Dossier de presse - Galerie Esther Woerdehoff
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Dossier de presse - Galerie Esther Woerdehoff
Dossier de presse Exposition : 01.10 – 31.10.2014 Vernissage : mercredi 1er octobre, de 18h à 21h Drive In Imaginée par la Galerie Esther Woerdehoff, Drive-In est une exposition de photographies sur le thème de la voiture, montrant l’approche de ce sujet par une vingtaine d’artistes, des années cinquante à nos jours. A l’époque de la grande dépression, les voitures, grandes et imposantes, sont déjà un symbole dans le paysage américain et Elliott Erwitt photographie ces rêves sur roues avec son sens de l’humour habituel, une certaine candeur et beaucoup d’ironie. Quand le photographe suisse Robert Frank, grâce à une bourse du Musée Guggenheim, conduit sa voiture à travers l’Amérique pendant deux ans au début des années 50, il voyage avec sa famille. L’image de sa femme Mary et de leurs deux enfants, totalement épuisés et à moitié endormis dans la voiture, est une image emblématique de l’histoire de la photographie. Lorsque René Burri se rend au Brésil pour documenter la construction des villes modernes, une de ses photographies les plus spectaculaires, Sao Paulo 1960, montre la circulation aux heures de pointe sur une rue très fréquentée. Simone Kappeler, une autre photographe suisse, voyage à travers l’Amérique en 1981, 30 ans après son compatriote Robert Frank. Elle prend des photos avec un Hasselblad, un Polaroïd et des appareils bon marché, comme le Diana. Elle voit l’Amérique en couleurs, influencée par les films et la photographie américaine. Traversant l’ouest au volant d’une Gran Torino, elle montre sa fascination pour ce pays construit autour d’une culture de la voiture, tellement éloigné de ce qu’elle connaissait en Suisse. Pour Jason Langer ou Andreas Fux, les voitures sont les éléments d’une vision vintage et élégante de la ville qui s’exprime dans leurs images en noir et blanc, tandis que pour Xavier Dauny leur absence amène un questionnement conceptuel à propos du paysage ... Symbole du rêve américain, de l’évolution de la classe moyenne et de l’individualisme à travers tout le XXe siècle, la voiture apparait fréquemment dans les photographies. Avec l’apparition de la Street Photography, la voiture devient omniprésente. Photographiée non seulement comme un moyen de transport à travers les rues bondées des villes ou sur des routes désertiques, mais aussi comme refuge de l’intimité dans l’espace public, c’est un lieu fermé, où les gens parlent, mangent, dorment, s’aiment, comme dans une maison constamment mobile. Pour les photographes, les voitures sont des éléments du décor, des sculptures avec leur propre esthétique moderne, des fenêtres qui font écho au viseur de l’appareil photo, mais aussi des petits théâtres, constamment en mouvement. La voiture finit par appartenir à un imaginaire cinématographique et devient un sujet à part entière pour ses qualités esthétiques mécaniques et la symbolique de vitesse, de puissance et de liberté qu’elle véhicule. Artistes exposés : GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] Mario A. Evgen Bavcar René Burri Chien-Chi Chang Xavier Dauny Nicolas Dhervillers Elliott Erwitt Daniel Frasnay Leonard Freed Andreas Fux Michael von Graffenried Claudia Imbert Simone Kappeler Jason Langer Xavier Lambours Philippe Monsel Inge Morath Loan Nguyen Louis Stettner Peter Suschitzky Sam Shaw Arthur Tress Burk Uzzle Pour toute information et pour les demandes de visuels, merci de contacter Sabine Guédamour : [email protected] GalerieEstherWoerdehoff 1 Mario A. (*1959) Mario A. est né à Baden, en Suisse, en 1959. De mère italienne et de père allemand, il étudie à l’université des arts de Berlin (UdK) et obtient un master of Arts de l’Université libre de Berlin. Depuis le milieu des années 80, il vit et travaille au Japon. À la fois inquiétantes et invitant à la réflexion, ses séries se focalisent sur l’identité et les modes de représentation au sein de la société japonaise, et en particulier sur le rôle joué par les femmes. Mario A. a été nominé pour le Prix du Jury Paris Photo en 2006, et son oeuvre est conservée dans des collections institutionnelles et privées du monde entier et a été exposée dans de nombreux musées dont le Musée d’Art contemporain de Tokyo, l’Académie des