NO MONKEY – Oct 2012 Lidwine / Gizeh Records

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NO MONKEY – Oct 2012 Lidwine / Gizeh Records
NO MONKEY – Oct 2012
Lidwine / Gizeh Records
30 Octobre 2012
Nous avions fait la connaissance de la divine Lidwine à l’occasion d’une jolie Minute Seen l’année dernière. La chanteuse
qui aime firter avec harmonium et autoharpe, nous revient avec un nouvel EP, intitulé No Monkey. Cinq morceaux
enregistrés en une nuit dans l’Eglise Saint-Merry en septembre dernier par Benoit Bel (Mikrokosm studio) et Frédéric
D. Oberland (Farewell Poetry, Le Réveil des Tropiques, The Rustle Of The Stars).
Ce mini-album est disponible exclusivement au format physique, limitéeà 200 exemplaires et distribué en collaboration
avec le label britannique Gizeh Records(Glissando, Fielhead, Sleepingdog, A-Sun Amissa...).
2 Novembre 2012
Sorti en 2010, Lw était un premier EP aux ambiances envoûtantes et denses, quasi féeriques – pas dans le sens rose
bonbon qu’on y associe souvent à tort, mais dans celui que lui prête le folklore anglais, l’inquiétante féerie du Songe
d’une nuit d’été. Il explorait des territoires sonores évoquant l’atmosphère hivernale feutrée du Vespertine de Björk
tout en imposant une grife personnelle. Plutôt que de creuser le même sillon sur ce No Monkey EP, Lidwine choisit
d’en prendre le contre-pied. Plus de multiples couches sonores à dépouiller successivement, plus de chœurs et de
foritures dans lesquels se perdre, mais la simplicité d’un enregistrement live réalisé dans l’église Saint-Merry, avec une
harpe et un orgue pour tout habillement.
L’auditeur de Lw se retrouve en terrain familier et surprenant à la fois – d’autant que deux titres du premier EP (« The
Coast » et « In the half-light ») sont repris ici. No Monkey se rapproche davantage de l’expérience vécue en concert, où
l’on est chaque fois stupéfait de la capacité qu’a Lidwine de vous captiver dès la seconde où s’élèvent sa voix et le son de
sa harpe. On retrouve en écoutant No Monkey la même impression de proximité, comme si elle se trouvait là, dans la
même pièce. Une autre présence l’accompagne, presque en creux, celle de l’église qui se rappelle à nous à travers
d’infmes détails : les quelques secondes d’écho qui ouvrent « The Coast », la résonance de l’orgue et de la voix qui
serrent la gorge tout à la fn du dernier morceau.Le son est plus direct et plus caressant à la fois que sur le précédent
EP. Les mélodies sont claires et douces, les motifs de l’orgue et de la harpe ont la beauté de ce qui va au plus simple.
Les titres les plus marquants, comme « Back & forth », semblent fonctionner comme un dialogue à la tension subtile
entre les cordes et la voix. Sur la fn, on se fait une fois de plus happer par « In the half-light » sans bien comprendre
pourquoi cette chanson nous émeut à ce point. Pas seulement parce que la mélodie est poignante, plutôt parce qu’elle
nous parle en profondeur. Quand Lidwine chante « You very innocently plucked some of the strings in me », on ne
peut s’empêcher d’y trouver un écho."Made with care"Cerise sur le gâteau, No Monkey sort dans une édition limitée
particulièrement soignée : joli packaging en carton numéroté à la main, orné au dos de la mention « Made with
care… » Description adéquate du projet, fnalement : un bel ouvrage réalisé avec soin, avec délicatesse – avec amour, at-on presque envie d’ajouter.
Lidwine, membre de Rustle of The Stars a enregistré ces 5 morceaux en une nuit dans la très belle église gothique
Parisienne Saint Merri. Un enregistrement très sobre sur lequel la harpe et l’orgue de Lidwine sont délicatement
accompagnés par sa voix. Il est probable que beaucoup la compareront à Joanna Newsom mais le lyrisme et la sobriété
de cet album viendront contredire ce préjugé. Une très belle découverte.
1er Février 2013
Le temps politique à l’oeuvre ces jours-ci voit de nombreux préjugés sortir du bois. Pour autant, le domaine sociétal n’est
pas le seul dans lequel s’agitent les a priori de plus ou moins bon aloi. Les instruments de musique, en eux-mêmes,
véhiculent certaines idées préconçues. Ainsi, la harpe, instrument majestueux, exigeant, délicat, consubstantiel à la
musique classique.
Sauf que des contre-exemples existent bel et bien. L’album et l’EP de la Faunesse Mécanique étaient de ceux-là. Il en va
de même avec Lidwine et sonNo Monkey. En sus de sa participation au projet The Rustle of the Stars, la dame mène
également sa propre barque, ici traduite par un EP reprenant par ailleurs deux titres de son premier vaisseau, Lw.
L’ensemble est ici acoustique et épuré, le chant étant accompagné d’une harpe ou d’un orgue, et a été enregistré de nuit
dans l’église Saint-Merry, obtenant par là-même une profondeur et une réverbération particulières.
Le timbre de voix est cristallin et se conjugue de manière limpide avec les deux instruments. Ces derniers, pourtant
véhicules d’une certaine ampleur, ne couvrent nullement le chant et permettent de créer une ambiance très épurée, froide
mais lumineuse, un peu comme un matin de brouillard dans la campagne : s’il n’est pas forcément facile de savoir où l’on
se trouve, cette vision renouvelée des paysages donne envie de s’y mouvoir et d’en découper des tranches avec une longue
lame eflée afn de les conserver. Chant et instruments jouent à la fois le rôle de l’arme et sa victime, glissant le long des
pistes. Et malgré la saison qui rend l’exercice peu aisé, l’écoute se révèle rafraîchissante, prompte à faire naître certains
frissons le long d’une échine alanguie.
