Dossier de presse

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Dossier de presse
BOLÉRO
Chorégraphie : Maurice Béjart - Musique : Maurice Ravel - Décors et costumes : Maurice Béjart - Réalisation lumière :
Dominique Roman
Création : Théâtre Royal de la Monnaie, 10 janvier 1961
Durée : 17 minutes
Nombre de danseurs : 38 danseurs hommes et 1 soliste (homme)
«Mon Boléro», disait Ravel, «devrait porter en exergue: Enfoncez-vous bien cela dans la tête». Plus sérieusement, il expliqua:
«En 1928, sur la demande de Mme Rubinstein [Ida Rubinstein, célèbre danseuse et actrice russe], j'ai composé un boléro pour orchestre. C'est
une danse d'un mouvement très modéré et constamment uniforme, tant par la mélodie que par l'harmonie et le rythme, ce dernier marqué
sans cesse par le tambour. Le seul élément de diversité y est apporté par le crescendo orchestral».
Maurice Béjart précise en ces termes sa conception de l'œuvre de Ravel: «Musique trop connue et pourtant toujours nouvelle grâce à sa
simplicité. Une mélodie - d'origine orientale et non espagnole - s'enroule inlassablement sur elle-même, va en augmentant de volume et
d'intensité, dévorant l'espace sonore et engloutissant à la fin la mélodie».
Sans vouloir décrire davantage ce ballet évident par lui-même, remarquons que Maurice Béjart, dans un style très différent, rejoint l'esprit du
Sacre du printemps, en ce sens qu'à l'inverse de la plupart de ceux qui ont illustré chorégraphiquement le Boléro avant lui, il répudie toutes les
facilités du pittoresque extérieur pour exprimer uniquement – mais avec quelle force! – l'essentiel.
Maurice Béjart confie le rôle central - la Mélodie - tantôt à une danseuse, tantôt à un danseur. Le Rythme est interprété par un groupe de
danseurs.
SEPT DANSES GRECQUES
Chorégraphie: Maurice Béjart - Musique: Mikis Theodorakis
Création : City Center, New York, 1983
Durée : 35 minutes
Nombre de danseurs : 35 danseurs
Distribution : Michel Gascard, Gil Roman, Serge Campardon, Kyra Kharkevitch et Marine Detournay
!
Ce que nous nommons le «folklore» (pour ma part, je préfère la formule «arts traditionnels») est toujours difficile d'accès et presque
insaisissable et le fait d'appartenir ou non à la tradition de la culture en question n'est pas, ni avantage, ni handicap. Car, nos civilisations nous
ont tellement éloignés de l'esprit traditionnel qu'il nous est difficile de concevoir le processus mental ayant donné naissance à cet art dans un
passé souvent lointain.
C'est pourtant là qu'est la clé du problème: devenir l'autre et non pas dépeindre l'autre. Prendre la création par sa ligne intérieure, sa force
cachée qui est de comprendre les racines d'un peuple, d'un groupement ethnique, culturel et réduire au minimum les citations folkloriques
évidentes.
Dans le cas de la danse, les reconstitutions archéologiques ou populaires ont toujours un côté guindé et lamentable. On oscille entre le musée
et le music-hall, l'ennui et le frelaté.
Pour ces «danses grecques», j'ai cherché à limiter au maximum les emprunts à des «pas» authentiquement grecs. Certaines danses en
contiennent deux ou trois; d'autres pas du tout, et ce sont certainement les plus réussies, les plus grecques!
Trouver un style de danse qui évoque un parfum, une couleur, tout en restant à la base de la danse classique et de la danse contemporaine
telles que nous les pratiquons au Béjart Ballet Lausanne.
Lorsque Theodorakis m'a porté cette musique, j'étais en train de travailler sur cette suite méditerranéenne nommée Thalassa. Je l'accueillis
avec enthousiasme et elle en constitua le volet final.
Par la suite, le nombre de danses, de neuf fut ramené à sept et la chorégraphie retravaillée dans le sens de la rigueur mathématique (certaines
danses sont composées comme des fugues de Bach) pour devenir ce ballet où la Grèce - aux dires des Grecs - est d'autant plus présente que
les emprunts à son folklore sont minimes et que les costumes, dépouillés, sont inexistants comme ceux que les danseurs portent au studio.
BHAKTI III
Maurice Béjart, 1983
Chorégraphie: Maurice Béjart - Musique: musique traditionnelle indienne - Décors et costumes: Germinal Casado
Création : Festival d’Avignon, 26 juillet 1968
Durée : 12 minutes
Nombre de danseurs : 8 danseurs
Distribution : Hitomi Asakawa, Paolo Bertoluzzi, Jorge Donn, Maïna Gielgud, Tania Bari et Daniel Lommel
Par l'amour, l'adorateur s'identifie avec la divinité et revit chaque fois la légende de son Dieu, qui n'est lui-même qu'un des visages de la réalité
et sans nom.