Arts de Berlin et le Musée Rietberg de Zurich. Mario A., Ma Poupée japonaise, n° 15, 2000 Tirage jet d’encre GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Mario A., Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 2 Evgen Bavcar (*1946) Evgen Bavcar est né en 1946 en Slovénie, alors Yougoslavie. Il devient aveugle à l’âge de 11 ans, ayant perdu, l’oeil gauche puis l’oeil droit, suite à deux accidents. Lycéen à l’Institut des jeunes aveugles de Ljubljana, il prend ses premières photos à l’âge de 16 ans. Après des études de philosophie à l’université de Ljubljana, Il part à Paris en 1972 où il achève sa thèse en philosophie et en esthétique à la Sorbonne. En 1981, il acquiert la nationalité française et devient ingénieur au CNRS où il exercera au sein de l’Institut d’esthétique des arts contemporains. Il est désormais chercheur émérite de l’Instituto de Estudios Criticos de Mexico, où il a fondé et dirige “le laboratoire de l’invisible”. Cherchant à dépasser son handicap, le photographe se consacre paradoxalement “voyeur absolu” et substitue à la vision une perception sensible de la réalité. Il commence à exposer ses oeuvres à Paris en 1987 et, en 1988, il est mis à l’honneur du Mois de la Photo. Plongé dans l’obscurité, Evgen Bavcar révèle le reflet d’un monde intérieur riche et mystérieux, faisant intervenir une ou plusieurs sources lumineuses, qu’il manie comme un pinceau japonais, jouant sur le temps de pose et les superpositions et s’aidant de médiateurs pour composer ses images. Il utilise l’autofocus pour la mise au point mais peut aussi évaluer, à l’oreille, la distance qui le sépare de son modèle. Les thèmes de ses photographies, intemporels et oniriques, résonnent avec le surréalisme et le symbolisme. Evgen Bavcar, Mercedes, 2000 Tirage gélatino-argentique GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Evgen Bavcar, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 3 René Burri (*1933) Né en 1933, René Burri étudie le graphisme et la photographie à l’Ecole des Arts appliqués de Zurich. Attiré d’abord par le cinéma documentaire, il devient finalement photographe et ouvre un l’atelier avec Walker Binder. Il commence à photographier avec un Leica en 1953, lors de son service militaire. En 1956, son reportage sur une école d’enfants sourds-muets est publié dans Life. Il devient alors correspondant associé puis, en 1959, membre à part entière de la prestigieuse agence Magnum. Grand reporter, René Burri voyage dans le monde entier pour photographier l’actualité : en Chine lors de Tienanmen, à Berlin pour la chute du mur, en Egypte, Japon, Brésil, Corée … Le photographe cherche à rendre compte du quotidien, de scènes de vies, d’ambiances dans des images toujours porteuses d’une grande humanité, loin de la violence de l’image choc. Ses reportages sont publiés dans tous les grands magazines de l’époque : Life, Paris-Match, Du, Stern,The New York Times. Célèbre pour son portrait de Che Guevara, René Burri a également photographié de nombreux artistes et célébrités, devenus parfois des amis, tels Giacometti, Picasso ou Le Corbusier. En 1998, il reçoit le prix Dr Erich Salomon de la société allemande de photographie et, en 2011, le prix« Swiss Press Photo Lifetime Achievement Award » pour l’ensemble de sa carrière. En 2004, la Maison Européenne de la Photographie à Paris lui consacre une grande exposition rétrospective, présenté dans de nombreux musées en Europe et en Amérique du Sud. Au delà de son oeuvre photographique en noir et blanc et de celle, encore largement inédite, en couleurs, René Burri a réalisé de nombreux films documentaires et s’exprime également par le collage et le dessin. René Burri, Chicago, Illinois, 1971 Tirage Lambda GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © René Burri, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 4 Chien-Chi Chang (*1961) Chien-Chi Chang est né à Taiwan en 1961. Etudiant à l’Université Soochow, il reçoit son diplôme en 1984. Il poursuit ensuite ses études à l’Université de l’Indiana aux Etats-Unis. En 1995, il rejoint l’agence Magnum et en devient membre à part entière en 2001. Pendant 20 ans, Chang a documenté la vie des immigrants du quartier chinois de New York, ainsi que celle de leurs épouses et de leurs familles restées au pays. Avec cette série, il gagne le World Press