Bordj R`dir - Algerie ma memoire

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Bordj R`dir - Algerie ma memoire
INFO 287
« Non au 19 Mars »
VOICI quelques articles de presse ou de donateurs retenus à votre attention :
1/ La ville de BORDJ R’DIR devenue BORDJ GHEDIR à l’indépendance
Bordj R’dir, est une commune de la région de Bordj-Bou-Arreridj en Algérie. Elle est reconnue pour
son eau de source (notamment avec ses trois jardins romains).
La commune de Bordj R’dir est située dans les hauts plateaux au sud-est de Bordj-Bou-Arreridj culminant à 1100
m d'altitude, elle s'étend sur une superficie de 105 km2 occupée en majeure partie par des montagnes assez
élevées. Les températures sont basses l'hiver et les précipitations abondantes sous forme de neige et de pluie,
notamment pendant les mois de novembre, février et mars. L'été y est très chaud et le thermomètre peut
dépasser les 40 degrés.
Histoire ancienne
Bordj = fortin, Redir = oued
L'époque romaine
Pour certains historiens, l'histoire de Bordj R’dir remonte bien loin dans le temps. Les découvertes en 1959 et
1962 de deux bassins taillés sont venues renforcer cette thèse. Pendant l'occupation romaine Bordj R’dir a
constitué une attraction particulière compte tenu de sa position privilégiée entre plusieurs montagnes, donc
difficile d'accès et par conséquent inattaquable. C'était un carrefour qui donnait l'accès à Sitifis (Sétif), Cuicul
(Djemila), Timgad et Lambèse (à coté de Batna).
En 202 Septime Sévère craignant l'invasion de pillards, construisit de nombreux Castellum (Poste fortifié,
forteresse, ville fortifiée en latin) dans la plaine de Sitifis aux endroits présentant un intérêt stratégique, il y'en eu
une quinzaine. L'un d'eux le «Castellum Cellense» fut établi sur l'actuel territoire de Bordj Redir, on parle alors
de Lemellef, pour d'autre Lemelé. Des recherches ont permis de trouver des documents évoquant Castel Lemelé,
on pense qu'il s'agit probablement de Bordj R’dir.
Un évêché existait, et on y trouva les autels de Castus et de Florus. D'ailleurs le nom de Lemelé (quelquefois
écrit Lémélé) est évoqué dans l'assassinat des diacres Donatus et Primus (tous deux Numides), ceux-ci ont été
massacrés sur l'autel même de la basilique.
On trouve les traces de Jacobus à Bordj R’dir qui y a été en tant qu'évêque, celui-ci chassé par les vandales a
été arrêté aux environs de Constantine et tué à Lambèse.
[Ruine romaine appelée "Bordj Chemissa"]
Attention : Les noms évoqués ci-dessus peuvent facilement induire en erreur. Si vous faites des recherches
essayez de bien les distinguer car Donatus, Primus etc.…sont des noms répandus. A l'époque romaine, on
pouvait évidemment trouver des Donatus qui ont joués des rôles importants partout dans l'empire y compris en
Yougoslavie ou en Grande Bretagne. Ainsi pour réaliser cet écrit, nous avons consulté quelques évêchés et
églises en France, en Suisse et en Italie. Donatus et Primus dont on parle ici ne sont pas des personnages d'une
grande importance, seulement leur assassinat ayant marqué les esprits avec les débuts du christianisme en a
fait des martyrs et les a rendu donc célèbres.
Présence française
1830-1962
Centre créé en 1881 dans le département de Constantine arrondissement de Bordj-Bou-Arreridj
C'est un effort énorme qui surprend et déborde quelque peu le personnel administratif et technique. Il faut ouvrir
des chemins d'accès, déterminer l'assiette des villages, assurer leur alimentation en eau potable, effectuer des
travaux publics de toutes sortes. Malgré la bonne volonté générale, il arrive parfois que les travaux ne sont pas
finis quand les colons arrivent.
Le sénatus-consulte de 1863 s'était proposé de favoriser la colonisation et la mise en valeur de l'Algérie par la
constitution de la propriété individuelle chez les Indigènes.
Un texte de loi dans ce sens, précédé d'un long et remarquable rapport de M. Warnier (ndlr : Sa biographie au
paragraphe 2), fut présenté à l'Assemblée nationale et adopté par elle. Cette loi, connue sous le nom de loi
Warnier, cherche à atteindre la francisation de la terre musulmane et la délivrance aux Indigènes après enquête
de titres de propriété. Au point de vue théorique, la loi n'avait pas tenu suffisamment compte du droit musulman
pensant les tirés d'un soi-disant collectivisme pour les élever à la "dignité" de propriétaires individuels.
