LETTRE HEBDOMADAIRE DE LA SALLE DES MARCHES Société
Transcription
LETTRE HEBDOMADAIRE DE LA SALLE DES MARCHES Société
Lettre Hebdomadaire sur le Marché des Changes 24 Mars 2008 LETTRE HEBDOMADAIRE DE LA SALLE DES MARCHES Société Générale maroc. CITATION DE LA SEMAINE « La politique n'agit sur l'économie que si elle ne prétend pas le faire.» (Jacques Attali) Pour vos demandes de cotations ou de renseignements notre équipe de sales est à votre disposition : Mme Hmimou Bouchra : Tél: 022-43-85-82 E-mail: [email protected] Fax : 022-22-36-39 M. Hamdouch Abdallah : Tél: 022-43-86-46 E-mail: [email protected] Fax : 022-22-36-39 M. Mehdi Daoui : Tél : 022-43-85-60 E-mail : [email protected] Fax : 022-22-36-39 Salles des Marchés Société Générale Maroc 23/03/2008 Lettre Hebdomadaire sur le Marché des Changes 24 Mars 2008 La fin du trimestre pourrait être marquée par de nouvelles fermetures de positions consensuelles. Si l’on ajoute à cela les mesures annoncées par la Fed ces derniers jours, le billet vert pourrait reprendre temporairement des couleurs. Bien que nous tablions sur une certaine stabilisation du sentiment à très court terme, nous persistons à croire que le pire n’est pas encore derrière nous. Devises du G10. Les hedge funds risquent de vendre encore leurs matières premières pour se désendetter. Nous tablons sur un rebond de l’USD à court terme et de bonnes performances de l’EUR et du JPY, aux dépends des devises liées aux matières premières. Analyse technique. La zone de support à 1,5270/1,5345 devrait limiter le potentiel de baisse de l’EUR/USD avant que la parité ne reprenne sa tendance de long terme en direction de 1,67/1,69. Salles des Marchés Société Générale Maroc 23/03/2008 Lettre Hebdomadaire sur le Marché des Changes 24 Mars 2008 Salles des Marchés Société Générale Maroc 23/03/2008 Lettre Hebdomadaire sur le Marché des Changes 24 Mars 2008 Taux courts Etats-Unis : FOMC : 50pb pour l’économie et 25pb pour les risques. La Fed a eu raison de prendre le risque de légèrement décevoir le marché en abaissant son taux objectif Fed Funds de 75pb, alors que les options digitales anticipaient 87,5pb avant la réunion. En effet, le bear steepening de la courbe swap a finalement été modéré et les actions ont étendu leurs gains sur la séance après l’annonce de la décision. Au total, la décision de la semaine dernière ne fait que confirmer que la Fed pense économie lorsqu’elle bouge le taux objectif Fed Funds, et, séparément, pense marchés lorsqu’elle se dote de nouveaux outils opérationnels pour sa politique monétaire (TSLF, TAF, PDCF et extension de la fenêtre d’escompte). Le communiqué réalisé après la réunion a clairement laissé la porte ouverte à de nouvelles baisses des taux, admettant que malgré ce geste d’assouplissement et les nombreuses initiatives pour renforcer la liquidité ces deux dernières semaines, « des risques baissiers continuent d’entourer la croissance ». Qui plus est, il se pourrait très bien que les prochaines baisses des taux soient encore agressives (bien qu’à 2,25%, il sera plus difficile d’envisager un assouplissement de 75pb supplémentaires), compte tenu que « le Comité fera le nécessaire pour assurer une croissance économique durable et la stabilité des prix. » Bien sûr, les craintes inflationnistes ont été mentionnées avec plus de force que dans le communiqué précédent. « L’inflation est actuellement élevée et certains indicateurs suggèrent que les anticipations d’inflation ont augmenté ». Au total, la Fed a fait un peu plus qu’assurer le service minimum sur l’inflation. Mais cela n’ait rien de surprenant a posteriori dans la mesure où Fisher et Plosser ont voté pour un geste moins agressif. La baisse des taux plus faible que prévu pourrait également signaler que les autorités monétaires sont de plus en plus préoccupées par la dépréciation du dollar contre les autres devises principales. Le marché anticipe 42pb de baisses des taux pour la réunion du FOMC du 30 avril (9% pour 125pb, 2% pour 100pb, 4% pour 75pb, 27% pour 50pb, 49% pour 25pb et 9% pour un statu quo) puis 13pb d’assouplissement supplémentaires au cours des deux