Dossier de presse - Galerie Esther Woerdehoff

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Dossier de presse - Galerie Esther Woerdehoff
Dossier de presse
Exposition :
01.10 – 31.10.2014
Vernissage :
mercredi 1er octobre, de 18h à 21h
Drive In
Imaginée par la Galerie Esther Woerdehoff, Drive-In est une exposition de photographies
sur le thème de la voiture, montrant l’approche de ce sujet par une vingtaine d’artistes,
des années cinquante à nos jours.
A l’époque de la grande dépression, les voitures, grandes et imposantes, sont déjà un
symbole dans le paysage américain et Elliott Erwitt photographie ces rêves sur roues
avec son sens de l’humour habituel, une certaine candeur et beaucoup d’ironie. Quand
le photographe suisse Robert Frank, grâce à une bourse du Musée Guggenheim, conduit
sa voiture à travers l’Amérique pendant deux ans au début des années 50, il voyage
avec sa famille. L’image de sa femme Mary et de leurs deux enfants, totalement épuisés
et à moitié endormis dans la voiture, est une image emblématique de l’histoire de la
photographie. Lorsque René Burri se rend au Brésil pour documenter la construction
des villes modernes, une de ses photographies les plus spectaculaires, Sao Paulo
1960, montre la circulation aux heures de pointe sur une rue très fréquentée. Simone
Kappeler, une autre photographe suisse, voyage à travers l’Amérique en 1981, 30
ans après son compatriote Robert Frank. Elle prend des photos avec un Hasselblad,
un Polaroïd et des appareils bon marché, comme le Diana. Elle voit l’Amérique en
couleurs, influencée par les films et la photographie américaine. Traversant l’ouest au
volant d’une Gran Torino, elle montre sa fascination pour ce pays construit autour d’une
culture de la voiture, tellement éloigné de ce qu’elle connaissait en Suisse. Pour Jason
Langer ou Andreas Fux, les voitures sont les éléments d’une vision vintage et élégante
de la ville qui s’exprime dans leurs images en noir et blanc, tandis que pour Xavier
Dauny leur absence amène un questionnement conceptuel à propos du paysage ...
Symbole du rêve américain, de l’évolution de la classe moyenne et de l’individualisme à
travers tout le XXe siècle, la voiture apparait fréquemment dans les photographies. Avec
l’apparition de la Street Photography, la voiture devient omniprésente. Photographiée
non seulement comme un moyen de transport à travers les rues bondées des villes ou
sur des routes désertiques, mais aussi comme refuge de l’intimité dans l’espace public,
c’est un lieu fermé, où les gens parlent, mangent, dorment, s’aiment, comme dans une
maison constamment mobile. Pour les photographes, les voitures sont des éléments du
décor, des sculptures avec leur propre esthétique moderne, des fenêtres qui font écho au
viseur de l’appareil photo, mais aussi des petits théâtres, constamment en mouvement.
La voiture finit par appartenir à un imaginaire cinématographique et devient un sujet à
part entière pour ses qualités esthétiques mécaniques et la symbolique de vitesse, de
puissance et de liberté qu’elle véhicule.
Artistes exposés :
GalerieEstherWoerdehoff
36 rue Falguière
75015 Paris - France
Tel : +33 09 51 51 24 50
mar. - sam. 14h - 18h
www.ewgalerie.com
[email protected]
Mario A.
Evgen Bavcar
René Burri
Chien-Chi Chang
Xavier Dauny
Nicolas Dhervillers
Elliott Erwitt
Daniel Frasnay
Leonard Freed
Andreas Fux
Michael von Graffenried
Claudia Imbert
Simone Kappeler
Jason Langer
Xavier Lambours
Philippe Monsel
Inge Morath
Loan Nguyen
Louis Stettner
Peter Suschitzky
Sam Shaw
Arthur Tress
Burk Uzzle
Pour toute information et pour les demandes de visuels, merci de contacter
Sabine Guédamour : [email protected]
GalerieEstherWoerdehoff
1
Mario A. (*1959)
Mario A. est né à Baden, en Suisse, en 1959. De mère italienne et de père allemand, il
étudie à l’université des arts de Berlin (UdK) et obtient un master of Arts de l’Université
libre de Berlin. Depuis le milieu des années 80, il vit et travaille au Japon. À la fois
inquiétantes et invitant à la réflexion, ses séries se focalisent sur l’identité et les modes
de représentation au sein de la société japonaise, et en particulier sur le rôle joué par
les femmes. Mario A. a été nominé pour le Prix du Jury Paris Photo en 2006, et son
oeuvre est conservée dans des collections institutionnelles et privées du monde entier et
a été exposée dans de nombreux musées dont le Musée d’Art contemporain de Tokyo,
l’Académie des Arts de Berlin et le Musée Rietberg de Zurich.
