Les Suites Gardoises n°3

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Les Suites Gardoises n°3
Bulletin N° 3
Les Suites Gardoises
1er semestre 2009
Le Bulletin de l’Association Des Chasseurs Gardois de Grand Gibier
Editorial
Les chevrotines… le retour !
Cela pourrait faire un bon titre pour une série B, mais hélas c’est bien la réalité.
Pince moi je rêve ! Mais non elle revient et dans quelle circonstance.
Sommaire :
Editorial
Page 1
La vie de l’AC3G
Page 1
La cotation
Page 1
Récit de chasse
Page 2
Le coin du naturaliste
Page 2
Tribune libre
Page 3
Recettes de nos terroirs
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AC3G
182 Route de Sauve
BP 57012
30000 Nîmes cedex 9
Tout d’abord un préfet (du département des landes) qui a priori n’est pas chasseur, mais
qui est sans doute mal conseillé, qui ordonne aux lieutenants de louveterie d’utiliser que
chevrotines (28 grains, pourquoi pas trente ?) lors des battues administratives.
Quel intérêt ? Blesser plus d’animaux ? Risquer des ricochets et par conséquent des accidents ? La question reste en suspend…
Plus fort encore, prétextant des difficultés de régulation des populations de sanglier, notamment à cause de la
tempête Klaus, la Fédération des Chasseurs des Landes demande en Commission Nationale de la Chasse et
de la Faune Sauvage l’autorisation de cette munition pour la saison prochaine.
Seul l’ANCGG, les associations de protection de la nature et l’ONF on rejeté cette proposition !! Incroyable…
mais vrai.
Le retour de la chevrotine est un énorme retour en arrière, les jeunes générations (dont je me revendique)
pensaient que ce n’était qu’un mauvais souvenir, il faut croire que non, les mauvaises graines sont dures à
éliminer.
Le problème maintenant c’est que le cas landais peut faire tâche d’huile et que d’autres départements pour
des raisons plus ou moins avouables essayeront de s’engouffrer dans la brèche.
Espérons qu’aucun accident imputable aux chevrotines, ne vienne endeuiller la saison dans ce département.
Souhaitons aussi que les instances cynégétiques se rendent compte de l’inefficacité de cette munition et que
nous enterrions une bonne fois pour toute « la grainette ».
Contacts :
PAGES Nicolas
Président
La vie de l’AC3G
Tel :06.87.75.88.30
Mail : [email protected]
HERAIL Pierre-Paul
Secrétaire et rédacteur site Web AC3G
Voici enfin le numéro 3 de notre bulletin de liaison, nous avons dépasser largement les dates de parution, vous
constaterez qu’il a été amputé d’un page faute de contenu, sa sortie a été un véritable sacerdoce. j’ose espérer que celui du 2 semestre sera plus conséquent,d’autant que son délais de parution sera plus court, alors a
vos stylos et claviers , nous comptons sur vous !!! . Passons donc à cette année 2009 à l’AC3G, les informations générales :
Tel :06.08.67.00.21
Mail : [email protected]
FAVAS Jean-Christian
Trésorier et rédacteur bulletin semestriel AC3G
Tel : 06.77.04.12.03
Mail : [email protected]
Notre site web :
WWW.AC3G.com
Adhésions : Nous sommes à ce jour 57 adhérents , nous accusons une baisse de 5 cotisations par rapport à
l’année passée, rien de significatif, espérons que cette baisse ne soit que ponctuelle.
Brevet Grand Gibier : Ce ne fut pas un grand cru en nombre de candidats, seul 10 inscriptions cette année et
deux médaillées OR dont un en option Arc.
Nos activités : Notre rallye annuel s’est déroulé le 9 Mai sur la hauteur de Calvisson. La diane Calvissonnaise
fut l’hôte des 70 participants à notre rendez vous annuel incontournable pour les candidats au BGG et les
autres. Notre challenge de tir à eu lieu le 28 juin à Saint Brès. Soleil, séance tir et repas frugal concocté par
Patou et Monique auront combler la trentaine de participants présents.
Notre début d’année fut jalonné de multiples manifestations Chasse Pêche, Nature comme chaque année
dont les grands noms : Sommières, Saint Gely du Fesc, Saint Sernin sur Rance, journées APAG à Bellegarde
sans oublier les nouveaux comme l’Aven d’Orgnac, Camprieu …
Nous avons également été conviés à la fête de la diane de Sumène qui soufflait ces 50 bougies d’existence. Le
calendrier fut bien chargé.