Photo dans la catégorie “Daily Life Story” en 1999. Cette même année, il remporte la bourse W. Eugene Smith Memorial Fund for humanistic photography. Les recherches de Chang sur les liens qui unissent une personne à l’autre s’appuient sur sa propre expérience d’immigrant. Dans deux livres : I do I do I do (2001) et Double Happiness (2005), le photographe dépeint l’industrie du mariage à Taïwan et au Vietnam. Son travail a été exposé dans de nombreux musées et lors d’événements artistiques (Musée des Beaux-Arts de Taipei, Biennale de Venise, Biennale d’Art de São Paulo, International Center of Photography à New York etc). Chien-Chi Chang, Taiwan, Taichung, A newlywed couple and flower children, 1997 Tirage gélatino-argentique GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Chien-Chi Chang, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 5 Xavier Dauny (*1961) Xavier Dauny est né en 1961 à Paris. Il obtient un diplôme d’éducateur spécialisé et poursuit des études de sociologie à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris. De 1988 à 1999, il enseigne la photographie dans diverses institutions et commence un travail d’auteur, en séries de plusieurs dizaines d’images. Montagnes de sable, Montagnes de sable enneigées, Domaines skiables, Pylônes, Chemins de fer, Terrains de football ou plus récemment Panneaux, Xavier Dauny photographie le sujet choisi dans une approche systématique. S’intéressant aux temps morts de l’activité industrielle, il explore un paysage naturel transformé par l’homme. Une interrogation permanente sur la photographie et son objectivité le pousse dans une recherche graphique en opposition au pittoresque, approche austère qui n’empêche pas un certain humour. L’aspect des tirages noir et blanc, jugé trop vite “surexposés” par un œil amateur, est le résultat d’un long travail en chambre noire et d’une grande maîtrise de la lumière. Xavier Dauny publie et expose régulièrement son travail, et le Musée Départemental de Gap lui a consacré une grande exposition rétrospective en 2006. Xavier Dauny, Col du Lautaret, Hautes Alpes, 20 novembre 2011 Tirage gélatino-argentique GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Xavier Dauny, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 6 Elliott Erwitt (*1928) Membre de l’agence Magnum depuis 1953, Elliott Erwitt est aimé dans le monde entier pour l’ironie et la fraîcheur de son regard. Fils d’émigrés russes, il nait à Paris en 1928. Son intérêt pour la photographie s’éveille pendant son adolescence, alors que sa famille s’est installée aux Etats-Unis. En 1949, le voyage qu’il entreprend entre la France et l’Italie équipé d’un Rolleiflex, marque le début de son aventure professionnelle. A New York, il rencontre Edward Steichen, Robert Capa et Roy Stryker qui le prennent sous leurs ailes. De 1951 à 1953, bien que mobilisé par l’armée américaine, il continue à photographier pour diverses publications. Depuis plus de cinquante ans, Elliott Erwitt a publié une multitude d’ouvrages et exposé son travail dans les galeries et musées du monde entier, parmi lesquels le MoMA à New York, la Smithsonian Institution à Washington, l’Art Institute of Chicago, le Musée d’Art Moderne à Paris et le Kunsthaus de Zurich. Elliott Erwitt, Wyoming USA, 1954 Tirage gélatino-argentique GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Elliott Erwitt, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 7 Daniel Frasnay (*1928) Daniel Frasnay nait en 1928 à Villeneuve-le-Roi, en banlieue parisienne et est élevé par sa grand-mère tsigane. Il quitte l’école à l’âge de 12 ans et commence à travailler en 1944, comme apprenti-tireur chez le portraitiste Roger Carlet, puis au Studio Harcourt où il apprend les subtilités du tirage noir et blanc. Après un séjour au sanatorium où il découvre la littérature et affirme sa volonté de devenir photographe, il entre au studio Lipnitzki, qui couvre l’actualité parisienne du spectacle et se forme en autodidacte à la prise de vue. En 1952, il devient photographe indépendant et photographe officiel du Lido, du Carrousel et des Folies-Bergères. Au coeur de la vie nocturne des années 50-60, Daniel Frasnay photographie des personnalités mais aussi des danseuses, des strip-teaseuses ou des clochards. Muni de son appareil photo, il parcourt la ville dans ses recoins