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Apre ACTIFS 8 Cadre légal ACTUALITÉS www.agefiactifs.com SEMAINE DU 18 AU 24 SEPTEMBRE 2009 - N°412 LUTTE ANTIBLANCHIMENT Une obligation de résultat à la charge des conseillers patrimoniaux se profile Omniprésente au sein des réflexions gouvernementales, la lutte contre le blanchiment a fait l’objet de nouveaux développements réglementaires Bercy vient de consacrer une obligation de vigilance constante sur la relation d’affaires qui concerne tous les métiers de la gestion de patrimoine D ans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux, le Ministère de l’Economie poursuit l’intégration des dispositifs communautaires en publiant un décret d’application et un arrêté (1). Toutes les modalités de mise en œuvre de l'obligation de vigilance constante sur la relation d'affaires qui pèse sur les conseillers patrimoniaux (2) y sont exposées. Un rappel au devoir de vigilance à destination des conseillers en investissements financiers avait déjà été effec- tué par l’AMF fin juillet (3). Autre nouveauté, les sociétés de domiciliation, dont l’opacité a pu faire l’objet de critiques, sont soumises à des contraintes d’identification plus fournies. De l’ouverture de compte... Un banquier est désormais tenu de recueillir les éléments d'information qui sont nécessaires à la connaissance d’un client avant la réalisation d’une opération commerciale. Un document d’identité doit donc être présenté par le postulant à une ouverture de compte. Ce particulier doit également prendre soin de joindre à son dossier une photographie permettant de l’identifier clairement. Pour ce qui concerne les personnes morales, un acte datant de moins de trois mois constatant entre autres la forme juridique, l'adresse du siège social et l'identité des dirigeants doit accompagner la démarche. ... à la fin de la relation. Tout au long de la relation d’affaires, « une surveillance adaptée à tout Pourquoi nous rejoindre ? Vous êtes un entrepreneur ambitieux, vous voulez donner une nouvelle dimension à votre activité ! Nous sommes une marque reconnue dans le conseil en investissement et la gestion de patrimoine, membre du groupe Allianz. Nous vous apportons un fort soutien commercial, nos outils, et notre expertise. Vous gagnez du temps et vous réussissez dans le développement de votre entreprise. Vous vous appuyez sur 4 piliers : L’expertise historique et l’adossement à un Groupe solide 40 années d’expérience et de réussite de W Finance dans le conseil en gestion financière et patrimoniale : une sélection de produits, une équipe dédiée (commerciale, administrative, opérationnelle…), et des modules de formation individualisés. Filiale du groupe Allianz : un gage de solidité financière et de pérennité. 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Le banquier effectue un contrôle formel tenant notamment à la vérification de la capacité juridique du donneur d’ordre ». Vers une obligation de résultat. En principe, un expert patrimonial qui est confronté à un dossier incomplet ne peut pas donner son accord à la réalisation du montage. Si des opérations s’avèrent être suspicieuses ou que les éléments justificatifs d’ordre économique paraissent douteux, une obligation déclarative auprès de Tracfin lui incombe. A noter, des sociétés non financières et les fiducies peuvent être concernées par une dénonciation. Au final, comme le suggère François Honnorat, « cette obligation de moyen se rapproche progressivement d’une obligation de résultat au regard de la quantité de détails apportée par les différents textes. Il paraît clair que le respect de l’ensemble de ces règles sera scrupuleusement vérifié par NICOLAS DUCROS les tribunaux ». ■ POUR ALLER PLUS LOIN Sur le thème de la directive antiblanchiment, lire L’Agefi Actifs, n°388, pp. 14 et 15 (1) La parution au Journal officiel, le 4 septembre, du décret n° 2009-1087 et d’un arrêté, daté du 2 septembre s’inscrit dans le processus de transposition en droit interne des directives 2005/60/CE du 26 octobre 2005 et 2006/70/CE du 1er août 2006. Ces deux nouveaux textes complètent l’ordonnance n°2009-104 du 30 janvier 2009 et le décret n°2009-874 du 16 juillet 2009. (2) Les banques, les entreprises d'investissements, les assureurs, les experts-comptables et les avocats sont concernés. (3) L’Agefi Actifs n°409, p.3. TRÈS PEU DE PROMOTEURS DE CONTRATS D’ASSURANCE VIE SERONT EXEMPTÉS En vertu de l’article L. 561-4 du Code monétaire et financier, certains intermédiaires d’assurances sont exemptés d’obligations de vérifications s’ils exercent cette activité à titre accessoire, « en lien direct avec leur activité principale ». Le nouvel article R. 561-4, précise que cette activité accessoire doit satisfaire à quatre conditions : - le contrat d’assurance proposé doit être le complément d’un produit fourni dans le cadre de l’activité principale ; - le chiffre d’affaires réalisé dans ce cadre ne dépasse pas 5 % du chiffre d’affaires total ; - le montant de la prime annuelle par contrat et par client ne dépasse pas 1.000 euros ; - le montant du chiffre d’affaires annuel de cette activité ne dépasse pas 50.000 euros.