Comment prendre soin de moi, me protéger et protéger les autres ?

Transcription

Comment prendre soin de moi, me protéger et protéger les autres ?
vih
Comment
prendre soin de moi,
me protéger et protéger les autres ?
Centre de Référence SIDA, CHU Saint-Pierre, Bruxelles
Septembre 07
*
Cette brochure est destinée à vous
qui vivez avec le VIH * et à votre entourage,
particulièrement si vous résidez en
Région Bruxelloise.
Conçue pour vous aider à prendre soin
de vous, à vous protéger et protéger
votre entourage, cette brochure vous
aide aussi dans vos démarches en vous
présentant la plupart des ressources
et des services qui existent dans
le domaine de la santé et en particulier
du Sida * en Région Bruxelloise.
* Voir lexique p. 84
Que vous veniez d’apprendre votre séropositivité ou que vous soyez séropositif * depuis quelques années, où trouver de l’aide ?
La plupart des personnes séropositives passent, ou sont passées,
par des phases de tristesse, d’angoisses et de questionnements
suite à l’annonce du diagnostic et aux répercussions de celui-ci dans
les domaines de la santé, de la vie affective et amoureuse ou dans
le domaine professionnel.
Ces sentiments d’abattement (avec perte d’appétit ou du sommeil),
d’étrangeté, de colère, de solitude, de culpabilité ou d’incompréhension, sont normaux. Si ces émotions sont bien évidemment légitimes,
il est pourtant important de ne pas les laisser persister ou grandir,
sans demander un soutien.
Vous pourrez trouver ce soutien auprès de votre médecin généraliste
ou de l’équipe de l’hôpital mais aussi auprès de diverses associations
(cf. page 44) qui informent sur le VIH *, et proposent diverses activités
ou des lieux de parole où, dans l’anonymat et dans un climat de
confiance, il est possible de dialoguer avec d’autres personnes vivant
la même situation que vous.
1
01
02
03
Suivi médical spécialisé pour le VIH *
5
D’un adulte
5
D’un enfant
8
D’un nourrisson
9
La révélation du diagnostic à mon/mes partenaires
Les précautions lors des relations sexuelles
10
La révélation du diagnostic dans mon couple
10
La révélation du diagnostic à d’anciens partenaires,
ou à des partenaires occasionnels
12
La révélation du diagnostic aux professionnels de la santé
12
­­Dépistage * VIH de mon entourage
13
Dépistage de mon(mes) partenaires
13
Dépistage VIH de mon(mes) enfant(s)
14
04
Risques de transmission du VIH
15
05
Traitement préventif de l’infection au VIH après exposition
sexuelle, appelé aussi traitement post-exposition
18
06
Les autres aspects de la santé
20
07
2
Médecine générale
20
Recours aux médecines parallèles
23
Santé sexuelle de l’homme
23
Santé sexuelle de la femme
25
Centres de Planning Familial
27
Consultations gynécologiques urgentes et semi-urgentes
28
Vous recherchez des informations sur les IST * ?
28
Vivre au quotidien avec le VIH
29
Alimentation et plaisir de manger
29
Activité physique et sportive
31
Alcool, tabac, et drogues à usage festif
31
08
Spiritualité et VIH
33
09
Être séropositif/ve * et être parent
35
10
Être séropositif/ve et désirer un enfant
35
Être séropositif/ve et avoir un enfant
36
Être séropositif/ve et (ex)usager de drogues
38
Toxicomanie, VIH, Hépatites B et C, syphilis
38
Prévention et réduction des risques
39
VIH, toxicomanie et désir d’enfant
40
11
Périodiques et Sites internet VIH
41
12
Cycles d’informations pour les patients ou
groupes de paroles organisés par les services spécialisés
42
Associations de lutte contre le Sida et
de soutien aux personnes vivant avec le VIH
44
Lignes d’écoute téléphonique
45
Associations proposant des activités
aux personnes vivant avec le VIH
46
Associations de prévention du VIH et des IST *
59
Associations néerlandophones, à Bruxelles ou en Flandre
66
Réseau psychosocial juridique et soins de santé
68
Qu’est-ce qu’un CPAS ?
69
Qu’est-ce qu’une mutuelle ?
71
Services sociaux
73
Autres adresses utiles
79
Tableau récapitulatif des ressources et
des services existant dans le domaine de la santé
82
Lexique
84
3
4
01
Suivi médical spécialisé pour le VIH *
Suivi médical d’un adulte
Il est recommandé qu’une personne séropositive * adulte soit suivie dans
un service spécialisé pour le VIH. Pourquoi ? Parce que, dans ces services,
se trouvent des médecins expérimentés dans la prise en charge de l’infection par le VIH. Cette expérience est très importante car l’infection par
le VIH est complexe et nécessite une parfaite maîtrise des connaissances
en constante évolution : tant dans le domaine du VIH, que dans celui des
nouveaux médicaments. L’expérience acquise par ces médecins permet
d’adapter au mieux le traitement à chaque patient.
Certains de ces services sont des Centres de Référence Sida * qui ont
conclu une convention avec l’INAMI (Institut National de l’Assurance Maladie Invalidité). Cette convention vous permet, ainsi qu’à votre entourage,
d’accéder gratuitement à un ensemble de consultations (infirmières,
sociales, psychologiques, et diététiques). Cette convention annuelle
s’intitule « contrat de rééducation fonctionnelle ».
En plus de consultations spécifiques au problème du VIH, certains
Centres de Référence Sida offrent, au tarif mutuel, des consultations chez
un psychiatre, un gynécologue et un hépatologue*, qui travaillent en étroite
collaboration avec l’équipe multidisciplinaire. Dans ce contexte, l’hépatologue1collabore à la prise en charge des personnes co-infectées par le VIH,
et les virus de l’hépatite B et/ou C.
* Voir lexique p. 84
5
S’il vous est difficile d’être suivi(e) dans un Centre de Référence Sida *, adressez-vous à un médecin généraliste qui a déjà l’expérience de la prise en
charge du VIH * et qui collabore activement avec une consultation spécialisée
VIH ou un Centre de Référence Sida. En effet, seuls les Centres de Référence
Sida permettent l’accès à certains médicaments les plus récents qui peuvent
s’avérer très importants pour vous.
Les Centres de Référence Sida pourront vous conseiller des généralistes
avec qui ils collaborent déjà.
Une personne belge ou un étranger en séjour légal sans revenus et
sans mutuelle aura accès aux soins grâce à un réquisitoire délivré
par le CPAS de sa commune ou éventuellement de la commune où se
trouve l’hôpital. Les étrangers ayant un visa touristique en règle n’ont
pas accès à cette prise en charge des soins médicaux.
Une personne étrangère illégale sera prise en charge grâce à l’Aide
Médicale Urgente délivrée par le CPAS de la commune où elle réside.
Services spécialisés en Région bruxelloise
Centre de Référence de l’ULB CHU Saint-Pierre – CETIM *
Hôpital Brugmann Polyclinique
Consultation des Maladies Infectieuses
resp. Prof. N. Clumeck
rue Haute, 290 – 1000 Bruxelles
T 02 535 31 77
resp. Dr. M-P. Guillaume
pl. Van Gehuchten, 4 – 1020 Bruxelles
T 02 477 30 35
Centre de Référence de l’UCL *
Cliniques Universitaires Saint-Luc
resp. Prof. J.P Van Vooren
route de Lennik, 808 – 1070 Bruxelles
T 02 555 45 36
resp. Prof. B. Vandercam
av. Hippocrate, 10 – 1200 Bruxelles
T 02 764 19 02
Centre de Référence UZ-Brussel *
resp. Prof. P. Lacor
Laerbeeklaan, 101 – 1090 Bruxelles
T 02 477 41 11
6
Centre de Référence de l’ULB *
Hôpital Érasme
Hôpital d’Ixelles
resp. Dr. M. Hildebrand
rue J. Paquot, 63 – 1050 Bruxelles
T 02 641 48 50
* ayant une convention avec l’INAMI
Comment bien préparer sa consultation médicale ?
Entre deux consultations
- les jours qui précèdent, notez les questions
que vous voulez poser au médecin ;
- notez les éventuels effets secondaires du traitement,
ou les événements qui vous semblent liés au traitement ;
- si vous êtes sous traitement antirétroviral *, vérifiez la quantité
de médicaments qu’il vous reste ainsi que la date de fin de validité
de vos autorisations de remboursement.
Pendant la consultation
- abordez dès le début les points qui vous préoccupent le plus,
afin de ne pas les oublier et de ne pas être pris par le temps ;
- n’hésitez pas à poser toutes vos questions au médecin.
Insistez si vous ne comprenez pas bien les réponses du médecin.
En répétant ces dernières avec vos mots, le médecin pourra vérifier
que vous avez bien compris ses informations.
Après la consultation
- si vous avez besoin d’informations supplémentaires,
vous pouvez consulter l’infirmière du Centre Spécialisé pour le VIH *,
votre médecin traitant, votre pharmacien, ou encore une association
de soutien aux personnes séropositives ;
- voyez avec votre médecin s’il est parfois possible de le contacter
par téléphone entre deux consultations.
* Voir lexique p. 84
7
Suivi médical d’un enfant
Les enfants séropositifs* sont suivis préférentiellement par une équipe
pédiatrique*1 spécialisée dans la prise en charge multidisciplinaire de l’infection par le VIH *. Il existe également une convention entre les Centres de
Référence (voir ci-dessous) et l’INAMI pour le suivi de ces enfants, permettant à celui-ci et à son entourage d’accéder gratuitement à un ensemble de
consultations (infirmières, sociales, psychologiques). Celles-ci ont lieu au
sein du service de Pédiatrie Générale sans aucune distinction par rapport
aux autres consultations pédiatriques.
Les principes du traitement de l’enfant sont similaires à ceux de l’adulte
infecté mais doivent tenir compte de spécificités liées à son âge. En particulier, l’information progressive de l’enfant sur sa maladie sera adaptée à son
développement et se fera en collaboration avec ses parents. Par ailleurs,
dans certains hôpitaux, des groupes de parole sont proposés aux enfants de
différentes tranches d’âge et gérés par des membres de l’équipe psychosociale, permettant aux enfants de rompre leur isolement dans la maladie et
d’éventuellement partager les problèmes qu’ils rencontrent.
Le suivi en pédiatrie se fera jusqu’à l’acquisition d’une maturité suffisante
pour une prise en charge plus autonome. Le jeune adulte sera alors accompagné pour son passage à une prise en charge par l’équipe de médecins
pour adultes en passant éventuellement par une consultation de transition
qui existe dans certains hôpitaux.
* Voir lexique p. 84
8
Suivi médical d’un nourrisson
Les nouveau-nés, nés de mères séropositives*, sont suivis également par
l’équipe de pédiatrie *. Ce suivi débute par une visite pendant la grossesse
consistant à informer les futurs parents des risques de transmission et des
mesures permettant de réduire ce risque au maximum. Lors de cette première visite, la future maman fait connaissance avec l’équipe de pédiatrie.
Elle est revue à l’occasion du séjour en maternité où un rendez-vous lui est
remis pour le suivi en consultation.
Le suivi du nourrisson est également pluridisciplinaire et se poursuit pendant les deux premières années de vie, il permet de rapidement rassurer les
parents sur l’absence de contamination de l’enfant (l’infection du nouveau-né
est maintenant très rare quand la grossesse a été bien suivie dans un centre
spécialisé), mais aussi d’accompagner de façon optimale les parents dans leur
parentalité, et de s’assurer du bon développement précoce de leur enfant.
Adresses de consultations pédiatriques pour nourrissons et enfants en Région bruxelloise
CHU Saint–Pierre*1
UZ-Brussel *
Consultation de pédiatrie
resp. Prof. J. Levy
bld. de Waterloo, 129
1000 Bruxelles
T 02 535 43 30
resp. Dr. I. De Schutter
Laerbeecklaan, 101 – 1090 Bruxelles
T 02 477 60 61
Consultation de transition
resp. Dr. A-F Gennotte
rue Haute, 190 –1000 Bruxelles
T 02 535 31 77
resp. Prof. B. Brichard
av. Hippocrate, 10 – 1200 Bruxelles
T 02 764 23 50
Cliniques universitaires Saint-Luc *
* ayant une convention avec l’INAMI
9
02
La révélation du diagnostic
La révélation du diagnostic
dans mon couple
Vous venez de découvrir votre séropositivité, vous vivez en couple et vos relations sexuelles n’étaient pas protégées, avez-vous des obligations vis-à-vis de votre partenaire ?
Oui, vous avez l’obligation morale, lors des relations sexuelles, de protéger
votre partenaire et de l’avertir qu’il ou elle risque d’avoir été exposé(e) à une
contamination par le VIH *.
Vous venez de découvrir votre séropositivité, vous vivez en couple et vos relations sexuelles étaient protégées jusqu’ici, que faire vis-à-vis de votre partenaire ?
Il est nécessaire de continuer à avoir des relations protégées et il vous est
recommandé de révéler votre diagnostic sans trop tarder, car la situation va
tôt ou tard devenir difficile quand votre partenaire vous demandera d’avoir
des relations non protégées. Par ailleurs, en cas de rupture de préservatif, vous devriez dévoiler en urgence à votre partenaire votre séropositivité
pour lui permettre de bénéficier d’un traitement post-exposition (cf. page 18).
Découvrir votre séropositivité dans ces circonstances risque d’entamer
la confiance de votre partenaire.
10
Il est vrai qu’il n’est pas facile de révéler sa séropositivité à son(sa)
partenaire. On peut craindre la rupture du couple ou de subir des violences.
L’expérience montre que la rupture du couple n’est pas automatique, mais
que plus on attend, plus il devient difficile de révéler son diagnostic.
Pour faire face à ces difficultés, et trouver la meilleure façon pour vous de
les dépasser, vous trouverez de l’aide auprès de votre médecin de famille, du
centre de dépistage * ou auprès des équipes multidisciplinaires des Centres
Spécialisés (cf. page 6) et de diverses associations (cf. page 44).
Risque-t-on de transmettre le VIH * lors des relations sexuelles quand on est sous traitement et que le virus est indétectable ?
Oui, malheureusement, vos relations sexuelles restent contaminantes, c’est
pourquoi il faut utiliser un préservatif lors de chaque relation sexuelle.
Est-ce que mon médecin a des obligations vis-à-vis de mon partenaire ?
Oui, depuis février 2007, le Conseil National de l’Ordre des Médecins permet
aux médecins d’informer le partenaire sexuel stable de la séropositivité du
patient, au cas où le partenaire aurait été exposé au VIH et qu’il n’en a pas
été averti. Dans ce cas, le médecin, en invoquant l’état de nécessité, peut,
en suivant une procédure bien définie et de façon exceptionnelle, informer
le partenaire de la séropositivité du patient.
Pour plus d’informations, consultez le site internet suivant :
http ://195.234.184.64/web-Fr/fr/News/IIann4_2007.htm
* Voir lexique p. 84
11
La révélation du diagnostic
à d’anciens partenaires,
ou à des partenaires occasionnels
Vous venez de découvrir votre séropositivité, vous n’êtes pas en couple et vos relations sexuelles n’étaient pas protégées, avez-vous des obligations vis-à-vis de votre(vos) partenaire(s) actuel(s)
ou d’anciens partenaires ?
Oui, vous avez l’obligation morale, lors des relations sexuelles, de protéger votre
partenaire actuel(le) et de l’avertir lui, ainsi que vos anciens partenaires, qu’il (s)
ou elle(s) risque(nt) d’avoir été exposé(e)(s) à une contamination par le VIH *.
Vous venez de découvrir votre séropositivité, vos relations sexuelles
étaient protégées jusqu’ici, que faire vis-à-vis de votre partenaire ?
Il est nécessaire d’avoir des relations protégées avec votre partenaire
et si à l’avenir cette relation devenait plus durable, vous avez une obligation morale de révéler votre diagnostic (avec l’aide d’une équipe soignante
si nécessaire). (cf. page 10)
La révélation du diagnostic
aux professionnels de la santé
Les professionnels de la santé (médecin, dentiste, gynécologue, chirurgien,
infirmière) peuvent être, dans le cadre de leur pratique, en contact avec votre
sang (par ex. : lors d’une piqûre accidentelle). Il est primordial qu’ils soient
informés au préalable de votre séropositivité, afin qu’ils puissent évaluer
s’ils doivent bénéficier ou non d’un traitement antirétroviral * en cas d’accident. La situation serait très inconfortable pour vous, si vous deviez leur
révéler votre diagnostic à l’occasion de cet accident.