les plus secrets et ses images de Paris la nuit révèlent l’envers du décor. Au delà du sujet et de la composition de l’image, Daniel Frasnay accorde une grande importance au tirage qui achève véritablement la photographie. Il travaille également comme reporter pour la presse internationale, photographie Magritte, Chagall, Mirò ou Dalí et publie une vingtaine de livres. Le photographe vit et travaille à Lyon depuis 1988. En 1991, il est célébré par une exposition rétrospective au Centre photographique d’Ile de France. Daniel Frasnay reste une figure incontournable parmi les photographes humanistes de l’après-guerre. Daniel Frasnay, Clochards, place du Châtelet, 1957 Tirage gélatino-argentique GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Daniel Frasnay, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 8 Leonard Freed (1929-2006) Fils d’immigrés juifs originaires d’Europe de l’Est, Leonard Freed naît à Brooklyn en 1929 et grandit dans un milieu ouvrier. Se destinant à une carrière de peintre, il découvre le livre Images à la Sauvette d’Henri Cartier-Bresson et décide de se rendre en Europe. C’est lors d’un premier séjour aux Pays-Bas en 1953 que sa vocation de photographe se révèle. Un an plus tard, de retour à New York, il se forme auprès de l’influent directeur artistique Alexey Brodovitch et rencontre Steichen alors à la tête du département de la photographie du MoMA qui lui achète quelques tirages. Freed s’intéresse d’abord à la communauté juive. Photographe freelance, il publie en 1958, l’ouvrage Joden van Amsterdam (Juifs d’Amsterdam) suivit de Deutsche Juden Heute (Juifs allemands aujourd’hui) en 1965. En 1969, la sortie du livre Black in White America, composé de photos prises à l’époque du mouvement des droits civiques aux États-Unis, marque un tournant important dans sa carrière. Il devient d’abord correspondant puis membre de l’illustre agence Magnum en 1972. Ses photographies sur les conflits au Proche Orient, l’Espagne post-franquiste, la communauté Hassidique, les coulisses de la police new yorkaise ou encore l’immigration en Angleterre sont publiées dans les plus grands magazines de l’époque. Leonard Freed meurt en 2006 aux États-Unis. Leonard Freed, Kate in a car, 2002 Tirage gélatino-argentique GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Leonard Freed, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 9 Andreas Fux (*1964) Andreas Fux est né à Berlin-Est en 1964. Il fait ses débuts photographiques dans les années 1980 et déjà l’image intime de l’homme est au centre de son travail. Au cours des dernières années de la RDA, Fux suit une formation d’électricien tout en continuant son apprentissage autodidacte de la photographie. Il travaille comme photographe indépendant pour des magazines culturels tels que DAS Magazin et participe aux productions cinématographiques DEFA. Son travail photographique s’intéresse à la manière dont l’individu humain devient sa propre création artistique. Il traite aussi de Berlin, quintessence urbaine de la tension entre la vulgarité et l’originalité des bouleversements sociaux des trente dernières années. C’est cette tension ressentie par l’individu que Fux photographie. Son travail photographique a été exposé au Künstlerhaus Bethanien à Berlin, au New York Photo Festival, à la Photokina de Cologne, au Moritzbastei à Leipzig ainsi que dans des galeries à Berlin, Francfort, Zurich, Kassel, Halle, Cologne et Munich. Andreas Fux vit et travaille à Berlin. Andreas Fux, Havana, 2013 Tirage gélatino-argentique, viré au sélénium GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Andreas Fux, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 10 Michael von Graffenried (*1957) Né en 1957 à Berne, le photographe Michael von Graffenried vit et travaille entre Paris, New York et la Suisse. Formé en autodidacte, il prend ses premières photos dans les années 1970, voyage dans le monde entier et commence à travailler comme photo-journaliste. En 1991, il voyage en Algérie, suit les premières élections libres et fera ensuite une trentaine de voyages, de la guerre civile jusqu’en 2000. Ce travail photographique, dans un format panoramique qui devient sa signature, est suivi en 2000 d’un film documentaire long métrage Guerre sans images – Algérie, je sais que tu sais, co-réalisé avec Mohammed Soudani, et