anne luthaud - Association Bibliothèques en Seine-Saint
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anne luthaud - Association Bibliothèques en Seine-Saint
INVITATION MÉDIATHÈQUE ÉCRIVAINS MÉDIATHÈQUE 1 RUE MARCEAU / 93170 BAGNOLET / + 33 (0)1 49 93 60 90 MÉTRO LIGNE 3, ARRÊT GALLIENI En partenariat avec le Conseil général de la Seine-Saint-Denis BelleVille 2007 / en couverture © Catherine Hélie EN SEINE-SAINT-DENIS ANNE LUTHAUD ANNE LUTHAUD « ÉCRIVAINS EN SEINE-SAINT-DENIS » Dans le cadre du programme « Écrivains en Seine-Saint-Denis », initié par le Conseil général avec les villes du département, Anne Luthaud est en résidence pour un an à la Médiathèque de Bagnolet à partir d’octobre 2007 où elle anime des « ateliers de fabrique » et de lecture en relation avec l’association La Boutique de la solidarité et la Médiathèque. Son travail s’oriente au cours de ce projet autour des processus de création individuelle et croisée. Anne Luthaud a participé à la création de la Fémis avant d’en devenir directrice d’études, puis a travaillé dans l’édition. Elle a dirigé ensuite une revue, Cinémas croisés, y organisant notamment la rencontre d’écrivains et de « fabricants de cinéma ». Elle est l’auteur de deux romans publiés aux Éditions Verticales, Garder (2002) et Blanc (2006) et mène des travaux d’écriture (ateliers, interventions avec des plasticiens...) auxquels elle mêle un travail sur l’image. Elle a écrit en outre des textes pour le théâtre : Le Bleu de Madeleine (nominé Molière Jeune public), Les Clés, la grand-mère et la haine, monologues pour trois femmes mis en scène par Anne-Marie Marquès, Les Feuilletons, petite forme pour deux personnages, et des fictions radiophoniques. QUOI ET QUAND ? Les prochaines cartes blanches à 19 h 18 mars lecture musicale avec Hélène Labarrière, contrebassiste et Anne Luthaud 20 mai lecture performance Écrivains en colère d’Olivia Rosenthal et Denis Lachaud, écrivains Les ateliers de lectures croisées Anne Luthaud propose, avec la participation d’Anne-Marie Marquès, d’explorer avec le public la fabrication d’un texte et le passage de l’écrit à l’oral, la mise en bouche et en voix de textes littéraires. Une séance par mois. OÙ ? Les ateliers et les soirées cartes blanches ont lieu à la Médiathèque de Bagnolet. RENSEIGNEMENTS, RÉSERVATIONS Médiathèque, Dominique Macé : 01 49 93 60 90 / [email protected] Hervé Bramy Président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis Claire Pessin-Garric Vice-présidente du Conseil général chargée de la Culture Marc Everbecq Maire de Bagnolet Josiane Bernard Vice-présidente du Conseil général, adjointe au Maire de Bagnolet Yasmina Sellou Conseillère municipale déléguée à la culture ont le plaisir de vous inviter vendredi 18 janvier 2007 à 19 h À LA PRÉSENTATION DE FRÈRE ANIMAL Extraits acoustiques du texte d’Arnaud Cathrine et Florent Marchet (parution en mars aux Éditions Verticales, collection Minimales) Cette soirée s’inscrit dans le cadre des rencontres proposées par Anne Luthaud au cours de sa résidence L’origine de ce projet de livre/cd remonte à la rencontre en 2004, lors du festival littéraire « Les Correspondances de Manosque » de Arnaud Cathrine, écrivain, et Florent Marchet, artiste Barclay, pour la conception d’un spectacle original de « correspondances » littéraires et musicales. /// De cette rencontre est né un véritable tandem sur plusieurs spectacles : au Baron (Paris) en février 2005 (lecture musicale de « L’infortune de Susan Taylor », premier chapitre de La Disparition de Richard Taylor), au Centre Culturel Français de Belgrade en septembre 2006 et, récemment, au Théâtre National de Bordeaux pendant le festival « Escale du livre ». Ces performances musicales se sont prolongées par une collaboration d’écriture sur le dernier opus de Florent Marchet (Rio baril, janvier 2007), un album en forme de roman, où chaque chanson constitue un chapitre d’une même histoire ; s’y insèrent quatre titres parlés, comme autant de résonances aux lectures musicales. /// Arnaud Cathrine proposa ensuite à Florent Marchet de partager l’écriture d’un texte littéraire. Florent Marchet ajouta qu’ils pourraient concevoir ensemble un disque pour accompagner le livre. Ainsi est né Frère animal, tragicomédie musicale. Anne Luthaud invite Arnaud Cathrine et Florent Marchet ARNAUD CATHRINE FLORENT MARCHET Musicien et compositeur il écrit ses premiers textes à 16 ans mais fait ses véritables débuts en 1996. 2001 marque un tournant artistique. Il élabore alors une musique et des textes qui lui ressemblent entre Souchon et Miossec, à la fois mélancoliques, ironiques et acides. Tout en se produisant sur scène, il enregistre en 2004 son premier album Gargilesse (Ed.Strictly Confidential France). POUR UNE PRÉSENTATION EN AVANT-PREMIÈRE DE FRÈRE ANIMAL BelleVille 2007 / photo Arnaud Cathrine © Philippe Bretelle / photo Florent Marchet © C.Freger Passionné de musique, il pense dans un premier temps que cela deviendra son métier avant de se mettre à écrire. En 1998 il publie chez Verticales Les Yeux secs, premier roman très remarqué, suivi de L’Invention du père (1999), La Route de Midland (2001), Les Vies de Luka (2002), Exercices de deuil (2004), Sweet home (2005). Son dernier livre La Disparition de Richard Taylor (2007) est un roman qui interroge à plusieurs voix la crise d’identité masculine de notre époque. Tragi-comédie musicale, Extraits acoustiques (parution du livre/cd, Editions Verticales, collection Minimales, mars 2008) Elle, c’est la mère, la mère nourricière. Et eux, ses enfants. Elle en a six cents, sans compter ceux qui sont partis. Ouvriers, ingénieurs, travailleurs ardents. Plus ou moins beaux, plus ou moins doués, comme tous les enfants d’une même portée. Elle s’efforce néanmoins de tous les aimer. On l’appelle la mère SINOC : Société Industrielle Nautique d’Objets Culbutos. En français dans le texte : elle fabrique des ustensiles de plaisance qui ont la particularité de ne jamais se renverser en mer, même par temps de tempête. La mère SINOC fait vivre toute la ville. Ses enfants lui doivent tout. Elle leur a tout donné. Elle veut être fière d’eux. Du même coup, elle ne leur pardonne rien. C’est ainsi : même avec ses propres enfants il arrive d’être arbitraire et injuste. C’est probablement le danger des familles trop nombreuses…