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DzMag JOURNAL D'INFORMATION DE LA VILLE DE DOUARNENEZ Juillet Août Septembre 2016 www.mairie-douarnenez.fr COURSE AU LARGE DouarnenezHorta, une vitrine pour la ville / 08 Concerts fêtes / 06 Loisirs ée / 03 Temps cinéma / 13 Expositions 02 Port-mus de nautisme / 10 Festival / 18 Sport & & spectacles ateliers d’artistes 14 Galeries et que / 20 Cinéma 19 Médiathè DzAgenda L’AGENDA CULUREL DE DE LA VILLE EZ DOUARNEN Juillet août Septembre 2016 L’AGENDA RETROUVEZ NEZ SUR DE DOUARNE nenez.fr www.mairie-douar La Grande parade Temps fête 2016 EXPOS, CONCERTS, FESTIVALS... Votre agenda de l’été Douarnenez Port d’attache des professionnels du Cinéma HÔTEL DE VILLE 16 rue Berthelot - Tél. : 02 98 74 46 00 [email protected] www.mairie-douarnenez.fr Retrouvez-nous également sur Facebook et Pinterest Horaires : Lundi-vendredi : 8h30-12h / 13h30-17h30 - Samedi : 9h-12h Bloc notes CONTACTS MAIRIE C.C.A.S (CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALE) 8 rue Ernest-Renan Tél. : 02 98 74 46 21 [email protected] HORAIRES Lundi-vendredi : 8h30-12h / 13h30-17h30 DOUARNENEZ PROXIMITÉ Maison Charles Tillon 18 rue Anatole France Tél. : 02 98 74 46 83 douarnenez.proximite@ mairie-douarnenez.fr HORAIRES Lundi-vendredi : 8h30-12h30 (sur rdv l’après-midi) CENTRE DES ARTS ANDRÉ MALRAUX 88 rue Louis-Pasteur Tél. : 02 98 92 92 32 [email protected] www.mairie-douarnenez.fr, rubrique loisirs HORAIRES lundi - mardi - jeudi - vendredi : 14h à 18h30 mercredi : 9h à 12h et 13h30 à 19h MÉDIATHÈQUE GEORGES PERROS Place de l'Enfer Tél. : 02 98 11 16 10 [email protected] www.mediatheque-douarnenez.fr HORAIRES Du 6 juillet au 31 août: Du mardi au vendredi : 15h-18h30 samedi : 10h-12h / 14h-17h DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016 PORT-MUSÉE 2 Place de l’Enfer Tél : 02 98 92 65 20 [email protected] www.port-musee.org HORAIRES Du 1er juillet au 31 août: Musée à quai et bateaux à flot : 10h-19h, 7 jours sur 7 CENTRE NAUTIQUE Rue du Birou Tél. : 02 98 74 13 79 centre.nautique.municipal@ mairie-douarnenez.fr www.centre-nautiquedouarnenez.fr HORAIRES Du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30 PORT DE PLAISANCE 59, quai de l'Yser, Maison du nautisme Tél. : 02 98 60 26 30 port.de.plaisance@ mairie-douarnenez.fr www.mairie-douarnenez.fr, rubrique nautisme HORAIRES Du 1er juillet au 31 août: Bureau ouvert de 7h à 21h, 7 jours sur 7 PISCINE 6 allée de la Sainte-Croix Tél. : 02 98 92 23 24 sports.nautisme@ mairie-douarnenez.fr OUVERTURE AU PUBLIC Vacances scolaires : du lundi au vendredi : 10 h à 12 h et de 15 h à 20 h samedi : 15 h à 18 h dimanche : 9 h 30 à 12 h POINT INFORMATION JEUNESSE (PIJ) Maison Charles Tillon 18, rue Anatole France Tél. : 02 98 92 47 00 [email protected] HORAIRES lundi : matin : accueil sur rdv / 13h30-17h30 mardi : matin : accueil sur rdv / 13h30-17h30 mercredi : matin : accueil sur rdv / 13h30-17h30 jeudi : matin : accueil sur rdv vendredi : matin : accueil sur rdv / 13h30-17h30 fermeture du 25/07 au 19/08 inclus RENCONTREZ VOS ÉLUS NUMÉROS UTILES CABINET DU SÉNATEUR-MAIRE DOUARNENEZ COMMUNAUTÉ Tél. : 02 98 74 46 04 75 rue Ar Veret Tél. : 02 98 74 48 50 www.douarnenezcommunaute.fr SECRÉTARIAT DES ÉLUS ET DE LA DIRECTION GÉNÉRALE Tél. : 02 98 74 46 06 PERMANENCES DES ÉLUS DE QUARTIERS À Tréboul, Pouldavid et Ploaré, retrouvez les permanences de votre élu de quartier sur notre site www.mairie-douarnenez.fr, rubrique Mairie À noter : vous pouvez également retrouver l’annonce de ces permanences dans le Télégramme et Ouest France. CENTRE DES FINANCES PUBLIQUES 1 rue du 19 mars 1962 Tél. : 02 98 74 48 00 CAISSE PRIMAIRE D'ASSURANCE MALADIE Tél. : 3646 CAISSE D'ALLOCATIONS FAMILIALES Antenne Douarnenez 27 rue du Maréchal Leclerc Tél. : 08 10 25 29 30 CENTRE DÉPARTEMENTAL D'ACTION SOCIALE JOURS DE COLLECTE DES DÉCHETS Ordures ménagères Lundi et Jeudi : Tréboul et Douarnenez Centre Mardi et Vendredi : Pouldavid et Ploaré « est » et « ouest » Emballages à recycler Mardi : Pouldavid Mercredi : Ploaré « ouest » et Douarnenez Centre Jeudi : Tréboul Vendredi : Ploaré « est » NUMÉROS D’URGENCE Centre hospitalier de Douarnenez Tél. : 02 98 75 10 10 Service médical (en l’absence du médecin traitant) Tél. : 15 Police Secours Tél. : 17 Centre anti-poisons Rennes (Infos 24h / 24) Tél. : 02 99 59 22 22 Pompiers Tél. : 18 Accueil des sans-abris Tél. : 115 Enfance en danger Tél. : 119 Violences faites aux femmes Tél. : 39 19 – appel anonyme et gratuit ENEDIS (EDF) dépannages Tél. : 0 810 333 329 GDF dépannages Tél. : 02 98 64 98 98 27 rue du Maréchal Leclerc Tél. : 02 98 92 01 93 MISSION LOCALE Maison Charles Tillon, 18 rue Anatole France Tél. : 02 98 92 28 27 OFFICE HLM DOUARNENEZ HABITAT 38 rue Maréchal Leclerc Tél. : 02 98 92 45 01 PÔLE EMPLOI/ASSEDIC 23 rue de l’Aubépine Tél. Employeur : 3995 Tél. Demandeur d’emploi : 3949 TUDBUS -Réseau de transport urbain Tél. : 02 98 92 05 42 PLANNING FAMILIAL Centre Gradlon Impasse Jean-Quéré (Pouldavid) Tél. : 07 82 08 75 08 Permanence : lundi 17h30 - 19h HORAIRES DE PASSAGE ÎLE TRISTAN Le dépliant des horaires de passage est disponible en téléchargement sur notre site www.mairie-douarnenez.fr, page d’accueil Éditorial Sommaire La version de l’édito en breton est disponible sur le site : www.mairie-douarnenez.fr 4 RETOUR EN IMAGES LA VILLE 6 TOURISME Croisiéristes en escale 7 CONCERTATION Le centre-ville à la loupe 8 TRAVAUX Le tour des chantiers 10 SPORT Mettez-vous dans le bain ! 11 ACCUEIL DE LOISIRS L’autonomie par le jeu Philippe Paul Sénateur-maire de Douarnenez 13 ZOOM DOUARNENEZ PORT D’ATTACHE DES PROFESSIONNELS DU CINÉMA LE TERRITOIRE 17 ENVIRONNEMENT Les algues vertes en diminution 18 RÉÉDUCATION FONCTIONNELLE Un centre innovant 19 ARCHITECTURE DU PAYSAGE Prix Ajap : coup de pouce pour l’Agence A-Mar 20 NAUTISME Les jeunes et la mer 21 COURSE AU LARGE Douarnenez-Horta, une vitrine pour la ville 22 PATRIMOINE Bienvenue à bord de l’Anna-Rosa ! 23 PORTRAIT Henri Jacq 24 NOUVEAUX COMMERCES 26 MEMOIRE Hommage à un Compagnon de la Libération 27 EXPRESSION Directeur de la publication : Philippe Paul, Sénateur-maire Directrice déléguée : Marie-Noëlle Plénier, Adjointe au maire, déléguée à la communication Rédactrice en chef : Anouck Mikhailow Rédaction : Jean-Pierre Bénard, PierreFrançois Bonneau, Laetitia Cornec, Emmanuelle Dupuis, Sandrine Galipot, Anouck Mikhailow, Nadine Nouy Crédit photo : Ville de Douarnenez sauf mention contraire Photo de couverture : Le réalisateur Kenan an Habask, sur le tournage de l’émission Foeterien 4, en août 2015, en Roumanie. Création maquette et mise en page : Acis&Galaté Impression : Imprimerie du commerce sur papier pefc Distribution : Actions services Douarnenez Tirage : 9 800 exemplaires Dépôt légal : Juillet 2016 Cette année encore, l’été s’annonce festif et animé à Douarnenez. Du 19 au 24 juillet, le festival maritime Temps fête célébrera ses 30 ans au Rosmeur, sur le thème du Siècle des Lumières. Spectacle garanti sur l’eau et sur les quais pour les amoureux des vieux gréements, de patrimoine maritime, de la mer et de la musique. Dans la grande tradition douarneniste ! Puis du 19 au 27 août, promoteur inlassable de la diversité culturelle, comme des peuples ou des luttes dont on parle peu ou pas assez, le Festival de cinéma nous emmènera à la rencontre des peuples de Turquie. Ce traditionnel rendez-vous du mois d’août est l’occasion de consacrer le dossier de ce Dz Mag au cinéma à Douarnenez. Un dossier très complet qui permet de découvrir les différents acteurs d’une filière méconnue mais bien présente sur la ville, de l’option cinéma et audiovisuel du lycée JeanMarie Le Bris, jusqu’à la production et la réalisation. Traditionnellement terre d’accueil, notre cité se montre là, une fois de plus, terre de création, terre de culture, terre de richesses. Enfin, après avoir organisé les deux dernières éditions de la Mini Transat, l’équipe de « Douarnenez Courses » se lance dans un nouveau challenge en accueillant la Douarnenez-Horta, épreuve en solitaire de la classe Figaro Bénéteau. Le départ de cette épreuve du Championnat de France élite de Course au large sera donné le 27 août, avec un retour de la flottille à Douarnenez attendu à compter de la mi-septembre. Un prolongement sur les pontons de la saison estivale ! Ces trois temps forts rythmeront notre été. Mais ils ne seront pas les seuls, tant l’offre de spectacles et d’animations, qui vous est détaillée dans l’agenda, est dense et variée, avec un grand coup de chapeau à l’ensemble des bénévoles qui se dévouent sans compter pour rendre tous ces événements possibles. Encore bravo et merci à eux ! Notre cité se montre terre de création, terre de culture, terre de richesses DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016 12 MÉMO 3 Retour en images 14/05 2016 Poésie, chant lyrique, pyrotechnie, averse de confettis, envol de lampions... la compagnie Lilou, invitée par le Port-musée pour la nuit des musées, a emporté les spectateurs dans un voyage cosmique en lien avec l’exposition « Naviguer la tête dans les étoiles ». Du soleil, des animations variées et des sourires pour fêter les 20 ans de la MJC à Pouldavid. Les habitants ont levé l’arbre de mai offert par la Ville, une tradition séculaire marquant le retour du printemps. 21/05 2016 DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016 21/05 2016 4 Venue de Pierre Mollo, scientifique, sur l’île Tristan lors de la Fête de la Nature. Prélèvements marins, manipulation de microscopes et projection de films ont permis au public de mieux comprendre les richesses du plancton. 11/06 2016 Toutes les fanfares de Douarnenez se sont donné rendez-vous pour fêter les 50 ans de l’Ecole de musique. A leurs côtés, élèves et professeurs de formations classiques, musiques amplifiées, danse contemporaine, ont occupé les scènes aménagées autour de la place de l’Enfer. 12/06 2016 Dernière journée du Grand Prix 2016 et grande course de Paddle pour relier la plage du Ris à celle de l’Aber à Crozon. 20 kilomètres, à la force des bras, parcourus en 1 heure 31 minutes par le vainqueur Arthur Arutkin. © François Van Malleghem 08/05 2016 20-22/05 2016 05-08/05 2016 Notre Euro de football à nous c’était au stade Xavier Trellu pour la 31e édition du Mondial Pupilles, tournoi international réunissant des joueurs de 12-13 ans. 72 équipes masculines et 16 féminines étaient présentes, représentant les cinq continents. A l’image, l’équipe d’Israël contre celle de Russie. Score final : 6 à 0 pour les Israëliens. DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016 Retrouvez notre diaporama sur le site de la Ville. Trois jours de portes-ouvertes au Port-Rhu ont réuni un public très familial pour découvrir les métiers de la restauration maritime, et profiter des nombreuses animations : matelotage, acrovoile, fabrication de petits bateaux, puces de mer, balades en mer, fumage de poisson, Manège Salé (Cie El Kerfi), concerts, projections etc. Regards... 