Lundi 1 juin 2016
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Lundi 1 juin 2016 Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10 94 / 023 37 12 51 Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91 Mobile: 0770 88 90 80 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. . SOMMAIRE Synthèse ................................................................................................................................................................. 3 A la une .................................................................................................................................................................. 4 Transport maritime de marchandises : Les pavillons étrangers détiennent 97% des parts du marché (Le Quotidien d’Oran) ...................................................................... 4 L'Algérie va acquérir 25 navires, 16 avions et 300 wagons (AP) ............................... 6 DES OBJECTIFS NON ATTEINTS ET DES ÉCHÉANCES REPOUSSÉES ENCORE PLUS LOIN : Transport maritime de marchandises : le naufrage algérien ! (Liberté) .................................................................................................................... 7 Importations de véhicules en janvier 2016 : Baisse de plus de 60% (APS) ............... 8 Le DG de la CNAS l’a affirmé hier à Alger : «Recouvrer 100% de nos créances» (El Moudjahid) .................................................................................................................. 9 LFC 2015 : Versement des cotisations de 74.000 employeurs et déclaration de plus de 3.900 salariés (APS) ............................................................................................. 12 SES AGENTS ONT EFFECTUÉ 59 816 OPÉRATIONS : Cnas : la quête de financements continue (Liberté) ............................................................................... 13 PROBLÉMATIQUE DE L’INTERNATIONALE DES ENTREPRISES ALGÉRIENNES : Le Cread lance un projet de recherche (Liberté) ........................ 14 Transport collectif privé : Augmentation de 10% des tarifs (APS) .......................... 15 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 16 Matières premières : Les cours mondiaux des métaux en hausse (APS) .................. 16 Coopération ......................................................................................................................................................... 17 Veille ..................................................................................................................................................................... 17 Réserves de change : L’Algérie au 18e rang mondial (Algérie 1) ............................ 17 2 Synthèse La baisse de la facture d’importation des véhicules figure aujourd’hui à la Une de l’actualité économique. La chute est estimée à plus de 62% (141,16 millions de dollars en janvier 2016 contre 377,88 millions usd en janvier de l’année 2015 », selon le CNIS. Les journaux ont, largement, repris les déclarations du DG de la CNAS à l’occasion d’une rencontre régionale. A retenir, à ce propos, que 74.000 employeurs ont versé leurs cotisations et 3.900 salariés ont été déclarés jusqu'à fin janvier dernier auprès de la CNAS. Aussi, dans le cadre de l'application des dispositifs de la loi de finances complémentaire (LFC2015), 9.000 échéanciers de versement des cotisations antérieures, estimées à 28 milliards de dinars et le recouvrement de 50 % de ces cotisations, soit 13 milliards de dinars ont été établis. Enfin, le transport collectif urbain va couter plus cher de 10%. En matière de transport maritime, l'Algérie va acquérir 25 navires. Il est prévu également le renforcement du transport aérien avec l’acquisition de 16 avions. 3 A la une Transport maritime de marchandises : Les pavillons étrangers détiennent 97% des parts du marché (Le Quotidien d’Oran) Le secteur des transports vient d'enregistrer une énième'' restructuration : mise en place de nouveaux groupes avec des filiales et fin de mission pour les SGP. Entretemps, la modernisation du transport ferroviaire aura coûté à elle seule entre 25 et 30 milliards de dollars budgétisés par les trois plans quinquennaux de développement, selon M. Mustapha Nassi, conseiller du ministre des Transports. Nouveau look donc pour un secteur qui s'adapte mal à la demande du marché national et international ? La mise en place de quatre nouveaux groupes dans le secteur des transports doit améliorer autant la qualité de service que le rendement des différents modes de transport'', a t-il affirmé, hier dimanche, à la radio nationale. Le 14 février dernier, le ministère des Transports avait annoncé la création de quatre groupes publics du secteur des transports, dans le cadre de la réorganisation du secteur public marchand décidée par les pouvoirs publics en 2014. Il s'agit du Groupe des services portuaires (Serport), du Groupe de transport maritime (Gatma), du Groupe transport de marchandises et de logistique (Logitrans) et du Groupe transports terrestres de voyageurs (Transtev). La création de ces groupes met fin aux trois Sociétés de gestion des participations de l'Etat du secteur (Sogeport, Gestramar et Fibder), qui englobent 48 entreprises publiques économiques (EPE) ainsi que d'autres entreprises à caractère économique et industriel (Epic) sous tutelle du ministère des Transports. La mise en place de ces groupes doit, selon M. Nassi, d'améliorer la qualité de service et passer à un mode de gestion moderne et autonome, avec une meilleure compétitivité des compagnies du groupe, et participer au développement économique du pays''. Chaque groupe n'aura une feuille de route et doit atteindre ses objectifs'', a-t-il indiqué. Il a ajouté que cette nouvelle réorganisation du secteur s'est basée sur des objectifs et on a doté ces groupes de moyens, avec des objectifs précis''. Il en est ainsi pour le groupe de transports maritimes qui doit reprendre à moyen terme jusqu'à 30% du trafic marchandises aux compagnies étrangères, a-t-il affirmé. Jusqu'à présent le trafic maritime national est détenu à plus de 97% par des pavillons étrangers, avec une ardoise de plus de quatre milliards de dollars par an. Pour renverser la vapeur, l'on compte acquérir 25 cargos, et on a déjà dans le pipe 6 navires de marchandises. Le programme est d'arriver à 25 navires de marchandises pour avoir une part importante de transport de 4 marchandises'', explique M. Nassi, qui a ajouté que pour les transports de voyageurs il y a un programme d'acquisition de six navires, alors que d'autres mesures ont été prises pour améliorer la qualité de service pour le transport de voyageurs et de marchandises. Cette restructuration du secteur ‘ 'est basée sur une analyse profonde de l'état actuel du secteur des transports'', souligne M. Nassi qui a rappelé que ces groupes ont été dotés de capitaux pour entamer la nouvelle stratégie du secteur, avec des objectifs pour chaque groupe. Le groupe portuaire Serport est doté d'un capital de 54 milliards DA, le groupe Gatma de 22 Mds de DA. 25 à 30 Mds de dollars pour le rail Il regroupe les deux filiales de la Compagnie nationale de navigation (Cnan), l'Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (Entmv), l'Entreprise nationale de réparation navale (Erenav) et cinq autres filiales chargées de la consignation de navires et activités connexes. Le groupe Transtev a été doté d'un capital de 3 milliards DA, alors que Logitrans de 2 Mds de DA. Revenant sur les transports terrestres, il indiqué que de nouvelles zones de transit de marchandises seront créées avec des connexions directes au réseau ferroviaire, ou portuaire. Des partenariats avec des entreprises étrangères sont envisagés à ce niveau pour améliorer la qualité de service et les méthodes de gestion. Fin 2016, chaque groupe doit présenter un bilan d'étape sur la base de sa feuille de route, selon le conseiller du ministre des Transports. Un effort particulier sera déployé en matière de transport ferroviaire dès 2016 avec l'ouverture de la ligne des Hauts Plateaux, qui va relier Tébessa à l'Est à Sidi Bel-Abbès à l'Ouest, en passant notamment par Saïda, Tiaret, Boughezzoul, etc. Cette ligne va relier des zones industrielles et booster le développement régional, selon M. Nassi. S'Il est évident que cela va améliorer et renforcer le transport de marchandises par rail'', estime t-il, avant d'annoncer qu'une partie de cette ligne sera réceptionnée en juin 2016. Quant au transport ferroviaire interurbain, il a rappelé que les lignes de Tizi Ouzou-Alger et BirtoutaZeralda seront opérationnelles en 2016, et en parallèle il y aura le dédoublement de la rocade nord entre Annaba et Tlemcen. La réception des équipements de transport ferroviaire est prévue en 2017, la SNTF ayant fait une commande de 300 wagons de transport de phosphates, des trains électriques et autorails. On va lancer une connexion des 10 ports du pays au réseau ferroviaire national'', a-t-il ajouté. Pour le transport aérien civil, M. Nassi a rappelé les commandes de la compagnie nationale Air Algérie de 16 nouveaux aéronefs avant fin 2016 pour améliorer les prestations de services de la compagnie. ‘ '16 aéronefs seront réceptionnés avant fin 2016 et on a déjà acquis 8 avions'', a t-il dit, précisant qu''il y a une amélioration de la qualité de service'' au niveau d'Air Algérie, qui totalise 59 appareils. L'autre pavillon national, Tassili Airlines, sera quant à lui renforcé pour améliorer la qualité de service et l'adapter 5 aux normes internationales''. Le secteur des transports ferroviaires a bénéficié à travers les trois plans de développement quinquennaux mis en place par le président Bouteflika d'une enveloppe globale allant de 25 à 30 milliards de dollars pour le développement du chemin de fer, selon M. Nassi. « Nous sommes en train de réaliser ce que nous n'avons pas réalisé depuis l'Indépendance », a-t-il affirmé. L'Algérie va acquérir 25 navires, 16 avions et 300 wagons (AP) Le secteur des transports maritimes de marchandises est totalement dominé par les compagnies étrangères. Selon Mustapha Naci, conseiller au ministère des Transports, 97% de ce transport est assuré par les firmes étrangères, contre seulement 3% par les sociétés nationales. La raison est toute simple : les compagnies nationales souffrent depuis de très longues années d’un désinvestissement. S’exprimant aujourd’hui sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne, le conseiller affirme que c’est un marché important