12
03
Dépistage* VIH * de mon entourage
Dépistage de mon(mes) partenaire(s)
Vous savez que vous êtes séropositif/ve *, il est donc important que votre (vos)
partenaire(s), actuels et anciens, puissent se faire dépister aussi.
Le dépistage du Sida * peut se faire chez un médecin généraliste, dans
un Centre de Planning Familial, dans le Centre Spécialisé où on vous suit
déjà ou dans un centre de dépistage du Sida. Quel que soit le lieu du dépistage, le résultat de celui-ci est soumis au secret médical et ne sera révélé
qu’à la personne qui a fait le test, et jamais par téléphone ni par écrit.
Dans tous les cas, et quel que soit le statut sérologique* de votre(vos)
partenaire(s), utilisez des préservatifs lors de vos rapports sexuels. Vous
éviterez ainsi de vous contaminer une seconde fois avec le virus du Sida (surcontamination *), et/ou de contracter une autre IST* (Infection sexuellement
transmissible), et enfin vous protègerez aussi votre(vos) partenaire(s) de
toute contamination ou sur-contamination potentielle.
Sans révéler votre identité, certains centres spécialisés peuvent,
avec votre accord, contacter vos anciens ou actuels partenaires
afin de leur proposer un dépistage du VIH.
* Voir lexique p. 84
13
Centre Élisa – CHU Saint-Pierre
Dépistage * anonyme et gratuit du VIH * et des IST*
rue Haute, 322 – 1000 Bruxelles – T 02 535 30 03
Lundi 8 :00 > 13 :15 – jeudi 16 :30 > 19 :15 - Sans rendez-vous
Centre de Prise en charge Cliniques Universitaires Saint-Luc
Dépistage du VIH et des IST
av. Hippocrate, 10 – 1200 Bruxelles – T 02 764 19 02
Lundi 15 :30 > 17 :30 – mercredi 11 :00 > 13 :00 - Sans rendez-vous
Dépistage VIH de mon(mes) enfant(s)
Si vous êtes séropositive * et que votre enfant n’a jamais été testé (même
s’il semble être en bonne santé), il est important qu’il soit dépisté car il
aurait pu être contaminé pendant votre grossesse, l’accouchement ou lors
de l’allaitement. S’il a moins de 15 ans, il est préférable qu’il soit testé dans
un service de pédiatrie * spécialisé pour le VIH. Au-delà de 15 ans, il sera
de préférence testé par un médecin spécialiste ou généraliste expérimenté
dans l’annonce d’un diagnostic VIH à un adolescent.
14
04
Risques de transmission du VIH *
Comment se transmet le VIH ?
Risque de transmission du VIH lors des pratiques sexuelles
Le VIH se transmet lors de pratiques sexuelles, principalement lors
de pénétration anale et vaginale.
Le V.I.H peut également se transmettre en cas de :
- fellation*, surtout si elle est accompagnée d’une éjaculation ;
- cunnilingus*, et anulingus*, mais uniquement s’il y a échange de sang ou
en présence de muqueuses lésées 1.
Les risques de transmission du VIH disparaissent avec l’utilisation de moyens
de prévention (préservatif masculin ou féminin, carré de latex,…).
Le VIH ne se transmet pas lors des baisers, d’échange de caresses ou de
masturbation. Par contre, d’autres IST*2peuvent se transmettre lors des
baisers et des caresses.
Pour plus de renseignements, consultez la brochure « Vivre avec le VIH »
éditée par la Plate-Forme Prévention Sida * (cf. coordonnées page 54).
1 Une muqueuse (par ex. l’intérieur du vagin, le gland, l’anus, ou l’intérieur de la bouche) peut être
abîmée sans qu’on puisse forcément le voir à l’œil nu ou le ressentir. Dans ce cas, cette lésion
fonctionne comme une porte d’entrée dans le corps pour certains virus ou bactéries. Une lésion
des muqueuses peut donc faciliter une contamination par un virus ou une bactérie.
* Voir lexique p. 84
15
Risque de transmission du VIH * dans la vie quotidienne
Comment cela ne se transmet pas ?
Le VIH ne se transmet pas par la salive, la sueur, les larmes, les éternuements, la toux, les urines, les selles, le simple contact (serrement
des mains, massage).
Il n’y a pas de risque de transmission par baignade (ex : dans une baignoire,
une piscine, ou un jacuzzi), par la lunette des WC, en dormant dans le même
lit, en partageant les mêmes essuies, en buvant dans le même verre, ou
encore en mangeant dans le même plat.
Comment le VIH risque-t-il de se transmettre?
Par des échanges de sang. Il faudra donc :
– éviter de donner votre sang ;
– éviter que votre sang n’entre en contact avec la plaie d’une autre
personne. Quand vous vous blessez, nettoyez et désinfectez votre plaie
(avec de l’alcool à 70 degré ou en utilisant de l’Isobétadine, de l’Hibidil,
de l’Hacdil, etc.), recouvrez ensuite votre plaie d’un pansement ;
– laver votre linge séparément uniquement s’il présente des taches de sang ;
– nettoyer le sang répandu sur le sol ou une autre surface avec de l’eau
de javel diluée à 10 % ;
– éviter de partagez votre brosse à dent ou votre fil dentaire, votre matériel de manucure ou de pédicure, car ils pourraient présenter du sang
non visible à l’œil nu ;
– éviter de partager vos seringues, aiguilles, pailles si vous vous injectez
ou si vous sniffez des drogues ;
– s’assurer que le matériel de piercing, tatouage, acupuncture est bien
stérilisé ou à usage unique.
Risque de transmission du VIH lors de la grossesse, de l’accouchement et de l’allaitement
Ce risque existe mais peut être fortement diminué. Pour plus de renseignements, consultez la brochure « Désir d’enfant et Séropositivité pour le VIH »,
disponible dans de nombreux centres spécialisés pour le VIH.
Pour l’obtenir, écrivez à : [email protected]
ou téléphonez au 02 535 41 30.
* Voir lexique p. 84
16
Risques de transmission du VIH *
élevé
- pénétration anale et vaginale sans utilisation des moyens
de prévention des IST * (préservatif masculin, féminin, lubrifiant
à base d’eau * ou de silicone…) ;
- fellation * avec éjaculation ;
- échange de seringue, aiguille, paille ou autre matériel ;
- grossesse, accouchement, allaitement si pas de traitement.
faible
-
-
-
-
fellation sans éjaculation ;
cunnilingus * et anulingus * si échange de sang ou muqueuses lésées ;
contact d’une muqueuse avec une substance contenant du sang ;
brosse à dent, fil dentaire, matériel de manucure ou de pédicure
si partage de matériel ;
- piercing, acupuncture, tatouage si matériel non à usage unique.
sans risque
- rapports sexuels si utilisation des moyens de prévention des IST
(préservatif masculin, féminin, carré de latex, lubrifiant
à base d’eau ou de silicone…) ;
- baisers, échange de caresses ou masturbation ;
- contact avec salive, sueur, larmes, éternuements, toux,
urines et selles ;
- simple contact physique ;
- baignade, lunette des WC ;
- dormir dans le même lit, partager les mêmes essuies ;
- boire dans le même verre, manger dans le même plat.
Attention !
cumuler de nombreuses faibles prises de risque
(ex. nombreuses fellations sans éjaculation avec de multiples
partenaires) finit par constituer un risque élevé de transmission.
17
05
Traitement préventif de l’infection au VIH * après exposition sexuelle
(appelé aussi Traitement post-exposition)
Une rupture ou un glissement de préservatif lors d’un rapport sexuel
est un phénomène fréquent. Le risque de rupture de préservatif peut
être diminué en utilisant un lubrifiant à base d’eau * ou de silicone pour la
pénétration vaginale (en cas de sécheresse,…) ou la pénétration anale.
En cas de rupture ou de glissement de préservatif lors de relations sexuelles
avec votre partenaire qu’il soit séronégatif ou de statut sérologique * indéterminé, il est très important d’évaluer très rapidement si votre partenaire
devrait bénéficier d’un traitement antirétroviral *.
La situation sera très inconfortable pour vous, si vous devez révéler votre
diagnostic à votre partenaire à l’occasion de cet accident. Il vaut donc mieux
éviter d’attendre de se retrouver dans cette situation avant de révéler le
diagnostic­­à votre partenaire surtout si vous vivez en couple.
L’efficacité du traitement préventif post-exposition n’a pas été prouvée
formellement en cas d’exposition sexuelle mais des recherches démontrent que la prévention est efficace dans certaines situations, par exemple :
un professionnel de santé qui se pique avec l’aiguille d’une seringue
contenant du sang contaminé.
* Voir lexique p. 84
18
En cas de relations sexuelles, ce traitement préventif ne sera prescrit que s’il s’agit d’un épisode isolé, et non pas de plusieurs relations
sexuelles non protégées réparties sur plusieurs jours. Pour être efficace, ce traitement doit être prescrit dans les heures qui suivent l’accident
sans dépasser les 48h car passé ce délai le virus aura franchi les protections naturelles constituées par les organes lymphatiques *. Tout délai
dans la prise de ce traitement expose à une diminution d’efficacité. Il s’agit
généralement d’une trithérapie qu’il faudra prendre pendant 28 jours
sans interruption et en acceptant de se prêter à des contrôles sanguins
et à un suivi médical durant 6 mois. Il s’agit donc d’une prise en charge
relativement lourde et non pas comme on pourrait parfois le croire, d’une
sorte de pilule du lendemain.
Le traitement n’est pas remboursé par la mutuelle (1.000 €/mois), mais
certains centres peuvent le délivrer, complètement ou partiellement, dans
le cadre d’un programme compassionnel.
Il est important d’interroger dès à présent
votre spécialiste du VIH * sur les mesures
à prendre en cas d’accident/rupture
de préservatif, et ce, en fonction du moment
où celui-ci se produit :
pendant la semaine et les heures
de bureau, ou le soir et la nuit,
ou les week-ends et les jours fériés.
19
06
Les autres aspects de la santé 
Médecine générale
Aujourd’hui, l’infection VIH * est devenue une maladie chronique*1pour laquelle
il est important d’avoir un médecin généraliste, ou médecin de famille, avec
qui vous êtes en confiance et qui vous suivra parallèlement au Centre de
Référence Sida *. C’est d’ailleurs peut-être votre médecin généraliste qui vous
a annoncé votre séropositivité et qui vous a adressé à l’hôpital.
Vous n’avez pas de médecin généraliste, ou vous ne savez pas ce qu’il
peut faire ? Sachez qu’il peut soigner les problèmes médicaux quotidiens ou urgents (angine, bronchite, etc.), qu’il peut réaliser les vaccins
(par exemple contre la grippe, le pneumocoque, les hépatites) qu’il peut
rédiger les ordonnances – y compris celles des antirétroviraux – ou des
attestations pour le CPAS, par exemple.
La proximité de son cabinet de consultation le rend facilement accessible,
et il coordonne les soins avec d’autres médecins spécialistes : il centralise
les rapports médicaux, et fait des demandes d’examens complémentaires.
Il peut aussi s’occuper des membres de votre famille, notamment de vos
enfants. Il participe à des rôles de garde, et est appelable, si nécessaire
la nuit et le week-end.
Le médecin généraliste est tenu au secret médical, comme tous les autres
médecins ou soignants. Si vous éprouvez des craintes à ce niveau, il ne faut
pas hésiter à lui en parler. D’une manière générale, il est important de se
sentir en confiance avec son médecin généraliste ou spécialiste, et c’est
parfois plus difficile avec un médecin de garde que vous ne connaissez pas,
* Voir lexique p. 84
20
que vous consultez en urgence ou pour la première fois. Dans de telles situations, certains patients sont tentés de cacher leur séropositivité. Il faut savoir
que quand un médecin ne dispose pas de tous les éléments pour bien orienter
son diagnostic et son traitement, il pourrait prendre une mauvaise décision
médicale, ce qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur votre santé.
Il est toujours préférable d’avoir le réflexe de consulter d’abord
son médecin généraliste, et ainsi d’éviter des visites inutiles
au service des urgences des hôpitaux. Ces visites peuvent se révéler
coûteuses car, si vous vous rendez dans le service des urgences sans
avoir consulté au préalable votre médecin généraliste, vous devrez
payer un forfait supplémentaire, auquel il faudra parfois ajouter
un supplément de nuit ou de week-end.
Si vous n’avez pas de sécurité sociale et que vous voulez être suivi(e) par
un médecin généraliste, prenez contact avec le service social de votre
service spécialisé (comme celui du CETIM) ou avec le CPAS de votre commune (cf. page 69 « votre CPAS ») .
Vous trouverez un médecin généraliste dans votre quartier. Il reçoit en
privé, ou travaille dans une maison médicale, en collaboration avec une
équipe multidisciplinaire (infirmières, assistants sociaux, et parfois kiné,
diététicienne, et psychologue).
Certaines maisons médicales fonctionnent au moyen d’un forfait (grâce
à une convention entre l’INAMI, les organismes assureurs et les maisons
médicales) pour des patients résidant à proximité. Ce forfait vous permet
d’avoir accès gratuitement à tous les services à condition que vous signiez
un contrat d’exclusivité avec cette Maison Médicale (nouveau système).
21
Si votre médecin vous prescrit des soins à domicile, prenez toujours
contact avec votre mutuelle ou avec votre service social pour connaître
les démarches à suivre.
Si vous avez besoin d’une aide familiale ou d’une aide soignante, vous pouvez
faire appel au service social de votre commune ou de votre CPAS.
Les infirmières des services de soins à domicile, les aides familiales, les aides
soignantes sont, tout comme les médecins, tenues au secret médical.
Sachez aussi qu’un médecin peut être ou non conventionné. Est conventionné,
le médecin qui a signé une convention avec l’INAMI, par laquelle il s’engage à
pratiquer des tarifs précis de consultations et de soins. De même, les montants
remboursés par votre mutuelle sont définis par cette convention.
Le médecin non-conventionné n’a pas signé cette convention. Il est donc
libre de pratiquer les tarifs de consultations et de soins de son choix. Les
montants qu’il peut demander seront parfois beaucoup plus élevés que ceux
proposés par un médecin conventionné. Et vous ne serez pas plus remboursé
par la mutuelle que dans le cas d’un médecin conventionné.
N’hésitez donc pas à vous informer au préalable si votre nouveau médecin
est ou non conventionné !
Pour avoir l’adresse d’une maison médicale près de chez vous, contactez :
La Fédération des Maisons Médicales
69 maisons médicales en Communauté française
bld. du Midi, 25 – 1000 Bruxelles – T 02 514 40 04
[email protected] – www.maisonmedicale.org 
Pour avoir l’adresse d’un médecin généraliste près de chez vous
www.mgbru.be
22
Recours aux médecines parallèles
Vous avez recours ou vous êtes tenté par le recours aux médecines parallèles. Cette approche de la santé peut être complémentaire à votre suivi
spécialisé pour le VIH *, mais elle ne peut en aucun cas le remplacer.
Soyez attentif à informer votre médecin spécialiste si vous prenez des
dérivés de plantes, comme par exemple du millepertuis ou de l’ecchinacée, car certaines plantes présentent des interactions avec certains
médicaments antirétroviraux*.
Tenez compte aussi du coût de la consultation, des produits et des techniques
utilisés. En effet, dans certains cas ces approches parallèles peuvent être très
chères. Selon les mutuelles et dans certaines conditions, certaines de ses
médecines parallèles sont partiellement remboursées (par exemple l’ostéopathie et l’homéopathie). Renseignez-vous auprès de votre mutuelle. (cf. page 71).
Santé sexuelle de l’homme
Quel que soit le statut sérologique * de votre(vos) partenaire(s), utilisez des préservatifs (et si nécessaire, du lubrifiant à base d’eau *
ou de silicone) lors de tous vos rapports sexuels. Vous éviterez ainsi
d’être contaminé une seconde fois par le virus du Sida *, et/ou de contracter
une autre IST*, et enfin vous protègerez aussi votre(vos) partenaires de toute
contamination ou sur-contamination * potentielle par le VIH ou une autre IST.
Par ailleurs, l’hépatite B est une maladie sexuellement transmissible (beaucoup plus contagieuse que le VIH) dont on peut facilement se
prémunir en se faisant vacciner.
Risque-t-on de transmettre le VIH lors des relations sexuelles quand on est sous traitement et que le virus est indétectable ?
Oui, malheureusement, vos relations sexuelles restent contaminantes,
même si votre charge virale est indétectable*. C’est pourquoi il faut utiliser
un préservatif lors de chaque relation sexuelle.
Qu’en est –il des risques liés à la fellation * ?