4e régate de bateaux en carton au Port-Rhu et toujours plus de succès pour cette fête maritime aux allures de Gras... mouillés. 75 navires et 210 marins ont rivalisé d’ingéniosité et d’humour pour fabriquer d’improbables embarcations cartonnées et assurer le spectacle devant plus de 3 000 spectateurs massés sur les quais. 5 La Ville Média : Douarnenez à l’écran Du 2 au au 24 juin, la cité Penn Sardin s’est transformée en plateau de tournage grandeur nature. C’est à Douarnenez que se déroule l’épisode 5 de la série allemande à succès, Bretonische Flut (Marée bretonne), qui met en scène les aventures du commissaire Dupin. Ce feuilleton, inconnu en France, est un véritable succès outre-Rhin. Les trois précédents épisodes ont été suivis par plus de quatre millions de téléspectateurs allemands. Les romans dont s’est inspiré le réalisateur Thomas Roth sont signés par le mystérieux Jean-Luc Bannalec, pseudonyme de l’auteur-éditeur Jörg Bong. A chaque publication, un raz-de-marée s’enclenche : plus d’un million d’exemplaires se sont déjà envolés. Une aubaine pour le tourisme Le phénomène dépasse les rayons des librairies. Un tour-opérateur allemand propose un circuit touristique sur les traces du commissaire Dupin en Sud-Finistère. A Concarneau, le fief du commissaire, les professionnels du secteur profitent depuis plus de trois ans des retombées de la série. Mobilisation des services techniques DZ Mag juillet août septembre 2016 Pour les besoins de l’épisode 5, plusieurs séquences ont été filmées dans des lieux emblématiques de la ville : au bar Chez Micheline, au cimetière de Tréboul, au chantier naval Pleine Mer, le long des Plomarc’h, au Centre hospitalier Michel Mazéas, etc. Les services municipaux ont travaillé en étroite collaboration avec l’équipe de production pour assurer les dispositifs de sécurisation des lieux et la mise à disposition de matériel. 6 Le 12 mai, le Corinthian, navire de 90 m battant pavillon maltais, est le premier paquebot à accoster au Rosmeur. Tourisme Croisiéristes en escale Plutôt coutumier des bateaux de pêche et de leur cortège de goélands, le port du Rosmeur a reçu la visite inhabituelle de deux luxueux paquebots de croisière au printemps. Après le Corinthian, le National Geographic Orion, autre géant des mers de 102 mètres, a fait escale à Douarnenez. à son bord, une centaine de passagers américains est allée visiter la cité de Locronan. Certains ont préféré flâner dans les ruelles escarpées du Rosmeur avant de goûter aux saveurs des produits locaux. Le chef de l’équipage s’est en effet approvisionné au pied du bateau pour concocter le déjeuner du jour. Deux autres visites d’ici octobre L’Office de tourisme a réservé un accueil de première classe à ces lointains visiteurs, en leur remettant une brochure spécialement dédiée et quelques cadeaux signés DouarnVenez. Gageons que ce rapide aperçu de la baie et de notre pittoresque front de mer restera gravé dans leur mémoire. « La filière des croisiéristes a de belles années devant elle, indique José Salaun, directeur de la criée de Douarnenez. Les compagnies recherchent de plus en plus des petits ports de caractère. » Deux autres paquebots de croisière sont attendus le 15 septembre et le 5 octobre. Coup de pression sur les tags Depuis mi-mai, un agent municipal est mobilisé deux jours par semaine pour supprimer les tags indésirables, estimés à environ 5 000 dans la ville. Il utilise une machine à hydrogommage, un abrasif très doux, qui ne présente aucun risque pour la santé, ni pour l’environnement. Certains tags peuvent laisser des traces, mais plus ils sont frais, mieux ils disparaissent. Il est donc conseillé de lancer la procédure d’intervention le plus rapidement possible. Elle consiste à déposer plainte à la gendarmerie, récupérer le récépissé de dépôt de plainte et programmer la date d’intervention auprès des Services techniques. L’intervention aura lieu au cours de la semaine suivante. Un service totalement gratuit. Contact Services techniques municipaux,, route de Brest. Du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 - 02 98 74 46 30 Concertation Le centre-ville à la loupe Un brainstorming collectif à l’invitation de la Ville et de la Communauté de communes, plusieurs acteurs locaux et habitants volontaires ont apporté leur réflexion à la redynamisation du centre-ville. Le groupe d’une cinquantaine de personnes a d’abord participé lundi 30 mai à une lecture de la Ville sous l’éclairage de quelques spécialistes de l’urbanisme, du patrimoine, du logement, de l’économie, du commerce, du tourisme, et de la voirie. Au cours d’une déambulation ponctuée de haltes, plusieurs thématiques ont été abordées dans le but d’apporter des clefs de compré- La notion de friches a été abordée sur le terrain, avec deux exemples de réhabilitation en logements collectifs rue Anatole-France. hension au groupe de travail. L’intérêt patrimonial du Rosmeur, les usages partagés de l’espace public (piétons, cyclistes, terrasses de café, annexes de bateaux), la cohabitation entre le port de pêche, l’artisanat et le commerce sont autant de paramètres qui entrent en jeu dans l’évolution du centre-ville de Douarnenez. Une deuxième rencontre sous forme d’ateliers participatifs a eu lieu le 20 juin. Par petits groupes, les acteurs ont examiné le centre-ville à la loupe à travers quatre thématiques de travail : Comment dynamiser et mettre en scène le centre-ville ? Quelles solutions pour gérer et animer les vacances immobilières et foncières ? Comment valoriser l’identité locale/les savoir-faire locaux ? Quel dialogue entre le port de pêche et le centre-ville ? Des idées, des pistes d’amélioration, des projections ont émergé de cette concertation, dont les résultats feront l’objet d’une restitution publique à la rentrée. D’ores et déjà, un constat positif prédomine : Douarnenez est gardienne d’un patrimoine bâti exceptionnel, particulièrement dense autour du Rosmeur. Cet héritage à tonalité maritime, constitué de plusieurs friches, est une richesse en devenir, qui appelle à la construction de projets concertés. Les freins et les contraintes n’ont pas été occultés : la signalétique défaillante, le coût budgétaire élevé des réhabilitations, les marges de manœuvre réduites sur les propriétés privées, les normes techniques, environnementales, patrimoniales à respecter, etc. Avant restitution, les idées et réflexions issues de ce brainstorming collectif seront enrichies d’évaluations techniques et financières. En mai les sous-officiers de réserve de l’armée de l’air, en juin les directeurs des criées de France : ces deux congrès ont profité à l’économie locale et contribué au rayonnement de Douarnenez. 374 personnes accueillies, originaires de toutes les régions de France et de Belgique 357 nuitées assurées par les hébergeurs 939 repas servis par les restaurateurs Les sites visités L’île Tristan Le Port-musée La baie de Douarnenez (ainsi que Locronan et la Presqu’île de Crozon) Les équipements utilisés L’auditorium La salle de réunion du Clos de la Vallombreuse La salle de la StellaMaris DZ Mag juillet août septembre 2016 Deux congrès à Douarnenez : de bons chiffres 7 La Ville Travaux Le tour des chantiers Plage des Dames Mois de juin : reconstitution du fond de la plage Maître d’œuvre : Ville de Douarnenez Les tempêtes des années précédentes avaient creusé la plage au pied des escaliers en emportant des masses de sable au large. L’objectif des travaux était de reconstituer et solidifier cet espace de plage. mise en place de cailloux de drainage surmontés d’un géotextile dépôt de sable de mer rejointoiement du mur Falaise rue du Môle De mai à juin : sécurisation de la falaise destruction des structures restantes de l’ancien centre nautique extraction des blocs instables évacuation des éboulis en pied de falaise Essais de tractions pour mesurer la résistance des sols DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016 À venir : De septembre à novembre : confortement de la falaise Selon les zones : forage de la falaise sur 4-5 m et introduction de tiges de scellement pose de grillage plaqué le long de la falaise pour les petits éboulis pose d’une paroi en béton projeté sur 20 cm d’épaisseur pour bloquer tout mouvement de la falaise À noter : des poches de végétaux retombants seront préservées en divers points de la falaise. 8 2017 (1 an de travaux) : construction du futur Centre nautique Maître d’œuvre : Ville de Douarnenez Rue du Dr Paugam Mois de juin : travaux souterrains Maître d’œuvre : Ville de Douarnenez remplacement des canalisations d’eau potable (fonte) remplacement des canalisations d’assainissement (amiante) À venir : À partir de sept 2016 enfouissement des réseaux réaménagement complet de la voirie Rue Monte-au-Ciel Maître d’œuvre : Ville de Douarnenez renouvellement du réseau d’assainissement extension du réseau d’eau pluviale rénovation des canalisations de gaz enfouissement des réseaux aériens (éclairage public, électricité, télécoms) De mai à juin : travaux de voirie Maître d’œuvre : Douarnenez Communauté 1. Partie haute (entre la rue de l’Hôpital et la rue Camélinat) : élargissement des trottoirs (1,40m), bordures en béton beige création de stationnements - réalisation d’une voie de circulation de 3 m pose d’un enrobé neuf (classique) À noter : sur cette portion, la circulation va être modifiée par la mise en sens unique dans le sens montant. 