qui pèse 4 milliards de dollars par an. C’est pour cela que les sociétés nationales doivent arracher des parts de marché progressivement. Pour ce faire, l’invité de la Chaîne III évoque un lourd programme d’investissement au profit des sociétés nationales encore activité. Ainsi, selon Mustapha Naci, qui parle de restructuration du secteur, un programme d’achat progressif de 25 navires a été validé. Ces navires vont ainsi augmenter les parts de marché des entreprises nationales de 3 à 30%. Autrement dit, ce programme va décupler les capacités du transport maritime national. Car, jusqu’à un passé très récent, les entreprises nationales opéraient avec des navires anciens datant pour la plupart de l’époque du défunt Houari Boumediene. Jusqu’au début des années 90, l’Algérie disposait de 80 navires, dont certains étaient dans un piteux état. La restructuration dont fait l’objet le secteur du transport maritime va permettre aussi de libérer les initiatives en donnant l’autonomie de gestion à ces entreprises, a assuré Mustapha Naci pour lequel cette démarche vise à améliorer leur qualité de services et de développer leur compétitivité. Mais il n’y a pas que le transport maritime qui est concerné par cette mue. Celui des chemins de fer bénéficie également de toute l’attention des hauts responsables du pays. Ainsi, pour développer le rail, le gouvernement a mis en place un programme à long terme de 20 milliards de dollars qui vise à construire 2 300 km de lignes nouvelles, notamment dans les HautsPlateaux et à l’Ouest. A ces nouvelles lignes s’ajoutent celles qui sont en cours de modernisation. Mustapha Naci fait état de la livraison prochaine de 300 wagons à la SNTF, laquelle n’assure actuellement que 2% du transport de marchandises qui est essentiellement assuré par le transport routier. Le transport aérien bénéficiera également de nouveaux moyens. Ainsi, il annonce qu’Air Algérie, qui a déjà acquis 8 nouveaux appareils, verra sa flotte renforcée au courant de l’année 2016, avec 16 nouveaux avions qui permettront à cette compagnie de disposer d’une flotte de 59 appareils. 6 DES OBJECTIFS NON ATTEINTS ET DES ÉCHÉANCES REPOUSSÉES ENCORE PLUS LOIN : Transport maritime de marchandises : le naufrage algérien ! (Liberté) M. Mustapha Nassi, conseiller du ministre des Transports, M. Boudjema Talaï. © C. E. L’Algérie n’a pas atteint les objectifs fixés pour l’année 2015 et les armateurs nationaux assurent toujours et uniquement la faible part de 3% du marché de transport maritime de marchandises. Quatre milliards de dollars profitent aux compagnies étrangères et les échéances pour le renforcement de la flotte nationale ont été encore repoussées plus loin. En janvier 2015, Amar Ghoul, alors ministre des Transports, réceptionnait en grande pompe, au port d’Alger, le “MV Gouraya”, un nouveau cargo polyvalent de 10 000 tonnes pour le transport des marchandises. Avec cette acquisition qui s’ajoutait aux quatre autres cargos mis en exploitation en 2014, le ministre promettait de “renforcer grandement la position très faible de l’Algérie sur le marché de transport maritime de marchandises”. À cette époque, le marché était encore dominé à hauteur de 97% par les compagnies étrangères. Amar Ghoul avait alors précisé que “la réception et la mise en exploitation de la totalité des 25 navires programmés, avant fin 2016, permettra à notre pavillon national d’effectuer un bond qualitatif dans le domaine”. Pour la réalisation de ce programme, les pouvoirs publics avaient consacré “une enveloppe de 170 milliards de dinars, dont 120 milliards pour l’acquisition des navires”, selon le même responsable. Des acquisitions qui devaient permettre à la Cnan Med de “transporter 110 055 tonnes en 2015, sur un volume total prévu de 249 590 tonnes, soit une évolution de 6,5% par rapport à 2014”. L’agence de presse officielle avait même expliqué que “le plan vise principalement à augmenter la part des armateurs nationaux à 25% du marché algérien de transport maritime de marchandises hors hydrocarbures à l'horizon 2020, par l'utilisation d'une flotte adaptée”. Hier, dimanche 21 février 2016, soit une année après, Mustapha Nassi, conseiller de l’actuel ministre des Transports, Boudjema Talaï, passait à l’émission de l’invité de la rédaction de la radio Chaîne III, pour annoncer que la flotte algérienne assure toujours et uniquement 3% du marché national de transport de marchandises. Les objectifs arrêtés par le département des Transports, soit une évolution de 6,5% par rapport à 2014, n’ont donc pas été atteints en 2015. Mieux encore, Mustapha Nassi a fait savoir que la réception de la 7 totalité des navires n’interviendra pas fin 2016, tel que préalablement annoncé, mais “à l’horizon… 2018-2020”. C’est donc au moment où la part des armateurs nationaux est supposée atteindre les 25% du marché algérien de transport maritime de marchandises, que la commande des navires sera finalement réceptionnée. En clair, des échéances repoussées encore plus loin, des objectifs non atteints et un manque à gagner qui s’installe dans la durée. En attendant, et c’est le conseiller du ministre des Transports qui l’affirme : “Quatre milliards de dollars du marché algérien profitent aux armateurs étrangers”. Une coquette