Si votre partenaire vous fait une fellation sans utiliser de préservatif, vous
lui faites courir un risque de contamination. À l’inverse, si vous faites une
* Voir lexique p. 84
23
fellation à votre partenaire séronégatif, vous ne courrez pas de risque de
le contaminer ; mais vous risquez néanmoins d’attraper une autre IST *,
et en particulier la syphilis qui est actuellement en forte recrudescence
chez les gays ou bisexuels.
Il existe des préservatifs masculins (que l’homme ou la femme pose sur
le sexe de l’homme en érection) mais aussi des préservatifs féminins, qui
présentent l’avantage d’être posé dans le vagin de la femme. Cette dernière
méthode est souvent choisie par les hommes ayant des problèmes d’érection
liés à l’usage du préservatif masculin.
L’utilisation de lubrifiant à base d’eau * ou de silicone peut faciliter la pénétration vaginale (en cas de sécheresse,…) et la pénétration anale.
Pour les hommes pratiquant des pénétrations anales, le préservatif féminin
peut aussi être utilisé après en avoir ôté l’anneau intérieur.
Si vous présentez des signes d’une IST (douleur lorsque vous urinez, écoulements au sexe, etc.), si vous avez des difficultés dans votre vie sexuelle
(problèmes d’érection…), parlez en à votre médecin spécialiste ou médecin
généraliste, ou consultez un médecin de planning familial ou un urologue.
De même, si vous prenez des médicaments pour des problèmes d’érection,
parlez-en à votre médecin spécialiste pour le VIH *, car il existe des interactions entre certains de ces médicaments et les antirétroviraux *.
Que votre partenaire soit une femme
ou un homme, il est parfois difficile
de la/le convaincre ou de négocier avec
elle/lui l’usage du préservatif.
Les choses se compliquent encore
d’avantage si vous n’avez pas osé dévoiler
votre séropositivité à votre partenaire.
Ne restez pas seul avec toutes vos questions, n’hésitez pas à demander de l’aide
à quelqu’un de l’équipe multidisciplinaire
de votre Centre Spécialisé.
24
Santé sexuelle de la femme
Quel que soit le statut sérologique * de votre(vos) partenaire(s),
utilisez des préservatifs (et si nécessaire, du lubrifiant à base
d’eau * ou de silicone) ou demandez à votre partenaire d’en mettre lors de tous vos rapports sexuels. Vous éviterez ainsi d’être contaminée
une seconde fois par le virus du Sida *, et/ou de contracter une autre IST*, et
enfin vous protègerez aussi votre(vos) partenaire(s) de toute contamination
ou sur-contamination * potentielle par le VIH * ou une autre IST.
Par ailleurs, l’hépatite B est une maladie sexuellement transmissible
(beaucoup plus contagieuse que le VIH) dont on peut facilement se prémunir en se faisant vacciner.
Il existe des préservatifs masculins (que la femme ou l’homme pose sur
le sexe de l’homme en érection) mais aussi des préservatifs féminins, qui
présentent l’avantage d’être posés avant la relation sexuelle dans le vagin
de la femme. Cette dernière a donc plus d’autonomie dans le choix d’utiliser
ou non un moyen de prévention lors des rapports sexuels. L’utilisation de
lubrifiant à base d’eau ou de silicone peut faciliter la pénétration vaginale (en
cas de sécheresse,…) et la pénétration anale. Pour les femmes pratiquant
des pénétrations anales, le préservatif féminin peut aussi être utilisé après
en avoir ôté l’anneau intérieur.
Si vous faites une fellation* à votre partenaire séronégatif, vous ne courrez pas de risque de le contaminer ; mais vous risquez éventuellement
d’attraper une autre IST.
Risque-t-on de transmettre le VIH lors des relations sexuelles quand
on est sous traitement et que le virus est indétectable ?
Oui, malheureusement, vos relations sexuelles restent contaminantes,
même si votre charge virale est indétectable*. C’est pourquoi il faut utiliser
un préservatif lors de chaque relation sexuelle.
Il est parfois difficile de convaincre son partenaire ou de négocier
avec lui l’usage du préservatif (surtout en tant que femme). Les choses
se compliquent encore d’avantage si vous n’avez pas osé dévoiler votre
séropositivité à votre partenaire.
* Voir lexique p. 84
25
Ne restez pas seule avec toutes vos questions, n’hésitez pas à demander de
l’aide à quelqu’un de l’équipe multidisciplinaire de votre Centre Spécialisé.
Si vous avez des difficultés dans votre vie sexuelle, si vous avez été victime
de violences sexuelles, si vous avez subi des mutilations sexuelles, ne restez pas seule avec vos préoccupations et demandez de l’aide à quelqu’un
de l’équipe multidisciplinaire de votre Centre Spécialisé ou auprès d’un
Centre de Planning Familial.
Par ailleurs, il est important de faire un suivi gynécologique régulier, de
passer des examens de dépistage* (cancer du col, cancer du sein) et d’avoir
un moyen de contraception* efficace et qui vous soit bien adapté. À ce propos,
le préservatif, féminin ou masculin, n’est pas un moyen de contraception1
suffisant. N’hésitez pas à en parler à votre gynécologue.
Si vous présentez des signes d’une IST* (douleurs au bas ventre, pertes
vaginales inhabituelles…), consultez un médecin sans tarder.
Pour ce faire, vous pouvez consulter un gynécologue de la consultation
spécialisée VIH * (comme celui du CETIM) ou du service de gynécologie, ou
un gynécologue privé, ou vous rendre dans un Centre de Planning Familial.
Si vous consultez un médecin extérieur à l’hôpital, demandez-lui de rédiger
une courte lettre pour votre médecin spécialiste du VIH *.
En plus des consultations médicales et gynécologiques -suivi gynécologique,
suivi de grossesse, interruption volontaire de grossesse-, les Centres de
Planning Familial offrent aussi des consultations psychologiques, sociales
et juridiques (cf. Adresses des Centres de Planning Familial, page 27).
Pour les femmes ayant­­­des relations sexuelles avec des femmes, un carré
de latex (appelé aussi digue dentaire) permettra d’éviter tout contact avec
les muqueuses vaginales ou anales et les sécrétions sexuelles ou le sang
des règles de la partenaire. En effet, les pratiques sexuelles entre femmes
sont aussi susceptibles de causer la transmission d’une IST, ou du VIH dans
certaines conditions (très rares).
Consultez la brochure « Filles entre elles » qui aborde la question de la santé
sexuelle chez les femmes ayant des pratiques homo ou bisexuelles (réalisée
et diffusée gratuitement par Ex æquo)
* Voir lexique p. 84
26
Les Centres de Planning Familial
Il existe différentes fédérations de Centre de Planning Familial. Afin de choisir le Centre de Planning Familial le plus proche de chez vous, contactez :
Fédération Laïque des Centres de Planning Familial
21 centres affiliés à Bruxelles,
19 en Wallonie
rue de la Tulipe, 34 – 1050 Bruxelles
T 02 502 82 03
[email protected]
Fédération des Centres de Planning et de Consultations
16 centres affiliés
place Jules Mansart, 6 – 7100 La Louvière
T 064 26 73 50 – [email protected]
Fédération des Centres de Promotion Conjugale et Familiale des Femmes Prévoyantes Socialistes
1 centre affilié à Bruxelles,
13 en Wallonie
place Saint-Jean, 1-2 – 1000 Bruxelles
T 02 515 04 06 – [email protected]
Fédération des Centres Pluralistes Familiaux
2 centres affiliés à Bruxelles,
17 en Wallonie
rue du Trône, 127 – 1050 Bruxelles
T 02 514 61 03 – [email protected]
Centres de Planning Familial néerlandophones à Bruxelles :
Sjerp DILEMMA
CEVO
VUB – Gebouw Y
Triomflaan, toegang 7 – 1040 Etterbeek
T 02 629 23 40 – [email protected]
H. Jasparlaan, 102 – 1060 Sint-Gillis
T 02 2539 32 07
27
Consultations gynécologiques
urgentes et semi-urgentes
Si vous avez besoin de soins urgents, consultez votre médecin de famille,
votre gynécologue ou présentez-vous dans un service de garde.
Si vous avez besoin de soins semi-urgents, il vous est possible, dans
certains hôpitaux, de vous rendre à une consultation prévue pour cela.
Informez-vous préalablement auprès de votre médecin spécialiste VIH *
ou de votre gynécologue.
CHU Saint-Pierre, Consultation de gynécologie obstétrique
City Planning, Centre de Planning
Familial du CHU Saint-Pierre
resp. Prof. Michel Degueldre
bld. de Waterloo, 129 – 1000 Bruxelles
T 02 535 36 66
rue Haute, 320 – 1000 Bruxelles
T 02 535 47 14
Dans ces deux services, les situations suivantes sont considérées comme
des semi-urgences : celle des femmes souffrant d’une mycose ou de toute
autre infection gynécologique, et celle des femmes enceintes présentant des
douleurs au ventre ou des pertes de sang. Dans ce cas, les femmes sont vues
le jour même (matin et après-midi) par un gynécologue en consultation, sauf
le jeudi matin où elles seront reçues au City Planning entre 08:30 et 11:30.
Ces services sont également accessibles aux personnes dépendant d’un
CPAS et aux personnes vivant en situation illégale.
Vous recherchez des informations
sur les IST *?
Pour toute information sur les Infections Sexuellement Transmissibles*1
les plus fréquentes, consultez le « Petit Livre Rose », édité par la PlateForme Prévention Sida * (disponible gratuitement), consultez la brochure
« Testez-vous – Les IST en question » éditée par Ex æquo, ou allez sur
le site www.guide-ist-vih.info (site internet en développement)
* Voir lexique p. 84
28
07
Vivre au quotidien avec le VIH *
Alimentation et plaisir de manger
Afin de garder un bon équilibre alimentaire, il est nécessaire
d’adopter une alimentation saine (si ce n’est déjà le cas), sans
excès et sans carence. Une alimentation saine demande que chaque famille
alimentaire se retrouve quotidiennement dans votre journée :
– l’eau ou des boissons non sucrées : attention à ne pas consommer
de trop grande quantité de thé ou de café ;
– les féculents : pain, pomme de terre, riz, pâtes, patates douces,
semoule, quinoa, boulghour, bananes plantain, etc. ;
– les fruits frais : de préférence de saison, ex : orange en hiver,
pomme en automne, fruit rouge en été ;
– les légumes/salades, de préférence de saison, ex : courgettes en été,
choux en hiver. Les légumes surgelés ou en conserve gardent toutes
leurs propriétés ;
– les légumineuses : lentilles, pois chiches, haricots blancs ou rouges, etc. ;
– les volailles / viandes : pas plus de 3 fois par semaine ;
– les poissons : 2 fois par semaine, ex : les poissons maigres comme
le cabillaud, la daurade, le tilapia ; et les poissons gras comme le thon,
le maquereau, les sardines, le hareng ;
– les œufs : pas plus de 2 œufs par semaine ;
– les produits laitiers, de préférence écrémés ou demi-écrémés,
et les fromages, de préférence maigres ;
– les matières grasses : préférez les huiles végétales (olive, colza,
tournesol, etc.) plutôt que le beurre. Attention à l’huile de palme
qui est riche en graisses, ce qui augmente le cholestérol ;
29
– limitez la quantité de sel : tant pour le sel de cuisine
que pour les cubes de bouillon.
La diététicienne peut vous aider à appliquer ces recommandations en
fonction de vos habitudes alimentaires, de vos goûts, et de votre budget
(il existe des consultations diététiques gratuites dans la plupart des
Centres Spécialisés pour le VIH *).
Se faire plaisir et diversifier son alimentation
Variez un maximum votre alimentation : changez d’aliments, découvrez
de nouveaux plats, utilisez des épices fraîches ou sèches…
La qualité et la fraîcheur de l’alimentation sont primordiales, de même
que les quantités que vous consommez.
Idéalement, comptez 5 portions de fruits ou légumes par jour, ex :
– 1 fruit frais (ou en jus ou en compote) à 10:00 et 16:00 ;
– 1 salade et un potage à midi ;
– 1 portion de légumes le soir.
Tout ceci vous permettra d’avoir tous les nutriments nécessaires pour maintenir un bon état de santé et aussi de profiter au mieux du plaisir de manger.
Faites vous plaisir, permettez-vous de temps en temps des frites,
pâtisseries, chips, boissons sucrées, chocolat, sauces et mayonnaises…
mais en petites quantités.
L’hygiène alimentaire
Il est aussi important d’avoir une bonne hygiène dans la cuisine : certaines
règles d’hygiène de base (comme se laver les mains avant de préparer le
repas, ne pas recongeler un aliment décongelé, vérifier la température du
frigo) sont à respecter pour éviter d’éventuelles contaminations par des bactéries, pouvant provoquer des troubles digestifs (diarrhées et vomissements).
* Voir lexique p. 84
30
Compléments et suppléments alimentaires
Les compléments alimentaires se vendent en pharmacie sous forme de berlingots ou de crèmes dessert, et sont enrichis en énergie et/ou en protéines
ainsi qu’en vitamines et minéraux. Ils sont conseillés si votre alimentation
ne suffit pas à vous faire reprendre du poids.
Les suppléments alimentaires sont souvent sous forme de comprimé et sont
des concentrés de vitamines et de minéraux. Ils sont nécessaires si votre alimentation ne vous apporte pas suffisamment de ces éléments essentiels.
Avant de consommer ce type de produits (qui ne sont ni bon marché ni remboursés), adoptez chaque jour une alimentation saine et variée.
Si vous désirez vérifier la qualité de votre alimentation, en savoir plus sur
les règles d’hygiène à appliquer, ou si vous devez adapter votre alimentation à votre état de santé, prenez contact avec la diététicienne de votre
Centre Spécialisé pour le VIH *.
Activité physique et sportive
Il est conseillé de pratiquer une activité physique chaque jour (minimum
5 fois par semaine) durant 30 minutes. Choisissez une activité qui vous plaît,
et progressez à votre rythme.
La marche peut être un bon début. Il n’est pas nécessaire de faire un sprint car
une demi-heure de marche est bien plus bénéfique pour l’ensemble du corps.
La natation, le vélo ou encore le jogging sont d’autres possibilités. Demandez
conseil à votre médecin avant de commencer un sport quel qu’il soit.
Alcool, tabac, et drogues
à usage occasionnel (cf. page 38)
Dans notre société, la plupart des personnes consomment de temps à
autre des produits comme l’alcool ou le tabac, et considèrent que cela
fait partie des petits plaisirs de la vie. Pourtant, ces produits ne sont pas
sans effets sur la santé.
Le tabagisme augmente vos risques de problèmes pulmonaires (essoufflement, bronchite chronique, cancer du poumon…), de problèmes cardiovasculaires (risque d’impuissance, thrombose, infarctus…), de vieillissement
31
prématuré de la peau, etc. Quel que soit votre âge ou votre consommation
tabagique, l’arrêt du tabac est bénéfique pour votre santé et augmente
votre qualité de vie.
L’excès d’alcool est mauvais pour la santé en général, et peut poser
problème par rapport à la prise de médicaments antirétroviraux. En général,
on conseille de ne pas dépasser 2 à 3 verres de vin ou de bière par jour.
Par ailleurs, pour les personnes séropositives * pour le VIH * et également
infectées par le virus de l’hépatite C ou de l’hépatite B, la consommation
d’alcool augmentera vos problèmes hépatiques.
Quand les événements de la vie sont plus difficiles à gérer, il arrive que
certaines personnes soient tentées de recourir occasionnellement à l’usage
de certains produits : alcool, cannabis, cocaïne. Dans ce contexte, il semble
que les personnes recherchent (parfois inconsciemment) ces produits pour
leurs effets anxiolytiques1, ou antidépresseurs2.
Pour autant, l’alcool et d’autres drogues ne sont pas des médicaments (même
si certains de leurs effets sont similaires). Il est donc très important que vous
parliez de vos difficultés avec votre médecin (généraliste ou spécialiste pour le
HIV) afin qu’il vous oriente au mieux. Sachez aussi qu’il est possible de bénéficier d’un soutien psychologique dans les Centres Spécialisés pour le VIH.
On ne connaît qu’en partie les interactions qui existent entre certaines
drogues (cannabis, ecstasy, poppers, etc.) et les traitements antirétroviraux *.
Certaines drogues augmentent ou diminuent la concentration des médicaments antirétroviraux dans le sang. À l’inverse les antirétoviraux peuvent
augmenter les effets de certaines drogues et augmenter leur toxicité.
