi que dans l’opérette, par l’accentuation arbitraire et cocasse des mots, mais par l’insolite de l’harmonie, du rythme, du dessin mélodique ou de l’orchestration. » Ce qui n’empêche pas Ravel de goûter l’humour parfois cynique de la « fantaisie cocasse » de Franc-Nohain dont il a adapté en livret la pièce éponyme. La connotation espagnole vient en dernier : c’est pourtant elle qui inspire à Ravel cette orchestration virtuose et rutilante que lui enviait Falla. Au-delà du vaudeville, Ravel, avec la pudeur qu’on lui connaît, campe ici une métaphore horlogère de l’amour qui sera ilée par le plus fruste mais le plus authentique des personnages, le muletier Ramiro qui, scène 10, s’exclame : Quand je vois ici rassemblées Toutes ces machines subtiles, Tous ces ressorts menus, à plaisir embrouillés, Je songe au mécanisme qu’est La femme, mécanisme autrement compliqué. 7 L’image acoustique en est proposée dès le prélude, musique mystérieuse par le thème des clarinettes en quartes parallèles auquel se superpose bientôt trois métronomes aux vitesses diférentes, igurations possibles des trois courtisans de Concepcion. Motif de carillon et cloches complètent ce tableau sonore de la boutique d’un horloger de Tolède. Mais si le temps de l’amour est compté – une heure –, il ne se laisse pas enfermer dans ce rythme mécanique… La caractérisation des amants est coniée à l’orchestre pour deux d’entre eux : le muletier et son fouet, le banquier Don Inigo Gomez et son glissando de trombone. Quant à l’étudiant Gonzalve, amant en titre et poète à ses heures, son ridicule se traduit par un style lyrique exacerbé, aux antipodes du ton de la conversation adopté par le reste des dialogues, tous mis en musique. Au centre du vaudeville, Concepcion incarne une femme à la fois capricieuse et désenchantée : l’air de la scène 16 – l’un des seuls de la partition – a quelque chose de tragique, par son entrée dramatique sur roulements de timbale, et de dérisoire, par le ton ironique du basson. C’est un air de colère qui commence en seguidilla – comme le négatif de celle de Carmen – et poursuit en valse lente avant de revenir au tempo initial. Espagnole en son titre, cette comédie musicale de Ravel a quelque chose de très français, tant dans le genre dramatique choisi que dans la déclamation, tandis qu’El amor brujo semble incarner l’essence même de la danse et du cante jondo, dans un climat qui frôle la tragédie. Lucie Kayas 8 Marie-ange todorovitch de Manuel de Falla), Carmen (opéra d’Hofmann et Mireille de Gounod à Née à Montpellier, Marie-Ange éponyme de Bizet), Marguerite (La Orange, L’Heure espagnole à l’Opéra Todorovitch étudie d’abord le piano Damnation de Faust) à Genève aux Royal de Stockholm, Élisabeth (Marie puis le chant au Conservatoire de côtés de José van Dam. Elle participe Stuart) et la Mère Marie (Dialogues Paris (CNSMDP) avec Jane Berbié et à également aux créations de Clara des carmélites) à Marseille, Carmen à l’École de l’Opéra de Paris auprès de (rôle-titre) de Hans Gefors à l’Opéra- l’Opéra de Montpellier, Le Barbier de Denise Dupleix. Lauréate de plusieurs Comique à Paris et de Verlaine Paul de Séville à Tenerife, Charlotte (Werther) prix, elle est l’interprète des rôles Georges Bœuf à l’Opéra de Nancy. Au à Nice, le Pèlerin (L’Amour de loin de principaux d’Eurydice (Orphée de cours des dernières saisons, Marie- Kaija Saariaho) à Paris ainsi qu’à Berlin, Monteverdi), Chérubin (Les Noces de Ange Todorovitch fait trois débuts Élisabeth (Marie Stuart) à l’Opéra des Figaro) et Djamileh (opéra éponyme importants : dans Carmen à Saint- Flandres, Madame Alexandra (Colombe de Bizet). Elle est invitée