2. Partie basse (entre la rue de l’Hôpital et la rue Guy Môquet), traitement particulier du fait de la proximité de la chapelle SainteHélène et du quartier historique : enrobé de couleur beige sur la chaussée et les trottoirs bordures de trottoirs en granit pose de vieux pavés À noter : cette portion sera une zone de rencontre : circulation limitée à 20 km/h ; priorité aux cyclistes et aux piétons, autorisés à circuler sur la chaussée. Quais du Petit et du Grand Port Du 9 au 26 mai : réfection de la chaussée Maître d’œuvre : Douarnenez Communauté Pose d’un revêtement avec un enduit bicouche gravillonné À noter : ces travaux provisoires ont permis de redonner au Rosmeur des conditions convenables de circulation et d’accessibilité en attendant l’intervention de grande ampleur programmée à partir de 2017, en concertation entre le Conseil départemental, la Communauté de communes et la Ville de Douarnenez. Digue du Flimiou De juin à juillet : consolidation de la canalisation Maître d’œuvre : Ville de Douarnenez Remplacement des supports qui fixent à la digue la canalisation de refoulement des eaux traitées par la station d’épuration (sur 300 m) À noter : ces travaux sont préalables à la réfection du terre-plein qui sera assurée par le conseil départemental à partir d’octobre 2016. Stade de Pénity Du 9 mai au 10 juin : réfection du terrain B Maître d’œuvre : Ville de Douarnenez Reprise des collecteurs installation d’un nouveau système de drainage, avec drains primaires et secondaires scalpage et sablage du terrain semi d’un nouveau gazon DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016 De février à avril : travaux souterrains 9 La Ville Portes ouvertes le 3 septembre Sport Mettez-vous dans le bain ! pour la rentrée, la piscine municipale réaménage ses horaires et lisse ses tarifs pour vous accueillir plus nombreux dans les bassins. UN TARIF UNIQUE POUR TOUS TROIS ACTIVITÉS D’AQUAGYM Jusque-là, les habitants hors communauté de communes, du Pays de Douarnenez, devaient payer un surcoût pour profiter des activités de la piscine. La Ville a décidé de proposer un tarif unique à l’ensemble du territoire. L’aquagym est un sport complet à pratiquer quelle que soit sa condition physique. Il permet d’augmenter le tonus musculaire et respiratoire, d’améliorer la circulation sanguine et de stimuler le rythme cardio-vasculaire. À savoir : dans l’eau, le corps ne pèse plus que le tiers de son poids terrestre, ce qui facilite tous les mouvements. Pourtant, l’eau crée 15 fois plus de résistance que l’air, donc les muscles sont plus sollicités. L’aquagym douce est une activité de remise en forme non intensive. Elle conjugue travail musculaire, souplesse et relaxation. L’aquagym tonique s’effectue sur un rythme plus soutenu, en musique, avec un nombre de répétitions plus important. L’aquagym jogging, pratiquée dans le grand bassin consiste à courir dans l’eau, le corps immergé jusqu’aux épaules, en semi-apesanteur. Anciennement proposée dans les centres de rééducation fonctionnelle, cette activité est souvent conseil- DZ Mag juiLLet Août septembRe 2016 Un maître-nageur aux Championnats d’Europe 10 Karine Lastennet, maître nageur à la piscine municipale et entraîneur du club Douarnenez Natation, a remporté la médaille de championne de France au 400 m quatre nages à Angers en mars dernier (groupe Maîtres). Deux mois plus tard, elle disputait à Londres les Championnats d’Europe des Maîtres avec 3 autres nageurs du club. Elle y a décroché 2 records de Bretagne en 200 m dos (4e Française) et 50 m nage libre (5e Française), ainsi qu’un record du Finistère en 200 m quatre nages (2e Française). Lors de la Journée des assos, vous pourrez essayer gratuitement les activités d’aquagym et du Jardin d’éveil selon les horaires suivants (sur réservation): 9h-9h45 : aquagym tonique 9h45-10h30 : aquagym jogging 11h-11h45 : Jardin d’éveil Les inscriptions au trimestre ou à l’année se feront à la piscine le matin et au stade Jean Lesteven l’après-midi. Pensez à vous munir d’un certificat médical pour gagner du temps. lée pour récupérer d’une blessure, ou comme entraînement pour les athlètes de différentes spécialités. Elle développe la force et l’endurance tout en préservant le système tendinomusculaire. UNE DÉCOUVERTE AQUATIQUE POUR LES PLUS PETITS Le Jardin d’éveil est destiné aux enfants de 18 mois à 5 ans. Dans une eau chauffée à 31 °C, l’enfant découvre dans le milieu aquatique de nouvelles sensations. Il peut être accompagné de deux adultes le samedi de 11h à 11h45. L’APPRENTISSAGE DE LA NAGE À TOUT ÂGE Les nageurs adultes débutants bénéficient d’un environnement particulièrement propice à la détente, avec un créneau spécialement aménagé lorsque l’eau est chauffée à 31 °C et la piscine au calme le samedi de 9h45 à 10h45. pratique Piscine municipale 6, allée de la Sainte-Croix (lors des créneaux d’ouverture au public) Tél. : 02 98 92 23 24 Pour connaître les nouveaux tarifs et horaires de la rentrée 2016, flashez ce code ou RDV sur www.mairiedouarnenez.fr Accueil de loisirs L’autonomie par le jeu L’Accueil de loisirs municipal ne cesse d’innover dans ses missions éducatives. Cette année, le projet phare de l’été porte sur la construction d’un mini-village. Rencontres, concertation, bricolage en perspective, ou comment se responsabiliser tout en s’amusant. Jouer à la marchande, au facteur, au policier, au boulanger, ce n’est pas réservé qu’aux plus petits. Les 6-12 ans aiment eux aussi se projeter dans le monde des adultes et développer leur imagination. Durant leurs vacances à l’Accueil de loisirs, ils auront du pain sur la planche pour aménager 5 à 8 cabanons de bois et concevoir un village miniature à leur image, où chacun tiendra son rôle. Mais avant de personnaliser ces structures mobiles et pliables, il va falloir trouver les thématiques de décoration et se mettre d’accord. Pour ce faire, les animateurs vont emmener les enfants à la rencontre de différents univers de travail, chez des commerçants, à la ferme, dans des usines, mais aussi auprès des résidents des « Jardins du clos » pour connaître les métiers d’autrefois. Construire ensemble Une fois qu’ils auront décidé comment aménager leurs espaces à jouer, place pratique Accueil de loisirs d’été ouvert du 6 juillet au 31 août, pour les enfants de 3 à 12 ans. Dossier d’inscription à retirer auprès du Service éducation ou en téléchargement sur www.mairiedouarnenez.fr Service Education, 25, boulevard du Général de Gaulle. 02 98 74 46 29 aux ateliers bricolage : fabrication des meubles, des accessoires, des costumes, récolte et transformation de vieux objets, décoration, etc. Les parents pourront mettre la main à la pâte en fouillant leurs caves et greniers, en plantant un clou par-ci par-là, ou en cousant un bout de tissu, par exemple. Les cabanes seront inaugurées le 29 octobre lors des 25 ans de l’Accueil de loisirs et resteront à demeure pour des animations tout au long de l’année. Durant les visites, les enfants ont rencontré des professionnels du bâtiment et manipulé le matériel. La restauration de l’église Saint-Herlé, bientôt achevée, a été l’occasion pour de nombreux écoliers de découvrir cet édifice cultuel. Valoriser le patrimoine religieux et sensibiliser les plus jeunes à la protection du patrimoine, voilà la mission qu’a lancé, l’année dernière, le Service culturel de la Ville. Depuis juin 2015, il propose aux écoliers de porter un autre regard sur les édifices cultuels de la cité à travers la visite active du chantier de restauration de l’église Saint-Herlé. Sept classes de CM1-CM2 des écoles Laënnec, Sainte-Philomène et Jules-Verne ont profité de cette activité. Munis de casques et lunettes de protection, les élèves se sont familiarisés aux métiers de la restauration aux côtés d’un architecte du patrimoine, d’un tailleur de pierre et d’un maître-verrier. Initiés par ces professionnels, ils ont appris à tailler le verre avec un diamant, sertir à l’aide de baguettes de plomb, tailler la pierre, jointer un mur à la chaux, etc. Sûr qu’ils ne regarderont plus l’église de Ploaré de la même façon ! DZ Mag juillet août septembre 2016 Patrimoine religieux : Les enfants au cœur du chantier 11 La Ville La boîte à lire des Plomarc’h a fait des petits Douarnenez, le peuple de la baie Écrit par Ronan Larvor, Douarneniste et journaliste de métier, Le peuple de la baie, dans la collection « Géographie » de Coop Breizh dresse une typologie des professions, talents, énergies en relation avec la baie de Douarnenez. À travers cette série de portraits, l’auteur s’interroge : « Cette évidence géographique, ce cercle de mer entouré de pays de caractère, Cap Sizun, Porzay, presqu’île de Crozon : la baie de Douarnenez a-t-elle une identité propre ? » Demandez le Guide des assos ! DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016 La Ville a édité un guide des associations de 40 pages qui recense les quelques 270 associations douarnenistes classées par domaines d’activités (sport, nautisme, culture, social, solidarité, environnement, éducation, etc.). Il indique également les équipements et infrastructures dans lesquels ces activités sont pratiquées. De quoi vous repérer aisément dans le foisonnement de l’offre associative douarneniste ! Le Guide des associations existe en version papier, à retirer auprès de l’accueil de la mairie, ou bien en version électronique, à consulter et télécharger sur www. mairie-douarnenez.fr. Et pour tester de nouvelles activités grandeur nature, rendez-vous le 3 septembre à la Journée des assos ! 12 Depuis la première boîte à lire lancée aux Plomarc’h en mars, au moment du Printemps des poètes, deux autres ont vu le jour, au cinéma Le Club et au Centre Gradlon de Pouldavid. Elles sont fabriquées par l’atelier d’insertion des Jardins de la baie, une structure portée par l’Ulamir du Goyen. Avec ces boîtes, pas besoin de prendre une carte d’abonnement : chacun vient librement et gratuitement déposer et prendre ce qu’il veut. Une façon pour les concepteurs de revenir à la lecture et de donner une seconde vie aux livres. Contact : Ulamir du Goyen, 02 98 74 27 71 Le tri devient plus facile Mémo La Communauté de communes fait partie des premiers territoires à participer au projet piloté par Éco-Emballages pour recycler davantage de déchets. Depuis le 1er juin 2016, vous pouvez déposer TOUS les emballages plastiques dans les sacs ou les conteneurs jaunes, auprès des emballages en métal, en papier et en carton : bouteilles et flacons en plastique, mais aussi, dorénavant, pots de yaourt, de crème fraîche, emballages de charcuterie, etc. Le verre reste bien entendu à déposer dans les conteneurs dédiés, présents sur l’ensemble du territoire. Pour plus de précisions, un « mémo tri » est disponible en téléchargement sur www.douarnenez-communaute.fr, rubrique « Environnement ». Contact : Douarnenez Communauté, 75, rue Ar Veret 02 98 74 48 50 [email protected] SOS baby sitter Pas évident de faire garder ses petits bouts quand les nounous sont en vacances ! Le Point information jeunesse tient à votre disposition un fichier babysitting, composé de huit jeunes filles qui ont été formées auprès de professionnels de la petite enfance. Vous pouvez consulter ce fichier en ligne, sur www.mairie-douarnenez.fr, rubrique « À tout âge ». Contact : Point information jeunesse 18, rue Anatole France 02 98 92 47 00 [email protected] Déménagement de la boutique SNCF Grâce à une convention entre Douarnenez Communauté et la SNCF, la boutique SNCF a pu être maintenue à Douarnenez. Elle a été transférée depuis le 2 mai 2016 dans un nouveau bureau, attenant à l’Office de Tourisme, rue du Dr Mével. Horaires : du lundi au vendredi de 9h à 12h15 et de 14h15 à 17h45. Zoom Tournage à Douarnenez en 2012 du court-métrage La place du Maure, produit par Tita Productions. Scénario : Lisa Diaz, Mouloud Akkouche. Collection Braquages, série de 5 fictions courtes axées sur le polar, sous la direction de Gérard Alle, écrivain. « Il y a ici la possibilité de faire de belles rencontres et des projets intéressants qui se mettent en place. Liza Le Tonquer réalisatrice © Nedjma Berder Cinéma C’est un fait peu connu : la cité penn sardin compte de nombreux professionnels du cinéma parmi ses habitants. Pourquoi une telle faveur chez ces amoureux du 7e art ? Un cadre de vie, une proximité, une ville qui bouge et qui leur parle ? Rencontre avec plusieurs de ces nomades de l’audiovisuel, adeptes du grand large mais Douarnenistes par choix. DZ MAG JJUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016 Douarnenez Port d’attache des professionnels du 13 Zoom 2 questions à Claudine Brossard, Sophie Morice Couteau et Erwan Moalic interviennent régulièrement auprès des lycéens de l’option cinéma. ici sur la thématique du film d’animation. élue à la culture Pensez-vous que le cinéma contribue à la renommée de Douarnenez ? Comment la Ville favorise-t-elle l’épanouissement du 7e art ? DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016 Elle soutient trois structures liées au cinéma : le Festival de cinéma, Toile d’Essai et Daoulagad Breizh. La première reçoit de la Ville 49 500 euros de subventions par an et l’aide matérielle des services techniques pour l’installation du festival en août. L’association Toile d’Essai est subventionnée à hauteur de 37 000 euros par an et occupe à titre gracieux la salle de cinéma du Club. Ces aides sont inscrites dans une convention triennale. Daoulagad Breizh n’est pas dans un dispositif de convention mais reçoit 13 500 euros par an en reconnaissance de son travail et de son implication sur le territoire. 