Télécharger - Ville de Douarnenez

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DzMag
JOURNAL
D'INFORMATION
DE LA VILLE DE
DOUARNENEZ
Juillet
Août
Septembre
2016
www.mairie-douarnenez.fr
COURSE AU
LARGE
DouarnenezHorta, une vitrine
pour la ville
/ 08 Concerts
fêtes / 06 Loisirs
ée / 03 Temps cinéma / 13 Expositions
02 Port-mus
de
nautisme
/ 10 Festival
/ 18 Sport &
& spectacles
ateliers d’artistes
14 Galeries et
que / 20 Cinéma
19 Médiathè
DzAgenda
L’AGENDA
CULUREL
DE
DE LA VILLE EZ
DOUARNEN
Juillet
août
Septembre
2016
L’AGENDA
RETROUVEZ NEZ SUR
DE DOUARNE
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La Grande
parade
Temps fête
2016
EXPOS,
CONCERTS,
FESTIVALS...
Votre agenda
de l’été
Douarnenez
Port
d’attache des
professionnels du
Cinéma
HÔTEL DE VILLE
16 rue Berthelot - Tél. : 02 98 74 46 00
[email protected]
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Horaires : Lundi-vendredi : 8h30-12h / 13h30-17h30 - Samedi : 9h-12h
Bloc notes
CONTACTS MAIRIE
C.C.A.S (CENTRE COMMUNAL
D’ACTION SOCIALE)
8 rue Ernest-Renan
Tél. : 02 98 74 46 21
[email protected]
HORAIRES
Lundi-vendredi : 8h30-12h /
13h30-17h30
DOUARNENEZ PROXIMITÉ
Maison Charles Tillon
18 rue Anatole France
Tél. : 02 98 74 46 83
douarnenez.proximite@
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HORAIRES
Lundi-vendredi : 8h30-12h30
(sur rdv l’après-midi)
CENTRE DES ARTS
ANDRÉ MALRAUX
88 rue Louis-Pasteur
Tél. : 02 98 92 92 32
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rubrique loisirs
HORAIRES
lundi - mardi - jeudi - vendredi :
14h à 18h30
mercredi : 9h à 12h et 13h30 à 19h
MÉDIATHÈQUE
GEORGES PERROS
Place de l'Enfer
Tél. : 02 98 11 16 10
[email protected]
www.mediatheque-douarnenez.fr
HORAIRES
Du 6 juillet au 31 août:
Du mardi au vendredi : 15h-18h30
samedi : 10h-12h / 14h-17h
DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016
PORT-MUSÉE
2
Place de l’Enfer
Tél : 02 98 92 65 20
[email protected]
www.port-musee.org
HORAIRES
Du 1er juillet au 31 août:
Musée à quai et bateaux à flot :
10h-19h, 7 jours sur 7
CENTRE NAUTIQUE
Rue du Birou
Tél. : 02 98 74 13 79
centre.nautique.municipal@
mairie-douarnenez.fr
www.centre-nautiquedouarnenez.fr
HORAIRES
Du lundi au vendredi
de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30
PORT DE PLAISANCE
59, quai de l'Yser,
Maison du nautisme
Tél. : 02 98 60 26 30
port.de.plaisance@
mairie-douarnenez.fr
www.mairie-douarnenez.fr,
rubrique nautisme
HORAIRES
Du 1er juillet au 31 août:
Bureau ouvert de 7h à 21h,
7 jours sur 7
PISCINE
6 allée de la Sainte-Croix
Tél. : 02 98 92 23 24
sports.nautisme@
mairie-douarnenez.fr
OUVERTURE AU PUBLIC
Vacances scolaires :
du lundi au vendredi :
10 h à 12 h et de 15 h à 20 h
samedi : 15 h à 18 h
dimanche : 9 h 30 à 12 h
POINT INFORMATION
JEUNESSE (PIJ)
Maison Charles Tillon
18, rue Anatole France
Tél. : 02 98 92 47 00
[email protected]
HORAIRES
lundi :
matin : accueil sur rdv /
13h30-17h30
mardi :
matin : accueil sur rdv /
13h30-17h30
mercredi :
matin : accueil sur rdv /
13h30-17h30
jeudi :
matin : accueil sur rdv
vendredi :
matin : accueil sur rdv /
13h30-17h30
fermeture du 25/07
au 19/08 inclus
RENCONTREZ
VOS ÉLUS
NUMÉROS
UTILES
CABINET DU SÉNATEUR-MAIRE
DOUARNENEZ COMMUNAUTÉ
Tél. : 02 98 74 46 04
75 rue Ar Veret
Tél. : 02 98 74 48 50
www.douarnenezcommunaute.fr
SECRÉTARIAT DES ÉLUS
ET DE LA DIRECTION
GÉNÉRALE
Tél. : 02 98 74 46 06
PERMANENCES DES ÉLUS
DE QUARTIERS
À Tréboul, Pouldavid
et Ploaré, retrouvez les
permanences de votre élu
de quartier sur notre site
www.mairie-douarnenez.fr,
rubrique Mairie
À noter : vous pouvez
également retrouver l’annonce
de ces permanences dans le
Télégramme et Ouest France.
CENTRE DES FINANCES
PUBLIQUES
1 rue du 19 mars 1962
Tél. : 02 98 74 48 00
CAISSE PRIMAIRE
D'ASSURANCE MALADIE
Tél. : 3646
CAISSE D'ALLOCATIONS
FAMILIALES
Antenne Douarnenez
27 rue du Maréchal Leclerc
Tél. : 08 10 25 29 30
CENTRE DÉPARTEMENTAL
D'ACTION SOCIALE
JOURS DE COLLECTE
DES DÉCHETS
Ordures ménagères
Lundi et Jeudi : Tréboul
et Douarnenez Centre
Mardi et Vendredi :
Pouldavid
et Ploaré « est » et
« ouest »
Emballages à recycler
Mardi : Pouldavid
Mercredi : Ploaré « ouest »
et Douarnenez Centre
Jeudi : Tréboul
Vendredi : Ploaré « est »
NUMÉROS
D’URGENCE
Centre hospitalier de
Douarnenez
Tél. : 02 98 75 10 10
Service médical (en l’absence
du médecin traitant)
Tél. : 15
Police Secours
Tél. : 17
Centre anti-poisons Rennes
(Infos 24h / 24)
Tél. : 02 99 59 22 22
Pompiers
Tél. : 18
Accueil des sans-abris
Tél. : 115
Enfance en danger
Tél. : 119
Violences faites aux femmes
Tél. : 39 19 –
appel anonyme et gratuit
ENEDIS (EDF) dépannages
Tél. : 0 810 333 329
GDF dépannages
Tél. : 02 98 64 98 98
27 rue du Maréchal Leclerc
Tél. : 02 98 92 01 93
MISSION LOCALE
Maison Charles Tillon,
18 rue Anatole France
Tél. : 02 98 92 28 27
OFFICE HLM DOUARNENEZ
HABITAT
38 rue Maréchal Leclerc
Tél. : 02 98 92 45 01
PÔLE EMPLOI/ASSEDIC
23 rue de l’Aubépine
Tél. Employeur : 3995
Tél. Demandeur d’emploi :
3949
TUDBUS -Réseau
de transport urbain
Tél. : 02 98 92 05 42
PLANNING FAMILIAL
Centre Gradlon
Impasse Jean-Quéré
(Pouldavid)
Tél. : 07 82 08 75 08
Permanence : lundi 17h30 - 19h
HORAIRES DE
PASSAGE ÎLE TRISTAN
Le dépliant des horaires
de passage est disponible
en téléchargement
sur notre site
www.mairie-douarnenez.fr,
page d’accueil
Éditorial
Sommaire
La version de l’édito en breton est disponible sur le site :
www.mairie-douarnenez.fr
4 RETOUR EN IMAGES
LA VILLE
6 TOURISME
Croisiéristes en escale
7 CONCERTATION
Le centre-ville à la loupe
8 TRAVAUX
Le tour des chantiers
10 SPORT
Mettez-vous dans le bain !
11 ACCUEIL DE LOISIRS
L’autonomie par le jeu
Philippe Paul
Sénateur-maire
de Douarnenez
13 ZOOM
DOUARNENEZ
PORT D’ATTACHE
DES PROFESSIONNELS
DU CINÉMA
LE TERRITOIRE
17 ENVIRONNEMENT
Les algues vertes
en diminution
18 RÉÉDUCATION
FONCTIONNELLE
Un centre innovant
19 ARCHITECTURE
DU PAYSAGE
Prix Ajap : coup de pouce
pour l’Agence A-Mar
20 NAUTISME
Les jeunes et la mer
21 COURSE AU LARGE
Douarnenez-Horta,
une vitrine pour la ville
22 PATRIMOINE
Bienvenue à bord de
l’Anna-Rosa !
23 PORTRAIT
Henri Jacq
24 NOUVEAUX COMMERCES
26 MEMOIRE
Hommage à un
Compagnon de la
Libération
27 EXPRESSION
Directeur de la publication :
Philippe Paul, Sénateur-maire
Directrice déléguée : Marie-Noëlle Plénier,
Adjointe au maire, déléguée
à la communication
Rédactrice en chef : Anouck Mikhailow
Rédaction : Jean-Pierre Bénard, PierreFrançois Bonneau, Laetitia Cornec,
Emmanuelle Dupuis, Sandrine Galipot,
Anouck Mikhailow, Nadine Nouy
Crédit photo : Ville de Douarnenez sauf
mention contraire
Photo de couverture : Le réalisateur Kenan
an Habask, sur le tournage de l’émission
Foeterien 4, en août 2015, en Roumanie.
Création maquette et mise en page :
Acis&Galaté
Impression : Imprimerie du commerce
sur papier pefc
Distribution : Actions services Douarnenez
Tirage :
9 800 exemplaires
Dépôt légal :
Juillet 2016
Cette année encore, l’été
s’annonce festif et animé
à Douarnenez.
Du 19 au 24 juillet, le festival maritime Temps fête célébrera ses 30 ans
au Rosmeur, sur le thème du Siècle
des Lumières. Spectacle garanti
sur l’eau et sur les quais pour les
amoureux des vieux gréements, de
patrimoine maritime, de la mer et
de la musique. Dans la grande tradition douarneniste !
Puis du 19 au 27 août, promoteur
inlassable de la diversité culturelle,
comme des peuples ou des luttes
dont on parle peu ou pas assez, le
Festival de cinéma nous emmènera
à la rencontre des peuples de
Turquie. Ce traditionnel rendez-vous
du mois d’août est l’occasion
de consacrer le dossier de ce
Dz Mag au cinéma à Douarnenez.
Un dossier très complet qui permet
de découvrir les différents acteurs
d’une filière méconnue mais bien
présente sur la ville, de l’option
cinéma et audiovisuel du lycée JeanMarie Le Bris, jusqu’à la production
et la réalisation.
Traditionnellement
terre d’accueil, notre
cité se montre là, une
fois de plus, terre de
création, terre
de culture, terre de
richesses.
Enfin, après avoir organisé les
deux dernières éditions de la Mini
Transat, l’équipe de « Douarnenez
Courses » se lance dans un nouveau
challenge en accueillant
la Douarnenez-Horta, épreuve
en solitaire de la classe Figaro
Bénéteau. Le départ de cette
épreuve du Championnat de France
élite de Course au large sera donné
le 27 août, avec un retour de la
flottille à Douarnenez attendu à
compter de la mi-septembre.
Un prolongement sur les pontons
de la saison estivale !
Ces trois temps forts rythmeront
notre été. Mais ils ne seront pas les
seuls, tant l’offre de spectacles et
d’animations, qui vous est détaillée
dans l’agenda, est dense et variée,
avec un grand coup de chapeau à
l’ensemble des bénévoles qui se
dévouent sans compter pour rendre
tous ces événements possibles.
Encore bravo et merci à eux !