somme qui pouvait venir à la rescousse de la crise financière que connaît le pays. Importations de véhicules en janvier 2016 : Baisse de plus de 60% (APS) La facture des importations des véhicules a baissé à 141,16 millions de dollars (usd) en janvier 2016 contre 377,88 millions usd en janvier de l’année 2015, soit un recul de 62,64%, a appris dimanche l’APS auprès des Douanes. La quantité importée a été quasiment divisée par trois en une année avec 9.309 véhicules importés en janvier dernier contre 27.497 unités sur le même mois de l’année précédente, soit une chute de 66,15% en nombre, précise le Centre national des statistiques des Douanes (Cnis). Concernant les concessionnaires qui détiennent les plus grosses parts du marché national, il est constaté que la baisse de leurs importations a oscillé entre 29% et 97% en valeur, et entre près de 1% et 98% en termes de quantité. Les plus grosses baisses en valeur et en quantité ont été enregistrées chez les concessionnaires des marques asiatiques et allemandes. Quant aux raisons de réalisation de ces importations, en janvier dernier, en dépit du gel des domiciliations bancaires pour les importations soumises au régime des licences, le président de l’Association des concessionnaires automobiles d’Algérie (AC2A), Sefiane Hasnaoui, explique à l’APS que «l’ouverture des documents bancaires a été opérée avant la parution, au 5 janvier 2016, de la note de l’Association des banques et établissements financiers (Abef) portant sur le gel des domiciliations des importations soumises aux licences». Ainsi, les domiciliations bancaires des importations des 9.309 véhicules en question avaient été opérées avant le 5 janvier dernier mais leur arrivée aux ports avait eu lieu au premier mois de l’année en cours, précise le président de cette association qui représente 95% des importations des véhicules. «D’autres véhicules domiciliés avant cette date arriveront le mois de février», ajoute-t-il. Dans le sillage de la chute des prix de pétrole, rappelle-t-on, le gouvernement a décidé de plafonner certaines importations à travers la mise en œuvre du régime des licences d’importation dès janvier dernier. Jusqu’à présent, trois produits sont concernés : les véhicules, le ciment et le rond à béton. Le contingent des véhicules importés a été fixé à 152.000 unités au titre de l’année 2016, tandis que l’avis d’ouverture de ce contingent s’est étalé entre le 14 janvier 8 et le 3 février 2016 avant l’octroi des licences. «Officiellement, aucune information ne nous a été communiquée sur la date de délivrance des licences, mais officieusement, cela devrait se faire au cours de cette semaine», avance M. Hasnaoui. Le contingent concerne les véhicules pour le transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des personnes (y compris les voitures de type «break» et les voitures de course) et les véhicules automobiles pour le transport de marchandises, rappelle-t-on. Les engins tels que les camions et tracteurs que certains professionnels importent pour le propre fonctionnement de leur entreprise, ne sont pas concernés par le dispositif des licences. Récemment, un responsable au ministère du Commerce avait déclaré à l’APS que le quota des importations des véhicules serait attribué au concessionnaire en fonction de ce que représentait, en pourcentage, la part qu’il avait l’habitude d’importer par rapport aux importations globales annuelles des véhicules. «Nous prendrons en considération le courant d’échanges traditionnels du concessionnaire, c’est-à-dire que nous allons répartir les quotas sur la base de la part de marché de chaque concessionnaire sur les trois dernières années. C’est un système qui sauvegardera un peu les quotas de chaque concessionnaire», avait-il expliqué. A titre d’exemple, «si un concessionnaire avait l’habitude d’importer 20% des importations globales des véhicules, il aura 20% du contingent global», avait-il fait savoir. Pour un nouveau concessionnaire qui n’a pas un courant d’échanges traditionnels «il n’aura pas droit à un quota», selon le même responsable. En plus, aucun opérateur n’aura le droit d’importer plus de 30% des contingents globaux fixés. A rappeler que la baisse des importations des véhicules, amorcée dès 2014, est engendrée par des décisions prises par le gouvernement pour mettre fin à l’emballement des importations et assainir le marché de l’automobile qui était caractérisé par de profonds dysfonctionnements et des pratiques illégales. Depuis avril 2015, le marché des importations des véhicules est régi par un nouveau cahier des charges relatif aux conditions et modalités d’exercice de l’activité des concessionnaires. Le DG de la CNAS l’a affirmé hier à Alger : «Recouvrer 100% de nos créances» (El Moudjahid) 2015 : pas moins de 34.000 infractions de non-déclaration des employés 9 Ph : Wafa Concernant la déclaration des travailleurs, la Cnas poursuit la traque des fraudeurs. Tout employeur qui déroge à la règle est passible d’«une amende de 100.000 à 200.000 DA, et d’une peine oscillant entre 2 à 6 mois de prison, pour chaque travailleur non déclaré», a déclaré, hier, Tidjani Hassan Haddam, DG, lors du 1er regroupement régional Centre des agents de contrôle, tenu au centre familial de Ben Aknoun. En cas de récidive, la sanction sera plus lourde. L’employeur en infraction paiera «entre 20.000 à 500.000 DA et sa détention variera entre 2 mois à deux ans». Soucieuse d’améliorer les choses, la Cnas, que son premier responsable qualifie de caisse «citoyenne», fixe aux employeurs le 31 mars prochain comme date butoir de se mettre en conformité avec la réglementation. Ce souci est également confirmé par la loi de finances complémentaire de 2015 qui a introduit de nouvelles mesures pour inciter les employeurs à s’acquitter des cotisations de leurs travailleurs. Ces mesures prises mettent les employeurs devant le fait accompli : «soit ils paient leurs dettes ou ils déclarent leurs employés», précise M. Haddam. 