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Technologies futures de traitement complémentaire des gaz d'échappement pour les moteurs à explosion ; La nouvelle génération de véhicules à basses émissions Moteur & Environnement Congrès International de Graz 2 & 3 Septembre 1999 1) Introduction Au cours des dernières années, les limites d'émissions pour les véhicules sont devenues de plus en plus sévères dans le monde entier. Les valeurs les plus rigoureuses actuellement sont obtenues avec la législation SULEV (Super Ultra Low Emission Vehicle) en Californie. Tableau 1 : Limites d'émission de gaz d'échappement HC CO NOx ULEV* 0.04 g/m 1.7 g/m 0.2 g/m SULEV (2003)* 0.01 g/m 1.0 g/m 0.02 g/m EG III (2000)** 0.2 g/km 2.3 g/km 0.15 g/km EG IV (2005)** 0.1 g/km 1.0 g/km 0.08 g/km * ** Test FTP Cycle de test CE III A l'origine, l'administration environnementale californienne, CARB, prévoyait l'utilisation obligatoire de véhicules électriques pour les modèles de l'année 2003 avec pour but de réduire les nuisances de l'environnement surtout dans le bassin de Los Angeles. Des études internationales et des essais avec des véhicules électriques ont montré que les véhicules électriques peuvent être considérés certes comme des "véhicules zéro émission" au niveau local, mais cependant au niveau global il y a des émissions lors de la fabrication et lors de la production du courant [1]. Les résultats des gaz d'échappement publiés pour les véhicules modernes avec des systèmes optimisés de traitement complémentaire des gaz d'échappement montrent en plus, de plus en plus des résultats négatifs à chaud, même si en comparaison les nuisances de l'environnement sont faibles. Cela signifie qu'avec un système catalytique actif, de tels véhicules peuvent contribuer à un effet positif même épurant pour la problématique d'émission surtout dans les zones urbaines avec des nuisances relativement élevées. Le revêtement catalytique des radiateurs des véhicules permet parallèlement la réduction des valeurs d'ozone [2] près du sol. A condition qu'au cours des 10 – 20 prochaines années, l'ensemble des véhicules soit équipé de moteurs et de systèmes catalytiques qui peuvent satisfaire aux limites SULEV ou semblables, le problème des émissions peut être considéré comme résolu au niveau des hydrocarbures, du monoxyde de carbone et de l'oxyde nitrique. En plus de la consommation des ressources pour la fabrication du carburant, il reste à discuter les émissions de CO2, qui représentent la cause éventuelle de l'effet de serre. Si l'on considère dans le monde entier les émissions de CO2 naturelles et celles produites par l'homme, on constate que la part due à la circulation individuelle ne représente que 0,2 % [3], Il n'est pas encore clarifié si les valeurs croissantes de CO2 dans l'atmosphère de la terre entraînent le réchauffement global, ou si le réchauffement est causé par exemple par la prolongation de la durée du cycle des tâches du soleil, et provoque ainsi des émissions CO2 des mers plus élevées. La diminution de la consommation pour la circulation exigée par les législateurs pourra être obtenue à l'avenir par de nouvelles technologies de moteurs et de boîtes de vitesses en liaison avec des constructions légères sans pertes de confort. A ce sujet, la discussion sur l'entraînement optimal vient de plus en plus au premier plan. Pour comparer les nouvelles technologies d'entraînement, il faut cependant considérer tous les critères relatifs à l'environnement. 2) Les technologies d'entraînement En plus des moteurs à explosion et Diesel connus, des moteurs à explosion, injection directe et consommation maigre, des véhicules hybrides, des piles à combustibles et bien sûr le moteur électrique, en tant que concepts d'entraînement font l'objet de discussions. Dans la comparaison des émissions, tous les entraînements doivent se mesurer au véhicule ZLEV [4] présenté déjà aujourd'hui aux USA. Les moteurs Diesel ont par rapport au moteur à explosion un net avantage au niveau de la consommation. Ce qui est problématique, ce sont les émissions de particules et une autre réduction de l'oxyde nitrique. Les moteurs à explosion, injection directe et consommation maigre sont basés sur l'idée, comme le Diesel, de minimiser les pertes d'étranglement