Notre cité
se montre
terre de
création, terre
de culture,
terre de
richesses
DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016
12 MÉMO
3
Retour en images
14/05
2016
Poésie, chant lyrique,
pyrotechnie, averse de
confettis, envol
de lampions...
la compagnie Lilou,
invitée par le
Port-musée pour la
nuit des musées,
a emporté les
spectateurs dans un
voyage cosmique en
lien avec l’exposition
« Naviguer la tête dans
les étoiles ».
Du soleil, des animations
variées et des sourires
pour fêter les 20 ans de la MJC
à Pouldavid. Les habitants ont
levé l’arbre de mai offert par
la Ville, une tradition séculaire
marquant le retour
du printemps.
21/05
2016
DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016
21/05
2016
4
Venue de Pierre Mollo,
scientifique, sur l’île Tristan
lors de la Fête de la Nature.
Prélèvements marins,
manipulation de microscopes
et projection de films ont
permis au public de mieux
comprendre les richesses
du plancton.
11/06
2016
Toutes les fanfares de Douarnenez se sont donné
rendez-vous pour fêter les 50 ans de l’Ecole de musique. A leurs
côtés, élèves et professeurs de formations classiques, musiques
amplifiées, danse contemporaine, ont occupé les scènes
aménagées autour de la place de l’Enfer.
12/06
2016
Dernière journée du Grand
Prix 2016 et grande course de
Paddle pour relier la plage du
Ris à celle de l’Aber à Crozon.
20 kilomètres, à la force des
bras, parcourus en 1 heure
31 minutes par le vainqueur
Arthur Arutkin.
© François Van Malleghem
08/05
2016
20-22/05
2016
05-08/05
2016
Notre Euro de football à nous
c’était au stade Xavier Trellu
pour la 31e édition du Mondial
Pupilles, tournoi international
réunissant des joueurs de
12-13 ans. 72 équipes
masculines et 16 féminines
étaient présentes, représentant
les cinq continents. A l’image,
l’équipe d’Israël contre celle de
Russie. Score final : 6 à 0 pour
les Israëliens.
DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016
Retrouvez notre diaporama sur le site
de la Ville.
Trois jours de portes-ouvertes au Port-Rhu ont réuni
un public très familial pour découvrir les métiers de
la restauration maritime, et profiter des nombreuses
animations : matelotage, acrovoile, fabrication de petits
bateaux, puces de mer, balades en mer, fumage de poisson,
Manège Salé (Cie El Kerfi), concerts, projections etc.
Regards...
4e régate de bateaux en
carton au Port-Rhu et toujours
plus de succès pour cette fête
maritime aux allures de Gras...
mouillés. 75 navires et 210
marins ont rivalisé d’ingéniosité
et d’humour pour fabriquer
d’improbables embarcations
cartonnées et assurer le
spectacle devant plus de
3 000 spectateurs massés
sur les quais.
5
La Ville
Média :
Douarnenez
à l’écran
Du 2 au au 24 juin, la cité
Penn Sardin s’est transformée
en plateau de tournage grandeur
nature. C’est à Douarnenez que
se déroule l’épisode 5 de la série
allemande à succès, Bretonische Flut
(Marée bretonne), qui met en scène
les aventures du commissaire Dupin.
Ce feuilleton, inconnu en France, est
un véritable succès outre-Rhin.
Les trois précédents épisodes ont été
suivis par plus de quatre millions de
téléspectateurs allemands. Les romans
dont s’est inspiré le réalisateur
Thomas Roth sont signés par le mystérieux Jean-Luc Bannalec, pseudonyme de l’auteur-éditeur Jörg Bong.
A chaque publication, un raz-de-marée
s’enclenche : plus d’un million d’exemplaires se sont déjà envolés.
Une aubaine pour le tourisme
Le phénomène dépasse les rayons des
librairies. Un tour-opérateur allemand
propose un circuit touristique sur
les traces du commissaire Dupin en
Sud-Finistère. A Concarneau, le fief
du commissaire, les professionnels du
secteur profitent depuis plus de trois
ans des retombées de la série.
Mobilisation des services
techniques
DZ Mag juillet août septembre 2016
Pour les besoins de l’épisode 5, plusieurs séquences ont été filmées dans
des lieux emblématiques de la ville :
au bar Chez Micheline, au cimetière
de Tréboul, au chantier naval Pleine
Mer, le long des Plomarc’h, au Centre
hospitalier Michel Mazéas, etc. Les
services municipaux ont travaillé en
étroite collaboration avec l’équipe de
production pour assurer les dispositifs
de sécurisation des lieux et la mise à
disposition de matériel.
6
Le 12 mai, le Corinthian, navire
de 90 m battant pavillon maltais,
est le premier paquebot
à accoster au Rosmeur.
Tourisme
Croisiéristes
en escale
Plutôt coutumier des bateaux
de pêche et de leur cortège de
goélands, le port du Rosmeur a reçu
la visite inhabituelle de deux luxueux
paquebots de croisière au printemps.
Après le Corinthian, le National Geographic Orion, autre géant des mers de
102 mètres, a fait escale à Douarnenez.
à son bord, une centaine de passagers
américains est allée visiter la cité de Locronan. Certains ont préféré flâner dans
les ruelles escarpées du Rosmeur avant
de goûter aux saveurs des produits
locaux. Le chef de l’équipage s’est en
effet approvisionné au pied du bateau
pour concocter le déjeuner du jour.
Deux autres visites
d’ici octobre
L’Office de tourisme a réservé un accueil de première classe à ces lointains
visiteurs, en leur remettant une brochure spécialement dédiée et quelques
cadeaux signés DouarnVenez. Gageons
que ce rapide aperçu de la baie et de
notre pittoresque front de mer restera
gravé dans leur mémoire. « La filière des
croisiéristes a de belles années devant
elle, indique José Salaun, directeur de
la criée de Douarnenez. Les compagnies recherchent de plus en plus des
petits ports de caractère. » Deux autres
paquebots de croisière sont attendus
le 15 septembre et le 5 octobre.
Coup de pression sur les tags
Depuis mi-mai, un agent municipal est mobilisé deux jours par semaine pour supprimer les tags indésirables, estimés à environ 5 000 dans la ville. Il utilise une machine
à hydrogommage, un abrasif très doux, qui ne présente aucun risque pour la santé,
ni pour l’environnement. Certains tags peuvent laisser des traces, mais plus ils sont
frais, mieux ils disparaissent. Il est donc conseillé de lancer la procédure d’intervention le plus rapidement possible. Elle consiste à déposer plainte à la gendarmerie,
récupérer le récépissé de dépôt de plainte et programmer la date d’intervention
auprès des Services techniques. L’intervention aura lieu
au cours de la semaine suivante. Un service totalement gratuit.
Contact
Services techniques municipaux,, route de Brest.
Du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 - 02 98 74 46 30
Concertation
Le centre-ville à la loupe
Un brainstorming collectif
à l’invitation de la Ville et de
la Communauté de communes,
plusieurs acteurs locaux et habitants
volontaires ont apporté leur réflexion à
la redynamisation du centre-ville.
Le groupe d’une cinquantaine de personnes a d’abord participé lundi 30 mai
à une lecture de la Ville sous l’éclairage
de quelques spécialistes de l’urbanisme, du patrimoine, du logement, de
l’économie, du commerce, du tourisme,
et de la voirie. Au cours d’une déambulation ponctuée de haltes, plusieurs
thématiques ont été abordées dans le
but d’apporter des clefs de compré-
La notion de friches a été abordée
sur le terrain, avec deux exemples de
réhabilitation en logements collectifs
rue Anatole-France.
hension au groupe de travail. L’intérêt
patrimonial du Rosmeur, les usages
partagés de l’espace public (piétons,
cyclistes, terrasses de café, annexes de
bateaux), la cohabitation entre le port
de pêche, l’artisanat et le commerce
sont autant de paramètres qui entrent
en jeu dans l’évolution du centre-ville
de Douarnenez.
Une deuxième rencontre sous forme
d’ateliers participatifs a eu lieu le
20 juin. Par petits groupes, les acteurs
ont examiné le centre-ville à la loupe à
travers quatre thématiques de travail :
Comment dynamiser et mettre en
scène le centre-ville ? Quelles solutions
pour gérer et animer les vacances
immobilières et foncières ? Comment
valoriser l’identité locale/les savoir-faire
locaux ? Quel dialogue entre le port de
pêche et le centre-ville ?
Des idées, des pistes d’amélioration, des
projections ont émergé de cette concertation, dont les résultats feront l’objet
d’une restitution publique à la rentrée.
D’ores et déjà, un constat positif prédomine : Douarnenez est gardienne d’un
patrimoine bâti exceptionnel, particulièrement dense autour du Rosmeur.
Cet héritage à tonalité maritime,
constitué de plusieurs friches, est une
richesse en devenir, qui appelle à la
construction de projets concertés.
Les freins et les contraintes n’ont pas
été occultés : la signalétique défaillante, le coût budgétaire élevé des réhabilitations, les marges de manœuvre
réduites sur les propriétés privées, les
normes techniques, environnementales,
patrimoniales à respecter, etc.
Avant restitution, les idées et réflexions
issues de ce brainstorming collectif
seront enrichies d’évaluations techniques et financières.
En mai les sous-officiers
de réserve de l’armée de
l’air, en juin les directeurs
des criées de France :
ces deux congrès ont
profité à l’économie locale
et contribué au rayonnement
de Douarnenez.
374 personnes accueillies,
originaires de toutes
les régions de France
et de Belgique
357 nuitées assurées par
les hébergeurs
939
repas servis par les
restaurateurs
Les sites
visités
L’île Tristan
Le Port-musée
La baie de Douarnenez
(ainsi que Locronan
et la Presqu’île de
Crozon)
Les équipements
utilisés
L’auditorium
La salle de réunion du
Clos de la Vallombreuse
La salle de la StellaMaris
DZ Mag juillet août septembre 2016
Deux congrès à Douarnenez : de bons chiffres
7
La Ville
Travaux
Le tour des
chantiers
Plage
des Dames
Mois de juin : reconstitution du
fond de la plage
Maître d’œuvre : Ville de Douarnenez
Les tempêtes des années
précédentes avaient creusé la plage
au pied des escaliers en emportant
des masses de sable au large.
L’objectif des travaux était de
reconstituer et solidifier cet espace
de plage.
mise en place de cailloux de
drainage surmontés d’un géotextile
dépôt de sable de mer
rejointoiement du mur
Falaise
rue du Môle
De mai à juin :
sécurisation de la falaise
destruction des structures
restantes de l’ancien centre nautique
extraction des blocs instables
évacuation des éboulis en pied
de falaise
Essais de tractions pour mesurer
la résistance des sols
DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016
À venir :
De septembre à novembre :
confortement de la falaise
Selon les zones :
forage de la falaise sur 4-5 m et
introduction de tiges de scellement
pose de grillage plaqué le long de la
falaise pour les petits éboulis
pose d’une paroi en béton projeté
sur 20 cm d’épaisseur pour bloquer
tout mouvement de la falaise
À noter : des poches de végétaux
retombants seront préservées en
divers points de la falaise.
8
2017 (1 an de travaux) :
construction du futur Centre
nautique
Maître d’œuvre : Ville de Douarnenez
Rue du
Dr Paugam
Mois de juin :
travaux souterrains
Maître d’œuvre : Ville de Douarnenez
remplacement des canalisations
d’eau potable (fonte)
remplacement des canalisations
d’assainissement (amiante)
À venir :
À partir de sept 2016
enfouissement des réseaux
réaménagement complet
de la voirie
Rue
Monte-au-Ciel
Maître d’œuvre : Ville de Douarnenez
renouvellement du réseau
d’assainissement
extension du réseau d’eau pluviale
rénovation des canalisations de gaz
enfouissement des réseaux
aériens (éclairage public, électricité,
télécoms)
De mai à juin : travaux de voirie
Maître d’œuvre : Douarnenez Communauté
1. Partie haute (entre la rue de
l’Hôpital et la rue Camélinat) :
élargissement des trottoirs (1,40m),
bordures en béton beige
création de stationnements
- réalisation d’une voie de
circulation de 3 m
pose d’un enrobé neuf (classique)
À noter : sur cette portion,
la circulation va être modifiée par
la mise en sens unique dans
le sens montant.