2015 : pas moins de 34.000 infractions de non-déclaration des employés Sur sa lancée, il a tenu à rassurer les travailleurs victimes de ces pratiques aux antipodes de la loi quant à la possibilité de récupérer les quatre dernières années. Partant du principe selon lequel la déclaration des employés est une «obligation légale», la Cnas, en collaboration avec l’inspection du travail, a renforcé le contrôle. Sur les 162.678 infractions enregistrées en 2015, plus de 34.000 sont liées aux non déclarations des employés. Pour assainir la situation, M. Haddam recommande d’intensifier le travail de sensibilisation tout en associant les médias, d’impulser une nouvelle dynamique en serrant l’étau sur les employeurs en fraude et de promouvoir l’entraide administrative. Le DG de la CNAS sollicite, à ce titre, les employés non déclarés à sortir de leur mutisme et dénoncer tout dépassement. Pour l’objectif principal de la CNAS, M. Haddam le cerne en le recouvrement à 100% de ses créances. «Une statistique qui ne sera pas revue à la baisse quelque soient les conditions car il y va des équilibres financiers qui sont considérés comme l’épine dorsale de la protection sociale et le garant de la stabilité sociale du pays», précise le conférencier. 10 Lutte renforcée contre l’informel Abondant en termes de chiffres, l’orateur dira que la CNAS gère 360.268 employeurs actifs tandis que le nombre d’assurés sociaux dépasse les 6.1 millions. Environ 9.000 échéanciers de paiement, d’une valeur de 28 milliards de dinars, ont été accordés jusqu’à fin janvier dernier. Et 3.900 salariés ont été déclarés à la CNAS, ce qui a permis de recouvrer un montant de 17 milliards de centimes. Ces mesures, explique M. Haddam, ont permis, entre autres, de réduire les dettes parafiscales au profit des employeurs et de porter à la hausse le nombre d’assurés. Dans cette optique, il ne manquera pas de souligner, que des dispositions sont prises pour encourager les jeunes qui activent dans les circuits informels, à travers l’affiliation volontaire qui leur permet de bénéficier d’une couverture sociale, pour une cotisation de l’ordre de 12% du SNMG, soit 2.160 DA, par mois, pour une période de trois années, avant de régulariser leur situation ou carrément trouver un emploi permanent. Transferts de malades à l’étranger : «Ce n’est pas la CNAS qui décide» S’agissant des transferts à l’étranger, le DG de la CNAS a apporté nombre de précisions à même de lever certains amalgames, précisant qu’il existe une Commission nationale, composée des meilleurs médecins d’Algérie, à qui revient le dernier mot. Après avoir affirmé que la caisse qu’il dirige «donne près de 65 milliards de dinars» aux hôpitaux nationaux, contribuant ainsi grandement à la médecine gratuite, désormais constitutionalisée, M. Haddam précise que le transfert à l’étranger n’est pas à la charge de la CNAS qui est un organisme payeur. Notant une diminution de ces transferts, le conférencier indique, en termes de chiffres, que des partenariats sont noués avec 17 cliniques privées spécialisées en chirurgie cardiaque. Autres 200 cliniques de dialyse «travaillent avec nous, et le problème des insuffisants rénaux ne se pose plus.» Par ailleurs il convient de rappeler que le DG de la CNAS avait récemment déclaré, à propos du remboursement des médicaments, que les salariés et leurs ayants droit bénéficient de remboursement à hauteur de 80% alors que ceux dont le salaire et égal ou inférieur du SNMG, sont couverts à 100%. Quelque 10.000 pharmacies et 3.000 médecins sont conventionnés à la CNAS, et la liste des remboursements est élargie aux échographies, radiologies et autres actes médicaux, insistant sur l’importance de la carte «Chifa.» Ce document est une «véritable révolution» qui permet au malade d’avoir ses médicaments dans les endroits les plus reculés, tout en lui épargnant la peine de se déplacer vers la CNAS pour l’actualiser puisque cette opération se fait au niveau des officines pour peu qu’elles soient connectées à Internet et dispose de cette application. 