17 février 2013
Mélodique et délicate. Voilà comment nous pourrions résumer en deux mots la musique de Lidwine, une jeune
chanteuse multi-instrumentiste, principalement harpiste, encore inconnue du grand public mais qui pourrait
prochainement le séduire grâce à une voix hors du commun.
Choriste occasionnelle pour Mina Tindle et The Rodeo, elle se produit également au sein du groupe francobritanniqueThe Rustle Of The Stars. Mais c’est véritablement lorsqu’elle chante en solo qu’elle montre toute l’étendue
de son talent. Après avoir sorti en 2010 un premier EP mariant électronique et instruments acoustiques intitulé Lw,
Lidwine a fait paraitre un deuxième EP baptisé No Monkey enregistré en une nuit à l’Eglise St Merry à Paris.
Plus épuré, ce disque composé de cinq titres met en avant la voix cristalline de la jeune chanteuse à l’univers intriguant et
enivrant, qui s'accompagne tantôt d'une harpe, tantôt d'un orgue. Cette voix, qui peut rappeler par moments celle
d’Emilie Simon ou de Bjork, hypnotise, renverse, subjugue à chaque instant. Ici rien n’a été laissé au hasard. Les textes
sont travaillés, les mélodies parfaitement arrangés et la démarche artistique soignée : bref, tout fonctionne.
Lidwine marque donc véritablement par sa cohérence et son originalité. Si elle n'a sorti pour le moment que ces deux
EP’s, elle travaille actuellement sur son premier album dont la sortie est prévue pour fn 2013. Nul doute que la magie
opérera à nouveau.
22 Mars 2013
Lidwine ne fait rien comme les autres, ou presque. La jeune femme est multi-instrumentiste autodidacte, mais c’est en
tant qu’harpiste dans son projet solo qu’elle excelle.
Si son premier EP Lw, sorti fn 2010 sur Ocean Music, mêlait sons électroniques et instruments acoustiques, son
deuxième opus intitulé No Monkey, sorti en édition limité en octobre 2012 sur Gizeh Records, nous livre des mélodies
plus minimalistes et épurées alliant simplement une harpe ou un orgue à la voix.
Enregistré en une nuit à l’Eglise St Merry à Paris, les cinq titres qui composent cet EP nous ofrent un son de grande
qualité et une résonance particulière. Et c’est avec la mélodie simple et légèrement solennelle de « The Coast » que nous
plongeons dans l’univers de Lidwine. Mélodie qui s’efacera pour laisser place à une voix saisissante, qui sait se faire
délicate et puissante à la fois. Le deuxième titre « Duet For Ghosts », nous subjuguera un peu plus, et nous ne pouvons
être qu’ébahit devant la performance de l’artiste qui a la capacité de communiquer beaucoup d’émotions, dans
une ambiance intimiste, avec sa voix et sa harpe pour seules alliées. Les paroles, en anglais, facilement compréhensibles,
ont également une place importante au sein de cet opus. Très bien écrites et poétiques, inconsciemment, elles
raisonnent en nous. Le titre « Back & Forth » reste mélodieux et délicat, tout en changeant de rythme, et nous
désarmera, une nouvelle fois, devant ce rapport voix-harpe, harpe-voix, bien présent tout au long de l’écoute. Le temps
fle entre nos mains et on voudrait retenir cet instant un peu plus longtemps. On se laisse bercer par la musique de « No
Monkey », qui est tout simplement magnifque par sa longueur et cette continuité par rapport aux précédentes. On
refermera ce chapitre, en beauté, avec « In the half-light », qui nous rappelle le lieu où l’EP a été enregistré. Cette
chanson ne fera que confrmer le talent de Lidwine et nous fera entendre une dernière fois son timbre de voix si enivrant,
digne des plus grands, qui nous fait tant frissonner.
Finalement, Lidwine fait partie de ces belles découvertes musicales, celles qui vous marquent, celles qui méritent d’être
vraiment entendues et reconnues. Il faudra cependant patienter quelques temps pour découvrir son premier album,
sortie prévue fn 2013.
Deccmber 22nd 2012
Self-taught and self-produced, Lidwine Du Royer’s frst EP, ‘Lw’, enchanted those who were lucky enough to hear it
back in 2010. Combining the magic and innocence of early Björk with modern classical values, the songs within
delivered on tunes, craftsmanship and emotional reach. Two years have now passed and here we have ’No Monkey’,
which was recorded in a Parisian church and consists of three previously unreleased songs and two new versions of ‘Lw’
tracks; serving as an appetiser for Lidwine’s frst album, due out in 2013.
As a harpist and a versatile, distinctive singer, Lidwine should have no worries with the stripped-back approach and this
idea is evidenced throughout the EP. The spare innocence of ‘Duet For Ghosts’ exudes fairy tale magic but ‘Back &
Forth’ contrasts Lidwine’s sweet tones with chilly production. Her best song thus far, ‘In The Half-Light’, is given
another welcome airing too; this time as an organ-led piece and is the fnal of the fve impressive songs featured here.
It’s evident on all these tracks that Lidwine’s vocals are so rich that they can carry the melodies by themselves. Naturally,
‘No Monkey’ is likely to entice previous fans of the artist and with only 200 copies released of the EP, they better be
quick about it too. Nevertheless, even a newcomer would appreciate the minimalist allure of these songs and the
arrangements are abundant with imagination and creativity.