Mario A., Ma Poupée japonaise, n° 15, 2000
Tirage jet d’encre
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L’utilisation des visuels est exclusivement réservée à la promotion de l’exposition
et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture.
Mention obligatoire : © Mario A., Courtesy Galerie Esther Woerdehoff
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2
Evgen Bavcar (*1946)
Evgen Bavcar est né en 1946 en Slovénie, alors Yougoslavie. Il devient aveugle à l’âge
de 11 ans, ayant perdu, l’oeil gauche puis l’oeil droit, suite à deux accidents. Lycéen
à l’Institut des jeunes aveugles de Ljubljana, il prend ses premières photos à l’âge de
16 ans. Après des études de philosophie à l’université de Ljubljana, Il part à Paris en
1972 où il achève sa thèse en philosophie et en esthétique à la Sorbonne. En 1981,
il acquiert la nationalité française et devient ingénieur au CNRS où il exercera au sein
de l’Institut d’esthétique des arts contemporains. Il est désormais chercheur émérite
de l’Instituto de Estudios Criticos de Mexico, où il a fondé et dirige “le laboratoire
de l’invisible”. Cherchant à dépasser son handicap, le photographe se consacre
paradoxalement “voyeur absolu” et substitue à la vision une perception sensible de la
réalité. Il commence à exposer ses oeuvres à Paris en 1987 et, en 1988, il est mis à
l’honneur du Mois de la Photo. Plongé dans l’obscurité, Evgen Bavcar révèle le reflet
d’un monde intérieur riche et mystérieux, faisant intervenir une ou plusieurs sources
lumineuses, qu’il manie comme un pinceau japonais, jouant sur le temps de pose
et les superpositions et s’aidant de médiateurs pour composer ses images. Il utilise
l’autofocus pour la mise au point mais peut aussi évaluer, à l’oreille, la distance qui
le sépare de son modèle. Les thèmes de ses photographies, intemporels et oniriques,
résonnent avec le surréalisme et le symbolisme.
Evgen Bavcar, Mercedes, 2000
Tirage gélatino-argentique
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et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture.
Mention obligatoire : © Evgen Bavcar, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff
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3
René Burri (*1933)
Né en 1933, René Burri étudie le graphisme et la photographie à l’Ecole des Arts
appliqués de Zurich. Attiré d’abord par le cinéma documentaire, il devient finalement
photographe et ouvre un l’atelier avec Walker Binder. Il commence à photographier
avec un Leica en 1953, lors de son service militaire. En 1956, son reportage sur
une école d’enfants sourds-muets est publié dans Life. Il devient alors correspondant
associé puis, en 1959, membre à part entière de la prestigieuse agence Magnum.
Grand reporter, René Burri voyage dans le monde entier pour photographier l’actualité
: en Chine lors de Tienanmen, à Berlin pour la chute du mur, en Egypte, Japon, Brésil,
Corée … Le photographe cherche à rendre compte du quotidien, de scènes de vies,
d’ambiances dans des images toujours porteuses d’une grande humanité, loin de la
violence de l’image choc. Ses reportages sont publiés dans tous les grands magazines
de l’époque : Life, Paris-Match, Du, Stern,The New York Times.
Célèbre pour son portrait de Che Guevara, René Burri a également photographié de
nombreux artistes et célébrités, devenus parfois des amis, tels Giacometti, Picasso ou
Le Corbusier. En 1998, il reçoit le prix Dr Erich Salomon de la société allemande de
photographie et, en 2011, le prix« Swiss Press Photo Lifetime Achievement Award »
pour l’ensemble de sa carrière. En 2004, la Maison Européenne de la Photographie
à Paris lui consacre une grande exposition rétrospective, présenté dans de nombreux
musées en Europe et en Amérique du Sud.
Au delà de son oeuvre photographique en noir et blanc et de celle, encore largement
inédite, en couleurs, René Burri a réalisé de nombreux films documentaires et s’exprime
également par le collage et le dessin.
René Burri, Chicago, Illinois, 1971
Tirage Lambda
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et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture.
