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Le Théâtre de l’Atelier
Laura Pels directrice
Présente
Avec le soutien de la Fondation Jacques Toja pour le Théâtre
A partir du 15 Octobre 2009
HIVER
de JON FOSSE
Texte français de Terje Sinding @ L'Arche Editeur
Mise en scène : Jérémie Lippmann
Avec
NATHALIE BAYE
PASCAL BONGARD
Décor et costumes : Laura Léonard
Lumières : Jacques Rouveyrollis
Assisté de : Jessica Duclos
Musique : Ours et Lieutenant Nicholson
Collaboratrice à la mise en scène : Aurélie Bouix
Représentations : du mardi au samedi à 21H,
Matinées : samedi et dimanche à 16H
Prix : de 8 à 39 euros
Théâtre de l’Atelier
1 place Charles Dullin 75018 Paris
Locations : 01 46 06 49 24
Relations Presse
Alain ICHOU
01 43 22 35 65
06 08 84 43 60
[email protected]
Moteur !
Dominique SEGALL
Laurence FALLEUR
01 42 56 95 95
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Dans une ville, un homme et une femme se rencontrent, se
perdent, se retrouvent. A chaque instant leurs vies seront
menacées de basculer à partir de presque rien.
Jon Fosse considère ses pièces comme des tragi-comédies et
pense que si une pièce (qu’il a écrite) est réussie, les gens qui la
regardent, ou au moins quelques-uns, devraient à la fois rire et
pleurer.
"Hiver" se déroule entre un jardin public et une chambre d’hôtel où la
poésie ne cesse de faire irruption.
Ce texte est emblématique de l’écriture singulière, simple et poétique du
grand écrivain norvégien.
L’œuvre, très sensible, possède une véritable musicalité incantatoire et
mélancolique, d’où jaillissent des instants de grande émotion.
L’écriture de Jon Fosse est marquée par d’inlassables répétitions
traversées d’infimes variations. Par l’effet de ce langage au vocabulaire
restreint, qui paraît toujours égal à lui-même, sans l’être intégralement,
par le jeu de ces formules réitérées où s’insinuent d’imperceptibles
modifications, les mots en viennent à dépasser la simple fonction
référentielle et le sens commun et à désigner une autre chose « que l’on ne
sait peut-être pas qu’on entend » pour reprendre une idée de l’écrivain
Henri Meschonnic.
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Note d’intention
Je ne suis pas un grand lecteur, vraiment pas, mais la lecture de toutes les
pièces de Jon Fosse m’a toujours procuré du plaisir et ce plaisir ne s’use
pas.
J’ai une relation très personnelle et instinctive avec cette pièce, facile à
lire, difficile à jouer, intense et sobre. Il ne s’agit pas d’intellectualiser mais
d’être sincère, au plus près de l’écriture, de la sobriété et de l’humanité de
l’auteur, du talent des acteurs, de l’attention des spectateurs.
HIVER m’a d’abord séduit par son écriture théâtrale particulière. La
simplicité absolue des dialogues permet aux deux comédiens d’aller
chercher ce qu’ils ont de plus profond en eux. Cela laisse au public toute
latitude pour imaginer mille choses et se les approprier.
La pièce commence par une rencontre fortuite, « bringuebalante » qui
transformera inexorablement le destin de ces deux êtres comme s’ils
voulaient s’arracher à quelque chose.
Je voudrais que les spectateurs ressentent en la regardant, la possibilité
d’une vie qui bascule, tout en les tenant dans une sorte de distance
poétique à laquelle l’écriture même de la pièce nous invite. « Ça n’a pas
d’importance, aucune importance » (dit l’homme) : cette sorte de liberté,
de disponibilité, de distance à ce qui leur arrive, me semble être le centre
même de la relation entre cet homme et cette femme, le cœur même de ce
qui pourrait nous arriver pendant la représentation.
La réussite de la pièce dépend de notre capacité à faire naître cet espoir
auprès des spectateurs, grâce aux deux personnages jouant avec ce
langage musical et simple à l’extrême.