Avec la loi de 1873, on vit s'abattre sur les douars une nuée d'hommes d'affaires qui rachetaient les terres aux
nouveaux propriétaires.

Commune mixte de Maâdid, au pied du Maâdid (1848 m). Sources abondantes ; gisements de phosphate.
1879-1913
Etats de lotissement, tableau indicatif, travaux de colonisation (1882-1890), projet de création, attribution des
lots, demande d’agrandissement, affaires diverses (contient notamment l’état des concessions des immigrants
et algériens) (1879-1896), travaux de colonisation (1887-1899), attribution des lots urbains (1906-1913).

En 1893, après les prospections dans le bassin de Bordj R’dir, on aborde la mise en valeur des bancs de
phosphate de chaux.
[Terminal de Galbois]
L'exploitation de la mine était reliée à la gare Galbois par un bicable de plus de 16km.
[Fontaine du Jardin Public]
Economie :
La commune est caractérisée par une vocation agro-pastorale, l'activité économique la plus importante est
l'agriculture et l'élevage. L'artisanat, les services et le commerce occupent une minorité de la population. La
commune est restée enclavée pendant plusieurs années faute d'infrastructures routières.
Exemple relevé d’une richesse…sur le site : http://www.cerclealgerianiste.asso.fr/contenu/france36.htm
« Nous en trouvons un dans une lettre envoyée par la préfecture de Constantine. Le conseiller chargé de la
colonisation s'adresse au sous-préfet de Largentière : « Par lettre du 12 octobre dernier, M. le maire de
Chambonnas m'a demandé quelle était la situation pécuniaire du sieur Jean-Pellet, concessionnaire à BordjR'Dir, décédé le 28 septembre 1882 à l'hôpital de Sétif et, notamment, s'il a laissé dans sa concession quelques
récoltes... J'ai l'honneur de vous prier de faire connaître à M. le maire de Chambonnas qu'en ce qui concerne la
situation pécuniaire du défunt, les renseignements qui m'ont été fournis par l'autorité locale, établissent qu'il n'a
laissé à El-Anasser, ni à Bordj-R'Dir aucun objet immobilier ni aucune somme d'argent. Quant aux récoltes, le
sieur Pellet n'ayant été mis en possession de son lot que le 23 mai dernier, la concession qui lui a été accordée
avait été louée avant son arrivée en Algérie. Or, suivant une décision de M. le gouverneur général, les colons mis
en possession après le 1er avril n'ont droit qu'à la moitié du produit net de leur concession. Par suite, il revient
au sieur Pellet environ cinq quintaux d'orge et deux de blé qui sont encore détenus par l'indigène qui a cultivé le
lot qui lui avait été attribué. »
DEMOGRAPHIE
:
Année 1958 : 5 800 habitants
Année 2008 : 26 042 habitants
Et Si vous souhaitez en savoir plus sur BORDJ EL R’DIR, cliquez SVP, au choix, sur l’un de ces liens :
http://encyclopedie-afn.org/Historique_Bordj_R%27Dir_-_Ville
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1898_num_7_31_18092
http://www.cerclealgerianiste.asso.fr/contenu/france36.htm
http://alger-roi.fr/Alger/cahiers_centenaire/productions/textes/p3_chapitre1.htm
http://emigrationalgerie.centerblog.net/rub-familles-bas-rhin-3-.html
http://www.dailymotion.com/video/xf7pip_wilaya-de-bordj-bou-arreridj-34-com_travel
2/ AUGUSTE WARNIER
Auguste Hubert Warnier, est né le 8 janvier 1810 à Rocroi (Ardennes) et décédé le 15 mars 1875 à
Versailles (Seine-et-Oise). C’est un médecin, homme politique français, saint-simonien, député d'Alger
(1871-1875).
Biographie succincte :
Fils d’un officier ancien esclave des Barbaresques, Warnier apprend la médecine à Paris puis à l’hôpital militaire
de Lille où il adhère au saint-simonisme. Chirurgien sous-aide à Douai, il est envoyé à Oran en 1834 pour y
combattre le choléra. Les soins qu’il doit prodiguer aux tribus voisines l’entraînent à se familiariser avec la
langue et les mœurs arabes. Cette expérience décide le gouverneur à le nommer commissaire adjoint au
consulat de France, près d’Abd el-Kader, en application du traité de Tafna, de 1837 à 1839. Il y assiste le
capitaine Daumas.