présenté au Festival du Film de Locarno en 2002. Publiées et exposées dans le monde entier, ses images font partie des plus grandes collections de photographie. Il a publié une trentaine de livres, dont Soudan, une guerre oubliée (1995), Nus au Paradis (1997), Algérie, Photographies d’une guerre sans images (1998), Cocainelove (2005), Eye on Africa (2009) et Bierfest (2014, Steidl). Michael von Graffenried reçoit l’insigne français de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres et, en 2010, il est le troisième photographe suisse, après Robert Frank et René Burri, à recevoir le Prix Erich Salomon de la Société allemande de Photographie. En 2010, la Maison européenne de la photographie à Paris lui consacre une grande exposition rétrospective. Cherchant toujours à porter un regard incisif et singulier sur le monde, il a bifurqué vers une approche plus conceptuelle de la photographie et s’investit aujourd’hui dans plusieurs projets artistiques et médiatiques. Michael von Graffenried, Playground in the East Village, New York United States, 1981 Tirage gélatino-argentique GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Michael von Greffenried, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff 11 GalerieEstherWoerdehoff Claudia Imbert (*1971) Précédemment assistante puis opératrice pour le cinéma, Claudia Imbert démarre sa carrière de photographe en 2006. Elle commence par “La zone pavillonnaire”, série dans laquelle elle met en scène ses voisins, dans des postures hiératiques, sur le seuil de leur maison. Elle obtient la mention spéciale du prix d’architecture Lucien et Rodolphe Hervé. Si elle réfute toute démarche documentaire, son travail constitue néanmoins un témoignage contemporain sur les mutations sociologiques des banlieues pavillonnaires. En 2012, la série photographique “La famille incertaine” poursuit l’exploration de son espace quotidien pour pénétrer cette fois-ci à l’intérieur des pavillons, habités par de jeunes familles à tous égards semblables à la sienne.”La banlieue, c’est le théâtre des familles” explique l’artiste. Les décors, impeccables, épurés, voire cliniques comme des appartements témoins, dans lesquels elle plante ses personnages, renforcent le sentiment de solitude, d’introspection et de mélancolie qui semble les habiter. Sa gestion très particulière de la frontière intérieur/extérieur n’est pas sans rappeler l’univers pictural d’Edward Hopper. Couplée à la vidéo “Le garage”, la série obtient le prix Arcimboldo de Gens d’images. Au même moment, elle obtient le prix de la jeune création pour une installation vidéo”Le cercle” constitué de 3 films photographiques. Ces élégantes chorégraphies de joueurs de waterpolo saisis dans des rituels intimes sont en rupture totale avec le cliché sportif. Exposée au 104, “ le cercle” s’affranchit des contraintes conventionnelles du portrait et hypnotise le spectateur. Claudia Imbert, Le Garage Vidéo HD sonore de 2’20, en boucle GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Claudia Imbert, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 12 Simone Kappeler (*1952) Née en 1952 à Frauenfeld (Suisse) où elle vit et travaille, Simone Kappeler commence à prendre des photographies dès l’âge de 11 ans. Après des études en littérature allemande et en histoire de l’art, elle étudie la photographie à la Haute École d’art de Zurich. En 1981, elle entreprend un voyage de quatre mois à travers les Etats-Unis au volant d’une vieille Gran Torino. Ces photographies, redécouvertes seulement en 2010, nous plongent dans un univers de sensations, une représentation personnelle de ce qu’étaient les Etats-Unis il y a trente ans, bien avant l’ère Bush, l’invention d’internet et les téléphones portables. Hasselblad, Leica, Diana, Brownie, Polaroid, appareil jetable, films périmés ou infrarouges, depuis 1970, Simone Kappeler explore tous types de techniques photographiques. Son oeuvre, expérimentale et poétique, nous révèle le monde curieusement étranger qui nous entoure. Son travail, régulièrement exposé en Europe a fait l’objet d’une première monographie : Seile. Fluss. Nacht. Fotografien 1964–2011, édité par Hatje Cantz et a récemment trouvé un écho aux États-Unis, à l’occasion d’une première exposition personnelle à New York. Simone Kappeler, Erie-See, 10.6.81 Tirage ilfochrome GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Simone Kappeler, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 13 Jason Langer (*1967) Jason Langer est né à Tucson, Arizona en 1967. Après des études à l’université de l’Oregon, le photographe, virtuose du noir et blanc, devient l’assistant de Michael Kenna, tireur et retoucheur indépendant pour Ruth Bernhard, Arthur Tress, James Fee ou Hansel Meith. Il a également enseigné la photographie à l’Academy of Arts University, à San Francisco de 1998 à 2010. 