Psy-Nephile 2016-2017

Transcription

Psy-Nephile 2016-2017
9ème édition septembre 2016 – juin 2017.
(Cycle en continuité avec le thème et les réalisateurs de la 8ème édition)
Utilisant l’artificialité et la beauté formelle, le cinéma, inépuisable machine à
rêve, nous fait plonger dans toute sorte
d’aventures. Divertissant, il peut avoir
ce côté exutoire qui nous fait penser à
autre chose qu’au quotidien. Et dans les
mains des maîtres réalisateurs, il enrichi
aussi en retour nos visions de la réalité.
Il tire alors sa force de la production de
vrais simulacres à la manière de laboratoires virtuels au service de l’élaboration de notre réalité. Bienvenues à
cette pause esthétique, passage de la
lumière par un jeu de miroirs qui véhicule les grands sentiments partagés par
toute l’humanité, source d’inspiration à
nos états de transition.
À CHACUN SA RÉALITÉ
Films sur le pouvoir de soi
Animation : Carlos León
Nous sommes tous des étrangers face au monde qui semble envahi de transitions entre des ordres anciens et des ordres nouveaux. Dans la démesure et les
contradictions, les ambigüités sont source de questionnement du sens et de
l’identité. Dépassés, nous éprouvons alors le besoin de nous envoler.
De l’expérience lucide au cauchemar,
l’art du rêve nous place par- delà les
nuages. Dans cet état de transition hors
l’espace et le temps, nous inventons de
nouveaux concepts, prenons un recul
indispensable à une guérison. Pour
méditer ensuite sur le choix utopique ou
vrai d’un espace de renaissance à la vie.
PSY-NEPHILE
Le deuxième mercredi du mois
Soupe 2.50.- / Intermède-débat
17h30 ouverture de salle
18h30 le film
Espace d’accueil et d’expression - Rue du Vieux-Billard 1 - 1205 Genève
www.associationparole.ch
14 septembreMarie-Antoinette. S. Coppola, 2006 Portrait d’une femme un peu
8 mars
Profession reporter. M. Antonioni, 1975 (J. Nicholson). L’art de
transformer une intrigue policière en une déchirante méditation
existentielle sur la douleur de vivre, sur l’impossibilité de connaître
la réalité et de changer de personne, et de destin, en changeant
d’identité. Expérience d’ordre phénoménologique permettant au
spectateur de se regarder regardant.
12 avril
Jesus Christ Superstar. N. Jewinson, 1973 Ce film est considéré
comme un chef-d’œuvre pour son mélange de « branché » et de
« sacré », et pour ses textes profonds. Il place le spectateur du
point de vue de Judas. Il est une adaptation de la comédie musicale rock d’A. Lloyd Webber.
10 mai
A travers le miroir. I. Bergman, 1961 « C’est en aimant que l’on
peut quelque chose pour les autres ». Incursion dans le domaine de
la psychose, l’obsession de Bergman est d’attendre au moins « face
à face », une vérité dont nous ne serons plus seulement condamnés
à voir le reflet.
14 juin
Hair. M. Forman, 1979 Film musical qui donne la pêche et célèbre
la libération des corps et des esprits. Peace, brothers.
perdue, d’une jeune fille devenue reine et de ses états d’âme… La
révolution gronde et commence à s’introduire dans le château de
Versailles.
12 octobre
9 novembre
Le guépard (I partie). L. Visconti, 1963 (A. Delon, B. Lancaster
& Claudia Cardinale). Adapté du roman de G. T. di Lampedusa,
et avec toile de fond l’histoire de l’unification de l’Italie. Le film
évoque le crépuscule d’un aristocrate qui voit le monde se reconstruire autour de lui, et bientôt sans lui.
Le guépard (II partie). L. Visconti, 1963 (A. Delon, B. Lancaster
& Claudia Cardinale). Récit du replis nostalgique d’un changement politico-social incontestable, d’une révolution sans révolution,
d’une aristocratie mourante « qui voudra que tout change pour que
tout reste pareil » !
14 décembre La Dolce vita. F. Fellini, 1960 (M. Mastronianni, A. Ekberg).
L’auteur décrit un monde, une société, dont les bases s’effritent,
une série de personnages qui sans sourciller acceptent le péché.
Claudia Cardinale et Alain Delon dans «Le Guépard»
11 janvier 8 février
Le charme discret de la bourgeoisie. L. Buñuel, 1972 Satire drôlissime, sur les territoires du surréalisme, de la clase bourgeoise, au
charme infini tant par sa grâce que par sa légèreté.
Désert rouge. M. Antonioni, 1964 (M. Vitti). Intention attentionnée au monde moderne, l’individu est mis dans le contexte d’un
espace industrialisé : source de cette « sorte de crise qui comme un
fleuve reçoit mille affluents, se divise en mille bras pour enfin tout
submerger et se répandre partout ».