Dans sa brochure De la Province d’Oran sous la domination de l’émir Abd el-Kader, Warnier donne un premier
aperçu de son savoir. Aussitôt après, il est attaché à la Commission d’Exploration de l’Algérie, dans la section
des sciences historiques et géographiques, plus spécialement chargé de l’étude du Constantinois. Dans ce
cadre, il fréquente Enfantin et les saint-simoniens Carette et Ismaël Urbain. A la prise de la smala, Warnier est
désigné pour interroger les prisonniers. C’est dans ces circonstances qu’il s’intéresse aux confréries
musulmanes et au rôle qu’elles jouent dans l’opposition à la France. Chargé l’année suivante de négocier un
traité de paix avec le sultan du Maroc battu à Isly, Warnier s’impose de plus en plus comme « le dictionnaire
vivant de l’Algérie ».
La République le nomme directeur des affaires civiles de la province d’Oran, puis il entre au conseil de
gouvernement. Après une contribution à l’éphémère journal Algérie du Père Enfantin (1844-1846), Auguste
Warnier met sa plume au service de L’Atlas. Le journal est supprimé après de coup d’Etat du 2 décembre 1851.
Warnier se retire dans sa propriété de Kandouri, un établissement agricole d’un millier d’hectares qu’il a fondé
aux abords de l’ancien lac Alloula, dans la province d’Alger. Dès cette époque, il s’intéresse à la question du
chemin de fer algérien et se consacre à la rédaction des Touareg du Nord, d’après les notes que lui a confiées le
jeune Henri Duveyrier de retour d’exploration.
De 1863 à 1866, il se fait, avec Jules Duval, le mandataire officieux des colons pour la défense de leurs intérêts,
en opposition au projet de royaume arabe d’Urbain. « Depuis quelques années, s’interroge-t-il en 1863, on ne
parle que des droits sacrés des indigènes ; ne serait-il pas opportun d’invoquer ceux non moins sacrés des
colons ? » Le gouvernement de Défense Nationale le nomme préfet d’Alger, mais débordé par les ultras, Warnier
préfère démissionner. Après un premier échec, il est élu député d’Alger le 8 juillet 1871 et va siéger dans les
rangs de la Gauche Républicaine.
Membre de la commission du séquestre, président de la commission des indemnités aux victimes de
l’insurrection kabyle de 1871, membre de la commission de la propriété immobilière en Algérie, Warnier, qui écrit
dans l’Economiste Français de Jules Duval et dans l’Opinion Nationale, se répand dans de nombreuses
brochures ainsi qu’à la société de climatologie algérienne. Il a laissé son empreinte dans la loi du 26 juillet 1873
relative à l'établissement et à la conservation de la propriété en Algérie et qui porte son nom.
« Cette loi, connue sous le nom de loi Warnier, cherche à atteindre la francisation de la terre musulmane et la
délivrance aux indigènes après enquête de titres de propriété. On constate la propriété individuelle là où elle
existe; on la constitue dans les territoires de propriété collective par des procédures d'enquête générale
s'appliquant à tout un douar ou à toute une tribu. »
Visant à la francisation de la terre musulmane et à l’anéantissement du collectivisme agraire indigène, celle-ci
mena à la ruine bien des tribus et occasionna « d’énormes dépenses qui profitèrent à des spéculateurs sans
scrupules ».
Warnier a influencé durablement toute une génération de savants et de colons algériens.
3/ Miguel de Cervantes esclave à Alger
Miguel de Cervantes Saavedra (29 septembre 1547 à Alcalá de Henares - 23 avril 1616 à Madrid) est un
romancier, poète et dramaturge espagnol. Il est célèbre pour son roman L’Ingénieux Hidalgo Don
Quichotte de la Manche, publié en 1605 et reconnu comme le premier roman moderne.
Miguel de Cervantes mène d'abord une vie aventureuse de soldat et participe à la bataille de Lépante en 1571, où
il perd l'usage de la main gauche. Cette main paralysée lui vaut le surnom de « Manchot de Lépante ». Le 26
septembre 1575, à son retour vers l'Espagne, il est capturé par les barbaresques avec son frère Rodrigo et,
malgré quatre tentatives d'évasion, reste captif à Alger. En 1580, il est racheté en même temps que d'autres
prisonniers espagnols et regagne son pays.