prochaines réunions. Mais ce n’est pas assez. Nous pensons que le marché est trop optimiste concernant les perspectives économiques. Il est probable que les statistiques pour le deuxième trimestre plaident pour une nouvelle détérioration des chiffres d’emploi. En outre, la Fed aura besoin de poursuivre sa politique d’assouplissement (nous nous attendons maintenant à ce que les taux Fed Funds soient ramenés à 1% en août). Salles des Marchés Société Générale Maroc 23/03/2008 Lettre Hebdomadaire sur le Marché des Changes 24 Mars 2008 Le graphique 1 nous montre que les anticipations cumulées de baisses des taux après la réunion du 30 avril sont actuellement proches du bas de leur fourchette (cf. graphique 1). Par conséquent, le potentiel de baisse est clairement limité, alors que de mauvais chiffres d’emplois début avril pourraient aisément ramener ce chiffre vers 35pb. Le rapport risque/rendement est attractif compte tenu de l’ampleur des baisses des taux anticipées après la réunion du 30 avril (-3pb/+22pb). Par conséquent, nous étudions ici le meilleur moyen de tirer profit d’un réajustement des anticipations concernant le taux Fed Funds. La stratégie la plus logique sera de miser sur un aplatissement du secteur mai/octobre de la courbe des taux Fed Funds. Salles des Marchés Société Générale Maroc 23/03/2008 Lettre Hebdomadaire sur le Marché des Changes 24 Mars 2008 Europe La semaine dernière, nous avions conseillé de recevoir l’Eonia 1 mois avec un départ le 10 septembre (à 3,71%) et simultanément de payer l’Eonia 1 mois avec un départ le 13 août (à 3,81%) car les anticipations de baisse des taux pour la réunion du 4 septembre étaient tombées à seulement 7pb. Elles sont de retour à 19pb à l’heure où nous écrivons (cf. graphique 4). Pourquoi la « marche » de septembre est-elle redevenue si haute ? Quand la BCE se montre hawkish alors que les conditions financières se détériorent, le marché tend à positionner ses baisses des taux aux dates de publication des prévisions du staff de la BCE. C’est exactement ce qui s’est passé la semaine dernière quand la BCE (et notamment Bini Smaghi) s’est révélée de moins en moins encline à assouplir rapidement sa politique monétaire. A l’inverse, quand le marché se met à paniquer (par exemple, après la débâcle de Bear Stearns), les anticipations de baisse des taux redeviennent à nouveau réparties plus équitablement entre les dates des réunions de la BCE. Les « marches » ne pourront sans doute pas dépasser 25pb (du moins jusqu’en septembre) tant que le cycle d’assouplissement n’aura pas débuté. Par conséquent, à environ 20pb, le rapport risque/rendement est très attractif. Salles des Marchés Société Générale Maroc 23/03/2008 Lettre Hebdomadaire sur le Marché des Changes 24 Mars 2008 Perspectives pour les principales devises EUR/USD – Tout repli de l’EUR/USD n’est qu’une possibilité pour se relancer à la hausse. Le dollar reste très nerveux. Le dollar a progressé contre la majorité des devises du G10 sur la semaine écoulée. Après avoir atteint un nouveau plus haut historique à 1.59 en début de semaine, l’EUR/USD revenait vers 1.57 après la baisse de 75pbs des taux de la Fed, puis 1.5450 à l’approche d’un week end prolongé. Ce rebond du dollar ne constitue toujours pas le signe de l’amorce d’un renversement de tendance durable. La situation économique US reste sombre et la Fed n’a pas achevé son cycle de baisse des taux. Tant que les indicateurs US ne donneront pas de signe d’amélioration, et tant que le marché testera le point bas du cycle de baisse des taux, le dollar ne pourra pas amorcer de renversement de tendance durable. Le calendrier US ne devrait pas être déterminant pour l’USD cette semaine. Toute progression du billet vert, liée par exemple à une tentative de stabilisation (même provisoire) des marchés boursiers ou à des prises de profits supplémentaires sur les devises à matières premières, offrira donc des opportunités pour renforcer ou initier de nouvelles positions courtes USD. Attention toutefois, le potentiel de rebond du billet vert nous semble limité : si la faiblesse du dollar a nourri la progression des cours