ensuite par Étienne, Liège, Avignon et Bordeaux ; de Damase) à l’Opéra de Marseille, La le Festival de Glyndebourne à chanter dans le rôle de Charlotte (Werther) à pietra del paragone de Rossini au Teatro Dorabella (Così fan tutte), Pauline (La Cologne, et plus récemment, dans Real de Madrid. Elle démarre sa saison Dame de pique) et Chérubin (Les Noces le rôle-titre de La Périchole à l’Opéra 2007-2008 avec La Chauve-souris à de Figaro). Son répertoire s’étend de Monte-Carlo et au Capitole de l’Opéra de Monte-Carlo, La Belle Hélène de Rossini, Mozart et Strauss aux Toulouse. Elle remporte également un au Capitole de Toulouse, Cornélia (Jules opéras français (Carmen, Charlotte grand succès dans L’Italienne à Alger César) à l’Opéra de Marseille, la reprise dans Werther et Dulcinée dans Don (Isabella), Don Quichotte (Dulcinée), de L’Heure espagnole à l’Opéra Royal Quichotte de Massenet). Elle se Le Barbier de Séville (Rosina), Don de Stockholm… En concert, elle se produit sur les plus grandes scènes Carlos (Eboli) et L’Heure espagnole produit avec l’Orchestre de Paris dans françaises (Opéra National de Paris, (Concepcion) à Metz, Così fan tutte Les Francs-juges, L’Enfance du Christ de Opéra-Comique, Théâtre du Châtelet, (Dorabella) et Les Contes d’Hofmann Berlioz et La vida breve, avec l’Orchestre opéras de Marseille, Montpellier, Nancy, (Giulietta) au Grand Théâtre de National d’Île-de-France dans Djamileh Strasbourg, Toulouse, Festival d’Aix- Genève, Le Barbier de Séville et Werther de Bizet et L’Heure espagnole, œuvre en-Provence, Chorégies d’Orange) et (Charlotte) à Toulon et Saint-Étienne, qu’elle interprète également à Tokyo européennes (opéras d’Anvers, des La Grande-duchesse de Gérolstein à avec l’Orchestre National du Capitole Pays-Bas, de Dresde, Genève, Lausanne, Graz et Zurich, La Cenerentola à Liège de Toulouse, avec l’orchestre national Liège, Pise, La Fenice de Venise), et Belgrade, Im weißen Rößl de Ralph de lille sous la direction de Jean-Claude interprétant les rôles d’Angelina Benatzky à Toulouse, La Damnation Casadesus dans La Damnation de (La Cenerentola), Orlofsky (La Chauve- de Faust (Marguerite) à Lille et Nice, et Faust et dans Les Nuits d’été de Berlioz souris), Octavian (Le Chevalier à la participe à la production enregistrée en tournée en Chine, à Naples dans rose), Le Compositeur (Ariane à Naxos), chez EMI de La Belle Hélène (Oreste) au la Petite Messe solennelle de Rossini… Siebel (Faust), Stéphano (Roméo et Théâtre du Châtelet, sous la direction Marie-Ange Todorovitch a enregistré Juliette de Gounod), Rosina (Le Barbier de Marc Minkowski. Elle fait des des œuvres de Gounod, Massenet et de Séville), Varvara (Katya Kabanova débuts remarqués au Rossini Opera Chausson chez EMI Classics. de Janácek), Isolier (Le Comte Ory de Festival à Pesaro dans Le Comte Ory Rossini), Sesto (La Clémence de Titus), (Isolier), sous la direction de Jesús Yves saelens Giulietta (Les Contes d’Hofmann), López Cobos. Elle incarne également Diplômé du Conservatoire Royal le Prince Charmant (Cendrillon de les rôles de Dulcinée et de Carmen de Musique de Bruxelles, où il Massenet), Clara (Les Fiançailles au à Avignon, La Grande-duchesse de étudie avec Dina Grossberger, Yves couvent de Prokoiev), Concepcion Gérolstein à Zurich et Nicklausse (Les Saelens continue sa formation au (L’Heure espagnole), Salud (La vida breve Contes d’Hofmann) à Paris, Les Contes 9 Juilliard Opera Center à New York avec Edward Zambara. Lauréat de Barcelone, et Clopin (La Esmeralda National de Prague pour Curlew plusieurs concours prestigieux, il a de Louise Bertin) au Festival de Radio River (Britten)… Il a participé