Captivité à Alger
[Plan d'Alger au XVIe siècle]
Le 20 septembre 1575, Cervantès bénéficia d'un congé et il s'embarqua de Naples pour l'Espagne. Mais au large
des Saintes-Maries-de-la-Mer, et alors qu'il naviguait à bord de la galère espagnole El Solo, le bateau fut attaqué
par trois navires turcs commandés par le renégat albanais Arnaute Mamí, le 26 septembre 1575. Miguel et son
frère Rodrigo furent emmenés à Alger. Cervantès fut attribué comme esclave au renégat Dali Mamí, marin aux
ordres d’Arnaute. Il fit le récit de sa mésaventure dans L'Espagnole-Anglaise, qui fait partie des Nouvelles
exemplaires.
Miguel, porteur de lettres de recommandations de la part de don Juan d'Autriche et du Duc de Sessa fut
considéré par ses geôliers comme quelqu'un de très important et de qui ils pourraient obtenir une forte rançon.
C'était, selon l'expression de l'époque un « esclave de rachat » pour lequel on demanda cinq cent écus d'or de
rançon.
Le récit de la captivité de Cervantès est épique. Pendant ses cinq ans d'emprisonnement, Cervantès, d'esprit fort
et motivé, essaya de s'échapper à quatre occasions. Pour éviter des représailles sur ses compagnons de
captivité, il assuma la totale responsabilité de ces tentatives devant ses ennemis et préféra la torture à la
délation. Il n'a cependant jamais été châtié, peut-être pour des raisons politiques.
Première tentative
La première tentative de fuite fut un échec, car le complice maure qui devait conduire Cervantes et ses
compagnons à Oran les abandonna dès le premier jour. Les prisonniers durent retourner à Alger, où ils furent
enfermés et mieux gardés. En butte à de dures représailles, Cervantès fut alors employé aux carrières et aux
fortifications du port. Il devint ensuite jardinier sous les murs de Bab El Oued pour son maître Hassan.
Cependant, la mère de Cervantès avait réussi à réunir une certaine quantité de ducats, avec l'espoir de pouvoir
sauver ses deux fils. En 1577, après avoir traité avec les geôliers, la quantité de ducats se révéla insuffisante
pour libérer les deux frères. Miguel préféra que ce soit son frère qui fût libéré. Rodrigo rentra alors en Espagne
en possession d'un plan élaboré par Miguel pour se libérer, lui et ses quatorze ou quinze autres compagnons.
Seconde tentative
Cervantès s'associa au renégat El Dorador (le Doreur) pour une deuxième évasion. Le plan prévoyait que
Cervantès se cachât avec les autres prisonniers dans une grotte, en attendant une galère espagnole qui viendrait
les récupérer. La galère, effectivement, vint et tenta de s'approcher deux fois de la plage ; mais finalement elle
fut capturée à son tour. Le traître El Dorador dénonça les chrétiens cachés dans la grotte. Cervantès se déclara
alors seul responsable de l'organisation, de l'évasion et d'avoir convaincu ses compagnons de le suivre. Le viceroi d'Alger, Hassan Vénéziano, le racheta à son maître pour une somme de cinq cents écus d'or.
Dans le quartier algérois de Belouizdad, la « grotte de Cervantes » est réputée avoir été la cache de Cervantes et
ses compagnons.
Troisième tentative
La troisième tentative fut conçue par Cervantes dans le but de joindre par la terre Oran alors sous domination
espagnole. Il envoya là-bas un Maure avec des lettres pour Martín de Córdoba y Velasco général de cette place,
en lui expliquant la situation et lui demandant des guides.
Le messager fut pris. Les lettres découvertes dénonçaient Miguel de Cervantès et montraient qu'il avait tout
monté. Il fut condamné à recevoir deux mille coups de bâtons, mais la condamnation ne fut pas appliquée car de
nombreuses personnes intercédèrent en sa faveur.
Quatrième tentative
La dernière tentative de fuite se produisit en 1579 avec la complicité du renégat Giron et à l'aide d'une importante
somme d'argent que lui donna un marchand valencien de passage à Alger, Onofre Exarque. Cervantes acheta
une frégate capable de transporter soixante captifs chrétiens.