du pétrole et de l’or, il n’est pas assuré que le repli des matières premières bénéficie dans la même ampleur au dollar. L’euro reste globalement ferme. La BCE ne cesse de mettre l’accent sur les pressions inflationnistes et n’a visiblement pas l’intention de baisser ses taux dans un avenir proche. Ceci représente bien sûr un facteur de soutien pour l’euro, en particulier relativement au cycle d’assouplissement monétaire agressif Outre-atlantique. Les indicateurs européens publiés cette semaine (IFO, consommation des ménages et confiance des entreprises en France) renforceront le scénario d’attentisme de la BCE. Attention : les leaders européens s’inquiètent à présent de la vigueur de l’euro. Pour l’heure, ces derniers s’inscrivent dans la ligne de conduite des précédents G7, à savoir que des mouvements désordonnés des devises sont indésirables. Ces inquiétudes resteront sur le devant de la scène jusqu’au prochain G7 (11/12 avril). Ceci pourrait légèrement contenir la progression de l’euro à court terme. EUR/USD : tout repli restera passager, les plus hauts n’ont probablement pas été atteints. Au vu des éléments cités supra, l’EUR/USD devrait rester sur des niveaux élevés à court et moyen terme. Tout repli de la parité à très court terme, offrira donc des opportunités pour se relancer vers un franchissement, de la zone de 1.60. Salles des Marchés Société Générale Maroc 23/03/2008 Lettre Hebdomadaire sur le Marché des Changes 24 Mars 2008 Salles des Marchés Société Générale Maroc 23/03/2008 Lettre Hebdomadaire sur le Marché des Changes 24 Mars 2008 Le JPY : JPY : vers une nouvelle appréciation Le yen reste particulièrement ferme contre la plupart des devises du G10 (cf. graphique 1).Toutefois, deux questions se posent actuellement : « Dans quelle mesure le yen pourra-t-il encore s’apprécier ? » et « Quand les autorités interviendront-elles ? ». Une intervention officielle est improbable pour l’instant, même si le yen dispose encore d’un potentiel de hausse (d’ailleurs, nous réviserons sans doute à la baisse nos prévisions concernant l’USD/JPY). Le seul danger pour notre scénario haussier serait une nouvelle stabilisation de l’appétit pour le risque, même si elle serait temporaire vu la persistance de mauvaises nouvelles et de tensions sur le marché monétaire et le crédit. Des interventions semblent encore peu probables. Les autorités étant plus préoccupées par la faiblesse du dollar que par la vigueur du yen, il est improbable d’assister à une intervention bilatérale sur la seule parité USD/JPY. Et au Japon, la banque centrale ne devrait pas intervenir pour affaiblir sa devise à moins d’un profond ralentissement de la croissance domestique, même si les déclarations devraient se poursuivre. Déjà, la semaine dernière, les autorités nippones ont réclamé une intervention coordonnée. A l’heure actuelle (cf. graphique 2), le taux de change effectif du JPY reste inférieur à sa moyenne depuis l’an 2000, ce qui ne devrait pas inciter le Japon à intervenir verbalement ou effectivement pour freiner leur devise. A l’approche de la prochaine réunion du G7 (12-13 avril), il faudra être à l’affût de toute intervention (orale ou officielle), mais les autorités devraient se contenter de mises en garde, car le JPY est relativement sous-évalué. Jusqu’à quand durera l’appréciation du yen ? A plus long terme, la persistance d’une aversion au risque sur les marchés financiers pourrait soutenir le yen plus longtemps que le marché ne l’avaient prévu. Les estimations de taux de change effectif réel situent la valeur d’équilibre de l’USD/JPY en dessous de 90, bien que ces signaux soient avant tout directionnels. Certes, les termes de l’échange (et les flux de capitaux) du Japon sont très dégradés et compensent partiellement l’effet très favorable de la position extérieure. Toutefois, nous avons décidé de relever nos prévisions pour le JPY, compte tenu de la récente évolution du système financier international et/ou des tendances macro-économiques. Le yen sert de devise de financement depuis plusieurs années et continuera de profiter quand les investisseurs préfèreront éviter les