2. Partie basse (entre la rue de
l’Hôpital et la rue Guy Môquet),
traitement particulier du fait de
la proximité de la chapelle SainteHélène et du quartier historique :
enrobé de couleur beige sur la
chaussée et les trottoirs
bordures de trottoirs en granit
pose de vieux pavés
À noter : cette portion sera une
zone de rencontre : circulation
limitée à 20 km/h ; priorité aux
cyclistes et aux piétons, autorisés
à circuler sur la chaussée.
Quais du
Petit et du
Grand Port
Du 9 au 26 mai :
réfection de la chaussée
Maître d’œuvre : Douarnenez Communauté
Pose d’un revêtement avec un enduit bicouche gravillonné
À noter : ces travaux provisoires ont permis de redonner
au Rosmeur des conditions convenables de circulation et
d’accessibilité en attendant l’intervention de grande ampleur
programmée à partir de 2017, en concertation entre le Conseil
départemental, la Communauté de communes
et la Ville de Douarnenez.
Digue
du Flimiou
De juin à juillet : consolidation de la canalisation
Maître d’œuvre : Ville de Douarnenez
Remplacement des supports qui fixent à la digue la canalisation de refoulement
des eaux traitées par la station d’épuration (sur 300 m)
À noter : ces travaux sont préalables à la réfection du terre-plein qui sera assurée
par le conseil départemental à partir d’octobre 2016.
Stade
de Pénity
Du 9 mai au 10 juin :
réfection du terrain B
Maître d’œuvre : Ville de Douarnenez
Reprise des collecteurs
installation d’un nouveau système
de drainage, avec drains primaires
et secondaires
scalpage et sablage du terrain
semi d’un nouveau gazon
DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016
De février à avril :
travaux souterrains
9
La Ville
Portes ouvertes
le 3 septembre
Sport
Mettez-vous
dans le bain !
pour la rentrée, la piscine municipale réaménage
ses horaires et lisse ses tarifs pour vous accueillir
plus nombreux dans les bassins.
UN TARIF UNIQUE POUR TOUS
TROIS ACTIVITÉS D’AQUAGYM
Jusque-là, les habitants hors communauté de communes, du Pays de
Douarnenez, devaient payer un surcoût
pour profiter des activités de la piscine.
La Ville a décidé de proposer un tarif
unique à l’ensemble du territoire.
L’aquagym est un sport complet à
pratiquer quelle que soit sa condition
physique. Il permet d’augmenter le
tonus musculaire et respiratoire, d’améliorer la circulation sanguine et de
stimuler le rythme cardio-vasculaire.
À savoir : dans l’eau, le corps ne pèse
plus que le tiers de son poids terrestre,
ce qui facilite tous les mouvements.
Pourtant, l’eau crée 15 fois plus de
résistance que l’air, donc les muscles
sont plus sollicités.
L’aquagym douce est une activité
de remise en forme non intensive.
Elle conjugue travail musculaire, souplesse et relaxation.
L’aquagym tonique s’effectue sur
un rythme plus soutenu, en musique, avec un nombre de répétitions plus important.
L’aquagym jogging, pratiquée
dans le grand bassin consiste à
courir dans l’eau, le corps immergé
jusqu’aux épaules, en semi-apesanteur. Anciennement proposée
dans les centres de rééducation fonctionnelle, cette
activité est souvent conseil-
DZ Mag juiLLet Août septembRe 2016
Un maître-nageur aux
Championnats d’Europe
10
Karine Lastennet, maître nageur
à la piscine municipale et
entraîneur du club Douarnenez
Natation, a remporté la médaille
de championne de France au
400 m quatre nages à Angers
en mars dernier (groupe
Maîtres). Deux mois plus tard,
elle disputait à Londres les
Championnats d’Europe des
Maîtres avec 3 autres nageurs
du club. Elle y a décroché
2 records de Bretagne en 200 m
dos (4e Française) et 50 m
nage libre (5e Française),
ainsi qu’un record du
Finistère en 200 m quatre
nages (2e Française).
Lors de la Journée des assos, vous
pourrez essayer gratuitement les
activités d’aquagym et du Jardin d’éveil
selon les horaires suivants
(sur réservation):
9h-9h45 : aquagym tonique
9h45-10h30 : aquagym jogging
11h-11h45 : Jardin d’éveil
Les inscriptions au trimestre ou à
l’année se feront à la piscine le matin
et au stade Jean Lesteven l’après-midi.
Pensez à vous munir d’un certificat
médical pour gagner du temps.
lée pour récupérer d’une blessure, ou
comme entraînement pour les athlètes
de différentes spécialités. Elle développe la force et l’endurance tout
en préservant le système tendinomusculaire.
UNE DÉCOUVERTE AQUATIQUE
POUR LES PLUS PETITS
Le Jardin d’éveil est destiné aux enfants
de 18 mois à 5 ans. Dans une eau
chauffée à 31 °C, l’enfant découvre
dans le milieu aquatique de nouvelles
sensations. Il peut être accompagné de
deux adultes le samedi de 11h à 11h45.
L’APPRENTISSAGE DE LA NAGE
À TOUT ÂGE
Les nageurs adultes débutants
bénéficient d’un environnement
particulièrement propice à la détente,
avec un créneau spécialement aménagé
lorsque l’eau est chauffée à 31 °C et la
piscine au calme le samedi de 9h45 à
10h45.
pratique
Piscine municipale
6, allée de la Sainte-Croix
(lors des créneaux d’ouverture au public)
Tél. : 02 98 92 23 24
Pour connaître les
nouveaux tarifs et
horaires de la rentrée
2016, flashez ce code
ou RDV sur www.mairiedouarnenez.fr
Accueil de loisirs
L’autonomie par le jeu
L’Accueil de loisirs municipal ne cesse d’innover dans ses missions
éducatives. Cette année, le projet phare de l’été porte sur la construction
d’un mini-village. Rencontres, concertation, bricolage en perspective, ou
comment se responsabiliser tout en s’amusant.
Jouer à la marchande, au facteur, au policier, au boulanger,
ce n’est pas réservé qu’aux plus petits.
Les 6-12 ans aiment eux aussi se projeter dans le monde des adultes et développer leur imagination. Durant leurs
vacances à l’Accueil de loisirs, ils auront
du pain sur la planche pour aménager
5 à 8 cabanons de bois et concevoir
un village miniature à leur image, où
chacun tiendra son rôle.
Mais avant de personnaliser ces structures mobiles et pliables, il va falloir
trouver les thématiques de décoration
et se mettre d’accord. Pour ce faire, les
animateurs vont emmener les enfants à
la rencontre de différents univers de travail, chez des commerçants, à la ferme,
dans des usines, mais aussi auprès des
résidents des « Jardins du clos » pour
connaître les métiers d’autrefois.
Construire ensemble
Une fois qu’ils auront décidé comment
aménager leurs espaces à jouer, place
pratique
Accueil de loisirs
d’été ouvert
du 6 juillet au
31 août, pour les
enfants de 3 à
12 ans. Dossier
d’inscription à
retirer auprès
du Service
éducation ou en
téléchargement
sur www.mairiedouarnenez.fr
Service
Education,
25, boulevard du
Général de Gaulle.
02 98 74 46 29
aux ateliers bricolage : fabrication des
meubles, des accessoires, des costumes,
récolte et transformation de vieux
objets, décoration, etc. Les parents
pourront mettre la main à la pâte en
fouillant leurs caves et greniers, en
plantant un clou par-ci par-là, ou en
cousant un bout de tissu, par exemple.
Les cabanes seront inaugurées le
29 octobre lors des 25 ans de l’Accueil de
loisirs et resteront à demeure pour des
animations tout au long de l’année.
Durant les visites, les
enfants ont rencontré
des professionnels du
bâtiment et manipulé le
matériel.
La restauration de l’église Saint-Herlé, bientôt achevée, a été l’occasion pour de nombreux écoliers
de découvrir cet édifice cultuel.
Valoriser le patrimoine religieux et sensibiliser les plus jeunes à la protection du patrimoine, voilà
la mission qu’a lancé, l’année dernière, le Service culturel de la Ville. Depuis juin 2015, il propose
aux écoliers de porter un autre regard sur les édifices cultuels de la cité à travers la visite active
du chantier de restauration de l’église Saint-Herlé. Sept classes de CM1-CM2 des écoles Laënnec,
Sainte-Philomène et Jules-Verne ont profité de cette activité. Munis de casques et lunettes de
protection, les élèves se sont familiarisés aux métiers de la restauration aux côtés d’un architecte
du patrimoine, d’un tailleur de pierre et d’un maître-verrier. Initiés par ces professionnels, ils ont
appris à tailler le verre avec un diamant, sertir à l’aide de baguettes de plomb, tailler la pierre, jointer un mur à la chaux, etc. Sûr qu’ils ne regarderont plus l’église de Ploaré de la même façon !
DZ Mag juillet août septembre 2016
Patrimoine religieux :
Les enfants au cœur du chantier
11
La Ville
La boîte à lire des Plomarc’h a fait des petits
Douarnenez,
le peuple de la baie
Écrit par Ronan Larvor, Douarneniste
et journaliste de métier, Le peuple
de la baie, dans la collection
« Géographie » de Coop Breizh dresse
une typologie des professions, talents,
énergies en relation avec la baie de
Douarnenez. À travers cette série de
portraits, l’auteur s’interroge : « Cette
évidence géographique, ce cercle de
mer entouré de pays de caractère,
Cap Sizun, Porzay,
presqu’île de
Crozon : la baie
de Douarnenez
a-t-elle une
identité propre ? »
Demandez
le Guide des
assos !
DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016
La Ville a édité un
guide des associations de
40 pages qui recense les
quelques 270 associations
douarnenistes classées
par domaines d’activités
(sport, nautisme,
culture, social, solidarité,
environnement,
éducation, etc.).
Il indique également
les équipements et
infrastructures dans
lesquels ces activités
sont pratiquées. De quoi
vous repérer aisément
dans le foisonnement
de l’offre associative
douarneniste !
Le Guide des associations
existe en version
papier, à retirer auprès
de l’accueil de la
mairie, ou bien en
version électronique,
à consulter et
télécharger sur www.
mairie-douarnenez.fr.
Et pour tester de
nouvelles activités
grandeur nature,
rendez-vous le
3 septembre à la
Journée des assos !
12
Depuis la première boîte à lire lancée aux Plomarc’h en mars, au moment du
Printemps des poètes, deux autres ont vu le jour, au cinéma Le Club et au
Centre Gradlon de Pouldavid. Elles sont fabriquées par l’atelier d’insertion des
Jardins de la baie, une structure portée par l’Ulamir du Goyen. Avec ces boîtes,
pas besoin de prendre une carte d’abonnement : chacun vient librement et
gratuitement déposer et prendre ce qu’il veut. Une façon pour les concepteurs
de revenir à la lecture et de donner une seconde vie aux livres.
Contact :
Ulamir du Goyen, 02 98 74 27 71
Le tri devient
plus facile
Mémo
La Communauté de communes
fait partie des premiers territoires
à participer au projet piloté par
Éco-Emballages pour recycler
davantage de déchets. Depuis le
1er juin 2016, vous pouvez déposer
TOUS les emballages plastiques
dans les sacs ou les conteneurs
jaunes, auprès des emballages en
métal, en papier et en carton :
bouteilles et flacons en plastique,
mais aussi, dorénavant, pots de
yaourt, de crème fraîche, emballages
de charcuterie, etc. Le verre reste bien
entendu à déposer dans les conteneurs
dédiés, présents sur l’ensemble du
territoire. Pour plus de précisions,
un « mémo tri » est disponible en
téléchargement sur
www.douarnenez-communaute.fr,
rubrique « Environnement ».