Alors que l'évasion était sur le point de réussir, l'un des prisonniers, l'ancien dominicain le docteur Juan Blanco
de Paz, révéla tout le plan à Azán Bajá. Comme récompense, le traître reçut un écu et une jarre de graisse.
Cervantes fut repris et condamné à cinq mois de réclusion dans le bagne du vice-roi. Azán Bajá le transféra alors
dans une prison plus sûre, au sein de son palais. Il décida par la suite de l'emmener à Constantinople, d'où la
fuite deviendrait une entreprise quasi impossible à réaliser. Une fois encore, Cervantes assuma toute la
responsabilité.
Libération
En mai 1580, les frères Trinitaires, frère Antonio de la Bella et frère Juan Gil, arrivèrent à Alger. Leur Ordre tentait
de libérer des captifs, y compris en se proposant eux-mêmes comme monnaie d'échange. Cinq cents captifs
furent libérés par leur entremise. Les sources divergent sur les modalités d'obtention des fonds. Certaines
biographies avancent que la famille fortunée de Cervantes paya sa rançon. Pour une autre source, Fray Jorge de
Olivarès de l'ordre de la Merci resta en otage contre sept mille autres prisonniers. Enfin, pour d'autres
biographes, les frères Antonio de la Bella et Juan Gil ne disposaient que de trois cents écus pour faire libérer
Cervantès, dont on exigeait cinq cents pour la rançon. Frère Juan Gil collecta la somme qui manquait parmi les
marchands chrétiens. Finalement, au moment où Cervantès était monté dans le vaisseau du Pacha Azán Bajá qui
retournait à Constantinople avec tous ses esclaves, l'écrivain fut libéré le 19 septembre 1580 par un acte de
rachat passé devant le notaire Pedro de Ribera, et il s'embarqua le 24 octobre 1580 en route pour Denia, d'où il
gagna Valence.
NDLR : Il faut savoir que Louis XIV a intensifié ses aides financières de rachat permettant à des centaines de
prisonniers d’être libérés après parfois des décennies de captivité très éprouvante. L’immense majorité resta
captive : 600 000 à 1 00 000 au Maghreb sur la période 1530-1640 selon deux témoins de l’époque (Emanuel
d’Aranda et le Père trinitaire Dan). Inutile de décrire les souffrances endurées…Le débarquement de Sidi
Ferruch, en 1830, a mis fin à cette pratique du rançonnement.
4/ RAPPEL
:
VIDEO concernant nos DISPARUS
Hervé Cuesta, Président du Collectif « Non au 19 mars », vient de réaliser un montage vidéo paru sur YOUTUBE.
Merci de bien vouloir informer tous vos contacts.
Le massacre du 5 juillet 1962 à Oran a été volontairement effacé de la mémoire collective par les gouvernements
Français et Algériens, ainsi que tous les Disparus de la guerre d'Algérie, d'avant et après le 19 mars 1962.
Cliquez SVP sur ce lien : http://www.youtube.com/watch?v=QBT78uik6e0
5/ TOULON : HONNEUR à la Vierge du CAP FALCON
(Source Monsieur Guy Montaner)
Cliquez SVP sur le lien ci-dessous pour visioner le diaporama :
13/10/2013 AOBR 12 OCTOBRE TOULON PROCESSION EN L HONNEUR DE LA VIERGE DE CAP FALCON PAR JM MONACO ENVOI DE
GUY MONTANER
6/ Ces Franco-Algériens qui roulent pour l’extrême droite
http://www.algerie-focus.com/blog/2013/10/ces-franco-algeriens-qui-roulent-pour-lextreme-droite-francaise/
Phénomène minoritaire il y a quelques années, l’attrait des franco-algériens pour le parti d’extrême
droite dirigé par Marine Le Pen se confirme. Il y aura bien des candidats du Front national d’origine
algérienne à l’élection municipale de 2014 en France.
A l’occasion de l’élection municipale qui aura lieu en France au printemps 2014, Sofiane Ghoubali découvre
l’arène politique. Ce jeune franco-algérien de 29 ans, travaillant dans le milieu hospitalier, a été propulsé à la tête
de la liste « Annonay, bleu Marine ». Marine, pour Marine Le Pen. La patronne du parti d’extrême droite français.