2006 marque la sortie d’une première monographie : Secret City (aujourd’hui épuisée) publiée par Nazraeli Press, suivie de Possession en 2013. Son oeuvre a été exposée à travers l’Europe et les Etats-Unis et est conservée dans de nombreuses collections. Jason Langer vit et travaille à Portland, Oregon. Jason Langer, Central Park South, 1998 Tirage pigmentaire GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Jason Langer, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 14 Philippe Monsel (*1948) De nationalité française, Philippe Monsel est né en 1948 à Liège (Belgique). Il vit et travaille à Paris. Phillipe Monsel découvre la photographie à 10 ans, sur la plage de Zeebrugge (Belgique), grâce au Kodak Brownie familial. En 1965, à 17 ans, Il quitte la Belgique pour Paris où il rejoint bientôt le photographe Jean-Pierre Leloir dont il deviendra le premier assistant. Il photographie alors pour Rock & Folk, Jazz Hot, Jazz Magazine et les Maisons de disques les plus grands artistes de jazz et de la vague pop et rythm’n blues tels que BB King, Otis Redding, Aretha Franklin, Jimmy Hendrix, les Rolling Stones, les Beatles etc. En 1982, Phillipe Monsel reprend les Éditions Cercle d’Art (créées par Picasso et Charles Feld en 1950). Il publie des centaines d’ouvrages sur les plus grands artistes du XXe siècle et tourne plusieurs documentaires. En 2000, les métamorphoses de la photographie depuis les années 1960 lui ouvrent de nouveaux champs. Intéressé notamment par les lieux de mémoire, il en capte l’atmosphère voire -pour certains- la dramaturgie sous-jacente. En investissant le thème classique de la vanité, Philippe Monsel cherche de nouveaux langages, en vidéo, en photographie et mixant ces deux mediums. Philippe Monsel, New York Antique II, 2012 Tirage Lambda contre-collé sur alucobond GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Philippe Monsel, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 15 Xavier Lambours (*1955) Xavier Lambours est né en 1955 à Paris où il vit et travaille. Pendant sept ans, il travaille au magazine Hara-Kiri et se spécialise dans le portrait et le roman-photo. Collaborateur de l’agence Vu et Viva, ses images sont régulièrement publiées dans Télérama, le Monde ou Libération, journal pour lequel il couvre son premier festival de Cannes et s’affirme en tant que photographe du cinéma. En 1989, il cofonde l’agence Métis où il côtoie Luc Choquer et Marie-Paul Nègre. En résidence à Kyoto, il réalise la série Gaijin Story qui sera exposée au Centre national de la photographie en 1994. Cette même année, il est récompensé par le prestigieux Prix Niépce. En 2001, la Maison Européenne de la photographie lui consacre une exposition personnelle, accompagnée d’un catalogue. Qu’il photographie Orson Wells, Truffaut, David Lynch, des hommes politiques ou des anonymes, Xavier Lambours n’a de cesse d’explorer les possibilités techniques et visuelles du portrait, grâce notamment à l’utilisation du flash. Membre de l’agence Signatures depuis sa création, Lambours navigue aujourd’hui entre travaux de commande et projets personnels. Son oeuvre photographique a fait l’objet de plusieurs expositions et publications. Xavier Lambours, Orson Welles, 1982 Tirage argentique sur papier baryté GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Xavier Lambours, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 16 Inge Morath (1923-2002) Inge Morath est née à Graz, en Autriche, en 1923. Après avoir vécu dans différentes villes européennes, ses parents, scientifiques, s’établissent à Berlin à la fin des années 30 et Inge suit des études de langues pendant la guerre. Journaliste et traductrice, Inge Morath devient rédactrice de la revue illustrée “Heute” en 1945. Avec le photographe Ernst Haas, publié chez Heute, elle est invitée par Robert Capa