Contact :
Douarnenez Communauté,
75, rue Ar Veret
02 98 74 48 50
[email protected]
SOS baby sitter
Pas évident de faire garder ses
petits bouts quand les nounous
sont en vacances ! Le Point
information jeunesse tient à
votre disposition un fichier
babysitting, composé de huit
jeunes filles qui ont été formées
auprès de professionnels de la
petite enfance. Vous pouvez
consulter ce fichier en ligne,
sur www.mairie-douarnenez.fr,
rubrique « À tout âge ».
Contact :
Point information jeunesse
18, rue Anatole France
02 98 92 47 00
[email protected]
Déménagement de
la boutique SNCF
Grâce à une convention entre Douarnenez
Communauté et la SNCF, la boutique SNCF a pu être
maintenue à Douarnenez. Elle a été transférée depuis
le 2 mai 2016 dans un nouveau bureau, attenant à
l’Office de Tourisme, rue du Dr Mével.
Horaires : du lundi au vendredi de 9h à 12h15 et de
14h15 à 17h45.
Zoom
Tournage à Douarnenez en
2012 du court-métrage La place
du Maure, produit par Tita
Productions. Scénario : Lisa Diaz,
Mouloud Akkouche. Collection
Braquages, série de 5 fictions
courtes axées sur le polar, sous la
direction de Gérard Alle, écrivain.
« Il y a ici la possibilité
de faire de belles
rencontres et des projets
intéressants qui se
mettent en place.
Liza Le Tonquer
réalisatrice
© Nedjma Berder
Cinéma
C’est un fait peu connu : la cité penn sardin
compte de nombreux professionnels du cinéma
parmi ses habitants. Pourquoi une telle faveur
chez ces amoureux du 7e art ? Un cadre de vie,
une proximité, une ville qui bouge et qui leur
parle ? Rencontre avec plusieurs de ces nomades
de l’audiovisuel, adeptes du grand large mais
Douarnenistes par choix.
DZ MAG JJUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016
Douarnenez
Port d’attache des
professionnels du
13
Zoom
2
questions à
Claudine
Brossard,
Sophie Morice
Couteau et Erwan
Moalic interviennent
régulièrement auprès
des lycéens de
l’option cinéma. ici
sur la thématique du
film d’animation.
élue à la culture
Pensez-vous que le cinéma
contribue à la renommée de
Douarnenez ?
Comment la Ville favorise-t-elle
l’épanouissement du 7e art ?
DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016
Elle soutient trois structures liées au
cinéma : le Festival de cinéma, Toile d’Essai
et Daoulagad Breizh. La première reçoit de
la Ville 49 500 euros de subventions par an
et l’aide matérielle des services techniques
pour l’installation du festival en
août. L’association Toile d’Essai est
subventionnée à hauteur de 37 000
euros par an et occupe à titre gracieux
la salle de cinéma du Club. Ces aides
sont inscrites dans une convention
triennale. Daoulagad Breizh n’est
pas dans un dispositif de convention
mais reçoit 13 500 euros par an en
reconnaissance de son travail et de
son implication sur le territoire.
14
Yann Stéphant, le directeur du
Festival de cinéma, l’affirme
d’entrée de jeu. « Douarnenez compte
environ une cinquantaine de gens de
cinéma, qui vivent de cette activité.
Pour une ville de près de 15 000 habitants, c’est assez extraordinaire.
En tout cas, il y en a sûrement autant
qu’à Brest, Lorient et certainement plus
qu’à Quimper. »
« Pour beaucoup, explique de son
côté Erwan Moalic – directeur de
Daoulagad Breizh, association
partenaire du festival –, ce sont
des producteurs, réalisateurs
ou techniciens, qui ont acquis
une reconnaissance dans leur milieu.
Comme la société Tita B Productions et
ses trois salariés, qui vient de coproduire
Eva ne dort pas, un film argentin de Pablo Agüero sur Eva Peron, présenté en
avant-première à Douarnenez en avril
dernier. Ou encore, En route vers les
sommets, le documentaire réalisé par
Kenan An Habask et produit par cette
même société sur Warren Barguil, révélation du cyclisme français. »
Toute une filière représentée
Fait remarquable, beaucoup de ces professionnels sont, de manière presque
exhaustive, représentatifs de l’ensemble
de la filière cinématographique. « Il y a
aussi bien des gens qui écrivent des
films que des gens qui les vendent
et les diffusent, détaille Erwan
Moalic : des professionnels de
l’image ou du montage, un distributeur, une costumière… Bref, autant de métiers divers du cinéma, ins-
tallés à Douarnenez, depuis longtemps
pour certains, et qui commencent à se
voir avec l’envie de mutualiser leurs
expériences. »
Certains de ces talents sont passés
par l’option cinéma du lycée Jean-Marie-Le Bris, lancée il y a 30 ans. « Il y
a une dynamique étonnante par rapport à un cursus traditionnel, avec
des élèves cinéphiles, technophiles
ou d’autres, plutôt versés dans la
critique ou l’écriture », confie
Thierry Salvert, un vidéaste de
46 ans, passé par la case JeanMarie-Le Bris. « Nous allions
aux festivals de cinéma de
Nantes, Dinard, Rennes et Brest. On
nous mettait du matériel entre les
mains et on nous disait : « Allez-y ! »
à 17 ou 18 ans, c’est génial ! »
Des professionnels mobiles
Tous ces métiers demandent cependant
une grande mobilité. « L’an dernier, se
souvient Kenan An Habask – journaliste
et vidéaste de 27 ans, installé à Douarnenez depuis trois ans –, j’ai travaillé aux
Pays-Bas, en Belgique et en Espagne,
pour le documentaire sur Warren
Barguil. Nous sommes tous amenés à
bouger régulièrement, pour participer
à des émissions, à des tournages. »
« Pendant deux ans après mon installation en 2002, confie de son côté
Anthony Trihan, distributeur et
vendeur de films, j’ai continué
à faire des allers-retours une semaine sur deux vers Paris. Le fait
de m’ancrer ici, à Douarnenez, et
d’avoir un œil sur ce qui se fait dans
le domaine du cinéma en Bretagne, c’est
une volonté affirmée de ma part », insiste
ce quadragénaire, père de trois enfants,
créateur en novembre 2015 de Next Films
© DR et Jean-Pierre Bénard
Sans aucun doute car la filière cinéma est
ancrée de longue date à Douarnenez et
elle a une vitalité remarquable. Rappelons
que l’option cinéma au lycée Jean-Marie
Le Bris est la première créée en Bretagne.
Elle a trente ans cette année. Le Festival
de cinéma fêtera son quarantième
anniversaire l’année prochaine et il fidélise
un public très nombreux. Sa renommée
dépasse largement nos frontières. Le choix
de ses thèmes iconoclastes interpellent,
bousculent, c’est toujours passionnant.
D’autant que, par une curieuse
coïncidence, ces thématiques, pourtant
choisies un an à l’avance, font toujours
écho à la situation politique internationale.
Cela se vérifie encore cette année avec
les peuples de Turquie.
L’association Daoulagad Breizh a
également un large périmètre d’influence
au niveau local et régional par son
travail actif de médiation, de diffusion
et d’accompagnement de la production
cinématographique bretonne.
Pour les habitants, Douarnenez compte
deux salles de cinéma, Le Club, sur le
créneau art et essai, et Le K, grand public.
Leur offre est complémentaire et satisfait
tous les publics, on ne peut que s’en
féliciter. Je souligne enfin l’existence d’une
initiation au film d’animation parmi les
enseignements au Centre des arts.
Un port d’attache
Pour autant, au-delà des nécessités exigées par leurs professions, tous expriment le besoin d’un lieu de ralliement
et de ressourcement.
Sophie Morice Couteau, 36 ans et
réalisatrice de films d’animation,
est arrivée de la Région Centre
et d’Orléans, il y a 11 ans. Un vrai
coup de foudre. « Parce qu’il y avait
du gros temps, mon bateau pour l’île
de Sein est parti de Douarnenez plutôt
que d’Audierne. C’est une ville à taille
humaine où il se passe pas mal de
choses. J’y ai rencontré des gens engagés et trouvé mon port d’attache : pour
rien au monde, s’exclame-t-elle, je ne
retournerais d’où je viens ! »
« Il y a ici un cadre de vie sympathique
et, au-delà du cinéma, un vrai dynamisme culturel et associatif qui joue cer-
tainement un rôle dans le choix
de ces professionnels du cinéma
de s’installer à Douarnenez. Pour
ma part, renchérit Elen Rubin, permanente de Daoulagad Breizh – je suis
venue ici pour le travail mais j’aurais
du mal à repartir. J’ai deux enfants qui
sont nés là et, pour eux, grandir ici est
un vrai bonheur. »
Clef de voûte
La filière cinéma douarneniste
n’aurait sans doute pas la même
vitalité sans la clef de voûte
représentée par Tita B Productions, société créée par Laurence
Ansquer et Fred Prémel. « J’étais frustré, explique ce dernier, par le fait que,
lorsqu’on est technicien sur un tournage,
on ne participe pas à ce qui se passe en
amont : l’écriture du scénario, choisir
les comédiens, rechercher les financements, y compris ultérieurement : le
montage, la post-production et la vie du
film en salles. Là, je me suis dit : « Si tu
veux vivre ça, il faut passer à la production. C’était il y a dix ans. » Petit glossaire
à l’usage des
non-cinéphiles
Le réalisateur
Tournage avec
Catherine Nédélec
monteuseréalisatrice pour les
élèves de l’option
cinéma.
porte l’idée du film qu’il développe
avec ou sans un scénariste.
Le cadreur
utilise la caméra et
traque la meilleure image
au service du réalisateur.
Le monteur
assure l’assemblage
des plans et séquences
d’un film selon le
scénario prévu.
Le producteur
choisit les projets,
accompagne les étapes
de fabrication d’un film
et recherche les
financements
indispensables.
Le distributeur
achète les droits de
diffuser le film en salle,
à la télévision ou
sur DVD.
DZ Mag juillet août septembre 2016
© Jean-Pierre Bénard
Distribution. « Avec l’objectif de faire en
sorte que le public breton puisse avoir
accès aux œuvres produites localement,
et de les faire circuler au-delà du territoire
breton. »
L’équipe de Tita B
Productions,
composée de
Fred Premel et
Laurence Ansquer
producteurs),
Matthias Germain
(assistant à la
communication)
et Céline Disint
(assistante de
production).
15
© Jean-Pierre Bénard
Zoom
Mutualiser les compétences
Le bâtiment de la Sobad
héberge la société Tita B
Productions.
Kenan an Habask filmant
Warren Barguil au Tour
de France 2015 pour la
réalisation du film En
route vers les sommets.
Habask et, en trois coups de téléphone,
le projet a été lancé. L’idée a vu le jour en
se croisant au marché et, maintenant, le
synopsis est en phase d’écriture. »
Liza Le Tonquer a tourné trois documentaires avec Gérard Alle, Kenan An Habask et Ariane Michel en tant qu’assistante de production et de réalisation. « Il
y a ici la possibilité de faire de belles rencontres et des projets intéressants qui se
mettent en place. Ça permet de réfléchir
ensemble à la fabrication d’un film de
A à Z et de mettre en commun nos compétences et les matériels disponibles.
C’est en mutualisant que l’on pourra
réussir à donner vie à nos projets. »
DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016
Depuis cinq ans, le réseau de professionnels douarnenistes semble s’être étoffé.
Et les idées fleurissent.
« Je travaille sur un projet de film avec
Laurence Ansquer, à partir du spectacle des Korriged Ys, chorégraphié
par Cécile Borne, confie Thierry Salvert.
Laurence savait que je connaissais bien
Cécile. Elle s’est dit qu’il y avait peutêtre un sujet. Elle a appelé Kenan An Un pôle image ?