14 Yann Stéphant, le directeur du Festival de cinéma, l’affirme d’entrée de jeu. « Douarnenez compte environ une cinquantaine de gens de cinéma, qui vivent de cette activité. Pour une ville de près de 15 000 habitants, c’est assez extraordinaire. En tout cas, il y en a sûrement autant qu’à Brest, Lorient et certainement plus qu’à Quimper. » « Pour beaucoup, explique de son côté Erwan Moalic – directeur de Daoulagad Breizh, association partenaire du festival –, ce sont des producteurs, réalisateurs ou techniciens, qui ont acquis une reconnaissance dans leur milieu. Comme la société Tita B Productions et ses trois salariés, qui vient de coproduire Eva ne dort pas, un film argentin de Pablo Agüero sur Eva Peron, présenté en avant-première à Douarnenez en avril dernier. Ou encore, En route vers les sommets, le documentaire réalisé par Kenan An Habask et produit par cette même société sur Warren Barguil, révélation du cyclisme français. » Toute une filière représentée Fait remarquable, beaucoup de ces professionnels sont, de manière presque exhaustive, représentatifs de l’ensemble de la filière cinématographique. « Il y a aussi bien des gens qui écrivent des films que des gens qui les vendent et les diffusent, détaille Erwan Moalic : des professionnels de l’image ou du montage, un distributeur, une costumière… Bref, autant de métiers divers du cinéma, ins- tallés à Douarnenez, depuis longtemps pour certains, et qui commencent à se voir avec l’envie de mutualiser leurs expériences. » Certains de ces talents sont passés par l’option cinéma du lycée Jean-Marie-Le Bris, lancée il y a 30 ans. « Il y a une dynamique étonnante par rapport à un cursus traditionnel, avec des élèves cinéphiles, technophiles ou d’autres, plutôt versés dans la critique ou l’écriture », confie Thierry Salvert, un vidéaste de 46 ans, passé par la case JeanMarie-Le Bris. « Nous allions aux festivals de cinéma de Nantes, Dinard, Rennes et Brest. On nous mettait du matériel entre les mains et on nous disait : « Allez-y ! » à 17 ou 18 ans, c’est génial ! » Des professionnels mobiles Tous ces métiers demandent cependant une grande mobilité. « L’an dernier, se souvient Kenan An Habask – journaliste et vidéaste de 27 ans, installé à Douarnenez depuis trois ans –, j’ai travaillé aux Pays-Bas, en Belgique et en Espagne, pour le documentaire sur Warren Barguil. Nous sommes tous amenés à bouger régulièrement, pour participer à des émissions, à des tournages. » « Pendant deux ans après mon installation en 2002, confie de son côté Anthony Trihan, distributeur et vendeur de films, j’ai continué à faire des allers-retours une semaine sur deux vers Paris. Le fait de m’ancrer ici, à Douarnenez, et d’avoir un œil sur ce qui se fait dans le domaine du cinéma en Bretagne, c’est une volonté affirmée de ma part », insiste ce quadragénaire, père de trois enfants, créateur en novembre 2015 de Next Films © DR et Jean-Pierre Bénard Sans aucun doute car la filière cinéma est ancrée de longue date à Douarnenez et elle a une vitalité remarquable. Rappelons que l’option cinéma au lycée Jean-Marie Le Bris est la première créée en Bretagne. Elle a trente ans cette année. Le Festival de cinéma fêtera son quarantième anniversaire l’année prochaine et il fidélise un public très nombreux. Sa renommée dépasse largement nos frontières. Le choix de ses thèmes iconoclastes interpellent, bousculent, c’est toujours passionnant. D’autant que, par une curieuse coïncidence, ces thématiques, pourtant choisies un an à l’avance, font toujours écho à la situation politique internationale. Cela se vérifie encore cette année avec les peuples de Turquie. L’association Daoulagad Breizh a également un large périmètre d’influence au niveau local et régional par son travail actif de médiation, de diffusion et d’accompagnement de la production cinématographique bretonne. Pour les habitants, Douarnenez compte deux salles de cinéma, Le Club, sur le créneau art et essai, et Le K, grand public. Leur offre est complémentaire et satisfait tous les publics, on ne peut que s’en féliciter. Je souligne enfin l’existence d’une initiation au film d’animation parmi les enseignements au Centre des arts. Un port d’attache Pour autant, au-delà des nécessités exigées par leurs professions, tous expriment le besoin d’un lieu de ralliement et de ressourcement. Sophie Morice Couteau, 36 ans et réalisatrice de films d’animation, est arrivée de la Région Centre et d’Orléans, il y a 11 ans. Un vrai coup de foudre. « Parce qu’il y avait du gros temps, mon bateau pour l’île de Sein est parti de Douarnenez plutôt que d’Audierne. C’est une ville à taille humaine où il se passe pas mal de choses. J’y ai rencontré des gens engagés et trouvé mon port d’attache : pour rien au monde, s’exclame-t-elle, je ne retournerais d’où je viens ! » « Il y a ici un cadre de vie sympathique et, au-delà du cinéma, un vrai dynamisme culturel et associatif qui joue cer- tainement un rôle dans le choix de ces professionnels du cinéma de s’installer à Douarnenez. Pour ma part, renchérit Elen Rubin, permanente de Daoulagad Breizh – je suis venue ici pour le travail mais j’aurais du mal à repartir. J’ai deux enfants qui sont nés là et, pour eux, grandir ici est un vrai bonheur. » Clef de voûte La filière cinéma douarneniste n’aurait sans doute pas la même vitalité sans la clef de voûte représentée par Tita B Productions, société créée par Laurence Ansquer et Fred Prémel. « J’étais frustré, explique ce dernier, par le fait que, lorsqu’on est technicien sur un tournage, on ne participe pas à ce qui se passe en amont : l’écriture du scénario, choisir les comédiens, rechercher les financements, y compris ultérieurement : le montage, la post-production et la vie du film en salles. Là, je me suis dit : « Si tu veux vivre ça, il faut passer à la production. C’était il y a dix ans. » Petit glossaire à l’usage des non-cinéphiles Le réalisateur Tournage avec Catherine Nédélec monteuseréalisatrice pour les élèves de l’option cinéma. porte l’idée du film qu’il développe avec ou sans un scénariste. Le cadreur utilise la caméra et traque la meilleure image au service du réalisateur. Le monteur assure l’assemblage des plans et séquences d’un film selon le scénario prévu. Le producteur choisit les projets, accompagne les étapes de fabrication d’un film et recherche les financements indispensables. Le distributeur achète les droits de diffuser le film en salle, à la télévision ou sur DVD. DZ Mag juillet août septembre 2016 © Jean-Pierre Bénard Distribution. « Avec l’objectif de faire en sorte que le public breton puisse avoir accès aux œuvres produites localement, et de les faire circuler au-delà du territoire breton. » L’équipe de Tita B Productions, composée de Fred Premel et Laurence Ansquer producteurs), Matthias Germain (assistant à la communication) et Céline Disint (assistante de production). 15 © Jean-Pierre Bénard Zoom Mutualiser les compétences Le bâtiment de la Sobad héberge la société Tita B Productions. Kenan an Habask filmant Warren Barguil au Tour de France 2015 pour la réalisation du film En route vers les sommets. Habask et, en trois coups de téléphone, le projet a été lancé. L’idée a vu le jour en se croisant au marché et, maintenant, le synopsis est en phase d’écriture. » Liza Le Tonquer a tourné trois documentaires avec Gérard Alle, Kenan An Habask et Ariane Michel en tant qu’assistante de production et de réalisation. « Il y a ici la possibilité de faire de belles rencontres et des projets intéressants qui se mettent en place. Ça permet de réfléchir ensemble à la fabrication d’un film de A à Z et de mettre en commun nos compétences et les matériels disponibles. C’est en mutualisant que l’on pourra réussir à donner vie à nos projets. » DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016 Depuis cinq ans, le réseau de professionnels douarnenistes semble s’être étoffé. Et les idées fleurissent. « Je travaille sur un projet de film avec Laurence Ansquer, à partir du spectacle des Korriged Ys, chorégraphié par Cécile Borne, confie Thierry Salvert. Laurence savait que je connaissais bien Cécile. Elle s’est dit qu’il y avait peutêtre un sujet. Elle a appelé Kenan An Un pôle image ? « Avec Liza Le Tonquer, la productrice Laurence Ansquer et d’autres, nous Des institutions sommes en train de réfléchir à un regroupement géographique de porteuses nos activités et de nos locaux, réLe Festival de cinéma : vèle de son côté Julien Cadilhac, 15 000 spectateurs chaque année, 39 éditions et presque autant de un monteur arrivé à Douarnenez il minorités mises à l’honneur depuis 1978. y a 16 ans. Tita B Productions a besoin d’un ancrage fort et de bureaux pour loger L’association Daoulagad Breizh : travaille son équipe. Moi, j’ai besoin d’une belle en réseau et en complémentarité avec salle de montage. » d’autres structures de la Région. Elle Les gens pourront venir pour plusieurs intervient notamment auprès de 10 000 étapes de leur travail : de la production enfants des filières bilingues, publiques et privées, sur toute la Bretagne. jusqu’à la diffusion des films ; avec des techniciens du son et de l’image. C’est L’option cinéma de Jean-Marie-Le un projet à l’horizon 2016-2017. Il faut Bris, la plus ancienne de Bretagne encore que l’on définisse la façon de tra(1986), offre un enseignement ouvert vailler ensemble, mais l’idée est là. », de la seconde à la terminale aux ajoute le monteur à propos de ce qui métiers du cinéma. pourrait bien être la préfiguration d’un Toile d’Essai : l’association gère le pôle image. cinéma Le Club (art et essai) avec près Douarnenez a, sans nul doute, beaucoup de 23 000 spectateurs par an. d’atouts pour réussir auprès des adeptes du 7e art et devrait continuer longtemps Pour aller plus loin : d’être la Terre d’accueil des professionwww.festival-douarnenez.com www.daoulagad-breizh.org nels du cinéma. 