dossier de presse

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dossier de presse
Dans les plaines arides du Nouveau-Mexique, Sarah, une ancienne prostituée, découvre le corps sans vie de
son mari, sauvagement assassiné par un fanatique religieux. Meurtrie, elle part en croisade vengeresse,
mais c’est sans compter sur l’arrivée de l’extravagant shérif Jackson.
« John Wayne ! Tu vas me dire qu’il est pédé ? »
Cette réplique de Macadam Cowboy en dit long. John Wayne n’était pas le « Duke » parce qu’il avait crevé
l’écran en tant que colonel dans Les Bérets verts ou pour son rôle de boxeur dans La Taverne de l’Irlandais ,
mais parce qu’il jouait les cow-boys dans des westerns, genre américain par excellence, genre sacré avec
des règles bien définies.
Nous pensons que toute chose considérée comme « sacrée » dans l’art est dangereuse. Une chose sacrée
est privée de perspectives d’évolution (et cela vaut aussi pour le Pape ou le concept de Royauté !). Nous
voulions dépasser les conventions du western, créer une tragédie sans gagnants ni héros positifs, un monde
où tout le monde se fait avoir - un récit sombre, tordu et sordide, un triangle de sang brûlant sur les hauts
plateaux du Nouveau-Mexique.
Avec l’équipe, nous ne nous sommes jamais dit que nous tournions un western. Nous voulions laisser libre
cours à l’imagination de nos collaborateurs, éviter qu’ils aient un corpus de films en tête.
Nous nous sommes abreuvés des peintures du Caravage, de Georges de La Tour et de Goya, nous avons
dévorés les écrits de Christopher Marlowe ou de Saint-Augustin, nous nous sommes enfouis dans les
micropolyphonies entêtantes de Ligeti, les oeuvres chorales de Rachmaninov, l’atonalité d’Elliott Carter.
Une histoire prenante n’a pas besoin d’adhérer à des schémas préconçus. Il lui suffit de trouver son espace
à elle, sans souci du genre auquel elle pourrait appartenir.
Au final, parce que les classifications nous aident à donner du sens aux choses, et parce qu’il y a des
chevaux et flingues en pagaille, Shérif Jackson sera vu comme un western. Mais gay ou hétéro, le « Duke »
n’est pas là, seulement un prophète, un shérif, un Mexicain et une prostituée.
Rien de sacré ou de trop sérieux.
Logan & Noah Miller
« Si tu te fais un sandwich au beurre de cacahuète et à la confiture, tu ne t’arrêtes pas pour te demander
ce que tu es en train de faire. C’est la même chose pour nous lorsque nous réalisons un film. Nous avons
toujours tout fait ensemble. Pas un jour ne se passe sans que nous n’ayons des projets et des pensées
communes. Nous échangeons énormément. » Noah Miller
Vrais jumeaux, Logan et Noah Miller ont réalisé en 2008 un premier long-métrage, Touching home , drame
autobiographique dans lequel un vieil homme alcoolique (interprété par Ed Harris) vient briser les rêves de
carrière de sportifs professionnels de ses fils (interprétés par les jumeaux eux-mêmes).
Les Miller ont grandi à Lagunitas, en Californie, à l’ouest du comté de Marin où ils aspiraient à une carrière
de joueurs de baseball. Ce sport leur a appris bien sûr le travail en équipe, la discipline mais avant tout
la persévérance.
Ed Harris a remarqué les deux jeunes frères lors de la présentation du projet de leur premier film à
l’occasion du festival de San Francisco et c’est lui, en rejoignant le casting et la production qui leur a
permis de le concrétiser. Suite au succès de Touching Home les jumeaux ont signé un livre écrit pendant
le montage du film, Either You’re in or You’re in the way , hommage à leur père, qui mourut seul en prison.
Ce livre revient aussi sur les obstacles qui se sont dressés sur la route de deux jeunes réalisateurs perdus
dans la jungle hollywoodienne.
Toujours avec l’aide d’Ed Harris, ils ont finalisé en 2012 leur deuxième long métrage, Shérif Jackson . Ed
Harris avait tourné Appaloosa dans les environs de Santa Fe au Nouveau-Mexique et c’est lui qui a mis les
Miller sur la piste des principaux décors du film : Bonanza Creek Ranch au sud de Santa Fe et Abiquiu,
contrée reculée où ont été néanmoins tournées des superproductions comme le quatrième volet d’Indiana
Jones, Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal . Le tournage de Shérif Jackson s’est tenu en juillet
2012 pour une durée de 24 jours.
Les deux frères développent actuellement un nouveau projet, un thriller moderne et violent qui se tiendra
de nouveau dans les paysages désolés du Nouveau-Mexique.