Mention obligatoire : © René Burri, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff
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4
Chien-Chi Chang (*1961)
Chien-Chi Chang est né à Taiwan en 1961. Etudiant à l’Université Soochow, il reçoit
son diplôme en 1984. Il poursuit ensuite ses études à l’Université de l’Indiana aux
Etats-Unis. En 1995, il rejoint l’agence Magnum et en devient membre à part entière
en 2001. Pendant 20 ans, Chang a documenté la vie des immigrants du quartier
chinois de New York, ainsi que celle de leurs épouses et de leurs familles restées au
pays. Avec cette série, il gagne le World Press Photo dans la catégorie “Daily Life Story”
en 1999. Cette même année, il remporte la bourse W. Eugene Smith Memorial Fund
for humanistic photography. Les recherches de Chang sur les liens qui unissent une
personne à l’autre s’appuient sur sa propre expérience d’immigrant. Dans deux livres :
I do I do I do (2001) et Double Happiness (2005), le photographe dépeint l’industrie
du mariage à Taïwan et au Vietnam. Son travail a été exposé dans de nombreux musées
et lors d’événements artistiques (Musée des Beaux-Arts de Taipei, Biennale de Venise,
Biennale d’Art de São Paulo, International Center of Photography à New York etc).
Chien-Chi Chang, Taiwan, Taichung, A newlywed couple and flower children, 1997
Tirage gélatino-argentique
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Mention obligatoire : © Chien-Chi Chang, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff
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5
Xavier Dauny (*1961)
Xavier Dauny est né en 1961 à Paris. Il obtient un diplôme d’éducateur spécialisé et
poursuit des études de sociologie à l’École des hautes études en sciences sociales
(EHESS) de Paris. De 1988 à 1999, il enseigne la photographie dans diverses
institutions et commence un travail d’auteur, en séries de plusieurs dizaines d’images.
Montagnes de sable, Montagnes de sable enneigées, Domaines skiables, Pylônes,
Chemins de fer, Terrains de football ou plus récemment Panneaux, Xavier Dauny
photographie le sujet choisi dans une approche systématique. S’intéressant aux temps
morts de l’activité industrielle, il explore un paysage naturel transformé par l’homme.
Une interrogation permanente sur la photographie et son objectivité le pousse dans une
recherche graphique en opposition au pittoresque, approche austère qui n’empêche pas
un certain humour. L’aspect des tirages noir et blanc, jugé trop vite “surexposés” par un
œil amateur, est le résultat d’un long travail en chambre noire et d’une grande maîtrise
de la lumière. Xavier Dauny publie et expose régulièrement son travail, et le Musée
Départemental de Gap lui a consacré une grande exposition rétrospective en 2006.
Xavier Dauny, Col du Lautaret, Hautes Alpes, 20 novembre 2011
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Mention obligatoire : © Xavier Dauny, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff
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6
Elliott Erwitt (*1928)
Membre de l’agence Magnum depuis 1953, Elliott Erwitt est aimé dans le monde entier
pour l’ironie et la fraîcheur de son regard. Fils d’émigrés russes, il nait à Paris en 1928.
Son intérêt pour la photographie s’éveille pendant son adolescence, alors que sa famille
s’est installée aux Etats-Unis. En 1949, le voyage qu’il entreprend entre la France et
l’Italie équipé d’un Rolleiflex, marque le début de son aventure professionnelle. A New
York, il rencontre Edward Steichen, Robert Capa et Roy Stryker qui le prennent sous
leurs ailes. De 1951 à 1953, bien que mobilisé par l’armée américaine, il continue à
photographier pour diverses publications. Depuis plus de cinquante ans, Elliott Erwitt
a publié une multitude d’ouvrages et exposé son travail dans les galeries et musées
du monde entier, parmi lesquels le MoMA à New York, la Smithsonian Institution à
Washington, l’Art Institute of Chicago, le Musée d’Art Moderne à Paris et le Kunsthaus
de Zurich.
