reponse lettre d`un poilu

Réponse à la lettre de poilus,
Oncle personnalité :
_ Hubert
– 49 ans
– patriotique
– ( contre boche SCHLEU )
– 2 enfants trop jeune pour faire la guerre donc place son espoir dans rené P.
cousine de 23ans et cousin 17ans.
– Habite a coté de la moine
_ Fais attention à toi , tu es l'honneur de la famille nous comptons sur toi pour venger les morts de la
patrie ,
_ Détruis ces Boche , détruis ceux qui ont prie des milliers de vies.
_nous pensons à toi , nous sommes de tous cœur avec toi .
_Ta tante ne cessera de t'envoyer des paquet,,mieux tu te portera mieux tu combattras plus vite tu nous
reviendras
_Ici, à l'arrière, nous nous mobilisons tous pour faire de notre mieux pour vous aider à gagner cette bataille,
qui je l'espère ne durera plus très longtemps.
_ Nous tâcherons de t'envoyer une photo de toute la famille prochainement pour te donner du courage.
_Nous avons fait passé ton message à madame et monsieur Biron, ils sont impatients de te revoir au village
et pensent fort à toi dans cette lutte.
_ Ton cousin Francis a hâte d'avoir ses 18ans pour te rejoindre sur le front et combattre fièrement les schleu à
tes côtés.
Ne perds pas espoir le victoire est proche ,
Mon brave neveu ,
Personnalité de la cousine
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Madeleine
23ans
1enfant de 1ans
Travail a l’hôpital civil et militaire
habite rue marceau
perdu son mari
Protectrice, sensible
Mon cher cousin René,
Même si je sais que tes conditions de vie sont difficiles, que tu dois voir des horreurs au quotidien et que
ce n'est sûrement pas le meilleur moment pour t'annoncer une triste nouvelle, je me dois de le faire .
Il y a deux jours, on m'a annoncé une terrible nouvelle: le décès de Jacques. L'amour de ma vie s'est
envolé, rien ne va plus. Il me laisse avec un enfant qui ne reverra plus jamais son père et un chagrin
inconsolable. Maintenant que j'ai appris cela, j'ai de plus en plus peur pour toi. Je prie pour que les
Allemands ne m'arrachent pas encore une fois un autre être cher. Mais je suis sûre d'au moins une chose:
désormais, de là-haut, il veille sur nous.
Malgré cela, je tiens quand même à prendre de tes nouvelles comme chaque semaine, pour savoir si
ta vie au front se détériore, en espérant que non. On m'a dit que les tirs ne cessaient de pleuvoir, que les nuits
étaient courtes et que l'humidité vous transperce les os. René, ne me ménage pas, dis-moi la vérité. Quand je
reçois tes lettres, j'ai l'impression que tout se passe bien alors que je sais que tout n'est pas rose, que c'est le
massacre.
Même si je suis bouleversé et anéantie par la mort de mon Jacques , je continue tout de même à faire
de mon mieux pour soigner tes camarades blessés de plus en plus nombreux à l'hôpital civil et militaire de
Cholet. De plus, ton amie Pauline travaille dur dans les champs pour fournir le nécessaire aux civils de
notre ville et à vous, soldats. J 'ai aussi entrepris de te coudre un pull avec ta tante Zoé pour te tenir chaud.
N'hésite pas à me demander si tu as besoin de quelque chose.
Même si ton oncle fait le fier, il prie pour toi tout les soirs. Je sais qu'il place tout ses espoirs en toi
mais s'il te plaît ne prends pas de risque inutile.
Nous avons fait passé ton message à madame et monsieur Biron, ils sont impatients de te revoir au
village et pensent fort à toi dans cette lutte.
Nous avons besoin de toi, reviens vite. Fais attention à toi.
Ta cousine qui t'aime .
Madeleine