Nu Kapital » by CTI

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Nu Kapital » by CTI
Trait d’union
LE MAGAZINE BIMESTRIEL DU GROUPE FOOD & ALLIED
No 222 – décembre 2015
« Nu Kapital »
by CTI
Food & Allied
GROUP
Message
L’actu des entreprises
4 >12
Faisons de 2016 l’année du Respect
–« Nu Kapital » par les étudiants de CTI
–Le premier Tamam franchisé à Albion
–Petrusmok : littérairement vôtre
–Processing : Des lignes de production plus efficientes
–Avipro : Des projets qui rivalisent d’ingéniosité
–La recette de Chantefrais : « 15 ans ensam »
–FTL prône une synergie entre ses filiales
–Enjeux : Les médias, quelle évolution ?
–Le nouveau style Perette
–La ligne YOP passe au détecteur de métaux
–Un système de gestion de base de données à toute épreuve
–« So Good Tour » : Monsieur Kentucky a dit…
–Hennessy : La qualité, ça se gagne !
Entretien 13
–Yovan Jankee : « Je sers de facilitateur en rendant
l’information plus accessible »
Rencontre avec 14 >15
–Clarence Viramalay à la bonne adresse !
Le tour du métier 16 >17
–Meunier, fais-nous découvrir tes moulins…
Mode Learning
18 >19
–Communiquer, c’est tout un art !
–Chantefrais : objectif atteint
Actions citoyennes
20
–A chacun son sac « Maurilait »
–Vent d’un rêve bien dans ses locaux
Art’zimuts21
–Un atelier de couture révélateur de talents
–Music & Allied, un groupe musical
qui monte, qui monte…
HR Flash
On se bouge
22
23 >25
–Panagora conserve sa suprématie
–Athlétisme : Food & Allied talonne Médine
Trait d’Union est une publication du Groupe Food & Allied.
La reproduction de tout article ou photo devra avoir été autorisée
par le directeur de publication.
© Photo Couverture : Eric Lee
Time out
–Let’s party
–Rien que du fun pour LMLC
26 >31
2
015 aura été une année charnière
pour le monde, tournée vers
davantage de complexités, de
tourments mais aussi d’espoirs. Nous
assistons depuis quelque temps à une
montée des extrémismes quels qu’ils
soient, avec leur lot de raccourcis
simplistes et d’actes de violence
inacceptables. La France, pour ne citer
que cet exemple, aura amorcé et achevé
cette année dans la douleur, touchée
dans sa chair par des attentats visant
nos libertés fondamentales à tous:
liberté de vivre, liberté de conscience,
liberté de penser. Et le reste du monde
se rend compte qu’il est concerné.
Les bouleversements géopolitiques
de ces événements auront des
conséquences que l’on ne mesure pas
encore. Nous sommes tous choqués,
nous avons tous peur. Mais cela ne
peut en aucun cas justifier notre refus
de penser, nos tentations xénophobes
et les solutions autoritaires irréfléchies.
L’ouverture et la réflexion en profondeur
ne sont pas antagonistes à la fermeté
des actions politiques et/ou militaires.
Evitons les simplifications dangereuses.
Ne faisons pas honneur aux barbares
qui n’ont qu’un seul espoir, celui de
réveiller nos instincts primitifs. Bref,
restons intelligents. Restons humains.
Paris, encore en deuil après les attentats
du 13 novembre, a accueilli au début
de décembre la plus grande conférence
climatique internationale jamais
organisée. Le symbole est fort, et il
semble qu’un consensus se dessine face
à l’urgence de changements profonds
de nos politiques « extractives » aux
dépens de la planète. Les climatosceptiques, encore nombreux il y a
quelques années, sont de plus en plus
isolés. Le sujet n’est certes pas simple.
Entre grands discours et négociations
à huis-clos, les mois et années à venir
nous permettront de juger du courage
“
Le respect est le socle de toutes
relations humaines, qu’elles soient
individuelles ou collectives.
et de la sincérité de nos dirigeants.
Malgré notre isolement géographique
relatif, il serait naïf de penser que nous
sommes protégés contre tout
« désordre » qui pourrait se passer
loin de nos plages. Et il est primordial
que nous en prenions conscience
car ce n’est que la somme des
comportements individuels qui fera la
différence.
Le respect est le socle de toutes
relations humaines, qu’elles soient
individuelles ou collectives. Le respect
de la différence, d’une parole donnée
Directeur de Publication
Cédric de Spéville
Mise en page
Fabrice Raffa
Responsable de Publication
Pauline E. Cavalot
Impression
Précigraph Ltd
Rédaction et Coordination
Caroline Fernand
à un collègue, des règles d’un jeu,
des lois, des règlements d’un contrat,
mais aussi de la propriété individuelle,
des biens communs, de la nature…
doit se vivre à tout instant afin que
chacun se sente l’objet de la réelle
considération qui lui est due. Ce mot
ne doit pas sonner creux, même
s’il est plus facile à dire qu’à vivre,
car nous sommes tous souvent
prisonniers de nos réflexes primaires.
