DM : Correction. La contraception hormonale féminine. Question 1

Transcription

DM : Correction. La contraception hormonale féminine. Question 1
DM : Correction.
La contraception hormonale féminine.
Question 1 :
Le document 1 représente l’évolution de taux plasmatiques de LH en fonction du temps sur
3 cycles, dont 2 sous pilule contraceptive.
On observe qu’au cours du cycle « normal »après 4 jours de règles, la LH présente un pic au
14°jour. La LH est une hormone produite par l’hypophyse, son augmentation déclenche l’ovulation
par rupture d’un follicule mûr,( résultat d’une évolution pendant la 1° phase du cycle) dans l’ovaire.
Sur le document 2, on voit bien que c’est ce pic de LH qui précède directement l’ovulation
et en est le déclencheur. Le document 3 nous donne la concentration plasmatique de LH après une
injection de fortes doses d’oestradiol. On observe que ces injections déclenche le pic de LH, qui a
lieu plus tôt, dans le cycle, immédiatement après l’apport d’oestradiol.
L’oestradiol est produit par le follicule en croissance, plus le follicule grossit, au cours de la
phase préovulatoire, plus la dose d’oestradiol augmente. En deçà d’une certaine concentration,
l’oestradiol exerce un rétrocontrôle négatif sur l’hypophyse et son activité (sécrétion de LH), mais
au delà de cette valeur, pic d’oestradiol, le rétrocontrôle devient positif, l’hypophyse est stimulé, la
sécrétion de LH augmente, entraînant l’ovulation.
Dans un cycle sous pilule, le pic de LH disparaît. Il n’y a plus de cycle, plus d’ovulation. La
pilule contient une combinaison d’hormones ovariennes (oestradiol +progestérone) qui exerce un
rétrocontrôle négatif sur l’hypophyse, celui-ci ralentit son activité, l’ovaire n’est plus stimulé, les
follicules n’évoluent plus, il n’y a plus d’ovulation. E,n l’absence de libération d’ovocytes, pas de
fécondation possible.
-
NB : On peut noter que cette contraception agit aussi au niveau
De l’utérus en ne permettant pas un développement optimal de la muqueuse utérine : pas de
nidation possible.
De la glaire cervicale en maintenant une densité qui la rend imperméable aux
spermatozoïdes.
Ainsi la contraception hormonale demeure le moyen de contraception le plus sur, mais il ne protège
pas des maladies sexuellement transmissibles.
Question 2 :
http://www.choisirsacontraception.fr/methodes/tab_recapitulatif.php
Outre les méthodes (peu fiables) d’auto observation, et les méthodes hormonales, pour empêcher
une gestation, on peut:
-
Empêcher la rencontre des gamètes :
-Préservatif masculin et féminin, étuis de latex qui
empêche la rencontre des gamètes de façon mécanique.
Moyen efficace de contraception, il est aussi le seul à
protéger contre les maladies sexuellement
transmissibles.
- Diaphragme + gelée spermicide, cette cape de caoutchouc, placée au
fond du vagin, au niveau du col de l’utérus,avant un rapport, bloque le
passage des spermatozoïdes, on l’utilise associé à une substance
spermicide afin de potentialiser son action. Il est délivré sur prescription
médicale, adapté à l’anatomie de la femme
- Spermicides : gelée, ovules, éponges…placés dans le vagin avant un
rapport, ces moyens inhibent le déplacement des spermatozoïdes et/ou
les tuent.
- Empêcher la nidation.
- Stérilet : placé par un médecin dans la cavité utérine, il
provoque une légère inflammation de la muqueuse, ce
qui la rend impropre à la nidation. Le cuivre