16 www.cinemaleclub.fr jeanmarielebriscav.unblog.fr Un réseau de proximité La proximité d’un réseau de professionnels aguerris semble bien avoir joué un rôle déterminant pour nombre de cinéastes en devenir. Gérard Alle, écrivain de 62 ans est un réalisateur autodidacte, arrivé dans la ville aux trois ports, par amour, il y a 19 ans. « Par un glissement naturel, le fait d’être entouré de gens qui travaillent dans l’image a influencé mon imaginaire et mes désirs de création. Un dimanche, le cadreur Nedjma Berder est arrivé avec du matériel et je l’ai emmené tourner quelques images à Pouldreuzic, chez Yvonne, une tenancière de bistro de 83 ans, un personnage unique. Ces rushes ont servi de point de départ à Mon lapin bleu, un film réalisé dix ans plus tard, grâce à l’opportunité offerte par Tita B Productions. Un mélange d’affectif, d’économique et de miraculeux. » « Le fait de disposer ici d’une boîte de production avec Tita B, m’a permis de faire localement ce que j’aurais dû aller faire à Brest ou ailleurs, souligne Kenan An Habask à propos de son dernier film. Il me suffisait de prendre mon vélo pour aller sur le port, rencontrer les producteurs, discuter, revoir des détails, passer des coups de fil, etc. » © DR et Jean-Pierre Bénard « Ce qui nous porte tous les deux, indique de son côté Laurence Ansquer, c’est d’accompagner un auteur dans un projet jusqu’à son aboutissement. D’être des accoucheurs. » « Nous avons six mois d’existence à Douarnenez. Auparavant, nous faisions partie de la société Tita Productions, à Marseille. Sur la période 2013-2014, nous étions sur un chiffre d’affaires de près de 500 000 €. En 2015, c’était 1,9 millions d’euros, grâce à des films plus importants qui vont sortir au cinéma cette année. » « à Douarnenez, avec Tita B, poursuit Fred Prémel, l’idée est que nous puissions réaliser ici la même progression. Dans deux ans, durée moyenne pour faire un film, nous pourrons dresser un premier bilan. Le territoire ENVIRONNEMENT Les algues vertes en diminution À quel stade en est le plan de lutte contre les algues vertes ? L’EPAB achève un programme démarré en 2012 portant sur la réduction des nitrates et de phosphore dans les cours d’eau qui se déversent en baie de Douarnenez, et qui sont responsables de la prolifération des algues vertes. L’objectif était d’abattre 200 tonnes d’azote sur l’ensemble de la baie. Or, nous avons enregistré une réduction de 213 tonnes, dont 183 rien que sur le volet agricole. Un nouveau programme va démarrer en 2017, jusqu’en 2021. Nous allons nous recentrer sur les actions qui reçoivent une écoute de la part des exploitants. Comment ces résultats ont-il été obtenus ? Par la mise en œuvre d’actions réglementaires : couverture des sols, allongement des rotations et diversification des cultures. Et par l’adoption de meilleures pratiques, comme la fertilisation raisonnée et adaptée, la mutualisation des plans d’épandage. L’EPAB s’intéresse également aux zones humides. L’établissement devrait acquérir 100 hectares en fond de baie dans le but de remettre en fonctionnalité ces zones de filtrage naturel, peu à peu laissées à l’abandon. Les terrains seront ensuite utilisés pour de la fauche ou du pâturage par les agriculteurs intéressés. Le plan a-t-il un effet direct sur la réduction des algues vertes ? Plusieurs facteurs entrent en jeu dans ce phénomène, dont le climat (ensoleillement - tempêtes hivernales). Résultat : la masse algale s’est dispersée. Le CEVA**, qui effectue des survols réguliers de la baie de Douarnenez, a constaté au printemps des stocks 5 à 10 fois inférieurs à l’année moyenne de référence sur la période 2012-2015. Mais cela ne veut pas dire que nous n’en aurons pas cet été. Il y a encore du travail avant de parvenir à faire disparaître les algues vertes. Les taux de nitrates relevés aux exutoires ont diminué, il y a donc une moindre alimentation des algues vertes, mais les effets sont longs. Les tests colorés à la fluorescéine, totalement inoffensifs pour l’environnement, ont permis d’étudier le déplacement des masses d’eau à partir du Flimiou et de l’écluse du Port-Rhu. Eaux de baignade sous contrôle Cinq des sept plages de Douarnenez sont jugées de qualité bonne à excellente par l’Agence régionale de santé dans son classement 2015*. Depuis trois ans, la Ville de Douarnenez s’affiche comme l’une des communes finistériennes les plus engagées sur la question de la pollution bactériologique. Pors-Cad n’est pas ouverte à la baignade mais fait l’objet d’un programme inédit d’investigations sur la nature et la source des pollutions constatées : relevés quotidiens, tests aux marqueurs génétiques, inspections télévisées des réseaux d’assainissement, étude des courants par tests colorés, etc. Différentes opérations sont coordonnées entre la Ville, le Parc naturel marin d’Iroise et l’EPAB*, avec l’aide financière de l’Agence de l’eau. L’ensemble des données recueillies apportent une connaissance fine du terrain. L’été sera mis à profit. « D’ores et déjà, indique Thierry Chauvin, responsable du service Environnement, on observe trop de branchements d’assainissements privés non conformes, malencontreusement raccordés sur les eaux pluviales.» * Consultez les analyses régulières des eaux de baignade sur notre site www.mairie-douarnenez.fr * EPAB : Établissement public de gestion et d’aménagement de la baie de Douarnenez ** Centre d’étude et de valorisation des algues DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016 Les algues vertes se sont échouées plus tardivement cette année sur la plage du Ris. Un signe positif pour la qualité des eaux de baignade, commenté par Henri Caradec, élu à l’environnement et président de l’EPAB.* 17 Le territoire Le cRFt en quelques chiffres 10 000 m2 de locaux En 2014 1 300 patients en hospitalisation complète 490 patients en hôpital de jour © Jean-Pierre Bénard 1 000 patients en cure ambulatoire 62 ans, âge moyen des patients En 2016, le Centre de rééducation fonctionnelle de Tréboul (CRFT) a étendu son activité de soinà la prise en charge des affections neurologiques. rÉÉducAtiON FONctiONNeLLe DZ Mag juillet août septembre 2016 Les patients au centre du projet d’établissement 18 Centre de Rééducation Fonctionnelle de Tréboul (CRFT) accueille des patients récemment opérés de l’épaule, de la hanche ou du genou, souvent porteurs d’une ou plusieurs prothèses, ou amputés en vue d’un appareillage puis d’un ré-apprentissage de la marche. Certains résidents sont atteints de maladies chroniques et invalidantes d’origine rhumatismale ou neurologique. D’autres souffrent de douleurs lombaires ou rebelles. « Avec l’autorisation de l’Agence régionale de santé, explique Raphaël Trolio, le directeur du centre, cette offre de soins s’est enrichie, depuis le 28 mars dernier, d’une nouvelle activité qui concerne les affections du système nerveux. C’est un changement important puisque nous n’avions qu’une seule spécialité jusqu’à présent. » quotidien dans des appartements théAu plus proche des patients « Les durées de séjour moyennes sont rapeutiques avec cuisine et chambre », d’un mois pour un patient opéré d’une explique de son côté Thierry Regnault, le prothèse de hanche ou de genou », in- directeur des soins de rééducation. « Le dique à son tour Maryse Cosmao, infir- repassage ou la cuisine peuvent se révémière coordinatrice de l’établissement. ler en effet très problématiques pour ces « Quand on passe à la prothèse d’épaule, personnes. Dans ces lieux adaptés, et sur c’est beaucoup plus long. La rééduca- des activités ponctuelles, ils prennent tion dure de deux à trois mois. Pour une de nouveaux repères avec l’aide d’ergoamputation ou un patient à pathologie thérapeutes. » neurologie-vasculaire, il faut compter de six mois à un an. » Hôpital de jour Autres patients Le Centre de Tréboul dispose de 140 lits d’hospitalisation, accueillis au dont 120 pour les affections CRFT : les accidentés de la route locomotrices et 20 pour la souffrant de paraen charge des affecDes professionnels prise lysie partielle ou totions neurologiques. Une spécialisés tale. « Ils sont placés offre de soins qui comexercent avec en autonomie proprend aussi des propositions en ambulatoire. gressive, jusqu’à être une approche capables de gérer cer- pluri-disciplinaire « Ce mode de traitetaines activités de leur ment, précise André Raphaël Trolio Architecture du paysage Prix Ajap : coup de pouce pour l’Agence A-Mar En avril 2016, Rozenn Duley, co-gérante de l’agence A-Mar, a reçu le prix Ajap, distinguant son approche du paysage. Elle est la seule lauréate bretonne. Une offre de soins performante Avec des installations dotées d’équipements dernier cri : gymnase pourvu d’un mur d’escalade inclinable, appareils d’entraînement à l’effort, bassins de piscine en inox ou plateforme de diagnostic et de rééducation des troubles de l’équilibre et de la marche, le CRFT offre également un accueil résidentiel de qualité avec salon de coiffure, chambres climatisées, médiathèque et restaurant. « Au bout du compte, ajoute Raphaël Trolio, ce que nos patients expriment, c’est la satisfaction d’être accueillis dans des locaux neufs, avec des plateaux techniques modernes et une offre de soins plus performante. » Concevoir une piste cyclable à Douarnenez Actuellement, Rozenn et Grégory, tous deux diplômés de l’école nationale supérieure du paysage de Versailles, travaillent sur de nombreux projets : entre autres la conception d’une piste cyclable rejoignant le port du Rosmeur aux Sables-Blancs à Douarnenez, le réaménagement de l’esplanade de Saint-Nic, la participation à un concours pour aménager un lycée à Liffré (Ille-et-Vilaine). « Nous concevons les aménagements extérieurs des lotissements, des bâtiments publics, des établissements scolaires… et, de temps en temps, des jardins privés. » Travailler avec les habitants La marque de fabrique des deux associés : la mise en valeur de l’identité d’un lieu. « à Plouédern, nous travaillons sur l’aménagement des voies humides. Une zone est remplie de fleurs sauvages, nous allons organiser les espaces pour sublimer ce tapis rose. » Une sensibilité à l’environnement qui se conjugue, parfois, à l’expérimentation et au participatif. « Nous construisons nos projets avec les usagers, les