11 LFC 2015 : Versement des cotisations de 74.000 employeurs et déclaration de plus de 3.900 salariés (APS) Près de 74.000 employeurs ont versé leurs cotisations et 3.900 salariés ont été déclarés jusqu'à fin janvier auprès de la Caisse nationale des Assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), dans le cadre de l'application des dispositifs de la loi de finances complémentaire (LFC-2015), a indiqué dimanche à Alger le Directeur général de la CNAS, Tidjani Hacène Heddam. M. Heddam a souligné, lors d'une rencontre régionale de la CNAS, que les dispositifs de la LFC-2015 avaient donné lieu à 9.000 échéanciers de versement des cotisations antérieures, estimées à 28 milliards de dinars et le recouvrement de 50 % de ces cotisations, soit 13 milliards de dinars. Des mesures de "recouvrement forcé" des cotisations non versées ont été prises à l'encontre des employeurs qui n'avaient pas saisi l'occasion qu'offraient les dispositions de la LFC-2015. Dix (10) milliards de dinars ont, ainsi, été recouvrés. Concernant les dispositions destinées aux personnes actives sans couverture sociale pour leur affiliation volontaire au système des salariés dans le cadre de la LFC-2015, plus de 6.000 personnes ont été enregistrées durant la même période. Cette mesure permet à cette catégorie de bénéficier des prestations de l'assurance-maladie pour une période transitoire de 3 ans contre le versement d'une cotisation mensuelle estimée à 2.160 dinars, avant leur intégration officielle au système de sécurité sociale. Par ailleurs et dans le cadre des opérations de contrôle pour le recouvrement des redevances dues à la CNAS durant l'année 2015, M. Heddam a indiqué que la caisse avait effectué 51.307 opérations de contrôle outre les 8.210 autres opérations effectuées par des commissions mixtes (CNAS et Inspection du travail). Lors de ces opérations de contrôle, 162.678 infractions ont été enregistrées dont 34.038 concernant la non déclaration des travailleurs et 6.021 la non déclaration de l'activité. M. Heddam a invité, dans ce sens, les responsables du secteur au niveau local à poursuivre les efforts visant à expliquer les mesures exceptionnelles introduites dans la LFC 2015 depuis juillet 2015 jusqu'au 31 mars 2016, dernier délai pour bénéficier de ces mesures. Après avoir invité les employeurs à se rapprocher des services de la CNAS afin de profiter des avantages offerts en vertu de cette loi avant l'expiration des délais, M. Heddam a rappelé les sanctions sévères prévues en cas de dépassements enregistrés, passés les délais. 12 Pour le même responsable, la démarche vise le recouvrement à 100% de la dette de la CNAS car il s'agit, selon lui, d'"équilibres financiers du système de la sécurité sociale". Dans ce contexte, M. Heddam a indiqué qu'un travail était actuellement mené pour parachever, dans les plus brefs délais, l'apurement du dossier relatif à la question de la dette des soins à l'étranger, a-t-il indiqué. Environ 165 milliards DA sont versés par la CNAS en direction des hôpitaux dans le cadre de la gratuité des soins prodigués au citoyen, selon M. Heddam qui a évoqué les mesures prises pour revoir à la baisse le nombre de transfert des malades vers l'étranger à travers des prises en charge médicales au niveau national, les soins à l'étranger étant une "mesure exceptionnelle". La CNAS a conclu des conventions avec 17 cliniques médicales privées de chirurgie cardio-vasculaire et d'autres en charge des insuffisants rénaux, at-il conclu. SES AGENTS ONT EFFECTUÉ 59 816 OPÉRATIONS : Cnas : la quête de financements continue (Liberté) 9 000 opérations de rééchelonnement ont été effectuées au 28 janvier dernier pour la collecte de la somme de 28 milliards de dinars, dont 13 milliards ont été recouvrés. Le déséquilibre financier qui touche la Caisse nationale d’assurance sociale (Cnas) n’est pas près de connaître son épilogue. À en croire son directeur général, M. Tidjani Hassan Haddam, le recouvrement des dettes de la Cnas est plus que vital pour assurer sa survie. Hier, lors d’un regroupement régional des agents de contrôle employeurs de la Caisse, le DG a rappelé les mesures “exceptionnelles” décidées au profit des employeurs débiteurs contenues dans la LFC 2015, soulignant que dans le cadre de l’opération de recouvrement des créances, 350 agents ont été désignés pour effectuer 59 816 en 2015, dont 51 307 réalisées par la Cnas et 8 210 par les commissions mixtes Caisse/inspection du Travail. Pour le bilan de ces opérations, le DG a informé qu’il a été constaté 162 678 contraventions, dont 6 021 non-déclarations de l’activité, 34 038 cas de non-déclaration des employés et 56 060 de minoration de l’assiette de cotisations. “La souplesse” avec laquelle agit la Cnas avec les contrevenants 13 expliquent, néanmoins, que le déficit budgétaire, non assumé publiquement, serait important. Les mesures “exceptionnelles” contenues dans la LFC 2015 prévoient, en effet, des exonérations des pénalités de retard avant la fin du 1er trimestre 2016. Il est souligné très clairement que “les employeurs qui se présentent volontairement pour déclarer à la Cnas avant le 31 mars 2016 ne sont pas concernés par les sanctions et bénéficieront des avantages des dispositions de l’article 57 de la LFC 2015”. Néanmoins, cette mesure “exceptionnelle” prévoit le recours aux procédures de recouvrement forcé si l’infraction liée à la non-déclaration des travailleurs est constatée “lors d’un contrôle légal” intervenu “après le 22 septembre 2015”. Cette collecte inlassable de la Cnas pour renflouer ses caisses prévoit aussi une possibilité aux travailleurs de l’informel une adhésion à la Cnas durant trois années pour bénéficier des prestations de la Sécu contre un paiement de 2 160 DA mensuelle. Cette opération a recueilli l’adhésion de quelque 6 000 personnes et elle s’inscrit, selon le DG, “dans le cadre de la lutte contre l’informel”, prévoyant une nouvelle “pédagogie” après les trois années arrêtées comme seuil pour la déclaration volontaire. 