Comment prendre soin de moi, me protéger et protéger les autres ?
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Comment prendre soin de moi, me protéger et protéger les autres ?
vih Comment prendre soin de moi, me protéger et protéger les autres ? Centre de Référence SIDA, CHU Saint-Pierre, Bruxelles Septembre 07 * Cette brochure est destinée à vous qui vivez avec le VIH * et à votre entourage, particulièrement si vous résidez en Région Bruxelloise. Conçue pour vous aider à prendre soin de vous, à vous protéger et protéger votre entourage, cette brochure vous aide aussi dans vos démarches en vous présentant la plupart des ressources et des services qui existent dans le domaine de la santé et en particulier du Sida * en Région Bruxelloise. * Voir lexique p. 84 Que vous veniez d’apprendre votre séropositivité ou que vous soyez séropositif * depuis quelques années, où trouver de l’aide ? La plupart des personnes séropositives passent, ou sont passées, par des phases de tristesse, d’angoisses et de questionnements suite à l’annonce du diagnostic et aux répercussions de celui-ci dans les domaines de la santé, de la vie affective et amoureuse ou dans le domaine professionnel. Ces sentiments d’abattement (avec perte d’appétit ou du sommeil), d’étrangeté, de colère, de solitude, de culpabilité ou d’incompréhension, sont normaux. Si ces émotions sont bien évidemment légitimes, il est pourtant important de ne pas les laisser persister ou grandir, sans demander un soutien. Vous pourrez trouver ce soutien auprès de votre médecin généraliste ou de l’équipe de l’hôpital mais aussi auprès de diverses associations (cf. page 44) qui informent sur le VIH *, et proposent diverses activités ou des lieux de parole où, dans l’anonymat et dans un climat de confiance, il est possible de dialoguer avec d’autres personnes vivant la même situation que vous. 1 01 02 03 Suivi médical spécialisé pour le VIH * 5 D’un adulte 5 D’un enfant 8 D’un nourrisson 9 La révélation du diagnostic à mon/mes partenaires Les précautions lors des relations sexuelles 10 La révélation du diagnostic dans mon couple 10 La révélation du diagnostic à d’anciens partenaires, ou à des partenaires occasionnels 12 La révélation du diagnostic aux professionnels de la santé 12 Dépistage * VIH de mon entourage 13 Dépistage de mon(mes) partenaires 13 Dépistage VIH de mon(mes) enfant(s) 14 04 Risques de transmission du VIH 15 05 Traitement préventif de l’infection au VIH après exposition sexuelle, appelé aussi traitement post-exposition 18 06 Les autres aspects de la santé 20 07 2 Médecine générale 20 Recours aux médecines parallèles 23 Santé sexuelle de l’homme 23 Santé sexuelle de la femme 25 Centres de Planning Familial 27 Consultations gynécologiques urgentes et semi-urgentes 28 Vous recherchez des informations sur les IST * ? 28 Vivre au quotidien avec le VIH 29 Alimentation et plaisir de manger 29 Activité physique et sportive 31 Alcool, tabac, et drogues à usage festif 31 08 Spiritualité et VIH 33 09 Être séropositif/ve * et être parent 35 10 Être séropositif/ve et désirer un enfant 35 Être séropositif/ve et avoir un enfant 36 Être séropositif/ve et (ex)usager de drogues 38 Toxicomanie, VIH, Hépatites B et C, syphilis 38 Prévention et réduction des risques 39 VIH, toxicomanie et désir d’enfant 40 11 Périodiques et Sites internet VIH 41 12 Cycles d’informations pour les patients ou groupes de paroles organisés par les services spécialisés 42 Associations de lutte contre le Sida et de soutien aux personnes vivant avec le VIH 44 Lignes d’écoute téléphonique 45 Associations proposant des activités aux personnes vivant avec le VIH 46 Associations de prévention du VIH et des IST * 59 Associations néerlandophones, à Bruxelles ou en Flandre 66 Réseau psychosocial juridique et soins de santé 68 Qu’est-ce qu’un CPAS ? 69 Qu’est-ce qu’une mutuelle ? 71 Services sociaux 73 Autres adresses utiles 79 Tableau récapitulatif des ressources et des services existant dans le domaine de la santé 82 Lexique 84 3 4 01 Suivi médical spécialisé pour le VIH * Suivi médical d’un adulte Il est recommandé qu’une personne séropositive * adulte soit suivie dans un service spécialisé pour le VIH. Pourquoi ? Parce que, dans ces services, se trouvent des médecins expérimentés dans la prise en charge de l’infection par le VIH. Cette expérience est très importante car l’infection par le VIH est complexe et nécessite une parfaite maîtrise des connaissances en constante évolution : tant dans le domaine du VIH, que dans celui des nouveaux médicaments. L’expérience acquise par ces médecins permet d’adapter au mieux le traitement à chaque patient. Certains de ces services sont des Centres de Référence Sida * qui ont conclu une convention avec l’INAMI (Institut National de l’Assurance Maladie Invalidité). Cette convention vous permet, ainsi qu’à votre entourage, d’accéder gratuitement à un ensemble de consultations (infirmières, sociales, psychologiques, et diététiques). Cette convention annuelle s’intitule « contrat de rééducation fonctionnelle ». En plus de consultations spécifiques au problème du VIH, certains Centres de Référence Sida offrent, au tarif mutuel, des consultations chez un psychiatre, un gynécologue et un hépatologue*, qui travaillent en étroite collaboration avec l’équipe multidisciplinaire. Dans ce contexte, l’hépatologue1collabore à la prise en charge des personnes co-infectées par le VIH, et les virus de l’hépatite B et/ou C. * Voir lexique p. 84 5 S’il vous est difficile d’être suivi(e) dans un Centre de Référence Sida *, adressez-vous à un médecin généraliste qui a déjà l’expérience de la prise en charge du VIH * et qui collabore activement avec une consultation spécialisée VIH ou un Centre de Référence Sida. En effet, seuls les Centres de Référence Sida permettent l’accès à certains médicaments les plus récents qui peuvent s’avérer très importants pour vous. Les Centres de Référence Sida pourront vous conseiller des généralistes avec qui ils collaborent déjà. Une personne belge ou un étranger en séjour légal sans revenus et sans mutuelle aura accès aux soins grâce à un réquisitoire délivré par le CPAS de sa commune ou éventuellement de la commune où se trouve l’hôpital. Les étrangers ayant un visa touristique en règle n’ont pas accès à cette prise en charge des soins médicaux. Une personne étrangère illégale sera prise en charge grâce à l’Aide Médicale Urgente délivrée par le CPAS de la commune où elle réside. Services spécialisés en Région bruxelloise Centre de Référence de l’ULB CHU Saint-Pierre – CETIM * Hôpital Brugmann Polyclinique Consultation des Maladies Infectieuses resp. Prof. N. Clumeck rue Haute, 290 – 1000 Bruxelles T 02 535 31 77 resp. Dr. M-P. Guillaume pl. Van Gehuchten, 4 – 1020 Bruxelles T 02 477 30 35 Centre de Référence de l’UCL * Cliniques Universitaires Saint-Luc resp. Prof. J.P Van Vooren route de Lennik, 808 – 1070 Bruxelles T 02 555 45 36 resp. Prof. B. Vandercam av. Hippocrate, 10 – 1200 Bruxelles T 02 764 19 02 Centre de Référence UZ-Brussel * resp. Prof. P. Lacor Laerbeeklaan, 101 – 1090 Bruxelles T 02 477 41 11 6 Centre de Référence de l’ULB * Hôpital Érasme Hôpital d’Ixelles resp. Dr. M. Hildebrand rue J. Paquot, 63 – 1050 Bruxelles T 02 641 48 50 * ayant une convention avec l’INAMI Comment bien préparer sa consultation médicale ? Entre deux consultations - les jours qui précèdent, notez les questions que vous voulez poser au médecin ; - notez les éventuels effets secondaires du traitement, ou les événements qui vous semblent liés au traitement ; - si vous êtes sous traitement antirétroviral *, vérifiez la quantité de médicaments qu’il vous reste ainsi que la date de fin de validité de vos autorisations de remboursement. Pendant la consultation - abordez dès le début les points qui vous préoccupent le plus, afin de ne pas les oublier et de ne pas être pris par le temps ; - n’hésitez pas à poser toutes vos questions au médecin. Insistez si vous ne comprenez pas bien les réponses du médecin. En répétant ces dernières avec vos mots, le médecin pourra vérifier que vous avez bien compris ses informations. Après la consultation - si vous avez besoin d’informations supplémentaires, vous pouvez consulter l’infirmière du Centre Spécialisé pour le VIH *, votre médecin traitant, votre pharmacien, ou encore une association de soutien aux personnes séropositives ; - voyez avec votre médecin s’il est parfois possible de le contacter par téléphone entre deux consultations. * Voir lexique p. 84 7 Suivi médical d’un enfant Les enfants séropositifs* sont suivis préférentiellement par une équipe pédiatrique*1 spécialisée dans la prise en charge multidisciplinaire de l’infection par le VIH *. Il existe également une convention entre les Centres de Référence (voir ci-dessous) et l’INAMI pour le suivi de ces enfants, permettant à celui-ci et à son entourage d’accéder gratuitement à un ensemble de consultations (infirmières, sociales, psychologiques). Celles-ci ont lieu au sein du service de Pédiatrie Générale sans aucune distinction par rapport aux autres consultations pédiatriques. Les principes du traitement de l’enfant sont similaires à ceux de l’adulte infecté mais doivent tenir compte de spécificités liées à son âge. En particulier, l’information progressive de l’enfant sur sa maladie sera adaptée à son développement et se fera en collaboration avec ses parents. Par ailleurs, dans certains hôpitaux, des groupes de parole sont proposés aux enfants de différentes tranches d’âge et gérés par des membres de l’équipe psychosociale, permettant aux enfants de rompre leur isolement dans la maladie et d’éventuellement partager les problèmes qu’ils rencontrent. Le suivi en pédiatrie se fera jusqu’à l’acquisition d’une maturité suffisante pour une prise en charge plus autonome. Le jeune adulte sera alors accompagné pour son passage à une prise en charge par l’équipe de médecins pour adultes en passant éventuellement par une consultation de transition qui existe dans certains hôpitaux. * Voir lexique p. 84 8 Suivi médical d’un nourrisson Les nouveau-nés, nés de mères séropositives*, sont suivis également par l’équipe de pédiatrie *. Ce suivi débute par une visite pendant la grossesse consistant à informer les futurs parents des risques de transmission et des mesures permettant de réduire ce risque au maximum. Lors de cette première visite, la future maman fait connaissance avec l’équipe de pédiatrie. Elle est revue à l’occasion du séjour en maternité où un rendez-vous lui est remis pour le suivi en consultation. Le suivi du nourrisson est également pluridisciplinaire et se poursuit pendant les deux premières années de vie, il permet de rapidement rassurer les parents sur l’absence de contamination de l’enfant (l’infection du nouveau-né est maintenant très rare quand la grossesse a été bien suivie dans un centre spécialisé), mais aussi d’accompagner de façon optimale les parents dans leur parentalité, et de s’assurer du bon développement précoce de leur enfant. Adresses de consultations pédiatriques pour nourrissons et enfants en Région bruxelloise CHU Saint–Pierre*1 UZ-Brussel * Consultation de pédiatrie resp. Prof. J. Levy bld. de Waterloo, 129 1000 Bruxelles T 02 535 43 30 resp. Dr. I. De Schutter Laerbeecklaan, 101 – 1090 Bruxelles T 02 477 60 61 Consultation de transition resp. Dr. A-F Gennotte rue Haute, 190 –1000 Bruxelles T 02 535 31 77 resp. Prof. B. Brichard av. Hippocrate, 10 – 1200 Bruxelles T 02 764 23 50 Cliniques universitaires Saint-Luc * * ayant une convention avec l’INAMI 9 02 La révélation du diagnostic La révélation du diagnostic dans mon couple Vous venez de découvrir votre séropositivité, vous vivez en couple et vos relations sexuelles n’étaient pas protégées, avez-vous des obligations vis-à-vis de votre partenaire ? Oui, vous avez l’obligation morale, lors des relations sexuelles, de protéger votre partenaire et de l’avertir qu’il ou elle risque d’avoir été exposé(e) à une contamination par le VIH *. Vous venez de découvrir votre séropositivité, vous vivez en couple et vos relations sexuelles étaient protégées jusqu’ici, que faire vis-à-vis de votre partenaire ? Il est nécessaire de continuer à avoir des relations protégées et il vous est recommandé de révéler votre diagnostic sans trop tarder, car la situation va tôt ou tard devenir difficile quand votre partenaire vous demandera d’avoir des relations non protégées. Par ailleurs, en cas de rupture de préservatif, vous devriez dévoiler en urgence à votre partenaire votre séropositivité pour lui permettre de bénéficier d’un traitement post-exposition (cf. page 18). Découvrir votre séropositivité dans ces circonstances risque d’entamer la confiance de votre partenaire. 10 Il est vrai qu’il n’est pas facile de révéler sa séropositivité à son(sa) partenaire. On peut craindre la rupture du couple ou de subir des violences. L’expérience montre que la rupture du couple n’est pas automatique, mais que plus on attend, plus il devient difficile de révéler son diagnostic. Pour faire face à ces difficultés, et trouver la meilleure façon pour vous de les dépasser, vous trouverez de l’aide auprès de votre médecin de famille, du centre de dépistage * ou auprès des équipes multidisciplinaires des Centres Spécialisés (cf. page 6) et de diverses associations (cf. page 44). Risque-t-on de transmettre le VIH * lors des relations sexuelles quand on est sous traitement et que le virus est indétectable ? Oui, malheureusement, vos relations sexuelles restent contaminantes, c’est pourquoi il faut utiliser un préservatif lors de chaque relation sexuelle. Est-ce que mon médecin a des obligations vis-à-vis de mon partenaire ? Oui, depuis février 2007, le Conseil National de l’Ordre des Médecins permet aux médecins d’informer le partenaire sexuel stable de la séropositivité du patient, au cas où le partenaire aurait été exposé au VIH et qu’il n’en a pas été averti. Dans ce cas, le médecin, en invoquant l’état de nécessité, peut, en suivant une procédure bien définie et de façon exceptionnelle, informer le partenaire de la séropositivité du patient. Pour plus d’informations, consultez le site internet suivant : http ://195.234.184.64/web-Fr/fr/News/IIann4_2007.htm * Voir lexique p. 84 11 La révélation du diagnostic à d’anciens partenaires, ou à des partenaires occasionnels Vous venez de découvrir votre séropositivité, vous n’êtes pas en couple et vos relations sexuelles n’étaient pas protégées, avez-vous des obligations vis-à-vis de votre(vos) partenaire(s) actuel(s) ou d’anciens partenaires ? Oui, vous avez l’obligation morale, lors des relations sexuelles, de protéger votre partenaire actuel(le) et de l’avertir lui, ainsi que vos anciens partenaires, qu’il (s) ou elle(s) risque(nt) d’avoir été exposé(e)(s) à une contamination par le VIH *. Vous venez de découvrir votre séropositivité, vos relations sexuelles étaient protégées jusqu’ici, que faire vis-à-vis de votre partenaire ? Il est nécessaire d’avoir des relations protégées avec votre partenaire et si à l’avenir cette relation devenait plus durable, vous avez une obligation morale de révéler votre diagnostic (avec l’aide d’une équipe soignante si nécessaire). (cf. page 10) La révélation du diagnostic aux professionnels de la santé Les professionnels de la santé (médecin, dentiste, gynécologue, chirurgien, infirmière) peuvent être, dans le cadre de leur pratique, en contact avec votre sang (par ex. : lors d’une piqûre accidentelle). Il est primordial qu’ils soient informés au préalable de votre séropositivité, afin qu’ils puissent évaluer s’ils doivent bénéficier ou non d’un traitement antirétroviral * en cas d’accident. La situation serait très inconfortable pour vous, si vous deviez leur révéler votre diagnostic à l’occasion de cet accident. 