En savoir plus - La France Gaie et Lesbienne
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En savoir plus - La France Gaie et Lesbienne
Commission Lesbophobie violence incompréhension sexisme rejet ALERTE ! Chaque année, le Rapport annuel de SOS homophobie établit le même constat : les lesbiennes témoignent beaucoup moins que les gays. 1 appel sur 5 seulement provient d’une femme. La lesbophobie est-elle un phénomène marginal ? A notre connaissance, aucune enquête en France ne répond à cette question. discriminations insultes Lesbophobie Pour en savoir plus, nous avons lancé fin 2003 une enquête à laquelle vous avez été 1793 à répondre. Le questionnaire était organisé en 4 grandes parties : • votre profil sociologique : âge, situation personnelle, professionnelle et localisation géographique • le contexte, les manifestations et les conséquences de la lesbophobie • vos opinions et suggestions d’action • l’expérience personnelle qui vous a le plus affectée Nous travaillons activement à l’analyse de vos réponses qui se sont révélées extrêmement riches. Malgré ses imperfections et ses limites, nous espérons que notre enquête permettra de mettre en lumière un phénomène généralement occulté et nous donnera de nouvelles armes pour combattre la lesbophobie. Elle a déjà atteint notre objectif initial : SOS homophobie assure un service d’écoute téléphonique pour les personnes victimes ou témoins d’actes ou de discriminations homophobes. Lieu d’accueil de la parole, de soutien, de conseil, d’information, la ligne permet aux appelants de sortir de l’isolement, et leur fournit des éléments qui leur donnent la possibilité d’agir. Vous êtes victime ou témoin de discriminations homophobes par votre entourage, sur votre lieu de travail, dans un lieu public, ... d’insultes, de violences ou de menaces homophobes Vous avez besoin d’être écouté/e Vous recherchez des informations Vous vous posez des questions “j’ai du mal à admettre qu’on me dise que je suis trop jolie pour être lesbienne” “c’est laquelle qui fait l’homme ?” ine s tre ! ”” uin o g o s g le a s ““s e sal a vvoouuss m meetttre ! oonn vva en parler Nous vous remercions d’y avoir participé. Merci également à celles et ceux qui nous ont soutenus : le salon “Rainbow Attitude”, “Cineffable”, “Lesbia Magazine”, “La dixième Muse”, “Têtu”, “Illico”,“le Boobsbourg”, le CGL Paris, les associations lesbiennes de province, et tous ceux que nous oublions… Et bien sûr, tous les bénévoles de SOS homophobie. TEMOIGNEZ ! www.sos-homophobie.org Premiers chiffres ! 57 % 1793 des lesbiennes ayant répondu déclarent avoir été victimes de lesbophobie. questionnaires analysés ALERTE ! P R E M I È R E A N A LY S E 2 VI C T I M E S DE VOS RÉPONSES L’enquête a été diffusée du 18 octobre 2003 au 31 janvier 2004, sous la forme d’un questionnaire papier d’une part, lors du salon “Rainbow Attitude” et du festival “Cineffable” ; via le site Internet de l’association d’autre part. Le questionnaire a été largement relayé par les médias LGBT, le CGL Paris et de nombreuses associations partout en France. L’analyse des résultats a montré que ces différents modes de diffusion avaient influencé les réponses obtenues : plus spontanées ici, plus réfléchies ailleurs. Plus de 50 % des questionnaires ont été renseignés lors du “Rainbow Attitude”, contre 30 % parvenus via le web. ÊTES-VOUS Celles d’entre vous qui risquent le plus de se déclarer victimes de lesbophobie sont : - les parisiennes - les lesbiennes en couple - les femmes âgées de moins de 25 ans il n’y a pas une profession plus exposée qu’une autre (en prenant en compte l’analyse de vos autres réponses : âge, lieux d’habitation, situation personnelle) (vie quotidienne) 40 % Vie quotidienne 45 % • Où ? dans la rue (35 %), dans un lieu public (13 %), dans les transports (13 %) • Pourquoi ? parce que vous étiez en couple (33 %) du fait de votre look (14 %) • Quelles manifestations ? insultes (30 %), menaces (9 %), violences (5 %) Famille 44 % • De la part de qui ? de la mère (22 %), du père (16 %), de la fratrie (10 %) • Quelles manifestations ? incompréhension (35 %), rejet (21 %), insultes (13 %) Travail 26 % • De la part de qui ? de collègues (15 %), de supérieurs (7 %) • Quelles manifestations ? rumeurs (13 %), moqueries (13 %), mises à l’écart (6 %), insultes (6 %) Amis 44 % dans la famille • Votre âge : 25 % ? 45 % à l’extérieur • 3 catégories professionnelles sont prépondérantes : les employées : 34 % les cadres : 24 % les élèves ou étudiantes : 18 % 25 - 34 ans QUEL CONTEXTE ? • Vous êtes 61 % à résider en Ile-de-France et 18 % à habiter dans d’autres grandes villes - de 25 ans ? 57 % ont répondu OUI 3 DANS 1 QUI DE LESBOPHOBIE 35 - 50 ans + de 50 ans 29 % 6% Les 25-34 ans ont répondu plus massivement que les autres • Votre situation personnelle : 11 % n’ont pas souhaité ou su répondre à cette question Pour les autres : 60 % déclarent être en couple 22 % vivent seules • En moyenne, vous vous êtes considérées comme lesbienne à 20 ans, et vous vous êtes senties en accord avec vousmêmes à 24 ans Pour chacune de ces catégories vous avez coché au moins une case de la rubrique 26 % au travail 25 % du fait des amis 18 % par les voisins 12 % 10 % chez les commerçants 7% 6% 5% dans le milieu médical dans le contexte locatif 25 % • Quelles manifestations ? incompréhension (20 %), rejet (14 %), harcèlement (1 %) 4 QUELQUES PISTES À SUIVRE : • Vous avez coché ces cases : gynécologue (79 fois), refus de location (69), commerces de proximité (60), don du sang (54), banques (43), taxi (41), viol (35) dans les administrations avec la police et la justice Ces chiffres ne constituent que la première étape de l’analyse qui est en cours actuellement. Nous aurons une approche plus précise de la lesbophobie (et des différents vécus dont vous avez témoigné) après l’étude de vos réponses en texte libre. Ces données seront développées et publiées dans leur intégralité courant 2005 • et évoqué ces conséquences dans votre vie : épisodes dépressifs (344 fois), ruptures avec des proches (343), angoisse (228), sentiment de culpabilité (128), tentative de suicide (89) Si pour 64 % d’entre vous «les mentalités évoluent» 24 % trouvent que «c’est toujours aussi dur»