Elliott Erwitt, Wyoming USA, 1954
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Mention obligatoire : © Elliott Erwitt, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff
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7
Daniel Frasnay (*1928)
Daniel Frasnay nait en 1928 à Villeneuve-le-Roi, en banlieue parisienne et est élevé par
sa grand-mère tsigane. Il quitte l’école à l’âge de 12 ans et commence à travailler en
1944, comme apprenti-tireur chez le portraitiste Roger Carlet, puis au Studio Harcourt
où il apprend les subtilités du tirage noir et blanc. Après un séjour au sanatorium où il
découvre la littérature et affirme sa volonté de devenir photographe, il entre au studio
Lipnitzki, qui couvre l’actualité parisienne du spectacle et se forme en autodidacte à
la prise de vue. En 1952, il devient photographe indépendant et photographe officiel
du Lido, du Carrousel et des Folies-Bergères. Au coeur de la vie nocturne des années
50-60, Daniel Frasnay photographie des personnalités mais aussi des danseuses, des
strip-teaseuses ou des clochards. Muni de son appareil photo, il parcourt la ville dans
ses recoins les plus secrets et ses images de Paris la nuit révèlent l’envers du décor.
Au delà du sujet et de la composition de l’image, Daniel Frasnay accorde une grande
importance au tirage qui achève véritablement la photographie. Il travaille également
comme reporter pour la presse internationale, photographie Magritte, Chagall, Mirò ou
Dalí et publie une vingtaine de livres. Le photographe vit et travaille à Lyon depuis 1988.
En 1991, il est célébré par une exposition rétrospective au Centre photographique
d’Ile de France. Daniel Frasnay reste une figure incontournable parmi les photographes
humanistes de l’après-guerre.
Daniel Frasnay, Clochards, place du Châtelet, 1957
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Mention obligatoire : © Daniel Frasnay, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff
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8
Leonard Freed (1929-2006)
Fils d’immigrés juifs originaires d’Europe de l’Est, Leonard Freed naît à Brooklyn en
1929 et grandit dans un milieu ouvrier. Se destinant à une carrière de peintre, il découvre
le livre Images à la Sauvette d’Henri Cartier-Bresson et décide de se rendre en Europe.
C’est lors d’un premier séjour aux Pays-Bas en 1953 que sa vocation de photographe se
révèle. Un an plus tard, de retour à New York, il se forme auprès de l’influent directeur
artistique Alexey Brodovitch et rencontre Steichen alors à la tête du département de
la photographie du MoMA qui lui achète quelques tirages. Freed s’intéresse d’abord
à la communauté juive. Photographe freelance, il publie en 1958, l’ouvrage Joden
van Amsterdam (Juifs d’Amsterdam) suivit de Deutsche Juden Heute (Juifs allemands
aujourd’hui) en 1965. En 1969, la sortie du livre Black in White America, composé
de photos prises à l’époque du mouvement des droits civiques aux États-Unis, marque
un tournant important dans sa carrière. Il devient d’abord correspondant puis membre
de l’illustre agence Magnum en 1972. Ses photographies sur les conflits au Proche
Orient, l’Espagne post-franquiste, la communauté Hassidique, les coulisses de la police
new yorkaise ou encore l’immigration en Angleterre sont publiées dans les plus grands
magazines de l’époque. Leonard Freed meurt en 2006 aux États-Unis.
Leonard Freed, Kate in a car, 2002
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Mention obligatoire : © Leonard Freed, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff
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9
Andreas Fux (*1964)
Andreas Fux est né à Berlin-Est en 1964. Il fait ses débuts photographiques dans les
années 1980 et déjà l’image intime de l’homme est au centre de son travail. Au cours
des dernières années de la RDA, Fux suit une formation d’électricien tout en continuant
son apprentissage autodidacte de la photographie. Il travaille comme photographe
indépendant pour des magazines culturels tels que DAS Magazin et participe aux
productions cinématographiques DEFA. Son travail photographique s’intéresse à la
manière dont l’individu humain devient sa propre création artistique. Il traite aussi
de Berlin, quintessence urbaine de la tension entre la vulgarité et l’originalité des
bouleversements sociaux des trente dernières années. C’est cette tension ressentie
par l’individu que Fux photographie. Son travail photographique a été exposé au
Künstlerhaus Bethanien à Berlin, au New York Photo Festival, à la Photokina de Cologne,
au Moritzbastei à Leipzig ainsi que dans des galeries à Berlin, Francfort, Zurich, Kassel,
Halle, Cologne et Munich. Andreas Fux vit et travaille à Berlin.