Il est donc important de discuter de vos éventuelles consommations avec
votre médecin spécialiste pour le VIH.3
Par ailleurs, n’oubliez pas que quand on est sous l’influence
de produits comme l’alcool ou les drogues, etc., on pense d’autant
moins à se protéger lors des rapports sexuels.
1 Médicaments utilisés pour lutter contre les angoisses
2 Médicaments utilisés pour lutter contre la dépression
* Voir lexique p. 84
32
08
Spiritualité et VIH *
La vie spirituelle et/ou la pratique religieuse constituent une part importante de la vie de nombreuses personnes. Elles peuvent apporter un réel
soutien quand ces personnes sont confrontées à des événements de vie
douloureux (maladie grave, perte d’un proche…).
De plus, si la personne ose partager ce qui l’affecte, la vie spirituelle et/
ou la pratique religieuse lui permettront aussi de profiter du soutien et
de la solidarité de la part des autres membres de son courant religieux.
Malheureusement, certains courants religieux condamnent irrémédiablement les personnes séropositives1, ce qui culpabilise et enferme encore
plus leurs membres dans leur secret.
D’autre par t, on obser ve par fois des effets néfastes de cer taines
pratiques religieuses sur la santé des personnes séropositives, surtout si
ces pratiques ne sont pas adaptées à leur état de santé. En effet, certains
courants, sous couvert d’une ouverture envers les personnes séropositives *, leur font croire en des informations mensongères ou leur imposent
des pratiques pouvant être à long terme dangereuses à différents niveaux
dont celui de leur santé.
1 Souvent à cause de la manière dont elles ont été contaminées : relations sexuelles hors mariage,
relations homosexuelles, usage de drogue…
33
Soyez vigilant/e si on vous propose des régimes alimentaires trop stricts
(jeûne complet prolongé sans manger, ni boire), des temps de prière très
longs (des nuits entières), si on vous propose d’arrêter votre traitement
antirétroviral *1 ou de prendre des substances médicinales traditionnelles
n’ayant démontré aucune efficacité…
Dans tous les cas, parlez-en avec votre médecin, les équipes des centres de
référence, qui pourront vous conseiller et vous aider. D’autre part, n’hésitez
pas à consulter plusieurs responsables de votre confession religieuse afin
de prendre un peu de recul par rapport aux informations et aux « conseils »
reçus. Enfin, vous trouverez aussi de l’aide auprès des associations de soutien aux personnes séropositives (cf. page 44).
* Voir lexique p. 84
34
09
Être séropositif / ve * et être parent
Être séropositif / ve et désirer un enfant
– Vous êtes séropositif/ve et votre partenaire l’est aussi,
et vous désirez avoir un enfant ?
– Vous êtes séropositif/ve et votre partenaire ne l’est pas,
et vous désirez un enfant ?
– Vous vous demandez quels sont les risques de transmission
du virus pour le bébé, pendant la grossesse, l’accouchement,
et après l’accouchement ?
– Vous êtes sous traitement anti-rétroviral, et vous vous demandez
si vous pouvez avoir un bébé ?
Il est possible d’avoir un enfant en limitant au maximum, dans certaines conditions, le risque d’infection du (futur) bébé et celui de votre partenaire.
Parlez-en à votre médecin ou au gynécologue du Centre de Référence Sida *.
Vous trouverez aussi des réponses à vos questions dans la brochure
« Désir d’enfant et Séropositivité pour le VIH * », disponible dans de nombreux
centres spécialisés pour le VIH.
Pour l’obtenir, écrivez à : [email protected]
ou téléphonez au 02 535 41 30.
35
Être séropositif/ve * et avoir un enfant
– Vous êtes séropositive et enceinte et ne savez pas où vous faire suivre ?
– Vous avez accouché et vivez une situation sociale difficile ?
– De plus, vous vous demandez si toutes vos craintes sont bien normales ?
Si vous êtes enceinte, il est préférable de faire suivre votre grossesse dans
un Centre Spécialisé pour le VIH *. En effet, ces centres organisent une prise
en charge multidisciplinaire entre les services de maladies infectieuses,
d’obstétrique et de pédiatrie *. La coordination entre ces services est importante car des décisions médicales doivent parfois être prises rapidement.
Les services spécialisés, qui ont signé une convention avec l’INAMI, peuvent
aussi offrir avant et après l’accouchement, sans coût supplémentaire, l’aide
personnalisée d’infirmières, d’assistantes sociales et de diététiciennes.
CHU Saint-Pierre, Consultation de gynécologie obstétrique
resp. Prof. Michel Degueldre
bld. de Waterloo, 129 – 1000 Bruxelles
T 02 535 36 66
Que faire si vous éprouvez des difficultés psychologiques ou sociales pendant la grossesse ou après l’accouchement ?
Peut-être éprouverez-vous des difficultés sociales ou psychologiques pendant cette grossesse, ou peut-être rencontrerez-vous quelques difficultés
pendant les premiers mois qui suivront l’accouchement. ?
Une grossesse et l’arrivée d’un enfant sont des moments de grands
changements et bouleversements pour tous les parents, qu’ils soient
séropositifs ou non.
N’hésitez pas à demander de l’aide. Pour un conseil adapté à votre situation,
demandez de l’aide à l’assistante sociale de votre Centre Spécialisé.
36
Projet Isis - Plan F, Centre de Planning Familial
rue des Guildes, 22 – 1000 Bruxelles
T 02 230 04 62 – 02 230 58 47
Service d’accompagnement psychosocial gratuit pour femme enceinte ou
jeune mère (en couple ou non) :
– écoute et soutien ;
– guidance sociale, administrative et juridique ;
– préparation à l’arrivée du bébé : prêt (et vente à prix minime)
de matériel, de vêtements, de livres, de cassettes vidéo et DVD
sur la grossesse, l’accouchement, et l’éducation d’un enfant.
Accessible à toute femme – avec ou sans papiers –, ayant des problèmes
sociaux, administratifs ou financiers, même si elle n’est pas suivie par un
gynécologue du Plan F.
Aquarelle – CHU Saint-Pierre
rue Haute, 290 – 1000 Bruxelles
Linda Doeraene : T 0473 40 92 10
Martine Vanderkam : T 0476 46 49 69
Accompagnement global pour un accès aux soins médicaux, pendant la grossesse et après l’accouchement, de femmes n’ayant pas accès à la sécurité
sociale (ex. femmes sans-papiers), vivant dans des conditions difficiles,
et souffrant d’isolement. Aquarelle propose :
– des consultations prénatales ;
– des visites à domicile pré et post-natales ;
– un soutien à l’allaitement ;
– des séances de massage-bébé ;
– un groupe de paroles et d’échanges ;
– un accompagnement vers les consultations et autres structures d’aide.
* Voir lexique p. 84
37
10
Être séropositif/ve * et (ex-)usager de drogues
Toxicomanie, VIH *,
Hépatites B et C, syphilis
Les usagers de drogues par voie intraveineuse encourent un risque accru
de contracter une infection au VHC (virus de l’hépatite C), au VHB (virus
de l’hépatite B) au VIH et à la syphilis. On dit qu’ils sont co-infectés quand
ils sont infectés en même temps par le VIH, le VHC et/ou le VHB.
Actuellement, le mode de transmission le plus fréquent du virus de l’hépatite C est associé à la toxicomanie par voie intraveineuse, via l’échange de
seringues contaminées ou le partage de pailles lors de l’usage nasal (sniff)
de cocaïne ou du speed. De plus, le virus de l’hépatite C peut aussi se transmettre par voie sexuelle, même si le risque est assez faible.
Quant à l’hépatite B, elle se transmet surtout par voie sexuelle, via l’échange
de seringues contaminées ou le partage de pailles lors de l’usage nasal
(sniff) de cocaïne, d’héroïne ou du speed.
La syphilis quant à elle, se transmet surtout par voie sexuelle.
Il n’y a pas de vaccin contre l’hépatite C, mais il existe des traitements
efficaces qui peuvent mener à la guérison. Par contre, il existe un vaccin
contre l’hépatite B. Il n’existe pas de vaccin contre la syphilis mais il existe
des traitements efficaces.
38
Dans le cas ou vous auriez partagé des seringues usagées ou des pailles,
il est important d’effectuer un test de dépistage * (chez votre médecin traitant ou dans un centre de dépistage du VIH * et des IST *) et de prendre les
mesures nécessaires dans le cas ou un des tests s’avèrerait positif.
Si vous êtes co-infecté, il est nécessaire que vous bénéficiiez d’une prise
en charge spécialisée conjointe entre l’infectiologue * et l’hépatologue *.
D’autre part, il est important d’informer votre infectiologue si vous êtes
sous traitement de substitution (ex. : méthadone, subutex).
Réseau Hépatite C
T 02 535 41 99 – 0473 80 46 25
[email protected]
www.cocof.be/reseau-sante/rchb/rchb.htm
Réseau de professionnels actifs dans le milieu de l’Hépatite C pour un
accompagnement médical et social de personnes porteuses de l’Hépatite C,
co-infectées ou non.
Prévention et réduction des risques
Ne partagez pas d’aiguilles, de pailles, ou tout autre matériel destiné
à l’usage de drogues injectables et non injectables, de rasoirs, de brosses
à dents, de coupe-ongles, de limes à ongles ou d’autres articles pouvant
entrer en contact avec le sang. Assurez-vous que les instruments utilisés
pour le tatouage, le piercing et l’acupuncture soient bien stériles.
Ne laissez pas traîner vos seringues ou aiguilles. Ne les jetez pas dans les
poubelles ou dans la rue, des personnes pourraient se blesser à leur contact.
Il existe des lieux, les comptoirs d’échange par exemple, où vous pouvez
déposer vos seringues usagées et en recevoir de nouvelles.
Bien que la transmission du VHC par voie sexuelle soit moins fréquente, vous
pouvez réduire le risque, notamment, en utilisant des préservatifs lors de
vos rapports sexuels, en évitant en même temps une sur-contamination *
par le VIH ou une contamination par une autre IST.
* Voir lexique p. 84
39
En fonction des résultats du dépistage *, l’infectiologue * vous conseillera ou
non de vous faire vacciner contre l’hépatite B. En effet, si vous êtes co-infecté
par le VIH * et le VHC et que vous n’avez pas d’immunité * contre l’hépatite B,
il est très important de vous prémunir contre l’hépatite B.
Par ailleurs, n’oubliez pas que
quand on est sous l’influence
de produits drogues, alcool, etc.,
on pense d’autant moins
à se protéger lors des rapports sexuels.
VIH, toxicomanie et désir d’enfant
La toxicomanie chez une femme enceinte peut constituer un risque médical
important tant pour la femme que pour le bébé qu’elle porte.
Pour les femmes enceintes et les futurs parents concernés par des problèmes de toxicomanie, une prise en charge globale est nécessaire dans
un service spécialisé avec lequel les centres de référence travailleront en
collaboration tout au long de la grossesse. Ces équipes offrent aux futurs
parents un cadre cohérent et sécurisant par une prise en charge médicopsychosociale en proposant :
– un traitement de substitution (méthadone) ;
– des mesures de soutien tant psychologiques que socioéconomiques ;
– un suivi prénatal et postnatal intensif.
Pour avoir les coordonnées d’un centre d’aide aux parents toxicomanes
http ://users.skynet.be/bs953753/interstices/homepage.html
Interstices – CHU Saint-Pierre
T 02 535 44 66
* Voir lexique p. 84
40
11
Périodiques et Sites internet VIH *
On trouve de tout sur internet, le meilleur comme le pire. Si vous cherchez
des informations sur le Sida *, soyez donc très vigilant à vérifier si les informations que vous aurez trouvées sont sérieuses. Si vous appréciez fréquenter des forums –qui peuvent être très riches par l’échange entre personnes
vivant avec le VIH qu’ils proposent–, n’oubliez pas que rien ne vaut un contact
humain réel. D’autre part, on ne sait jamais qui est derrière son ordinateur,
soyez donc vigilant à ne pas dévoiler des informations trop précises à votre
propos (votre nom, ou votre adresse par exemple).
Vous trouverez ci-joint quelques sites francophones intéressants :
Belgique
www.preventionsida.org/
www.sensoa.be/leven_met_hiv.php
http ://centres.fusl.ac.be/OBSERVATOIRE/
(site destiné aux professionnels de la prévention du Sida
et de la promotion de la santé)
www.guide-ist-vih.info (en développement)
France
www.aides.org
http ://echos.doublej-webdesign.be/
www.sida-info-service.org
www.actions-traitements.org
www.actupparis.org
41
12
Cycle d’information, groupe de parole ou centre de jour organisés
pour les patients par les services hospitaliers
Certains Centres Spécialisés organisent des cycles d’informations,
des groupes de parole ou des centres de jour pour les patients.
Renseignez-vous auprès de votre centre pour connaître les modalités
pratiques et les conditions d’inscription.
Citons notamment :
Les « Rencontres d’information et d’échanges sur les thèmes de la santé (médical, social…) », organisées par le CETIM
Séances d’information et d’échange sur différents thèmes liés au VIH */Sida * :
ex. : annonce du diagnostic, fonctionnement du système immunitaire *, charge
virale *, traitements antirétroviraux * (modes de fonctionnement, effets bénéfiques et secondaires), VIH * et désir d’enfant et suivi de grossesse, présentation
des associations proposant des activités aux personnes vivant avec le VIH.
Ces séances sont ouvertes uniquement aux patients suivis au CETIM,
la participation est gratuite.
CETIM – CHU Saint-Pierre
Pour connaître les dates des séances et la manière de s’y inscrire,
contactez le secrétariat
rue Haute, 290 – 1000 Bruxelles – T 02 535 31 77
Lundi > vendredi 08 :30 > 12 :15 – 13 :30 > 17 :00
* Voir lexique p. 84
42
Les groupes de parole organisés par le Centre de Prise en charge des Cliniques Universitaires Saint-Luc
Ces séances sont ouvertes uniquement aux patients suivis à Saint-Luc.
La participation est gratuite.
Cliniques Universitaires Saint-Luc
Mme Charlotte Otlet – T 02 764.70.16
av. Hippocrate, 10 – 1200 Bruxelles
Un vendredi par mois
Topaz - Centre de jour de l’UZ Brussel
Ce centre accueille 3 fois par semaine des personnes atteintes de maladie sévère et est accessible également aux patients des autres hôpitaux.
(cf. rubrique « Topaz » à la page 58).
43
Associations de lutte contre le Sida * et de soutien aux personnes
vivant avec le VIH *
44
La présentation des activités proposées par les associations
de lutte contre le Sida * n’est pas exhaustive.
Pour plus d’informations, nous vous conseillons
de prendre contact avec elles et/ou de consulter le site
www.guide-ist-vih.info (site en développement).
- Vous avez besoin de parler à quelqu’un dans l’anonymat ;
– Vous avez des questions spécifiques sur le Sida ;
– Vous voulez partager votre expérience ;
– Vous voulez rencontrer d’autres personnes qui vivent
avec le VIH * et sortir de votre isolement ;
– Vous voulez vous former pour aider les membres
de votre communauté…
Lignes d’écoute téléphonique
Aide Info Sida
0800 20 120 (n° gratuit)
lundi > vendredi 18 :00 > 21 :00
Aids en Soatelefoon
078 15 15 15 (en néerlandais)
lundi > vendredi 14 :00 > 20 :00, samedi 14 :00 > 17 :00
* Voir lexique p. 84
45
Associations proposant des activités
aux personnes vivant avec le VIH *
Aide Info Sida * asbl *
A.I.S. (Aide Info Sida) est un service d’écoute, d’information, d’accueil et d’accompagnement pour les personnes séropositives *. Tous les services sont
gratuits et assurés par des hommes et des femmes bénévoles séropositifs ou
non, de tout âge, milieu social, origine culturelle, orientation philosophique
et sexuelle. Ces bénévoles sont liés par une charte qui impose un respect
absolu de la confidentialité vis-à-vis des personnes soutenues.
L’association exerce également des activités de prévention destinées au
public général et aux jeunes en particulier.
Activités (toutes les activités sont gratuites)
– Écoute téléphonique par un bénévole
lundi > vendredi 18 :00 > 20 :00 au n° gratuit 0800 20 120
information et soutien moral dans l’anonymat ;
– Accueil sur rendez-vous ;
– Soutien aux personnes hospitalisées (à l’Hôpital Saint-Pierre)
et accompagnement ;
– Libre espace : espace de parole convivial destiné
aux personnes séropositives et à leur entourage,
2e et 4 e vendredi de chaque mois 20 :00 > 23 :00 ;
– Accueil mensuel au CETIM lors des consultations
(voir horaires sur les affiches dans la salle d’attente du CETIM).