12 03 Dépistage* VIH * de mon entourage Dépistage de mon(mes) partenaire(s) Vous savez que vous êtes séropositif/ve *, il est donc important que votre (vos) partenaire(s), actuels et anciens, puissent se faire dépister aussi. Le dépistage du Sida * peut se faire chez un médecin généraliste, dans un Centre de Planning Familial, dans le Centre Spécialisé où on vous suit déjà ou dans un centre de dépistage du Sida. Quel que soit le lieu du dépistage, le résultat de celui-ci est soumis au secret médical et ne sera révélé qu’à la personne qui a fait le test, et jamais par téléphone ni par écrit. Dans tous les cas, et quel que soit le statut sérologique* de votre(vos) partenaire(s), utilisez des préservatifs lors de vos rapports sexuels. Vous éviterez ainsi de vous contaminer une seconde fois avec le virus du Sida (surcontamination *), et/ou de contracter une autre IST* (Infection sexuellement transmissible), et enfin vous protègerez aussi votre(vos) partenaire(s) de toute contamination ou sur-contamination potentielle. Sans révéler votre identité, certains centres spécialisés peuvent, avec votre accord, contacter vos anciens ou actuels partenaires afin de leur proposer un dépistage du VIH. * Voir lexique p. 84 13 Centre Élisa – CHU Saint-Pierre Dépistage * anonyme et gratuit du VIH * et des IST* rue Haute, 322 – 1000 Bruxelles – T 02 535 30 03 Lundi 8 :00 > 13 :15 – jeudi 16 :30 > 19 :15 - Sans rendez-vous Centre de Prise en charge Cliniques Universitaires Saint-Luc Dépistage du VIH et des IST av. Hippocrate, 10 – 1200 Bruxelles – T 02 764 19 02 Lundi 15 :30 > 17 :30 – mercredi 11 :00 > 13 :00 - Sans rendez-vous Dépistage VIH de mon(mes) enfant(s) Si vous êtes séropositive * et que votre enfant n’a jamais été testé (même s’il semble être en bonne santé), il est important qu’il soit dépisté car il aurait pu être contaminé pendant votre grossesse, l’accouchement ou lors de l’allaitement. S’il a moins de 15 ans, il est préférable qu’il soit testé dans un service de pédiatrie * spécialisé pour le VIH. Au-delà de 15 ans, il sera de préférence testé par un médecin spécialiste ou généraliste expérimenté dans l’annonce d’un diagnostic VIH à un adolescent. 14 04 Risques de transmission du VIH * Comment se transmet le VIH ? Risque de transmission du VIH lors des pratiques sexuelles Le VIH se transmet lors de pratiques sexuelles, principalement lors de pénétration anale et vaginale. Le V.I.H peut également se transmettre en cas de : - fellation*, surtout si elle est accompagnée d’une éjaculation ; - cunnilingus*, et anulingus*, mais uniquement s’il y a échange de sang ou en présence de muqueuses lésées 1. Les risques de transmission du VIH disparaissent avec l’utilisation de moyens de prévention (préservatif masculin ou féminin, carré de latex,…). Le VIH ne se transmet pas lors des baisers, d’échange de caresses ou de masturbation. Par contre, d’autres IST*2peuvent se transmettre lors des baisers et des caresses. Pour plus de renseignements, consultez la brochure « Vivre avec le VIH » éditée par la Plate-Forme Prévention Sida * (cf. coordonnées page 54). 1 Une muqueuse (par ex. l’intérieur du vagin, le gland, l’anus, ou l’intérieur de la bouche) peut être abîmée sans qu’on puisse forcément le voir à l’œil nu ou le ressentir. Dans ce cas, cette lésion fonctionne comme une porte d’entrée dans le corps pour certains virus ou bactéries. Une lésion des muqueuses peut donc faciliter une contamination par un virus ou une bactérie. * Voir lexique p. 84 15 Risque de transmission du VIH * dans la vie quotidienne Comment cela ne se transmet pas ? Le VIH ne se transmet pas par la salive, la sueur, les larmes, les éternuements, la toux, les urines, les selles, le simple contact (serrement des mains, massage). Il n’y a pas de risque de transmission par baignade (ex : dans une baignoire, une piscine, ou un jacuzzi), par la lunette des WC, en dormant dans le même lit, en partageant les mêmes essuies, en buvant dans le même verre, ou encore en mangeant dans le même plat. Comment le VIH risque-t-il de se transmettre? Par des échanges de sang. Il faudra donc : – éviter de donner votre sang ; – éviter que votre sang n’entre en contact avec la plaie d’une autre personne. Quand vous vous blessez, nettoyez et désinfectez votre plaie (avec de l’alcool à 70 degré ou en utilisant de l’Isobétadine, de l’Hibidil, de l’Hacdil, etc.), recouvrez ensuite votre plaie d’un pansement ; – laver votre linge séparément uniquement s’il présente des taches de sang ; – nettoyer le sang répandu sur le sol ou une autre surface avec de l’eau de javel diluée à 10 % ; – éviter de partagez votre brosse à dent ou votre fil dentaire, votre matériel de manucure ou de pédicure, car ils pourraient présenter du sang non visible à l’œil nu ; – éviter de partager vos seringues, aiguilles, pailles si vous vous injectez ou si vous sniffez des drogues ; – s’assurer que le matériel de piercing, tatouage, acupuncture est bien stérilisé ou à usage unique. Risque de transmission du VIH lors de la grossesse, de l’accouchement et de l’allaitement Ce risque existe mais peut être fortement diminué. Pour plus de renseignements, consultez la brochure « Désir d’enfant et Séropositivité pour le VIH », disponible dans de nombreux centres spécialisés pour le VIH. Pour l’obtenir, écrivez à : [email protected] ou téléphonez au 02 535 41 30. * Voir lexique p. 84 16 Risques de transmission du VIH * élevé - pénétration anale et vaginale sans utilisation des moyens de prévention des IST * (préservatif masculin, féminin, lubrifiant à base d’eau * ou de silicone…) ; - fellation * avec éjaculation ; - échange de seringue, aiguille, paille ou autre matériel ; - grossesse, accouchement, allaitement si pas de traitement. faible - - - - fellation sans éjaculation ; cunnilingus * et anulingus * si échange de sang ou muqueuses lésées ; contact d’une muqueuse avec une substance contenant du sang ; brosse à dent, fil dentaire, matériel de manucure ou de pédicure si partage de matériel ; - piercing, acupuncture, tatouage si matériel non à usage unique. sans risque - rapports sexuels si utilisation des moyens de prévention des IST (préservatif masculin, féminin, carré de latex, lubrifiant à base d’eau ou de silicone…) ; - baisers, échange de caresses ou masturbation ; - contact avec salive, sueur, larmes, éternuements, toux, urines et selles ; - simple contact physique ; - baignade, lunette des WC ; - dormir dans le même lit, partager les mêmes essuies ; - boire dans le même verre, manger dans le même plat. Attention ! cumuler de nombreuses faibles prises de risque (ex. nombreuses fellations sans éjaculation avec de multiples partenaires) finit par constituer un risque élevé de transmission. 17 05 Traitement préventif de l’infection au VIH * après exposition sexuelle (appelé aussi Traitement post-exposition) Une rupture ou un glissement de préservatif lors d’un rapport sexuel est un phénomène fréquent. Le risque de rupture de préservatif peut être diminué en utilisant un lubrifiant à base d’eau * ou de silicone pour la pénétration vaginale (en cas de sécheresse,…) ou la pénétration anale. En cas de rupture ou de glissement de préservatif lors de relations sexuelles avec votre partenaire qu’il soit séronégatif ou de statut sérologique * indéterminé, il est très important d’évaluer très rapidement si votre partenaire devrait bénéficier d’un traitement antirétroviral *. La situation sera très inconfortable pour vous, si vous devez révéler votre diagnostic à votre partenaire à l’occasion de cet accident. Il vaut donc mieux éviter d’attendre de se retrouver dans cette situation avant de révéler le diagnosticà votre partenaire surtout si vous vivez en couple. L’efficacité du traitement préventif post-exposition n’a pas été prouvée formellement en cas d’exposition sexuelle mais des recherches démontrent que la prévention est efficace dans certaines situations, par exemple : un professionnel de santé qui se pique avec l’aiguille d’une seringue contenant du sang contaminé. * Voir lexique p. 84 18 En cas de relations sexuelles, ce traitement préventif ne sera prescrit que s’il s’agit d’un épisode isolé, et non pas de plusieurs relations sexuelles non protégées réparties sur plusieurs jours. Pour être efficace, ce traitement doit être prescrit dans les heures qui suivent l’accident sans dépasser les 48h car passé ce délai le virus aura franchi les protections naturelles constituées par les organes lymphatiques *. Tout délai dans la prise de ce traitement expose à une diminution d’efficacité. Il s’agit généralement d’une trithérapie qu’il faudra prendre pendant 28 jours sans interruption et en acceptant de se prêter à des contrôles sanguins et à un suivi médical durant 6 mois. Il s’agit donc d’une prise en charge relativement lourde et non pas comme on pourrait parfois le croire, d’une sorte de pilule du lendemain. Le traitement n’est pas remboursé par la mutuelle (1.000 €/mois), mais certains centres peuvent le délivrer, complètement ou partiellement, dans le cadre d’un programme compassionnel. Il est important d’interroger dès à présent votre spécialiste du VIH * sur les mesures à prendre en cas d’accident/rupture de préservatif, et ce, en fonction du moment où celui-ci se produit : pendant la semaine et les heures de bureau, ou le soir et la nuit, ou les week-ends et les jours fériés. 19 06 Les autres aspects de la santé Médecine générale Aujourd’hui, l’infection VIH * est devenue une maladie chronique*1pour laquelle il est important d’avoir un médecin généraliste, ou médecin de famille, avec qui vous êtes en confiance et qui vous suivra parallèlement au Centre de Référence Sida *. C’est d’ailleurs peut-être votre médecin généraliste qui vous a annoncé votre séropositivité et qui vous a adressé à l’hôpital. Vous n’avez pas de médecin généraliste, ou vous ne savez pas ce qu’il peut faire ? Sachez qu’il peut soigner les problèmes médicaux quotidiens ou urgents (angine, bronchite, etc.), qu’il peut réaliser les vaccins (par exemple contre la grippe, le pneumocoque, les hépatites) qu’il peut rédiger les ordonnances – y compris celles des antirétroviraux – ou des attestations pour le CPAS, par exemple. La proximité de son cabinet de consultation le rend facilement accessible, et il coordonne les soins avec d’autres médecins spécialistes : il centralise les rapports médicaux, et fait des demandes d’examens complémentaires. Il peut aussi s’occuper des membres de votre famille, notamment de vos enfants. Il participe à des rôles de garde, et est appelable, si nécessaire la nuit et le week-end. Le médecin généraliste est tenu au secret médical, comme tous les autres médecins ou soignants. Si vous éprouvez des craintes à ce niveau, il ne faut pas hésiter à lui en parler. D’une manière générale, il est important de se sentir en confiance avec son médecin généraliste ou spécialiste, et c’est parfois plus difficile avec un médecin de garde que vous ne connaissez pas, * Voir lexique p. 84 20 que vous consultez en urgence ou pour la première fois. Dans de telles situations, certains patients sont tentés de cacher leur séropositivité. Il faut savoir que quand un médecin ne dispose pas de tous les éléments pour bien orienter son diagnostic et son traitement, il pourrait prendre une mauvaise décision médicale, ce qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur votre santé. Il est toujours préférable d’avoir le réflexe de consulter d’abord son médecin généraliste, et ainsi d’éviter des visites inutiles au service des urgences des hôpitaux. Ces visites peuvent se révéler coûteuses car, si vous vous rendez dans le service des urgences sans avoir consulté au préalable votre médecin généraliste, vous devrez payer un forfait supplémentaire, auquel il faudra parfois ajouter un supplément de nuit ou de week-end. Si vous n’avez pas de sécurité sociale et que vous voulez être suivi(e) par un médecin généraliste, prenez contact avec le service social de votre service spécialisé (comme celui du CETIM) ou avec le CPAS de votre commune (cf. page 69 « votre CPAS ») . Vous trouverez un médecin généraliste dans votre quartier. Il reçoit en privé, ou travaille dans une maison médicale, en collaboration avec une équipe multidisciplinaire (infirmières, assistants sociaux, et parfois kiné, diététicienne, et psychologue). Certaines maisons médicales fonctionnent au moyen d’un forfait (grâce à une convention entre l’INAMI, les organismes assureurs et les maisons médicales) pour des patients résidant à proximité. Ce forfait vous permet d’avoir accès gratuitement à tous les services à condition que vous signiez un contrat d’exclusivité avec cette Maison Médicale (nouveau système). 21 Si votre médecin vous prescrit des soins à domicile, prenez toujours contact avec votre mutuelle ou avec votre service social pour connaître les démarches à suivre. Si vous avez besoin d’une aide familiale ou d’une aide soignante, vous pouvez faire appel au service social de votre commune ou de votre CPAS. Les infirmières des services de soins à domicile, les aides familiales, les aides soignantes sont, tout comme les médecins, tenues au secret médical. Sachez aussi qu’un médecin peut être ou non conventionné. Est conventionné, le médecin qui a signé une convention avec l’INAMI, par laquelle il s’engage à pratiquer des tarifs précis de consultations et de soins. De même, les montants remboursés par votre mutuelle sont définis par cette convention. Le médecin non-conventionné n’a pas signé cette convention. Il est donc libre de pratiquer les tarifs de consultations et de soins de son choix. Les montants qu’il peut demander seront parfois beaucoup plus élevés que ceux proposés par un médecin conventionné. Et vous ne serez pas plus remboursé par la mutuelle que dans le cas d’un médecin conventionné. N’hésitez donc pas à vous informer au préalable si votre nouveau médecin est ou non conventionné ! Pour avoir l’adresse d’une maison médicale près de chez vous, contactez : La Fédération des Maisons Médicales 69 maisons médicales en Communauté française bld. du Midi, 25 – 1000 Bruxelles – T 02 514 40 04 [email protected] – www.maisonmedicale.org Pour avoir l’adresse d’un médecin généraliste près de chez vous www.mgbru.be 22 Recours aux médecines parallèles Vous avez recours ou vous êtes tenté par le recours aux médecines parallèles. Cette approche de la santé peut être complémentaire à votre suivi spécialisé pour le VIH *, mais elle ne peut en aucun cas le remplacer. Soyez attentif à informer votre médecin spécialiste si vous prenez des dérivés de plantes, comme par exemple du millepertuis ou de l’ecchinacée, car certaines plantes présentent des interactions avec certains médicaments antirétroviraux*. Tenez compte aussi du coût de la consultation, des produits et des techniques utilisés. En effet, dans certains cas ces approches parallèles peuvent être très chères. Selon les mutuelles et dans certaines conditions, certaines de ses médecines parallèles sont partiellement remboursées (par exemple l’ostéopathie et l’homéopathie). Renseignez-vous auprès de votre mutuelle. (cf. page 71). Santé sexuelle de l’homme Quel que soit le statut sérologique * de votre(vos) partenaire(s), utilisez des préservatifs (et si nécessaire, du lubrifiant à base d’eau * ou de silicone) lors de tous vos rapports sexuels. Vous éviterez ainsi d’être contaminé une seconde fois par le virus du Sida *, et/ou de contracter une autre IST*, et enfin vous protègerez aussi votre(vos) partenaires de toute contamination ou sur-contamination * potentielle par le VIH ou une autre IST. Par ailleurs, l’hépatite B est une maladie sexuellement transmissible (beaucoup plus contagieuse