Andreas Fux, Havana, 2013
Tirage gélatino-argentique, viré au sélénium
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Mention obligatoire : © Andreas Fux, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff
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10
Michael von Graffenried (*1957)
Né en 1957 à Berne, le photographe Michael von Graffenried vit et travaille entre
Paris, New York et la Suisse. Formé en autodidacte, il prend ses premières photos
dans les années 1970, voyage dans le monde entier et commence à travailler comme
photo-journaliste. En 1991, il voyage en Algérie, suit les premières élections libres et
fera ensuite une trentaine de voyages, de la guerre civile jusqu’en 2000. Ce travail
photographique, dans un format panoramique qui devient sa signature, est suivi en
2000 d’un film documentaire long métrage Guerre sans images – Algérie, je sais que tu
sais, co-réalisé avec Mohammed Soudani, et présenté au Festival du Film de Locarno
en 2002. Publiées et exposées dans le monde entier, ses images font partie des plus
grandes collections de photographie. Il a publié une trentaine de livres, dont Soudan,
une guerre oubliée (1995), Nus au Paradis (1997), Algérie, Photographies d’une guerre
sans images (1998), Cocainelove (2005), Eye on Africa (2009) et Bierfest (2014,
Steidl). Michael von Graffenried reçoit l’insigne français de Chevalier de l’ordre des Arts
et des Lettres et, en 2010, il est le troisième photographe suisse, après Robert Frank et
René Burri, à recevoir le Prix Erich Salomon de la Société allemande de Photographie.
En 2010, la Maison européenne de la photographie à Paris lui consacre une grande
exposition rétrospective. Cherchant toujours à porter un regard incisif et singulier sur
le monde, il a bifurqué vers une approche plus conceptuelle de la photographie et
s’investit aujourd’hui dans plusieurs projets artistiques et médiatiques.
Michael von Graffenried, Playground in the East Village, New York United States, 1981
Tirage gélatino-argentique
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Mention obligatoire : © Michael von Greffenried, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff
11
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Claudia Imbert (*1971)
Précédemment assistante puis opératrice pour le cinéma, Claudia Imbert démarre sa
carrière de photographe en 2006. Elle commence par “La zone pavillonnaire”, série
dans laquelle elle met en scène ses voisins, dans des postures hiératiques, sur le seuil de
leur maison. Elle obtient la mention spéciale du prix d’architecture Lucien et Rodolphe
Hervé. Si elle réfute toute démarche documentaire, son travail constitue néanmoins un
témoignage contemporain sur les mutations sociologiques des banlieues pavillonnaires.
En 2012, la série photographique “La famille incertaine” poursuit l’exploration de son
espace quotidien pour pénétrer cette fois-ci à l’intérieur des pavillons, habités par de
jeunes familles à tous égards semblables à la sienne.”La banlieue, c’est le théâtre des
familles” explique l’artiste. Les décors, impeccables, épurés, voire cliniques comme
des appartements témoins, dans lesquels elle plante ses personnages, renforcent le
sentiment de solitude, d’introspection et de mélancolie qui semble les habiter. Sa
gestion très particulière de la frontière intérieur/extérieur n’est pas sans rappeler
l’univers pictural d’Edward Hopper. Couplée à la vidéo “Le garage”, la série obtient le
prix Arcimboldo de Gens d’images. Au même moment, elle obtient le prix de la jeune
création pour une installation vidéo”Le cercle” constitué de 3 films photographiques.
Ces élégantes chorégraphies de joueurs de waterpolo saisis dans des rituels intimes
sont en rupture totale avec le cliché sportif. Exposée au 104, “ le cercle” s’affranchit
des contraintes conventionnelles du portrait et hypnotise le spectateur.
Claudia Imbert, Le Garage
Vidéo HD sonore de 2’20, en boucle
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12
Simone Kappeler (*1952)
Née en 1952 à Frauenfeld (Suisse) où elle vit et travaille, Simone Kappeler commence
à prendre des photographies dès l’âge de 11 ans. Après des études en littérature
allemande et en histoire de l’art, elle étudie la photographie à la Haute École d’art de
Zurich. En 1981, elle entreprend un voyage de quatre mois à travers les Etats-Unis au
volant d’une vieille Gran Torino. Ces photographies, redécouvertes seulement en 2010,
nous plongent dans un univers de sensations, une représentation personnelle de ce
qu’étaient les Etats-Unis il y a trente ans, bien avant l’ère Bush, l’invention d’internet et
les téléphones portables. Hasselblad, Leica, Diana, Brownie, Polaroid, appareil jetable,
films périmés ou infrarouges, depuis 1970, Simone Kappeler explore tous types de
techniques photographiques. Son oeuvre, expérimentale et poétique, nous révèle le
monde curieusement étranger qui nous entoure. Son travail, régulièrement exposé en
Europe a fait l’objet d’une première monographie : Seile. Fluss. Nacht. Fotografien
1964–2011, édité par Hatje Cantz et a récemment trouvé un écho aux États-Unis, à
l’occasion d’une première exposition personnelle à New York.