Comment participer aux activités ou devenir bénévole ?
Pour plus d’informations prenez contact avec
Aide Info Sida
rue Duquesnoy, 45 – 1000 Bruxelles
(entre la gare centrale et la Grand-Place)
T 02 514 29 65 – F 02 502 54 14
[email protected] – www.aideinfosida.be
Écoute téléphonique par un bénévole au n° gratuit 0800 20 120 de 18 :00 > 20 :00
Accessibilité : lundi, mardi, jeudi, vendredi 9 :00 > 13 :00 (sur rendez-vous)
46
Arémis
Arémis est un service d’hospitalisation à domicile pour adultes et enfants
atteints d’une maladie lourde et évolutive. Une prise en charge globale et
continue du patient assure un suivi médical, paramédical et psychologique.
Si nécessaire, l’équipe peut intervenir plusieurs fois par jour auprès du
patient. Une disponibilité de 24h sur 24h d’un infirmier est assurée. L’équipe
travaille en étroite collaboration avec l’équipe hospitalière et le médecin
traitant. Si le patient est hospitalisé, une visite d’évaluation de ses besoins
est faite à l’hôpital avant sa sortie. Arémis organise également des cessions
de formation en soins continus ainsi que la supervision de professionnels.
Lorsque les soins effectués bénéficient d’une intervention de l’assurance
maladie invalidité (la mutuelle), l’asbl * pratique le « tiers-payant » (seul le
supplément par rapport à l’intervention de la mutuelle doit être payé par le
patient). De plus, une cotisation journalière est demandée en fonction de la
lourdeur des soins et des ressources financières du patient. Cette cotisation
ne peut être un obstacle à la prise en charge.
Arémis
chaussée de Boondael, 390 – 1050 Bruxelles
T 02 649 41 28 – F 02 649 30 46
[email protected] – www.hospitals.be/aremis
09 :00 > 17 :00 – lundi > vendredi.
Un répondeur téléphonique enregistre les appels en dehors des heures de permanence et communique le numéro d’appel d’urgence. Un numéro de GSM appelable
24h/24h est mis à la disposition des patients pris en charge.
Cité Serine asbl La Cité Serine est un lieu d’hébergement thérapeutique temporaire pour les
adultes et les enfants qui ne doivent plus être hospitalisés, mais qui, pour
des raisons médicales, ne peuvent réintégrer leur domicile. 6 maisons thérapeutiques individuelles, insérées dans la cité Jouët Rey et son jardin, sont
conçues et adaptées pour accueillir des personnes atteintes de maladies
graves pour une durée de 6 mois maximum, renouvelable une fois.
* Voir lexique p. 84
47
Tout est fait pour que l’endroit ne ressemble pas à un hôpital, et que se
nouent des relations de voisinage informelles.
Il n’y a pas de rupture entre les soins curatifs et palliatifs, et les patients peuvent se rétablir une semaine à la Cité Serine ou y finir leurs jours, entourés de
soins continus, éventuellement accompagnés par un proche. L’encadrement
de la personne se fait à partir de son réseau existant (kinésithérapeute et
médecin traitant, etc.), complété par les soins à domicile réalisés par le
service Arémis, ainsi qu’un système de télévigilance de nuit (relié à une
garde infirmière assurée par Arémis).
Candidatures
Les personnes entrent à la Cité Serine sur base d’un projet thérapeutique
décrit dans un dossier psycho-médico-social complété par l’équipe hospitalière et d’une rencontre d’évaluation. Un comité d’admission prend la
décision finale. La structure n’est pas adaptée aux patients psychiatriques,
aux personnes présentant des troubles de comportement ou un manque
trop important d’autonomie. Des consultations pluridisciplinaires sont organisées sur rdv pour le traitement de la douleur chronique (consultations
ouvertes au public extérieur).
Coût du séjour
Le prix de journée au 30 avril 2007 est de 40 € par jour, soins compris.
Le patient doit être en ordre de mutuelle ou être couvert par une autre source
de financement pour les soins médicaux et para-médicaux. Les repas et si
nécessaire les frais d’entretien du linge sont à ajouter au prix de journée.
20 € par jour sont demandés pour les accompagnants. Lorsque l’aspect financier est un obstacle pour la personne, toutes les possibilités d’interventions
financières sont examinées. Les mutualités libres interviennent dans le prix
de séjour dans le cadre de l’assurance complémentaire (pour 24 € ou 22 € par
jour, 28 jours par an maximum). Plusieurs CPAS acceptent également d’intervenir dans le coût du séjour des personnes en situation financière difficile.
Cité Serine
rue des Cultivateurs, 30 – 1040 Bruxelles
T 02 733 72 10 – F 02 733 74 34
[email protected] – www.hospitals.be/serine
Tous les jours 9 :00 > 17 :00
48
Effeta
Effeta est une maison qui peut héberger cinq hommes ou femmes atteint/es
du Sida *, se retrouvant sans entourage et sans logement. Effeta peut recevoir
des personnes avec enfants, mais ne convient pas à l’accueil de personnes
toxicomanes ou souffrant de graves troubles du comportement.
La maison comporte des chambres individuelles et de nombreuses pièces chaleureuses et adaptées aux personnes en chaise roulante. Fondée et
financée par la congrégation des Frères de la Charité, les personnes séropositives y sont bienvenues sans être jugées, quelles que soient leur orientation religieuse, culturelle, ou sexuelle. Elles y reçoivent de l’attention, de
l’aide, des soins infirmiers et une aide pour la préparation des médicaments
si nécessaire. La kinésithérapie et les visites du médecin traitant peuvent
être organisées en cas de besoin, et un médecin généraliste passe chaque
semaine. Si nécessaire, une personne est à la disposition des personnes
séropositives jour et nuit.
Quatre Frères de la Charité vivent dans la maison et exercent séparément
leurs activités liées à la congrégation, et six volontaires aident la communauté.
Les habitants y vivent comme à la maison, mais sous un mode communautaire :
les repas sont pris ensemble, les courses, la cuisine, l’entretien de la maison
et des jardins sont assurés par les Frères et les habitants qui le souhaitent.
Il n’y a aucune condition d’admission, si ce n’est d’être assuré (ou de
bénéficier d’un réquisitoire de CPAS) pour les médicaments et les soins
de santé. La durée du séjour est illimitée. Certains y restent le temps de
commencer un traitement, d’autres y terminent leurs jours et y reçoivent
un accompagnement et des soins adéquats, d’autres encore reprennent
des forces et poursuivent leur vie dans la maison ou à l’extérieur. Lorsque
les personnes ont des revenus suffisants, leur contribution financière aux
charges de la maison est de 21 € par jour tout compris, sauf les médicaments et les soins infirmiers effectués par un soignant extérieur.
Effeta
Olifantstraat 5 – 9600 Ronse
T 055 20 67 70 – F 055 23 20 11 – GSM 0478 36 05 77
[email protected]
Il n’y a pas d’horaire particulier pour contacter Frère Carrette.
* Voir lexique p. 84
49
Fonds de Solidarité Sida *
Le Fonds se propose d’offrir aux personnes séropositives * au VIH * une
aide individuelle, financière et matérielle, qu’elle soit urgente ou non, en
prenant en charge tout ou partie des frais générés par la vie courante (soins
médicaux, paramédicaux, pharmaceutiques, liés au logement…). L’aide sera
octroyée si ces frais ne peuvent être supportés par les personnes concernées et ne sont pas couverts par les pouvoirs publics ou d’autres organismes.
En d’autres termes, le Fonds se donne pour objectif d’aider les malades dans
des domaines non couverts par les pouvoirs publics.
Cette aide financière devra permettre aux personnes porteuses du VIH
d’améliorer leur qualité de vie, leur autonomie, de stimuler l’intégration
sociale vis-à-vis de frais directs, indirects ou prévisionnels .
Comment demander une aide ?
La personne malade aidée par un intervenant social (assistant social, éducateur,…) introduit sa demande qui sera analysée mensuellement par les
membres de la Commission créée à cet effet.
Une aide ne pourra être octroyée qu’une fois par an compte-tenu du lieu
d’établissement du demandeur (vivre dans la Région de Bruxelles-Capitale
ou en Région Wallonne).
Le formulaire de demande d’aide (ainsi que les explications pour le
compléter correctement) peut être obtenu par courrier, par Email ou sur
la partie «à télécharger» du site internet du Fonds de Solidarité en format
pdf (www.fondsdesolidaritesida.be).
Attention, ne fonctionnant que sur base de dons privés, le fonds n’est pas
toujours en mesure de pouvoir répondre à toutes les demandes. Il est actuellement (Septembre 2007) dans l’impossibilité de fonctionner.
Fonds de Solidarité Sida
[email protected] – www.fondsdesolidaritesida.be
50
Lhiving asbl * (anciennement ZorgWonen)
Lhiving est un service d’accompagnement qui offre, souvent au départ
d’un problème de logement, un hébergement et une aide aux personnes
défavorisées séropositives *, isolées ou en couple, avec ou sans enfant(s).
L’asbl les aide dans la recherche d’un logement adapté et, en même temps,
les accompagne de façon plus ou moins intensive dans le but d’améliorer
leur santé et leur bien-être général. Lhiving se veut être un havre de paix
et de sécurité, et favorise les contacts entre les personnes accompagnées.
L’asbl représente aussi un point de référence et de formation pour les professionnels, notamment du champ de l’enfance et de la jeunesse (Pluskids).
Les langues parlées par l’équipe sont le néerlandais, le français et l’anglais.
L’asbl travaille avec une liste d’attente limitée à 20 personnes. Les demandes
sont traitées sur base de différents critères.
Activités proposées aux personnes séropositives
– Aide dans la recherche d’un logement. L’asbl Lhiving a un projet semirésidentiel et ambulatoire. La capacité des places du projet semi-résidentiel est limitée à 9 familles ;
– Accompagnement psychologique, social et administratif ;
– Organisation de loisirs, excursions et vacances pour les adultes, les
enfants et les adolescents accompagnés ;
– Aide à la recherche de loisirs pour ces enfants ;
– Promotion du préservatif féminin et de la prévention en général.
Comment être aidé par Lhiving ?
Un service social extérieur (celui de l’hôpital par exemple) complète le formulaire de demande, et deux entretiens sont organisés avec le candidat
suivant un protocole particulier.
Lhiving
Schipperkaai 11/122 – 1000 Bruxelles – T / F 02 201 14 19
[email protected] – www.lhiving.be
Correspondance : VZW Lhiving – Postbus 143 Bruxelles 21 – 1210 Bruxelles
Il est préférable que le contact soit établi par l’intermédiaire d’un service social.
L’asbl est accessible en semaine de 9 :00 > 17 :00
* Voir lexique p. 84
51
Libiki
L’association Libiki apporte un soutien psychologique aux personnes atteintes par le VIH * ainsi qu’à leur famille, quelle que soit leur origine culturelle,
en leur offrant un cadre convivial pour s’exprimer et briser les tabous. Elles
sont accueillies, orientées, informées et accompagnées par des personnes
bénévoles qui respectent les règles de confidentialité. Les personnes qui
souhaitent devenir membre de l’association payent une cotisation de minimum 5 €, mais les personnes peuvent fréquenter l’association sans contribution financière. Libiki lutte également pour que les traitements soient
accessibles dans les pays en voie de développement.
Activités pour personnes séropositives
Entretiens individuels ou en groupe, forum de discussion sur le site de l’association, organisation d’activités conviviales (sortie, participation aux activités
de Siréas, etc.), actions de sensibilisation et d’information au sujet du VIH/
Sida * et sensibilisation des personnes atteintes à la nécessité de suivre un
traitement. L’association procède également à la récolte de fonds pour des
projets de soins ou de prévention en Afrique.
Libiki
av. Sergent Debruyn, 61 A – 1070 Bruxelles (station Clemenceau)
Uniquement sur rendez-vous (sauf à l’antenne de la Rue Francart)
via les n° GSM indiqués ci-dessous
lundi, vendredi 09 :00 > 15 :00
mardi, jeudi 09 :00 > 14 :00
Antenne : Rue Francart, 15 – 1050 Ixelles
(accessible tous les jours sauf le mardi,
au salon de Coiffure « La Grâce », demander Madame Kaly)
T 0485 99 90 06 – 0484 64 05 22
[email protected] – www.libiki.org
52
Nyampinga
Nyampinga, projet du Collectif des femmes de Louvain-la-Neuve, est un lieu
d’accueil chaleureux, de soutien et d’échange pour les femmes, essentiellement d’origine africaine, touchées par le VIH/Sida *. Des règles de confidentialité sont respectées par les personnes qui fréquentent l’association.
Activités
Groupes de parole sur des thèmes liés à la santé, informations, activités de
prévention, guidance sociale, suivi et soutien, visite à domicile, soutien dans
les démarches administratives et médicales, petites aides pratiques.
Nyampinga
Thérésie Bizimungu
rue des Sports, 19 – 1348 Louvain-la-Neuve
Des rencontres en groupe se déroulent à 1000 Bruxelles, dans le local de LHIVING
Schipperijkaai, 11/122 – 1000 Bruxelles
T 0498 71 30 62
[email protected][email protected]
www.collectifdesfemmes.be
(onglet “activités”, rubrique suivi psychosocial, groupe de parole Nyampinga)
lundi > vendredi 9 :00 > 16 :00 (souplesse pour les situations urgentes)
Plate-Forme Prévention sida *
Asbl * subsidiée par la Communauté Française, dont l’objectif est d’élaborer
des programmes d’information et de sensibilisation de prévention du Sida
et des IST * pour la population générale et les jeunes en particulier, et des
actions de soutien et de solidarité avec les personnes séropositives.
Activités proposées aux personnes séropositives
– Édition de brochures : « Vivre avec le VIH * », « Vivre ave le VIH :
faire valoir ses droits », « Le petit livre Rose ».
– Organisation de mini-conférences conviviales sur le VIH.
– Le groupe Grecos : Groupe de travail de personnes séropositives
produisant des outils destinés à leurs pairs.
Ex. : « Cartes en mains », « J’apprends », « J’en parle », « Je gère ? »
* Voir lexique p. 84
53
Plate-Forme Prévention Sida *
av. E. De Béco, 67 – 1050 Bruxelles
T 02 733 72 99
[email protected] – www.preventionsida.org
lundi > vendredi 9 :00 > 17 :00
Projet HIV / SAM (Subsahara African Migrants 1)
Le projet HIV / SAM est un projet de lutte contre le VIH */SIDA chez les migrants
originaires d’Afrique Subsaharienne et résidant en Flandre. Ce projet est basé
à l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers. Son but est la promotion de la
qualité de la santé sexuelle et la prévention du VIH/SIDA. Il a deux volets :
la prévention primaire et l’accompagnement culturellement adapté des
personnes vivant avec le VIH/SIDA. Le projet a comme mission de lutter contre
l’isolement et la stigmatisation liés au VIH/Sida, de faciliter l’entraide entre
les patients, de donner l’information sur la maladie et les traitements, de
permettre l’acquisition des aptitudes pour se prendre en charge.
L’accompagnement culturellement adapté des personnes vivant avec le VIH
vise à améliorer la qualité de vie de ce groupe et promouvoir la prévention
secondaire. La stratégie utilisée dans l’accompagnement des personnes
vivant avec le VIH consiste à assurer un counselling en tenant compte des
aspects socioculturels (perception de la maladie, croyances, besoins psychosociaux) de l’individu et du groupe.
Le projet se destine uniquement aux personnes résidant en Région
Flamande ou Bruxelloise, elles peuvent être reçues par l’équipe en
néerlandais, français, anglais.
Activités
Soutien individuel : counselling individuel par un professionnel ; soutien
psychologique et social ; visites à domicile et à l’hôpital.
Soutien en groupe – Muungano : Muungano est un groupe ouvert d’entraide
et de solidarité entre les personnes vivant avec le VIH originaires d’Afrique
Subsaharienne. Rencontre mensuelle ; formation sur des thèmes choisis
par les membres ; promotion de l’adhérence au traitement ; promotion de
1 Migrants d’Afrique Sub-saharienne
* Voir lexique p. 84
54
la prévention secondaire ; activités culturelles et récréatives (concerts, dîners,
sorties en groupe, etc.) ; séances d’épanouissement du corps et de l’esprit
(gymnastique, relaxation physique).
