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VEHICLES Comparatif
Iveco Daily 2.3 HPT 136
Peugeot Boxer 2.2 HDI 120
VW Crafter 2.5 TDI 136
Combat de gros cub
Voici trois gros-porteurs de même
catégorie, dans leur version
‘intermédiaire’ au niveau de
l’empattement et de la hauteur.
Trois cargos modernes affichant des
philosophies légèrement différentes.
Découverte et confrontation.
ans le monde des grosses
camionnettes, l’Iveco Daily
fait office de poids lourd.
C’est en effet un véhicule robuste,
qui est disponible avec une masse
maximale autorisée allant jusqu’à
6500 kg ! Pour ce test, nous
avons choisi une version VUL,
D
d’une MMA de 3500 kg. C’est
donc un peu la version ‘light’ du
Daily, qui est confrontée ici à une
valeur sûre de l’utilitaire léger : le
Peugeot Boxer, fabriqué en commun par les groupe PSA et Fiat, et
donc frère jumeau des Citroën
Jumper et Fiat Ducato (ce dernier
adopte toutefois un moteur intermédiaire spécifique, le 2.3 JTD de
120 ch). Enfin, le troisième larron
du jour est le VW Crafter. Une
camionnette qui repose sur la
même base que le Mercedes
Sprinter, mais qui adopte un look
spécifique, avec une calandre
12 L’UTILITAIRE léger 31
massive qui lui donne un air de
gros bahut. Et pour cause, cette
calandre est directement inspirée
de celle du VW ’Constellation’,
un poids lourd uniquement commercialisé sur le marché sud-américain... Un Crafter imposant,
donc, qui affronte un Daily au
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Modèles
Prix HTVA (EUR)
Moteur
Cylindrée (cc)
Puissance (ch à tr/min)
Couple (Nm à tr/min)
Performances
Vitesses maxi (km/h)
0 à 100 km/h (s)
Consommation moyenne (l/100 km)
ubes
Dimensions extérieures
Longueur (mm)
Largeur (mm)
Hauteur (mm)
Empattement (mm)
Dimensions intérieures (mm)
Longueur utile (mm)
Largeur utile (mm)
Hauteur utile (mm)
Largeur entre les passages de roues (mm)
Hauteur seuil de chargement (mm)
Volume utile (m3)
Poids
Poids à vide (kg)
Charge utile (kg)
MMA (kg)
Masse tractable (kg)
Iveco Daily
2.3 HPT (35S 14V H2)
27.460
Peugeot Boxer
2.2 HDI 120 (L3H2)
25.790
Volkswagen Crafter
2.5 TDI 136
26.700
2287
136 à 3900
320 de 1700 à 3000
2229
120 à 3500
320 de 2000 à 2300
2459
136 à 3500
300 à 2000
Environ 155 (variable
selon rapport de pont)
N.C.
environ 10,5 (variable
selon rapport de pont)
150
145
N.C.
10,5
N.C.
10,0
5997
1996
2640
3300
5998
2050
2524
4035
5905
1990
2705
3665
3520
1800
1900
1320
695 (620 avec suspension
pneumatique)
12
3705
1870
1932
1422
de 535 à 565 (430 avec
suspension pneumatique)
13
3265
1780
1940
1350
670
2155
1345
3500
3500
1975
1525
3500
2500
2059
1441
3500
2800
Le Peugeot Boxer paraît bien svelte face à ses deux concurrents du jour. Mais il n’est pas maigrichon pour autant…
châssis costaud et un Boxer plutôt svelte. Mais pas maigrichon
pour autant…
A bord
Commençons par le Daily, qui
s’est offert un restylage en mai
2006, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Et pour redessiner sa cabine,
Iveco a fait appel au maître italien
Giorgetto Giugiaro et à ses designers, du bureau « Ital Design ».
Outre un style moderne et
agréable, on note une bonne finition globale et une ergonomie soi-
gnée, notamment car le levier de
la boîte de vitesses manuelle est
désormais implanté sur la console
centrale, tout comme celui de
la boîte robotisée AGile.
L’équipement de confort est limité
à la base (vitres électriques et verrouillage central en option), mais
13 L’UTILITAIRE léger 31
11
peut se compléter de la climatisation manuelle, d’une caméra de
recul, d’un chauffage de cabine
programmable ou encore du GPS
avec écran intégré au tableau de
bord. Côté rangement, on ne note
pas de grand bac à proximité du
conducteur, mais une série de
petits espaces sont heureusement
disponibles. Les sièges sont
confortables et la banquette des
passagers est suffisamment galbée, tandis que le passager central est bien installé, puisque ses
genoux ne touchent pas le levier
de vitesses.