9 000 opérations de rééchelonnement ont été effectuées au 28 janvier écoulé pour un la collecte de la somme de 28 milliards de dinars, dont 13 milliards ont été recouvrés. 74 000 employeurs ont payés leurs frais d’adhésion et ont bénéficié des exonérations pour un chiffre de 30 milliards de dinars, et près de 39 000 employés ont été déclarés à la Cnas. 17 milliards de centimes ont été recouvrés. Sur un autre volet et évoquant les transferts de malades à l’étranger et dont la Cnas est l’organisme payeur, même si la décision revient à la commission médicale nationale, M. Haddam a rappelé que dans l’espoir de réduire les prises en charge à l’étranger, 17 contrats ont été signés avec des cliniques privées spécialisées dans la cardiologie et de 200 avec celles d’hémodialyse. Le DG a ajouté que la Cnas qu’il gère dépense annuellement 65 milliards de dinars qu’elle verse pour le compte des hôpitaux. M. Haddam a souligné, après avoir expliqué le processus de prise de décision de transfert, que cela ne relève pas “d’un droit”, mais il s’agit, plutôt d’une “exception”, refusant, toutefois, de révéler le coût des transferts et notamment l’identité des bénéficiaires de cette “exception”. PROBLÉMATIQUE DE L’INTERNATIONALE DES ENTREPRISES ALGÉRIENNES : Le Cread lance un projet de recherche (Liberté) La division firmes et économie industrielle du Centre de recherche en économie appliquée (Cread) a lancé un projet de recherche sur “la problématique de l’internationalisation des entreprises algériennes”. Un atelier, dont l’objectif est d’amorcer une discussion autour des facteurs explicatifs de la performance des PME exportatrices avec les parties prenantes du processus d’exportations, a été organisé, hier, au Cread, en présence, entre autres, du président d’Algérie Conseil Export, Smaïn Lalmas. Dans son argumentaire, le projet de recherche, qui relève la libéralisation commerciale entamée au début des années 1990 en Algérie, devait avoir 14 un impact positif sur la diversification des exportations et sur l’intégration des PME dans les échanges commerciaux. Cependant, “après plus de deux décennies, les exportations hors hydrocarbures demeurent toujours marginales avec une valeur de 2 milliards de dollars, 3% du total des exportations, selon les chiffres de l’année 2014 de l’Office national des statistique (ONS)”. Malgré la dominance des hydrocarbures dans les exportations algériennes, il y a des PME qui exportent et qui enregistrent des niveaux de performance sur les marchés extérieurs, en dépit de toutes les difficultés qu’elles rencontrent. Les chercheurs de la division firmes et économie industrielle du Cread ont présenté le cadre conceptuel du projet en s’interrogeant sur la construction des performances à l’international de ces entreprises. La diversification des exportations a, depuis plusieurs années, constitué une préoccupation sous-jacente des réformes économiques entreprises par les pouvoirs publics. Cette question se pose aujourd’hui avec autant plus d’acuité, que le marché pétrolier mondial s’oriente à la baisse, à un moment où les besoins de financement du développement économique et social explosent. Dans ce contexte, le projet de recherche lancé par la division firmes et économie industrielle du Cread intervient au moment où le gouvernement tente de lever les contraintes rencontrées par les exportateurs. En janvier dernier, le directeur de la promotion des échanges commerciaux au ministère du Commerce, Messaoud Beggah, cité par l’APS, avait indiqué qu’une cellule de suivi des exportations hors hydrocarbures sera installée prochainement au niveau du Premier ministère. Cette nouvelle structure sera mise en place après la transmission d'un rapport détaillé sur la situation des exportations hors hydrocarbures au Premier ministre. “Cette cellule sera chargée d'examiner, de manière approfondie, avec l'ensemble des secteurs concernés, les contraintes rencontrées par les exportateurs, afin de mettre en place une stratégie nationale de promotion des exportations”, selon M. Beggah.Elle devra revoir l'ensemble du dispositif de promotion des exportations hors hydrocarbures et proposer de nouvelles mesures. Une cellule similaire a été mise en place, également, auprès du ministère du Commerce, et se compose de représentants de ce département ministériel, de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex), de la Société algérienne des foires et exportations (Safex) et de l'Association nationale des exportateurs algériens (Anexal). Pour certains experts, la promotion d’une politique d’exportations hors hydrocarbures plus agressive questionne le système économique dans ses dimensions institutionnelle, économique et managériale. Transport collectif privé : Augmentation de 10% des tarifs (APS) 15 Les tarifs du transport collectif urbain et suburbain privé seront augmentés de l'ordre de 10% à partir de cette semaine suite à la hausse des prix des carburants, a appris l'APS auprès du directeur du transport