Shiva, troisième personne de la Trinité hindoue (Brahma, Vishnou, Shiva).
Dieu de la Destruction (qui est surtout la destruction de l'illusion de la personnalité). Dieu de la Danse. Son épouse, Shakti, n'est autre que son
énergie vitale qui émane de lui et retourne en lui, immobile et pourtant éternellement en mouvement.
ETUDE POUR UNE DAME AUX CAMELIAS
Maurice Béjart, 1968
Chorégraphie : Maurice Béjart - Musique : Frédéric Chopin, Francesco Cilea - Réalisation lumière : Dominique Roman
Création : Lausanne, le 21 décembre 2001
"Elle était ma DAME et je l’ai rêvé comme une fleur « Un Camélia » !
Je vais mourir, mais elle, je veux pas qu’elle meure.
Rêve, Ombres, Imagination, femme idéale, je la cherche et je mourrai en la cherchant, elle qui peut être va mourir aussi bientôt !
Ma Dame… aux camélias."
Maurice Béjart, décembre 2001
BIOGRAPHIES
Maurice Béjart
Au début des années 50, à Paris, Maurice Béjart chorégraphie pour sa première compagnie, Les Ballets de l’Etoile. En 1960, il crée à Bruxelles
le Ballet du XXe Siècle. Un quart de siècle plus tard, il déplace sa compagnie à Lausanne, c’est la naissance du Béjart Ballet Lausanne. Maurice
Béjart naît à Marseille le 1er janvier 1927. Il débute sa carrière de danseur à Vichy en 1946, la poursuit auprès de Janine Charrat, de Roland
Petit et surtout, à Londres, au sein de l’International Ballet. A l’occasion d’une tournée en Suède avec le Ballet Cullberg (1949), il découvre les
ressources de l’expressionnisme chorégraphique. Un contrat pour un film suédois le confronte une première fois avec Stravinsky, mais, de
retour à Paris, il se fait la main sur des pièces de Chopin sous l’égide du critique Jean Laurent. Le danseur se double dès lors d’un chorégraphe.
En 1955, à l’enseigne des Ballets de l’Étoile, il sort des sentiers battus avec Symphonie pour un homme seul. Remarqué par Maurice Huisman,
le nouveau directeur du Théâtre Royal de la Monnaie, il règle un triomphal Sacre du printemps (1959). En 1960, Maurice Béjart crée, à
Bruxelles, le Ballet du XXe Siècle (1960), une compagnie internationale à la tête de laquelle il sillonne le monde entier, tandis que la liste de
ses créations s’allonge : Boléro (1961), Messe pour le temps présent (1967) et L’Oiseau de feu (1970). 1987, le Ballet du XXe Siècle devient le
Béjart Ballet Lausanne. Le grand chorégraphe s’installe dans la capitale olympique. En 1992, il décide de réduire la taille de sa compagnie à
une trentaine de danseurs pour “retrouver l’essence de l’interprète” et, la même année, il fonde l’Ecole-Atelier Rudra Béjart Lausanne. Parmi
les nombreux ballets créés pour cette compagnie, citons Le Mandarin merveilleux, King Lear - Prospero, À propos de Shéhérazade, Lumière,
MutationX, La Route de la soie, Le Manteau, Enfant-Roi, La Lumière des eaux et Le Presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de son
éclat. Metteur en scène de théâtre (La Reine verte, Casta Diva, Cinq Nô modernes, A-6-Roc), d’opéras (Salomé, La Traviata et Don Giovanni),
réalisateur de films (Bhakti, Paradoxe sur le comédien...), Maurice Béjart a également publié plusieurs livres (roman, souvenirs, journal intime,
pièce de théâtre). En 2007, à l'aube de ses quatre-vingts printemps, le chorégraphe donne naissance à La Vie du danseur racontée par Zig et
Puce. Alors qu’il crée ce qui sera sa dernière œuvre, Le Tour du monde en 80 minutes, Maurice Béjart décède à Lausanne le 22 novembre
2007.