En tant que Groupe, nous souhaitons
ardemment continuer d’appréhender,
et de communiquer les différentes
facettes de cette notion de respect
– bref, la faire vivre avec vous tous !
Faisons de 2016 l’année du Respect !
Alors que nous entamions notre
traditionnelle période des fêtes,
j’ai beaucoup aimé me balader en
toute tranquillité malgré la foule
“
Sommaire
impressionnante dans les rues de
notre capitale illuminée le temps
d’un week-end. Notre île regorge de
ressources, de créativité, de diversité
et d’énergie positive. Les forces
maléfiques de la division n’ont qu’à
bien se tenir !
Prenons le temps de penser
profondément à ce qui est essentiel
dans nos vies. Célébrons ce qui
nous unit ! Je vous souhaite à tous
le meilleur pour cette année 2016 !
Cédric de Spéville, CEO
Ont collaboré à ce numéro
Gita Angeli, Fabien Dubessay,
Hervé Bax de Keating, Nousrina
Peerbux, Sandrine Guérin, Rachel
Eclair, Stéphanie Heerah, Arianne
Koenig
Trait d’union Nº222 – décembre 2015
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L’actu des entreprises
L’actu des entreprises
FESTIVAL PORLWI BY LIGHT
« Nu Kapital »
par les étudiants de CTI
Trois nuits d’enchantement culturel et de kaléidoscope de
lumières. Les organisateurs de Porlwi by Light ont tenu leur
promesse de faire vivre la capitale dans un déploiement de
couleurs, de saveurs et de créativité, redorant le temps d’un
week-end le patrimoine mauricien. Entre les mappings (Le
rêve du théâtre) sur le théâtre de Port-Louis et le musée
d’histoire naturelle (Sur la route du dodo), l’exposition
« Une cellule, un artiste », à la vieille prison, le ballet de
pirogues dans le port, les stands culinaires dans les rues,
les fresques murales ou encore les attractions artistiques…
le festival – sponsorisé par de nombreuses entreprises,
dont Food & Allied – a drainé une foule immense de
Mauriciens de tous horizons, qui ont retrouvé leur
capitale sous d’autres facettes, dans un « jamais vu».
S’inspirant de ce festival d’envergure, plus d’une
cinquantaine d’étudiants de Charles Telfair Institute
(CTI) – des filières Communication, Design,
Event Management, Hospitality & Tourism –
ont monté, en parallèle, un projet intitulé
« Nu Kapital », où eux aussi, à leur manière, ont voulu faire
découvrir les différents visages de Port-Louis. Leur principal
outil : une page Facebook sur laquelle ils ont posté des
articles et des photos sur les rencontres qu’ils ont faites en
sillonnant les rues de la capitale de jour comme de nuit.
« Nous nous étions donné comme mission d’aller à la
découverte de tout ce qui constitue l’âme même de PortLouis – ses restos typiques, les noms de ses rues, ses vieux
bâtiments, ses marchands ambulants, son marché central…
– et de les partager avec autant d’internautes », souligne
Djameel, étudiant en Mass Communication. Et Anne-Julie
(de la même filière) d’ajouter : « Ça a été une expérience
enrichissante que d’explorer Port-Louis à la tombée de la
nuit, de s’arrêter pour bavarder avec des sans-abris au
Jardin de la Compagnie ou encore à la Gare Victoria… »
Si ces étudiants ont pu porter à bout de bras leur projet,
c’est aussi parce qu’ils avaient le soutien de leur université,
et particulièrement celui de Chaya Seewoonarain, chargée
de cours en communication : « A CTI, nous avons pour
objectif de toujours impliquer les étudiants dans différents
projets qui les responsabilisent et les familiarisent avec
le monde professionnel ; ils apprennent ainsi à monter,
gérer, déléguer et mener jusqu’au bout des projets. »
Parallèlement à « Nu Kapital », Anne-Julie, Djameel, Tania,
Sheevani et les autres étudiants ont donné un coup de
main à l’équipe de Porlwi by Light dans l’organisation
des divers événements du festival. Depuis, Port-Louis est
devenue pour eux un lieu spécial, d’autant qu’ils projettent
de sortir un recueil de leurs articles sur la capitale…
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Trait d’union Nº222 – décembre 2015
Trait d’union Nº222 – décembre 2015
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L’actu des entreprises
L’actu des entreprises
RÉSEAU DE BOULANGERIES-PÂTISSERIES
AVIPRO PROCESSING
Le premier Tamam franchisé à Albion
Des lignes de production plus efficientes
Depuis qu’il a ouvert le 1er décembre,
le premier Tamam franchisé ne
désemplit pas. Les habitants
d’Albion, qui fréquentaient déjà
assidûment le supermarché de
Vanessen Singaravelloo, s’arrêtent
désormais dans son Tamam situé
dans le même complexe, pour
s’approvisionner en pains chauds,
viennoiseries et sandwiches.