La chose peut paraître contradictoire, paradoxale, voire impossible pour les uns. Mais pour Sofiane Ghoubali,
son engagement politique coule de source. « J’ai toujours voté Front national. La première fois, j’avais 18 ans,
c’était en 2002 et Jean-Marie Le Pen se présentait à l’élection présidentielle. Je regardais le FN de loin et puis
l’année dernière, je me suis décidé, j’ai pris ma carte au parti », raconte-t-il dans les colonnes du Courrier de
l’Atlas. Au FN, ce militant estime ne jamais avoir à se renier. « Je suis Français mais je précise que je suis fier de
mes origines algériennes : mes parents sont d’Alger », ajoute-t-il.
« Fier de mes origines algériennes »
Sûr de ses chances, Sofiane Ghoubali veut croire que ses origines ne sont pas un handicap vis-à-vis du lectorat
fidèle au parti fondé par Jean-Marie Le Pen en 1972. « Mes origines ne gênent personne au FN. Et puis, vous
serez étonné de voir le nombre de gens de couleurs qu’il y a dans le parti : des Africains, des Maghrébins »,
explique-t-il à nos confrères du Courrier de l’Atlas.
Intégration des élites issues de l’immigration ou manipulation de ces enfants d’immigrés par un parti qui
cherche à adoucir son image sulfureuse ? Le candidat FN d’Annonay, en Ardèche, est convaincu que l’équipe de
Marine Le Pen ne le l’utilise pas comme un simple élément de sa stratégie de dédiabolisation de l’extrême droite.
« C’est à l’UMP ou au PS qu’on se sert des Français d’origine maghrébine comme des faire-valoir. Ce n’est pas le
cas du FN. Je rappelle que Jean-Marie Le Pen a été le premier à avoir fait de la place à des candidats d’origine
maghrébine dans son parti. Combien de temps il a fallu attendre pour que l’UMP ou le PS en fasse autant ? »,
fustige-t-il.
Les nouveaux visages du FN
Sofiane Ghoubali n’est pas le premier Franco-algérien à se laisser séduire par le discours du Front National. Au
milieu des années 1980, Soraya Djebbour est la première Française d’origine algérienne à faire campagne pour le
FN. En 1986, elle devient même la première arabe de confession musulmane élue dans un Conseil régional en
France. Autre visage du FN issu de l’immigration : Sid Ahmed Yahiaoui. Conseil régional de Paca de 1998 à 2004,
ce fils d’un notable du Sidi Bel Abbès, assassiné par le FLN, se fait remarquer en 1999 alors qu’il est en passe de
devenir le premier parlementaire français musulman depuis des lustres. Il échoue finalement.
Charlotte Soula réalise la prouesse de se hisser jusqu’aux hautes sphères du FN en devenant la directrice de
cabinet de Marine Le Pen en 2012. De son vrai prénom Tamou, cette fille de kabyle de 43 ans est désormais l’un
des lieutenants de la femme politique qui a osé assimiler les prières de rue à l’occupation allemande.
« Le bougnoule de service »
Mais la machine s’enraille parfois. Et le mariage ne dure pas. A l’instar d’Ahmed Yahiaoui qui a claqué la porte du
FN en 2000, estimant qu’il ne parvenait pas « à faire admettre les valeurs qu’il a toujours défendues, notamment
sur le respect de la différence ». Conseiller régional Ile-de-France, Farid Smahi a été exclu du parti d’extrême
droite en 2011, durant le congrès de Tours, pour avoir ouvertement critiqué Marine Le Pen. Après son éviction du
bureau politique du FN, il aurait déclaré : « J’en ai marre d’être le bougnoule de service ».
7/ Où sont passés les «50 milliards» pour les Roms ?
ENQUÊTE
Selon la commissaire européenne Viviane Reding, Bruxelles met beaucoup d'argent sur la table pour
aider à l'intégration des Roms, que les Etats n'utilisent pas. Qu'en est-il vraiment ?
Après plusieurs jours de fièvre politico-médiatique, l’emballement autour des Roms de France est retombé. Mais
les problèmes de fond demeurent, notamment ceux de la politique d'intégration. En pleine polémique avec
Manuel Valls, Viviane Reding, commissaire européenne à la Justice, avait pointé le peu d'entrain de la France à
utiliser l'argent communautaire à disposition. Selon Reding, Bruxelles mettrait 50 milliards d’euros sur la table
pour l’intégration des populations roms partout en Europe… pour rien. Les fonds ne seraient tout simplement
pas dépensés. «Je me demande pourquoi», s’était interrogée la commissaire luxembourgeoise.