« Avec Liza Le Tonquer, la productrice
Laurence Ansquer et d’autres, nous
Des institutions
sommes en train de réfléchir à un
regroupement géographique de
porteuses
nos activités et de nos locaux, réLe Festival de cinéma :
vèle de son côté Julien Cadilhac,
15 000 spectateurs chaque année,
39 éditions et presque autant de
un monteur arrivé à Douarnenez il
minorités mises à l’honneur depuis 1978.
y a 16 ans. Tita B Productions a besoin
d’un ancrage fort et de bureaux pour loger
L’association Daoulagad Breizh : travaille
son équipe. Moi, j’ai besoin d’une belle
en réseau et en complémentarité avec
salle de montage. »
d’autres structures de la Région. Elle
Les gens pourront venir pour plusieurs
intervient notamment auprès de 10 000
étapes de leur travail : de la production
enfants des filières bilingues, publiques
et privées, sur toute la Bretagne.
jusqu’à la diffusion des films ; avec des
techniciens du son et de l’image. C’est
L’option cinéma de Jean-Marie-Le
un projet à l’horizon 2016-2017. Il faut
Bris, la plus ancienne de Bretagne
encore que l’on définisse la façon de tra(1986), offre un enseignement ouvert
vailler ensemble, mais l’idée est là. »,
de la seconde à la terminale aux
ajoute le monteur à propos de ce qui
métiers du cinéma.
pourrait bien être la préfiguration d’un
Toile d’Essai : l’association gère le
pôle image.
cinéma Le Club (art et essai) avec près
Douarnenez a, sans nul doute, beaucoup
de 23 000 spectateurs par an.
d’atouts pour réussir auprès des adeptes
du 7e art et devrait continuer longtemps
Pour aller plus loin :
d’être la Terre d’accueil des professionwww.festival-douarnenez.com
www.daoulagad-breizh.org
nels du cinéma.
16
www.cinemaleclub.fr
jeanmarielebriscav.unblog.fr
Un réseau de
proximité
La proximité d’un réseau
de professionnels aguerris
semble bien avoir joué
un rôle déterminant pour
nombre de cinéastes en
devenir.
Gérard Alle, écrivain
de 62 ans est un réalisateur
autodidacte, arrivé dans la ville
aux trois ports, par amour, il y a
19 ans. « Par un glissement naturel,
le fait d’être entouré de gens qui
travaillent dans l’image a influencé
mon imaginaire et mes désirs de
création. Un dimanche, le cadreur
Nedjma Berder est arrivé avec du
matériel et je l’ai emmené tourner
quelques images à Pouldreuzic, chez
Yvonne, une tenancière de bistro de
83 ans, un personnage unique. Ces
rushes ont servi de point de départ
à Mon lapin bleu, un film réalisé dix
ans plus tard, grâce à l’opportunité
offerte par Tita B Productions. Un
mélange d’affectif, d’économique
et de miraculeux. »
« Le fait de disposer ici d’une boîte
de production avec Tita B, m’a
permis de faire localement ce que
j’aurais dû aller faire à Brest ou
ailleurs, souligne Kenan An Habask
à propos de son dernier film. Il
me suffisait de prendre mon vélo
pour aller sur le port, rencontrer les
producteurs, discuter, revoir des
détails, passer des coups de fil, etc. »
© DR et Jean-Pierre Bénard
« Ce qui nous porte tous les deux, indique de son côté Laurence Ansquer,
c’est d’accompagner un auteur dans un
projet jusqu’à son aboutissement. D’être
des accoucheurs. »
« Nous avons six mois d’existence à Douarnenez. Auparavant,
nous faisions partie de la société Tita Productions, à Marseille.
Sur la période 2013-2014, nous étions sur
un chiffre d’affaires de près de 500 000 €.
En 2015, c’était 1,9 millions d’euros,
grâce à des films plus importants qui
vont sortir au cinéma cette année. »
« à Douarnenez, avec Tita B, poursuit
Fred Prémel, l’idée est que nous puissions réaliser ici la même progression.
Dans deux ans, durée moyenne pour
faire un film, nous pourrons dresser un
premier bilan. Le territoire
ENVIRONNEMENT
Les algues vertes
en diminution
À quel stade en est
le plan de lutte contre les
algues vertes ?
L’EPAB achève un programme démarré
en 2012 portant sur la réduction des
nitrates et de phosphore dans les
cours d’eau qui se déversent en baie de
Douarnenez, et qui sont responsables de
la prolifération des algues vertes. L’objectif était d’abattre 200 tonnes d’azote
sur l’ensemble de la baie. Or, nous avons
enregistré une réduction de 213 tonnes,
dont 183 rien que sur le volet agricole.
Un nouveau programme va démarrer en
2017, jusqu’en 2021. Nous allons nous
recentrer sur les actions qui reçoivent
une écoute de la part des exploitants.
Comment ces résultats ont-il
été obtenus ?
Par la mise en œuvre d’actions réglementaires : couverture des sols, allongement des rotations et diversification
des cultures. Et par l’adoption de meilleures pratiques, comme la fertilisation
raisonnée et adaptée, la mutualisation
des plans d’épandage.
L’EPAB s’intéresse également aux zones
humides. L’établissement devrait acquérir 100 hectares en fond de baie dans
le but de remettre en fonctionnalité
ces zones de filtrage naturel, peu à peu
laissées à l’abandon. Les terrains seront
ensuite utilisés pour de la fauche ou du
pâturage par les agriculteurs intéressés.
Le plan a-t-il un effet direct sur la
réduction des algues vertes ?
Plusieurs facteurs entrent en jeu dans ce
phénomène, dont le climat (ensoleillement - tempêtes hivernales). Résultat : la
masse algale s’est dispersée. Le CEVA**,
qui effectue des survols réguliers de la
baie de Douarnenez, a constaté au printemps des stocks 5 à 10 fois inférieurs
à l’année moyenne de référence sur la
période 2012-2015. Mais cela ne veut pas
dire que nous n’en aurons pas cet été.
Il y a encore du travail avant de parvenir à faire disparaître les algues vertes.
Les taux de nitrates relevés aux exutoires
ont diminué, il y a donc une moindre
alimentation des algues vertes, mais les
effets sont longs.
Les tests colorés à la
fluorescéine, totalement
inoffensifs pour
l’environnement, ont permis
d’étudier le déplacement
des masses d’eau à partir
du Flimiou et de l’écluse du
Port-Rhu.
Eaux de baignade
sous contrôle
Cinq des sept plages de Douarnenez
sont jugées de qualité bonne à
excellente par l’Agence régionale de
santé dans son classement 2015*.
Depuis trois ans, la Ville de Douarnenez
s’affiche comme l’une des communes
finistériennes les plus engagées sur la
question de la pollution bactériologique.
Pors-Cad n’est pas ouverte à la baignade
mais fait l’objet d’un programme
inédit d’investigations sur la nature et
la source des pollutions constatées :
relevés quotidiens, tests aux marqueurs
génétiques, inspections télévisées
des réseaux d’assainissement, étude
des courants par tests colorés, etc.
Différentes opérations sont coordonnées
entre la Ville, le Parc naturel marin
d’Iroise et l’EPAB*, avec l’aide financière
de l’Agence de l’eau. L’ensemble des
données recueillies apportent une
connaissance fine du terrain. L’été sera
mis à profit. « D’ores et déjà, indique
Thierry Chauvin, responsable du service
Environnement, on observe trop de
branchements d’assainissements privés
non conformes, malencontreusement
raccordés sur les eaux pluviales.»
* Consultez les analyses régulières des eaux de baignade
sur notre site www.mairie-douarnenez.fr
* EPAB : Établissement public de gestion et d’aménagement
de la baie de Douarnenez
** Centre d’étude et de valorisation des algues
DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016
Les algues vertes se sont échouées plus
tardivement cette année sur la plage du Ris.
Un signe positif pour la qualité des eaux de
baignade, commenté par Henri Caradec, élu
à l’environnement et président de l’EPAB.*
17
Le territoire
Le cRFt
en quelques
chiffres
10 000 m2
de locaux
En 2014
1 300
patients en
hospitalisation complète
490
patients en
hôpital de jour
© Jean-Pierre Bénard
1 000 patients en
cure ambulatoire
62
ans, âge moyen
des patients
En 2016, le Centre de rééducation fonctionnelle de
Tréboul (CRFT) a étendu son activité de soinà la prise
en charge des affections neurologiques.
rÉÉducAtiON FONctiONNeLLe
DZ Mag juillet août septembre 2016
Les patients au centre
du projet d’établissement
18
Centre de Rééducation Fonctionnelle de Tréboul (CRFT)
accueille des patients récemment opérés
de l’épaule, de la hanche ou du genou,
souvent porteurs d’une ou plusieurs prothèses, ou amputés en vue d’un appareillage puis d’un ré-apprentissage de la
marche. Certains résidents sont atteints
de maladies chroniques et invalidantes
d’origine rhumatismale ou neurologique. D’autres souffrent de douleurs
lombaires ou rebelles. « Avec l’autorisation de l’Agence régionale de santé,
explique Raphaël Trolio, le directeur du
centre, cette offre de soins s’est enrichie,
depuis le 28 mars dernier, d’une nouvelle
activité qui concerne les affections du
système nerveux. C’est un changement
important puisque nous n’avions qu’une
seule spécialité jusqu’à présent. »
quotidien dans des appartements théAu plus proche des patients
« Les durées de séjour moyennes sont rapeutiques avec cuisine et chambre »,
d’un mois pour un patient opéré d’une explique de son côté Thierry Regnault, le
prothèse de hanche ou de genou », in- directeur des soins de rééducation. « Le
dique à son tour Maryse Cosmao, infir- repassage ou la cuisine peuvent se révémière coordinatrice de l’établissement. ler en effet très problématiques pour ces
« Quand on passe à la prothèse d’épaule, personnes. Dans ces lieux adaptés, et sur
c’est beaucoup plus long. La rééduca- des activités ponctuelles, ils prennent
tion dure de deux à trois mois. Pour une de nouveaux repères avec l’aide d’ergoamputation ou un patient à pathologie thérapeutes. »
neurologie-vasculaire, il faut compter
de six mois à un an. »
Hôpital de jour
Autres patients
Le Centre de Tréboul dispose
de 140 lits d’hospitalisation,
accueillis au
dont 120 pour les affections
CRFT : les accidentés de la route
locomotrices et 20 pour la
souffrant de paraen charge des affecDes professionnels prise
lysie partielle ou totions neurologiques. Une
spécialisés
tale. « Ils sont placés
offre de soins qui comexercent avec
en autonomie proprend aussi des propositions en ambulatoire.
gressive, jusqu’à être
une approche
capables de gérer cer- pluri-disciplinaire
« Ce mode de traitetaines activités de leur
ment, précise André
Raphaël Trolio
Architecture du paysage
Prix Ajap : coup de pouce
pour l’Agence A-Mar
En avril 2016, Rozenn Duley, co-gérante de l’agence A-Mar,
a reçu le prix Ajap, distinguant son approche du paysage.
Elle est la seule lauréate bretonne.
Une offre de soins
performante
Avec des installations dotées d’équipements dernier cri : gymnase pourvu
d’un mur d’escalade inclinable, appareils
d’entraînement à l’effort, bassins de piscine en inox ou plateforme de diagnostic
et de rééducation des troubles de l’équilibre et de la marche, le CRFT offre également un accueil résidentiel de qualité
avec salon de coiffure, chambres climatisées, médiathèque et restaurant. « Au
bout du compte, ajoute Raphaël Trolio,
ce que nos patients expriment, c’est la
satisfaction d’être accueillis dans des locaux neufs, avec des plateaux techniques
modernes et une offre de soins plus
performante. »
Concevoir une piste cyclable
à Douarnenez
Actuellement, Rozenn et Grégory, tous
deux diplômés de l’école nationale supérieure du paysage de Versailles, travaillent
sur de nombreux projets : entre autres la
conception d’une piste cyclable rejoignant
le port du Rosmeur aux Sables-Blancs à
Douarnenez, le réaménagement de l’esplanade de Saint-Nic, la participation à
un concours pour aménager un lycée à
Liffré (Ille-et-Vilaine).