Pour cela Jon Fosse a imaginé deux espaces scéniques : l’un public, l’autre
privé.
Les deux sont d’une évidente banalité : on ne peut imaginer plus neutre
qu’un parc public pour une rencontre, une chambre d’hôtel pour s’aimer,
et pourtant la poésie ne cesse d’y faire irruption.
Je suis fier et heureux de pouvoir diriger Nathalie Baye et Pascal Bongard
et je mettrai toutes mes forces, mon énergie et mes émotions pour les
amener à se dépasser, à se faire peur et à nous faire plaisir.
Jon Fosse dit rechercher dans ses pièces les moments où un ange est en
train de passer sur scène : là est notre intention.
Jérémie Lippmann
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Jon Fosse
Jon Fosse est né en 1959 à Haugesund, près de Bergen, sur la côte ouest de
la Norvège. Il débute comme romancier et écrit une trentaine de romans,
de récits, d’essais, de recueils de poèmes et de livres pour enfants.
Par pure nécessité économique, il écrit sa première pièce en 1994 Et
jamais nous ne serons séparés à l’instigation du jeune metteur en
scène Kai Johnsen. Encouragé par son succès, suit en 1995 Le Nom. En
1996, il écrit Quelqu’un va venir et le roman Mélancholia 1, deux
œuvres que Claude Régy mettra en scène et qui le révèleront par là même
en France. Jon Fosse obtient en 1996 le prix Ibsen.
Depuis, avec une fascination pour l’écriture théâtrale il a écrit plus d’une
dizaine de pièces dont la plupart ont été traduites par Terje Sinding,
connu pour ses traductions d’Ibsen.
Jon Fosse reçoit également le prix Nestroy et le Prix du Théâtre du Conseil
Nordique en 2000. Il considère désormais le théâtre « comme la plus
humaine et la plus intense de toutes les formes d’art ».
Théâtre :
Et jamais nous ne serons séparés 1994, Le Nom 1995, Quelqu’un
va venir 1996, L’Enfant 1997, Le Fils 1997, Et la nuit chante 1998,
Un jour en été 1998, Rêve d’automne 1999, Quand la lumière
baisse et le noir se fait 1999, Dors mon petit enfant 1999, Visites
2000, Hiver 2000, Variations sur la mort 2001, Jeune fille sur un
canapé 2002, Mauve 2002.
Romans :
Rouge, noir 1983, Guitare fermée 1985, La Remise à bateaux
1989, Le Ramasseur de bouteilles 1991, Plomb l’eau 1992.
Melancholia 2 1996, Matin et soir 2000.
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Jérémie Lippmann
Comédien de formation Jérémie Lippmann a fait ses études à la Classe
libre du Cours Florent puis au Conservatoire National Supérieur d’Art
Dramatique. Il a mis en scène L‘Affaire de la rue Lourcine de Labiche
au Théâtre de la Pépinière Opéra en 2008, ainsi que Quelqu’un va
venir de Jon Fosse au Théâtre de Nogent-sur-Marne. En tant
qu’interprète, au théâtre il a joué dernièrement dans L‘Echange, mise en
scène de Yves Beaunesne, La Double inconstance mise en scène de
Christian Colin et Visites au Théâtre des Bouffes du Nord dans une mise
en scène de Marie-Louise Bischofberger.
Au cinéma, il a joué dans Jean de la Fontaine de Daniel Vigne, Les
Petites coupures de Pascal Bonitzer, Les Mains vides de Marc Recha,
mais également sous la direction de Laetitia Masson, Jean-Luc Godard ou
Jacques Doillon.