que le VIH) dont on peut facilement se prémunir en se faisant vacciner. Risque-t-on de transmettre le VIH lors des relations sexuelles quand on est sous traitement et que le virus est indétectable ? Oui, malheureusement, vos relations sexuelles restent contaminantes, même si votre charge virale est indétectable*. C’est pourquoi il faut utiliser un préservatif lors de chaque relation sexuelle. Qu’en est –il des risques liés à la fellation * ? Si votre partenaire vous fait une fellation sans utiliser de préservatif, vous lui faites courir un risque de contamination. À l’inverse, si vous faites une * Voir lexique p. 84 23 fellation à votre partenaire séronégatif, vous ne courrez pas de risque de le contaminer ; mais vous risquez néanmoins d’attraper une autre IST *, et en particulier la syphilis qui est actuellement en forte recrudescence chez les gays ou bisexuels. Il existe des préservatifs masculins (que l’homme ou la femme pose sur le sexe de l’homme en érection) mais aussi des préservatifs féminins, qui présentent l’avantage d’être posé dans le vagin de la femme. Cette dernière méthode est souvent choisie par les hommes ayant des problèmes d’érection liés à l’usage du préservatif masculin. L’utilisation de lubrifiant à base d’eau * ou de silicone peut faciliter la pénétration vaginale (en cas de sécheresse,…) et la pénétration anale. Pour les hommes pratiquant des pénétrations anales, le préservatif féminin peut aussi être utilisé après en avoir ôté l’anneau intérieur. Si vous présentez des signes d’une IST (douleur lorsque vous urinez, écoulements au sexe, etc.), si vous avez des difficultés dans votre vie sexuelle (problèmes d’érection…), parlez en à votre médecin spécialiste ou médecin généraliste, ou consultez un médecin de planning familial ou un urologue. De même, si vous prenez des médicaments pour des problèmes d’érection, parlez-en à votre médecin spécialiste pour le VIH *, car il existe des interactions entre certains de ces médicaments et les antirétroviraux *. Que votre partenaire soit une femme ou un homme, il est parfois difficile de la/le convaincre ou de négocier avec elle/lui l’usage du préservatif. Les choses se compliquent encore d’avantage si vous n’avez pas osé dévoiler votre séropositivité à votre partenaire. Ne restez pas seul avec toutes vos questions, n’hésitez pas à demander de l’aide à quelqu’un de l’équipe multidisciplinaire de votre Centre Spécialisé. 24 Santé sexuelle de la femme Quel que soit le statut sérologique * de votre(vos) partenaire(s), utilisez des préservatifs (et si nécessaire, du lubrifiant à base d’eau * ou de silicone) ou demandez à votre partenaire d’en mettre lors de tous vos rapports sexuels. Vous éviterez ainsi d’être contaminée une seconde fois par le virus du Sida *, et/ou de contracter une autre IST*, et enfin vous protègerez aussi votre(vos) partenaire(s) de toute contamination ou sur-contamination * potentielle par le VIH * ou une autre IST. Par ailleurs, l’hépatite B est une maladie sexuellement transmissible (beaucoup plus contagieuse que le VIH) dont on peut facilement se prémunir en se faisant vacciner. Il existe des préservatifs masculins (que la femme ou l’homme pose sur le sexe de l’homme en érection) mais aussi des préservatifs féminins, qui présentent l’avantage d’être posés avant la relation sexuelle dans le vagin de la femme. Cette dernière a donc plus d’autonomie dans le choix d’utiliser ou non un moyen de prévention lors des rapports sexuels. L’utilisation de lubrifiant à base d’eau ou de silicone peut faciliter la pénétration vaginale (en cas de sécheresse,…) et la pénétration anale. Pour les femmes pratiquant des pénétrations anales, le préservatif féminin peut aussi être utilisé après en avoir ôté l’anneau intérieur. Si vous faites une fellation* à votre partenaire séronégatif, vous ne courrez pas de risque de le contaminer ; mais vous risquez éventuellement d’attraper une autre IST. Risque-t-on de transmettre le VIH lors des relations sexuelles quand on est sous traitement et que le virus est indétectable ? Oui, malheureusement, vos relations sexuelles restent contaminantes, même si votre charge virale est indétectable*. C’est pourquoi il faut utiliser un préservatif lors de chaque relation sexuelle. Il est parfois difficile de convaincre son partenaire ou de négocier avec lui l’usage du préservatif (surtout en tant que femme). Les choses se compliquent encore d’avantage si vous n’avez pas osé dévoiler votre séropositivité à votre partenaire. * Voir lexique p. 84 25 Ne restez pas seule avec toutes vos questions, n’hésitez pas à demander de l’aide à quelqu’un de l’équipe multidisciplinaire de votre Centre Spécialisé. Si vous avez des difficultés dans votre vie sexuelle, si vous avez été victime de violences sexuelles, si vous avez subi des mutilations sexuelles, ne restez pas seule avec vos préoccupations et demandez de l’aide à quelqu’un de l’équipe multidisciplinaire de votre Centre Spécialisé ou auprès d’un Centre de Planning Familial. Par ailleurs, il est important de faire un suivi gynécologique régulier, de passer des examens de dépistage* (cancer du col, cancer du sein) et d’avoir un moyen de contraception* efficace et qui vous soit bien adapté. À ce propos, le préservatif, féminin ou masculin, n’est pas un moyen de contraception1 suffisant. N’hésitez pas à en parler à votre gynécologue. Si vous présentez des signes d’une IST* (douleurs au bas ventre, pertes vaginales inhabituelles…), consultez un médecin sans tarder. Pour ce faire, vous pouvez consulter un gynécologue de la consultation spécialisée VIH * (comme celui du CETIM) ou du service de gynécologie, ou un gynécologue privé, ou vous rendre dans un Centre de Planning Familial. Si vous consultez un médecin extérieur à l’hôpital, demandez-lui de rédiger une courte lettre pour votre médecin spécialiste du VIH *. En plus des consultations médicales et gynécologiques -suivi gynécologique, suivi de grossesse, interruption volontaire de grossesse-, les Centres de Planning Familial offrent aussi des consultations psychologiques, sociales et juridiques (cf. Adresses des Centres de Planning Familial, page 27). Pour les femmes ayantdes relations sexuelles avec des femmes, un carré de latex (appelé aussi digue dentaire) permettra d’éviter tout contact avec les muqueuses vaginales ou anales et les sécrétions sexuelles ou le sang des règles de la partenaire. En effet, les pratiques sexuelles entre femmes sont aussi susceptibles de causer la transmission d’une IST, ou du VIH dans certaines conditions (très rares). Consultez la brochure « Filles entre elles » qui aborde la question de la santé sexuelle chez les femmes ayant des pratiques homo ou bisexuelles (réalisée et diffusée gratuitement par Ex æquo) * Voir lexique p. 84 26 Les Centres de Planning Familial Il existe différentes fédérations de Centre de Planning Familial. Afin de choisir le Centre de Planning Familial le plus proche de chez vous, contactez : Fédération Laïque des Centres de Planning Familial 21 centres affiliés à Bruxelles, 19 en Wallonie rue de la Tulipe, 34 – 1050 Bruxelles T 02 502 82 03 [email protected] Fédération des Centres de Planning et de Consultations 16 centres affiliés place Jules Mansart, 6 – 7100 La Louvière T 064 26 73 50 – [email protected] Fédération des Centres de Promotion Conjugale et Familiale des Femmes Prévoyantes Socialistes 1 centre affilié à Bruxelles, 13 en Wallonie place Saint-Jean, 1-2 – 1000 Bruxelles T 02 515 04 06 – [email protected] Fédération des Centres Pluralistes Familiaux 2 centres affiliés à Bruxelles, 17 en Wallonie rue du Trône, 127 – 1050 Bruxelles T 02 514 61 03 – [email protected] Centres de Planning Familial néerlandophones à Bruxelles : Sjerp DILEMMA CEVO VUB – Gebouw Y Triomflaan, toegang 7 – 1040 Etterbeek T 02 629 23 40 – [email protected] H. Jasparlaan, 102 – 1060 Sint-Gillis T 02 2539 32 07 27 Consultations gynécologiques urgentes et semi-urgentes Si vous avez besoin de soins urgents, consultez votre médecin de famille, votre gynécologue ou présentez-vous dans un service de garde. Si vous avez besoin de soins semi-urgents, il vous est possible, dans certains hôpitaux, de vous rendre à une consultation prévue pour cela. Informez-vous préalablement auprès de votre médecin spécialiste VIH * ou de votre gynécologue. CHU Saint-Pierre, Consultation de gynécologie obstétrique City Planning, Centre de Planning Familial du CHU Saint-Pierre resp. Prof. Michel Degueldre bld. de Waterloo, 129 – 1000 Bruxelles T 02 535 36 66 rue Haute, 320 – 1000 Bruxelles T 02 535 47 14 Dans ces deux services, les situations suivantes sont considérées comme des semi-urgences : celle des femmes souffrant d’une mycose ou de toute autre infection gynécologique, et celle des femmes enceintes présentant des douleurs au ventre ou des pertes de sang. Dans ce cas, les femmes sont vues le jour même (matin et après-midi) par un gynécologue en consultation, sauf le jeudi matin où elles seront reçues au City Planning entre 08:30 et 11:30. Ces services sont également accessibles aux personnes dépendant d’un CPAS et aux personnes vivant en situation illégale. Vous recherchez des informations sur les IST *? Pour toute information sur les Infections Sexuellement Transmissibles*1 les plus fréquentes, consultez le « Petit Livre Rose », édité par la PlateForme Prévention Sida * (disponible gratuitement), consultez la brochure « Testez-vous – Les IST en question » éditée par Ex æquo, ou allez sur le site www.guide-ist-vih.info (site internet en développement) * Voir lexique p. 84 28 07 Vivre au quotidien avec le VIH * Alimentation et plaisir de manger Afin de garder un bon équilibre alimentaire, il est nécessaire d’adopter une alimentation saine (si ce n’est déjà le cas), sans excès et sans carence. Une alimentation saine demande que chaque famille alimentaire se retrouve quotidiennement dans votre journée : – l’eau ou des boissons non sucrées : attention à ne pas consommer de trop grande quantité de thé ou de café ; – les féculents : pain, pomme de terre, riz, pâtes, patates douces, semoule, quinoa, boulghour, bananes plantain, etc. ; – les fruits frais : de préférence de saison, ex : orange en hiver, pomme en automne, fruit rouge en été ; – les légumes/salades, de préférence de saison, ex : courgettes en été, choux en hiver. Les légumes surgelés ou en conserve gardent toutes leurs propriétés ; – les légumineuses : lentilles, pois chiches, haricots blancs ou rouges, etc. ; – les volailles / viandes : pas plus de 3 fois par semaine ; – les poissons : 2 fois par semaine, ex : les poissons maigres comme le cabillaud, la daurade, le tilapia ; et les poissons gras comme le thon, le maquereau, les sardines, le hareng ; – les œufs : pas plus de 2 œufs par semaine ; – les produits laitiers, de préférence écrémés ou demi-écrémés, et les fromages, de préférence maigres ; – les matières grasses : préférez les huiles végétales (olive, colza, tournesol, etc.) plutôt que le beurre. Attention à l’huile de palme qui est riche en graisses, ce qui augmente le cholestérol ; 29 – limitez la quantité de sel : tant pour le sel de cuisine que pour les cubes de bouillon. La diététicienne peut vous aider à appliquer ces recommandations en fonction de vos habitudes alimentaires, de vos goûts, et de votre budget (il existe des consultations diététiques gratuites dans la plupart des Centres Spécialisés pour le VIH *). Se faire plaisir et diversifier son alimentation Variez un maximum votre alimentation : changez d’aliments, découvrez de nouveaux plats, utilisez des épices fraîches ou sèches… La qualité et la fraîcheur de l’alimentation sont primordiales, de même que les quantités que vous consommez. Idéalement, comptez 5 portions de fruits ou légumes par jour, ex : – 1 fruit frais (ou en jus ou en compote) à 10:00 et 16:00 ; – 1 salade et un potage à midi ; – 1 portion de légumes le soir. Tout ceci vous permettra d’avoir tous les nutriments nécessaires pour maintenir un bon état de santé et aussi de profiter au mieux du plaisir de manger. Faites vous plaisir, permettez-vous de temps en temps des frites, pâtisseries, chips, boissons sucrées, chocolat, sauces et mayonnaises… mais en petites quantités. L’hygiène alimentaire Il est aussi important d’avoir une bonne hygiène dans la cuisine : certaines règles d’hygiène de base (comme se laver les mains avant de préparer le repas, ne pas recongeler un aliment décongelé, vérifier la température du frigo) sont à respecter pour éviter d’éventuelles contaminations par des bactéries, pouvant provoquer des troubles digestifs (diarrhées et vomissements). * Voir lexique p. 84 30 Compléments et suppléments alimentaires Les compléments alimentaires se vendent en pharmacie sous forme de berlingots ou de crèmes dessert, et sont enrichis en énergie et/ou en protéines ainsi qu’en vitamines et minéraux. Ils sont conseillés si votre alimentation ne suffit pas à vous faire reprendre du poids. Les suppléments alimentaires sont souvent sous forme de comprimé et sont des concentrés de vitamines et de minéraux. Ils sont nécessaires si votre alimentation ne vous apporte pas suffisamment de ces éléments essentiels. Avant de consommer ce type de produits (qui ne sont ni bon marché ni remboursés), adoptez chaque jour une alimentation saine et variée. Si vous désirez vérifier la qualité de votre alimentation, en savoir plus sur les règles d’hygiène à appliquer, ou si vous devez adapter votre alimentation à votre état de santé, prenez contact avec la diététicienne de votre Centre Spécialisé pour le VIH *. Activité physique et sportive Il est conseillé de pratiquer une activité physique chaque jour (minimum 5 fois par semaine) durant 30 minutes. Choisissez une activité qui vous plaît, et progressez à votre rythme. La marche peut être un bon début. Il n’est pas nécessaire de faire un sprint car une demi-heure de marche est bien plus bénéfique pour l’ensemble du corps. La natation, le vélo ou encore le jogging sont d’autres possibilités. Demandez conseil à votre médecin avant de commencer un sport quel qu’il soit. Alcool, tabac, et drogues à usage occasionnel (cf. page 38) Dans notre société, la plupart des personnes consomment de temps à autre des produits comme l’alcool ou le tabac, et considèrent que cela fait partie des petits plaisirs de la vie. Pourtant, ces produits ne sont pas sans effets sur la santé. Le tabagisme augmente vos risques de problèmes pulmonaires (essoufflement, bronchite chronique, cancer du poumon…), de problèmes cardiovasculaires (risque d’impuissance, thrombose, infarctus…), de vieillissement 31 prématuré de la peau, etc. Quel que soit votre âge ou votre consommation tabagique, l’arrêt du tabac est bénéfique pour votre santé et augmente votre qualité de vie. L’excès d’alcool est mauvais pour la santé en général, et peut poser problème par rapport à la prise de médicaments antirétroviraux. En général, on conseille de ne pas dépasser 2 à 3 verres de vin ou de bière par jour. Par ailleurs, pour les personnes séropositives * pour le VIH * et également infectées par le virus de l’hépatite C ou de l’hépatite B, la consommation d’alcool augmentera vos problèmes hépatiques. Quand les événements de la vie sont plus difficiles à gérer, il arrive que certaines personnes soient tentées de recourir occasionnellement à l’usage de certains produits : alcool, cannabis, cocaïne. Dans ce contexte, il semble que les personnes recherchent (parfois inconsciemment) ces produits pour leurs effets anxiolytiques1, ou antidépresseurs2. Pour autant, l’alcool et d’autres drogues ne sont pas des médicaments (même si certains de leurs effets sont similaires). Il est donc très important que vous parliez de vos difficultés avec votre médecin (généraliste ou spécialiste pour le HIV) afin qu’il vous oriente au mieux. Sachez aussi qu’il est possible de bénéficier d’un soutien psychologique dans les Centres Spécialisés pour le VIH. On ne connaît qu’en partie les interactions qui existent entre certaines drogues (cannabis, ecstasy, poppers, etc.) et les traitements antirétroviraux *. Certaines drogues augmentent ou diminuent la concentration des médicaments antirétroviraux dans le sang. À l’inverse les antirétoviraux peuvent augmenter les effets de certaines drogues et augmenter leur toxicité. Il est donc important de discuter de vos éventuelles consommations avec votre médecin spécialiste pour le VIH.3 Par ailleurs, n’oubliez pas que quand on est sous l’influence de produits comme l’alcool ou les drogues, etc., on pense d’autant moins à se protéger lors des rapports sexuels. 