à rejoindre l’agence Magnum. Ce n’est qu’en 1951, alors qu’elle prend ses premiers clichés en autodidacte que Morath décide de se consacrer à la photographie. Après un stage dans l’agence de Simon Guttman à Londres, elle devient l’assistante d’Henri Cartier-Bresson et correspondante chez Magnum. En 1955, elle est l’une des premières femmes à devenir membre de la célèbre agence. Elle voyage aux quatre coins du globe, réalisant de nombreux reportages pour les plus grands magazines de l’époque. Elle travaille également pour le cinéma et photographie de nombreux artistes et célébrités. En 1962, Morath épouse le dramaturge Henri Miller et s’installe aux Etats-Unis où elle vivra jusqu’à la fin de sa vie. Continuant à photographier en couleur et en noir et blanc dans le monde entier, elle voyage en URSS en 1965 et en Chine en 1978. Inge Morath, London. Publisher Eveleigh Nash at Buckingham Palace Mall, 1953 Tirage argentique GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Inge Morath, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 17 Loan Nguyen (*1977) Loan Nguyen est née en 1977 à Lausanne, en Suisse, où elle vit et travaille. En 2000, elle sort diplômée de la prestigieuse Ecole supérieure d’arts appliqués de Vevey (CEPV). Dès 1998, elle participe à de nombreuses expositions collectives et festivals ainsi qu’à des foires internationales. Depuis 2003, elle bénéficie régulièrement d’expositions personnelles en Europe et aux Etats-Unis. Elle a publié deux ouvrages, Mobile (2005) et De retour (2007), sur un voyage au Vietnam en compagnie de son père. Dans ses séries, le sujet est mis en scène avec un humour léger, dans une approche stylistique pourtant proche du documentaire. Une connection subtile s’établit entre le décor et le sujet dans une volonté de transposer les instants méditatifs vécus par l’artiste. Trouvant l’inspiration dans ses souvenirs d’enfance, Loan Nguyen offre une approche contemplative et poétique de la photographie. Loan Nguyen, Camion, 2000 Tirage C-print contre-collé sur aluminium GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Loan Nguyen, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 18 Sam Shaw (1912-1999) Sam Shaw est né à New York en 1912. Dès son plus jeune âge, il montre un intérêt pour l’art au point de ramasser des bouts de goudron pour en faire des sculptures d’animaux. Dans les années 40, il est tour à tour dessinateur d’audience, caricaturiste et directeur artistique du magazine Brooklyn Eagle. Il débute sa carrière comme photo-journaliste au sein du magazine Collier’s qui le fera voyager à travers les Etats-Unis. C’est en 1950 qu’il commence à travailler dans l’industrie du cinéma sur le film Panic in the Streets d’Elia Kazan. Le style spontané et naturel de Shaw plait car il se distingue des standards du glamour hollywoodien. Il est l’auteur de la photographie iconique de Marylin Monroe - qui deviendra sa muse - en robe blanche au dessus d’une grille de métro sur le tournage du film Sept ans de réflexion. Il photographie le tout Hollywood mais aussi les musiciens, les peintres et les intellectuels les plus importants de l’époque. Ses images font la une des magazines (Life, Look, Paris Match, Harper’s Bazaar ...). En 1961, Shaw produit son premier film: Paris Blues qui sera suivi de plusieurs longs métrages de John Cassavetes dont Une femme sous influence et Gloria. Portant toujours au moins deux appareils photos autour du cou, Shaw, ne cessera jamais de photographier, en couleurs ou en noir et blanc, tout ce qui attire son regard. Sam Shaw meurt à New York en 1999. En 2010, les éditions Hatje Cantz publient la première monographie sur le photographe. Sam Shaw, Marilyn Monroe et Henry Miller en voiture, New York City, 1957 Tirage argentique sur papier baryté GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Sam Shaw, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 19 Louis Stettner (*1922) Louis Stettner est né en 1922 à Brooklyn. En 1940, il s’engage dans l’armée américaine comme photographe et part en Nouvelle-Guinée, aux Philippines et au Japon. Après la guerre, il quitte l’armée et devient membre de la célèbre Photo League à New York et ami de Sid Grossman, l’un de ses fondateurs. En 1947, il part pour Paris où il poursuit ses études à l’Institut des Hautes Études Cinématographiques et rencontre