Après le magasin de Roches-Brunes
et celui de Péreybère, l’enseigne 100 %
mauricienne de boulangeries-pâtisseries
compte une nouvelle adresse, Albion,
mais surtout son premier franchisé.
« Nous attendions cette ouverture avec
beaucoup d’impatience ; elle a nécessité
un accompagnement constant du
franchisé à travers des formations à la
fois théorique et sur le terrain, explique
Jason Césarine, Responsable Opérations
et Animations Réseau. Nous l’avons
encadré dès le départ sur la mise en
place de son magasin, jusqu’à la mise en
oeuvre des produits, incluant un suivi. »
De son côté, Vanessen Singaravelloo
est ravi de l’engouement suscité par
l’ouverture de son Tamam : « Quand je
me suis rendu au magasin de RochesBrunes, j’ai tout de suite été attiré par le
concept qui correspondait à mes attentes.
Je me suis lancé dans cette aventure avec
l’équipe de Tamam qui m’a apporté un
véritable soutien. Mon objectif est d’offrir
de nouveaux produits à mes clients, car
Albion ne possédait jusque-là pas de
boulangerie-pâtisserie. Résultat : la clientèle
est contente d’avoir un point de vente
dans la localité et surtout de pouvoir
acheter des pains chauds à toute heure. »
D’autant que le Tamam d’Albion ouvre
tous les jours de 5h30 à 20 heures.
HENNESSY PARK HOTEL
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Trait d’union Nº222 – décembre 2015
deux transferts automatiques et à une
découpe longue de plusieurs mètres.
Les deux transferts – qui ont été
installés, l’un entre les lignes de
production d’abattage/plumaison
et d’éviscération et l’autre entre les
lignes de ressuage et de sélection –
suppriment du coup l’intervention
des opérateurs à ces points de
connexion. Plus besoin de mains
pour décrocher, par exemple, les
poulets de la ligne de plumaison pour
les accrocher à celle de l’éviscération.
De plus, le deuxième transfert est
équipé d’un système de sélection
selon le poids, et d’une rampe avec des
manettes pour le grade des poulets.
Mais le développement le plus notable
concerne la découpe automatique
(ACM/FHF) qui a remplacé depuis
un mois la chaîne à obus. « Ne
requérant l’assistance que d’une demidouzaine d’employés, ce système de
découpe automatisée offre plusieurs
possibilités de découpes de haute
précision – ailes, cuisses, coffre, pilons,
hanches – et optimise le rendement de
ce process », explique Lindsay Cangy.
Conformément à son plan opérationnel
de trois ans, le Processing continuera
à optimiser ses opérations, avec
l’installation prochaine d’autres
équipements, à l’instar d’un
troisième transfert entre les lignes
d’éviscération et de sélection.
MANAGEMENT PARTICIPATIF 2015 – AVIPRO
Petrusmok : littérairement vôtre
Des projets qui rivalisent d’ingéniosité
© Photo : Tristan Bréville
Petrusmok, la librairie mauricienne du Hennessy Park Hotel,
a organisé son premier déjeuner littéraire, le 6 novembre, au
restaurant Grain d’SEL de l’hôtel. Son invité était Philip Lim,
photographe mauricien établi au Québec (Canada), qui a
sorti récemment son premier livre, Nostalgies, dans lequel il
retrace son vécu, au moyen de portraits et de paysages d’ici
et d’ailleurs qu’il a immortalisés à différents moments de
sa vie. Les photos, en noir et blanc, sont accompagnées de
textes explicitant ses souvenirs et émotions.
Animé par Finlay Salesse, ce déjeuner, qui réunissait une
trentaine de personnes – écrivains, littéraires ou encore
passionnés de livres – autour de Philip Lim, s’est déroulé
dans une ambiance conviviale et interactive, les convives
échangeant volontiers avec l’auteur. « Ce premier événement
littéraire s’est révélé concluant : le fait de partager un repas
ensemble facilite les échanges et crée une atmosphère plus
décontractée, souligne Julien Glannes, Hotel Manager du
Hennessy. Les personnes présentes, en quête de ce genre
d’événements, ont beaucoup apprécié ce déjeuner littéraire,
qui sera suivi d’autres manifestations sur une base régulière. »
Préalablement au déjeuner littéraire, a eu lieu, le 27 octobre
L’usine du Processing arbore une
nouvelle configuration depuis octobre.