1 Médicaments utilisés pour lutter contre les angoisses 2 Médicaments utilisés pour lutter contre la dépression * Voir lexique p. 84 32 08 Spiritualité et VIH * La vie spirituelle et/ou la pratique religieuse constituent une part importante de la vie de nombreuses personnes. Elles peuvent apporter un réel soutien quand ces personnes sont confrontées à des événements de vie douloureux (maladie grave, perte d’un proche…). De plus, si la personne ose partager ce qui l’affecte, la vie spirituelle et/ ou la pratique religieuse lui permettront aussi de profiter du soutien et de la solidarité de la part des autres membres de son courant religieux. Malheureusement, certains courants religieux condamnent irrémédiablement les personnes séropositives1, ce qui culpabilise et enferme encore plus leurs membres dans leur secret. D’autre par t, on obser ve par fois des effets néfastes de cer taines pratiques religieuses sur la santé des personnes séropositives, surtout si ces pratiques ne sont pas adaptées à leur état de santé. En effet, certains courants, sous couvert d’une ouverture envers les personnes séropositives *, leur font croire en des informations mensongères ou leur imposent des pratiques pouvant être à long terme dangereuses à différents niveaux dont celui de leur santé. 1 Souvent à cause de la manière dont elles ont été contaminées : relations sexuelles hors mariage, relations homosexuelles, usage de drogue… 33 Soyez vigilant/e si on vous propose des régimes alimentaires trop stricts (jeûne complet prolongé sans manger, ni boire), des temps de prière très longs (des nuits entières), si on vous propose d’arrêter votre traitement antirétroviral *1 ou de prendre des substances médicinales traditionnelles n’ayant démontré aucune efficacité… Dans tous les cas, parlez-en avec votre médecin, les équipes des centres de référence, qui pourront vous conseiller et vous aider. D’autre part, n’hésitez pas à consulter plusieurs responsables de votre confession religieuse afin de prendre un peu de recul par rapport aux informations et aux « conseils » reçus. Enfin, vous trouverez aussi de l’aide auprès des associations de soutien aux personnes séropositives (cf. page 44). * Voir lexique p. 84 34 09 Être séropositif / ve * et être parent Être séropositif / ve et désirer un enfant – Vous êtes séropositif/ve et votre partenaire l’est aussi, et vous désirez avoir un enfant ? – Vous êtes séropositif/ve et votre partenaire ne l’est pas, et vous désirez un enfant ? – Vous vous demandez quels sont les risques de transmission du virus pour le bébé, pendant la grossesse, l’accouchement, et après l’accouchement ? – Vous êtes sous traitement anti-rétroviral, et vous vous demandez si vous pouvez avoir un bébé ? Il est possible d’avoir un enfant en limitant au maximum, dans certaines conditions, le risque d’infection du (futur) bébé et celui de votre partenaire. Parlez-en à votre médecin ou au gynécologue du Centre de Référence Sida *. Vous trouverez aussi des réponses à vos questions dans la brochure « Désir d’enfant et Séropositivité pour le VIH * », disponible dans de nombreux centres spécialisés pour le VIH. Pour l’obtenir, écrivez à : [email protected] ou téléphonez au 02 535 41 30. 35 Être séropositif/ve * et avoir un enfant – Vous êtes séropositive et enceinte et ne savez pas où vous faire suivre ? – Vous avez accouché et vivez une situation sociale difficile ? – De plus, vous vous demandez si toutes vos craintes sont bien normales ? Si vous êtes enceinte, il est préférable de faire suivre votre grossesse dans un Centre Spécialisé pour le VIH *. En effet, ces centres organisent une prise en charge multidisciplinaire entre les services de maladies infectieuses, d’obstétrique et de pédiatrie *. La coordination entre ces services est importante car des décisions médicales doivent parfois être prises rapidement. Les services spécialisés, qui ont signé une convention avec l’INAMI, peuvent aussi offrir avant et après l’accouchement, sans coût supplémentaire, l’aide personnalisée d’infirmières, d’assistantes sociales et de diététiciennes. CHU Saint-Pierre, Consultation de gynécologie obstétrique resp. Prof. Michel Degueldre bld. de Waterloo, 129 – 1000 Bruxelles T 02 535 36 66 Que faire si vous éprouvez des difficultés psychologiques ou sociales pendant la grossesse ou après l’accouchement ? Peut-être éprouverez-vous des difficultés sociales ou psychologiques pendant cette grossesse, ou peut-être rencontrerez-vous quelques difficultés pendant les premiers mois qui suivront l’accouchement. ? Une grossesse et l’arrivée d’un enfant sont des moments de grands changements et bouleversements pour tous les parents, qu’ils soient séropositifs ou non. N’hésitez pas à demander de l’aide. Pour un conseil adapté à votre situation, demandez de l’aide à l’assistante sociale de votre Centre Spécialisé. 36 Projet Isis - Plan F, Centre de Planning Familial rue des Guildes, 22 – 1000 Bruxelles T 02 230 04 62 – 02 230 58 47 Service d’accompagnement psychosocial gratuit pour femme enceinte ou jeune mère (en couple ou non) : – écoute et soutien ; – guidance sociale, administrative et juridique ; – préparation à l’arrivée du bébé : prêt (et vente à prix minime) de matériel, de vêtements, de livres, de cassettes vidéo et DVD sur la grossesse, l’accouchement, et l’éducation d’un enfant. Accessible à toute femme – avec ou sans papiers –, ayant des problèmes sociaux, administratifs ou financiers, même si elle n’est pas suivie par un gynécologue du Plan F. Aquarelle – CHU Saint-Pierre rue Haute, 290 – 1000 Bruxelles Linda Doeraene : T 0473 40 92 10 Martine Vanderkam : T 0476 46 49 69 Accompagnement global pour un accès aux soins médicaux, pendant la grossesse et après l’accouchement, de femmes n’ayant pas accès à la sécurité sociale (ex. femmes sans-papiers), vivant dans des conditions difficiles, et souffrant d’isolement. Aquarelle propose : – des consultations prénatales ; – des visites à domicile pré et post-natales ; – un soutien à l’allaitement ; – des séances de massage-bébé ; – un groupe de paroles et d’échanges ; – un accompagnement vers les consultations et autres structures d’aide. * Voir lexique p. 84 37 10 Être séropositif/ve * et (ex-)usager de drogues Toxicomanie, VIH *, Hépatites B et C, syphilis Les usagers de drogues par voie intraveineuse encourent un risque accru de contracter une infection au VHC (virus de l’hépatite C), au VHB (virus de l’hépatite B) au VIH et à la syphilis. On dit qu’ils sont co-infectés quand ils sont infectés en même temps par le VIH, le VHC et/ou le VHB. Actuellement, le mode de transmission le plus fréquent du virus de l’hépatite C est associé à la toxicomanie par voie intraveineuse, via l’échange de seringues contaminées ou le partage de pailles lors de l’usage nasal (sniff) de cocaïne ou du speed. De plus, le virus de l’hépatite C peut aussi se transmettre par voie sexuelle, même si le risque est assez faible. Quant à l’hépatite B, elle se transmet surtout par voie sexuelle, via l’échange de seringues contaminées ou le partage de pailles lors de l’usage nasal (sniff) de cocaïne, d’héroïne ou du speed. La syphilis quant à elle, se transmet surtout par voie sexuelle. Il n’y a pas de vaccin contre l’hépatite C, mais il existe des traitements efficaces qui peuvent mener à la guérison. Par contre, il existe un vaccin contre l’hépatite B. Il n’existe pas de vaccin contre la syphilis mais il existe des traitements efficaces. 38 Dans le cas ou vous auriez partagé des seringues usagées ou des pailles, il est important d’effectuer un test de dépistage * (chez votre médecin traitant ou dans un centre de dépistage du VIH * et des IST *) et de prendre les mesures nécessaires dans le cas ou un des tests s’avèrerait positif. Si vous êtes co-infecté, il est nécessaire que vous bénéficiiez d’une prise en charge spécialisée conjointe entre l’infectiologue * et l’hépatologue *. D’autre part, il est important d’informer votre infectiologue si vous êtes sous traitement de substitution (ex. : méthadone, subutex). Réseau Hépatite C T 02 535 41 99 – 0473 80 46 25 [email protected] www.cocof.be/reseau-sante/rchb/rchb.htm Réseau de professionnels actifs dans le milieu de l’Hépatite C pour un accompagnement médical et social de personnes porteuses de l’Hépatite C, co-infectées ou non. Prévention et réduction des risques Ne partagez pas d’aiguilles, de pailles, ou tout autre matériel destiné à l’usage de drogues injectables et non injectables, de rasoirs, de brosses à dents, de coupe-ongles, de limes à ongles ou d’autres articles pouvant entrer en contact avec le sang. Assurez-vous que les instruments utilisés pour le tatouage, le piercing et l’acupuncture soient bien stériles. Ne laissez pas traîner vos seringues ou aiguilles. Ne les jetez pas dans les poubelles ou dans la rue, des personnes pourraient se blesser à leur contact. Il existe des lieux, les comptoirs d’échange par exemple, où vous pouvez déposer vos seringues usagées et en recevoir de nouvelles. Bien que la transmission du VHC par voie sexuelle soit moins fréquente, vous pouvez réduire le risque, notamment, en utilisant des préservatifs lors de vos rapports sexuels, en évitant en même temps une sur-contamination * par le VIH ou une contamination par une autre IST. * Voir lexique p. 84 39 En fonction des résultats du dépistage *, l’infectiologue * vous conseillera ou non de vous faire vacciner contre l’hépatite B. En effet, si vous êtes co-infecté par le VIH * et le VHC et que vous n’avez pas d’immunité * contre l’hépatite B, il est très important de vous prémunir contre l’hépatite B. Par ailleurs, n’oubliez pas que quand on est sous l’influence de produits drogues, alcool, etc., on pense d’autant moins à se protéger lors des rapports sexuels. VIH, toxicomanie et désir d’enfant La toxicomanie chez une femme enceinte peut constituer un risque médical important tant pour la femme que pour le bébé qu’elle porte. Pour les femmes enceintes et les futurs parents concernés par des problèmes de toxicomanie, une prise en charge globale est nécessaire dans un service spécialisé avec lequel les centres de référence travailleront en collaboration tout au long de la grossesse. Ces équipes offrent aux futurs parents un cadre cohérent et sécurisant par une prise en charge médicopsychosociale en proposant : – un traitement de substitution (méthadone) ; – des mesures de soutien tant psychologiques que socioéconomiques ; – un suivi prénatal et postnatal intensif. Pour avoir les coordonnées d’un centre d’aide aux parents toxicomanes http ://users.skynet.be/bs953753/interstices/homepage.html Interstices – CHU Saint-Pierre T 02 535 44 66 * Voir lexique p. 84 40 11 Périodiques et Sites internet VIH * On trouve de tout sur internet, le meilleur comme le pire. Si vous cherchez des informations sur le Sida *, soyez donc très vigilant à vérifier si les informations que vous aurez trouvées sont sérieuses. Si vous appréciez fréquenter des forums –qui peuvent être très riches par l’échange entre personnes vivant avec le VIH qu’ils proposent–, n’oubliez pas que rien ne vaut un contact humain réel. D’autre part, on ne sait jamais qui est derrière son ordinateur, soyez donc vigilant à ne pas dévoiler des informations trop précises à votre propos (votre nom, ou votre adresse par exemple). Vous trouverez ci-joint quelques sites francophones intéressants : Belgique www.preventionsida.org/ www.sensoa.be/leven_met_hiv.php http ://centres.fusl.ac.be/OBSERVATOIRE/ (site destiné aux professionnels de la prévention du Sida et de la promotion de la santé) www.guide-ist-vih.info (en développement) France www.aides.org http ://echos.doublej-webdesign.be/ www.sida-info-service.org www.actions-traitements.org www.actupparis.org 41 12 Cycle d’information, groupe de parole ou centre de jour organisés pour les patients par les services hospitaliers Certains Centres Spécialisés organisent des cycles d’informations, des groupes de parole ou des centres de jour pour les patients. Renseignez-vous auprès de votre centre pour connaître les modalités pratiques et les conditions d’inscription. Citons notamment : Les « Rencontres d’information et d’échanges sur les thèmes de la santé (médical, social…) », organisées par le CETIM Séances d’information et d’échange sur différents thèmes liés au VIH */Sida * : ex. : annonce du diagnostic, fonctionnement du système immunitaire *, charge virale *, traitements antirétroviraux * (modes de fonctionnement, effets bénéfiques et secondaires), VIH * et désir d’enfant et suivi de grossesse, présentation des associations proposant des activités aux personnes vivant avec le VIH. Ces séances sont ouvertes uniquement aux patients suivis au CETIM, la participation est gratuite. CETIM – CHU Saint-Pierre Pour connaître les dates des séances et la manière de s’y inscrire, contactez le secrétariat rue Haute, 290 – 1000 Bruxelles – T 02 535 31 77 Lundi > vendredi 08 :30 > 12 :15 – 13 :30 > 17 :00 * Voir lexique p. 84 42 Les groupes de parole organisés par le Centre de Prise en charge des Cliniques Universitaires Saint-Luc Ces séances sont ouvertes uniquement aux patients suivis à Saint-Luc. La participation est gratuite. Cliniques Universitaires Saint-Luc Mme Charlotte Otlet – T 02 764.70.16 av. Hippocrate, 10 – 1200 Bruxelles Un vendredi par mois Topaz - Centre de jour de l’UZ Brussel Ce centre accueille 3 fois par semaine des personnes atteintes de maladie sévère et est accessible également aux patients des autres hôpitaux. (cf. rubrique « Topaz » à la page 58). 