surtout dans la zone des faibles charges. Actuellement, un fonctionnement maigre continu sur tous les points de charge y compris démarrage à froid n'est cependant pas réalisable au niveau technique du moteur et du point de vue du catalyseur. En raison de la teneur en soufre du carburant, de la régénération et de la sollicitation maximale de température de l'adsorbant NOx employé actuellement, dans certains points de fonctionnement, il peut même y avoir des inconvénients au niveau de la consommation. De même que pour le moteur Diesel, la réduction des émissions d'oxyde nitrique représente le problème principal, car actuellement il n'y a pas encore de "catalyseur Lean NOx" suffisamment efficace. Les véhicules hybrides tels que par exemple la Toyota Prius [5] représentent un compromis entre le véhicule électrique et le moteur Diesel ou à explosion. En plus de la grande complexité de ce système, le poids plus élevé est l'un des inconvénients principaux. Les avantages de consommation ne peuvent être obtenus que dans les zones où le véhicule opère dans les embouteillages ou en stop and go. En fonctionnement continu, surtout à des vitesses élevées, le poids supplémentaire se fait remarquer de manière défavorable. Le point faible des véhicules électriques est encore l'alimentation électrique à bord. Même les technologies de batterie les plus modernes n'ont pas de capacités de stockage suffisantes, pour permettre un fonctionnement comparable à celui du moteur à combustion. Au niveau du bilan énergétique, la masse des batteries a en plus un effet négatif. La pile à combustible pourrait être une solution qui permettrait de produire du courant à bord. Ici, il faut faire la différence entre les piles à combustible avec alimentation directe en hydrogène (réservoir d'hydrogène dans le véhicule) et les piles à combustible avec reformeurs en amont. Un reformeur produit de l'hydrogène à partir de méthanol et/ou d'essence. A l'aide de ce système, l'infrastructure d'essence actuelle pourrait être utilisée. Les reformeurs et les piles à combustible actuels ont cependant un poids respectable et ont besoin de beaucoup de place. Dans le bilan énergétique, au niveau actuel de la technique, il n'est possible de progresser que dans le domaine des moteurs Diesel. Comme le client final n'est pas prêt à accepter des pertes de confort, telles que par exemple de longs délais d'attente, une mise en place de ce système en grandes quantités dans les 10 prochaines années est incertaine. Le tableau suivant montre un récapitulatif de l'appréciation des entraînements au niveau émissions, consommation (CO2) et poids / coûts. Tableau 2 Appréciation des différents concepts d'entraînement au niveau émissions et poids / coûts Moteur à explosion Diesel Hybride Pile à combustible + Moteur à explosion ID + HC ++ + ++ NOx ++ - (-) - (-) + ++ Particules ++ -- - ++ ++ CO2 + ++ + (+) - o/- Poids / Coûts Total + + + -- - ++ + + (+) + 3) Appréciation des catalyseurs et des émissions L'appréciation des différents concepts d'entraînement montre clairement que le moteur à explosion restera au moins pendant les 10 – 15 prochaines années, le concept d'entraînement favori avec les moindres risques. Le moteur à explosion seul et en liaison avec de nouvelles variantes de boîtes de vitesses présente encore aujourd'hui un grand potentiel de perfectionnement au niveau de la puissance, des émissions et de la consommation, ce qui fait que les exigences augmentent continuellement pour les nouveaux concepts d'entraînement. Le but doit être maintenant d'équiper les véhicules au niveau technique d'émission de manière à ce que cela n'est plus de sens même politiquement, de qualifier l'automobile d'agresseur numéro 1 de l'environnement, et à suspendre des décisions politiques plus ou moins arbitraires, comme la discussion actuelle en Allemagne sur la taxation du Diesel. Comme but, c'est d'abord la limite SULEV californienne qui est fixée. La figure 1 montre le principe des émissions HC cumulées d'un moteur série et les valeurs SULEV exigées par le test FTP américain. Kumulierte HC-Emissionen [g] 1,4 Kalt1,2 Start (Phase 1 I + II ) Rohemission Betriebswarmer Zustand (Phase III) Warmstart (Phase IV) 70% Wärmesenkenphase 0,8 ULEV 0,6 0,4 SULEV 0,2 0 Beutel 1 Figure 1 : Beutel 2 Beutel 3 Emissions HC cumulées dans le test FTP En plus d'un taux de rendement de presque 100 % à chaud, il faut surtout un temps de démarrage extrêmement court du catalyseur après le démarrage du moteur. La durée maximale de démarrage dépend directement des émissions brutes du moteur au démarrage à froid et est selon le moteur de 3 à 15 secondes [6]. Pour réaliser cette exigence, la température du gaz avant le catalyseur doit dépasser pendant quelques secondes plus rapidement la température Light-Off de 200 – 300°C. Pour éviter les pertes de chaleur inutiles dans les tubes qui vont vers le catalyseur, le mieux est de placer le catalyseur si possible près du moteur juste derrière le collecteur. Le comportement des catalyseurs au démarrage à froid est déterminé non seulement par la température du gaz et le revêtement catalytique, mais aussi par les données physiques et thermodynamiques du support. Pendant la phase de démarrage à froid, le catalyseur a tout d'abord seulement une fonction d'échangeur thermique avec une activité catalytique lorsque la température Light-Off est atteinte. Pour cette raison, l'objectif est de fournir si possible une grande surface catalytique (GO) avec une capacité thermique aussi petite que possible. Pour évaluer différents systèmes, on utilise ce que l'on appelle le facteur de démarrage à froid GO / cp [7]. La figure 2 montre le facteur de démarrage à froid de différents supports métalliques de catalyseurs. 0,025 Kaltstartfaktor [GO / cp] + 86 % 0,02 0,015 0,0227 0,01 0,016 0,005 0,01 0,0186 0,012 0 400 cpsi 0.05 mm Figure 2 : 1200) 600 cpsi 0.04 mm 800 cpsi 0.03 mm 1000 cpsi 0.025 mm 1200 cpsi 0.02 mm Facteur de démarrage à froid de différents supports métalliques de catalyseurs (400 – On peut voir que le facteur de démarrage à froid, selon la densité des alvéoles, augmente en liaison avec une diminution de l'épaisseur des feuilles. Cependant si la densité des alvéoles augmente sans une diminution de l'épaisseur des feuilles, une altération est constatée. Un autre facteur important est l'utilisation d'une cascade de chaleur. La réduction de la section d'entrée du 1er support influence positivement le comportement au démarrage à froid et aussi la distribution d'écoulement [8]. La figure 3 montre l'exemple d'une installation catalytique échelonnée près du moteur sur un moteur BMW à 6 cylindres [9]. Figure 3 : Installation catalytique échelonnée près du moteur sur un moteur BMW à 6 cylindres Avec la réduction continue de la capacité thermique des supports de catalyseurs, la part de washcoat dans la capacité thermique totale prend de plus en plus d'importance. Des volumes de washcoat de 200 – 250 g/l sont tout à fait normaux pour des catalyseurs à 3 voies modernes. Une réduction de cette masse à 150 ou 100 g signifie pour un catalyseur 400 cpsi avec une épaisseur de feuille de 0,05 mm, une diminution de la part de washcoat de 63 à 25 %. Pour un support 1000 cpsi avec une épaisseur de feuille de 0,025 mm, l'amélioration est de 53 %. La figure suivante montre la dépendance de la masse de washcoat de la capacité thermique totale. 700 Wärmekapazität [J/l/K] Washcoatmasse 250 g 600 163 % 500 400 188 % 125 % 100 g 135 % 300 200 100 0 400 cpsi / 0.05 mm Figure 4 : 600 cpsi / 0.04 mm 1000 cpsi/ 0.025 mm 1200 cpsi/ 0.02 mm Influence de la masse de washcoat sur la capacité thermique totale du catalyseur Pour une utilisation optimale du support et des métaux précieux contenus dans le revêtement, une répartition homogène du washcoat le long des cellules et de l'axe du catalyseur est obligatoirement nécessaire. La figure 5 montre l'exemple d'un washcoat épais et d'un washcoat fin dans la coupe des cellules. Figure 5 : Répartition du washcoat selon la masse de washcoat dans la coupe des cellules. A chaud, l'efficacité catalytique est seulement limitée par le transport des matières à condition que la régulation Lambda soit optimale. Le transport des matières dans l'écoulement laminaire dans les canaux cellulaires est d'abord influencé par le diamètre hydraulique (dh) du canal. Le facteur d'efficacité est GO/dh [10]. La figure 6 montre le facteur d'efficacité GO/dh des différentes densités des alvéoles. 