Le Peugeot Boxer offre toutefois
une place centrale encore plus
confortable, car le passager dispose de plus de place pour caser
ses jambes et ses pieds. Par
ailleurs, le dossier central du Boxer
reste très confortable, bien qu’il
abrite une petite tablette escamotable comprenant deux portegobelet. Quant aux occupants
des places latérales, ils sont vraiment choyés : les sièges sont
excellents et les imposants accoudoirs de contre-portes sont particulièrement confortables. Et pour
ne rien gâcher, l’habitacle du
Boxer recèle un grand nombre
d’espaces de rangement très pra-
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Le Daily est le plus massif du lot. Un peu « camionnesque », il est néanmoins très
agréable à mener.
Le Peugeot Boxer est le plus dynamique sur route. Mais il supporte moins bien les
très lourdes charges.
Redessinée par Giugiaro, la cabine du Daily a été bien modernisée, mais elle
manque de grands espaces de rangement.
Le Peugeot offre une cabine vraiment très conviviale. Dommage que la finition soit
légèrement en retrait…
tiques : bacs ouverts ou fermés et
capucine. Des trois véhicules testés, c’est précisément le Boxer
qui offre l’habitacle le plus convivial, d’autant que l’équipement
(vitres électriques et verrouillage
central de série) peut s’enrichir
d’accessoires luxueux : caméra
de recul, régulateur de vitesse,
allumage automatique des feux
et des essuie-glaces, radio-CD
compatible MP3, climatisation,
chauffage Webasto programmable, etc. Un bémol toutefois : la
finition du Boxer est moins rigoureuse que celle de ses rivaux du
jour, surtout au niveau de l’ajustement des plastiques.
Côté qualité, justement, le
VW Crafter met tout le monde
d’accord ! Sa planche de bord
est bâtie comme un roc : les plastiques sont nobles et très bien
assemblés. Par ailleurs, les
espaces de rangement sont nombreux et faciles d’accès pour le
conducteur (bacs très pratiques
devant le volant et au sommet de
la console centrale). L’ergonomie
est soignée, mais l’ensemble est
assez sombre et terne. Côté habitabilité, pas de problème pour les
passagers latéraux, mais celui du
centre est assez mal installé : le
dossier est peu galbé et dur, à
cause de la tablette escamotable
intégrée. De plus, le genou
gauche du passager central vient
buter contre le levier de vitesses
(les passagers de moins d’un
mètre septante-cinq seront toutefois bien installés). L’équipement
de série du Crafter comprend
notamment les vitres électriques et
le verrouillage central, alors que
les détecteurs de pluie et de
lumière sont disponibles en
option, de même que la climatisation manuelle, le régulateur de
vitesse, le chauffage stationnaire
programmable ou l’aide au stationnement (mais sans caméra).
Côté soute
Nous avons choisi pour ce comparatif des versions affichant une
MMA de 3,5 tonnes et dotées
d’un espace de chargement ‘intermédiaire’. Mais les trois modèles
14 L’UTILITAIRE léger 31
présentés sont disponibles dans
un très grand nombre de configurations différentes.
L’Iveco Daily est celui qui offre le
plus de possibilités : MMA de
3300 à 6500 kg (charge utile de
1060 à 3640 kg !) et volume de
chargement allant de 7,3 à
17,2 m3. Le modèle d’essai se
« contentait » d’un volume utilisable de 12 m3 et la charge utile
nous a déçus : elle est assez
faible, car le Daily affiche une
masse à vide vraiment très élevée. Dommage aussi que le seuil
de coffre soit haut perché à
l’origine. Il est toutefois possible
d’opter pour la suspension
arrière pneumatique (option à
2.250 EUR), qui abaisse ce seuil.
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Bien assis derrière le volant, le chauffeur du Crafter appréciera particulièrement la
souplesse du 2.5 TDI.
sif, mais c’est un fait : c’est lui qui
offre l’espace de chargement le
plus faible (sauf concernant la
hauteur, mais à ce niveau, les trois
concurrents font pratiquement jeu
égal et un adulte de taille moyenne
peut se tenir debout dans la soute
pour charger). Le seuil de chargement est également assez haut
et la suspension pneumatique
avec hauteur de seuil variable
n’est pas disponible. Par contre, il
est possible d’opter pour des rails
de fixation intégrés au plancher,
très utiles pour arrimer solidement
les lourdes charges. Rappelons
enfin que le Crafter est disponible
avec une MMA allant de 2800 à
4600 kg (charge utile de 927 à
2668 kg) et un volume de chargement de 7,5 à 17 m3.
Sur la route
L’intérieur du Crafter est fort sombre, mais l’ergonomie et la finition sont parfaites.