43 Associations de lutte contre le Sida * et de soutien aux personnes vivant avec le VIH * 44 La présentation des activités proposées par les associations de lutte contre le Sida * n’est pas exhaustive. Pour plus d’informations, nous vous conseillons de prendre contact avec elles et/ou de consulter le site www.guide-ist-vih.info (site en développement). - Vous avez besoin de parler à quelqu’un dans l’anonymat ; – Vous avez des questions spécifiques sur le Sida ; – Vous voulez partager votre expérience ; – Vous voulez rencontrer d’autres personnes qui vivent avec le VIH * et sortir de votre isolement ; – Vous voulez vous former pour aider les membres de votre communauté… Lignes d’écoute téléphonique Aide Info Sida 0800 20 120 (n° gratuit) lundi > vendredi 18 :00 > 21 :00 Aids en Soatelefoon 078 15 15 15 (en néerlandais) lundi > vendredi 14 :00 > 20 :00, samedi 14 :00 > 17 :00 * Voir lexique p. 84 45 Associations proposant des activités aux personnes vivant avec le VIH * Aide Info Sida * asbl * A.I.S. (Aide Info Sida) est un service d’écoute, d’information, d’accueil et d’accompagnement pour les personnes séropositives *. Tous les services sont gratuits et assurés par des hommes et des femmes bénévoles séropositifs ou non, de tout âge, milieu social, origine culturelle, orientation philosophique et sexuelle. Ces bénévoles sont liés par une charte qui impose un respect absolu de la confidentialité vis-à-vis des personnes soutenues. L’association exerce également des activités de prévention destinées au public général et aux jeunes en particulier. Activités (toutes les activités sont gratuites) – Écoute téléphonique par un bénévole lundi > vendredi 18 :00 > 20 :00 au n° gratuit 0800 20 120 information et soutien moral dans l’anonymat ; – Accueil sur rendez-vous ; – Soutien aux personnes hospitalisées (à l’Hôpital Saint-Pierre) et accompagnement ; – Libre espace : espace de parole convivial destiné aux personnes séropositives et à leur entourage, 2e et 4 e vendredi de chaque mois 20 :00 > 23 :00 ; – Accueil mensuel au CETIM lors des consultations (voir horaires sur les affiches dans la salle d’attente du CETIM). Comment participer aux activités ou devenir bénévole ? Pour plus d’informations prenez contact avec Aide Info Sida rue Duquesnoy, 45 – 1000 Bruxelles (entre la gare centrale et la Grand-Place) T 02 514 29 65 – F 02 502 54 14 [email protected] – www.aideinfosida.be Écoute téléphonique par un bénévole au n° gratuit 0800 20 120 de 18 :00 > 20 :00 Accessibilité : lundi, mardi, jeudi, vendredi 9 :00 > 13 :00 (sur rendez-vous) 46 Arémis Arémis est un service d’hospitalisation à domicile pour adultes et enfants atteints d’une maladie lourde et évolutive. Une prise en charge globale et continue du patient assure un suivi médical, paramédical et psychologique. Si nécessaire, l’équipe peut intervenir plusieurs fois par jour auprès du patient. Une disponibilité de 24h sur 24h d’un infirmier est assurée. L’équipe travaille en étroite collaboration avec l’équipe hospitalière et le médecin traitant. Si le patient est hospitalisé, une visite d’évaluation de ses besoins est faite à l’hôpital avant sa sortie. Arémis organise également des cessions de formation en soins continus ainsi que la supervision de professionnels. Lorsque les soins effectués bénéficient d’une intervention de l’assurance maladie invalidité (la mutuelle), l’asbl * pratique le « tiers-payant » (seul le supplément par rapport à l’intervention de la mutuelle doit être payé par le patient). De plus, une cotisation journalière est demandée en fonction de la lourdeur des soins et des ressources financières du patient. Cette cotisation ne peut être un obstacle à la prise en charge. Arémis chaussée de Boondael, 390 – 1050 Bruxelles T 02 649 41 28 – F 02 649 30 46 [email protected] – www.hospitals.be/aremis 09 :00 > 17 :00 – lundi > vendredi. Un répondeur téléphonique enregistre les appels en dehors des heures de permanence et communique le numéro d’appel d’urgence. Un numéro de GSM appelable 24h/24h est mis à la disposition des patients pris en charge. Cité Serine asbl La Cité Serine est un lieu d’hébergement thérapeutique temporaire pour les adultes et les enfants qui ne doivent plus être hospitalisés, mais qui, pour des raisons médicales, ne peuvent réintégrer leur domicile. 6 maisons thérapeutiques individuelles, insérées dans la cité Jouët Rey et son jardin, sont conçues et adaptées pour accueillir des personnes atteintes de maladies graves pour une durée de 6 mois maximum, renouvelable une fois. * Voir lexique p. 84 47 Tout est fait pour que l’endroit ne ressemble pas à un hôpital, et que se nouent des relations de voisinage informelles. Il n’y a pas de rupture entre les soins curatifs et palliatifs, et les patients peuvent se rétablir une semaine à la Cité Serine ou y finir leurs jours, entourés de soins continus, éventuellement accompagnés par un proche. L’encadrement de la personne se fait à partir de son réseau existant (kinésithérapeute et médecin traitant, etc.), complété par les soins à domicile réalisés par le service Arémis, ainsi qu’un système de télévigilance de nuit (relié à une garde infirmière assurée par Arémis). Candidatures Les personnes entrent à la Cité Serine sur base d’un projet thérapeutique décrit dans un dossier psycho-médico-social complété par l’équipe hospitalière et d’une rencontre d’évaluation. Un comité d’admission prend la décision finale. La structure n’est pas adaptée aux patients psychiatriques, aux personnes présentant des troubles de comportement ou un manque trop important d’autonomie. Des consultations pluridisciplinaires sont organisées sur rdv pour le traitement de la douleur chronique (consultations ouvertes au public extérieur). Coût du séjour Le prix de journée au 30 avril 2007 est de 40 € par jour, soins compris. Le patient doit être en ordre de mutuelle ou être couvert par une autre source de financement pour les soins médicaux et para-médicaux. Les repas et si nécessaire les frais d’entretien du linge sont à ajouter au prix de journée. 20 € par jour sont demandés pour les accompagnants. Lorsque l’aspect financier est un obstacle pour la personne, toutes les possibilités d’interventions financières sont examinées. Les mutualités libres interviennent dans le prix de séjour dans le cadre de l’assurance complémentaire (pour 24 € ou 22 € par jour, 28 jours par an maximum). Plusieurs CPAS acceptent également d’intervenir dans le coût du séjour des personnes en situation financière difficile. Cité Serine rue des Cultivateurs, 30 – 1040 Bruxelles T 02 733 72 10 – F 02 733 74 34 [email protected] – www.hospitals.be/serine Tous les jours 9 :00 > 17 :00 48 Effeta Effeta est une maison qui peut héberger cinq hommes ou femmes atteint/es du Sida *, se retrouvant sans entourage et sans logement. Effeta peut recevoir des personnes avec enfants, mais ne convient pas à l’accueil de personnes toxicomanes ou souffrant de graves troubles du comportement. La maison comporte des chambres individuelles et de nombreuses pièces chaleureuses et adaptées aux personnes en chaise roulante. Fondée et financée par la congrégation des Frères de la Charité, les personnes séropositives y sont bienvenues sans être jugées, quelles que soient leur orientation religieuse, culturelle, ou sexuelle. Elles y reçoivent de l’attention, de l’aide, des soins infirmiers et une aide pour la préparation des médicaments si nécessaire. La kinésithérapie et les visites du médecin traitant peuvent être organisées en cas de besoin, et un médecin généraliste passe chaque semaine. Si nécessaire, une personne est à la disposition des personnes séropositives jour et nuit. Quatre Frères de la Charité vivent dans la maison et exercent séparément leurs activités liées à la congrégation, et six volontaires aident la communauté. Les habitants y vivent comme à la maison, mais sous un mode communautaire : les repas sont pris ensemble, les courses, la cuisine, l’entretien de la maison et des jardins sont assurés par les Frères et les habitants qui le souhaitent. Il n’y a aucune condition d’admission, si ce n’est d’être assuré (ou de bénéficier d’un réquisitoire de CPAS) pour les médicaments et les soins de santé. La durée du séjour est illimitée. Certains y restent le temps de commencer un traitement, d’autres y terminent leurs jours et y reçoivent un accompagnement et des soins adéquats, d’autres encore reprennent des forces et poursuivent leur vie dans la maison ou à l’extérieur. Lorsque les personnes ont des revenus suffisants, leur contribution financière aux charges de la maison est de 21 € par jour tout compris, sauf les médicaments et les soins infirmiers effectués par un soignant extérieur. Effeta Olifantstraat 5 – 9600 Ronse T 055 20 67 70 – F 055 23 20 11 – GSM 0478 36 05 77 [email protected] Il n’y a pas d’horaire particulier pour contacter Frère Carrette. * Voir lexique p. 84 49 Fonds de Solidarité Sida * Le Fonds se propose d’offrir aux personnes séropositives * au VIH * une aide individuelle, financière et matérielle, qu’elle soit urgente ou non, en prenant en charge tout ou partie des frais générés par la vie courante (soins médicaux, paramédicaux, pharmaceutiques, liés au logement…). L’aide sera octroyée si ces frais ne peuvent être supportés par les personnes concernées et ne sont pas couverts par les pouvoirs publics ou d’autres organismes. En d’autres termes, le Fonds se donne pour objectif d’aider les malades dans des domaines non couverts par les pouvoirs publics. Cette aide financière devra permettre aux personnes porteuses du VIH d’améliorer leur qualité de vie, leur autonomie, de stimuler l’intégration sociale vis-à-vis de frais directs, indirects ou prévisionnels . Comment demander une aide ? La personne malade aidée par un intervenant social (assistant social, éducateur,…) introduit sa demande qui sera analysée mensuellement par les membres de la Commission créée à cet effet. Une aide ne pourra être octroyée qu’une fois par an compte-tenu du lieu d’établissement du demandeur (vivre dans la Région de Bruxelles-Capitale ou en Région Wallonne). Le formulaire de demande d’aide (ainsi que les explications pour le compléter correctement) peut être obtenu par courrier, par Email ou sur la partie «à télécharger» du site internet du Fonds de Solidarité en format pdf (www.fondsdesolidaritesida.be). Attention, ne fonctionnant que sur base de dons privés, le fonds n’est pas toujours en mesure de pouvoir répondre à toutes les demandes. Il est actuellement (Septembre 2007) dans l’impossibilité de fonctionner. Fonds de Solidarité Sida [email protected] – www.fondsdesolidaritesida.be 50 Lhiving asbl * (anciennement ZorgWonen) Lhiving est un service d’accompagnement qui offre, souvent au départ d’un problème de logement, un hébergement et une aide aux personnes défavorisées séropositives *, isolées ou en couple, avec ou sans enfant(s). L’asbl les aide dans la recherche d’un logement adapté et, en même temps, les accompagne de façon plus ou moins intensive dans le but d’améliorer leur santé et leur bien-être général. Lhiving se veut être un havre de paix et de sécurité, et favorise les contacts entre les personnes accompagnées. L’asbl représente aussi un point de référence et de formation pour les professionnels, notamment du champ de l’enfance et de la jeunesse (Pluskids). Les langues parlées par l’équipe sont le néerlandais, le français et l’anglais. L’asbl travaille avec une liste d’attente limitée à 20 personnes. Les demandes sont traitées sur base de différents critères. Activités proposées aux personnes séropositives – Aide dans la recherche d’un logement. L’asbl Lhiving a un projet semirésidentiel et ambulatoire. La capacité des places du projet semi-résidentiel est limitée à 9 familles ; – Accompagnement psychologique, social et administratif ; – Organisation de loisirs, excursions et vacances pour les adultes, les enfants et les adolescents accompagnés ; – Aide à la recherche de loisirs pour ces enfants ; – Promotion du préservatif féminin et de la prévention en général. Comment être aidé par Lhiving ? Un service social extérieur (celui de l’hôpital par exemple) complète le formulaire de demande, et deux entretiens sont organisés avec le candidat suivant un protocole particulier. Lhiving Schipperkaai 11/122 – 1000 Bruxelles – T / F 02 201 14 19 [email protected] – www.lhiving.be Correspondance : VZW Lhiving – Postbus 143 Bruxelles 21 – 1210 Bruxelles Il est préférable que le contact soit établi par l’intermédiaire d’un service social. L’asbl est accessible en semaine de 9 :00 > 17 :00 * Voir lexique p. 84 51 Libiki L’association Libiki apporte un soutien psychologique aux personnes atteintes par le VIH * ainsi qu’à leur famille, quelle que soit leur origine culturelle, en leur offrant un cadre convivial pour s’exprimer et briser les tabous. Elles sont accueillies, orientées, informées et accompagnées par des personnes bénévoles qui respectent les règles de confidentialité. Les personnes qui souhaitent devenir membre de l’association payent une cotisation de minimum 5 €, mais les personnes peuvent fréquenter l’association sans contribution financière. Libiki lutte également pour que les traitements soient accessibles dans les pays en voie de développement. Activités pour personnes séropositives Entretiens individuels ou en groupe, forum de discussion sur le site de l’association, organisation d’activités conviviales (sortie, participation aux activités de Siréas, etc.), actions de sensibilisation et d’information au sujet du VIH/ Sida * et sensibilisation des personnes atteintes à la nécessité de suivre un traitement. L’association procède également à la récolte de fonds pour des projets de soins ou de prévention en Afrique. Libiki av. Sergent Debruyn, 61 A – 1070 Bruxelles (station Clemenceau) Uniquement sur rendez-vous (sauf à l’antenne de la Rue Francart) via les n° GSM indiqués ci-dessous lundi, vendredi 09 :00 > 15 :00 mardi, jeudi 09 :00 > 14 :00 Antenne : Rue Francart, 15 – 1050 Ixelles (accessible tous les jours sauf le mardi, au salon de Coiffure « La Grâce », demander Madame Kaly) T 0485 99 90 06 – 0484 64 05 22 [email protected] – www.libiki.org 52 Nyampinga Nyampinga, projet du Collectif des femmes de Louvain-la-Neuve, est un lieu d’accueil chaleureux, de soutien et d’échange pour les femmes, essentiellement d’origine africaine, touchées par le VIH/Sida *. Des règles de confidentialité sont respectées par les personnes qui fréquentent l’association. Activités Groupes de parole sur des thèmes liés à la santé, informations, activités de prévention, guidance sociale, suivi et soutien, visite à domicile, soutien dans les démarches administratives et médicales, petites aides pratiques. Nyampinga Thérésie Bizimungu rue des Sports, 19 – 1348 Louvain-la-Neuve Des rencontres en groupe se déroulent à 1000 Bruxelles, dans le local de LHIVING Schipperijkaai, 11/122 – 1000 Bruxelles T 0498 71 30 62 [email protected] – [email protected] www.collectifdesfemmes.be (onglet “activités”, rubrique suivi psychosocial, groupe de parole Nyampinga) lundi > vendredi 9 :00 > 16 :00 (souplesse pour les situations urgentes) Plate-Forme Prévention sida * Asbl * subsidiée par la Communauté Française, dont l’objectif est d’élaborer des programmes d’information et de sensibilisation de prévention du Sida et des IST * pour la population générale et les jeunes en particulier, et des actions de soutien et de solidarité avec les personnes séropositives. Activités proposées aux personnes séropositives – Édition de brochures : « Vivre avec le VIH * », « Vivre ave le VIH : faire valoir ses droits », « Le petit livre Rose ». – Organisation de mini-conférences conviviales sur le VIH. – Le groupe Grecos : Groupe de travail de personnes séropositives produisant des outils destinés à leurs pairs. Ex. : « Cartes en mains », « J’apprends », « J’en parle », « Je gère ? » * Voir lexique p. 84 53 Plate-Forme Prévention Sida * av. E. De Béco, 67 – 1050 Bruxelles T 02 733 72 99 [email protected] – www.preventionsida.org lundi > vendredi 9 :00 > 17 :00 Projet HIV / SAM (Subsahara African Migrants 1) Le projet HIV / SAM est un projet de lutte contre le VIH */SIDA chez les migrants originaires d’Afrique Subsaharienne et résidant en Flandre. Ce projet est basé à l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers. Son but est la promotion de la qualité de la santé sexuelle et la prévention du VIH/SIDA. Il a deux volets : la prévention primaire et l’accompagnement culturellement adapté des personnes vivant avec le VIH/SIDA. Le projet a comme mission de lutter contre l’isolement et la stigmatisation liés au VIH/Sida, de faciliter l’entraide entre les patients, de donner l’information sur la maladie et les traitements, de permettre l’acquisition des aptitudes pour se prendre en charge. L’accompagnement culturellement adapté des personnes vivant avec le VIH vise à améliorer la qualité de vie de ce groupe et promouvoir la prévention secondaire. La stratégie utilisée dans l’accompagnement des personnes vivant avec le VIH consiste à assurer un