Aux machines existantes sont venus
s’ajouter de nouveaux équipements
de dernière technologie. Objectif :
automatiser de façon optimale les
opérations industrielles, souligne
Lindsay Cangy, Divisional Manager.
Dans cette optique, l’usine a été
réaménagée pour faire de la place à
Finlay Salesse animant le déjeuner littéraire dont l’invité était Philip Lim.
dernier à Petrusmok, le lancement du livre du linguiste Issa
Asgarally, Ecrits sur les langues, en présence de la présidente de
la République, Ameenah Gurib-Fakim.
Les deux ouvrages mauriciens, Nostalgies et Ecrits sur les
langues, sont disponibles à Petrusmok aux prix de Rs 900 et
Rs 300 respectivement.
La 8e convention de management
participatif d’Avipro a mis en exergue
cette année une véritable maîtrise
des outils de cercles de qualité
et l’innovation dans les solutions
proposées et la technologie utilisée.
C’est ce que révèle Françoise
Marchal-Charlotte du National
Productivity Competitiveness
Council, qui accompagne depuis
quelque temps déjà les équipes dans
la mise en place de leurs projets.
Sept projets ont été présentés le 6
novembre dernier au MITD House,
Phoenix. Pratiquement toutes les
équipes ont misé sur une présentation
vidéo pour montrer le résultat des
solutions qu’elles ont implémentées.
Au terme de délibérations animées,
le jury (Françoise Marchal-Charlotte,
Krishna Sithanen et Nathalie Allet)
a finalement classé les équipes de
Trimming, de Cutting et de Killing
dans la catégorie « Bronze ». Green
Valley et la ferme de l’Espérance
se sont partagé la deuxième place
(catégorie « Argent »). Stopfrais et
la ferme Alma ont fait la différence
(catégorie « Or ») grâce à leurs projets
respectifs d’optimisation de la livraison
de produits à Stopfrais et de nouvelles
techniques pour mieux travailler
la litière. « Nous avons été frappés
par l’ingéniosité des procédés mis en
place pour solutionner les problèmes
qu’ils rencontrent au quotidien »,
note Krishna Sithanen. « Au-delà des
bénéfices qui en résultent, ce sont avant
tout des projets efficaces tant au niveau
pratique qu’au niveau de l’amélioration
des moyens », remarque, pour sa part,
Thierry de Spéville, GM d’Avipro. La
remise des prix s’est déroulée au son
des morceaux mixés par Ghanesh
Ramah (de la ferme de Pierrefonds),
talentueux DJ pour l’occasion. La 8e
convention s’est terminée sur une
note prometteuse pour 2016 : une
nouvelle formule de management
participatif, annoncée par Didier
L’Acariate, HR Manager d’Avipro.
Trait d’union Nº222 – décembre 2015
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L’actu des entreprises
L’actu des entreprises
CONVENTION
DÉVELOPPEMENTS RÉGIONAUX
La recette de Chantefrais : « 15 ans ensam »
FTL prône une synergie entre ses filiales
Michel de Spéville aux côtés du trio gagnant.
Le rendez-vous des franchisés à la
convention annuelle de Chantefrais a
revêtu un caractère spécial cette année,
la franchise 100 % mauricienne fêtant
avec eux ses 15 ans. Le team-building
qui ouvre habituellement la convention
a été animé cette fois par l’équipe de
Newskills. A l’affiche : des jeux pleins de
fantaisie – « l’œuf et la bouteille »,
« téléphone poule », « poule
en chanté » … – pour amuser
les franchisés, les faire interagir
pour qu’au final ils passent un
bon moment ensemble.
Les messages forts n’ont pas manqué :
rigueur et discipline accentuées par
Thierry de Spéville (GM d’Avipro) qui a
exhorté les franchisés à maintenir à tout
prix la qualité des produits Chantefrais ;
l’évolution du concept et de la marque
commentée par Isabelle Drouin (Circus)
et la success story de KFC exposée par
Junaid Muslun (MD de Pick’N’Eat).
15 ans que ça dure, Chantefrais a
forcément une recette ? Derrière
son plan de travail, Mélanie Giraud,
Divisional Manager, a énuméré les
différents ingrédients indispensables
à la bonne « cuisson » de la franchise :
le savoir-faire du franchiseur (Avipro),
la maîtrise de la qualité à tous les
niveaux, le partenariat entre franchiseur
et franchisé, l’environnement sain, les
piliers de la franchise, ses 112 échoppes
(dont quatre ouverts en 2015 et quatre
autres qui ouvriront au 1er trimestre
2016)… Une recette qui a fait ses preuves,
comme en a témoigné Rajendra Maulloo,
1er franchisé et 15 ans au compteur.
15 ans de partenariat, ça se fête aussi !