Au niveau des ouvrants, l’Iveco
fait fort. La porte arrière droite
coulissante est très imposante,
puisqu’elle offre une largeur de
1,54 m, contre 1,30 m pour le
Crafter et 1,25 m pour le Boxer. Au
moment de charger des europalettes, c’est donc l’Iveco qui sera
le plus utilisable, d’autant que ses
portes arrière à battants s’ouvrent
à 180° de série.
Les portes arrière du Boxer ne
s’ouvrent, elles, qu’à 96° de série
(jusqu’à 270° en option) et sa
porte latérale est la plus petite du
lot. En revanche, dans la configuration de l’essai (L3 H2), c’est le
Boxer qui offre la charge utile la
plus grande et la soute la plus
volumineuse. De plus, c’est éga-
lement le plus facile à charger de
l’arrière, puisqu’il offre le seuil de
coffre le plus bas (la suspension
pneumatique, option à 1.450 EUR
HTVA, vient encore abaisser ce
seuil). Cela s’explique par le fait
que le Boxer est une traction, alors
que les Daily et Crafter sont des
propulsions, le pont arrière venant
donc rehausser le seuil de chargement. Rappelons par ailleurs
les différentes configurations du
Boxer : il est disponible avec une
MMA allant de 3000 à 4000 kg
(charge utile de 1140 à 1935 kg)
et un volume de chargement de
8 à 17 m3.
Le Crafter est le plus petit de ce
comparatif ! Cela peut paraître
difficile à croire tant il semble mas-
Pour cette confrontation, nous
avons choisi les motorisations
intermédiaires de chaque modèle.
Des moteurs qui offrent le meilleur
rapport prix/performances pour
des engins de ce gabarit.
C’est le Boxer qui dispose du plus
petit moteur. Mais c’est également le véhicule le plus léger du
groupe et il a suivi le rythme sans
aucun souci. Le Peugeot (reposant sur un châssis Fiat, rappelons-le) s’est même montré très
agréable. Le conducteur profite
d’une bonne position de conduite
et le Boxer, rappelons-le seule
traction du lot, est le plus directif
en virage (on ressent très bien les
réactions du train avant). Il dégage
une réelle sensation de légèreté.
De plus, le moteur est vif et
souple. On déplore simplement
des commandes un peu molles :
pédale d’embrayage légèrement
‘collante’, pédale de frein assez
‘spongieuse’ et boîte aux verrouillages un rien ‘caoutchouteux’.
C’est l’inverse dans le Crafter, où
toutes les commandes sont
très fermes et demandent une certaine poigne. Certains aimeront,
d’autres moins, mais cela dégage
en tout cas une réelle sensation de
solidité ! La position de conduite
du Crafter conviendra à tous les
gabarits, car l’amplitude des
réglages du siège est très importante (en option, le volant peut
également se régler sur les deux
15 L’UTILITAIRE léger 31
plans). Le moteur se révèle un peu
bruyant au ralenti, mais c’est en
revanche le plus souple du lot
(malgré la valeur de couple la plus
faible…). On roule constamment
entre 2000 et 2500 tr/min.
Inutile d’ailleurs de pousser trop
haut, le 2.5 TDI s’essouffle franchement au-delà de 3000 tr/min.
Soulignons qu’une boîte de
vitesse robotisée à 6 rapports
est disponible depuis peu.
Dénommée ASG6, elle coûte
1.040 EUR HTVA.
L’Iveco Daily de l’essai était précisément équipé d’une boîte robotisée à 6 vitesses, dénommée
AGile et facturée 700 EUR HTVA.
Une transmission réussie, qui offre
des passages de vitesses très
doux (mais un peu lents…) et, surtout, qui rétrograde au freinage,
afin d’accentuer le frein moteur.
Cette boîte dispose également
d’un mode manuel, moins
convaincant car fort lent. Pour le
reste, le Daily offre une position de
conduite très typée camion (volant
très droit) et c’est aussi le véhicule
le moins dynamique de la confrontation (poids très élevé). En
revanche, ses freins sont parfaitement adaptés et la pédale est
très agréable, de même que le
moteur, qui se montre à la fois
souple et vif. Un vrai régal.
Dommage qu’il soit accouplé de
série à une boîte manuelle comptant seulement 5 rapports (mais le
client a le choix entre trois rapports de pont différents).
Avant de clore ce chapitre, soulignons que si le Boxer est le plus
agréable à conduire « mi-chargé »,
les Daily et Crafter sont mieux
adaptés à la conduite sous
lourdes charges, grâce à leur
architecture de propulsion : le train
arrière, écrasé au sol sous le poids
de la cargaison, adhère mieux que
le train avant du Boxer, qui est
délesté sous la charge.
Sécurité
C’est clairement le VW Crafter
qui en fait le plus pour la sécurité. Il dispose de série d’un airbag
conducteur, de l’ABS, du répartiteur de freinage, mais aussi du
contrôle de stabilité (ESP). Offrir
cet équipement de série constitue
un vrai luxe dans le segment !