Brassaï, Édouard Boubat, Willy Ronis, Izis et Robert Doisneau. Pour la Photo League, il organise la première exposition de ces photographes humanistes à New York. Continuant à vivre entre les Etats-Unis et la France, il enseigne la photographie et réalise ses séries les plus célèbres dont la fameuse Penn Station. L’oeuvre prolifique de Stettner se concentre principalement sur les villes de Paris et New York. Depuis plus de 60 ans, il photographie les instants fugaces de la vie quotidienne de ces deux métropoles, capturant leurs transformations au coeur de la rue. Désormais installé à Saint-Ouen, en banlieue parisienne, Louis Stettner continue à photographier, peindre et sculpter. Ses photographies sont conservées dans de nombreux musées tels le Musée de l’Elysée, le MoMA, le Met, l’International Center of Photography ou la Maison européenne de la photographie. Louis Stettner, On a Dutch Ferry, 1958 Tirage argentique GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Louis Stettner, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 20 Peter Suschitsky (*1941) Peter Suschitzky naît à Londres en 1941. Son père, Wolfgang, photographe et réalisateur, a fui l’Autriche pour l’Angleterre en 1934. Peter reçoit son premier appareil photo à l’âge de 6 ans et son père lui apprend à développer et à tirer dans son laboratoire. En 1964, après ses études à l’Institut des Hautes Etudes Cinématographiques de Paris, Peter Suschitzky commence à travailler comme directeur de la photographie. Parmi les films dont il a signé l’image, on trouve de nombreux films cultes comme le Rocky Horror Picture Show (1975) ou L’Empire contre-attaque (1980). Mais sa collaboration la plus féconde et la plus aboutie reste sans doute celle qu’il entretient avec David Cronenberg depuis Faux semblants en 1988 et qu’il continue jusqu’à maintenant. En parallèle du cinéma, Peter Suschitzky pratique la photographie depuis la fin des années 1950. Photographiant des scènes de rue, des nus en studio ou des artistes, il crée des images atemporelles, dans l’esprit de la street photography, avec un grand souci de lumière et de composition et une touche de surréalisme. Il développe et tire lui même ses photographies, avec une très belle maîtrise du noir et blanc. En 2011, dans le cadre du Lisbon & Estoril Film Festival, au Portugal, Peter Suschitzky a présenté deux expositions de photographies : Nudes et Observation of Life. Peter Suschitzky, New York, 1961 Tirage gélatino-argentique GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Peter Suschitzky, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 21 Arthur Tress (*1940) Né en 1940 à Brooklyn, Arthur Tress grandit près de la fête foraine de Coney Island et prend ses premières photographies à l’école primaire. En 1962, il obtient un Bachelor in Fine Art au Bard College où il étudie l’art, l’histoire de l’art et la philosophie. Il continue à photographier et commence à réaliser des courts métrages. Après avoir obtenu son diplôme, Arthur Tress part s’installer à Paris et s’inscrit dans une école de cinéma qu’il quitte rapidement. Il voyage en Europe, en Egypte, au Japon, en Inde et au Mexique, et s’installe à Stockholm, en Suède, où il travaille pour le musée ethnographique. En 1968, Arthur Tress revient à New York pour devenir photographe professionnel et expose Appalachia-People and Places, au Smithsonian Institute puis à la Sierra Gallery de New York. Il continue à prendre des photographies dans la rue et travaille comme photo-journaliste. En 1972, il publie son premier livre : The Dream Collector. Ses images révèlent une étrangeté qu’il qualifie de “réalisme magique”, apparition du merveilleux dans un univers d’apparence banale. Ses photos-fictions jouent avec le style documentaire mais composent des images oniriques et subversives, le petit théâtre d’une réalité fantasmée. En 1992, il s’installe à Cambria en Californie, où il vit et travaille encore aujourd’hui. Arthur Tress, Man in steam, NY, 1968 Tirage gélatino-argentique GalerieEstherWoerdehoff 36 rue Falguière 75015 Paris - France Tel : +33 09 51 51 24 50 mar. - sam. 14h - 18h www.ewgalerie.com [email protected] L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture. Mention obligatoire : © Arthur Tress, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff GalerieEstherWoerdehoff 22