à reçu le titre de Jeune Musicien de France et Montpellier. Il chantera plusieurs créations mondiales : l’année 2005 décerné par l’Union de également Il Matto (La strada) à Joseph Merrick dit Elephant Man de la Presse Musicale Belge. Il participe l’Opéra d’Anvers et Filippo (L’infedeltà Laurent Petitgirard à l’Opéra d’État à de nombreuses masterclasses, delusa de Haydn) au Festival de Prague, Mae Naak de Somtow notamment avec Christoph d’Aix-en-Provence. Sucharitkul à l’Opéra de Bangkok, Le Premier Cercle de Gilbert Amy Eschenbach, Helmut Deutsch, Marilyn Horne, Christa Ludwig et James philippe Do Levine. Il fait ses débuts à l’opéra en Né en France, d’origine vietnamienne, de Lyon et Il canto della pelle de chantant Paolino (Le Mariage secret Philippe Do est diplômé de l’Essec et dirigé par Michel Plasson à l’Opéra Claudio Ambrosini à Nuremberg. Son de Cimarosa) puis interprète plusieurs du Mannes College of Music de New répertoire comprend les principaux rôles du répertoire mozartien avant York. Il a remporté plusieurs concours rôles de ténor lyrique : Nemorino d’aborder un plus large répertoire internationaux, notamment celui de dans L’Élixir d’amour au Festival de avec, entre autres, Lakmé de Delibes Cosenza en 2000 et le prestigieux Sédières et comme doublure à l’Opéra (Gérald), Lulu de Berg (Alwa), Il Toti Dal Monte en 2001. Il fait ses National de Paris, Don Ottavio dans viaggio a Reims de Rossini (Beliore), débuts au sein de la troupe de l’Opéra Don Giovanni au Théâtre National Les Maîtres chanteurs de Wagner National de Lyon avec Orphée, Les de Prague, Alfredo dans La Traviata (David) et Jenufa de Janácek (Stewa). Noces de Figaro, La Bohème et La à l’Opéra d’État de Prague, le Duc de Récemment on a pu le voir dans La Flûte enchantée, entre autres, puis sa Mantoue dans Rigoletto à Dijon, Rabat Clémence de Titus (rôle-titre) à l’Opéra carrière se développe rapidement et Marrakech, Fenton dans Falstaf de Francfort, dans La strada de Luc en France et à l’étranger : Théâtre à Rovigo, Trente et Bolzano, Tom Van Hove (Il Matto) à l’Opéra Flamand, du Châtelet à Paris et Città della Rakewell dans The Rake’s Progress de et dans Così fan tutte (Ferrando) à Musica de Rome pour West Side Story, Stravinski au Festival de Royaumont, l’Opéra de Liège. Yves Saelens se Théâtre des Champs-Élysées à Paris Tamino dans La Flûte enchantée à produit à travers l’Europe, aux États- pour La Petite Renarde rusée avec l’Opera North (Leeds) et à l’Opéra de Unis et au Japon, et chante sous la David Robertson, Festival Rossini Schwerin. Récemment, il aborde avec baguette de chefs d’orchestre tels de Bad Wildbad pour L’Échelle de succès des rôles plus dramatiques : que Serge Baudo, Helmuth Rilling, soie, Opéra National de Montpellier Pinkerton dans Madame Butterly à Sigiswald Kuijken, Marc Minkowski, pour Madame Butterly avec Evgeny l’Opéra d’État de Prague, Edgar dans René Jacobs, Christophe Rousset, Svetlanov, Turandot avec Friedmann Lucia di Lammermoor au Holland Peter Schreier… Il se produit Layer, Teatro Rendano de Cosenza Park à Londres, Porcus dans Jeanne régulièrement en récital de mélodies pour Les Mamelles de Tirésias de d’Arc au bûcher de Honegger à Metz, et en concert avec les grands Poulenc, Opéra Royal de Versailles Sou-Chong dans Le Pays du sourire oratorios de Bach, Mozart, Haydn, pour Le Voyage à Reims avec Alberto de Lehár à Longjumeau. En concert, Schumann, Haendel, Beethoven, Zedda, Festspielhaus de Baden- il chante la Cantate BWV 147 de Britten… Ses prochains engagements Baden pour Eugène Onéguine avec Bach avec Les Musiciens du Louvre incluent les rôles d’Alfredo (La Traviata Gennady