Les faits marquants de ce début d’année sont notre présence à l’Assemblée Générale de l’ANCGG à Dourdan
qui nous permis entre autre de resserrer nos liens et contacts avec l’ANCGG et de réaffirmer notre présence et
notre motivation pour défendre la chasse au grand gibier dans notre département.
Soulignons aussi la présence de deux représentants de l’AC3G en phase finale du challenge de tir Sellier bellot
à Chambord.
A l’heure où je clôture cette rubrique la soirée Brame se profile mais sur l’Aigoual cette fois ci où j’espère donc
y retrouver une grande partie d’entre vous.
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Les Suites Gardoises
Récit de chasse (suite et fin)
Le claquement du fusil se fait entendre dans toute la colline, la balle a pénétré le sanglier avec la vitesse fait une pirouette et s’arrête sans un geste. Gabriel avance quelques pas, il lui reste encore une balle dans le fusil au cas ou, Mais ce n’est
pas la peine, la balle est mortelle, le sanglier gît au sol, il émet quelques claquements de dents et mord un peu les cailloux. Gabriel
annonce à ses voisins proches que le sanglier est mort, ceux-ci répercutent le signal à l’aide de leur trompe, tous les postés sont
maintenant prévenus qu’un sanglier vient d’être abattu.
Les chiens sont arrivés et tournent autour du sanglier mort en émettant des grognements ; à leur tour, les piqueurs
(personnes accompagnants les chiens) sont sur place et constatent que le gros sanglier qui avait été vu à plusieurs reprises vient
d’être abattu, tous félicitent Gabriel pour ce beau sanglier qui affichera pas moins de 110 Kg sur la bascule.
Après toute ces émotions, il nous reste une partie de la matinée à chasser, nous décidons d’effectuer une nouvelle
traque mais cette fois dans un bois longeant notre territoire, là aussi quelques traces avaient été relevées, notre Gaby toujours bon
pied bon ?il, loin de savourer sa victoire confortablement installé dans le 4X4 qui nous assure la logistique, décide de battre la campagne en notre compagnie. Les chiens donnent de la voix sur une trace fraîche mais après quelques minutes, il faut bien se rendre
à l’évidence, les sangliers ont quittés l’enceinte pour regagner la chasse limitrophe et un peu de tranquillité, nos voisins ne chassant pas ce jour là.
Nous nous rassemblons près des voitures, nous sommes en fin de matinée, il n’est plus temps de refaire une nouvelle
traque, les chiens commencent à tirer la langue, le soleil a fait son apparition, la fatigue commence à se faire sentir également chez
les hommes, la campagne cévenole, ce sont certes les châtaigniers, les capitelles, les robustes mas de pierres mais c’est aussi des
kilomètres de vallons, de côtes, de pentes, de drailles et de chemins caladés, et tout comme lorsque l’on randonne dans le maquis
corse, il n’est point question ici de parler en distances kilométriques mais en dénivelés aussi nous décidons de rentrer au rendezvous de chasse afin de rendre les honneurs au gibier ( dans la tradition de la chasse, le tireur pose une brindille de chêne sur l’épaule du sanglier et une autre dans la gueule, symbolisant ainsi son dernier repas) et de procéder au découpage et partage.
De nombreux chasseurs équipés d’appareil photos fixeront sur leur pellicule ce moment heureux pour Gabriel qui a
pris la pose près de son sanglier. Chacun, autour d’un verre de l’amitié, égrènera à son tour ses souvenirs, ses plus belles traques,
ses prises et pour les plus téméraires leurs plus beaux ‘’ loupés ‘’.Une nouvelle saison vient de commencer et notre ami Gaby est
toujours des nôtres sur le terrain.
Merci à Guy Dusart pour ce récit
Le Coin du Naturaliste
LES ORCHIDÉES. Les orchidées constituent la famille la plus nombreuse et la plus variée du monde végétal.
La France s’enorgueillit d’en posséder près d’une centaine d’espèces, au premier rang européen. C’est peu, eu égard aux 25.000
espèces mondiales.
Pourquoi ce nom, ORCHIDÉE ? Il vient du grec Orkhis, qui signifie testicule. C’est que la partie souterraine a la forme de boules.
L’on distinguera ici l’Orchis, à l’inflorescence petite et serrée, et l’Ophrys chez qui elle est lâche et grande et a l’allure d’un insecte :
tête, tronc, abdomen.
La fleur d’orchidée est typique : elle porte trois sépales et trois pétales, en deux triangles inversés. Le pétale inférieur est plus grand
que les autres ; on le nomme labelle.