counselling en tenant compte des aspects socioculturels (perception de la maladie, croyances, besoins psychosociaux) de l’individu et du groupe. Le projet se destine uniquement aux personnes résidant en Région Flamande ou Bruxelloise, elles peuvent être reçues par l’équipe en néerlandais, français, anglais. Activités Soutien individuel : counselling individuel par un professionnel ; soutien psychologique et social ; visites à domicile et à l’hôpital. Soutien en groupe – Muungano : Muungano est un groupe ouvert d’entraide et de solidarité entre les personnes vivant avec le VIH originaires d’Afrique Subsaharienne. Rencontre mensuelle ; formation sur des thèmes choisis par les membres ; promotion de l’adhérence au traitement ; promotion de 1 Migrants d’Afrique Sub-saharienne * Voir lexique p. 84 54 la prévention secondaire ; activités culturelles et récréatives (concerts, dîners, sorties en groupe, etc.) ; séances d’épanouissement du corps et de l’esprit (gymnastique, relaxation physique). Projet HIV / SAM Institut de Médecine Tropicale Dr. Thérèse Alou Nationalestraat, 155 – 2000 Antwerpen T 03 247 64 81 – 0476 45 43 59 lundi, jeudi 10 :00 > 14 :00 En dehors de ces heures, le reste de la semaine 03 247 64 72 – [email protected] Projet Matongé L’association a comme objectif de lutter contre l’exclusion des personnes infectées par le virus du Sida * ainsi que contre l’exclusion sociale et familiale des jeunes en difficulté (décrochage scolaire, dépendance aux drogues, etc. ). Son travail s’effectue au sein de la communauté africaine subsaharienne, tout en restant ouvert aux autres communautés. Bien que travaillant plus particulièrement au sein du quartier de Matongé, l’asbl * accueille des personnes d’autres endroits. L’asbl agit dans le respect des croyances et traditions de chacun/e. Activités proposées aux personnes séropositives – Soutien par le groupe des « Mamans » : visites à domicile et à l’hôpital suivant les besoins ; – Entretien individuel ou dans un cadre ethnopsychiatrique ; – Repas à domicile pour les personnes sortant de l’hôpital ; – Réunions conviviales autour de différents thèmes, ouvertes à toute personne intéressée par cette problématique. En projet – Réunions de réflexion et d’échange (groupe de parole ouvert aux gens infectés ou affectés par le virus du Sida) – Repas africains à l’hôpital Les activités sont gratuites à l’exception des consultations dans le cadre ethnopsychiatrique et des supervisions de professionnels. 55 Projet Matongé rue Victor Allard, 219 – 1180 Uccle [email protected] Le premier contact se fait par téléphone via le Docteur Marcelline Madoki 10 :00 > 18 :00 – T 02 332 15 51 – 0477 86 91 26 SIREAS le Service d’Action Sociale, le Service Juridique, le Service de Prévention du Sida * L’asbl * SIREAS 1 est une association de défense des droits des étrangers dont l’objectif principal est de favoriser l’accès des personnes migrantes au permis de séjour mais également à l’information, à la santé, à la formation, aux soins. Les activités des différents services qui composent le Sireas sont accessibles gratuitement (sauf pour les activités culturelles : 1,25 €). Le Service d’Action Sociale Bruxellois (le SASB) Le SASB assure des permanences sociales, sans procurer d’aide financière. Ce service est spécialisé dans le travail social avec les personnes d’origine étrangère présentant des problèmes liés au permis de séjour. Ixelles Rue de la Croix, 22 – 1050 Bruxelles T 02 649 99 58 – F 02 646 43 24 [email protected] – www.sireas.be lundi > vendredi 08 :30 > 17 :00 Il faut être présent avant 8 :30 pour la permanence sociale (un système de ticket permet aux personnes d’être reçues dans l’ordre de leur arrivée). Pour les personnes dont l’état de santé ne permet pas une longue attente, où qui travaillent, un rendez-vous peut être pris par téléphone avec une assistante sociale. 1 Service International de Recherche, d’Éducation et d’Action. * Voir lexique p. 84 56 Bruxelles-Ville rue Franklin, 112 – 1000 Bruxelles T 02 230 81 66 – F 02 230 58 88 [email protected] lundi > vendredi 13 :00 > 17 :00 Saint-Gilles rue de la Victoire, 34 – 1060 Bruxelles (au sein du centre de formation Horeca de Siréas) T 02 537 94 52 – F 02 537 36 48 [email protected] lundi 13 :30 > 17 :00 jeudi, vendredi 09 :00 > 12 :30, 13 :30 > 17h. Le service juridique de Sireas Les consultations juridiques se font au 22, rue de la Croix à Ixelles, généralement par le biais de la permanence des assistantes sociales. Le Service de prévention du Sida * et des maladies transmissibles Objectifs : rompre l’isolement des personnes séropositives migrantes, et leur permettre, si elles le désirent, de partager le secret souvent maintenu autour de leur infection. La confidentialité sur les échanges pendant ces activités est attendue de chacun. Pour certaines activités, l’entourage des personnes séropositives est bienvenu à certaines conditions. Ces activités sont également ouvertes aux non-migrants. Activités – L’Espace Mandela : soirées conviviales autour d’un film et d’un repas ; – Activités culturelles collectives : sorties en groupe pour 1,25 € ; – Les ateliers : réaliser quelque chose ensemble ; – Projet pilote : « Les résidentiels » partir ailleurs ensemble, trois jours. Sireas rue de la Croix, 22 – 1050 Bruxelles T 02 649 99 58 – F 02 646 43 24 [email protected] – www.sireas.be 57 Topaz Topaz1 est un centre de jour qui dépend de l’« UZ Brussel 2 ». Ce centre accueille trois jours par semaine toute personne quel que soit son âge, sa nationalité, son orientation philosophique, culturelle, ou sexuelle, atteinte de maladie sévère, dans des moments difficiles de leur parcours. Au besoin, Topaz est adapté à des personnes dont la mobilité est limitée par leur état de santé. On y trouve un soutien, un lieu de rencontre et de convivialité où passer la journée dans une ambiance décontractée et partager un bon repas. Activités proposées – Détente dans le living commun équipé de musique, télévision, bibliothèque ou dans le jardin ; – Salle équipée d’ordinateurs connectés à Internet ; – Repas en commun, réalisés sur place ; – Activités diverses : photos, peinture, cuisine, sortie, etc. ; – Possibilité de prendre un bain en bénéficiant d’un matériel adapté à des difficultés de mobilité ; – Consultations psychologiques ; – Consultations de contrôle de la douleur, consultations VIH *, soins ambulatoires (perfusions, ponctions, …) en concertation avec le médecin traitant de la personne. Topaz Magrit De Maegd, Magriet Rooze, Marleen Hoet Jan Vander Vekenstraat, 158 – 1780 Wemmel Adresse administrative : UZ Brussel Campus Jette Laarbeeklaan, 101 – 1090 Bruxelles T 02 456 82 02 – F 02 456 82 12 [email protected] – www.dagcentrum-topaz.be lundi - mercredi - vendredi 09 :00 > 17 :00 Les personnes dont l’état de santé leur permet d’être assez actives, comme les personnes infectées par le VIH qui répondent bien au traitement, viennent de préférence le mercredi. 1 Thuis voor Psychosociale Oncologie en Palliatieve Zorg : Maison de soins psychosociaux oncologiques et palliatifs 2 Universitair Ziekenhuis Brussel, anciennement AZ-VUB : Hôpital universitaire dont la langue véhiculaire est le néerlandais, mais qui dans la pratique exerce ses activités dans de nombreuses langues, surtout celle du patient. 58 Associations de prévention du VIH * et des IST * Espace P Espace P est un centre d’accueil, d’information et d’orientation pour les personnes prostituées, les serveuses, leurs clients et leur entourage. Le centre mène de nombreuses activités de promotion de la santé concernant la prévention du VIH et des IST, de la toxicomanie, de la violence, des grossesses nondésirées et de la santé mentale. Son équipe exerce un travail social individuel et communautaire. Espace P a développé une expertise dans la problématique de la prostitution et le recueil de données épidémiologiques. Activités d’Espace P à Bruxelles Travail social : accueil, prise en charge des situations problématiques, accompagnement dans les démarches administratives. – Accueil 09 :30 > 17 :00 tous les jours sauf le jeudi avant midi – Travail de rue dans le quartier de l’Yser avec un relais culturel espagnol mardi 21 :30 > 24 :00 et jeudi 14 :00 > 17 :00 Travail médical et promotion de la santé toutes les interventions sont anonymes et gratuites. – Permanence à destination des personnes toxicomanes ; lundi 12 :30 > 14 :30 – Possibilité d’échange de seringues tous les jours 9 :30 > 17 :00 – Permanence concernant la santé sexuelle des personnes prostituées ; mardi 11 :00 > 13 :30 et 20 :00 > 21 :00 – – test de dépistage * VIH, syphilis et hépatite B ; – vaccination contre l’hépatite B ; – examen gynécologique. Passage de l’infirmière et du médecin, accompagnés d’un relais culturel parlant roumain ou russe dans les bars et établissements de la rue d’Aerschot le mardi de 21 :30 > 24 :00 ; possibilité de test de dépistage VIH, syphilis, hépatite B et de vaccination contre l’hépatite B ; * Voir lexique p. 84 59 –Travail de prévention en rue dans le quartier de la Gare du Midi mardi après-midi ; – Vente de préservatifs, de lubrifiants et d’éponges aux prostituées pendant les heures de permanence (possibilité de distribution gratuite pour les prostituées en situation de grande précarité). L’équipe L’équipe est composée de trois assistants sociaux et d’une infirmière en santé communautaire. Les langues parlées sont le français, l’anglais et l’espagnol. Espace P Bruxelles Namur rue des Plantes, 116 – 1030 Bruxelles T 02 219 98 74 – F 02 217 02 15 [email protected] www.espacep.be rue du Docteur Haibe, 4 – 5002 Namur T 081 721 629 – 081 721 621 tous les jours de 9 :30 > 17 :30 rue Désandrouin, 11, bte 1 6000 Charleroi T 071 30 98 10 sauf le jeudi avant midi Liège rue Souverain-Pont, 50 – 4000 Liège T 04 221 05 09 60 Charleroi Ex Æquo Ex Æquo est une asbl * de promotion de la santé qui travaille à la prévention du Sida * et des IST * auprès des hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, indépendamment de leur manière de définir leur sexualité. Les projets d’actions préventives sont élaborés avec la collaboration des sous-publics ciblés par le projet, sous forme de groupe de travail. Les campagnes sont mises en œuvre avec l’aide d’une quinzaine de volontaires qui adhèrent à la charte de l’association. Activités Écoute téléphonique, élaboration de matériel de prévention, organisation de campagnes de prévention, diffusion du matériel auprès des enseignants, animateurs, acteurs psychosociaux, relais dans le secteur de la promotion de la santé, ainsi que dans le réseau commercial fréquenté par le public cible. Pour acheter des préservatifs ainsi que du lubrifiant à des prix concurrentiels, participer à un groupe de travail ou s’intégrer dans le groupe de volontaires, il est possible de contacter l’association par téléphone, courrier, mail ou via le site Web. Ex Æquo rue Locquenghien, 41 – 1000 Bruxelles T 02 736 28 61 – F 02 736 96 17 [email protected] – www.exaequo.be lundi > vendredi 09 :00 > 17 :00 * Voir lexique p. 84 61 Modus Vivendi asbl * et son projet Modus Fiesta Modus Vivendi développe des actions, au bénéfice des usagers de drogues et avec leur participation, visant la réduction des risques liés à l’usage des stupéfiants, la prévention du Sida * et des hépatites, mais également tous autres risques liés à la consommation de drogues (dépendance, overdose, risques sociaux, etc.). Dans cet objectif, l’association met en place en Communauté Française, seule ou en partenariat, une série d’actions d’information, de prévention par les pairs dans les lieux de vie des usagers (milieux festifs, rue, prison, etc.), la création et la diffusion d’outils de communication et de matériel de réduction des risques. Modus Vivendi organise des modules de formation destinés à tout professionnel en contact avec des usagers de drogues. Le service mène également des recherches-actions et participe à la collecte de données anonymes concernant la consommation de drogues. Contact pour les professionnels : Av. E. de Béco, 67 – 1050 Bruxelles T 02 644 22 00 – F 02 644 21 81 [email protected] – www.modusvivendi-be.org/ L’association est accessible pour les professionnels en semaine 9 :00 > 17 :00 Modus fiesta : ouvert au public Modus Fiesta est un projet de Modus Vivendi, dirigé vers les usagers de drogues et plus particulièrement les usagers des nouvelles drogues de synthèse. C’est un lieu de rencontre pour parler de drogues sans discours moralisateur avec des professionnels et des usagers ou ex-usagers. On y trouve des informations fiables et actualisées, des conseils pour réduire les risques liés à l’usage des drogues, des brochures, des préservatifs, du matériel stérile, des adresses utiles et une information sur les fêtes qui se déroulent à Bruxelles. Modus Fiesta Rue Van Artevelde, 130 – 1000 Bruxelles (quartier Saint Géry) T 02 503 08 62 – F 02 502 61 03 [email protected] – www.modusvivendi-be.org/modusfiesta lundis, mercredis 15 :00 > 19 :00 – vendredi 20 :00 > 24 :00 (sauf jours fériés). 62 CAW Mozaiek - Onthaal Straathoekwerk1 (anciennement Adzon) est un service de CAW 2 Mozaiek qui s’adresse principalement aux (jeunes) adultes qui se trouvent dans les rues de Bruxelles. Une attention particulière est apportée aux garçons et aux hommes qui gagnent de l’argent via des contacts sexuels avec des hommes. Les langues parlées sont le néerlandais, le français, l’anglais. Une médiatrice interculturelle parlant le turc participe à certaines activités. Activités : Accueil spécifique pour les hommes prostitués mardi 14 :00 > 17 :00 – rue Jardin des Olives, 2-4 – 1000 Bruxelles Les personnes peuvent venir librement, poser leurs questions, boire un café, prendre gratuitement des préservatifs et du gel. Les travailleurs sociaux sont soumis au secret professionnel. Des activités de prévention en groupe sont occasionnellement organisées, de même que des activités conviviales (repas, vacances, …) pour lesquelles une participation financière symbolique est demandée. Les personnes qui le souhaitent peuvent être averties de ces activités par sms. Consultation médicale mercredi 19 :00 > 21 :00 – rue Jardin des Olives, 2-4 – 1000 Bruxelles Dépistage * anonyme et gratuit de l’hépatite B et C, de la syphilis, du VIH * et possibilité de vaccination gratuite contre l’hépatite B. Travail via Internet Une permanence sociale et un travail de prévention du VIH et des IST * sont organisés par l’équipe sur plusieurs sites internet. Pour plus de détails, contactez le service. CAW Mozaiek Le plus simple pour contacter l’équipe de travail de rue est de passer à l’accueil spécifique le mardi après-midi, ou d’envoyer un mail. 1 Signifie « travail de rue » 2 Centrum voor Algemeen Welzijn : Centre d’Action Social Global * Voir lexique p. 84 63 Accueil général rue Gétry, 1 – 1000 Bruxelles Lundi 9 :30 > 18 :00 mardi, mercredi 13 :00 > 18 :00 jeudi, vendredi 9 :30 > 16 :00 Accueil spécifique pour les hommes prostitués et permanence médicale : Rue jardin des Olives, 2-4 – 1000 Bruxelles T 02 227 02 00 – 02 227 02 08 [email protected] Team Info Sida * Le Team Info Sida de la Défense (l’armée belge) travaille essentiellement à la prévention du Sida au profit de la communauté militaire de Belgique, de la société civile (principalement par son action dans les écoles) ainsi qu’en République Démocratique du Congo. Activités – Formation de la communauté militaire ; – Écoute téléphonique, accueil, aide et soutien, information et documentation de tout demandeur ; – Organisation de dépistages * du VIH * anonymes et gratuits ouverts à tous ; – Sensibilisation dans les écoles, les mouvements de jeunesse, les associations, etc. de la société civile ; – Actions de visibilité (stand d’information lors de divers événements) ; – Formation de pairs éducateurs en République Démocratique du Congo. Pour toute demande d’information, de formation, de dépistage s’adresser (de préférence par mail) au TIS. Les formations qu’il organise sont gratuites et s’effectuent selon une procédure disponible sur demande. * Voir lexique p. 84 64 L’équipe L’équipe est composée de 6 militaires, 4 francophones et deux néerlandophones, dont les formations initiales sont diverses mais qui reçoivent une formation en communication et sur le Sida *. Team Info Sida en semaine 08 :30 > 17 :00 Département Bien-Être Quartier Reine Astrid – rue Bruyn – 1120 Bruxelles T 02 264 44 45 – Phone Sida 078 15 23 71 [email protected] – www.mil.be/aids Le service est joignable en général de 8 :00 > 15 :00, sous réserve de départ en mission de l’équipe. C’est pourquoi il est préférable de contacter le service par mail. Service enfants Malades d’Espace Social Télé-Service Groupe de bénévoles formés aidant les enfants. gravement malades, sur demande des hôpitaux bruxellois : service de transport, cirque, animations & jeux en clinique, permanence en semaine le matin. Service enfants Malades d’Espace Social Télé-Service bld. de l’Abattoir 28 – 1000 Bruxelles T 02 548 98 00 – www.guidesocial.be/tele-service permanence en semaine le matin 65 Associations néerlandophones, situées à Bruxelles ou en Flandre Sensoa Sensoa est le centre flamand de services et d’expertise concernant la santé sexuelle et le VIH *. Il s’agit d’une asbl * indépendante qui regroupe différents services qui développent des projets et mènent des actions de terrain. Sensoa possède également un centre de documentation situé à l’antenne de Gand, et un point de contact à Bruxelles. Sensoa Positief est le service de Sensoa qui offre de l’aide aux personnes séropositives et à leurs famille/partenaires/amis… Il développe des activités en vue d’améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH/Sida *. Vous pouvez être aidé en néerlandais, français ou anglais. – Sensoa Positief propose un soutien ponctuel ou un accompagnement à plus long terme. Pour toute demande d’aide, contactez : 078 151 100 (lundi > jeudi 13 :00 > 16 :00) ou [email protected] – Sensoa positief organise également des activités d’informations, de commémorations, ainsi que des activités récréatives (soirées, HIV-café, week-ends). Le calendrier est disponible sur le site de Sensoa à l’adresse : www.sensoa.be/3_3_1_3.php – Il est possible de s’abonner (via le site de Sensoa, par courrier, par téléphone) au périodique « Sensoa Positief » qui comprend, entre autres, le calendrier (bilingue nld/fr.) des activités organisées par Sensoa Positief ou d’autres associations. – Un site Internet destiné aux jeunes séropositifs âgé de 18 à 30 ans est organisé par Sensoa en collaboration avec HIV Vereniging Nederland : www.jongpositief.be 66 Soutien financier Le « Zorgfonds » accorde dans certains cas un soutien financier aux personnes confrontées à des coûts médicaux et pharmaceutiques lourds ou à une perte de revenus importante. Pour bénéficier de cette aide, il faut passer par l’intermédiaire du service social de l’hôpital, qui procèdera à la demande d’aide, demande qui doit répondre à certaines conditions. Sensoa Kipdorpvest, 48a – 2000 Antwerpen T 03 238 68 68 – F 03 248 42 90 [email protected] (pour toute question générale, en dehors du VIH/Sida *) www.sensoa.be (Le site Web est en néerlandais ; une partie est traduite en français et en anglais.) En semaine 09 :00 > 12 :30 – 13 :30 > 17 :00 Gand Centre de documentation Meersstraat, 138d – 9000 Gent T 09 221 07 22 – F 09 220 84 06 Bruxelles Robert Vercauteren rue Duquesnoy, 45 – 1000 Brussel T 02 219 33 51 (pas de permanence) – F 070 42 44 34 [email protected] * Voir lexique p. 84 67 Réseau psychosocial et juridique 68 Qu’est-ce qu’un CPAS ? Un CPAS, Centre Public d’Action Sociale, est un service public communal, qui existe dans chaque commune. Il a pour mission d’octroyer l’aide sociale aux citoyens de la commune. Cette aide peut être financière (octroi du Revenu d’Intégration Sociale1), matérielle, ou sociale. Voici quelques exemples de missions d’un CPAS : – octroyer le revenu d’insertion aux personnes qui sont dans les critères légaux ; – exercer la tutelle sur certains mineurs d’âge qui lui sont confiés ; – accompagner les bénéficiaires du droit à l’Intégration Sociale dans leur parcours d’insertion avec pour objectif final la remise à l’emploi ; – effectuer les démarches nécessaires pour faire réouvrir les droits des bénéficiaires (mutuelle, formation, travail, chômage etc…) ; – assurer une aide psychosociale, morale et éducative par une guidance qui permet à la personne de surmonter elle-même et progressivement ses difficultés (guidance énergétique, budgétaire, de dettes, familiale…). 1 Qu’on appelait avant le minimex. 69 Quelques situations où un CPAS peut être interpellé – Vous avez perdu votre travail et vous n’avez pas droit au chômage ; – Vous vous êtes séparé(e) de votre conjoint(e) et vous n’avez pas de ressources ; – Vous êtes demandeur d’asile, vous avez pu quitter le centre d’accueil, on vous a désigné un CPAS ; – Vous êtes étudiant(e), vous vivez seul/e et vos parents ne peuvent pas subvenir à vos besoins ; – Vous avez trouvé un logement et ne pouvez pas payer la garantie locative ; – Vous n’avez pas de titre de séjour, et vous êtes malade ; – Vous êtes endetté et vous ne savez pas comment vous en sortir ; – Vous êtes âgé(e) et vous n’avez personne pour s’occuper de vous. Qui a droit à l’aide du CPAS ? Toute personne, résidant sur le territoire de la commune, peut bénéficier de l’aide du CPAS. Celle-ci a pour but de permettre à chacun de mener une vie conforme à la dignité humaine. Chaque dossier est traité individuellement par un assistant social soumis au secret professionnel et tient compte de la situation ou du statut juridique du demandeur (belge ou étranger, en ordre de séjour, sans revenus ou encore étranger en séjour illégal, etc.). Les décisions sont prises en Conseil. Réquisitoires (documents de prise en charge médico-pharmaceutique) Une personne belge ou un étranger en séjour légal aura, sous certaines conditions, accès aux soins de santé par le biais d’un réquisitoire délivré par le CPAS de sa commune ou éventuellement par le CPAS de la commune où se trouve l’hôpital. 70 L’ AMU (Aide Médicale Urgente) Toute personne en séjour illégal et en état de besoin se trouvant sur le territoire belge a droit aux soins de santé. On appelle cette aide l’aide médicale urgente. Elle est octroyée par le CPAS de la commune où la personne réside de fait. Il s’agit d’une aide exclusivement médicale et pharmaceutique qui vise des soins préventifs1, curatifs 2, prestés de manière ambulatoire (en consultation) ou résidentielle (pendant une hospitalisation). Pour plus d’informations en ce qui concerne l’AMU ou les réquisitoires, les services sociaux des CPAS ou les Services sociaux des Services spécialisés VIH * peuvent être consultés. Qu’est-ce qu’une mutuelle ? C’est un organisme assureur légal qui assure principalement le remboursement des soins de santé (prestations de soins et de remboursement des médicaments) et octroie des indemnités d’incapacité de travail ou d’invalidité aux travailleurs. La mutuelle offre également à ses affiliés une aide juridique et sociale. Elle délivre une carte SIS à ses affiliés, la carte SIS est une carte d’identité sociale qui comporte des renseignements informatisés sur l’affilié, et permet de savoir si celui-ci est bien en ordre, quel type de couverture il possède (ordinaire, préférentielle, à charge d’un travailleur etc…). Pour bénéficier des services d’une mutuelle, il faut s’y affilier et cotiser. Le choix est libre : Il existe cinq grandes Unions Nationales de mutualités qui reflètent une appartenance à un groupe politique : socialiste, chrétienne, neutre, libérale, libre, ainsi qu’une caisse de l’État (la CAAMI) et des mutuelles professionnelles (SNCB). 1 Préventif : se dit d’un traitement qui est effectué avant l’apparition de la maladie. Contraire de curatif. 2 Curatif : Se dit d’un traitement visant à combattre une maladie déclarée. Contraire de préventif. * Voir lexique p. 84 71 Les montants remboursés sont le résultat de négociations annuelles entre l’INAMI et les différents professionnels de santé. Si la mutuelle est en ordre et si le médecin conseil a donné son accord, les traitements anti-rétroviraux * sont pris en charge à 100 % et payés directement par celle-ci. Depuis quelques années, cette règle s’applique aussi aux travailleurs indépendants. La mutuelle octroie des revenus de remplacement aux travailleurs salariés ou indépendants qui tombent malades ou des revenus d’invalidité (une visite chez le médecin conseil sera dans ce cas obligatoire afin d’obtenir son accord). L’assurance complémentaire L’assurance complémentaire est obligatoire et payante dans les cinq grandes unions nationales, seule la CAAMI la rend facultative. Cette assurance couvre des prestations supplémentaires telles que des aides familiales à domicile, des soins infirmiers, garde d’enfants malades, séjours dans les centres de convalescence (moyennant payement le cas échéant). Certaines mutuelles offrent en outre des assurances de type privé couvrant la plupart du temps le ticket modérateur (partie à charge du patient, après intervention de la mutuelle), par exemple en cas d’hospitalisation et ce jusqu’à un certain plafond. Ces assurances sont en général un peu moins chères que les assurances privées. * Voir lexique p. 84 72 Services sociaux Besoins élémentaires nourriture, hygiène, vêtements Il existe des restaurants et des vestiaires sociaux où l’on peut se nourrir, se laver et se vêtir à prix modique ou gratuitement. Chaque structure ayant son mode de fonctionnement, il est donc conseillé de s’adresser à un/e assistant/e social/e qui orientera au mieux selon les situations spécifiques. Resto du Cœur de Saint-Gilles Ouvert toute l’année de 8 :00 > 16 :10 (sauf du 1 au 15 août). L’hiver, le resto est ouvert jusqu’à 19 :00. Repas lundi > vendredi : 0,75 € (enfants de moins de 8 ans), 1,5 € (adultes), 2 € (situation améliorée) et 3 € (sympathisants). Vêtements rue de Bosnie, 22 – 1060 Bruxelles T 02 538 92 76 lundi > vendredi 14 :00 > 15 :00, de la gratuité à 1 €. La Fontaine Pour le public sans abri ou sans domicile fixe. Douche (2x/semaine pour les hommes, tous les jours pour les femmes et les malades / incontinents), infirmerie, coiffeur (1x/semaine), lessive urgente (uniquement des vêtements portés le jour même). rue des Fleuristes, 13 – 1000 Bruxelles T 02 512 74 11 Ouvert toute l’année de 10 :00 > 13 :00 (sauf le week-end et le mercredi). 73 Aide au logement Il existe des maisons d’accueil pour les personnes sans logement (hommes, femmes, ou familles avec enfants), qui parfois accueillent dans l’urgence, et offrent différentes formes d’accompagnement liées au logement. Une personne qui rencontre ce type de problème, peut s’adresser à un assistant social de CPAS qui pourra l’orienter au mieux selon sa situation spécifique. Pour un hébergement en urgence : Centre d’accueil d’Urgence « Ariane » 24h/24h, premier hébergement d’urgence de courte durée, pour toute personne isolée, en couple, avec ou sans enfants, avant réorientation vers les services spécialisés. Situé à Forest. T 02 346 66 60 CASU Centre d’Action Sociale d’Urgence 24h/24h, centre d’accueil d’urgence pour personnes en détresse sociale, hébergement de nuit, orientation vers les services spécialisés. rue du Petit Rempart, 5 – 1000 Bruxelles T 02 537 82 70 – 0800 99340 Pour trouver un nouveau logement : Il est parfois compliqué de connaître ses droits et ses devoirs en tant que locataire. La législation sur le logement est complexe et évolue avec le temps. Il existe des structures d’informations et de soutien à ce propos. Quelques associations : CIL – Centre d’information Logement Aide de première ligne, orientation logement, infos sur ADIL (allocation de déménagement-installation et de loyer), CCN Gare du Nord - rue du Progrès, 80 – 1035 Bruxelles T 02 204 14 02 Permanences lundi > vendredi 9 :00 > 12 :00 74 Convivence / Samenleven Aide au logement : recherche, guidance, visites, ADIL (allocation de déménagement-installation et de loyer), garantie, contrats de bail. rue Van Artevelde, 83 – 1000 Bruxelles T 02 503 09 66 – 02 512 68 61 Aide juridique – Votre êtes victime de violence conjugale, et hébergée par une amie, vous voudriez vous protéger ainsi que vos enfants. Que faire ? – Vous êtes convoqué(e) au tribunal et voulez savoir comment cela se passe. – Votre propriétaire veut mettre fin à votre contrat de bail, et vous voulez connaître vos droits. – Vous êtes mineur, ou majeur et voulez quitter le domicile parental ? – Votre ex-mari refuse de vous payer la pension alimentaire. Comment l’y contraindre ? – Le CPAS refuse de vous aider, comment faire un recours ? Il existe différentes structures qui peuvent donner un conseil juridique. Les Maisons de Justice (existant dans plusieurs communes) ont comme mission une aide juridique et sociale de première ligne. Les avocats y assurent une permanence et répondent aux questions du public en matière juridique. Les assistants de justice donnent des informations et si nécessaire, orientent vers les services compétents. Ce service s’adresse à toute personne confrontée au monde judiciaire et à la recherche d’informations. Renseignements auprès de l’Administration communale. La plupart des Centres de Planning Familial proposent également une consultation juridique (cf. adresses page 27). Autres services juridiques : Service Juridique d’Espace Social Télé-Service Aide en matière de droit familial, droit du travail, bail, CPAS, saisies, déclaration d’impôts, etc. bld. de l’Abattoir, 28 – 1000 Bruxelles T 02 548 98 00 75 Service Juridique du SIREAS Spécialisé dans le droit des étrangers (accès aux soins et au séjour). Pour plus d’informations, se rendre d’abord à la permanence sociale du SIREAS : rue de la Croix, 22 – 1050 Bruxelles T 02 649 99 58 lundi > vendredi 9 :00 > 13 :00 – 14 :00 > 17 :00 Centre pour l’Égalité des Chances et la Lutte contre le Racisme Aide juridique (plainte ou médiation) pour toute personne victime d’une discrimination liée par exemple à son origine, son orientation sexuelle ou son statut sérologique *. rue Royale, 138 – 1000 Bruxelles T 0800 14 912 – 02 212 30 00 www.diversite.be Par ailleurs, il est parfois nécessaire de recourir à un avocat. Préférez toujours un avocat recommandé (via l’entourage ou une association) en fonction de vos besoins et de sa spécialité (droit de la famille, des étrangers, du travail, etc.). Une aide auprès d’un avocat prodéo est possible, sous certaines conditions financières. Il faut consulter le bureau d’aide juridique. BAJ - Bureau d’Aide Juridique rue des Quatre Bras, 19, 3 e étage – 1000 Bruxelles T 02 508 66 57 – 02 519 85 59 Accueil lundi > vendredi 9 :00 > 11 :00 lundi, mardi, jeudi 14 :00 > 16 :00 Brochure « Faire valoir ses droits » Éditée par la Plate-Forme Prévention Sida *, cette brochure reprend toutes les problématiques juridiques des personnes vivant avec le VIH * (actualisation prévue fin 2007). * Voir lexique p. 84 76 Aide pour la recherche d’une formation, d’un emploi – Comment m’y prendre pour chercher un emploi ? Qui peut m’aider ? – Comment choisir une formation utile et adaptée pour moi ? – Dois-je accepter n’importe quel emploi ? – Je bénéficie d’allocations en tant qu’handicapé, ne pourrai-je plus jamais travailler ? – Quelle est la différence entre l’Actiris 1, l’ONEM, la CAPAC ? – Je suis indemnisé(e) par le chômage, puis-je faire une formation en journée ? – Où puis-je trouver un cours d’alphabétisation ou de néerlandais près de chez moi ? – J’ai fait des études au pays, comment m’y prendre pour faire reconnaître mon diplôme en Belgique ? Il est évident qu’à l’heure actuelle rechercher un emploi n’est pas chose facile ! Pourtant, certaines structures sont à votre disposition pour vous aider à mettre le plus de chances de votre côté dans votre recherche d’emploi/formation : par des ateliers de recherche active d’emploi, la recherche d’une formation appropriée en fonction de vos expériences professionnelles ou de votre projet professionnel, la rédaction de votre CV, l’aide à l’envoi de lettres de motivation, des mises en situation d’entretien d’embauche, etc.). Vous pouvez vous adresser à la Mission Locale de votre commune, à la cellule de recherche d’emploi du CPAS, si vous bénéficiez d’un revenu d’intégration sociale (cf. page 69) , ou aux services de recherche d’emploi de l’Actiris, ou du FOREM pour les personnes résidant en Wallonie. Il est important de s’adresser à un spécialiste dans ces domaines : il pourra vous conseiller sur la manière la plus efficace de rechercher un emploi ou une formation, et vous renseigner sur toutes les aides auxquelles vous avez droit en fonction de votre statut, et il y en a beaucoup ! : demandeur d’emploi indemnisé ou non par le chômage, article 60, emplois ALE, plan Rosetta, plan Activa, bénéficiant d’un statut d’handicapé, etc. En fonction du votre statut, certaines formations seront gratuites pour vous, ou vous serez prioritaires pour vous y inscrire. 