« Nous concevons les aménagements
extérieurs des lotissements, des bâtiments publics, des établissements
scolaires… et, de temps en temps, des
jardins privés. »
Travailler avec les habitants
La marque de fabrique des deux associés : la mise en valeur de l’identité d’un
lieu. « à Plouédern, nous travaillons
sur l’aménagement des voies humides.
Une zone est remplie de fleurs sauvages,
nous allons organiser les espaces pour
sublimer ce tapis rose. » Une sensibilité à l’environnement qui se conjugue,
parfois, à l’expérimentation et au participatif. « Nous construisons nos projets
avec les usagers, les premiers utilisateurs des lieux. En juillet, à Plouédern,
nous allons ainsi organiser une balade
publique. Nous prendrons en compte les
réactions des participants pour réajuster nos plans. » Être au plus près des
attentes des habitants, de l’identité
d’un territoire, « du bon sens » selon
ces créateurs d’ambiance.
contact
Agence A-Mar
75, rue Ar Veret à
Douarnenez
02 98 75 51 65
[email protected]
www.a-mar-paysage.fr
Depuis 2012, l’agence A-Mar
est accueillie dans les locaux
de la pépinière d’entreprise de
Douarnenez Communauté.
DZ Mag juillet août septembre 2016
Roubas, le médecin-coordonnateur
du CRFT, est une prise en charge sur
une demi-journée, pendant laquelle le
patient ne fait que de la rééducation :
neurologique, orthopédique ou pour
des troubles de l’équilibre. » Une particularité dont se félicite Raphaël Trolio.
« C’est une force de pouvoir proposer
ces alternatives en hôpital de jour, qui
permettent au patient de rentrer chez
lui tous les soirs. »
« Recevoir le prix Ajap, c’est
comme recevoir le César du
meilleur paysagiste », résume, dans un
éclat de rire, Rozenn Duley, co-gérante
de l’agence A-Mar. En avril, la paysagiste de 36 ans a reçu le prix de l’Album
des Jeunes Architectes et Paysagistes
récompensant l’ensemble de ses travaux
depuis 2004, « et surtout ceux effectués
depuis 2012, date à laquelle nous avons
fondé l’agence avec Grégory Dubu, mon
associé et compagnon. »
Rozenn Duley est la seule lauréate bretonne sur les vingt dossiers retenus par
la commission (et 233 dossiers reçus).
« Ce prix va nous permettre d’avoir davantage de commandes. Il représente un
tremplin pour les jeunes paysagistes et
un gage de confiance pour nos clients. »
19
Le territoire
Elles ont moins de 20 ans et du sel dans les veines.
Elles débutent leur vie professionnelle par une expérience
dans le nautisme. Douarnenez offre plusieurs possibilités
de formation à ces passionnées, dès le plus jeune âge.
NAutisMe
Les jeunes et la mer
Morgane caradec
du centre nautique
municipal
Sourire aux lèvres et regard pétillant,
Morgane Caradec, 18 ans, est enthousiaste lorsqu’elle évoque le Centre nautique de Douarnenez. « Les moniteurs
sont extra », clame d’emblée l’étudiante
en prépa bio, à Rennes. Morgane termine actuellement sa formation pour
devenir monitrice de voile. Elle devrait
recevoir son diplôme mi-juillet. En
août, la jeune femme encadrera les
enfants, « pour assurer leur sécurité
Marion Beauvais
de l’anSB
DZ Mag juillet août septembre 2016
Tee-shirt multi-couleurs fluo et legging noir, les apprentis sauveteurs se
remarquent en un clin d’œil sur la plage
des Sables-Blancs. Ce jour-là, ils sont
une vingtaine de « dauphins » (15 ans et
plus) à suivre la séance d’entraînement
de l’ANSB (Association des Nageurs Sauveteurs de la Baie de Douarnenez).
Parmi eux, Marion Beauvais, 17 ans, est
20
L’ANSB forme les futurs maîtresnageurs au sauvetage australien,
une technique privilégiant le surf et
le paddle aux engins motorisés.
et leur transmettre l’enseignement de
la voile », précise Denis Poulelaouen,
formateur.
Morgane a commencé à suivre des stages
de voile à l’âge de 7 ans. Vers 16 ans, elle
a décidé de devenir elle-même monitrice
l’été. « Pour donner ce que les moniteurs
m’ont donné. » La formation, qui dure
entre deux et trois ans, se déroule pendant
les vacances scolaires au Centre nautique
municipal. Pour l’intégrer, il est nécessaire
d’avoir 16 ans, de connaître les bases de la
voile et de réussir le test de natation de 200
m avec obstacles. En cours de formation,
les stagiaires passent le permis bateau et
chargée d’assister Philippe Varnier, fondateur de l’association, à la sécurité
du groupe. La lycéenne vient
d’obtenir son Brevet national
de sécurité et de sauvetage
aquatique (BNSSA). « Un
point fort pour trouver du
travail », estime-t-elle.
Toutefois, la future étudiante devra attendre
l’année prochaine pour
signer un contrat. « Je
pourrai alors travailler en tant que
surveillante sur les
plages, en camping
ou bien en colonie ».
Marion a réellement démarré la
formation en septembre. « C’est diversifié ! En hiver,
on est à la piscine,
et l’été à la plage.
On est bien préparé
à gérer les situations et
à reconnaître les types
En août, Morgane Caradec
intégrera l’équipe de moniteurs de voile,
une quinzaine cette saison. Ici, aux
côtés de Denis Poulelaouen, formateur
au Centre nautique.
le PSC1 (Prévention et Secours Civiques
de premier niveau). Le dispositif est peu
onéreux. Seuls les timbres fiscaux, l’attestation PSC1 et la licence de voile sont à la
charge des étudiants.
contact
Centre nautique de
Douarnenez
Rue du Birou (Tréboul)
02 98 74 13 79
de malaise. » La formation consiste à
apprendre les techniques pour extraire
une victime de l’eau et les gestes pour
la secourir. Un apprentissage sans
contrainte pour Marion : « Quand
on aime l’eau, c’est génial ! »
L’école de sauvetage est ouverte
aux enfants à partir de 8 ans, le
matériel est fournit. L’adhésion
annuelle est de 190 €.
contact
ANSB
6, allée de la Sainte-Croix
06 37 32 15 93
www.ansbsauvetage.fr
Marion Beauvais
vient d’obtenir le
Brevet national de
sécurité et de sauvetage
aquatique, un diplôme
qui lui permettra d’être
surveillante de plage.
cOurse Au LArge
Douarnenez-Horta,
une vitrine pour la ville
Les meilleurs coureurs de la classe Figaro Bénéteau seront présents le 27 août pour
cette nouvelle épreuve du Championnat de France Élite de Course au Large en Solitaire qui les
emmènera jusqu’à Horta aux Açores avant de revenir à Douarnenez. Le point sur la course.
pOurQuOi hOrtA ?
Deux questions à
Erwan Le Floch, adjoint au
maire chargé du nautisme
Pourquoi Douarnenez a-t-elle été choisie
pour organiser cette course ?
Parce qu’il y a un savoir-faire douarneniste
reconnu. L’exemple des deux dernières
éditions de la Mini Transat a très
certainement joué. De même, le fait que
Douarnenez dispose d’infrastructures
d’accueil et de navigation de grande qualité,
avec ce plan d’eau idéal que constitue la
baie est un atout certain. Troisième facteur
et non des moindres, la forte mobilisation
de la filière nautique locale autour d’un tel
événement.
En quoi cette course sera-t-elle
profitable à la ville ?
Au même titre que sa dimension
culturelle forte, le nautisme est vecteur
d’attractivité et d’ouverture de la ville.
Les événements d’envergure qui se
succèdent ancrent Douarnenez comme
un pôle de référence en Bretagne. La
Douarnenez-Horta solo va faire profiter
à la ville de la notoriété de la classe Figaro
Bénéteau. Les répercussions de cette course
avec départ et arrivée à Douarnenez seront
appréciables sur les plans économique
et touristique. La saison va s’en trouver
prolongée.
giques sur plusieurs jours. Sans compter
que l’atterrage sur les Açores est toujours
compliqué du fait des reliefs volcaniques
importants qui viennent perturber le
vent.
L’ÉLite de LA cOurse Au LArge
Le circuit FigArO
à bord de voiliers monotypes, des monocoques d’une dizaine de mètres de long,
l’élite de la course au large s’affronte à
armes égales. à bord des Figaro Bénéteau, tout est calibré pour la monotypie :
poids de nourriture embarquée, limitation du nombre de voiles, accastillage
standardisé. C’est le talent du marin qui
fait la différence.
LA dOuArNeNeZ – hOrtA,
uNe cOurse pArticuLiÈre
Pour les coureurs du circuit Figaro, l’attrait majeur de l’épreuve vient de l’ouverture du terrain de jeu. Entre Douarnenez
et les Açores, pas de marque particulière
à virer, juste l’océan en face à face, le
choix crucial des grandes options straté-
C’est le circuit Figaro qui a révélé des
marins aussi talentueux que Jean Le Cam,
Michel Desjoyeaux, François Gabart, Jérémie Beyou ou Yann Eliès. Quasiment
tous sont des professionnels avérés. Certains sont des habitués qui fréquentent
le circuit depuis plus de dix ans parfois.
D’autres, les bizuths, viennent faire leurs
classes avant de pouvoir prétendre aux
places d’honneur. Mais à tous les niveaux
la bagarre est somptueuse et les écarts
infimes, signes du haut niveau de performance de tous.
Mémento technique
Départ de Douarnenez, le
27 août, arrivée prévue
aux alentours du 3 septembre.
2400 milles aller – retour
entre Douarnenez et Horta.
Départ de Horta le 10 septembre,
arrivée prévue aux alentours
du 17 septembre.
DZ Mag juillet août septembre 2016
Située au cœur de l’archipel des
Açores, sur l’île de Faial, à 1 500 km à
l’ouest de Lisbonne, Horta est une destination maritime chargée d’histoire.
C’est ici que venaient mouiller les navires
baleiniers de la côte est des états-Unis
au XIXe siècle. Horta, c’est aussi une escale quasi obligée pour les marins qui
reviennent des Antilles et comptent rallier l’Europe. Sur le port, le célèbre bistrot
Peter Café Sport a longtemps servi de
poste restante pour les marins, de bureau
de change et de lieu de rencontres.
21
Le territoire
Lors de la première tranche
de travaux, réalisée de 2010
à 2014 au chantier Tanguy, la
structure du navire a été renforcée,
le pont refait et la coque repeinte.
Depuis l’automne 2014, l’équipe
technique du Port-musée réalise
le gréement et les aménagements
intérieurs scénographiés du
caboteur.
PATRIMOINE
Bienvenue à bord
de l’Anna-Rosa !
La restauration du caboteur norvégien Anna-Rosa a duré six années.
Le navire plus que centenaire ouvre désormais au public son antre
de bois entièrement scénographié. Il sera visitable sur le site
de Temps fête au Rosmeur.
DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016
L’Anna-Rosa est emblématique
des caboteurs norvégiens de la
fin du XIXe siècle qui participaient au
commerce de la rogue avec les ports bretons. Visant à lui redonner son aspect
originel, les travaux de restauration,
entamés en 2010, ont été réalisés sous
la maîtrise d’œuvre du Port-musée.
22
Retrouver l’authenticité
originelle du navire
Rien n’a été laissé au hasard dans le projet
de restauration de l’Anna-Rosa. Laurent
Perhérin, responsable de l’atelier du Portmusée, a basé ses plans sur une étude en
3D extrêmement minutieuse du navire.
*Åsmund Kristiansen du Hardanger fartøyvernsenter
(musée maritime du fjord Hardanger) et de Anders Jordal
et Knut Skåla, bénévoles de l’association Gurine, du nom du
caboteur qu’ils restaurent.
** Chevilles en bois employées pour la fixation des bordages.
Il a également recueilli scrupuleusement
les indications fournies par des spécialistes norvégiens* et les indices décelés
par Yves Tanguy lors de la restauration
du navire.