Rojdestvensky, Festival de dirigés par Marc Minkowski, Elias de de Verdi) à l’Opéra de Francfort, le Gut Immling pour Fidelio, Capitole Mendelssohn, la Messe de gloire de Chœur masculin (Le Viol de Lucrèce de de Toulouse pour Don Carlos avec Puccini avec l’Orchestre Pasdeloup, Britten) à l’Opéra Flamand et à l’Opéra Maurizio Benini, Manchester pour L’Enfance du Christ de Berlioz avec de Francfort, Kunz Vogelgesang La Flûte enchantée, Philharmonie l’Orchestre de Paris et Christoph (Les Maîtres chanteurs) au Liceu de de Lublin pour Tosca, Théâtre Eschenbach, avec le Northern 10 Sinfonia et Jan Latham-König, La Gazzaniga chez Supraphon, Trouble in de l’inauguration du Teatro d’Europa Chatte blanche de Jean Françaix Tahiti de Bernstein chez Assai, Marie- à Milan. Il participe aux concerts avec l’Orchestre Philharmonique Magdeleine de Massenet chez TFM inauguraux de La Fenice (réouverture) de Monte-Carlo, Marie-Magdeleine et un récital de mélodies françaises sous la direction de Riccardo Muti de Massenet, Trouble in Tahiti de avec Françoise Tillard aux éditions et de la Cité de la musique à Paris Bernstein et la Sérénade pour ténor, cor Maisonneuve et Larose. sous la direction de Pierre Boulez et cordes de Britten avec l’Orchestre et William Christie. Jonglant du de Picardie, le Requiem de Provenzale nicolas Rivenq baroque au contemporain, il couvre avec la Capella della Pietà de’ Turchini Licencié ès Lettres et ancien élève un vaste répertoire qui le conduit à dirigée par Antonio Florio, La morte de l’École Normale Supérieure des travers le monde sous la direction di Abele de Cimarosa avec l’Orchestre Arts Décoratifs, Nicolas Rivenq de nombreux chefs tels que Zubin de Chambre de Genève, le Requiem commence ses études de chant dans Mehta, Seiji Ozawa, René Jacobs, de Verdi à Stuttgart… Il a fait ses la classe de Jacqueline Bonnardot Iván Fischer, Michel Plasson, Antonio débuts en juin 2006 à La Scala de au Conservatoire d’Orléans. Choriste Pappano, Evelino Pido, Maurizio Milan dans Didon et Énée de Purcell des ensembles Les Arts Florissants Benini, Giuliano Carella, Marco sous la direction de Christopher et La Chapelle Royale, il entre dans Guidarini, Donato Renzetti, Renato Hogwood. La saison 2006-2007 l’a la classe de Michel Sénéchal à l’École Palumbo, Arpad Gérecz, John Eliot vu interpréter Fra Diavolo d’Auber d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris Gardiner, Kenneth Montgomery, à Compiègne et à Metz, Carmen et pour deux ans, puis se perfectionne Daniele Gatti ou Claudio Scimone. La Flûte enchantée au Capitole de trois ans aux États-Unis à l’Université Nicolas Rivenq igure dans plus de 50 Toulouse, Adriana Lecouvreur de Cilea d’Indiana dans la classe de la basse enregistrements CD ou DVD. Il reçoit au Concertgebouw d’Amsterdam ; il a russo-italienne Nicola Rossi-Lemeni. le Premier Prix du Concours Gian aussi donné des récitals d’airs d’opéra Remarqué par Yehudi Menuhin, il fait Battista Viotti à Vercelli en 1990. à Riga en Lettonie et à l’Opéra de ses débuts aux festivals d’Édimbourg Montpellier, ainsi que des concerts et de Gstaad sous sa direction. À son à la Chapelle Royale de Versailles. retour en France, il débute une longue Né à Lyon, Alain Vernhes fait ses études Au cours de la saison 2007-2008 il a collaboration avec William Christie musicales au Conservatoire de cette abordé pour la première fois le rôle dans Atys de Lully à l’Opéra-Comique, ville, où il obtient le Premier Prix de alain Vernhes de Don José (Carmen) à Saint-Maurice Les Indes galantes de Rameau à chant, ainsi que le Premier Prix d’art en Suisse puis au Festival de Macerata Aix-en-Provence, Les