devises à haut rendement et les monnaies les plus risquées. Salles des Marchés Société Générale Maroc 23/03/2008 Lettre Hebdomadaire sur le Marché des Changes 24 Mars 2008 Salles des Marchés Société Générale Maroc 23/03/2008 Lettre Hebdomadaire sur le Marché des Changes 24 Mars 2008 La GBP : Le taux de change effectif du sterling atteint des plus bas de 11 ans Notre vue baissière sur le sterling se confirme semaine après semaine. Le taux de change effectif du GBP a atteint un plus bas de 11 ans la semaine dernière, alors que les minutes de la BoE ont révélé que deux membres avaient voté pour une baisse des taux début mars. Darling a en outre tenu des propos qui ont alimenté les pressions baissières sur la devise, indiquant notamment que les banques britanniques devraient durcir leurs conditions de crédit, que l’évolution des marchés est actuellement soumise à de nombreuses incertitudes. Des craintes de problèmes de la part de banques britanniques ont également contribué au repli du GBP. La BoE poursuivra son cycle de baisse des taux. Nous continuons de penser que la BoE devrait rapidement reprendre son cycle de baisse des taux : nous tablons sur un geste de 25pbs en mai, voire avril si les conditions financières se détériorent. Ils anticipent 25pbs de baisse des taux par trimestre d’ici la fin de l’année, un pricing sensiblement plus pessimiste que le marché. Ce dernier table en effet sur un point bas à 4.79% cette année. Le positionnement long GBP pourrait rapidement s’inverser. Les positions IMM avaient révélé en renforcement sensible des positions longues GBP au cours des trois dernières semaines écoulées. Ceci offre donc un potentiel de repli supplémentaire pour le sterling. Salles des Marchés Société Générale Maroc 23/03/2008 Lettre Hebdomadaire sur le Marché des Changes 24 Mars 2008 CHF : Le CHF devrait être soutenu par les conditions de risque actuelles A l’instar du yen, le franc suisse a bénéficié des conditions de risque actuelles. Il a également enregistré l’une des plus fortes surperformances contre l’USD. Nous pensons qu’il en restera ainsi et que le franc pourrait rester soutenu même si une nouvelle série de mauvaises nouvelles devraient devenir peser sur les actions. Même si les conditions sur les marchés financiers risquent d’avoir un effet prédominant sur les performances du franc suisse, sur le front domestique l’indicateur KOF sera à suivre cette semaine puisqu’il s’agit d’une chiffre clé et d’un indicateur précurseur pour l’économie suisse. Toutefois il va falloir faire attention aux autorités politiques suisses qui commencent à se préoccuper de la vigueur du taux de change, même si cela semble improbable pour l’instant. CAD : Le CAD pourrait continuer de sous performer au sein du G10 si l’USD continue de se replier et si les prix des matières premières corrigent à la baisse Le CAD continue de traiter sur des niveaux proches de la parité USD. Au cours de ces derniers mois, le CAD a suivi le billet vert de très près lorsque l’USD traitait sur des niveaux extrêmement faibles, faisant ainsi figurer la devise canadienne au rang des devises ayant le moins bien performé au sein du G10. Cette tendance devrait se poursuivre, étant donné que la BoC a été l’une des banques centrales les plus agressives (après la Fed) en terme d’assouplissement monétaire, en raison des liens étroits entre les exportations canadiennes et la demande domestique américaine. Toutefois, les chiffres qui seront publiés prochainement seront déterminants dans la confirmation de cette tendance. Les ventes de détail canadiennes, le PIB, l’enquête PMI Ivey et les chiffres de l’emploi seront les principaux facteurs d’influence du CAD au cours des quinze prochains jours. Comme de coutume, les prix des devises liées aux matières premières sont également déterminants pour le CAD : des rumeurs rapportent que le désendettement de certains hedge funds pourrait entraîner une forte correction des prix énergétiques et non énergétiques. Si la récente hausse de l’indice CRB et JOC venait à être corrigée, le CAD sous performerait à la fois l’USD et l’ensemble des devises du G10. Pour le