Rapidement, le choix du mât unique s’est
imposé, afin de retrouver la silhouette
de l’Anna-Rosa telle qu’elle se présentait
à son neuvage en 1893. De même, les
couleurs choisies pour peindre la coque
correspondront au « code de couleurs »
des bateaux construits à Gausvik dans le
fjord Hardanger à la fin du XIXe siècle.
La scénographie donne à voir
les atouts du caboteur
Le défi scénographique consistait à
rendre visible et clairement compréhensible au visiteur la structure du navire,
et les techniques de construction des
« Hardanger jakts ».
Pour Laurent Perhérin « Ces bateaux
construits très rapidement semblent
au premier regard de facture grossière
au charpentier breton. Les membrures
et bordés sont à peine équarris, mais
assemblés avec soin par gournables**.
En les étudiant de près, on comprend
la grande habileté technique de leurs
constructeurs. Ce pragmatisme très efficace est né dans les fjords, à proximité
immédiate de forêts au service d’une
économie du cabotage et de la pêche
nécessitant une flotte nombreuse. »
De cette flotte, il ne reste que quelques
représentants dans le monde, dont l’Anna-Rosa est le seul ouvert à la visite. Retrouvez plus de
photos de la restauration de
l’Anna-Rosa sur notre site
www.mairie-douarnenez.fr
PORTRAIT
Henri Jacq
Né il y a quatre-vingt-dix ans dans une famille de marins-pêcheurs
douarnenistes, Henri Jacq a veillé le fanal de l’île Tristan pendant
près de 18 ans. La mémoire toujours alerte, l’ex-employé des Phares
et Balises raconte sa vie de gardien.
terne était bien allumée. Si les feux de
secours s’étaient mis en marche, parce
que l’ampoule principale avait claqué,
il me fallait la changer le lendemain. »
Les clefs de la chapelle
Pour l’ultime gardien du fanal de l’île
Tristan, impossible de revenir sur son
Témoin de l’après-guerre
passé insulaire sans évoquer les anciens
« Moi, j’ai obtenu un CAP de dessinateur propriétaires des lieux. « J’ai toujours
industriel et d’ajusteur en 1944 et j’ai été conservé de bons rapports avec la faembauché à la subdivision des Ponts mille de Jacques Richepin qui a acheté
et Chaussées de Douarnenez. Nous de- l’île en 1911, souligne Henri Jacq. Et j’ai
vions assurer le service
bien connu Maryse et Chrisdu feu de l’île Tristan et
tian, ses petits-enfants. »
celui du Millet. C’était
Son dernier service date de
une époque héroïque :
mars 1993, mais le retraité
J’ai été le
conserve toujours un lien
il n’y avait pas de route
pour y aller, on transpor- dernier gardien affectif solide avec l’île.
tait des bidons de pétrole.
« C’est moi qui garde
du phare de
L’électrification a été faite
la clef de la chapelle,
l’île Tristan
seulement après la guerre. »
bâtie par les Richepin
« Pour ma part, je suis renen l’honneur du pilote
tré comme gardien auxiliaire
Dieudonné Costes, où
en 1975. Le phare était désormais auto- sont enterrés plusieurs membres de la
matisé. Mais il fallait que j’aille sur place famille », confie le nonagénaire avec une
pour régler l’horloge qui déclenchait évidente fierté. « J’ai un ordre de mission
l’allumage et l’extinction, en fonction de la famille pour veiller à l’entretien du
du lever et du coucher du soleil. Je devais lieu. J’aime bien m’y rendre de temps en
aussi surveiller la bonne marche du sys- temps. J’y éprouve une certaine forme
tème depuis la terre, vérifier que la lan- de sérénité. » Un juste retour de l’île
envers cet homme qui en a tant aimé
les mystères et la beauté.
DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016
© Jean-Pierre Bénard
Il est le dernier maillon d’une
longue lignée. « Félix Guézingard était le gardien titulaire du phare
de l’île Tristan, au temps de la lanterne à
pétrole, vers 1910 », se souvient
Henri Jacq, l’œil pétillant et la chevelure
blanche broussailleuse, en déroulant le
fil d’un temps révolu. « Il lui fallait être
là pour craquer l’allumette. Du coup,
il habitait sur place. Il a fait une belle
carrière, de 1910 jusqu’en 1935. »
23
Nouveaux commerces
En +, il y a
Côte & biscuits
Vaisselle japonaise et
décoration scandinave
DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016
PRATIQUE
18, rue du Champ de Foire
Tél. : 02 90 41 67 16
ou 06 56 75 74 28
Ouvert du mardi au samedi
de 10h30 à 12h30 et de 14h30
à 19h.
Ouvert le lundi de 14h30 à 19h.
Fermé le jeudi.
24
Depuis avril 2016, Corinne Reungoat a
ouvert son magasin-salon de thé, place du
Bolomig. Dans une boutique repeinte en bleu
turquoise, elle propose une large gamme de
produits d’épicerie fine issus de producteurs
situés au plus près de Douarnenez. Après
avoir travaillé en tant que commerciale dans
différentes entreprises, Corinne a eu envie de
créer son activité avec pour ambition de
« soutenir les artisans locaux qui ont un
savoir-faire. » Elle privilégie les circuits
courts : confitures du Cap Sizun, biscuits de
Landudec, farines du moulin de Keriolet, café
de Pont-Croix, whisky de blé noir de Plomelin,
bières bio de Penhors... « J’ai rencontré 90 %
de mes fournisseurs.
Je sais comment ils travaillent. »
Le magasin vend également du linge, de la
vaisselle (tasses, mugs) et les poteries du céramiste Jean-Claude Monange de Plomelin.
PRATIQUE
8, rue Anatole France (Place du Bolomig)
Tél. : 09 83 68 42 00
Ouvert du mardi au samedi
de 10h à 12h30 et de 14h à 19h.
Horaires élargis en été.
À Fleur d’eau
Restaurant-bar au Rosmeur
Ils font bouger la ville...
Annick Gucek rêvait
depuis toujours de s’installer
un jour à Douarnenez. Après
avoir travaillé plus de 15 ans
dans une boutique japonaise
à Paris, c’est chose faite. Sa
jolie boutique au style épuré
a ouvert ses portes le 1er mai
2016 à côté du parking de la
Poste. Annick est spécialisée
dans la vaisselle japonaise,
mais propose également des
objets vietnamiens en pierre
de savon (boîtes, dessous de
plat), en corne ou en bois de
rose, des ciseaux pour l’art
floral japonais, de la décoration danoise (vases, corbeilles, tables basses), ainsi
que de belles tables en
chêne et fer forgé. Les
luminaires sont également à
acquérir.
En +, il y a se veut néanmoins un magasin évolutif.
Annick souhaite varier son
offre au gré de ses coups de
cœur et de ses voyages.
Produits locaux, décoration et salon de thé
Le fil de la côte
Sellerie nautique
et sellerie générale
Avant de découvrir la sellerie
nautique, Mathilde Hamon a été marin,
skipper et monitrice de voile à l’école
des Glénans. C’est donc avec une
parfaite connaissance du secteur
nautique et de ses contraintes qu’elle
peut répondre aux besoins des professionnels, comme à ceux des particuliers.
Formée aux Ateliers de l’Enfer, elle s’est
installée dans un premier temps à Pouldreuzic avant de s’ancrer à Douarnenez
depuis le 1er mars 2016 par amour pour
le patrimoine maritime de la ville.
Dans son atelier situé sur le terre-plein
du Rosmeur, elle réalise tous travaux de
sellerie nautique sur voiliers et vedettes : vaigrages, capotes, tauds, lazy
bags, banquettes, coussins... Mais aussi
en sellerie générale (automobile, aménagements extérieurs, accessoires…).
PRATIQUE
Mathilde HAMON
Terre-plein du Rosmeur
Tél. : 06 50 34 20 95
Du lundi au samedi
de 9h à 18h et sur rendez-vous
[email protected]
www.lefildelacote.com et sur
Depuis le 31 mars, Sylvain Joncour et
sa compagne Sabrina Cosmao ont
ouvert À Fleur d’eau, restaurant-bar
dans le superbe cadre du Rosmeur
(anciennement Le Lamparo).
Tous deux enfants de commerçants, Sabrina et Sylvain, natifs de la région, sont
revenus au pays après quelques années
d’expérience en Savoie, à Londres et
dans différentes villes du Finistère.
Sabrina et Sylvain proposent une cuisine de qualité, faite maison, composée de poissons frais et locaux, et de
viandes régionales (filet de bœuf de
Sizun, lieu jaune au beurre blanc vanillé,
la tapenade à la douarneniste…). Des
formules à 14 € 50 (entrée-plat, platdessert) ou à 17 € 50 (entrée-platdessert) sauront répondre à tous les
appétits !
PRATIQUE
25, quai du Grand Port
Tél. : 02 98 66 71 31 ou 06 59 90 30 06
restaurantafleurdeau
Ouvert midi et soir tous les jours sauf le jeudi
(excepté le 14 juillet et fêtes maritimes).
Bar ouvert l’après-midi.
Ça déménage...
La Pointe de Penmarc’h s’est
agrandie pour devenir La Maison
de la sardine, à quelques mètres
de l’ancienne boutique. Nouveauté : un espace dédié à la pédagogie et la dégustation.
Du lundi au samedi, de 10h
à 13h et de 14h à 19 h, au 15,
boulevard de la France-Libre.
Tél. : 02 98 11 07 07
Animations-dégustations
gratuites, tous les mardis, à 11 h.
Le Comptoir Del’Ys, la boutique
de Marina Milliner, spécialisée dans la vente de produits
régionaux, a déménagé, du 23
au 11 bis quai de l’Yser, à Tréboul.
Ouvert tous les jours de l’été,
de 9h30 à 12h et de 15h à 19h.
Tél. : 02 98 70 20 87
« Au cul du bateau »
Comptoir-épicerie
Voilà une boutique originale, remplie de
marchandises exclusivement transportées à
la voile, produites dans le respect de l’environnement et fraîchement débarquées au
môle de l’Enfer. À l’origine de ce comptoir,
les fondateurs de la société TOWT (François
Le Parc, Guillaume Le Grand et Thomas
Simonnot) offrent la possibilité à chacun de
réduire son bilan carbone tout en accédant
à des produits de provenance lointaine.
Thés noir et vert des Açores, chocolat de
Saint-Domingue, café de République Dominicaine, rhum de Guadeloupe, bière de Cornouailles anglaise, vin de Bordeaux... autant
d’escales pour les navires traditionnels de la
société TOWT, dont les cales se remplissent
tout au long de leurs périples.
Sur chaque produit vous retrouvez une
étiquette de labellisation, avec le nom du
voilier qui l’a transporté.
PRATIQUE
Baraquement 2 quai du PortRhu
Tél. :
07 68 61 91 08
Du lundi au
samedi de 16h
à 19h.
Iroise Découvertes, située quai
de l’Yser, à Tréboul, élargit son
panel d’activités pour l’été. Outre
les balades et les parties de
pêche en mer, Gilles Kerdoncuff,
propose de faire la navette entre
Tréboul et le Rosmeur, tous les
samedis matins de juillet et
d’août. Tarifs : de 1,50 € à 2 €.
Informations et réservations
au 07 71 26 81 44,
www.iroise-decouvertes.bzh.
L’Effet bœuf
Restaurant dédié à la viande de bœuf
Amoureux de la viande et amis de
longue date, Brigitte Martin et Gérard
Lester ont décidé de s’associer pour
ouvrir L’Effet bœuf, un restaurant
spécialisé dans la viande de bœuf, situé
près des Sables-Blancs, à Tréboul. « Nous
avons investi dans une chambre de
maturation, ce qui rend la viande plus
tendre, plus juteuse », explique Brigitte
Martin. Les restaurateurs sélectionnent
exclusivement des produits locaux, pour
la viande (race limousine) et pour les
pommes de terre. « Nous faisons des
frites maison, précuites au four vapeur
puis saisies à la minute dans de la
graisse de bœuf, plus croustillantes et
moelleuses », détaille le chef cuisinier.