Simone Kappeler, Erie-See, 10.6.81
Tirage ilfochrome
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13
Jason Langer (*1967)
Jason Langer est né à Tucson, Arizona en 1967. Après des études à l’université de
l’Oregon, le photographe, virtuose du noir et blanc, devient l’assistant de Michael
Kenna, tireur et retoucheur indépendant pour Ruth Bernhard, Arthur Tress, James
Fee ou Hansel Meith. Il a également enseigné la photographie à l’Academy of Arts
University, à San Francisco de 1998 à 2010. 2006 marque la sortie d’une première
monographie : Secret City (aujourd’hui épuisée) publiée par Nazraeli Press, suivie de
Possession en 2013. Son oeuvre a été exposée à travers l’Europe et les Etats-Unis et
est conservée dans de nombreuses collections. Jason Langer vit et travaille à Portland,
Oregon.
Jason Langer, Central Park South, 1998
Tirage pigmentaire
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14
Philippe Monsel (*1948)
De nationalité française, Philippe Monsel est né en 1948 à Liège (Belgique). Il vit et
travaille à Paris. Phillipe Monsel découvre la photographie à 10 ans, sur la plage de
Zeebrugge (Belgique), grâce au Kodak Brownie familial. En 1965, à 17 ans, Il quitte
la Belgique pour Paris où il rejoint bientôt le photographe Jean-Pierre Leloir dont il
deviendra le premier assistant. Il photographie alors pour Rock & Folk, Jazz Hot, Jazz
Magazine et les Maisons de disques les plus grands artistes de jazz et de la vague pop
et rythm’n blues tels que BB King, Otis Redding, Aretha Franklin, Jimmy Hendrix, les
Rolling Stones, les Beatles etc. En 1982, Phillipe Monsel reprend les Éditions Cercle
d’Art (créées par Picasso et Charles Feld en 1950). Il publie des centaines d’ouvrages
sur les plus grands artistes du XXe siècle et tourne plusieurs documentaires. En 2000,
les métamorphoses de la photographie depuis les années 1960 lui ouvrent de nouveaux
champs. Intéressé notamment par les lieux de mémoire, il en capte l’atmosphère voire
-pour certains- la dramaturgie sous-jacente. En investissant le thème classique de la
vanité, Philippe Monsel cherche de nouveaux langages, en vidéo, en photographie et
mixant ces deux mediums.
Philippe Monsel, New York Antique II, 2012
Tirage Lambda contre-collé sur alucobond
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Mention obligatoire : © Philippe Monsel, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff
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15
Xavier Lambours (*1955)
Xavier Lambours est né en 1955 à Paris où il vit et travaille. Pendant sept ans, il
travaille au magazine Hara-Kiri et se spécialise dans le portrait et le roman-photo.
Collaborateur de l’agence Vu et Viva, ses images sont régulièrement publiées dans
Télérama, le Monde ou Libération, journal pour lequel il couvre son premier festival de
Cannes et s’affirme en tant que photographe du cinéma. En 1989, il cofonde l’agence
Métis où il côtoie Luc Choquer et Marie-Paul Nègre. En résidence à Kyoto, il réalise la
série Gaijin Story qui sera exposée au Centre national de la photographie en 1994. Cette
même année, il est récompensé par le prestigieux Prix Niépce. En 2001, la Maison
Européenne de la photographie lui consacre une exposition personnelle, accompagnée
d’un catalogue. Qu’il photographie Orson Wells, Truffaut, David Lynch, des hommes
politiques ou des anonymes, Xavier Lambours n’a de cesse d’explorer les possibilités
techniques et visuelles du portrait, grâce notamment à l’utilisation du flash. Membre de
l’agence Signatures depuis sa création, Lambours navigue aujourd’hui entre travaux de
commande et projets personnels. Son oeuvre photographique a fait l’objet de plusieurs
expositions et publications.
Xavier Lambours, Orson Welles, 1982
Tirage argentique sur papier baryté
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et valable jusqu’à trois mois après sa date de clôture.