« Sarah a un passé douloureux : sa mère était une prostituée, et elle a travaillé avec elle. Elle s’est forgée une
nouvelle vie en épousant Miguel, et elle est très heureuse – il la soutient et ils sont très amoureux. Quand Miguel
disparaît, son cœur se brise – son âme aussi peut-être. Là voilà sur le chemin de la vengeance. Ce personnage est
très différent de ce que j’ai l’habitude de lire : il est assez rare d’avoir comme personnage principal une femme
bien décidée à tout saccager ! Cela ne me paraissait pas très compliqué : le personnage est si fort qu’il est très
libérateur de le jouer. Sarah est une femme indépendante, à la fois forte et, par instants, triste. Je ne répète
pas énormément : jouer est pour moi un processus organique, très instinctif. Le cœur du film, c’est justement ce
cœur brisé : c’est une histoire d’amour tragique. Peu de gens, heureusement, connaissent ce que traverse Sarah,
mais les sentiments de tristesse, de colère, d’impuissance sont universels. Sarah est peut-être le personnage le
plus décidé que j’ai eu à jouer : son âme s’est endurcie, c’est un personnage très dangereux. Ce qui ne l’empêche
pas d’être sympathique : vous avez envie qu’elle fasse ce qu’elle a à faire. Moi, en tout cas, j’en avais envie ! »
January Jones est née en 1978 et a grandi à Sioux Falls dans le Dakota Sud. Avant de se lancer dans sa carrière
d’actrice, elle devient modèle. En 2003, on la retrouve dans des seconds rôles de plusieurs comédies ( Self
Control , American Pie : marions-les ! , Love actually , Dirty Dancing 2 …). Mais c’est avec Mad Men , la série culte
de Matthew Weiner récompensée par quinze Emmys et trois Golden Globe, où elle y interprète la femme de Don
Draper, le célèbre publiciste, qu’elle trouve le rôle qui l’imposera définitivement. En 2011, elle interprète Emma
Frost, la belle mutante aux pouvoirs télépathiques dans X-Men , avant de signer un contrat avec Versace pour qui
elle deviendra l’égérie publicitaire renouant ainsi avec ses premières aspirations de mannequinat.
« Le shérif Jackson est un esprit libre. Il agit en fonction de ses propres règles, prend du bon temps et apprécie
sa vie. Selon moi, il ne s’approprie pas plus la loi que quiconque à l’époque. Si quelqu’un se conduit mal, il le
tuera ou l’arrêtera selon les circonstances. Il traite un peu brutalement le shérif local parce que c’est un bon
à rien, qui mérite largement qu’on lui botte le cul. Mon personnage veut aller au fond des choses : des gens
disparaissent ou sont tués, il faut savoir qui est responsable. C’est son boulot et il le fera à sa manière. Le
film est une histoire de vengeance, mais peu ordinaire, avec de l’humour et une approche du cinéma originale.
Les réalisateurs possèdent un univers singulier. Il n’est pas réaliste : il s’agit de dire la vérité, mais avec une
certaine liberté qui repousse les limites du réalisme. Il y a tout de même des choses assez gonflées dans le
film et c’est cela qui est amusant ! J’étais content de la distribution : January Jones vient du Dakota du Sud.
Elle a grandi dans une petite ville avant de s’installer à Sioux Falls, qui n’est pas une grande ville. Elle sait tenir
un fusil, monte bien à cheval, ne s’est jamais plainte, même si sa robe ne devait pas être très confortable. »
Après quelques apparitions dans des séries télévisées, Philip Kaufman offre à Ed Harris son premier rôle
important dans L’Etoffe des héros (1983). Viendront ensuite de nombreux films majeurs : T he Abyss de James
Cameron, Apollo 13 de Ron Howard, La Firme de Sydney Pollack, Nixon d’Oliver Stone ou encore The Rock de Michael
Bay. En 2000, Ed Harris réalise son premier film sur le peintre américain Jackson Pollock, intitulé Pollock et
nominé pour l’Oscar du meilleur acteur pour son propre rôle. Viendra ensuite Appaloosa (2008), dans lequel il
campe le personnage de Shérif Cole inspiré du roman éponyme de l’auteur de romans policiers Robert B. Parker.
Ed Harris est à l’affiche du dernier film de Michael Bay : No Pain, No Gain . Hormis ses deux projets personnels,
Shérif Jackson est le premier film d’Ed Harris en tant que producteur.