Comme souvent, les choses sont un peu plus compliquées. Les 50 milliards d’euros dont parle Viviane Reding
ne sont évidemment pas tous destinés aux Roms. La somme correspond au montant annuel total des fonds
structurels versés par l’Union à tous les pays membres (soit 347 milliards d’euros sur la période 2007-2013). La
France en perçoit une part loin d’être négligeable, mais dont l’utilisation n’est pas optimale. Éclairage .
Combien reçoit la France ?
Le budget européen 2007-2013 prévoyait plus de 23 milliards d’euros pour la France sur la période, répartis sur
trois programmes : le Fonds social européen (FSE), le Fonds européen de développement régional (Feder) et le
Fonds de cohésion. Parmi ces fonds, seule une minorité peut effectivement financer des programmes d’aide aux
Roms, au titre de l’inclusion sociale et de la lutte contre les discriminations. Le FSE a ainsi alloué 1,669 milliard
d’euros entre 2007 et 2013 à cet objectif.
[Au village d'insertion d'Orly, le 3 août 2012. Dix-sept familles participent à ce projet de chalets en bois, financé en partie par le FSE et
le Feder. (Photo Jean-Michel Sicot pour Libération.)]
Comptabiliser précisément ce qui a été alloué aux Roms n’est pas aisé, la France ne pratiquant pas de
statistiques ethniques. Il faut donc se contenter d’un recensement par mots-clés effectué sur le site des
bénéficiaires du FSE par la commission européenne. Bilan : depuis 2007, 53 projets d’insertion dirigés vers les
gens du voyage ou vivant en campements (donc pas uniquement des Roms) ont été cofinancés par le FSE, un
engagement total de... 4 millions d’euros sur une enveloppe globale de 1,669 milliard. Plus inquiétant, selon la
commission, uniquement 900 millions d’euros de dépenses avaient été déclarés par la France en juillet 2013.
Autrement dit : il reste de la marge pour utiliser les fonds du FSE.
On peut supposer que la même faiblesse touche le Feder, qui a mobilisé 10 milliards d’euros pour la France
entre 2007 et 2013. Lui aussi permet de lever des fonds pour des projets pouvant toucher les Roms, au titre notamment - du logement pour les communautés marginalisées. Pour cet objectif, 15,8 millions d’euros ont été
alloués à douze régions françaises sur la période. Ces sommes, si elles ne vont pas intégralement aux Roms,
permettent néanmoins de financer des projets ambitieux, tel que le village d’insertion d’Orly, qui a reçu une
subvention du Feder de 250 000 euros.
Et ailleurs en Europe ?
La sous utilisation des fonds européens n’est pas une spécialité française. «En Roumanie, la programmation
Feder 2007-2013 n’a été consommée qu’à hauteur de 10 %, et 10 % à 20 % des crédits consommés, selon les
programmes, font l’objet de sanctions pour irrégularité pour un montant d’environ 800 millions d'euros, explique
un rapport interministériel de mai 2013. Dans ces conditions, les programmes d’inclusion des populations Roms
connaissent des difficultés de mise en oeuvre.» Mêmes faiblesses en Hongrie, où 40% des fonds sont dépensés,
ou encore en Bulgarie (20%). Une précision tout de même : cet argent n’est pas perdu. Il retourne dans les
caisses de Bruxelles, au titre de la règle du «dégagement d’office»…
Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.liberation.fr/societe/2013/10/14/ou-sont-passes-les-50milliards-pour-les-roms_938780
EPILOGUE BORDJ R’DIR / BORDJ EL GHEDIR
Des villageois d’Ouled Moussa réclament un meilleur cadre de vie
http://www.dknews-dz.com/cms/societe/fait-diver/30157-bordj-bou-arreridj-des-villageois-d-ouled-moussa-reclament-unmeilleur-cadre-de-vie
Les villageois d’Ouled Moussa dans la commune de Bordj Ghedir, 25 kilomètres du chef lieu de la wilaya de
Bordj Bou Arréridj se plaignent du manque d'eau potable, de l'état des routes et de l'insuffisance de la
couverture sanitaire.
Hier matin, ils sont descendus dans rue pour se faire entendre. Ils ont bloqué le chemin de wilaya qui mène au
chef lieu de la commune. Ils revendiquent l'amélioration de leur cadre de vie
BONNE JOURNEE A TOUS
Jean Claude Rosso