Projet HIV / SAM
Institut de Médecine Tropicale
Dr. Thérèse Alou
Nationalestraat, 155 – 2000 Antwerpen
T 03 247 64 81 – 0476 45 43 59 lundi, jeudi 10 :00 > 14 :00
En dehors de ces heures, le reste de la semaine 03 247 64 72 – [email protected]
Projet Matongé
L’association a comme objectif de lutter contre l’exclusion des personnes
infectées par le virus du Sida * ainsi que contre l’exclusion sociale et familiale
des jeunes en difficulté (décrochage scolaire, dépendance aux drogues, etc. ).
Son travail s’effectue au sein de la communauté africaine subsaharienne,
tout en restant ouvert aux autres communautés. Bien que travaillant plus
particulièrement au sein du quartier de Matongé, l’asbl * accueille des
personnes d’autres endroits. L’asbl agit dans le respect des croyances
et traditions de chacun/e.
Activités proposées aux personnes séropositives
– Soutien par le groupe des « Mamans » : visites à domicile et à l’hôpital
suivant les besoins ;
– Entretien individuel ou dans un cadre ethnopsychiatrique ;
– Repas à domicile pour les personnes sortant de l’hôpital ;
– Réunions conviviales autour de différents thèmes, ouvertes à toute
personne intéressée par cette problématique.
En projet
– Réunions de réflexion et d’échange (groupe de parole ouvert aux gens
infectés ou affectés par le virus du Sida)
– Repas africains à l’hôpital
Les activités sont gratuites à l’exception des consultations dans le cadre
ethnopsychiatrique et des supervisions de professionnels.
55
Projet Matongé
rue Victor Allard, 219 – 1180 Uccle
[email protected]
Le premier contact se fait par téléphone via le Docteur Marcelline Madoki
10 :00 > 18 :00 – T 02 332 15 51 – 0477 86 91 26
SIREAS
le Service d’Action Sociale, le Service Juridique,
le Service de Prévention du Sida *
L’asbl * SIREAS 1 est une association de défense des droits des étrangers
dont l’objectif principal est de favoriser l’accès des personnes migrantes au permis de séjour mais également à l’information, à la santé,
à la formation, aux soins.
Les activités des différents services qui composent le Sireas sont accessibles gratuitement (sauf pour les activités culturelles : 1,25 €).
Le Service d’Action Sociale Bruxellois (le SASB)
Le SASB assure des permanences sociales, sans procurer d’aide financière.
Ce service est spécialisé dans le travail social avec les personnes d’origine
étrangère présentant des problèmes liés au permis de séjour.
Ixelles
Rue de la Croix, 22 – 1050 Bruxelles
T 02 649 99 58 – F 02 646 43 24
[email protected] – www.sireas.be
lundi > vendredi 08 :30 > 17 :00
Il faut être présent avant 8 :30 pour la permanence sociale (un système
de ticket permet aux personnes d’être reçues dans l’ordre de leur arrivée). Pour les personnes dont l’état de santé ne permet pas une longue
attente, où qui travaillent, un rendez-vous peut être pris par téléphone
avec une assistante sociale.
1 Service International de Recherche, d’Éducation et d’Action.
* Voir lexique p. 84
56
Bruxelles-Ville
rue Franklin, 112 – 1000 Bruxelles
T 02 230 81 66 – F 02 230 58 88
[email protected]
lundi > vendredi 13 :00 > 17 :00
Saint-Gilles
rue de la Victoire, 34 – 1060 Bruxelles
(au sein du centre de formation Horeca de Siréas)
T 02 537 94 52 – F 02 537 36 48
[email protected]
lundi 13 :30 > 17 :00
jeudi, vendredi 09 :00 > 12 :30, 13 :30 > 17h.
Le service juridique de Sireas
Les consultations juridiques se font au 22, rue de la Croix à Ixelles, généralement par le biais de la permanence des assistantes sociales.
Le Service de prévention du Sida * et des maladies transmissibles
Objectifs : rompre l’isolement des personnes séropositives migrantes, et
leur permettre, si elles le désirent, de partager le secret souvent maintenu
autour de leur infection. La confidentialité sur les échanges pendant ces
activités est attendue de chacun. Pour certaines activités, l’entourage des
personnes séropositives est bienvenu à certaines conditions. Ces activités
sont également ouvertes aux non-migrants.
Activités
– L’Espace Mandela : soirées conviviales autour d’un film et d’un repas ;
– Activités culturelles collectives : sorties en groupe pour 1,25 € ;
– Les ateliers : réaliser quelque chose ensemble ;
– Projet pilote : « Les résidentiels » partir ailleurs ensemble, trois jours.
Sireas
rue de la Croix, 22 – 1050 Bruxelles
T 02 649 99 58 – F 02 646 43 24
[email protected] – www.sireas.be
57
Topaz
Topaz1 est un centre de jour qui dépend de l’« UZ Brussel 2 ». Ce centre
accueille trois jours par semaine toute personne quel que soit son âge, sa
nationalité, son orientation philosophique, culturelle, ou sexuelle, atteinte
de maladie sévère, dans des moments difficiles de leur parcours. Au besoin,
Topaz est adapté à des personnes dont la mobilité est limitée par leur état de
santé. On y trouve un soutien, un lieu de rencontre et de convivialité où passer
la journée dans une ambiance décontractée et partager un bon repas.
Activités proposées
– Détente dans le living commun équipé de musique, télévision,
bibliothèque ou dans le jardin ;
– Salle équipée d’ordinateurs connectés à Internet ;
– Repas en commun, réalisés sur place ;
– Activités diverses : photos, peinture, cuisine, sortie, etc. ;
– Possibilité de prendre un bain en bénéficiant d’un matériel adapté
à des difficultés de mobilité ;
– Consultations psychologiques ;
– Consultations de contrôle de la douleur, consultations VIH *,
soins ambulatoires (perfusions, ponctions, …) en concertation
avec le médecin traitant de la personne.
Topaz
Magrit De Maegd, Magriet Rooze, Marleen Hoet
Jan Vander Vekenstraat, 158 – 1780 Wemmel
Adresse administrative : UZ Brussel Campus Jette
Laarbeeklaan, 101 – 1090 Bruxelles
T 02 456 82 02 – F 02 456 82 12
[email protected] – www.dagcentrum-topaz.be
lundi - mercredi - vendredi 09 :00 > 17 :00
Les personnes dont l’état de santé leur permet d’être assez actives, comme
les personnes infectées par le VIH qui répondent bien au traitement, viennent
de préférence le mercredi.
1 Thuis voor Psychosociale Oncologie en Palliatieve Zorg : Maison de soins psychosociaux
oncologiques et palliatifs
2 Universitair Ziekenhuis Brussel, anciennement AZ-VUB : Hôpital universitaire
dont la langue véhiculaire est le néerlandais, mais qui dans la pratique exerce
ses activités dans de nombreuses langues, surtout celle du patient.
58
Associations de prévention
du VIH * et des IST *
Espace P
Espace P est un centre d’accueil, d’information et d’orientation pour les personnes prostituées, les serveuses, leurs clients et leur entourage. Le centre
mène de nombreuses activités de promotion de la santé concernant la prévention du VIH et des IST, de la toxicomanie, de la violence, des grossesses nondésirées et de la santé mentale. Son équipe exerce un travail social individuel
et communautaire. Espace P a développé une expertise dans la problématique
de la prostitution et le recueil de données épidémiologiques.
Activités d’Espace P à Bruxelles
Travail social : accueil, prise en charge des situations problématiques,
accompagnement dans les démarches administratives.
– Accueil 09 :30 > 17 :00 tous les jours sauf le jeudi avant midi
– Travail de rue dans le quartier de l’Yser
avec un relais culturel espagnol
mardi 21 :30 > 24 :00 et jeudi 14 :00 > 17 :00
Travail médical et promotion de la santé
toutes les interventions sont anonymes et gratuites.
– Permanence à destination des personnes toxicomanes ;
lundi 12 :30 > 14 :30
– Possibilité d’échange de seringues
tous les jours 9 :30 > 17 :00
– Permanence concernant la santé sexuelle des personnes prostituées ;
mardi 11 :00 > 13 :30 et 20 :00 > 21 :00
–
– test de dépistage * VIH, syphilis et hépatite B ;
– vaccination contre l’hépatite B ;
– examen gynécologique.
Passage de l’infirmière et du médecin, accompagnés d’un relais
culturel parlant roumain ou russe dans les bars et établissements
de la rue d’Aerschot le mardi de 21 :30 > 24 :00 ; possibilité de test de
dépistage VIH, syphilis, hépatite B et de vaccination contre l’hépatite B ;
* Voir lexique p. 84
59
–Travail de prévention en rue dans le quartier de la Gare du Midi
mardi après-midi ;
– Vente de préservatifs, de lubrifiants et d’éponges aux prostituées
pendant les heures de permanence (possibilité de distribution gratuite
pour les prostituées en situation de grande précarité).
L’équipe
L’équipe est composée de trois assistants sociaux et d’une infirmière en santé
communautaire. Les langues parlées sont le français, l’anglais et l’espagnol.
Espace P
Bruxelles
Namur
rue des Plantes, 116 – 1030 Bruxelles
T 02 219 98 74 – F 02 217 02 15
[email protected]
www.espacep.be
rue du Docteur Haibe, 4 – 5002 Namur
T 081 721 629 – 081 721 621
tous les jours de 9 :30 > 17 :30
rue Désandrouin, 11, bte 1
6000 Charleroi
T 071 30 98 10
sauf le jeudi avant midi
Liège
rue Souverain-Pont, 50 – 4000 Liège
T 04 221 05 09
60
Charleroi
Ex Æquo
Ex Æquo est une asbl * de promotion de la santé qui travaille à la prévention
du Sida * et des IST * auprès des hommes qui ont des relations sexuelles avec
des hommes, indépendamment de leur manière de définir leur sexualité.
Les projets d’actions préventives sont élaborés avec la collaboration
des sous-publics ciblés par le projet, sous forme de groupe de travail.
Les campagnes sont mises en œuvre avec l’aide d’une quinzaine de volontaires qui adhèrent à la charte de l’association.
Activités
Écoute téléphonique, élaboration de matériel de prévention, organisation de
campagnes de prévention, diffusion du matériel auprès des enseignants, animateurs, acteurs psychosociaux, relais dans le secteur de la promotion de la
santé, ainsi que dans le réseau commercial fréquenté par le public cible.
Pour acheter des préservatifs ainsi que du lubrifiant à des prix concurrentiels, participer à un groupe de travail ou s’intégrer dans le groupe
de volontaires, il est possible de contacter l’association par téléphone,
courrier, mail ou via le site Web.
Ex Æquo
rue Locquenghien, 41 – 1000 Bruxelles
T 02 736 28 61 – F 02 736 96 17
[email protected] – www.exaequo.be
lundi > vendredi 09 :00 > 17 :00
* Voir lexique p. 84
61
Modus Vivendi asbl * et son projet Modus Fiesta
Modus Vivendi développe des actions, au bénéfice des usagers de drogues et
avec leur participation, visant la réduction des risques liés à l’usage des stupéfiants, la prévention du Sida * et des hépatites, mais également tous autres
risques liés à la consommation de drogues (dépendance, overdose, risques
sociaux, etc.). Dans cet objectif, l’association met en place en Communauté
Française, seule ou en partenariat, une série d’actions d’information, de
prévention par les pairs dans les lieux de vie des usagers (milieux festifs,
rue, prison, etc.), la création et la diffusion d’outils de communication et de
matériel de réduction des risques. Modus Vivendi organise des modules
de formation destinés à tout professionnel en contact avec des usagers de
drogues. Le service mène également des recherches-actions et participe à la
collecte de données anonymes concernant la consommation de drogues.
Contact pour les professionnels :
Av. E. de Béco, 67 – 1050 Bruxelles
T 02 644 22 00 – F 02 644 21 81
[email protected] – www.modusvivendi-be.org/
L’association est accessible pour les professionnels en semaine 9 :00 > 17 :00
Modus fiesta : ouvert au public
Modus Fiesta est un projet de Modus Vivendi, dirigé vers les usagers de
drogues et plus particulièrement les usagers des nouvelles drogues de
synthèse. C’est un lieu de rencontre pour parler de drogues sans discours
moralisateur avec des professionnels et des usagers ou ex-usagers.
On y trouve des informations fiables et actualisées, des conseils pour
réduire les risques liés à l’usage des drogues, des brochures, des préservatifs, du matériel stérile, des adresses utiles et une information sur
les fêtes qui se déroulent à Bruxelles.
Modus Fiesta
Rue Van Artevelde, 130 – 1000 Bruxelles (quartier Saint Géry)
T 02 503 08 62 – F 02 502 61 03
[email protected] – www.modusvivendi-be.org/modusfiesta
lundis, mercredis 15 :00 > 19 :00 – vendredi 20 :00 > 24 :00 (sauf jours fériés).
62
CAW Mozaiek - Onthaal
Straathoekwerk1 (anciennement Adzon) est un service de CAW 2 Mozaiek qui
s’adresse principalement aux (jeunes) adultes qui se trouvent dans les rues
de Bruxelles. Une attention particulière est apportée aux garçons et aux
hommes qui gagnent de l’argent via des contacts sexuels avec des hommes.
Les langues parlées sont le néerlandais, le français, l’anglais. Une médiatrice interculturelle parlant le turc participe à certaines activités.
Activités :
Accueil spécifique pour les hommes prostitués
mardi 14 :00 > 17 :00 – rue Jardin des Olives, 2-4 – 1000 Bruxelles
Les personnes peuvent venir librement, poser leurs questions, boire un
café, prendre gratuitement des préservatifs et du gel. Les travailleurs
sociaux sont soumis au secret professionnel. Des activités de prévention
en groupe sont occasionnellement organisées, de même que des activités
conviviales (repas, vacances, …) pour lesquelles une participation financière symbolique est demandée. Les personnes qui le souhaitent peuvent
être averties de ces activités par sms.
Consultation médicale
mercredi 19 :00 > 21 :00 – rue Jardin des Olives, 2-4 – 1000 Bruxelles
Dépistage * anonyme et gratuit de l’hépatite B et C, de la syphilis, du VIH *
et possibilité de vaccination gratuite contre l’hépatite B.
Travail via Internet
Une permanence sociale et un travail de prévention du VIH et des IST *
sont organisés par l’équipe sur plusieurs sites internet. Pour plus de
détails, contactez le service.
CAW Mozaiek
Le plus simple pour contacter l’équipe de travail de rue est de passer à
l’accueil spécifique le mardi après-midi, ou d’envoyer un mail.
1 Signifie « travail de rue »
2 Centrum voor Algemeen Welzijn : Centre d’Action Social Global
* Voir lexique p. 84
63
Accueil général
rue Gétry, 1 – 1000 Bruxelles
Lundi 9 :30 > 18 :00
mardi, mercredi 13 :00 > 18 :00
jeudi, vendredi 9 :30 > 16 :00
Accueil spécifique pour les hommes prostitués 
et permanence médicale :
Rue jardin des Olives, 2-4 – 1000 Bruxelles
T 02 227 02 00 – 02 227 02 08
[email protected]
Team Info Sida *
Le Team Info Sida de la Défense (l’armée belge) travaille essentiellement
à la prévention du Sida au profit de la communauté militaire de Belgique,
de la société civile (principalement par son action dans les écoles) ainsi
qu’en République Démocratique du Congo.
Activités
– Formation de la communauté militaire ;
– Écoute téléphonique, accueil, aide et soutien, information et documentation de tout demandeur ;
– Organisation de dépistages * du VIH * anonymes et gratuits ouverts à tous ;
– Sensibilisation dans les écoles, les mouvements de jeunesse, les associations, etc. de la société civile ;
– Actions de visibilité (stand d’information lors de divers événements) ;
– Formation de pairs éducateurs en République Démocratique du Congo.
Pour toute demande d’information, de formation, de dépistage s’adresser
(de préférence par mail) au TIS. Les formations qu’il organise sont gratuites
et s’effectuent selon une procédure disponible sur demande.
* Voir lexique p. 84
64
L’équipe
L’équipe est composée de 6 militaires, 4 francophones et deux néerlandophones, dont les formations initiales sont diverses mais qui reçoivent une
formation en communication et sur le Sida *.
Team Info Sida
en semaine 08 :30 > 17 :00
Département Bien-Être
Quartier Reine Astrid – rue Bruyn – 1120 Bruxelles
T 02 264 44 45 – Phone Sida 078 15 23 71
[email protected] – www.mil.be/aids
Le service est joignable en général de 8 :00 > 15 :00,
sous réserve de départ en mission de l’équipe.
C’est pourquoi il est préférable de contacter le service par mail.
Service enfants Malades
d’Espace Social Télé-Service
Groupe de bénévoles formés aidant les enfants. gravement malades, sur
demande des hôpitaux bruxellois : service de transport, cirque, animations
& jeux en clinique, permanence en semaine le matin.
