INTERVENTION en direct et COMMUNICATION sur les

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INTERVENTION en direct et COMMUNICATION sur les
CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE (C.M.D.P.)
INTERVENTION en direct
et COMMUNICATION
sur les antennes de la RADIO
internationale AFRICA N°1
du CONSEIL MONDIAL DE LA
DIASPORA PANAFRICAINE
et de la SOCIETE SAVANTE
des ENCYCLOPEDISTES
AFRICAINS
De l’O.U.A. à l’U.A.
« Pour que l’Unité Africaine triomphe ! ».
Emissions du Lundi 21 Juillet 2001
Destinataires :
- Secrétaire Général de l’O.U.A
- ONU
- UNESCO
- Président KHADDAFI
- Gouvernement du Bénin
- Gouvernement de Haïti
- Gouvernement du Sénégal
- Gouvernement du Mali
- Gouvernement d’Algérie
- Gouvernement du Nigeria
- Gouvernement d’Afrique du Sud
- Autres organisations africaines et internationales
CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE
85, Bd Saint – Michel – 75005 Paris
tel/fax : 01.43.25.80.50. site internet : http://africa.smol.org
De l’O.U.A. à l’U.A. « Pour que l’Unité Africaine triomphe ! ».
La question posée, s’agissant de l’Union Africaine, concernant un sursaut du continent
qui évoluerait sans assise populaire, appelle de la part de la Société Savante des
Encyclopédistes africains, deux clarifications pédagogiques et cinq propositions de résolution
novatrices ou innovatrices.
1) La première clarification est de vérifier que l’Union Africaine ne signifie pas la mort de
l’O.UA.
L’Union Africaine représente l’évolution qualitative innovante de l’O.U.A de par sa
vocation et par rapport aux différentes structures ou mécanisme de fonctionnement prévu,
pour réaliser la mission permanente qui demeure la construction de l’Unité Africaine.
2) La deuxième clarification nous amène à rappeler que l’O.U.A. avait une double mission
historique à savoir :
- Libérer le continent du joug colonial.
- Favoriser son unité et assurer son développement.
Aussi, l’Union Africaine constitue la première étape de la 2ème mission de l’O.U.A. C’està-dire, en clair, l’Union des Etats africains pour la réalisation de l’Unité Africaine, nous
disons bien, l’Union des Etats africains et non pas l’Union des Peuples africains. Les juristes
peuvent ergoter et les politologues surenchérir démagogiquement. Pour l’instant, les Peuples
africains vivent en excroissance des institutions de l’Union Africaine comme de l’O.U.A qui,
de notre point de vue, n’est pas morte.
Cette clarification pose le problème de la ratification de la constitution de l’Union
Africaine par référendum dans chaque pays africain.
En effet, cette clarification appelle cinq propositions de la Société Savante des
Encyclopédistes africains.
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La 1ère proposition souhaite l’institutionnalisation d’un passeport et d’une carte
d’identité de l’Union des peuples africains.
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La 2ème proposition concerne la création d’une Commission Panafricaine pour
l’évaluation de la réparation des crimes de la traite négrière, de la colonisation et du
néocolonialisme génocidaires.
-
La 3ème proposition concerne la création des grands Prix pour la valorisation et la
promotion des savants africains dans tous les domaines du savoir et de l’action.
Par exemple : un Prix Kwamé N’Krumah de l’Unité Africaine qu’on accorderait au
Président Khaddafi pour ses efforts exceptionnels à la création de l’Union Africaine et que
pourraient bénéficier également, tous les grands penseurs innovateurs ou novateurs de
l’Union Africaine tels que les Présidents Wade du Sénégal et Thabo Mbeki d’Afrique du
Sud pour leurs plans OMEGA et MAP sans oublier les grands médiateurs Nyeréré,
Nelson Mandela et Toumani Touré pour leurs œuvres efficaces pour la réconciliation et la
paix en Afrique. Nous soulignons qu’un autre prix important serait accordé au Président
Bongo pour avoir doté l’Afrique de la Première Radio Interafricaine (Africa n°1) pour
la démarginalisation et le désenclavement médiatiques en vue de la valorisation de la
dignité des peuples africains.
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-
La 4ème proposition concerne la création d’un Panthéon des héros de l’Unité Africaine
et anti-esclavagiste où seraient monumentalisés par exemple : Toussaint Louverture,
l’Abbé Grégoire, Garvey, Padmore, N’Krumah, Luther King, Fanon, Boganda, Cheikh
Anta Diop, Ben Barka, Lumumba, Moumié, Sélassié, Mohamed V, Nasser, Cabral, Dulcy
December, Ravanaiona III etc, etc.