À la demande, les clients peuvent
s’initier au brasero, un mini-barbecue de
table, et griller trois morceaux de boeuf
différents (bavette, filet, rumsteck).
Anne-Sophie Le Ster et Michaël Pichavant complètent l’équipe.
PRATIQUE
Ouvert tous les
jours de l’été (sauf
le lundi), midi et
soir.
1, rue des Peupliers.
Tél. 02 98 98 63 26
// www.leffetboeuf.
bzh
Comptoir
de la mer
Pêche, nautisme,
mode et déco
Dans des locaux refaits à neuf,
la coopérative maritime a rouvert
ses portes le 2 mai 2016, trois ans
après sa fermeture.
Anne Robert est la responsable de
cette nouvelle entité qui s’adresse
autant aux professionnels de la
pêche qu’au grand public, avec des
surfaces respectives de 350 m² et
650 m². Le magasin compte différents rayons autour des thématiques Mer et Bretagne : nautisme,
pêche, mode adultes et enfants,
produits alimentaires régionaux,
cosmétiques marins, décoration et
art de la table, livres. On y retrouve
des marques emblématiques comme
Armor Lux, Saint James et Guy Cotten. Différents événements seront
organisés tout au long de l’année,
telles des dédicaces d’écrivains, à
suivre sur leur page Facebook.
PRATIQUE
Terre-plein du Rosmeur
Tél. : 02 98 98 24 24
Ouvert du lundi au samedi
de 9h15 à 12h30 et de 14h à 19h
de 9h15 à 19h en juillet-août
comptoir de la mer Douarnenez Audierne - Camaret
DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016
La boutique-atelier À Jeanne
d’Arc, autour de dix créatrices,
devient Au Bonheur des dames
et a déménagé du 36 au 22 rue
Anatole France.
25
Mémoire
L’adjudant-chef Guellec est l’un des 1 038 Compagnons de la Libération décorés par
le Général De Gaulle. Le seul originaire de Douarnenez. Le 18 juin dernier,
le Sénateur-Maire Philippe Paul inaugurait une plaque commémorative en son
honneur, avenue de la Gare, en présence de membres de sa famille..
Hommage à un
Compagnon de la Libération
DZ Mag juillet août septembre 2016
Fils de cultivateur de Ploaré, Yves
dit Louis Guellec, a 19 ans lorsqu’il
s’engage dans l’armée, en 1932. Il part aussitôt
pour Lunéville, en Lorraine , dans la cavalerie.
« Ma grand-mère avait eu sept enfants dont
trois garçons relate Jean-Paul Bigot, neveu de
l’adjudant-chef.
étant le plus jeune des trois, « tonton Louis »
savait que ses frères reprendraient la ferme.
Il lui fallait donc trouver un travail et l’armée
est apparue comme un choix évident. »
En 1937, affecté au 1er régiment des spahis
marocains, Louis Guellec
part pour la Syrie et restera
en Orient de longues années.
Sous les ordres du capitaine
C’est la maman
Jourdier, il rallie les Forces
de Louis Guellec qui
Françaises Libres en 1941
reçoit à titre
posthume la croix
et prend part à toutes les
de l’ordre des
campagnes d’Afrique. Blessé
Compagnons de
à deux reprises, par balle et
la Libération.
par éclat d’obus, il retourne
Nous sommes le
31 octobre 1948,
au front après guérison.
place de la Résistance
« Nous ne savions rien de
à Douarnenez.
tout cela, regrette sa sœur
Isabelle, de 10 ans sa cadette. Au
début nous recevions des lettres,
mais lorsque la guerre a commencé,
plus aucune nouvelle ».
26
Débarquement et courtes
retrouvailles
Sous le commandement du général Leclerc, l’adjudant
chef Guellec participe au débarquement du 8 août 1944
en Normandie, l’une des batailles les plus héroïques de
la Seconde Guerre mondiale.
Lors d’une mission à Rennes puis à Quimper, il parvient à retrouver sa famille clandestinement, le temps
d’une nuit, à bord d’un camion militaire avec
À Lunéville, Louis Guellec encadre les «Bleus».
un compagnon de guerre. « Il s’était perdu car tout avait
changé autour de la ferme. Ma pauvre mère était dans
tous ses états ! », évoque Isabelle avec émotion. Louis
Guellec repart au petit matin. C’est la
dernière fois que sa famille le verra.
Il participe à la libération de Paris puis il
est envoyé dans les Vosges, pour repousser la poche de résistance allemande.
Début novembre dans une lettre à ses parents il dit que tout va bien, que le temps
est frais, mais... il est en France. Il pense
avoir une permission sous peu et termine
sa lettre en écrivant « à bientôt, peutêtre. » Mais il est mortellement blessé, au
col de Lafrimbolle le 19 novembre 1944 ,
à l’âge de 31 ans.
Aujourd’hui Louis Guellec repose dans le
cimetière de Ploaré. Outre la distinction,
rare, de Compagnon de la Libération,
il est fait chevalier de la Légion
d’honneur, et reçoit de nombreuses
autres médailles à titre posthume. Depuis
le 18 juin dernier, un espace porte son nom avenue de
la gare, le «square Adjudant chef Guellec».
Ses pairs ont reconnu Louis Guellec comme « un
prestigieux chef de peloton », soulignant « son
calme et son sang-froid exemplaires ».
Expression
tribune de la majorité
La culture ? Un bien
commun !
« Roundup de la culture » : cette expression figurait en bonne place sur une des
pancartes brandies le 11 juin dernier place
de l’Enfer pendant le discours du sénateur-maire à l’occasion du 50e anniversaire
de l’école de Musique.
Que des tensions soient apparues sur le
devenir de l’activité « chant et musiques
traditionnelles » de l’établissement, il
ne saurait être question de le nier. Justifiaient-elles l’emploi de cette expression
violente et radicale ? Assurément non !
D’une part, dans son propos, Philippe
Paul a clairement exprimé sa volonté de
rechercher une solution, en prenant l’initiative de réunir les partenaires concernés. Rappelons tout de même que dans
cette affaire, ce n’est pas la Ville, mais bien
Douarnenez Communauté qui a souhaité
mettre en place une telle activité sur le
territoire, l’école de musique intervenant
en appui.
D’autre part, et surtout, cette expression
est on ne peut plus inappropriée pour qualifier la politique culturelle de la Ville. Elle
traduit plutôt une conception étriquée,
sectaire, de la culture, une conception qui
consiste à imposer sa vision, ses choix, à
décider de ce qui est bien ou mal, un triste
refus de s’ouvrir à l’autre. Soit l’inverse
de ce qui est pratiqué par notre équipe
depuis 2008. En effet, au grand désespoir,
peut-être, de quelques esprits chagrins,
les actions mises en œuvre par la municipalité précédente n’ont pas été balayées.
Au contraire, pour la plupart, elles ont été
confortées.
Parallèlement, sous l’impulsion de notre
collègue Claudine Brossard, adjointe au
maire déléguée à la culture, des initiatives
nouvelles ont été prises au premier rang
desquelles la création d’une saison culturelle avec des objectifs forts : compléter
l’offre associative existante, innover par
la présentation d’esthétiques absentes
du territoire (musique classique, théâtre
populaire, cultures urbaines…), avoir une
exigence de qualité tout en offrant des
spectacles accessibles à tous et mettre
en œuvre des actions de médiation culturelle et de sensibilisation des publics.
Et que dire de la création du printemps de
la Poésie, du développement des expositions que ce soit en art contemporain ou
plus axées sur des peintures marines, du
soutien aux projets associatifs innovants
qui a aidé à l’émergence de nouvelles
créations, comme, par exemple, le festival
« La Vie en Reuz » ?
Ne sommes-nous pas là bien loin de la
caricature que quelques-un(e)s, manifestement gêné(e)s par cette richesse et ce
foisonnement, voudraient imposer ?
La culture est un bien commun, ne l’oublions surtout pas !
tribune de l’opposition
La majorité municipale est profondément à
l’écoute des Douarnenistes :
*Fermeture de l’agence postale de Ploaré, malgré plus de 500 signatures recueillies dans le
quartier. C’est la fin d’un service de proximité,
très utile pour de nombreuses personnes âgées.
Pourtant, avec un chiffre d’affaires de l’ordre
de 50 000 euros, cette agence était dans les
15 premières du département.
Décision « rentable », mais pour qui au juste?
*Malgré la pétition de 2 750 signatures et la
mobilisation des usagers, la majorité municipale
et Douarnenez Communauté menacent de ne
pas reconduire la convention quadripartite qui
les lie avec le conseil départemental et Musiques
et Danses en Finistère pour le financement de
deux postes d’enseignants à l’école de musique.
Bien que la première adjointe à la culture dresse
un bilan élogieux du travail accompli et que
l’école de musique contribue sans conteste au
rayonnement du Centre des Arts, aucune action
municipale n’a anticipé la pérennité du financement de ces postes.
A Douar’ne Venez plus si vos enfants souhaitent
apprendre la musique traditionnelle !
Ce qui choque dans cette dernière affaire ce
sont les modes de décision reniant les exigences
démocratiques les plus élémentaires :
à Douarnenez Communauté, la décision a été
annoncée en question diverse à la fin du conseil,
sans aucun débat préalable. Qui a décidé au
juste ? Sur quels critères ? à quoi servent les
conseillers municipaux mandatés pour représenter nos communes s’ils ne participent ni aux
débats ni aux prises de décisions ?
Aussi avons-nous demandé que ce sujet soit
rediscuté au prochain conseil communautaire
du 30 Juin.
Lors du dernier conseil municipal, c’est la politique de l’attentisme et de la moue dubitative
qui s’affiche : « On attend de voir ce que va
décider le conseil départemental... si la Communauté de communes ne s’engage pas, on ne
peut rien faire. » Pourtant, Douarnenez dispose
de dix représentants dans cette instance, de
deux vices-présidents dont l’un aux finances,
également adjoint aux finances de la Ville de
Douarnenez !!!
(89 245 euros) d’une part des dépenses de fonctionnement des écoles maternelles privées, non
obligatoire dans la loi ; augmentation du prix de
l’eau ; vente de l’usine Supergel et la villa Cornic
sans projet culturel ou social alternatif, etc.
Obsédés par la rentabilité économique, notre
sénateur-maire et son adjoint aux finances
semblent se désintéresser du bien commun de
l’accès pour tous à la culture, aux loisirs, aux
service publics: est-ce vraiment la conviction
profonde de chaque élu majoritaire?
Pour les ultra-libéraux, l’accumulation des richesses est censée « ruisseler en retour vers les
plus démunis ». Le problème est qu’aujourd’hui
ce n’est plus du ruissellement mais du goutteà -goutte, et que les inégalités ne cessent de se
creuser, laissant au bord de la route un nombre
croissant de personnes dans le besoin.
Pour l’avenir de notre ville et de ses habitants,
nous refusons de suivre une telle voie mortifère.
******
De nombreux Douarnenistes attendent de leurs
élus qu’ils s’engagent pleinement pour défendre
des choix politiques essentiels.
D’autant que sur d’autres dossiers, un tel opportunisme n’empêche pas la majorité municipale
de prendre des décisions catégoriques : abandon
du service de la Poste à Ploaré ; reniement des
termes de la délégation de service public attribuée au camping Indigo ; financement public
P.-S. : Les lecteurs de ce magazine doivent savoir
que la majorité municipale prend connaissance
de notre texte avant de finaliser le sien. à défaut
de vous informer sur ses propres réflexions, elle
se contente donc souvent de répondre à nos
prises de position. La réciproque n’est pas vraie.
Manque de fair-play...
DZ Mag juillet août septembre 2016
LA MOUE ET
L’ARBITRAIRE
(LA DéMOCRATIE EN
QUESTION)
27
Ville de Douarnenez
16, rue Berthelot - BP 437
29174 Douarnenez Cedex
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