Nathalie Baye
Nathalie Baye a joué en 2006 au Théâtre du Rond Point Zouc par Zouc
de Hervé Guibert dans une mise en scène de Gilles Cohen. Auparavant sa
dernière expérience au théâtre fût La Parisienne de Henry Becque dans
une mise en scène de Jean -Louis Benoit. C’est au théâtre de L’Atelier
qu’elle interpréta en 1986 Adriana Monti de Natalia Ginzburg dans une
mise en scène de Maurice Benichou. Auparavant, elle joua à Chaillot dans
Les Fausses confidences de Marivaux dans une mise en scène de
Christian Rist.
Au cinéma ces dix dernières années, Nathalie Baye a tourné Cliente de
Josiane Balasko, Passe passe de Tonie Marshall, les Bureaux de Dieu
de Claire Simon, Mon fils à moi de Martial Fougeron, La Californie de
Jacques Fieschi, Michou d’Auber de Thomas Gilou, Le Petit
lieutenant de Xavier Beauvois, Ne le dis à personne de Guillaume
Canet, L’un reste l ‘autre part de Claude Berri, Le Prix à payer de
Alexandra Leclerc, Une vie à t’attendre de Thierry Klifa, Les Fleurs
du mal de Claude Chabrol, Les Sentiments de Noémie Lvovsky, Catch
me if you can de Steven Spielberg Absolument fabuleux de Gabriel
Aghion, Une liaison pornographique de Frédéric Fontaine.
Nathalie Baye a obtenu quatre Césars depuis le début de sa carrière.
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Pascal Bongard
Formé au Conservatoire National d’Art Dramatique, Pascal Bongard a
travaillé sous la direction des plus grands metteurs en scène, citons
Matthias Langhoff, Benno Besson, Patrice Chéreau, André Engel, Bernard
Sobel. Ces dernières années, il a joué dans La Seconde surprise de
l’amour de Marivaux mise en scène par Luc Bondy, Le Viol de Lucrèce
de William Shakespeare, mise en scène de Marie-Louise Bischofberger,
Hedda Gabler de Henrik Ibsen, mise en scène de Eric Lacascade. Au
cinéma Pascal Bongard a tourné dernièrement dans Soit je meurs soit
je vais mieux de Laurence Ferreira-Barbosa, Tout est pardonné de
Mia Hansen-Love, Le Concile de Pierre de Guillaume Nicloux,
L’Intouchable de Benoît Jacquot. Il a également travaillé au cinéma
sous la direction de Mathieu Almaric, Valeria Bruni-Tedeschi ou Vincent
Perez.
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A propos de notre partenaire :
La Fondation Jacques Toja pour le
Théâtre, partenaire fidèle du Théâtre de
l’Atelier
La Fondation Jacques Toja pour le Théâtre est heureuse et fière de
soutenir la création d’Hiver de Jon Fosse.
Ce 4e spectacle aidé en 3 saisons renforce le lien qui l’unit au Théâtre
de l’Atelier autour des écritures contemporaines.
En effet, bien que très attachée à la renaissance des pièces du répertoire, la
Fondation Jacques Toja pour le Théâtre contribue également activement à la
création de pièces de jeunes auteurs tels qu’Emmanuelle Marie, Serge Kribus,
Lars Norén, Nicholas Wright. Ainsi, la fondation présente-t-elle aujourd’hui un
bilan de 127 spectacles soutenus qui ont touchés plus de 4,3 millions de
spectateurs.
La Fondation Jacques Toja pour le Théâtre : précurseur du mécénat
théâtral
Jacques Toja, ancien sociétaire et administrateur général de la ComédieFrançaise, crée dès 1983 la fondation qui porte aujourd’hui son nom. Très vite,
les entreprises se fédèrent autour de lui et la reconnaissance d’utilité publique
accordée à la fondation par décret en 1991 vient pérenniser son œuvre. Après
son décès en 1996, Sylvia de Gaspéris prend la présidence de la fondation et
poursuit l’action entreprise.
Aujourd’hui, la fondation compte parmi ses fidèles soutiens : la Société des
Produits Marnier-Lapostolle, LBPAM, Natixis et Fimalac.
Contact : Virginie Licastro – 01 42 66 93 99 – [email protected]
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