Service enfants Malades d’Espace Social Télé-Service
bld. de l’Abattoir 28 – 1000 Bruxelles
T 02 548 98 00 – www.guidesocial.be/tele-service
permanence en semaine le matin
65
Associations néerlandophones,
situées à Bruxelles ou en Flandre
Sensoa
Sensoa est le centre flamand de services et d’expertise concernant la santé
sexuelle et le VIH *. Il s’agit d’une asbl * indépendante qui regroupe différents
services qui développent des projets et mènent des actions de terrain. Sensoa possède également un centre de documentation situé à l’antenne de
Gand, et un point de contact à Bruxelles.
Sensoa Positief est le service de Sensoa qui offre de l’aide aux personnes
séropositives et à leurs famille/partenaires/amis… Il développe des activités
en vue d’améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH/Sida *.
Vous pouvez être aidé en néerlandais, français ou anglais.
– Sensoa Positief propose un soutien ponctuel ou un accompagnement
à plus long terme. Pour toute demande d’aide, contactez : 078 151 100
(lundi > jeudi 13 :00 > 16 :00) ou [email protected]
– Sensoa positief organise également des activités d’informations, de
commémorations, ainsi que des activités récréatives (soirées, HIV-café,
week-ends). Le calendrier est disponible sur le site de Sensoa 
à l’adresse : www.sensoa.be/3_3_1_3.php
– Il est possible de s’abonner (via le site de Sensoa, par courrier,
par téléphone) au périodique « Sensoa Positief » qui comprend,
entre autres, le calendrier (bilingue nld/fr.) des activités organisées
par Sensoa Positief ou d’autres associations.
– Un site Internet destiné aux jeunes séropositifs âgé de 18 à 30 ans
est organisé par Sensoa en collaboration avec HIV Vereniging
Nederland : www.jongpositief.be
66
Soutien financier
Le « Zorgfonds » accorde dans certains cas un soutien financier aux personnes confrontées à des coûts médicaux et pharmaceutiques lourds ou à une
perte de revenus importante. Pour bénéficier de cette aide, il faut passer par
l’intermédiaire du service social de l’hôpital, qui procèdera à la demande
d’aide, demande qui doit répondre à certaines conditions.
Sensoa
Kipdorpvest, 48a – 2000 Antwerpen
T 03 238 68 68 – F 03 248 42 90
[email protected]
(pour toute question générale, en dehors du VIH/Sida *)
www.sensoa.be
(Le site Web est en néerlandais ; une partie est traduite en français et en anglais.)
En semaine 09 :00 > 12 :30 – 13 :30 > 17 :00
Gand
Centre de documentation
Meer­­­sstraat, 138d – 9000 Gent
T 09 221 07 22 – F 09 220 84 06
Bruxelles
Robert Vercauteren
rue Duquesnoy, 45 – 1000 Brussel
T 02 219 33 51 (pas de permanence) – F 070 42 44 34
[email protected]
* Voir lexique p. 84
67
Réseau psychosocial et juridique
68
Qu’est-ce qu’un CPAS ?
Un CPAS, Centre Public d’Action Sociale, est un service public communal, qui
existe dans chaque commune. Il a pour mission d’octroyer l’aide sociale aux
citoyens de la commune. Cette aide peut être financière (octroi du Revenu
d’Intégration Sociale1), matérielle, ou sociale.
Voici quelques exemples de missions d’un CPAS :
– octroyer le revenu d’insertion aux personnes qui sont
dans les critères légaux ;
– exercer la tutelle sur certains mineurs d’âge qui lui sont confiés ;
– accompagner les bénéficiaires du droit à l’Intégration Sociale dans
leur parcours d’insertion avec pour objectif final la remise à l’emploi ;
– effectuer les démarches nécessaires pour faire réouvrir les droits des
bénéficiaires (mutuelle, formation, travail, chômage etc…) ;
– assurer une aide psychosociale, morale et éducative par une guidance
qui permet à la personne de surmonter elle-même et progressivement
ses difficultés (guidance énergétique, budgétaire, de dettes, familiale…).
1 Qu’on appelait avant le minimex.
69
Quelques situations où un CPAS peut être interpellé
– Vous avez perdu votre travail et vous n’avez pas droit au chômage ;
– Vous vous êtes séparé(e) de votre conjoint(e) et
vous n’avez pas de ressources ;
– Vous êtes demandeur d’asile, vous avez pu quitter le centre d’accueil,
on vous a désigné un CPAS ;
– Vous êtes étudiant(e), vous vivez seul/e et
vos parents ne peuvent pas subvenir à vos besoins ;
– Vous avez trouvé un logement et ne pouvez pas payer
la garantie locative ;
– Vous n’avez pas de titre de séjour, et vous êtes malade ;
– Vous êtes endetté et vous ne savez pas comment vous en sortir ;
– Vous êtes âgé(e) et vous n’avez personne pour s’occuper de vous.
Qui a droit à l’aide du CPAS ?
Toute personne, résidant sur le territoire de la commune, peut bénéficier
de l’aide du CPAS. Celle-ci a pour but de permettre à chacun de mener une
vie conforme à la dignité humaine.
Chaque dossier est traité individuellement par un assistant social soumis au
secret professionnel et tient compte de la situation ou du statut juridique du
demandeur (belge ou étranger, en ordre de séjour, sans revenus ou encore
étranger en séjour illégal, etc.). Les décisions sont prises en Conseil.
Réquisitoires (documents de prise en charge médico-pharmaceutique)
Une personne belge ou un étranger en séjour légal aura, sous certaines
conditions, accès aux soins de santé par le biais d’un réquisitoire délivré par le CPAS de sa commune ou éventuellement par le CPAS de la
commune où se trouve l’hôpital.
70
L’ AMU (Aide Médicale Urgente)
Toute personne en séjour illégal et en état de besoin se trouvant sur le territoire belge a droit aux soins de santé. On appelle cette aide l’aide médicale
urgente. Elle est octroyée par le CPAS de la commune où la personne réside
de fait. Il s’agit d’une aide exclusivement médicale et pharmaceutique qui
vise des soins préventifs1, curatifs 2, prestés de manière ambulatoire (en
consultation) ou résidentielle (pendant une hospitalisation).
Pour plus d’informations en ce qui concerne l’AMU ou les réquisitoires,
les services sociaux des CPAS ou les Services sociaux des Services spécialisés VIH * peuvent être consultés.
Qu’est-ce qu’une mutuelle ?
C’est un organisme assureur légal qui assure principalement le remboursement
des soins de santé (prestations de soins et de remboursement des médicaments)
et octroie des indemnités d’incapacité de travail ou d’invalidité aux travailleurs.
La mutuelle offre également à ses affiliés une aide juridique et sociale.
Elle délivre une carte SIS à ses affiliés, la carte SIS est une carte d’identité
sociale qui comporte des renseignements informatisés sur l’affilié, et permet de savoir si celui-ci est bien en ordre, quel type de couverture il possède
(ordinaire, préférentielle, à charge d’un travailleur etc…).
Pour bénéficier des services d’une mutuelle, il faut s’y affilier et cotiser.
Le choix est libre :
Il existe cinq grandes Unions Nationales de mutualités qui reflètent une appartenance à un groupe politique : socialiste, chrétienne, neutre, libérale, libre, ainsi
qu’une caisse de l’État (la CAAMI) et des mutuelles professionnelles (SNCB).
1 Préventif : se dit d’un traitement qui est effectué avant l’apparition de la maladie.
Contraire de curatif.
2 Curatif : Se dit d’un traitement visant à combattre une maladie déclarée.
Contraire de préventif.
* Voir lexique p. 84
71
Les montants remboursés sont le résultat de négociations annuelles entre
l’INAMI et les différents professionnels de santé.
Si la mutuelle est en ordre et si le médecin conseil a donné son accord,
les traitements anti-rétroviraux * sont pris en charge à 100 % et payés
directement par celle-ci. Depuis quelques années, cette règle s’applique
aussi aux travailleurs indépendants.
La mutuelle octroie des revenus de remplacement aux travailleurs salariés ou
indépendants qui tombent malades ou des revenus d’invalidité (une visite chez
le médecin conseil sera dans ce cas obligatoire afin d’obtenir son accord).
L’assurance complémentaire
L’assurance complémentaire est obligatoire et payante dans les cinq grandes unions nationales, seule la CAAMI la rend facultative. Cette assurance
couvre des prestations supplémentaires telles que des aides familiales à
domicile, des soins infirmiers, garde d’enfants malades, séjours dans les
centres de convalescence (moyennant payement le cas échéant).
Certaines mutuelles offrent en outre des assurances de type privé couvrant la plupart du temps le ticket modérateur (partie à charge du patient,
après intervention de la mutuelle), par exemple en cas d’hospitalisation et
ce jusqu’à un certain plafond.
Ces assurances sont en général un peu moins chères que les assurances privées.
* Voir lexique p. 84
72
Services sociaux
Besoins élémentaires
nourriture, hygiène, vêtements
Il existe des restaurants et des vestiaires sociaux où l’on peut se nourrir, se
laver et se vêtir à prix modique ou gratuitement. Chaque structure ayant son
mode de fonctionnement, il est donc conseillé de s’adresser à un/e assistant/e
social/e qui orientera au mieux selon les situations spécifiques.
Resto du Cœur de Saint-Gilles
Ouvert toute l’année de 8 :00 > 16 :10 (sauf du 1 au 15 août).
L’hiver, le resto est ouvert jusqu’à 19 :00.
Repas
lundi > vendredi : 0,75 € (enfants de moins de 8 ans),
1,5 € (adultes), 2 € (situation améliorée) et 3 € (sympathisants).
Vêtements
rue de Bosnie, 22 – 1060 Bruxelles
T 02 538 92 76
lundi > vendredi 14 :00 > 15 :00, de la gratuité à 1 €.
La Fontaine
Pour le public sans abri ou sans domicile fixe.
Douche (2x/semaine pour les hommes, tous les jours pour les femmes et les
malades / incontinents), infirmerie, coiffeur (1x/semaine), lessive urgente
(uniquement des vêtements portés le jour même).
rue des Fleuristes, 13 – 1000 Bruxelles
T 02 512 74 11
Ouvert toute l’année de 10 :00 > 13 :00 (sauf le week-end et le mercredi).
73
Aide au logement
Il existe des maisons d’accueil pour les personnes sans logement (hommes,
femmes, ou familles avec enfants), qui parfois accueillent dans l’urgence, et
offrent différentes formes d’accompagnement liées au logement. Une personne qui rencontre ce type de problème, peut s’adresser à un assistant social
de CPAS qui pourra l’orienter au mieux selon sa situation spécifique.
Pour un hébergement en urgence :
Centre d’accueil d’Urgence « Ariane »
24h/24h, premier hébergement d’urgence de courte durée, pour toute
personne isolée, en couple, avec ou sans enfants, avant réorientation vers
les services spécialisés.
Situé à Forest.
T 02 346 66 60
CASU Centre d’Action Sociale d’Urgence
24h/24h, centre d’accueil d’urgence pour personnes en détresse sociale,
hébergement de nuit, orientation vers les services spécialisés.
rue du Petit Rempart, 5 – 1000 Bruxelles
T 02 537 82 70 – 0800 99340
Pour trouver un nouveau logement :
Il est parfois compliqué de connaître ses droits et ses devoirs en tant que
locataire. La législation sur le logement est complexe et évolue avec le
temps. Il existe des structures d’informations et de soutien à ce propos.
Quelques associations :
CIL – Centre d’information Logement
Aide de première ligne, orientation logement, infos sur ADIL
(allocation de déménagement-installation et de loyer),
CCN Gare du Nord - rue du Progrès, 80 – 1035 Bruxelles
T 02 204 14 02
Permanences lundi > vendredi 9 :00 > 12 :00
74
Convivence / Samenleven
Aide au logement : recherche, guidance, visites, ADIL (allocation
de déménagement-installation et de loyer), garantie, contrats de bail.
rue Van Artevelde, 83 – 1000 Bruxelles
T 02 503 09 66 – 02 512 68 61
Aide juridique
– Votre êtes victime de violence conjugale, et hébergée par une amie,
vous voudriez vous protéger ainsi que vos enfants. Que faire ?
– Vous êtes convoqué(e) au tribunal et voulez savoir comment cela se passe.
– Votre propriétaire veut mettre fin à votre contrat de bail, et vous voulez
connaître vos droits.
– Vous êtes mineur, ou majeur et voulez quitter le domicile parental ?
– Votre ex-mari refuse de vous payer la pension alimentaire.
Comment l’y contraindre ?
– Le CPAS refuse de vous aider, comment faire un recours ?
Il existe différentes structures qui peuvent donner un conseil juridique.
Les Maisons de Justice (existant dans plusieurs communes) ont comme mission une aide juridique et sociale de première ligne. Les avocats y assurent
une permanence et répondent aux questions du public en matière juridique.
Les assistants de justice donnent des informations et si nécessaire, orientent vers les services compétents. Ce service s’adresse à toute personne
confrontée au monde judiciaire et à la recherche d’informations. Renseignements auprès de l’Administration communale.
La plupart des Centres de Planning Familial proposent également une
consultation juridique (cf. adresses page 27).
Autres services juridiques :
Service Juridique d’Espace Social Télé-Service
Aide en matière de droit familial, droit du travail, bail, CPAS,
saisies, déclaration d’impôts, etc.
bld. de l’Abattoir, 28 – 1000 Bruxelles
T 02 548 98 00
75
Service Juridique du SIREAS
Spécialisé dans le droit des étrangers (accès aux soins et au séjour).
Pour plus d’informations, se rendre d’abord à la permanence sociale
du SIREAS :
rue de la Croix, 22 – 1050 Bruxelles
T 02 649 99 58
lundi > vendredi 9 :00 > 13 :00 – 14 :00 > 17 :00
Centre pour l’Égalité des Chances
et la Lutte contre le Racisme
Aide juridique (plainte ou médiation) pour toute personne victime
d’une discrimination liée par exemple à son origine, son orientation
sexuelle ou son statut sérologique *.
rue Royale, 138 – 1000 Bruxelles
T 0800 14 912 – 02 212 30 00
www.diversite.be
Par ailleurs, il est parfois nécessaire de recourir à un avocat. Préférez toujours
un avocat recommandé (via l’entourage ou une association) en fonction de vos
besoins et de sa spécialité (droit de la famille, des étrangers, du travail, etc.).
Une aide auprès d’un avocat prodéo est possible, sous certaines conditions
financières. Il faut consulter le bureau d’aide juridique.
BAJ - Bureau d’Aide Juridique
rue des Quatre Bras, 19, 3 e étage – 1000 Bruxelles
T 02 508 66 57 – 02 519 85 59
Accueil lundi > vendredi 9 :00 > 11 :00
lundi, mardi, jeudi 14 :00 > 16 :00
Brochure « Faire valoir ses droits »
Éditée par la Plate-Forme Prévention Sida *, cette brochure reprend
toutes les problématiques juridiques des personnes vivant avec le VIH *
(actualisation prévue fin 2007).
* Voir lexique p. 84
76
Aide pour la recherche d’une formation, d’un emploi
– Comment m’y prendre pour chercher un emploi ? Qui peut m’aider ?
– Comment choisir une formation utile et adaptée pour moi ?
– Dois-je accepter n’importe quel emploi ?
– Je bénéficie d’allocations en tant qu’handicapé,
ne pourrai-je plus jamais travailler ?
– Quelle est la différence entre l’Actiris 1, l’ONEM, la CAPAC ?
– Je suis indemnisé(e) par le chômage, puis-je faire
une formation en journée ?
– Où puis-je trouver un cours d’alphabétisation
ou de néerlandais près de chez moi ?
– J’ai fait des études au pays, comment m’y prendre
pour faire reconnaître mon diplôme en Belgique ?
Il est évident qu’à l’heure actuelle rechercher un emploi n’est pas chose
facile ! Pourtant, certaines structures sont à votre disposition pour vous
aider à mettre le plus de chances de votre côté dans votre recherche d’emploi/formation : par des ateliers de recherche active d’emploi, la recherche
d’une formation appropriée en fonction de vos expériences professionnelles
ou de votre projet professionnel, la rédaction de votre CV, l’aide à l’envoi de
lettres de motivation, des mises en situation d’entretien d’embauche, etc.).
Vous pouvez vous adresser à la Mission Locale de votre commune, à la
cellule de recherche d’emploi du CPAS, si vous bénéficiez d’un revenu
d’intégration sociale (cf. page 69) , ou aux services de recherche d’emploi de
l’Actiris, ou du FOREM pour les personnes résidant en Wallonie.