Le mode de fécondation est particulier. Ce labelle sert de « piste d’atterrissage » aux insectes polinisateurs mâles qui leurrés par
cette pseudo femelle - elle a tout pour lui plaire : la forme, l’odeur, la couleur et même les poils - viennent la copuler en vain, et se
collent les pollinies (bourses à pollen) sur le dos. Cette orchidée ne donne pas d’autre récompense
qu’une … illusion. D’autres offrent du nectar. D’autres ont un long éperon qu’il faut explorer pour être
rassasié. Ainsi d’orchidée en orchidée se fait la pollinisation croisée.
Le Gard possède une espèce d’orchidée appelée « Ophrys de Bertoloni ; O.Bertolonii », rare sur ce
département, mais tellement beau. Remarquez la ressemblance avec un insecte.
Comparez-le à l’Epipactis helleborine. Remarquez le nectar au fond de la
fleur et les pollinies au-dessus.
Bien sûr, mon texte ne dit pas tout, en si peu de mots. Puissiez-vous y trouver une attirance pour ces fleurs particulières et les respecter. Ne les cueillez pas, ne les déracinez pas ; elles vivent en symbiose avec un champignon
et la séparation est fatale à l’une comme à l’autre. De plus, certaines sont
protégées. Peut être à une autre fois ?
M. Rouché
Bibliographie : Guide des Orchidées d’Europe de Pierre Delforge.
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Les Suites Gardoises
Tribune libre
Et si on se fédérait pour vendre le gibier ?
Dans beaucoup de régions le prélèvement de grand gibier va croissant, mais il n’empêche que la France reste encore un pays qui
importe prés de 70 à 80 % des 15000 tonnes de gibier consommé par an*. A l’instar de la FNC, n’est il pas temps de se pencher
sur la recherche de partenaires, au niveau local, pour collecter et commercialiser tout ou partie des bêtes prélevées ?
Il y a fort à parier que des filières vont se mettre en place comme cela existe déjà pour le petit ou le grand gibier dans les chasses
à la journée ou comme dans l’Est de la France. Certes il existe un réseau de distribution par le bouche à oreille, mais ce réseau
présente-t-il les conditions sanitaires minimales de sécurité que tout acheteur est en droit d’attendre ? Compte tenu de mon expérience, il reste encore des progrès à faire en terme d’hygiène tant en ce qui concerne les locaux que les pratiques de traitement
des animaux prélevés.
En s’appuyant sur la Fédération départementale, sur les professionnels des métiers de bouche, et avec la formation de référents
au sein des équipes pour la surveillance de l’état sanitaire de la venaison, nous avons là les moyens d’organiser, pour ceux qui le
souhaitent, un réseau de collecte du gibier dans des conditions sanitaires satisfaisantes.
Certains verront dans ces réflexions une ingérence dans des pratiques qui ont déjà fait leurs preuves, d’autres « des complications
pour pas grand chose ». Personnellement je vois dans ces modifications une façon de valoriser, auprès du grand public, notre action de chasseur grâce au logo « Gibier de chasse- Chasseurs de France » étiqueté sur le gibier commercialisé, et également une
source de revenus toujours appréciable pour l’aménagement de nos territoires.
Des Brèves
C’est peut être un sujet de débat avant d’attaquer cette future saison ?
Jean-Louis Vaillé
*Connaissance de la Chasse n° 392S Décembre 2008.
Recettes de nos terroirs
Steak de jeune CERF aux graines de Cassis.
Cassis
Temps de préparation: 30 minutes
Pour 4 personnes
Temps de cuisson
: 3 à 5 minutes
Vin : bourgogne ou cotes du Rhône.
4 steaks de cerf de 200 g chacun
huile
20 cl de fond de gibier
2 échalotes hachées
4 poires
5 cl de vinaigre de vin
50 cl de vin rouge
10 cl de crème fraîche
150 g de sucre
120 g de grains de cassis
50 g de beurre
sel et poivre
-Faites un fond de gibier
-Epluchez les poires et faites-les pocher dans un sirop au vin rouge (vin et sucre)
Poêlez les steaks avec un peu d'huile et le beurre à feu vif, salez et poivrez, maintenez-les rosés et au chaud sur une assiette.
Faites revenir doucement les échalotes dans la poêle de cuisson.
Dégraissez. Déglacez avec le vinaigre de vin.
Réduisez presque jusqu'à l'assèchement.
Mouillez avec le fond de gibier et réduisez de moitié.
Ajoutez la crème fraîche, réduisez à consistance. Rectifiez l'assaisonnement.
-Mettez les grains de cassis dans la sauce, donnez un tour de bouillon et servez bien chaud sur les steaks avec 1 poire par
steak.
BON APPETIT
RENE

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