A Fribourg, quand les femmes musulmanes font «bains à part»

No
91 •
133e
NOUVEAUTÉ
INSOLITE
TENNIS
Un fromage à base
de lait concentré!
C’est l’histoire d’un
voleur arrosé
Roger Federer se balade
● 27
à Melbourne
●
8
●
12
CONSOMMATION
année
MERCREDI
21 JANVIER 2004
Fr. 2.20
Abonnements 026 426 44 66
JA 1700 Fribourg 1
C O N S O M M AT I O N
Génériques
quasi imposés
Une caisse-maladie a le
droit de lier une prime
basse à la consommation préférentielle de
génériques. Le contrat
est clair mais la pratique
● 31
floue. KEYSTONE
Rédaction 026 426 44 11
Infomanie 026 426 44 44
A Fribourg, quand les
femmes musulmanes
font «bains à part»
FORUM DE BOMBAY Le
tiers-monde cherche à se décharger de sa dette apocalyptique et le fait savoir à Bombay. L’étau se resserre autour
de la politique du FMI et de la
●3
Banque mondiale.
PRÉSIDENTIELLE John Kerry
a remporté lundi au détriment
de Howard Dean les caucus
de l’Iowa, première étape du
long processus de sélection
d’un candidat démocrate à
l’élection présidentielle. ● 5
Roland Frey risque
la prison ferme
VEVEY Le Ministère public a
requis hier deux ans de prison ferme contre l’ex-syndic
de Corsier et ex-administrateur du Vevey-Sports. L’ancien notable est aujourd’hui
● 19
un homme brisé.
EXCLUSIF • Pour permettre aux femmes de se baigner à l’abri des regards, l’Association des musulmans de Fribourg loue la piscine du Collège SaintMichel. La communauté occupe les installations
pendant quatre heures le dimanche après midi à
raison de deux heures pour les femmes et deux
heures pour les hommes. Cette piscine satisfait à
l’exigence de discrétion préconisée par la communauté musulmane car elle n’est entourée d’aucun
bâtiment d’où pourraient plonger des regards indésirables. Le jeune club Unesco de Fribourg, qui s’est
penché sur la question, voit là un moyen d’offrir la
piscine à des femmes qui, jusque-là, étaient privées
● 11
de ce loisir, faute d’établissement adéquat.
Gottéron a
manqué trop
d’occasions
contre Davos
●
L’économie propose que
les étudiants paient plus
Augmenter à 5000 francs par an les taxes
universitaires payées par les étudiants permettrait d’engager jusqu’à 800 professeurs
supplémentaires. Une étude sur les «nouvelles pistes pour le financement des Hautes
écoles» veut lancer le débat. Les auteurs du
document réalisé pour le compte des
milieux économiques se défendent toutefois
de vouloir barrer la route des études aux personnes de condition modeste. L. CROTTET-A ● 9
Cinéma
32/33
PMU
36
Radio-Télévision
38
Feuilleton et Mémento 39
Météo
40
Dernière heure
40
Avis mortuaires
Le journaliste
est un ennemi
au Proche-Orient
●
Kerry surprend
son monde
DIVERTISSEMENT Accor et
Barrière forment désormais
le groupe No 1 des casinos
en Europe. Ce qui fait
craindre une aggravation
des conditions de travail
●7
pour leurs salariés.
Internet www.laliberte.ch
Comment garder le cap lorsque le même
article est jugé propalestinien par les uns et
pro-israélien par les autres? Luis Lema a
couvert le conflit au Proche-Orient pendant deux ans. Il représentait alors cette
presse étrangère, ennemie potentielle. Les
critiques et menaces, il connaît et en a écrit
un livre. En Israël, la presse avoue avoir
soutenu Sharon, laissant ainsi ses confrères
seuls au front de la critique. KEYSTONE ● 10
Les dernières
cartouches
Les dégâts de la
bataille des casinos
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22/24
Sans Montandon ni émotions, Gottéron a
fait chou blanc hier soir contre Davos
(1-2). Menés 0-2 après le premier tiers, les
Fribourgeois (ici Berthoud devant Marquis)
ont réussi à réduire la marque, mais ont
loupé trop d’occasions pour souffler la victoire à une équipe de Davos retrouvée. Une
rencontre qui s’est jouée sous les yeux du
conseiller fédéral Joseph Deiss, fan depuis
● 21
l’époque des Augustins. ALAIN WICHT
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PLAGE DE VIE
Vive
le Gibus!
U
n lundi soir, après une assemblée communale, je me dirige vers la gare des
bus pour prendre le nocturne. Là, le
conducteur me demande ma destination.
«Rossens, école primaire», lui dis-je. Il me
fait signe de la tête et je vais m’asseoir parmi
les autres passagers (ils sont deux). Le bus
démarre et commence donc son périple
nocturne. Peu après, le chauffeur dépasse le
carrefour pour Rossens. Déterminé à trouver
absolument un raccourci, il s’enfonce dans la
nuit. Malgré la neige qui commence à tom-
ber, il a l’air de savoir où il va jusqu’au moment où il s’arrête, tourne la tête vers moi et
me demande: «Rossens, c’est par où?» Je
reste sans voix. Il repart donc vers là où son
sens de l’orientation le guide. Malheureusement pour nous, c’est au beau milieu de nulle part que nous atterrissons. Il fait donc
demi-tour pour retrouver un chemin plus
court... Au final, j’arrive quand même avec
près de 30 minutes de retard, mais sain et
sauf, à Rossens. Et ça, c’est toujours mieux
que rien.
JPe