Il est important de s’adresser à un spécialiste dans ces domaines : il pourra
vous conseiller sur la manière la plus efficace de rechercher un emploi
ou une formation, et vous renseigner sur toutes les aides auxquelles vous
avez droit en fonction de votre statut, et il y en a beaucoup ! : demandeur
d’emploi indemnisé ou non par le chômage, article 60, emplois ALE, plan
Rosetta, plan Activa, bénéficiant d’un statut d’handicapé, etc. En fonction
du votre statut, certaines formations seront gratuites pour vous, ou vous
serez prioritaires pour vous y inscrire.
1 ancien ORBEM
77
N’oubliez pas de garder une trace de toutes les démarches (formations,
candidatures spontanées, réponses, même négatives, d’un employeur) que
vous aurez faites dans le cadre de votre recherche d’emploi.
Pour plus d’informations en fonction de votre situation, contactez le service
social de votre centre spécialisé VIH *. Par ailleurs, en tant que personne
séropositive *, n’hésitez pas à discuter avec l’assistant/e social/e de vos
droits et de vos devoirs en matière d’emploi/formation.
Voici quelques adresses utiles
Actiris (Ancien ORBEM)
bld. Anspach, 65 – 1000 Bruxelles
T 02 505 14 11 – www.actiris.be
Certaines communes bruxelloises bénéficient d’une antenne d‘Actiris.
ex. Ixelles, Schaerbeek
FOREM
Office Wallon de la Formation Professionnelle et de l’Emploi
bld. Tirou, 104 – 6000 Charleroi
T 071 20 61 11
Différentes villes wallonnes bénéficient de leur antenne du FOREM.
ex. Nivelles, Liège
ONEM Office National de l’Emploi
chaussée de Charleroi, 60 – 1060 Saint-Gilles
T 02 542 16 11
CAPAC
Caisse Auxiliaire de Paiement des Allocations de Chômage
rue du Brabant, 62 – 1210 Bruxelles
T 02 209 13 13
ALE Agence Locale pour l’Emploi
Ces agences existent pratiquement dans toutes les communes de Belgique,
pour tout renseignement adressez-vous à votre Administration Communale.
78
Carrefour Formation Bruxelles
Pour vous orienter dans votre recherche de formation
rue Royale, 93 – 1000 Bruxelles
T 02 502 38 74
Pour vous orienter vers le cours d’alphabétisation adapté à votre niveau et proche de chez vous :
Lire et Écrire
Bruxelles
rue d’Alost, 7 – 1000 Bruxelles
T 02 213 37 00
Wallonie
rue de Marcinelle, 42 – 1000 Bruxelles
T 071 20 15 20
Pour vous orienter vers le cours de néerlandais adapté à votre niveau et le plus proche de chez vous :
La Maison du néerlandais de Bruxelles
(antennes à Jette et à Ixelles)
rue Philippe de Champagne, 23 – 1000 Bruxelles
T 02 501 66 60
Autres adresses utiles
Convivial
Le mouvement convivial se donne pour objectif l’écoute et l’insertion
des Réfugiés, reconnus ou en cours de procédure mais autorisés à
séjourner en Belgique.
Le mouvement qui regroupe 3 asbl * (Convivium a.s.b.l., Convivialité a.s.b.l.,
Together v.z.w.) fonctionne grâce à des permanents et des bénévoles, dans
un esprit d’échange.
Les personnes sont accueillies en français et néerlandais, mais l’équipe de
Convivial comprend des personnes parlant anglais, russe, espagnol, italien,
différentes langues africaines, arménien, albanais, arabe, allemand, kurde,
yougoslave, bulgare, arménien, etc.
* Voir lexique p. 84
79
Services offerts :
– Écoute et accompagnement psychosocial individuel (possibilité
de prêts financiers sans intérêts pour la garantie d’un premier logement
-intervention dans les frais d’inscription scolaire dans certains cas) ;
– Aide matérielle (service AIMA) : meubles, vêtements, équipement
ménager de récupération, accessibles aux primo-arrivants
sur présentation d’un contrat de bail à Bruxelles et
d’une recommandation provenant d’un service social ;
– L’accompagnement collectif : s’effectue au travers de différentes activités :
les groupes de réflexion/détente, le Cercle Convivial (débat mensuel),
le jardin des déracinés (culture de poireaux, carottes, imbwija, idodo,…) ;
– Antenne logement : aide à la recherche d’un logement et informations
sur les droits et obligations des locataires, travail de médiation entre
propriétaires et locataires, mise à disposition de logement temporaire
pour les réfugiés en extrême difficulté ;
– Les formations : initiation à l’informatique, atelier couture, menuiserie,
apprentissage de la citoyenneté ;
– Projet « Jeunes » (destiné aux mineurs accompagnés) : écoute
individuelle adaptée, groupe de parole pour jeunes primo-arrivants,
aide des nouveaux par les anciens, mise en réseau avec des groupes
de non-réfugiés, accompagnement scolaire, bibliothèque, loisirs,
activités de détentes, camps annuels d’été (une participation financière
symbolique est demandée aux parents), Saint-Nicolas, etc.
Ces activités sont tributaires des possibilités d’encadrement ;
– Culture : organisation de fêtes, rencontres informelles, accueil de
visiteurs, espaces de rencontre pour les réfugiés avec des belges, etc.
Possibilité d’accès à des tickets d’entrée pour des pièces de théâtre,
musées, exposition pour 1,25 €.
Comment participer aux activités
les activités sont réser vées aux personnes suivies par Convivial,
qui sont orientées vers les différences activités dans le cadre de
l’accompagnement individuel.
80
Convivial
rue du Charroi, 33-35 – 1190 Bruxelles (Forest)
(Bus 49, 50, depuis la gare du midi - arrêt Charroi)
T 02 503 43 46 – F 02 503 19 74
[email protected] – www.convivial.be
tous les jours 08 :30 > 12 :30 – 13 :00 > 17 :00
mais les personnes sont reçues sur rendez-vous.
GAMS-Belgique Groupement pour l’Abolition
des Mutilations Sexuelles féminines
Association d’hommes et de femmes œuvrant pour l’abolition des
mutilations sexuelles, soutien aux victimes de mutilations sexuelles.
rue Brialmont, 11 – 1210 Bruxelles
T 02 219 43 40
[email protected] – www. gams.be
Permanences mardi, jeudi 9 :00 > 16 :00
Maison Arc en Ciel (MAC)
Maison associative francophone et néerlandophone rassemblant 27 associations et projets bruxellois visant des publics d’hommes, de femmes,
homosexuels, bisexuels, ou transgenres, belges ou d’origine étrangère
(Merhaba). Chaque association membre de la MAC tient le bar lors d’une
permanence mensuelle, ce qui permet de rencontrer ses représentants et
de s’informer sur ses activités. Ces permanences sont ouvertes du mercredi,
au samedi de 18h30 à 22h30.
MAC
rue Marché au Charbon, 42 – 1000 Bruxelles
T 02 503 59 90 (pendant les heures de bureau)
[email protected] – www.rainbowhouse.be
81
47
Aremis Personnes gravement malades
63
x
x
x
x
x
Effeta Personnes vivant
59
Espace P avec le VIH en difficulté
Personnes prostituées
Ex-æquo Hommes qui ont
des relations sexuelles avec
des hommes
x
x
Personnes gravement malades
50
x
x
Cité serine 49
61
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x
x
x
x
x
x
x
x
x
Fonds de Solidarité Sida *
x
Personnes séropositives
42
Groupe psycho- éducationnel du CETIM CHU St Pierre
x
x
x
Patients du service
43
Groupe thérapeutique du Centre de Prise en Charge des Cliniques
Universitaires St-Luc
x
Patients du service
51
Aide financière­­­­
x
Hébergement
x
Aide pratique ponctuelle
Matériel de prévention
(préservatifs,…)
x
Service social
Se former, aider les gens
vivant avec le VIH
x
CAW Mozaiek-Straathoekwerk
Jeunes adultes des rues
de Bruxelles et jeunes hommes
prostitués
47
activités conviviales
Personnes séropositives
et population générale
VIH * - Partager
son expérience
Aide Info Sida * asbl *
Sida * - Questions
et / ou documentation
Page
46
Lhiving asbl *
Personnes
vivant avec le VIH,
­­
en grande difficulté par rapport
au logement
82
x
x
x
x
x
x
Modus Vivendi / Modus fiesta
Usagers de drogues
47
Plate-Forme Prévention
Sida * Population générale
(groupe Grecos :
personnes séropositives)
55
Projet Matongé asbl *
x
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x
x
x
x
x
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x
x
x
x
x 
x
56
Sireas Personnes migrantes
x
x
x
x
x
x
64
Team Info Sida * 58
Topaz Personnes malades et
personnes vivant avec le VIH
x
x
x
x
Service pour Enfants Gravement Malades
Enfants malades ou vivant
avec le VIH et leurs parents
53
Nyampinga Femmes africaines
vivant avec le VIH
65
Service enfants Malades
d’Espace Social Télé- Service Enfants gravement
x
x
militaires
Personnes séropositives
et population générale
Communauté militaire de
Belgique et population civile
Aide financière­­­­
x
Hébergement
Matériel de prévention
(préservatifs,…)
x
Aide pratique ponctuelle
Se former, aider les gens
vivant avec le VIH
x
Service social
activités conviviales
x
groupe Grecos
62
VIH * - Partager
son expérience
Personnes séropositives
groupe Grecos
Libiki asbl *
Sida * - Questions
et / ou documentation
Page
52
x
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x
x
malades et leur famille
54
Projet HIV / SAM
Migrants africains résidant
en Flandre et à Bruxelles
66
SENSOA
Personnes séropositives, leur
famille, partenaire(s), ami(s)
* Voir lexique p. 84
x
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x
83
Lexique
Anulingus Pratique sexuelle qui
consiste à stimuler avec la bouche
l’anus de son/sa partenaire.
Anti-corps Protéine défensive
qui se développe en présence
d’un corps étranger, d’un microbe,
d’un virus, etc.
Le laboratoire répondra qu’elle est
inférieure à 50 copies de virus par
millilitre de sang, ce qui est la limite de
sensibilité du test.
Une charge virale indétectable ne veut
donc pas dire :
– qu’il n’y a plus de virus
dans le corps ;
– qu’il n’y a plus de risque
de transmission à une personne
séronégative ;
Antirétroviral Médicament utilisé
– qu’on est redevenu séronégatif ;
pour le traitement des infections
– qu’on est guéri ;
liées aux rétrovirus, comme le VIH :
Contraception Utilisation
dans ce cas, on parle des HAART
de méthode ou de produits
(Highly Active Antiretro­v iral
pour éviter à une femme
Therapy), traitement anti­rétroviral
de tomber enceinte (ex. : pilule
hautement actif. Il consiste en
contraceptive, stérilet).
une multithérapie ayant pour cible
Cunnilingus Pratique sexuelle qui
différentes étapes du cycle de
multiplication du VIH, et destinée
à obtenir une diminution maximale de
la charge virale.
ASBL Association Sans But Lucratif.
consiste à stimuler avec la bouche
le sexe de sa partenaire.
Dépistage Recherche par différentes
méthodes, chez une personne en
bonne santé apparente, des signes
Charge virale La charge virale
d’une maladie avant qu’elle ne se
plasmatique correspond au nombre
déclare. Dans le cas du VIH, le
de copies de particules virales
dépistage s’effectue par le Test
contenues dans un échantillon
Elisa au moyen d’une prise de sang.
de sang (1 millilitre). Pour le VIH,
Hépatologue Médecin spécialiste du
la charge virale est utilisée afin de
mesurer l’efficacité des traitements
antirétroviraux.
Charge virale indétectable Cela
signifie que la quantité de virus présent
dans le sang est trop faible pour que le
laboratoire puisse la mesurer.
84
foie et de la prise en charge
des maladies touchant le foie
(ex. : hépatite B et/ou C).
Fellation Pratique sexuelle qui
Lymphocyte T4 Il coordonne les
consiste à stimuler avec la bouche le
différentes réactions immunitaires de
pénis de son partenaire.
notre corps. Il est aussi la principale
Immunité – système immunitaire
cible du VIH et son principal lieu de
Système de défense du corps
qui protège des corps étrangers, 
des infections (ex. : virus, bactéries),
ou des cancers.
Infectiologue Médecin spécialisé
dans le traitement des infections,
dont celle par le VIH.
IST – Infection sexuellement transmissible Infection que l’on
attrape lors de relations sexuelles non
protégées, ex. : syphilis, chlamydia,
gonocoque (« chaude pisse »). Ces
infections ne provoquent pas toujours
de symptômes, et la plupart se soignent
facilement mais certaines peuvent avoir
des conséquences graves si on ne les
multiplication. Le taux de lymphocyte
T4 est utilisé comme marqueur afin
de suivre la progression de la maladie
et de mesurer la reconstitution des
défenses immunitaires.
Maladie chronique Problème de santé
qui nécessite une prise en charge
sur une période de plusieurs années
ou plusieurs décennies (ex. : cancer,
Sida, diabète). Elle se caractérise
par sa durée, et par l’ampleur de ses
répercussions sur la vie quotidienne
des patients et de leur entourage.
Maladie opportuniste Maladie qui
profite de la faiblesse du système
immunitaire d’une personne
soigne pas. Quand elles provoquent
séropositive pour se développer.
des symptômes, on parle de Maladie
Organes lymphatiques Système
Sexuellement Transmissible.
circulatoire (parallèle au système
Lubrifiant à base d’eau Gel à base
circulatoire sanguin) permettant
d’eau ou de silicone (KY gel®,
Durex®,…) qu’il est conseillé
d’utiliser à chaque relation sexuelle,
en particulier en cas de sécheresse
la production de moyens de défense
immunitaire et l’évacuation
des déchets (toxines) de votre corps.
Il comprend en outre la rate
vaginale ou de relation anale. Ces gels
et les ganglions.
s’achètent en pharmacie ou en grande
Pédiatre Médecin spécialisé dans
surface. Les lubrifiants type vaseline,
le traitement des nourrissons et
crème solaires ou hydratante, le
des enfants.
beurre, le savon… endommagent le
Prophylaxie Traitement préventif.
latex et sont donc déconseillés
85
Sida Après quelques années
Traiter / Soigner / Guérir de multiplication du VIH et de
« Le VIH se traite mais ne se guérit
l’affaiblissement du système
pas ». On ne peut pas complètement
immunitaire, des maladies
éliminer la présence du VIH dans
opportunistes se développent.
le corps, ce qui voudrait dire que
C’est ce qu’on appelle le stade Sida.
l’on serait guéri. Par contre, on
Séropositif Se dit de quelqu’un qui
peut stabiliser l’infection au VIH en
est porteur des anti-corps * contre
le VIH, au contraire de quelqu’un de
diminuant la quantité de VIH dans
le sang et on peut soigner certaines
séronégatif : qui n’est pas porteur des
maladies opportunistes.
anti-corps contre le VIH.
VIH Virus de l’immunodéficience
Statut sérologique Fait d’être ou non
humaine. Lorsqu’il pénètre dans
infecté par un virus. Le statut peut être
positif (par ex. : VIH+), négatif
(par ex. : VIH-) ou indéterminé.
le corps, le virus va infecter et
détruire des cellules qui coordonnent
l’immunité (lymphocytes T4).
Sur-contamination Une personne peut
être contaminée plusieurs fois par le
VIH. Elle risque alors de voir sa charge
virale augmenter, et d’être porteuse de
VIH issu de souches différentes.
Comité de rédaction sous la coordination du Dr. A-F Gennotte, Service des Maladies Infectieuses,
CHU Saint-Pierre
CETIM : M. Ares, Prof. N. Clumeck, S. Dubois, Dr. A-­­­­F Gennotte, M. Monheim,
K. Ounchif, Dr. P. Semaille, C. Van Hauwermeiren
Équipe de pédiatrie : Dr. T. Goetghebuer
F. Cornet : chercheuse indépendante
Les patients ressource : Alain, Antoine, Danny, Hamid, Marie-Rose,
Maurice et Pascasie
Comité de relecture
Plate-Forme Prévention Sida : T. Martin
CETIM : C. Allaer, J. Baeckelant, Dr S. De Wit, M. Gerlache, E. Goudeseune, P. Thiange
86
Notes
87
88
89
90
91
92
93
Éditeur Responsable : Dr A.F. Gennotte, 290 rue Haute, 1000 Bruxelles / Design : signelazer.com