Pour l’occasion, l’équipe de Chantefrais
a adapté le fameux séga Alalila à sa
sauce et diffusé en parallèle le makingof de ses répétitions. Pas d’anniversaire
sans gâteau et pas d’anecdotes
sans discours de Michel de Spéville,
l’Executive Chairman du Groupe !
Côté récompenses, Kristel Lam
Thuon Mine de Rose-Hill a
remporté cette année encore le prix
d’Excellence de la convention.
Depuis 1994, date à laquelle FTL a
débuté ses activités à Maurice, le
spécialiste de la logistique n’a cessé
de développer ses services dans le
pays mais également dans la région.
Il compte aujourd’hui 163 employés
répartis sur sept bureaux dans quatre
pays dont Maurice, Madagascar,
l’Afrique du Sud et l’île de La Réunion.
Avec ces positionnements stratégiques,
FTL est aujourd’hui en mesure d’offrir
son propre réseau régional à ses
clients. Le bureau de Madagascar, qui
fêtera bientôt ses 15 ans, mise sur le
retour de Madagascar en tant que
bénéficiaire du programme AGOA
(Africa Growth and Opportunity Act).
« Le pays se reconstruit
économiquement et devrait bénéficier
d’une croissance dans le secteur du textile
à l’exportation » , soutient Alexandre
Malheiro, en poste à FTL Madagascar
depuis plus de six ans et promu Country
Manager en novembre dernier.
L’Afrique du Sud étant une porte
ouverte sur le continent africain,
le bureau sud-africain en profite
pour offrir des solutions globales
à sa clientèle. Un positionnement
adopté par l’équipe de Julien Leusch,
le nouveau Country Manager.
A l’île de La Réunion, FTL est le
partenaire logistique de la construction
du pont de Sans-Souci, qui permettra
bientôt de désengorger le trafic
dans cette région. « Le réseau
régional de FTL est un support
important pour accompagner ses
clients dans leur croissance au niveau
de l’océan Indien et de l’Afrique,
confirme Jean-Michel Carosin,
Head of International and Strategic
Development. Nous misons sur une
étroite collaboration entre les bureaux
afin de développer une formidable
synergie au bénéfice de nos clients. »
ENJEUX
Les médias, quelle évolution ?
« L’évolution des médias », un sujet tout indiqué pour le dernier
« Enjeux » qui s’est tenu le 12 novembre à La Carrière. Pour en
débattre : deux pointures de la presse écrite, Jean-Claude de
l’Estrac (ex-rédacteur en chef de l’express et ancien directeur de
La Sentinelle Ltée) et Rabin Bhujun (ex-rédacteur en chef de
l’express-Dimanche et directeur d’ION News). D’entrée de jeu,
Gita Angeli, Corporate Communications Strategist, a donné le ton
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Trait d’union Nº222 – décembre 2015
Julien Leusch, nouveau Country Manager
du bureau sud-africain.
de la conférence, invitant l’assistance à questionner
– voire « interviewer » pour rester dans le jargon
– les deux intervenants sur un éventail de sujets,
allant de la formation des journalistes à la liberté
d’expression, en passant par la révolution digitale.
Dans des discours sans langue de bois, des points de
vue tantôt convergents tantôt divergents… les deux
journalistes – de générations et de styles différents –
ont fait front à la salve d’interrogations de l’assistance
sur la gratuité de l’information, la liberté de publier
ou de ne pas publier certaines actualités, le déclin
de la presse écrite dans le monde, les nouveaux
médias, l’éthique des journalistes, l’avenir de la MBC…
A Jean-Claude de l’Estrac d’insister sur le fait que la
presse écrite doit se réinventer et donner à lire plus de
papiers de fond et d’analyse sous peine de disparaître,
à Rabin Bhujun de défendre avec acharnement
l’accessibilité des news on-line. L’un comme l’autre
s’accordant sur la nécessité de formation continue du
journaliste. Quoi qu’il en soit, la conférence n’a laissé
personne de marbre à en juger par les discussions
animées qui s’en sont suivies en petits groupes.
Trait d’union Nº222 – décembre 2015
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L’actu des entreprises
L’actu des entreprises
MAURILAIT PRODUCTION LTÉE
NEW EDGE SOLUTIONS
Le nouveau style Perette
Un système de gestion de base
de données à toute épreuve
Avec le nouvel équipement, la capacité
de production a augmenté de 3 000btl.