12 Effektivitätsfaktor [GO / dh] + 226 % 10 8 6 10,2 8,6 4 2 7 3,8 5 0 400 cpsi 0.05 mm Figure 6 : 600 cpsi 0.04 mm 800 cpsi 0.03 mm 1000 cpsi 0.025 mm Facteur d'efficacité GO/dh des différentes densités des alvéoles 1200 cpsi 0.02 mm Des densités d'alvéoles plus élevées signifient une meilleure efficacité contre toutes les substances nocives [6, 11, 12]. Ainsi, même avec une efficacité catalytique plus élevée, il est possible de réduire le volume du catalyseur, de manière à pouvoir renoncer à des dessous supplémentaires. A ce sujet, si le réglage du moteur n'est pas optimal, NOx réagit de manière très critique à une réduction du volume catalytique. Si on analyse les émissions cumulées NOx au cours d'un test des gaz d'échappement, on constate que l'ensemble des émissions ne provient pas la plupart du temps de quelques "événements individuels" au sein du test. Ces sauts NOx brefs représentés à la figure 7 ne sont pas dépendants de la sollicitation de l'espace du catalyseur, mais déclenchés par une régulation Lambda pas optimale dans le domaine instationnaire. Le gaz E et des appareils plus rapides de commande des moteurs, avec lesquels il est possible de régler aussi des cylindres individuels, assureront une nette amélioration. 1 NOx [g] Speed [km/h] 0,8 80 60 0,6 40 0,4 20 0,2 0 0 100 Figure 7 : 4) 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 Emissions NOx cumulées d'un véhicule série dans un test des gaz d'échappement Concept de catalyseur SULEV Pour représenter un véhicule SULEV, un moteur avec une émission brute minime et une régulation Lambda est obligatoirement nécessaire. Pour cette raison, toutes les constatations suivantes se basent sur un véhicule ULEV se trouvant sur le marché avec un potentiel SULEV. Les émissions brutes de ce véhicule sont de 1,6 g/m dans le test FTP. La température des gaz d'échappement et les émissions HC cumulées pendant les 100 premières secondes du test FTP sont représentées à la figure 8. 600 Temperatur [°C] HC Rohemission [ppm] 20 20.000 Temperatur 500 15.000 15 400 10.000 10 300 HC Rohemission 200 5.000 5 100 0 0 20 40 60 80 00 100 Zeit [s] Figure 8 : Température du gaz avant le catalyseur et émissions brutes HC pendant les 100 premières secondes du test FTP La conception du système catalytique est faite suivant les facteurs d'appréciation indiqués au chapitre 3. Le volume total doit correspondre à env. 0,6 – 0,8 fois la cylindrée. Le programme de simulation KatProg a été utilisé. L'idée de base est de développer un système de catalyseur qui peut être modifié de manière modulaire suivant les nouvelles lois, y compris SULEV. En raison des exigences OBD, le système doit être une solution "2 brick" avec la possibilité de pouvoir contrôler séparément le premier support. Pour une bonne distribution d'écoulement et l'efficacité améliorée du démarrage à froid, le système catalytique va être en cascade. En cas de très mauvais écoulement à cause de l'espace de l'installation, le premier support sera remplacé par un catalyseur conique. La densité des alvéoles et l'épaisseur des feuilles peuvent être modifiées selon les exigences respectives d'efficacité. Pour les applications avec des émissions brutes plus élevées ou des températures de gaz basses, il est possible de remplacer le 1er support par un catalyseur à chauffage électrique, composé d'un disque chauffant et d'un catalyseur d'appoint. La figure 9 montre le principe du système avec différentes variantes. Kaskadensystem: 400 cpsi 500 cpsi ConiCat System: Figure 9 : 5) Kaskadensystem mit erhöhter Effgektivität: 800 cpsi 1000 cpsi EmiCat System: Différentes variantes d'un système catalytique modulaire Résultats des émissions et des calculs Le système catalytique modulaire donne la possibilité d'adapter une application à différentes limites d'émission de gaz d'échappement sans modifier le canning. Cela n'est naturellement possible qu'avec un perfectionnement parallèle du moteur et de la gestion du moteur. Les catalyseurs à densité élevée d'alvéoles avec des feuilles ultra-fines ne peuvent être utilisés qu'en liaison avec une gestion du moteur optimale sans pointes HC en marche transitoire. Les pointes HC entraînent chez ces catalyseurs très actifs à faible capacité thermique, en comparaison avec les supports à feuilles plus épaisses, d'extrêmes augmentations de température et ainsi