Boréades de lyrique à l’unanimité. Au Concours en Italie. Il a également chanté Rameau à l’Opéra de Paris ou en des Voix d’Or, il se voit décerner le Padmâvatî de Roussel au Festival de tournée. Sa rencontre avec Jean- Second Prix Hortense Schneider et Spoleto, Le Turc en Italie au Capitole de Claude Malgoire et Pier Luigi Pizzi le Premier Prix Enrico Caruso. Alain Toulouse, Idoménée au Grand Théâtre est déterminante : il prend en efet Vernhes a interprété les grands rôles de Bordeaux, Elephant Man à Paris, La part à plus d’une vingtaine de leurs du répertoire, tels Scarpia dans Tosca, Chauve-souris à Lausanne, Falstaf au productions (Rinaldo de Haendel, Sharpless dans Madame Butterly, Théâtre National de Prague ainsi que Platée, Hippolyte et Aricie et Les Nilakantha dans Lakmé, Marcello Kwasi & Kwame de Jonathan Dove Paladins de Rameau, Le Comte Ory de dans La Bohème, le Grand Prêtre dans en création mondiale à l’Opéra de Rossini, Les Danaïdes de Salieri, mais Samson et Dalila, Don Inigo Gomez Rotterdam et à l’Opéra d’Amsterdam. aussi de nombreux opéras de Mozart dans L’Heure espagnole, le Prince de Sa discographie comprend Le Premier et de Monteverdi). Giorgio Strehler le Bouillon dans Adriana Lecouvreur Cercle de Gilbert Amy chez harmonia choisit pour sa dernière production de Cilea, le Comte Des Grieux dans mundi, les Don Giovanni de Mozart et d’opéra (Così fan tutte) à l’occasion Manon, Ourrias dans Mireille de 11 Gounod, Pizzaro dans Fidelio, etc. Au Mignon d’Ambroise Thomas, Manon, de perles de Bizet avec l’Orchestre cours de l’été 1991, Alain Vernhes La Belle Hélène et Le Revenant de José National d’Île-de-France, La Damnation chante pour la première fois et avec un Melchor Gomis), à Montpellier (Le Roi de Faust à Tours, Pelléas et Mélisande à très grand succès les Quatre Diables Arthus de Chausson, Iphigénie en Aulide Bonn sous la direction de Marc dans Les Contes d’Hofmann. Pour de Gluck), Antibes (Tosca), Bordeaux Soustrot et au Théâtre des Champs- l’ouverture de la saison du Teatro Regio (Mireille, Lakmé et Faust), Marseille Élysées avec l’Orchestre National de de Parme en décembre 1993, il obtient (Goya, Samson et Dalila et L’Aiglon de France sous la direction de Bernard un grand succès dans le rôle de Sancho Honegger), Avignon (Lakmé, Dialogues Haitink, La Damnation de Faust avec Pança aux côtés du Don Quichotte des carmélites, La Traviata et Tosca), l’orchestre national de lille au Théâtre de Ruggero Raimondi (une mise en Toulon (Les Contes d’Hofmann, Don des Champs-Élysées à Paris, à l’Opéra scène de Piero Faggioni, et un rôle qui Carlos et Faust), Monte-Carlo (Manon), d’Avignon, à Varsovie, à Bordeaux demeure l’un des grands moments Nice (Mireille), aux Chorégies d’Orange et au Festival de Grenade, Hamlet de sa carrière). Au cours de la même (La Flûte enchantée, Roméo et Juliette au Concertgebouw d’Amsterdam saison, il fait des débuts remarqués et Les Contes d’Hofmann) et plus avec Louis Langrée et Dialogues des dans le rôle de Méphisto du Faust récemment à Lille dans Faust. Alain carmélites à Dresde sous la direction de de Gounod à l’Opéra de Montpellier. Vernhes est régulièrement invité par Michel Plasson. Il a chanté récemment Parmi ses autres prestations, citons l’Opéra de Paris, où il a chanté dans La Damnation de Faust et L’Enfance Athanaël dans Thaïs à Athènes, les productions de Carmen, Manon, du Christ avec l’orchestre national Nilakantha dans Lakmé à l’Opéra de Don Quichotte, Les Contes d’Hofmann, de lille ainsi qu’avec l’Orchestre Liège, Gunther dans Sigurd d’Ernest Juliette ou la clé des songes de Martinu, Philharmonique de Strasbourg, Don Reyer au Corum de