Même recette au goût des
consommateurs, même contenance…
Ce qui a changé ? La bouteille, qui s’est
modernisée, devenant plus tendance
et « user-friendly ». A l’origine : la
décision de Maurilait d’investir
dans un nouvel équipement pour
augmenter la capacité de production
des bouteilles qui devenait un frein
au développement des volumes de
Perette. « Le nouvel équipement permet
de passer d’une production horaire de
2 000 bouteilles à l’heure à
5 000 btl, précise Olivier Zuël,
Production Manager. Afin de gagner
davantage en efficience, nous en
avons profité pour installer aussi
un redresseur de bouteilles. »
Une occasion également pour l’équipe
du Marketing de revoir la forme de la
bouteille en s’alignant sur les tendances
à l’international et les recommandations
de Candia France. Résultat, la nouvelle
bouteille Perette se pare aussi d’un
« sleeve » (habillage plastique) moderne
tout en restant dans les couleurs de la
marque. « C’était le moment de dynamiser
le produit pour le rendre plus moderne,
mais toujours en misant sur le côté
rafraîchissant et désaltérant pour toute
la famille, déclare Stéphanie Heerah,
Marketing & Customer Relationship
Manager. La rentrée se fera certainement
sous le signe de Perette relooké. »
Autre produit à arborer le même
conditionnement : le lait Candia
(250 ml) très prisé par les hôpitaux, les
hôtels, les supermarchés et, dont les
ventes progressent entre 15 et 20 %.
La ligne YOP passe au détecteur de métaux
La ligne de production YOP est équipée
depuis peu d’un détecteur de métaux.
Cette exigence de sécurité sanitaire –
ultime contrôle sur toute la ligne – fait
partie du nouveau cahier des charges de
Yoplait : toutes les lignes de production
de la marque seront désormais
munies d’un appareil électronique
permettant de détecter d’éventuels
objets métalliques dans ses produits.
De son côté, Maurilait Production
Ltée, représentante de la marque, s’est
conformée à cette nouvelle exigence.
« Notre usine étant déjà certifiée
HACCP – système qui identifie, évalue
et maîtrise les risques sanitaires – le
détecteur vient donner une assurance
supplémentaire à nos méthodes
sécuritaires déjà en place et bien
éprouvées, à l’instar des filtres dans nos
équipements qui font office de barrières
10
aux éventuelles pièces métalliques »,
fait ressortir Sonia Vincent-Thomas,
QSE & Food Safety Manager.
Placé au bout de la ligne YOP, le
détecteur est le dernier contrôle
avant la mise sur le marché des
produits. Si l’appareil détecte une
Trait d’union Nº222 – décembre 2015
éventuelle particule métallique
dans une bouteille YOP, il l’éjecte
aussitôt de la ligne. De plus, il est
couplé à une trieuse pondérale, qui
assure un contrôle à 100% des lots
des produits conformément aux
réglementations locales sur les poids.
Avec l’implémentation récurrente
de nouveaux logiciels dans les
entreprises du Groupe, New Edge
Solutions (NES) a structuré, depuis
quelque temps déjà, le système de
gestion de base de données. Dans
la foulée, l’entreprise s’est adjoint les
services de Bryan Beeharry, Database
Administrator, dont le rôle est de
gérer la base de données, tout en
renforçant sa sécurisation. La gestion
de la base couvre tous les systèmes
qui sont utilisés par les entreprises
et hébergés à NES : l’ERP (Enterprise
Resource Planning), AX, SAGE Pastel,
les logiciels des ressources humaines
(Sicorax/Vipertext)… « Ce sont
d’énormes bases de données qu’il
nous faut administrer au quotidien ;
cela passe par les droits d’accès aux
utilisateurs du Groupe, la sauvegarde
et la récupération des données et,
surtout, l’optimisation de ces
bases de données en vue d’un
accès plus rapide. Il faut aussi
prévoir des structures pour
gérer le nombre grandissant
des données au fil des
années », explique Bryan
Beeharry.
En somme, le système
de gestion de base de
données assure la qualité, la
pérennité et la confidentialité
des données. « A travers cette
gestion, nous offrons la garantie
à toutes les entreprises du
Groupe que leurs données sont
bien sécurisées et optimisées »,
précise Bryan. En complément
de ce service, le Database
Administrator développe pour
le compte des entreprises du
Groupe des Data Warehouses
DB Design
Storage &
Capacity
Planning
Install,
Configure,
Upgrade,
Migrate &
Provisioning
Troubleshooting &
Support
DBA’S
Performance
Tuning & Monitoring
Database
Security
Backup &
Recovery, High
Availability
qui permettent aux utilisateurs
d’effectuer des rapports et des comptes
rendus des données, qui sont, par la
suite, utilisés à des fins d’analyses et de
prévisions opérationnelles.
SO GOOD TOUR
Monsieur Kentucky a dit…
Prakash Dabee indiquant à Didier de Komiko la température de la chambre froide.