premiers utilisateurs des lieux. En juillet, à Plouédern, nous allons ainsi organiser une balade publique. Nous prendrons en compte les réactions des participants pour réajuster nos plans. » Être au plus près des attentes des habitants, de l’identité d’un territoire, « du bon sens » selon ces créateurs d’ambiance. contact Agence A-Mar 75, rue Ar Veret à Douarnenez 02 98 75 51 65 [email protected] www.a-mar-paysage.fr Depuis 2012, l’agence A-Mar est accueillie dans les locaux de la pépinière d’entreprise de Douarnenez Communauté. DZ Mag juillet août septembre 2016 Roubas, le médecin-coordonnateur du CRFT, est une prise en charge sur une demi-journée, pendant laquelle le patient ne fait que de la rééducation : neurologique, orthopédique ou pour des troubles de l’équilibre. » Une particularité dont se félicite Raphaël Trolio. « C’est une force de pouvoir proposer ces alternatives en hôpital de jour, qui permettent au patient de rentrer chez lui tous les soirs. » « Recevoir le prix Ajap, c’est comme recevoir le César du meilleur paysagiste », résume, dans un éclat de rire, Rozenn Duley, co-gérante de l’agence A-Mar. En avril, la paysagiste de 36 ans a reçu le prix de l’Album des Jeunes Architectes et Paysagistes récompensant l’ensemble de ses travaux depuis 2004, « et surtout ceux effectués depuis 2012, date à laquelle nous avons fondé l’agence avec Grégory Dubu, mon associé et compagnon. » Rozenn Duley est la seule lauréate bretonne sur les vingt dossiers retenus par la commission (et 233 dossiers reçus). « Ce prix va nous permettre d’avoir davantage de commandes. Il représente un tremplin pour les jeunes paysagistes et un gage de confiance pour nos clients. » 19 Le territoire Elles ont moins de 20 ans et du sel dans les veines. Elles débutent leur vie professionnelle par une expérience dans le nautisme. Douarnenez offre plusieurs possibilités de formation à ces passionnées, dès le plus jeune âge. NAutisMe Les jeunes et la mer Morgane caradec du centre nautique municipal Sourire aux lèvres et regard pétillant, Morgane Caradec, 18 ans, est enthousiaste lorsqu’elle évoque le Centre nautique de Douarnenez. « Les moniteurs sont extra », clame d’emblée l’étudiante en prépa bio, à Rennes. Morgane termine actuellement sa formation pour devenir monitrice de voile. Elle devrait recevoir son diplôme mi-juillet. En août, la jeune femme encadrera les enfants, « pour assurer leur sécurité Marion Beauvais de l’anSB DZ Mag juillet août septembre 2016 Tee-shirt multi-couleurs fluo et legging noir, les apprentis sauveteurs se remarquent en un clin d’œil sur la plage des Sables-Blancs. Ce jour-là, ils sont une vingtaine de « dauphins » (15 ans et plus) à suivre la séance d’entraînement de l’ANSB (Association des Nageurs Sauveteurs de la Baie de Douarnenez). Parmi eux, Marion Beauvais, 17 ans, est 20 L’ANSB forme les futurs maîtresnageurs au sauvetage australien, une technique privilégiant le surf et le paddle aux engins motorisés. et leur transmettre l’enseignement de la voile », précise Denis Poulelaouen, formateur. Morgane a commencé à suivre des stages de voile à l’âge de 7 ans. Vers 16 ans, elle a décidé de devenir elle-même monitrice l’été. « Pour donner ce que les moniteurs m’ont donné. » La formation, qui dure entre deux et trois ans, se déroule pendant les vacances scolaires au Centre nautique municipal. Pour l’intégrer, il est nécessaire d’avoir 16 ans, de connaître les bases de la voile et de réussir le test de natation de 200 m avec obstacles. En cours de formation, les stagiaires passent le permis bateau et chargée d’assister Philippe Varnier, fondateur de l’association, à la sécurité du groupe. La lycéenne vient d’obtenir son Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA). « Un point fort pour trouver du travail », estime-t-elle. Toutefois, la future étudiante devra attendre l’année prochaine pour signer un contrat. « Je pourrai alors travailler en tant que surveillante sur les plages, en camping ou bien en colonie ». Marion a réellement démarré la formation en septembre. « C’est diversifié ! En hiver, on est à la piscine, et l’été à la plage. On est bien préparé à gérer les situations et à reconnaître les types En août, Morgane Caradec intégrera l’équipe de moniteurs de voile, une quinzaine cette saison. Ici, aux côtés de Denis Poulelaouen, formateur au Centre nautique. le PSC1 (Prévention et Secours Civiques de premier niveau). Le dispositif est peu onéreux. Seuls les timbres fiscaux, l’attestation PSC1 et la licence de voile sont à la charge des étudiants. contact Centre nautique de Douarnenez Rue du Birou (Tréboul) 02 98 74 13 79 de malaise. » La formation consiste à apprendre les techniques pour extraire une victime de l’eau et les gestes pour la secourir. Un apprentissage sans contrainte pour Marion : « Quand on aime l’eau, c’est génial ! » L’école de sauvetage est ouverte aux enfants à partir de 8 ans, le matériel est fournit. L’adhésion annuelle est de 190 €. contact ANSB 6, allée de la Sainte-Croix 06 37 32 15 93 www.ansbsauvetage.fr Marion Beauvais vient d’obtenir le Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique, un diplôme qui lui permettra d’être surveillante de plage. cOurse Au LArge Douarnenez-Horta, une vitrine pour la ville Les meilleurs coureurs de la classe Figaro Bénéteau seront présents le 27 août pour cette nouvelle épreuve du Championnat de France Élite de Course au Large en Solitaire qui les emmènera jusqu’à Horta aux Açores avant de revenir à Douarnenez. Le point sur la course. pOurQuOi hOrtA ? Deux questions à Erwan Le Floch, adjoint au maire chargé du nautisme Pourquoi Douarnenez a-t-elle été choisie pour organiser cette course ? Parce qu’il y a un savoir-faire douarneniste reconnu. L’exemple des deux dernières éditions de la Mini Transat a très certainement joué. De même, le fait que Douarnenez dispose d’infrastructures d’accueil et de navigation de grande qualité, avec ce plan d’eau idéal que constitue la baie est un atout certain. Troisième facteur et non des moindres, la forte mobilisation de la filière nautique locale autour d’un tel événement. En quoi cette course sera-t-elle profitable à la ville ? Au même titre que sa dimension culturelle forte, le nautisme est vecteur d’attractivité et d’ouverture de la ville. Les événements d’envergure qui se succèdent ancrent Douarnenez comme un pôle de référence en Bretagne. La Douarnenez-Horta solo va faire profiter à la ville de la notoriété de la classe Figaro Bénéteau. Les répercussions de cette course avec départ et arrivée à Douarnenez seront appréciables sur les plans économique et touristique. La saison va s’en trouver prolongée. giques sur plusieurs jours. Sans compter que l’atterrage sur les Açores est toujours compliqué du fait des reliefs volcaniques importants qui viennent perturber le vent. L’ÉLite de LA cOurse Au LArge Le circuit FigArO à bord de voiliers monotypes, des monocoques d’une dizaine de mètres de long, l’élite de la course au large s’affronte à armes égales. à bord des Figaro Bénéteau, tout est calibré pour la monotypie : poids de nourriture embarquée, limitation du nombre de voiles, accastillage standardisé. C’est le talent du marin qui fait la différence. LA dOuArNeNeZ – hOrtA, uNe cOurse pArticuLiÈre Pour les coureurs du circuit Figaro, l’attrait majeur de l’épreuve vient de l’ouverture du terrain de jeu. Entre Douarnenez et les Açores, pas de marque particulière à virer, juste l’océan en face à face, le choix crucial des grandes options straté- C’est le circuit Figaro qui a révélé des marins aussi talentueux que Jean Le Cam, Michel Desjoyeaux, François Gabart, Jérémie Beyou ou Yann Eliès. Quasiment tous sont des professionnels avérés. Certains sont des habitués qui fréquentent le circuit depuis plus de dix ans parfois. D’autres, les bizuths, viennent faire leurs classes avant de pouvoir prétendre aux places d’honneur. Mais à tous les niveaux la bagarre est somptueuse et les écarts infimes, signes du haut niveau de performance de tous. Mémento technique Départ de Douarnenez, le 27 août, arrivée prévue aux alentours du 3 septembre. 2400 milles aller – retour entre Douarnenez et Horta. Départ de Horta le 10 septembre, arrivée prévue aux alentours du 17 septembre. DZ Mag juillet août septembre 2016 Située au cœur de l’archipel des Açores, sur l’île de Faial, à 1 500 km à l’ouest de Lisbonne, Horta est une destination maritime chargée d’histoire. C’est ici que venaient mouiller les navires baleiniers de la côte est des états-Unis au XIXe siècle. Horta, c’est aussi une escale quasi obligée pour les marins qui reviennent des Antilles et comptent rallier l’Europe. Sur le port, le célèbre bistrot Peter Café Sport a longtemps servi de poste restante pour les marins, de bureau de change et de lieu de rencontres. 21 Le territoire Lors de la première tranche de travaux, réalisée de 2010 à 2014 au chantier Tanguy, la structure du navire a été renforcée, le pont refait et la coque repeinte. Depuis l’automne 2014, l’équipe technique du Port-musée réalise le gréement et les aménagements intérieurs scénographiés du caboteur. PATRIMOINE Bienvenue à bord de l’Anna-Rosa ! La restauration du caboteur norvégien Anna-Rosa a duré six années. Le navire plus que centenaire ouvre désormais au public son antre de bois entièrement scénographié. Il sera visitable sur le site de Temps fête au Rosmeur. DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016 L’Anna-Rosa est emblématique des caboteurs norvégiens de la fin du XIXe siècle qui participaient au commerce de la rogue avec les ports bretons. Visant à lui redonner son aspect originel, les travaux de restauration, entamés en 2010, ont été réalisés sous la maîtrise d’œuvre du Port-musée. 