Eduardo Noriega est un comédien espagnol né en 1978. Deux films d’Alejandro Amenabar, Tesis et Ouvre les
yeux , dans lequel il partage la vedette avec Pénélope Cruz et dont Cameron Crowe réalisa un remake en 2001
( Vanilla Sky ) lui permettent de gagner une renommée internationale, à l’image notamment du Prix Goya du
Meilleur acteur qu’il obtient en 2004 avec El Lobo . Il a tourné pour des réalisateurs de tous les continents :
Mateo Gil ( Blackthorn ), Guillermo del Toro ( L’Echine du diable ), Jean-Pierre Limosin ( Novo ) ou récemment
Kim Jee-woon ( Le Dernier rempart ).
« Le prophète mène sa propre secte de fondamentalistes. Il dit recevoir directement ses révélations de Dieu,
qu’il livre ensuite à ses disciples. Il est polygame. Peut-être schizophrène. Il est certainement fou de pouvoir.
Dans ces lieux et à cette époque, les gens avaient besoin de croire en quelque chose : une ville entière a choisi
de croire en lui et le pouvoir absolu corrompt absolument : il pense faire le travail de Dieu sur terre, il veut
tout posséder, biens et gens. Et détruire qui osera défier son ego.
J’essaye d’éviter les rôles de « méchant » parce que celui de Lucius Malefoy est un délice, et je ne veux
pas me répéter. Mais je ne pouvais pas refuser le scénario des frères Miller parce que Josiah est bien pire.
Comparé à lui, Malefoy est membre du club Disney ! A chaque page, il commet une nouvelle exaction, ce qui
m’a fait beaucoup rire ! Sur le plateau, les Miller m’ont donné le plus grand cheval, il dépasse tous les autres
d’une tête. Si vous voulez réussir votre méchant, donnez lui une perruque adéquate et un énorme cheval ! »
La carrière de comédien de Jason Isaacs débute sur les planches de l’Université de Bristol, où il délaisse ses
études de droit pour goûter au plaisir du grand écran. En 2000, Roland Emmerich lui offre avec The Patriot son
premier grand rôle, qui lui vaudra le Prix du meilleur second rôle de l’année au London Film Critics Circle. On le
retrouve dans plusieurs superproductions : Armageddon , La Chute du Faucon noir , Resident Evil …
Interprétant très régulièrement des personnages de méchant, et afin d’éviter les stéréotypes, il accepte de
jouer dans plusieurs rôles à contre-emploi comme celui de drag queen dans Sweet November (2001), avec
Charlize Theron et Keanu Reeves. De 2002 à 2011, il campe le personnage de Lucius Malefoy dans plusieurs
volets de la série de films Harry Potter . Il partage aujourd’hui son emploi du temps entre cinéma et théâtre.
JANUARY JONES [ Sarah ]
JASON ISAACS [ Prophète Josiah ]
ED HARRIS [ Shérif Jackson ]
EDUARDO NORIEGA [ Miguel ]
STEPHEN ROOT [ High ]
JASON ALDEAN [ Daniel ]
VIC BROWDER [ Martin ]
LUCE RAINS [ Kingfisher ]
DYLAN KENIN [ Jim ]
KEITH MERIWEATHER [ Jonathan ]
LOGAN OR NOAH MILLER [ Levi ]
JB TUTTLE [ Curly ]
CHAD BRUMMETT [ Sid ]
LOGAN OR NOAH MILLER [ Jacob ]
KEVIN WIGGINS [ Barley ]
KATHY LAMKIN [ Bertha Jean ]
RALPH ALDERMAN [ Man ]
AMY MADIGAN [ Madame Bovary ]
DAVID MANZANARES [ Jeremiah ]
MIA STALLARD [ Isabel ]
JIJI HISE [ Gretchen ]
JENNY GABRIELLE [ Jolene ]
TUCKER MOORE [ Johnny Tulane ]
Réalisation : LOGAN MILLER
Histoire : ANDREW MCKENZIE
Scénario : LOGAN et NOAH MILLER
Directeur de la photographie : BRAD SHIELD, ACS
Décorateur : WALDEMAR KALINOWSKI
Montage: ROBERT DALVA, ACE
Costumes : HALA BAHMET
Musique : MARTIN DAVICH
Directeur du casting : JEANNE MCCARTHY
Producteur délégué : BRENDAN GARST
1ers assistants réalisateurs : KAAREN OCHOA et CHEMEN A. OCHOA
Producteurs : JASON NETTER, LOGAN ET NOAH MILLER, TREVOR DRINKWATER
Producteurs exécutifs : ED HARRIS, TUCKER MOORE, STEPHEN K. BANNON, RICK BENATTAR, ANDREW CURTIS,
JONATHAN ENGLISH, PHILIPP MENZ, STEFAN MENZ, GLENN KENDRICK ACKERMANN
Une production
Kickstart - Raindance Entertainment - L.P.
Mythic International Entertainment - Atlas International Film GmbH - ARC Entertainment Presents
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