terrestre et urbain au ministère des Transports, Salem Salhi. Le ministère a, ainsi, adressé une circulaires aux Directions des transports de wilaya (DTW) pour élaborer les tableaux des prix qui seront appliqués pour le transport collectif urbain et le transport collectif interwilaya ainsi que pour le transport par taxi, précise encore M. Salhi. "Le groupe de travail mixte, chargé de fixer la nouvelle tarification, a décidé d'appliquer des hausses équivalentes à l'impact de l'augmentation des prix du carburant sur les charges journalières des transporteurs, estimées à 10%", selon le même responsable. Ce groupe de travail est constitué des représentants de l'administration centrale, des syndicats des chauffeurs de taxis et des transporteurs de voyageurs (urbain et interwilayas). Le ministère et les représentants des transporteurs se sont mis d'accord sur la nouvelle tarification pour le transport par taxi et le transport collectif interwilayas pour les trajets de plus de 30 kms. Mais concernant le transport collectif urbain (0 à 15 kms), les transporteurs ont affiché des réticences dues, selon ces derniers, aux difficultés quant à la disponibilité de la petite monnaie, rapporte-t-il. Ils ont même proposé d'arrondir les chiffres en augmentant les tarifs de 5 DA au lieu de 1, 2 et 3 DA, selon la même source. Mais le ministère a refusé catégoriquement cette proposition du fait qu'elle aura un impact sur le pouvoir d'achat du citoyen, poursuit M. Salhi qui considère que la proposition de ces transporteurs était inopportune tant que la petite monnaie, selon lui, est toujours en circulation. Par conséquent, la tarification pour les lignes allant jusqu'à 5 kms va augmenter à 17 DA (contre 15 DA actuellement), de 6 à 10 kms à 22 DA (contre 20 DA), de 11 à 20 kms à 33 DA (contre 30 DA) et les lignes de 21 à 30 kms à 38 DA (contre 35 DA). Pour assurer l'application de la nouvelle tarification, une cellule de suivi a été installée au niveau central et à l'échelle locale. Concernant le transport collectif public, M. Salhi a réaffirmé qu'aucune augmentation des prix n'est envisagée. Banque/bourse/Assurance Matières premières : Les cours mondiaux des métaux en hausse (APS) 16 Les cours des matières premières sur les marchés internationaux ont connu, pour la plupart, une tendance haussière durant la semaine dernière. Les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont profité dans l’ensemble de la reprise des marchés boursiers en Asie, qui ont rouvert en forte hausse après les congés du Nouvel an lunaire, tandis que le plomb et le zinc, en nette baisse, ont réussi à redresser la barre en fin de semaine. Le début de la semaine passée a été caractérisé par «un appétit pour le risque significativement plus élevé parmi les investisseurs», qui s’est matérialisé par un net rebond des Bourses asiatiques, Tokyo en tête, alors que les marchés chinois rouvraient après une semaine d’interruption pour les fêtes du nouvel an. Cette euphorie inattendue des places financières asiatiques, qui s’est propagée aux marchés européens, prenait à la fois sa source dans la volonté affichée dimanche par Pékin d’empêcher sa monnaie de se déprécier davantage et dans des spéculations sur de possibles nouvelles mesures de soutien de la Banque du Japon (BoJ). Cet interventionnisme a contribué à rassurer les investisseurs et permis par ricochet aux prix des métaux industriels de s’afficher en hausse. Selon des experts, les achats spéculatifs d’investisseurs cherchant à couvrir des positions courtes ont sans doute aussi joué dans ce rebond, qui n’a guère été affecté par les mauvais chiffres du commerce extérieur de la Chine. Sur le LME, la tonne de Cuivre (pour livraison dans trois mois) s’échangeait à 4.590,5 dollars vendredi contre 4.494,50 dollars le vendredi précédent. L’Aluminium valait 1.539 dollars la tonne, contre 1.498 dollars, après avoir atteint vendredi 1.540 dollars, un plus haut en deux semaines. Le PLOMB valait 1.742 dollars la tonne, contre 1.846,50 dollars. L’Etain valait 15.840 dollars la tonne, contre 15.400 dollars. Le Nickel valait 8.400 dollars la tonne, contre 7.735 dollars. Le Zinc valait 1.726 dollars la tonne, contre 1.720 dollars. De son côté, l’Or a consolidé ses gains à un niveau toujours élevé en raison des incertitudes persistantes qui planent sur l’économie mondiale malgré un bref regain de confiance sur les marchés. Commerce Coopération Veille Réserves de change : L’Algérie au 18e rang mondial (Algérie 1) 17 L’Algérie arrive au 18e rang mondial établi selon les réserves de change à la fin de l’année 2015, rapporte dimanche le journal saoudien Al-Riadh. Malgré la baisse (20%) de ses réserves de devises jusqu’à atteindre à la période de référence les 153 milliards de dollars comparativement à 2014, l’Algérie arrive juste derrière l’Arabie Saoudite, premier pays arabe en matière avec 616 milliards de dollars. En haut du tableau de ce classement arrive la Chine à la première place avec 1250 milliards de dollars soit 10,4% des réserves mondiales, suivie de la Suisse (605 milliards de dollars), Taiwan (426 milliards de dollars), la Russie (372 milliards de dollars). Dans le bas de ce classement le Yémen (5,3 milliards de dollars) et le Bahreïn (4,4 milliards de dollars). 18