Gil Roman
Formé par Marika Besobrasova, Rosella Hightower et José Ferran, Gil Roman a rejoint Maurice Béjart en 1979. Pendant près de trente ans, il
interprète les plus célèbres ballets du chorégraphe. Dès les années 90, il signe à son tour plusieurs œuvres. En 2007, Maurice Béjart le désigne
comme son successeur à la tête du Béjart Ballet Lausanne. Engagé par Maurice Béjart en 1979 au ballet du XXème Siècle et révélé par le
personnage central de Messe pour le temps futur ainsi que par le rôle de Hanan qu'il crée dans Dibouk, Gil Roman a été l’interprète d’un grand
nombre de ballets de Béjart: Adagietto, Hamlet, Ring um den Ring, Mr C, Le Mandarin merveilleux, Le Presbytère n’a rien perdu de son charme
ni le jardin de son éclat, Le Manteau, Juan y Teresa (avec Marie-Claude Pietragalla), Dialogue de l'ombre double, Symphonie pour un homme
seul, Lumière, Brel et Barbara, La Mort du tambour, Renard, Iokanaan, Six personnages en quête d’un danseur, Zarathoustra ou le chant de la
danse, La Vie du danseur racontée par Zig et Puce… Il a également joué les personnages centraux de la pièce A-6-Roc de Béjart et du film
Paradoxe sur le comédien. En 1993, Gil Roman devient directeur adjoint du Béjart Ballet Lausanne puis, en 2007, il succède à Maurice Béjart à
la tête de la compagnie. Depuis une quinzaine d’années, Gil Roman signe diverses chorégraphies saluées par le public et la critique comme
Aria, Syncope, Là où sont les oiseaux (présentée en première mondiale au China Shanghai Arts Festival), Anima blues... Dans un registre
différent, Gil Roman a chorégraphié, en juillet 2011, l’ouverture de la 14e World Gymnaestrada, à Lausanne, interprétée par l’Ecole-Atelier
Rudra Béjart. La carrière de Gil Roman représente plus de trente ans de danse ininterrompue. Elle a été couronnée en 2005 par le Danza &
Danza Award du meilleur danseur pour son interprétation de Jacques Brel dans le ballet Brel et Barbara, puis en 2006 par le prestigieux
Nijinsky Award décerné par le Monaco Dance Forum. En septembre 2011, il a reçu « Il Premio internazionale alla carriera, Tenore Giuseppe Di
Stefano » qui récompense l’ensemble de sa carrière.
Béjart Ballet Lausanne
Une compagnie globe-trotter... Le Béjart Ballet Lausanne sillonne le monde, de Moscou à Pékin, de Tokyo à Dakar, d’Amsterdam à Berlin...
Depuis sa fondation, en 1987, sur les bases du défunt Ballet du XXe Siècle, il confirme une grande capacité d'adaptation en se produisant aussi
bien dans de vastes espaces tel le Palais des congrès, à Paris, avec ses 3'700 places, que dans des salles plus intimes comme l'Opéra royal de
Versailles aux 700 sièges ; aussi bien dans architectures contemporaines (Shanghai Culture Square) que dans des théâtres de haute tradition
(Mariinsky, Bolchoï, Scala...). Avec ses près de 40 danseurs de 21 nationalités, il joue généralement «à la bande» (avec des enregistrements) et
parfois avec accompagnement d'orchestre (Orchestre philharmonique d'lsraël, Orchestre du Mariinsky, Ensemble Intercontemporain...). C'est
que le Béjart Ballet Lausanne, dispose d'un large répertoire susceptible d'enthousiasmer les publics les plus variés. Au cœur de ce répertoire,
l'œuvre grandiose de Maurice Béjart aux multiples facettes. Des «blockbusters» d'essence musicale comme Le Sacre du printemps et Boléro y
côtoient des pièces à la forte dimension théâtrale comme Le Mandarin merveilleux et Le Presbytère n'a rien perdu de son charme, ni le jardin
de son éclat (Ballet for life). Récentes ou plus anciennes, elles remportent toujours le même succès. Lorsqu'en 2007, à la mort du maître, Gil
Roman, son disciple depuis trente ans, reprend la direction artistique de la compagnie, il ajoute à toutes ces reprises ses propres
chorégraphies (Aria, Syncope, Là où sont les oiseaux, Anima Blues) et passe commandes à des chorégraphes amis dont certains sont issus des
rangs du Béjart Ballet Lausanne comme Julio Arozarena, Sthan Kabar-Louët, Tony Fabre et Christophe Garcia. Ainsi la compagnie reste-t-elle
fidèle à sa vocation : un espace de création.
INFORMATIONS PRATIQUES
mercredi 18 et jeudi 19 juin à 21h
> A CCÈS O RANGERIE
L’entrée se fait par les premières 100 marches - Orangerie
> T ARIF
de 43 à 248 euros (de 36 à 125 euros pour les moins de 26 ans)
> B ILLETTERIE
01 30 83 78 89 - www.chateauversailles-spectacles.fr
> R ÉSERVATIONS
par internet : www.chateauversailles-spectacles.fr et points de ventes habituels
par téléphone : 01 30 83 78 89 (règlement par carte bancaire)
CONTACT PRESSE
Opus 64 - Patricia Gangloff, Sophie Lawani & Clémence Prieur
52 rue de l’Arbre-Sec - 75001 Paris - Tél. : 01 40 26 77 94 - Fax : 01 40 26 44 98 - Email : [email protected] - [email protected]