Montpellier, Guillaume Tell, Dialogues des carmélites, Quichotte en concert avec l’Orchestre L’Opéra d’Aran (Gilbert Bécaud) à L’Amour des trois oranges de Prokoiev, du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Opéra de Vienne sous la direction Louise et L’Heure espagnole. Sa carrière Roméo et Juliette de Berlioz à Tenerife de Georges Prêtre, Fieramosca dans internationale l’a conduit notamment sous la direction de Marc Minkowski Benvenuto Cellini à l’Opéra de Rome, au Grand Théâtre de Genève (Manon), ainsi qu’à Toulouse avec l’Orchestre du Don Quichotte à Gênes (reprise de au Liceu de Barcelona et à Trieste Capitole. Il s’est produit dernièrement la production de Piero Faggioni), le (Hamlet d’Ambroise Thomas, rôle de à l’Opéra National de Paris (Louise), Marquis de la Force dans Dialogues Claudius), à San Francisco, Palerme à l’Opéra de Marseille (Manon) et à des carmélites à Bordeaux et Toulouse, et Naples (Manon), à Séville (rôle du La Monnaie de Bruxelles (Pelléas et Faust à Liège, La Force du destin à Grand Prêtre dans Samson et Dalila, Mélisande). Parmi ses projets, on peut Orange. Il a également participé à la Le Cid de Massenet), à Lisbonne (rôle citer Werther à l’Opéra National de création mondiale de Goya de Jean de Germont dans La Traviata), à Paris, Mireille à l’Opéra de Marseille, Prodromides à l’Opéra de Montpellier, Washington, Tokyo, Rome et Turin (Don L’Heure espagnole à l’Opéra de Lille… du Premier Cercle de Gilbert Amy (rôle Quichotte), à Amsterdam (Dialogues Alain Vernhes a notamment enregistré de Roubine) à l’Opéra National de des carmélites et L’Amour des trois le rôle de Capulet dans Roméo et Lyon et à une nouvelle production oranges), à Liège (Mireille), à La Scala de Juliette chez BMG, celui d’Arkel dans de L’Histoire du soldat de Stravinski et Milan (Manon, rôle d’Arkel dans Pelléas de La Comédie sur le pont de Martinu et Mélisande). En concert, Alain Vernhes de Bernard Haitink et récemment Pelléas et Mélisande sous la direction à l’Opéra de Lausanne et au Théâtre a chanté notamment le Requiem de Méphisto dans La Damnation de Faust de Caen. Ces dernières années, on a Fauré au Royal Festival Hall à Londres, dirigée par Jean-Claude Casadesus, qui pu l’entendre en France au Théâtre du Escamillo dans Carmen au Festival de lui a valu un Orphée d’or. Capitole de Toulouse (Louise, Tosca, Dresde sous la direction de Michel Les Saltimbanques de Louis Ganne, Plasson, Zurga dans Les Pêcheurs 12 Jean-Claude Casadesus Après ses études au Conservatoire à un autre. En 2004, les Victoires de en 2008 où ils ont reçu un accueil de Paris (CNSMDP), Jean-Claude la Musique Classique lui décernent triomphal, l’ONL et Jean-Claude Casadesus reçoit l’enseignement de une Victoire d’Honneur. Jean-Claude Casadesus sont notamment invités à deux maîtres, Pierre Dervaux et Pierre Casadesus est président de Musique se produire durant les prochains mois Boulez. Engagé comme directeur Nouvelle en Liberté et a été directeur en Belgique, en Allemagne, aux Welsh musical du Châtelet en 1965, il musical de l’Orchestre Français des Proms à Cardif et au Concertgebouw devient dès 1969 chef permanent Jeunes jusqu’en décembre 2007. Il est d’Amsterdam. L’orchestre national à l’Opéra de Paris et à l’Opéra- Commandeur de la Légion d’Honneur, de lille développe par ailleurs une Comique. Il participe ensuite à la Commandeur de l’Ordre National du création de l’Orchestre des Pays de Mérite et Commandeur de l’Ordre des la télévision ainsi qu’une politique la Loire dont il est directeur adjoint Arts et Lettres. présence régulière à la radio et à discographique dynamique illustrée, jusqu’en 1976. À cette