Mention obligatoire : © Xavier Lambours, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff
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Inge Morath (1923-2002)
Inge Morath est née à Graz, en Autriche, en 1923. Après avoir vécu dans différentes
villes européennes, ses parents, scientifiques, s’établissent à Berlin à la fin des années
30 et Inge suit des études de langues pendant la guerre. Journaliste et traductrice, Inge
Morath devient rédactrice de la revue illustrée “Heute” en 1945. Avec le photographe
Ernst Haas, publié chez Heute, elle est invitée par Robert Capa à rejoindre l’agence
Magnum. Ce n’est qu’en 1951, alors qu’elle prend ses premiers clichés en autodidacte
que Morath décide de se consacrer à la photographie. Après un stage dans l’agence
de Simon Guttman à Londres, elle devient l’assistante d’Henri Cartier-Bresson
et correspondante chez Magnum. En 1955, elle est l’une des premières femmes à
devenir membre de la célèbre agence. Elle voyage aux quatre coins du globe, réalisant
de nombreux reportages pour les plus grands magazines de l’époque. Elle travaille
également pour le cinéma et photographie de nombreux artistes et célébrités. En 1962,
Morath épouse le dramaturge Henri Miller et s’installe aux Etats-Unis où elle vivra
jusqu’à la fin de sa vie. Continuant à photographier en couleur et en noir et blanc dans
le monde entier, elle voyage en URSS en 1965 et en Chine en 1978.
Inge Morath, London. Publisher Eveleigh Nash at Buckingham Palace Mall, 1953
Tirage argentique
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Mention obligatoire : © Inge Morath, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff
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17
Loan Nguyen (*1977)
Loan Nguyen est née en 1977 à Lausanne, en Suisse, où elle vit et travaille. En 2000,
elle sort diplômée de la prestigieuse Ecole supérieure d’arts appliqués de Vevey (CEPV).
Dès 1998, elle participe à de nombreuses expositions collectives et festivals ainsi
qu’à des foires internationales. Depuis 2003, elle bénéficie régulièrement d’expositions
personnelles en Europe et aux Etats-Unis. Elle a publié deux ouvrages, Mobile (2005)
et De retour (2007), sur un voyage au Vietnam en compagnie de son père. Dans ses
séries, le sujet est mis en scène avec un humour léger, dans une approche stylistique
pourtant proche du documentaire. Une connection subtile s’établit entre le décor et
le sujet dans une volonté de transposer les instants méditatifs vécus par l’artiste.
Trouvant l’inspiration dans ses souvenirs d’enfance, Loan Nguyen offre une approche
contemplative et poétique de la photographie.
Loan Nguyen, Camion, 2000
Tirage C-print contre-collé sur aluminium
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18
Sam Shaw (1912-1999)
Sam Shaw est né à New York en 1912. Dès son plus jeune âge, il montre un intérêt pour
l’art au point de ramasser des bouts de goudron pour en faire des sculptures d’animaux.
Dans les années 40, il est tour à tour dessinateur d’audience, caricaturiste et directeur
artistique du magazine Brooklyn Eagle. Il débute sa carrière comme photo-journaliste
au sein du magazine Collier’s qui le fera voyager à travers les Etats-Unis. C’est en 1950
qu’il commence à travailler dans l’industrie du cinéma sur le film Panic in the Streets
d’Elia Kazan. Le style spontané et naturel de Shaw plait car il se distingue des standards
du glamour hollywoodien. Il est l’auteur de la photographie iconique de Marylin Monroe
- qui deviendra sa muse - en robe blanche au dessus d’une grille de métro sur le
tournage du film Sept ans de réflexion. Il photographie le tout Hollywood mais aussi les
musiciens, les peintres et les intellectuels les plus importants de l’époque. Ses images
font la une des magazines (Life, Look, Paris Match, Harper’s Bazaar ...). En 1961,
Shaw produit son premier film: Paris Blues qui sera suivi de plusieurs longs métrages
de John Cassavetes dont Une femme sous influence et Gloria. Portant toujours au moins
deux appareils photos autour du cou, Shaw, ne cessera jamais de photographier, en
couleurs ou en noir et blanc, tout ce qui attire son regard. Sam Shaw meurt à New York
en 1999. En 2010, les éditions Hatje Cantz publient la première monographie sur le
photographe.