La renommée de Monsieur Kentucky,
alias Prakash Dabee, Training Manager
à Pick’N’Eat, a dépassé les frontières du
Groupe. Depuis le récent « So Good
Tour » de KFC le mettant en scène
avec l’un des comédiens de la troupe
Komiko dans neuf clips qui retracent
les étapes clés de la fabrication du
poulet KFC, Prakash est devenu une
figure connue des « Facebookers »
et des téléspectateurs. Au point où
l’on n’hésite pas à le héler en plein
supermarché pour lui demander la
température des poulets KFC ! « Ce
tournage a été une fameuse expérience ;
me voir et m’entendre à l’écran étaient
surprenants. Mais surtout les clips m’ont
permis de montrer les diverses procédures,
un moyen efficace pour mettre l’accent
sur les points essentiels de la chaîne
de production », souligne Prakash qui
a débuté sa carrière à Pick’N’Eat, il y
a 23 ans, à l’unité de Port-Louis (La
Chaussée). Depuis 2000, il s’occupe des
formations sur les procédures mises en
place dans les restos KFC de Maurice.
D’où son intervention dans les vidéos.
« Elles ont eu définitivement un impact
positif auprès des consommateurs, au
vu des nombreux likes et des remarques
favorables que nous avons eues. »
Trait d’union Nº222 – décembre 2015
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L’actu des entreprises
Entretien
HENNESSY PARK HOTEL
Yovan Jankee, Market Intelligence Coordinator
La qualité, ça se gagne !
« Je sers de facilitateur en rendant
l’information plus accessible »
« J » à vélo. Cinq cyclistes
Du 16 au 20 novembre, le Hennessy
Park Hotel a mis en place tout un
programme axé sur la qualité dans le
cadre du World Quality Day célébré
chaque année au mois de novembre.
Plusieurs équipes ont participé à divers
jeux organisés par le département
de la Qualité et à une session de
sensibilisation animée par les officiers
du ministère de l’Environnement. Cette
semaine de la Qualité a démarré fort
avec des jeux portant sur les termes
et les formes de qualité instaurés dans
le contexte hôtelier, ainsi que sur les
niveaux de satisfaction de la clientèle.
« Nous les avons élaborés autour
de notre principal objectif qui est de
toujours satisfaire les clients. Il était
important pour nous de sensibiliser
tout un chacun à l’importance de
la qualité dans notre métier, car la
renommée de l’hôtel dépend largement
de la qualité de ses prestations »,
affirme Jouana Appadoo, Quality
Coordinator au Hennessy Park Hotel.
Pour appuyer cette démarche,
l’hôtel a également sollicité le
ministère de l’Environnement pour
une session de sensibilisation aux
employés. Plusieurs sujets ont
ainsi été abordés : le changement
climatique, les moyens de protection
de l’environnement – recyclage,
plantation d’arbres, compostage… La
décision a été prise aussi de monter
un club environnement à l’hôtel.
La semaine s’est terminée par une
remise de prix aux gagnants des
jeux, avec l’engagement de célébrer
tous les ans le World Quality Day.
PICK’N’EAT
Hemisha élue « Best Employee »
Le 3 décembre dernier, Hemisha
Ritooah, du KFC de Flacq, a remporté le
Best Employee Award lors du Disability
Award qui s’est tenu à l’auditorium
Octave Wiehe à Réduit. Kooshal
Joomun (unité d’Ebène) et Hemisha,
tous deux sourds-muets, ont participé
à ce concours organisé par le ministère
de la Sécurité sociale, des Institutions de
solidarité et de réformes nationales dans
le cadre de la Journée internationale
des personnes handicapées.
Kooshal et Hemisha se sont beaucoup
12
investis dans leur travail et ont
aidé leurs collègues portant le
même handicap à s’intégrer dans
leur environnement. Hemisha
est, pour sa part, la marraine
des nouveaux
employés de
l’unité de
Flacq. Une
mission pour
laquelle elle a,
par ailleurs, été
récompensée.
Trait d’union Nº222 – décembre 2015
arborant des t-shirts et des
casquettes « J » ont sillonné
les plages de Flic-en-Flac, Mon
Choisy et Blue-Bay les dimanches
22 et 29 novembre et 6 décembre
pour proposer à la dégustation
les jus de cette marque fabriqués
par Maurilait Production Ltée.
Une façon bien originale de
mettre en avant les cinq saveurs
de « J » : pomme, pêche, tropical,
mangue et raisin.
Heat’n Eat de
Chantecler. La marque
Chantecler a lancé en novembre
dernier une nouvelle gamme de
poulet « prêt-à-manger » sous
le nom de Heat’n Eat. Il suffit
simplement de réchauffer le
produit déjà cuit et mariné au
micro-ondes pendant 3 minutes.
« Heat’n Eat » est disponible au
rayon frais des supermarchés,
dans les saveurs Barbecue ou
Spicy.
Miko élargit sa gamme.
La campagne estivale, Les Miko
Follies, donne à découvrir une
nouvelle crème glacée dans la
gamme Selection. Au même
titre que les nouveaux Magnum,
le Miko Chocolat Blanc et sa
sauce aux fruits rouges sera
également le point de mire de
cette campagne promotionnelle
jusqu’au 31 janvier.