moment, il ne s’agit que d’une simple hypothèse car les prix des matières premières restent élevés. Toutefois, cette éventualité gagne en poids à mesure que les difficultés rencontrées dans le secteur financier s’intensifient. Salles des Marchés Société Générale Maroc 23/03/2008 Lettre Hebdomadaire sur le Marché des Changes 24 Mars 2008 NOK : L’EUR/NOK a besoin d’une nouvelle hausse des prix énergétiques pour à nouveau reculer La NOK s’est de nouveau repliée face à l’EUR en cette période d’aversion pour le risque qui a fait suite à l’effondrement de Bear Stearns. Elle a sous performé lors des récents épisodes d’aversion au risque et cette fois-ci elle s’est même fortement repliée face à l’EUR. La vente massive s’est intensifiée face à la baisse soudaine des prix de l’énergie. Le pétrole s’est en effet éloigné du niveau des $110pb. Par conséquent, la parité EUR/NOK a fait un bond de 7.85 en direction de 8.10 la semaine dernière. Nous pensons que le spot dispose d’un potentiel de hausse à condition que les hedge funds procédent effectivement à une vente massive sur le marché des devises liées aux matières premières et que les prix des biens énergétiques continuent de baisser dans la semaine à venir. A plus long terme, nous pensons que les prix des devises à matières premières devraient se stabiliser étant donné que l’OPEP semble particulièrement opposée au maintien d’une importante correction des prix du pétrole. En supposant que les prix du pétrole ne devraient pas passer sous la barre des $100pb au cours des prochains mois, il se pourrait que la NOK regagne le terrain qu’elle a perdu il y a quelques semaines. SEK : Le potentiel de baisse de l’EUR/SEK dépendra de la vigueur des chiffres suédois à venir La SEK a traité en repli face à l’EUR au cours de la dernière phase d’aversion pour le risque intervenue après la crise de Bear Stearns et la mise en place par la Fed de mesures d’urgence. Toutefois, la SEK a sous performé la NOK étant donné que le déclin naissant des cours des biens énergétiques n’a aucun rapport avec le mouvement de la SEK. Les derniers chiffres économiques suédois, relatifs aux chiffres de l’emploi et de l’immobilier, se sont également montrés robustes. Les chiffres soutiennent la position « hawkish » de la Riksbank et ont permis à l’EUR/SEK de retourner sur son niveau spot moyen annuel à 9.40 après être revenu sur le niveau des 9.50 en début de semaine dernière. La SEK devrait selon nous enregistrer de nouveaux gains à condition que les chiffres continuent de rester vigoureux. Surveillez de près les chiffres de la balance commerciale, le PPI et les ventes au détail. Salles des Marchés Société Générale Maroc 23/03/2008 Lettre Hebdomadaire sur le Marché des Changes 24 Mars 2008 La zone de support à 1,5270/1,5345 devrait limiter le potentiel de baisse de l’EUR/USD avant que la parité ne reprenne sa tendance de long terme en direction de 1,67/1,69. L’EUR/USD a rechuté après avoir flirté avec sa résistance à 1,5940/1,6000. Cette correction vise à consolider le rebond de février entamé à 1,4440. Nous pourrions assister à deux ou trois semaines de stabilisation sous 1,5940/1,6000, mais si la zone de support à 1,5270/1,5345 tient bon, l’EUR/USD repartira rapidement à la hausse et franchira la barre des 1,6000. Salles des Marchés Société Générale Maroc 23/03/2008 Lettre Hebdomadaire sur le Marché des Changes 24 Mars 2008 Salles des Marchés Société Générale Maroc 23/03/2008 Lettre Hebdomadaire sur le Marché des Changes 24 Mars 2008 Prévision des taux de change Salles des Marchés Société Générale Maroc 23/03/2008 Lettre Hebdomadaire sur le Marché des Changes 24 Mars 2008 Ce document n'est diffusé qu'à des fins d'information et ne saurait en aucun cas s'interpréter comme constituant une offre de vente ou sollicitant une offre d'achat des actifs qui y sont mentionnés. Les informations qu'il contient ont été obtenues auprès de sources sûres mais n'ont aucun caractère exhaustif. Les opinions qu'il exprime sont celles de ses auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de la Société Générale. Salles des Marchés Société Générale Maroc 23/03/2008