22 Retrouver l’authenticité originelle du navire Rien n’a été laissé au hasard dans le projet de restauration de l’Anna-Rosa. Laurent Perhérin, responsable de l’atelier du Portmusée, a basé ses plans sur une étude en 3D extrêmement minutieuse du navire. *Åsmund Kristiansen du Hardanger fartøyvernsenter (musée maritime du fjord Hardanger) et de Anders Jordal et Knut Skåla, bénévoles de l’association Gurine, du nom du caboteur qu’ils restaurent. ** Chevilles en bois employées pour la fixation des bordages. Il a également recueilli scrupuleusement les indications fournies par des spécialistes norvégiens* et les indices décelés par Yves Tanguy lors de la restauration du navire. Rapidement, le choix du mât unique s’est imposé, afin de retrouver la silhouette de l’Anna-Rosa telle qu’elle se présentait à son neuvage en 1893. De même, les couleurs choisies pour peindre la coque correspondront au « code de couleurs » des bateaux construits à Gausvik dans le fjord Hardanger à la fin du XIXe siècle. La scénographie donne à voir les atouts du caboteur Le défi scénographique consistait à rendre visible et clairement compréhensible au visiteur la structure du navire, et les techniques de construction des « Hardanger jakts ». Pour Laurent Perhérin « Ces bateaux construits très rapidement semblent au premier regard de facture grossière au charpentier breton. Les membrures et bordés sont à peine équarris, mais assemblés avec soin par gournables**. En les étudiant de près, on comprend la grande habileté technique de leurs constructeurs. Ce pragmatisme très efficace est né dans les fjords, à proximité immédiate de forêts au service d’une économie du cabotage et de la pêche nécessitant une flotte nombreuse. » De cette flotte, il ne reste que quelques représentants dans le monde, dont l’Anna-Rosa est le seul ouvert à la visite. Retrouvez plus de photos de la restauration de l’Anna-Rosa sur notre site www.mairie-douarnenez.fr PORTRAIT Henri Jacq Né il y a quatre-vingt-dix ans dans une famille de marins-pêcheurs douarnenistes, Henri Jacq a veillé le fanal de l’île Tristan pendant près de 18 ans. La mémoire toujours alerte, l’ex-employé des Phares et Balises raconte sa vie de gardien. terne était bien allumée. Si les feux de secours s’étaient mis en marche, parce que l’ampoule principale avait claqué, il me fallait la changer le lendemain. » Les clefs de la chapelle Pour l’ultime gardien du fanal de l’île Tristan, impossible de revenir sur son Témoin de l’après-guerre passé insulaire sans évoquer les anciens « Moi, j’ai obtenu un CAP de dessinateur propriétaires des lieux. « J’ai toujours industriel et d’ajusteur en 1944 et j’ai été conservé de bons rapports avec la faembauché à la subdivision des Ponts mille de Jacques Richepin qui a acheté et Chaussées de Douarnenez. Nous de- l’île en 1911, souligne Henri Jacq. Et j’ai vions assurer le service bien connu Maryse et Chrisdu feu de l’île Tristan et tian, ses petits-enfants. » celui du Millet. C’était Son dernier service date de une époque héroïque : mars 1993, mais le retraité J’ai été le conserve toujours un lien il n’y avait pas de route pour y aller, on transpor- dernier gardien affectif solide avec l’île. tait des bidons de pétrole. « C’est moi qui garde du phare de L’électrification a été faite la clef de la chapelle, l’île Tristan seulement après la guerre. » bâtie par les Richepin « Pour ma part, je suis renen l’honneur du pilote tré comme gardien auxiliaire Dieudonné Costes, où en 1975. Le phare était désormais auto- sont enterrés plusieurs membres de la matisé. Mais il fallait que j’aille sur place famille », confie le nonagénaire avec une pour régler l’horloge qui déclenchait évidente fierté. « J’ai un ordre de mission l’allumage et l’extinction, en fonction de la famille pour veiller à l’entretien du du lever et du coucher du soleil. Je devais lieu. J’aime bien m’y rendre de temps en aussi surveiller la bonne marche du sys- temps. J’y éprouve une certaine forme tème depuis la terre, vérifier que la lan- de sérénité. » Un juste retour de l’île envers cet homme qui en a tant aimé les mystères et la beauté. DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016 © Jean-Pierre Bénard Il est le dernier maillon d’une longue lignée. « Félix Guézingard était le gardien titulaire du phare de l’île Tristan, au temps de la lanterne à pétrole, vers 1910 », se souvient Henri Jacq, l’œil pétillant et la chevelure blanche broussailleuse, en déroulant le fil d’un temps révolu. « Il lui fallait être là pour craquer l’allumette. Du coup, il habitait sur place. Il a fait une belle carrière, de 1910 jusqu’en 1935. » 23 Nouveaux commerces En +, il y a Côte & biscuits Vaisselle japonaise et décoration scandinave DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016 PRATIQUE 18, rue du Champ de Foire Tél. : 02 90 41 67 16 ou 06 56 75 74 28 Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 19h. Ouvert le lundi de 14h30 à 19h. Fermé le jeudi. 24 Depuis avril 2016, Corinne Reungoat a ouvert son magasin-salon de thé, place du Bolomig. Dans une boutique repeinte en bleu turquoise, elle propose une large gamme de produits d’épicerie fine issus de producteurs situés au plus près de Douarnenez. Après avoir travaillé en tant que commerciale dans différentes entreprises, Corinne a eu envie de créer son activité avec pour ambition de « soutenir les artisans locaux qui ont un savoir-faire. » Elle privilégie les circuits courts : confitures du Cap Sizun, biscuits de Landudec, farines du moulin de Keriolet, café de Pont-Croix, whisky de blé noir de Plomelin, bières bio de Penhors... « J’ai rencontré 90 % de mes fournisseurs. Je sais comment ils travaillent. » Le magasin vend également du linge, de la vaisselle (tasses, mugs) et les poteries du céramiste Jean-Claude Monange de Plomelin. PRATIQUE 8, rue Anatole France (Place du Bolomig) Tél. : 09 83 68 42 00 Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h. Horaires élargis en été. À Fleur d’eau Restaurant-bar au Rosmeur Ils font bouger la ville... Annick Gucek rêvait depuis toujours de s’installer un jour à Douarnenez. Après avoir travaillé plus de 15 ans dans une boutique japonaise à Paris, c’est chose faite. Sa jolie boutique au style épuré a ouvert ses portes le 1er mai 2016 à côté du parking de la Poste. Annick est spécialisée dans la vaisselle japonaise, mais propose également des objets vietnamiens en pierre de savon (boîtes, dessous de plat), en corne ou en bois de rose, des ciseaux pour l’art floral japonais, de la décoration danoise (vases, corbeilles, tables basses), ainsi que de belles tables en chêne et fer forgé. Les luminaires sont également à acquérir. En +, il y a se veut néanmoins un magasin évolutif. Annick souhaite varier son offre au gré de ses coups de cœur et de ses voyages. Produits locaux, décoration et salon de thé Le fil de la côte Sellerie nautique et sellerie générale Avant de découvrir la sellerie nautique, Mathilde Hamon a été marin, skipper et monitrice de voile à l’école des Glénans. C’est donc avec une parfaite connaissance du secteur nautique et de ses contraintes qu’elle peut répondre aux besoins des professionnels, comme à ceux des particuliers. Formée aux Ateliers de l’Enfer, elle s’est installée dans un premier temps à Pouldreuzic avant de s’ancrer à Douarnenez depuis le 1er mars 2016 par amour pour le patrimoine maritime de la ville. Dans son atelier situé sur le terre-plein du Rosmeur, elle réalise tous travaux de sellerie nautique sur voiliers et vedettes : vaigrages, capotes, tauds, lazy bags, banquettes, coussins... Mais aussi en sellerie générale (automobile, aménagements extérieurs, accessoires…). PRATIQUE Mathilde HAMON Terre-plein du Rosmeur Tél. : 06 50 34 20 95 Du lundi au samedi de 9h à 18h et sur rendez-vous [email protected] www.lefildelacote.com et sur Depuis le 31 mars, Sylvain Joncour et sa compagne Sabrina Cosmao ont ouvert À Fleur d’eau, restaurant-bar dans le superbe cadre du Rosmeur (anciennement Le Lamparo). Tous deux enfants de commerçants, Sabrina et Sylvain, natifs de la région, sont revenus au pays après quelques années d’expérience en Savoie, à Londres et dans différentes villes du Finistère. Sabrina et Sylvain proposent une cuisine de qualité, faite maison, composée de poissons frais et locaux, et de viandes régionales (filet de bœuf de Sizun, lieu jaune au beurre blanc vanillé, la tapenade à la douarneniste…). Des formules à 14 € 50 (entrée-plat, platdessert) ou à 17 € 50 (entrée-platdessert) sauront répondre à tous les appétits ! PRATIQUE 25, quai du Grand Port Tél. : 02 98 66 71 31 ou 06 59 90 30 06 restaurantafleurdeau Ouvert midi et soir tous les jours sauf le jeudi (excepté le 14 juillet et fêtes maritimes). Bar ouvert l’après-midi. Ça déménage... La Pointe de Penmarc’h s’est agrandie pour devenir La Maison de la sardine, à quelques mètres de l’ancienne boutique. Nouveauté : un espace dédié à la pédagogie et la dégustation. Du lundi au samedi, de 10h à 13h et de 14h à 19 h, au 15, boulevard de la France-Libre. Tél. : 02 98 11 07 07 Animations-dégustations gratuites, tous les mardis, à 11 h. Le Comptoir Del’Ys, la boutique de Marina Milliner, spécialisée dans la vente de produits régionaux, a déménagé, du 23 au 11 bis quai de l’Yser, à Tréboul. Ouvert tous les jours de l’été, de 9h30 à 12h et de 15h à 19h. Tél. : 02 98 70 20 87 « Au cul du bateau » Comptoir-épicerie Voilà une boutique originale, remplie de marchandises exclusivement transportées à la voile, produites dans le respect de l’environnement et fraîchement débarquées au môle de l’Enfer. À l’origine de ce comptoir, les fondateurs de la société TOWT (François Le Parc, Guillaume Le Grand et Thomas Simonnot) offrent la possibilité à chacun de réduire son bilan carbone tout en accédant à des produits de provenance lointaine. Thés noir et vert des Açores, chocolat de Saint-Domingue, café de République Dominicaine, rhum de Guadeloupe, bière de Cornouailles anglaise, vin de Bordeaux... autant d’escales pour les navires traditionnels de la société TOWT, dont les cales se remplissent tout au long de leurs périples. Sur chaque produit vous retrouvez une étiquette de labellisation, avec le nom du voilier qui l’a transporté. PRATIQUE Baraquement 2 quai du PortRhu Tél. : 07 68 61 91 08 Du lundi au samedi de 16h à 19h. Iroise Découvertes, située quai de l’Yser, à Tréboul, élargit son panel d’activités pour l’été. Outre les balades et les parties de pêche en mer, Gilles Kerdoncuff, propose de faire la navette entre Tréboul et le Rosmeur, tous les samedis matins de juillet et d’août. Tarifs : de 1,50 € à 2 €. Informations et réservations au 07 71 26 81 44, www.iroise-decouvertes.bzh. L’Effet bœuf Restaurant dédié à la viande de bœuf Amoureux de la viande et amis de longue date, Brigitte Martin et Gérard Lester ont décidé de s’associer pour ouvrir L’Effet bœuf, un restaurant spécialisé dans la viande de bœuf, situé près des Sables-Blancs, à Tréboul. « Nous avons investi dans une chambre de maturation, ce qui rend la viande plus tendre, plus juteuse », explique Brigitte Martin. Les restaurateurs sélectionnent exclusivement des produits locaux, pour la viande (race limousine) et pour les pommes de terre. « Nous faisons des frites maison, précuites au four vapeur puis saisies à la minute dans de la graisse de bœuf, plus croustillantes et moelleuses », détaille le chef cuisinier. À la demande, les clients peuvent s’initier au brasero, un mini-barbecue de table, et griller trois morceaux de boeuf différents (bavette, filet, rumsteck). Anne-Sophie Le Ster et Michaël Pichavant complètent l’équipe. PRATIQUE Ouvert tous les jours de l’été (sauf le lundi), midi et soir. 1, rue des Peupliers. Tél. 02 98 98 63 26 // www.leffetboeuf. bzh Comptoir de la mer Pêche, nautisme, mode et déco Dans des locaux refaits à neuf, la coopérative maritime a rouvert ses portes le 2 mai 2016, trois ans après sa fermeture. Anne Robert est la responsable de cette nouvelle entité qui s’adresse autant aux professionnels de la pêche qu’au grand public, avec des surfaces respectives de 350 m² et 650 m². Le magasin compte différents rayons autour des thématiques Mer et Bretagne : nautisme, pêche, mode adultes et enfants, produits alimentaires régionaux, cosmétiques marins, décoration et art de la table, livres. On y retrouve des marques emblématiques comme Armor Lux, Saint James et Guy Cotten. Différents événements seront organisés tout au long de l’année, telles des dédicaces d’écrivains, à suivre sur leur page Facebook. PRATIQUE Terre-plein du Rosmeur Tél. : 02 98 98 24 24 Ouvert du lundi au samedi de 9h15 à 12h30 et de 14h à 19h de 9h15 à 19h en juillet-août comptoir de la mer Douarnenez Audierne - Camaret DZ MAG JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016 La boutique-atelier À Jeanne d’Arc, autour de dix créatrices, devient Au Bonheur des dames et a déménagé du 36 au 22 rue Anatole France. 