le vieillissement du catalyseur. Le tableau 4 représente des variations du système en cascade suivant la législation. Le volume catalytique total est de 1,4 l et ainsi de 70 % du volume de cylindrée du véhicule testé. Tableau 4 : Variations d'un système catalytique modulaire 1er support Ø 80 x 74.5 mm LEV / EG III ULEV / EG IV SULEV EZEV 2ème support Ø 110 x 110 mm Densité des Facteur alvéoles / d'efficacité Epaisseur des feuilles 500cpsi / 0,05 4.6 Densité des alvéoles / Epaisseur des feuilles 300cpsi / 0,05 Facteur de démarrag e à froid 0.01 600cpsi / 0,04 0.12 800cpsi/0,03 7.0 800cpsi / 0,03 0.16 1000cpsi / 0,025 1200 cpsi / 0,025 8.6 Disque chauffant: 600cpsi / 0.04 Catalyseur d'appoint 800cpsi / 0,03 0.12 / 0.16 10.1 La figure suivante montre les taux de rendement et les émissions cumulées HC obtenues pendant les 100 premières secondes du test FTP. Pour assurer le programme et l'efficacité du catalyseur, des calculs de comparaison avec des divergences < 5 % ont été faits avec des résultats de mesure des gaz d'échappement du système catalytique original. 100 Umsatzrate HC [%] 80 60 Ø80x74.5/300/50 40 Ø80x74.5/300/50 + Ø110x110/500/50 Ø80x74.5/600/40 Ø80x74.5/600/40 + Ø110x110/800/30 20 Ø80x74.5/800/30 Ø80x74.5/800/30 + Ø110x110/1000/25 EHC Ø80x15/600/40 2kW 0 10 20 30 40 EHC Ø80x15/600/40 2kW + Ø80x74.5/800/30 EHC Ø80x15/600/40 2kW + Ø80x74.5/800/30 + 50 60 70 80 90 100 Ø110x110/1200/25 Figure 10 : Taux de rendement HC de différentes installations catalytiques pendant les 100 premières secondes du test FTP 0,6 Kumulierte HC [g] 300 / 500 cpsi 0,5 600 / 800 cpsi 800 / 1000 cpsi 0,4 0,3 0,2 E-Kat 0,1 Rohemission Ø80x74.5/300/50 + Ø110x110/500/50 Ø80x74.5/600/40 + Ø110x110/800/30 0 10 20 30 40 50 60 Zeit [s] Ø80x74.5/800/30 + Ø110x110/1000/25 70 80 90 100 EHC Ø80x15/600/40 2kW + Ø80x74.5/800/30 + Ø110x110/1200/25 Figure 11 : Emissions cumulées HC de différents modèles catalytiques pendant les 100 premières secondes du test FTP Les résultats des calculs montrent l'avantage des densités d'alvéoles plus élevées en liaison avec des épaisseurs de feuilles plus fines. Dans un canning identique, les émissions du démarrage à froid peuvent être réduites du 23 % lors du changement de 300 cpsi / 0,05mm à 800 cpsi / 0,03 mm. L'emploi en plus d'un catalyseur à chauffage électrique signifie un potentiel d'amélioration de 60 % au démarrage à froid. A chaud, l'augmentation de la densité des cellules signifie par expérience également une nette amélioration de l'efficacité du catalyseur grâce au meilleur transport des matières dans les canaux. 6) Résumé Les limites d'émission atteintes par les véhicules indiqués comme prototypes en Amérique mettent en évidence qu'au niveau des émissions limitées, il sera possible à l'avenir de construire des véhicules dont les gaz d'échappement seront plus propres dans les zones urbaines que l'air aspiré. L'auto nettoie donc l'environnement. Une comparaison des différents concepts d'entraînement discutés, soutient le rôle leader du moteur à explosion pour les 10 à 15 prochaines années, excepté pour les émissions CO2. L'importance du CO2 à ce sujet dépend sûrement de la question dans quelle mesure le gaz carbonique dégagé par la circulation individuelle est responsable du réchauffement global, ou s'il est utilisé comme moyen de pression. Pour observer les futures limites d'émission de gaz d'échappement avec le moteur à explosion, il est obligatoirement nécessaire d'optimiser en plus du catalyseur aussi le moteur et la gestion du moteur. L'ensemble du système – moteur, gestion, support catalytique et revêtement catalytique – doit être synchronisé. Dans ces conditions, il est possible de construire des systèmes catalytiques modulaires conformes aux exigences futures. Les systèmes catalytiques modulaires permettent l'adaptation à un coût avantageux de l'efficacité du catalyseur, en augmentant la densité des alvéoles et en réduisant simultanément l'épaisseur des feuilles (capacité thermique), ou en utilisant des catalyseurs coniques ou à chauffage électrique. Avec l'amélioration simultanée de l'ensemble du système, des volumes supplémentaires de catalyseurs ne sont pas nécessaires. Le contrôle des résultats d'émission et de la résistance mécanique et thermique est en cours actuellement.