date, il crée entre autres, par des nouveautés l’orchestre national de lille. Sous sa orchestre national de lille parmi lesquelles une monographie direction, l’ONL a su porter son large Créé en 1976 grâce à la volonté dédiée à Thierry Escaich – compositeur répertoire, son dynamisme et la de la région Nord-Pas-de-Calais en résidence de 2003 à 2005 (Choc qualité de son projet artistique au il et l’appui de l’état, l’orchestre de l’année du Monde de la Musique de quatre continents et de 30 pays. national de lille s’est doté d’un en 2007) et un second disque Parallèlement, Jean-Claude Casadesus projet artistique ambitieux initié par consacré à Canteloube (Orphée d’or mène une carrière internationale et Jean-Claude Casadesus en direction de l’Académie du disque lyrique, Prix est l’invité régulier des orchestres de de tous les publics : difusion du SACD du meilleur enregistrement Philadelphie, Salt Lake City, Montréal, répertoire, création contemporaine d’un compositeur français) paru après Saint-Pétersbourg, Londres, Paris, (notamment grâce aux résidences le premier volume (meilleure vente Tokyo, Séoul, de nombreux orchestres de compositeurs, dont celle de mondiale du label Naxos en 2005) américains, de l’Orchestre de la Bruno Mantovani qui débute cette sous la direction de Jean-Claude Fondation Gulbenkian ou encore des saison), promotion des jeunes Casadesus et avec Véronique Gens. Berliner Symphoniker… Monte-Carlo talents, activités pédagogiques et et Trieste pour Faust de Gounod, actions jeune public. À l’invitation Violons solos l’Orchestre National de France, de son directeur, chefs et solistes Stefan Stalanowski l’Orchestre de Paris pour Les Contes internationaux s’unissent ainsi à Fernand Iaciu d’Hofmann, l’Opéra des Flandres l’orchestre national de lille pour, selon pour des représentations triomphales sa formule, « porter la musique partout Violon solo invité de Dialogues des carmélites, mais où elle peut être reçue ». En France, à aussi les villes de Prague, Baltimore, l’étranger ou naturellement au cœur Copenhague ou Budapest l’ont de près de 200 communes de la accueilli récemment. Ses prochains région Nord-Pas-de-Calais qu’il irrigue Lucyna Janeczek engagements le mèneront à musicalement dans une démarche Marc Crenne Montréal, en Chine, aux États-Unis, à exemplaire de décentralisation, Waldemar Kurkowiak Singapour et à Moscou. Il a efectué l’orchestre national de lille s’est François Cantault une vingtaine d’enregistrements à la ainsi imposé en 30 ans comme un Alexandre Diaconu tête de l’ONL, enregistrements qui lui véritable ambassadeur de sa région Bernard Bodiou ont valu plusieurs récompenses. Il est et de la culture française au il de Sylvaine Bouin l’auteur d’un livre publié aux Éditions quatre continents et plus de 30 pays. Bruno Caisse Stock, Le Plus Court Chemin d’un cœur Après la Chine en 2007 et le Maroc Anne Cousu 13 David Juritz Violons Noël Cousu Claire Martin Katia Melleret Delphine Der Avedisyan Alexei Milovanov NN Asako Fujibayashi Jacek Smolarski Trompettes Hélène Gaudfroy Inès Greliak Contrebasses Denis Hu Thierry Koehl Gilbert Dinaut Cédric Dreger Olivier Lentieul Mathieu Petit Fabrice Rocroy (cornet solo) Marie Lesage Pierre-Emmanuel De Maistre Frédéric Broucke (cornet) Brigitte Loisemant Paul Brun Catherine Mabile Yi-Ching Ho Trombones Filippo Marano Kévin Lopata Romain Simon Sylvie Nowacki Hervé Noël Jean-Philippe Navrez Stéphane Pechereau Christian Pottiez Christian Briez Pierre-Alexandre Pheulpin Yves Bauer (trombone basse) Franck Pollet Flûtes Ken Sugita Chrystel Delaval Tuba Thierry Van Engelandt Christine Vienet Hervé Brisse Bruno Van Roy Pascal Langlet