Sam Shaw, Marilyn Monroe et Henry Miller en voiture, New York City, 1957
Tirage argentique sur papier baryté
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19
Louis Stettner (*1922)
Louis Stettner est né en 1922 à Brooklyn. En 1940, il s’engage dans l’armée américaine
comme photographe et part en Nouvelle-Guinée, aux Philippines et au Japon. Après la
guerre, il quitte l’armée et devient membre de la célèbre Photo League à New York et
ami de Sid Grossman, l’un de ses fondateurs. En 1947, il part pour Paris où il poursuit
ses études à l’Institut des Hautes Études Cinématographiques et rencontre Brassaï,
Édouard Boubat, Willy Ronis, Izis et Robert Doisneau. Pour la Photo League, il organise
la première exposition de ces photographes humanistes à New York. Continuant à
vivre entre les Etats-Unis et la France, il enseigne la photographie et réalise ses séries
les plus célèbres dont la fameuse Penn Station. L’oeuvre prolifique de Stettner se
concentre principalement sur les villes de Paris et New York. Depuis plus de 60 ans,
il photographie les instants fugaces de la vie quotidienne de ces deux métropoles,
capturant leurs transformations au coeur de la rue. Désormais installé à Saint-Ouen, en
banlieue parisienne, Louis Stettner continue à photographier, peindre et sculpter. Ses
photographies sont conservées dans de nombreux musées tels le Musée de l’Elysée, le
MoMA, le Met, l’International Center of Photography ou la Maison européenne de la
photographie.
Louis Stettner, On a Dutch Ferry, 1958
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Peter Suschitsky (*1941)
Peter Suschitzky naît à Londres en 1941. Son père, Wolfgang, photographe et réalisateur,
a fui l’Autriche pour l’Angleterre en 1934. Peter reçoit son premier appareil photo à
l’âge de 6 ans et son père lui apprend à développer et à tirer dans son laboratoire. En
1964, après ses études à l’Institut des Hautes Etudes Cinématographiques de Paris,
Peter Suschitzky commence à travailler comme directeur de la photographie. Parmi
les films dont il a signé l’image, on trouve de nombreux films cultes comme le Rocky
Horror Picture Show (1975) ou L’Empire contre-attaque (1980). Mais sa collaboration
la plus féconde et la plus aboutie reste sans doute celle qu’il entretient avec David
Cronenberg depuis Faux semblants en 1988 et qu’il continue jusqu’à maintenant. En
parallèle du cinéma, Peter Suschitzky pratique la photographie depuis la fin des années
1950. Photographiant des scènes de rue, des nus en studio ou des artistes, il crée des
images atemporelles, dans l’esprit de la street photography, avec un grand souci de
lumière et de composition et une touche de surréalisme. Il développe et tire lui même
ses photographies, avec une très belle maîtrise du noir et blanc. En 2011, dans le
cadre du Lisbon & Estoril Film Festival, au Portugal, Peter Suschitzky a présenté deux
expositions de photographies : Nudes et Observation of Life.
Peter Suschitzky, New York, 1961
Tirage gélatino-argentique
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Arthur Tress (*1940)
Né en 1940 à Brooklyn, Arthur Tress grandit près de la fête foraine de Coney Island et
prend ses premières photographies à l’école primaire. En 1962, il obtient un Bachelor in
Fine Art au Bard College où il étudie l’art, l’histoire de l’art et la philosophie. Il continue
à photographier et commence à réaliser des courts métrages. Après avoir obtenu son
diplôme, Arthur Tress part s’installer à Paris et s’inscrit dans une école de cinéma qu’il
quitte rapidement. Il voyage en Europe, en Egypte, au Japon, en Inde et au Mexique,
et s’installe à Stockholm, en Suède, où il travaille pour le musée ethnographique.
En 1968, Arthur Tress revient à New York pour devenir photographe professionnel
et expose Appalachia-People and Places, au Smithsonian Institute puis à la Sierra
Gallery de New York. Il continue à prendre des photographies dans la rue et travaille
comme photo-journaliste. En 1972, il publie son premier livre : The Dream Collector.
Ses images révèlent une étrangeté qu’il qualifie de “réalisme magique”, apparition
du merveilleux dans un univers d’apparence banale. Ses photos-fictions jouent avec
le style documentaire mais composent des images oniriques et subversives, le petit
théâtre d’une réalité fantasmée. En 1992, il s’installe à Cambria en Californie, où il vit
et travaille encore aujourd’hui.
Arthur Tress, Man in steam, NY, 1968
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