25 Mémoire L’adjudant-chef Guellec est l’un des 1 038 Compagnons de la Libération décorés par le Général De Gaulle. Le seul originaire de Douarnenez. Le 18 juin dernier, le Sénateur-Maire Philippe Paul inaugurait une plaque commémorative en son honneur, avenue de la Gare, en présence de membres de sa famille.. Hommage à un Compagnon de la Libération DZ Mag juillet août septembre 2016 Fils de cultivateur de Ploaré, Yves dit Louis Guellec, a 19 ans lorsqu’il s’engage dans l’armée, en 1932. Il part aussitôt pour Lunéville, en Lorraine , dans la cavalerie. « Ma grand-mère avait eu sept enfants dont trois garçons relate Jean-Paul Bigot, neveu de l’adjudant-chef. étant le plus jeune des trois, « tonton Louis » savait que ses frères reprendraient la ferme. Il lui fallait donc trouver un travail et l’armée est apparue comme un choix évident. » En 1937, affecté au 1er régiment des spahis marocains, Louis Guellec part pour la Syrie et restera en Orient de longues années. Sous les ordres du capitaine C’est la maman Jourdier, il rallie les Forces de Louis Guellec qui Françaises Libres en 1941 reçoit à titre posthume la croix et prend part à toutes les de l’ordre des campagnes d’Afrique. Blessé Compagnons de à deux reprises, par balle et la Libération. par éclat d’obus, il retourne Nous sommes le 31 octobre 1948, au front après guérison. place de la Résistance « Nous ne savions rien de à Douarnenez. tout cela, regrette sa sœur Isabelle, de 10 ans sa cadette. Au début nous recevions des lettres, mais lorsque la guerre a commencé, plus aucune nouvelle ». 26 Débarquement et courtes retrouvailles Sous le commandement du général Leclerc, l’adjudant chef Guellec participe au débarquement du 8 août 1944 en Normandie, l’une des batailles les plus héroïques de la Seconde Guerre mondiale. Lors d’une mission à Rennes puis à Quimper, il parvient à retrouver sa famille clandestinement, le temps d’une nuit, à bord d’un camion militaire avec À Lunéville, Louis Guellec encadre les «Bleus». un compagnon de guerre. « Il s’était perdu car tout avait changé autour de la ferme. Ma pauvre mère était dans tous ses états ! », évoque Isabelle avec émotion. Louis Guellec repart au petit matin. C’est la dernière fois que sa famille le verra. Il participe à la libération de Paris puis il est envoyé dans les Vosges, pour repousser la poche de résistance allemande. Début novembre dans une lettre à ses parents il dit que tout va bien, que le temps est frais, mais... il est en France. Il pense avoir une permission sous peu et termine sa lettre en écrivant « à bientôt, peutêtre. » Mais il est mortellement blessé, au col de Lafrimbolle le 19 novembre 1944 , à l’âge de 31 ans. Aujourd’hui Louis Guellec repose dans le cimetière de Ploaré. Outre la distinction, rare, de Compagnon de la Libération, il est fait chevalier de la Légion d’honneur, et reçoit de nombreuses autres médailles à titre posthume. Depuis le 18 juin dernier, un espace porte son nom avenue de la gare, le «square Adjudant chef Guellec». Ses pairs ont reconnu Louis Guellec comme « un prestigieux chef de peloton », soulignant « son calme et son sang-froid exemplaires ». Expression tribune de la majorité La culture ? Un bien commun ! « Roundup de la culture » : cette expression figurait en bonne place sur une des pancartes brandies le 11 juin dernier place de l’Enfer pendant le discours du sénateur-maire à l’occasion du 50e anniversaire de l’école de Musique. Que des tensions soient apparues sur le devenir de l’activité « chant et musiques traditionnelles » de l’établissement, il ne saurait être question de le nier. Justifiaient-elles l’emploi de cette expression violente et radicale ? Assurément non ! D’une part, dans son propos, Philippe Paul a clairement exprimé sa volonté de rechercher une solution, en prenant l’initiative de réunir les partenaires concernés. Rappelons tout de même que dans cette affaire, ce n’est pas la Ville, mais bien Douarnenez Communauté qui a souhaité mettre en place une telle activité sur le territoire, l’école de musique intervenant en appui. D’autre part, et surtout, cette expression est on ne peut plus inappropriée pour qualifier la politique culturelle de la Ville. Elle traduit plutôt une conception étriquée, sectaire, de la culture, une conception qui consiste à imposer sa vision, ses choix, à décider de ce qui est bien ou mal, un triste refus de s’ouvrir à l’autre. Soit l’inverse de ce qui est pratiqué par notre équipe depuis 2008. En effet, au grand désespoir, peut-être, de quelques esprits chagrins, les actions mises en œuvre par la municipalité précédente n’ont pas été balayées. Au contraire, pour la plupart, elles ont été confortées. Parallèlement, sous l’impulsion de notre collègue Claudine Brossard, adjointe au maire déléguée à la culture, des initiatives nouvelles ont été prises au premier rang desquelles la création d’une saison culturelle avec des objectifs forts : compléter l’offre associative existante, innover par la présentation d’esthétiques absentes du territoire (musique classique, théâtre populaire, cultures urbaines…), avoir une exigence de qualité tout en offrant des spectacles accessibles à tous et mettre en œuvre des actions de médiation culturelle et de sensibilisation des publics. Et que dire de la création du printemps de la Poésie, du développement des expositions que ce soit en art contemporain ou plus axées sur des peintures marines, du soutien aux projets associatifs innovants qui a aidé à l’émergence de nouvelles créations, comme, par exemple, le festival « La Vie en Reuz » ? Ne sommes-nous pas là bien loin de la caricature que quelques-un(e)s, manifestement gêné(e)s par cette richesse et ce foisonnement, voudraient imposer ? La culture est un bien commun, ne l’oublions surtout pas ! tribune de l’opposition La majorité municipale est profondément à l’écoute des Douarnenistes : *Fermeture de l’agence postale de Ploaré, malgré plus de 500 signatures recueillies dans le quartier. C’est la fin d’un service de proximité, très utile pour de nombreuses personnes âgées. Pourtant, avec un chiffre d’affaires de l’ordre de 50 000 euros, cette agence était dans les 15 premières du département. Décision « rentable », mais pour qui au juste? *Malgré la pétition de 2 750 signatures et la mobilisation des usagers, la majorité municipale et Douarnenez Communauté menacent de ne pas reconduire la convention quadripartite qui les lie avec le conseil départemental et Musiques et Danses en Finistère pour le financement de deux postes d’enseignants à l’école de musique. Bien que la première adjointe à la culture dresse un bilan élogieux du travail accompli et que l’école de musique contribue sans conteste au rayonnement du Centre des Arts, aucune action municipale n’a anticipé la pérennité du financement de ces postes. A Douar’ne Venez plus si vos enfants souhaitent apprendre la musique traditionnelle ! Ce qui choque dans cette dernière affaire ce sont les modes de décision reniant les exigences démocratiques les plus élémentaires : à Douarnenez Communauté, la décision a été annoncée en question diverse à la fin du conseil, sans aucun débat préalable. Qui a décidé au juste ? Sur quels critères ? à quoi servent les conseillers municipaux mandatés pour représenter nos communes s’ils ne participent ni aux débats ni aux prises de décisions ? Aussi avons-nous demandé que ce sujet soit rediscuté au prochain conseil communautaire du 30 Juin. Lors du dernier conseil municipal, c’est la politique de l’attentisme et de la moue dubitative qui s’affiche : « On attend de voir ce que va décider le conseil départemental... si la Communauté de communes ne s’engage pas, on ne peut rien faire. » Pourtant, Douarnenez dispose de dix représentants dans cette instance, de deux vices-présidents dont l’un aux finances, également adjoint aux finances de la Ville de Douarnenez !!! (89 245 euros) d’une part des dépenses de fonctionnement des écoles maternelles privées, non obligatoire dans la loi ; augmentation du prix de l’eau ; vente de l’usine Supergel et la villa Cornic sans projet culturel ou social alternatif, etc. Obsédés par la rentabilité économique, notre sénateur-maire et son adjoint aux finances semblent se désintéresser du bien commun de l’accès pour tous à la culture, aux loisirs, aux service publics: est-ce vraiment la conviction profonde de chaque élu majoritaire? Pour les ultra-libéraux, l’accumulation des richesses est censée « ruisseler en retour vers les plus démunis ». Le problème est qu’aujourd’hui ce n’est plus du ruissellement mais du goutteà -goutte, et que les inégalités ne cessent de se creuser, laissant au bord de la route un nombre croissant de personnes dans le besoin. Pour l’avenir de notre ville et de ses habitants, nous refusons de suivre une telle voie mortifère. ****** De nombreux Douarnenistes attendent de leurs élus qu’ils s’engagent pleinement pour défendre des choix politiques essentiels. D’autant que sur d’autres dossiers, un tel opportunisme n’empêche pas la majorité municipale de prendre des décisions catégoriques : abandon du service de la Poste à Ploaré ; reniement des termes de la délégation de service public attribuée au camping Indigo ; financement public P.-S. : Les lecteurs de ce magazine doivent savoir que la majorité municipale prend connaissance de notre texte avant de finaliser le sien. à défaut de vous informer sur ses propres réflexions, elle se contente donc souvent de répondre à nos prises de position. La réciproque n’est pas vraie. Manque de fair-play... DZ Mag juillet août septembre 2016 LA MOUE ET L’ARBITRAIRE (LA DéMOCRATIE EN QUESTION) 27 Ville de Douarnenez 16, rue Berthelot - BP 437 29174 Douarnenez Cedex Tél. : 02 98 74 46 00 - Fax : 02 98 74 46 09 Courriel : [email protected] www.mairie-douarnenez.fr www.facebook.com/pages/ Ville-de-Douarnenez/ 320454901462724