Françoise Vernay Catherine Roux (piccolo) NN Timbales Laurent Fraiche Hautbois Altos Philippe Cousu Percussions Philippe Loisemant Daniel Pechereau NN Paul Mayes Daniel Schirrer Christophe Maréchal Jean-Marc Lachkar Philippe Gérard (cor anglais) Dominique Del Gallo Jean-Paul Blondeau Aïko Miyamoto Véronique Boddaert Clarinettes David Corselle Claude Faucomprez harpe François Cousin Christian Gossart Anne Le Roy Anne Le Chevalier Jacques Merrer (petite clarinette) Lionel Part Raymond Maton (clarinette basse) Thierry Paumier Chantal Saradin Bassons Mireille Viaud Clélia Goldings Jean-Nicolas Hoebeke Violoncelles Henri Bour Jean-Michel Moulin Jean-François Morel (contrebasson) Valentin Arcu Catherine Martin Cors Sophie Broïon Christophe Danel Edwige Della Valle Sébastien Tuytten Elisabeth Kipfer Frédéric Hasbroucq Dominique Magnier Eric Lorillard Concert enregistré par Radio classique 14 et aussi… > MÉDiathÈQUe > COnCeRts > COnCeRt ÉDUCatiF Beethoven/Debussy du vendredi 10 au vendredi 17 octobre saMeDi 15 nOVeMBRe, 11h VenDReDi 10 OCtOBRe, 20h saMeDi 11 OCtOBRe, 14h30 et 20h DiManChe 12 OCtOBRe, 11h et 17h30 MaRDi 14 OCtOBRe, 20h MeRCReDi 15 OCtOBRe, 20h JeUDi 16 OCtOBRe, 20h VenDReDi 17 OCtOBRe, 20h Pulsez ! De Rameau à Boulez en passant par le funk et le groove Œuvres de Lully, Rameau, telemann, Boulez, Mantovani… Les Siècles • Quartet Ku François-Xavier Roth, direction Pierre Charvet, présentation Venez réécouter ou revoir à la Médiathèque les concerts que vous avez aimés. Enrichissez votre écoute en suivant la partition et en consultant les ouvrages en lien avec l’œuvre. Découvrez les langages et les styles musicaux à travers les repères musicologiques, les guides d’écoute et les entretiens ilmés, en ligne sur le portail. http://mediatheque.cite-musique.fr Nous vous proposons… saMeDi 29 nOVeMBRe, 11h François-Frédéric Guy, piano De mémoire de lûtes saMeDi 11 OCtOBRe, 11h et 17h30 DiManChe 12 OCtOBRe, 14h30 et 20h Ensemble intercontemporain Sophie Cherrier, lûte Emmanuelle Ophèle, lûte Jean-Pierre Jourdain, mise en scène intégrale de la musique pour piano de Claude Debussy Alain Planès, piano > ZOOM sUR Une ŒUVRe VenDReDi 17 OCtOBRe, 18h30 > CitÉsCOpie saMeDi 11 et DiManChe 12 OCtOBRe Les sonates de Beethoven Un week-end entier de conférences, ateliers et concerts… Sonate n° 32, op. 111 de Ludwig van Beethoven … de lire : • L’Heure espagnole de Maurice Ravel (programme de l’Opéra de Paris, 2003) • La Vie brève• L’Amour sorcier • Les Tréteaux de Maître Pierre de Manuel de Falla (Avant-scène Opéra, 1997) … d’écouter en suivant la partition : • L’Heure espagnole de Maurice Ravel par l’Orchestre National de la R.T.F, Lorin Maazel (direction), Jane Berbié (Concepcion), José Van Dam (Don Inigo Gomez) et Gabriel Bacquier (Ramiro) • L’Amour sorcier de Manuel de Falla par l’Orchestre de Chambre du Théâtre Liure de Barcelone et Josep Pons (direction) Élisabeth Brisson, musicologue > ÉDitiOns Musique et temps Collectif • 174 pages • 2008 • 19 € > COLLÈGe Écouter la musique classique Cycle de 20 cours de 2h, les mercredis de 11h à 13h Du 7 janvier au 17 juin 2009 sique Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Correctrice : Angèle Leroy | Maquette : Elza Gibus | Stagiaires : Marie Laviéville et Romain Pangaud Imprimeur VINCENT | Imprimeur FRANCE REPRO | Licences no 1014849, 1013248, 1013252 intégrale des sonates pour piano de Ludwig van Beethoven CITÉ DE LA MUSIQUE 13 concerts du 10 au 17 octobre Beethoven Intégrale des sonates pour piano | François-Frédéric Debussy Planès g_fkf1=iXeZb=\im`cc\&ML Intégrale de la musique pour piano | Alain Guy '(++/+++/+nnn%Z`k\$dlj`hl\%]i Dgfik\[\GXek`e