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VEHICLES Comparatif
Qualités
et défauts
Iveco Daily
En plus
Véhicule vraiment robuste
Masse tractable
Choix du rapport de pont
Cabine bien modernisée
(style, finition)
Bonne boîte robotisée
(AGile)
En moins
Rapport prix/équipement
Masse très élevée
Charge utile faible
en MMA 3,5T
Direction un peu floue
Peugeot Boxer
En plus
Prix/prestations/volume
intérieur
Charge utile
Habitacle lumineux et
agréable
Comportement routier
Moteur vaillant
En moins
Motricité sous lourde
charge (traction avant)
Finition en léger retrait
Commandes molles
(embrayage, freins, boîte)
Boîte robotisée indisponible
Sans compter que cet ESP est
parfaitement adapté, puisqu’il dispose d’une fonction de détection
de la charge, afin d’intervenir très
efficacement. En option, le Crafter
peut encore recevoir jusqu’à 5 airbags supplémentaires : frontal
pour le passager avant, latéraux et
rideaux.
Le Peugeot Boxer est également
bien pourvu. Il offre de série l’ABS
(couplé au répartiteur de freinage
et à une assistance au freinage
d’urgence) et l’airbag conducteur.
Les airbags passager, frontaux et
rideaux sont disponibles en
option, de même que l’ESP.
L’Iveco Daily est le plus pingre
côté sécurité… Tous les airbags
sont facturés en option (frontaux
conducteur et passager, et window bag) ! L’ESP est également
disponible contre supplément.
L’ABS est heureusement de série
et couplé à un répartiteur de freinage et à un antipatinage électronique (ASR).
Coût d’usage
Les trois modèles affichent une
consommation similaire, d’environ 10 l/100 km à vide. Côté entretien, ces véhicules sont également
très proches et très économes.
En usage ordinaire, les vidanges
sont espacées de 40.000 km dans
tous les cas.
Au niveau de la courroie de distribution, c’est le Peugeot Boxer qui
demande le moins d’entretien,
car… il n’a pas de courroie mais
une chaîne, qu’il ne faut pas entretenir ni changer.
Quant à la courroie de distribution
de l’Iveco Daily, elle ne doit être
changée qu’à 240.000 km. Ce qui
laisse de la marge… Notons toutefois que les Daily à moteur
3.0 utilisent une chaîne de distribution, qui ne demande aucun
entretien.
Sur le 2.5 TDI du Crafter, la courroie de distribution a une durée
de vie de 200.000 km. C’est très
bien, mais il est dommage que le
Crafter n’ait pas repris le système
de distribution utilisé sur le
2.5 TDI du Transporter, qui ne
comprend ni courroie ni chaîne,
mais une cascade de pignons,
courant du vilebrequin à l’arbre à
cames. Sans entretien et absolument incassable !
Enfin, rappelons aussi qu’une
boîte de vitesses robotisée peut
offrir de sérieuses économies à
l’usage. Car c’est une garantie
contre le traitement de choc
infligé par certains conducteurs
à leur monture : avec une boîte
robotisée, il est impossible de faire
patiner l’embrayage ou de faire
souffrir les pignons de boîte
en passant les vitesses à la
volée…
Conclusion
C’est le Peugeot Boxer qui remporte ce comparatif. C’est le
moins cher et le plus volumineux
du groupe, et il offre un poste de
conduite vraiment agréable à
vivre, ainsi qu’un très bel agrément sur la route. On lui reproche
juste une finition moins rigoureuse
et l’absence de boîte robotisée
en option.
Les Iveco Daily et VW Crafter sont
bien sûr des véhicules réussis,
mais ils sont plus chers, un peu
moins conviviaux et plus lourds à
mener, sans pour autant offrir de
meilleures capacités de chargement. Du moins dans leur configuration 3,5T. Car ces deux
camionnettes sont en fait taillées
pour supporter de plus lourdes
charges. Elles s’apprécient donc
plutôt dans leurs variantes ‘utilitaires lourds’, où leur architecture
de châssis fait merveille. Et quand
on parle de très grosses charges,
le Peugeot Boxer, simple traction
avant, ne peut plus rivaliser. A chacun son terrain…
Olivier Maloteaux I
Photos : Erik Duckers
VW Crafter
En plus
Finition exemplaire
Sensation de robustesse
(commandes fermes et
solides)
Equipement sécuritaire
Moteur très souple
Position de conduite
« universelle »
En moins
Rapport prix/volume
intérieur
Masse limitant la charge
utile
Place centrale un peu juste
Suspension pneumatique
indisponible
Ces bahuts de six mètres de long affichent des volumes utiles allant de 11 à 13 m3
et des charges utiles dépassant allègrement la tonne.
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