La 5ème et dernière proposition : l’Afrique étant allée exposer doctoralement sa thèse ou
son plan d’initiative de développement devant le jury du G8, réuni en Conférence dite
mondiale à Gênes (Italie) , soutenue par cinq chefs d’Etat doctorants, géographiquement
sélectionnés dont deux anglophones (Thabo Mbeki d’Afrique du Sud et Obasanjo du
Nigéria), un arabophone (Bouteflika d’Algérie) et deux francophones (Konaré du Mali et
Wade du Sénégal). Pourquoi n’y a t-il pas eu de lusophone ?
Le plan des Présidents Wade et Thabo Mbeki devenu le Plan « Initiative Africaine »
appelle de la part de la Société Savante des Encyclopédistes africains deux observations
contributives en guise de suggestions pour sa mise en œuvre :
a) Première observation : cette Initiative Africaine devrait être diffusée, pour ne pas dire
pédagogiquement vulgarisée, dans toutes les langues accessibles aux populations
paysannes du continent pour que toutes les forces du développement s’en emparent , s’en
imprègnent en vue de favoriser un développement autocentré à partir des villages dans
chaque pays africain, rappelant ainsi l’exemple tanzanien Ujama du Président Nyeréré.
b) Notre deuxième observation concerne l’éducation et la formation des agents économiques,
développeurs, encadreurs socio-économistes, agronomes, ingénieurs, planificateurs,
statisticiens et informaticiens du développement. Pour ce faire, six grandes écoles
polytechniques régionales du développement pour l’application de ce plan devraient être
implantées respectivement en Algérie, en Afrique du Sud, en Ethiopie, à Madagascar, en
Angola, en Côte d’Ivoire, réaffirmant ainsi que cette autre stratégie de développement de
construction africaine par la politique d’intégration régionale.
La Société Savante des Encyclopédistes africains et le Conseil Mondial de la Diaspora
Panafricaine sont prêts à s’investir autant que possible pour le plan d’Initiative Africaine,
rappelons-le encore, traduit en toutes les langues accessibles aux populations africaines.
Nous réitérons ainsi que la Société Savante des Encyclopédistes africains et le Conseil
Mondial de la Diaspora Panafricaine sont disponibles, pour toute faisabilité, aux côtés de
l’Union Africaine, en leur qualité de personne morale panafricaine ressource .Un dossier, dans
ce sens, a été déposé à l’O.U.A. et est lisible sur notre site internet : http://africa.smol.org
Ainsi, nous rappelons que la Société Savante des Encyclopédistes africains et le Conseil
Mondial de la Diaspora Panafricaine constituent les premières organisations civiles qui ont
assisté jusqu’à présent l’O.U.A. C’est ici l’occasion de rappeler également que la Société
Savante des Encyclopédistes africains a été au sommet de Cotonou en 1993, où
l’initiative de l’écriture de l’histoire de « La Route de l’Esclavage », concernant
l’histoire de la traite négrière, proposée par les gouvernements Haïtien et Béninois et
dont nous nous sommes proposés pour la rédaction de ce document de l’histoire
africaine, rentrant ainsi dans le cadre de l’écriture de la Première Grande Encyclopédie
Politique, Economique, Sociale et Culturelle de l’Afrique Contemporaine et des Peuples
noirs.
Rappelons que le Projet de cette Encyclopédie qui constitue les 240 volumes en chantier,
se trouve déposé au siège de l’O.U.A et des Nations Unies comme de l’UNESCO, au titre du
Grand Projet de la Renaissance Africaine pour le 3ème millénaire. Ce projet a été récemment
rappelé, à l’attention des chefs d’état africains réunis à Syrte et à Lomé, comme élément
important que propose la Société Civile pour la réalisation de l’Union Africaine et nul doute
que les plans des Présidents Wade (OMEGA) et Thabo Mbeki (MAP) s’en sont largement
inspirés, ce dont nous nous félicitons. En effet, le Président Khaddafi est dépositaire, après
avoir été effectivement et personnellement saisi de cette communication, à l’attention de ses
pairs qui se sont réunis sous son égide à ces différentes circonstances historiques qui ont
donné naissance à l’Union Africaine, tant à Tripoli, à Syrte qu’à Lomé.
Aussi, il est important que les peuples soient informés et que l’histoire prenne date
des efforts qu’accomplissent le Collectif de Réalisation de l’Encyclopédie et du
Mémorandum (C.R.E.M.) et le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine (C.M.D.P.)
pour l’œuvre de la Renaissance et de la Reconstruction pour le progrès des Peuples
d’Afrique.
Document lisible sur le site internet : http://africa.smol.org
Pour le Conseil Mondial de
la Diaspora Panafricaine
Le Professeur Kapet de BANA
COLLECTIF de REALISATION de l’ENCYCLOPEDIE et du MEMORANDUM
CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE
85, bd Saint – Michel – 75005 Paris - tel/fax : 01.43.25.80.50.
site internet : http://africa.smol.org