1 ancien ORBEM 77 N’oubliez pas de garder une trace de toutes les démarches (formations, candidatures spontanées, réponses, même négatives, d’un employeur) que vous aurez faites dans le cadre de votre recherche d’emploi. Pour plus d’informations en fonction de votre situation, contactez le service social de votre centre spécialisé VIH *. Par ailleurs, en tant que personne séropositive *, n’hésitez pas à discuter avec l’assistant/e social/e de vos droits et de vos devoirs en matière d’emploi/formation. Voici quelques adresses utiles Actiris (Ancien ORBEM) bld. Anspach, 65 – 1000 Bruxelles T 02 505 14 11 – www.actiris.be Certaines communes bruxelloises bénéficient d’une antenne d‘Actiris. ex. Ixelles, Schaerbeek FOREM Office Wallon de la Formation Professionnelle et de l’Emploi bld. Tirou, 104 – 6000 Charleroi T 071 20 61 11 Différentes villes wallonnes bénéficient de leur antenne du FOREM. ex. Nivelles, Liège ONEM Office National de l’Emploi chaussée de Charleroi, 60 – 1060 Saint-Gilles T 02 542 16 11 CAPAC Caisse Auxiliaire de Paiement des Allocations de Chômage rue du Brabant, 62 – 1210 Bruxelles T 02 209 13 13 ALE Agence Locale pour l’Emploi Ces agences existent pratiquement dans toutes les communes de Belgique, pour tout renseignement adressez-vous à votre Administration Communale. 78 Carrefour Formation Bruxelles Pour vous orienter dans votre recherche de formation rue Royale, 93 – 1000 Bruxelles T 02 502 38 74 Pour vous orienter vers le cours d’alphabétisation adapté à votre niveau et proche de chez vous : Lire et Écrire Bruxelles rue d’Alost, 7 – 1000 Bruxelles T 02 213 37 00 Wallonie rue de Marcinelle, 42 – 1000 Bruxelles T 071 20 15 20 Pour vous orienter vers le cours de néerlandais adapté à votre niveau et le plus proche de chez vous : La Maison du néerlandais de Bruxelles (antennes à Jette et à Ixelles) rue Philippe de Champagne, 23 – 1000 Bruxelles T 02 501 66 60 Autres adresses utiles Convivial Le mouvement convivial se donne pour objectif l’écoute et l’insertion des Réfugiés, reconnus ou en cours de procédure mais autorisés à séjourner en Belgique. Le mouvement qui regroupe 3 asbl * (Convivium a.s.b.l., Convivialité a.s.b.l., Together v.z.w.) fonctionne grâce à des permanents et des bénévoles, dans un esprit d’échange. Les personnes sont accueillies en français et néerlandais, mais l’équipe de Convivial comprend des personnes parlant anglais, russe, espagnol, italien, différentes langues africaines, arménien, albanais, arabe, allemand, kurde, yougoslave, bulgare, arménien, etc. * Voir lexique p. 84 79 Services offerts : – Écoute et accompagnement psychosocial individuel (possibilité de prêts financiers sans intérêts pour la garantie d’un premier logement -intervention dans les frais d’inscription scolaire dans certains cas) ; – Aide matérielle (service AIMA) : meubles, vêtements, équipement ménager de récupération, accessibles aux primo-arrivants sur présentation d’un contrat de bail à Bruxelles et d’une recommandation provenant d’un service social ; – L’accompagnement collectif : s’effectue au travers de différentes activités : les groupes de réflexion/détente, le Cercle Convivial (débat mensuel), le jardin des déracinés (culture de poireaux, carottes, imbwija, idodo,…) ; – Antenne logement : aide à la recherche d’un logement et informations sur les droits et obligations des locataires, travail de médiation entre propriétaires et locataires, mise à disposition de logement temporaire pour les réfugiés en extrême difficulté ; – Les formations : initiation à l’informatique, atelier couture, menuiserie, apprentissage de la citoyenneté ; – Projet « Jeunes » (destiné aux mineurs accompagnés) : écoute individuelle adaptée, groupe de parole pour jeunes primo-arrivants, aide des nouveaux par les anciens, mise en réseau avec des groupes de non-réfugiés, accompagnement scolaire, bibliothèque, loisirs, activités de détentes, camps annuels d’été (une participation financière symbolique est demandée aux parents), Saint-Nicolas, etc. Ces activités sont tributaires des possibilités d’encadrement ; – Culture : organisation de fêtes, rencontres informelles, accueil de visiteurs, espaces de rencontre pour les réfugiés avec des belges, etc. Possibilité d’accès à des tickets d’entrée pour des pièces de théâtre, musées, exposition pour 1,25 €. Comment participer aux activités les activités sont réser vées aux personnes suivies par Convivial, qui sont orientées vers les différences activités dans le cadre de l’accompagnement individuel. 80 Convivial rue du Charroi, 33-35 – 1190 Bruxelles (Forest) (Bus 49, 50, depuis la gare du midi - arrêt Charroi) T 02 503 43 46 – F 02 503 19 74 [email protected] – www.convivial.be tous les jours 08 :30 > 12 :30 – 13 :00 > 17 :00 mais les personnes sont reçues sur rendez-vous. GAMS-Belgique Groupement pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles féminines Association d’hommes et de femmes œuvrant pour l’abolition des mutilations sexuelles, soutien aux victimes de mutilations sexuelles. rue Brialmont, 11 – 1210 Bruxelles T 02 219 43 40 [email protected] – www. gams.be Permanences mardi, jeudi 9 :00 > 16 :00 Maison Arc en Ciel (MAC) Maison associative francophone et néerlandophone rassemblant 27 associations et projets bruxellois visant des publics d’hommes, de femmes, homosexuels, bisexuels, ou transgenres, belges ou d’origine étrangère (Merhaba). Chaque association membre de la MAC tient le bar lors d’une permanence mensuelle, ce qui permet de rencontrer ses représentants et de s’informer sur ses activités. Ces permanences sont ouvertes du mercredi, au samedi de 18h30 à 22h30. MAC rue Marché au Charbon, 42 – 1000 Bruxelles T 02 503 59 90 (pendant les heures de bureau) [email protected] – www.rainbowhouse.be 81 47 Aremis Personnes gravement malades 63 x x x x x Effeta Personnes vivant 59 Espace P avec le VIH en difficulté Personnes prostituées Ex-æquo Hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes x x Personnes gravement malades 50 x x Cité serine 49 61 x x x x x x x x x x x x Fonds de Solidarité Sida * x Personnes séropositives 42 Groupe psycho- éducationnel du CETIM CHU St Pierre x x x Patients du service 43 Groupe thérapeutique du Centre de Prise en Charge des Cliniques Universitaires St-Luc x Patients du service 51 Aide financière x Hébergement x Aide pratique ponctuelle Matériel de prévention (préservatifs,…) x Service social Se former, aider les gens vivant avec le VIH x CAW Mozaiek-Straathoekwerk Jeunes adultes des rues de Bruxelles et jeunes hommes prostitués 47 activités conviviales Personnes séropositives et population générale VIH * - Partager son expérience Aide Info Sida * asbl * Sida * - Questions et / ou documentation Page 46 Lhiving asbl * Personnes vivant avec le VIH, en grande difficulté par rapport au logement 82 x x x x x x Modus Vivendi / Modus fiesta Usagers de drogues 47 Plate-Forme Prévention Sida * Population générale (groupe Grecos : personnes séropositives) 55 Projet Matongé asbl * x x x x x x x x x x x x x x x 56 Sireas Personnes migrantes x x x x x x 64 Team Info Sida * 58 Topaz Personnes malades et personnes vivant avec le VIH x x x x Service pour Enfants Gravement Malades Enfants malades ou vivant avec le VIH et leurs parents 53 Nyampinga Femmes africaines vivant avec le VIH 65 Service enfants Malades d’Espace Social Télé- Service Enfants gravement x x militaires Personnes séropositives et population générale Communauté militaire de Belgique et population civile Aide financière x Hébergement Matériel de prévention (préservatifs,…) x Aide pratique ponctuelle Se former, aider les gens vivant avec le VIH x Service social activités conviviales x groupe Grecos 62 VIH * - Partager son expérience Personnes séropositives groupe Grecos Libiki asbl * Sida * - Questions et / ou documentation Page 52 x x x x x x x x x x malades et leur famille 54 Projet HIV / SAM Migrants africains résidant en Flandre et à Bruxelles 66 SENSOA Personnes séropositives, leur famille, partenaire(s), ami(s) * Voir lexique p. 84 x x x x x x x x x x x x 83 Lexique Anulingus Pratique sexuelle qui consiste à stimuler avec la bouche l’anus de son/sa partenaire. Anti-corps Protéine défensive qui se développe en présence d’un corps étranger, d’un microbe, d’un virus, etc. Le laboratoire répondra qu’elle est inférieure à 50 copies de virus par millilitre de sang, ce qui est la limite de sensibilité du test. Une charge virale indétectable ne veut donc pas dire : – qu’il n’y a plus de virus dans le corps ; – qu’il n’y a plus de risque de transmission à une personne séronégative ; Antirétroviral Médicament utilisé – qu’on est redevenu séronégatif ; pour le traitement des infections – qu’on est guéri ; liées aux rétrovirus, comme le VIH : Contraception Utilisation dans ce cas, on parle des HAART de méthode ou de produits (Highly Active Antiretrov iral pour éviter à une femme Therapy), traitement antirétroviral de tomber enceinte (ex. : pilule hautement actif. Il consiste en contraceptive, stérilet). une multithérapie ayant pour cible Cunnilingus Pratique sexuelle qui différentes étapes du cycle de multiplication du VIH, et destinée à obtenir une diminution maximale de la charge virale. ASBL Association Sans But Lucratif. consiste à stimuler avec la bouche le sexe de sa partenaire. Dépistage Recherche par différentes méthodes, chez une personne en bonne santé apparente, des signes Charge virale La charge virale d’une maladie avant qu’elle ne se plasmatique correspond au nombre déclare. Dans le cas du VIH, le de copies de particules virales dépistage s’effectue par le Test contenues dans un échantillon Elisa au moyen d’une prise de sang. de sang (1 millilitre). Pour le VIH, Hépatologue Médecin spécialiste du la charge virale est utilisée afin de mesurer l’efficacité des traitements antirétroviraux. Charge virale indétectable Cela signifie que la quantité de virus présent dans le sang est trop faible pour que le laboratoire puisse la mesurer. 84 foie et de la prise en charge des maladies touchant le foie (ex. : hépatite B et/ou C). Fellation Pratique sexuelle qui Lymphocyte T4 Il coordonne les consiste à stimuler avec la bouche le différentes réactions immunitaires de pénis de son partenaire. notre corps. Il est aussi la principale Immunité – système immunitaire cible du VIH et son principal lieu de Système de défense du corps qui protège des corps étrangers, des infections (ex. : virus, bactéries), ou des cancers. Infectiologue Médecin spécialisé dans le traitement des infections, dont celle par le VIH. IST – Infection sexuellement transmissible Infection que l’on attrape lors de relations sexuelles non protégées, ex. : syphilis, chlamydia, gonocoque (« chaude pisse »). Ces infections ne provoquent pas toujours de symptômes, et la plupart se soignent facilement mais certaines peuvent avoir des conséquences graves si on ne les multiplication. Le taux de lymphocyte T4 est utilisé comme marqueur afin de suivre la progression de la maladie et de mesurer la reconstitution des défenses immunitaires. Maladie chronique Problème de santé qui nécessite une prise en charge sur une période de plusieurs années ou plusieurs décennies (ex. : cancer, Sida, diabète). Elle se caractérise par sa durée, et par l’ampleur de ses répercussions sur la vie quotidienne des patients et de leur entourage. Maladie opportuniste Maladie qui profite de la faiblesse du système immunitaire d’une personne soigne pas. Quand elles provoquent séropositive pour se développer. des symptômes, on parle de Maladie Organes lymphatiques Système Sexuellement Transmissible. circulatoire (parallèle au système Lubrifiant à base d’eau Gel à base circulatoire sanguin) permettant d’eau ou de silicone (KY gel®, Durex®,…) qu’il est conseillé d’utiliser à chaque relation sexuelle, en particulier en cas de sécheresse la production de moyens de défense immunitaire et l’évacuation des déchets (toxines) de votre corps. Il comprend en outre la rate vaginale ou de relation anale. Ces gels et les ganglions. s’achètent en pharmacie ou en grande Pédiatre Médecin spécialisé dans surface. Les lubrifiants type vaseline, le traitement des nourrissons et crème solaires ou hydratante, le des enfants. beurre, le savon… endommagent le Prophylaxie Traitement préventif. latex et sont donc déconseillés 85 Sida Après quelques années Traiter / Soigner / Guérir de multiplication du VIH et de « Le VIH se traite mais ne se guérit l’affaiblissement du système pas ». On ne peut pas complètement immunitaire, des maladies éliminer la présence du VIH dans opportunistes se développent. le corps, ce qui voudrait dire que C’est ce qu’on appelle le stade Sida. l’on serait guéri. Par contre, on Séropositif Se dit de quelqu’un qui peut stabiliser l’infection au VIH en est porteur des anti-corps * contre le VIH, au contraire de quelqu’un de diminuant la quantité de VIH dans le sang et on peut soigner certaines séronégatif : qui n’est pas porteur des maladies opportunistes. anti-corps contre le VIH. VIH Virus de l’immunodéficience Statut sérologique Fait d’être ou non humaine. Lorsqu’il pénètre dans infecté par un virus. Le statut peut être positif (par ex. : VIH+), négatif (par ex. : VIH-) ou indéterminé. le corps, le virus va infecter et détruire des cellules qui coordonnent l’immunité (lymphocytes T4). Sur-contamination Une personne peut être contaminée plusieurs fois par le VIH. Elle risque alors de voir sa charge virale augmenter, et d’être porteuse de VIH issu de souches différentes. Comité de rédaction sous la coordination du Dr. A-F Gennotte, Service des Maladies Infectieuses, CHU Saint-Pierre CETIM : M. Ares, Prof. N. Clumeck, S. Dubois, Dr. A-F Gennotte, M. Monheim, K. Ounchif, Dr. P. Semaille, C. Van Hauwermeiren Équipe de pédiatrie : Dr. T. Goetghebuer F. Cornet : chercheuse indépendante Les patients ressource : Alain, Antoine, Danny, Hamid, Marie-Rose, Maurice et Pascasie Comité de relecture Plate-Forme Prévention Sida : T. Martin CETIM : C. Allaer, J. Baeckelant, Dr S. De Wit, M. Gerlache, E. Goudeseune, P. Thiange 86 Notes 87 88 89 90 91 92 93 Éditeur Responsable : Dr A.F. Gennotte, 290 rue Haute, 1000 Bruxelles / Design : signelazer.com