Nouveauté KFC. Depuis le
mois de novembre, la carte des
produits de KFC comprend des
Dip’d Wings, des ailes « Hot &
Spicy» relevées d’une délicieuse
sauce au miel, gingembre et soja –
véritable plaisir pour les papilles.
Comme l’affirme la campagne
de pub, les Dip’d Wings sont tout
simplement « Finger Lickin’ Good ».
A découvrir et déguster…
Le poste suscite la curiosité. Mais à y voir de près, pas de grand mystère pour Panagora
puisqu’il s’agit ici de suivre le marché. En s’appuyant sur des statistiques, le « Market
Intelligence Coordinator » permet à l’entreprise de suivre la situation économique du pays
et la production alimentaire locale.
Qu’est-ce qu’un « Market
Intelligence Coordinator » ?
Certes, le titre éveille la curiosité mais il
décrit tout simplement quelqu’un qui
suit l’état de l’économie mauricienne
et, dans le cas de Panagora, du
marché de l’alimentaire. Je compile
les différentes statistiques que nous
avons sur les secteurs où nous opérons,
via le Central Statistics Office entre
autres, et je les organise, sous forme
de graphiques par exemple, pour
qu’elles soient plus accessibles.
Il peut également y avoir une
dimension plus « recherche» sur des
grandes tendances de consommation
comme le « healthy eating ». Nous
sommes sollicités sur ces sujets car
Panagora est constamment présente
sur le terrain. Au besoin, je peux
aider en retraçant les études de
marché existantes ou trouver des
benchmarks dans d’autres marchés.
Au fond, je sers de facilitateur : l’idée
c’est de gagner du temps en collectant
et en organisant l’information
pour qu’elle soit plus accessible.
Qu’est-ce qui vous a poussé
vers le « market
intelligence » ?
du Marketing et du Commercial.
Cela reste relativement informel : on
se tient au courant des nouvelles
intéressantes auprès des collègues...
Le poste de Market Intelligence
Coordinator est une fonction
support, qui ne touche pas
directement aux opérations.
L’enjeu c’est de se coordonner
pour que chacun contribue au
fonctionnement de l’entreprise.
De « Project Analyst » ,
vous voilà « Market
Intelligence Coordinator » .
En quoi ces deux métiers
sont-ils différents ?
Le poste de Project Analyst consistait
essentiellement à faire diverses études
de marché sur des sujets d’intérêt
pour le Groupe. En ce sens, il rejoint
un peu la fonction « recherche » du
Market Intelligence Coordinator.
Ceci dit, ce nouveau poste est
beaucoup plus axé macro-économie
que l’ancien qui était plus business .
Je retrouve des notions comme le PIB
(produit intérieur brut), les taux de
Comment ce poste s’insèrechange, etc. que j’ai découvertes au
t-il dans les opérations
cours de mes études universitaires. C’est
de Panagora ?
toujours agréable de pouvoir mettre
Même si le poste est nouveau, la
à profit des acquis académiques.
démarche ne l’est pas. Panagora suit déjà Enfin je dois dire que j’apprécie la
ses marchés de près, notamment via les dimension connectée au « réel » de
Brand Managers et les Sales Developers. ce poste par rapport à l’ancien. Un
Mon poste aborde juste la question de
Project Analyst travaille sur des idées
manière différente et complémentaire.
tandis que là je suis confronté aux
L’essentiel de mon temps est pris par
réalités économiques de Maurice.
des fichiers Excel, bien sûr, puisqu’il
Le marché est quelque part vivant,
s’agit de retraiter l’information. Par
en mouvement perpétuel, ce
ailleurs, je collabore avec les équipes
qui rend le travail intéressant !
J’aime le changement et un nouveau
poste dans un secteur d’activités
autre me tentait bien. Le poste de
Market Intelligence Coordinator m’a
offert une double opportunité :
retrouver mon cœur de métier et
surtout découvrir l’opérationnel.
Et à Panagora, je suis bien tombé :
c’est une entreprise qui bouge
beaucoup, avec des personnes à
fond dans leur métier. Sans compter
une sacrée ambiance ! Il faut dire
que j’avais eu l’occasion de collaborer
avec certains « Panagoriens » sur
divers projets et cela a contribué à
me motiver à rejoindre l’entreprise.
Trait d’union Nº222 – décembre 2015
13
Rencontre avec
Rencontre avec
Clarence Viramalay
à la bonne adresse !
De financier, Clarence Viramalay a pris, en avril 2014, la barre de The Address – dernier arrivé
dans le paysage hôtelier du Groupe Indigo. Depuis, il s’évertue avec son équipe à positionner
ce Boutique Hotel dans le carnet d’adresses d’une clientèle à la fois d’affaires et de loisirs.
14
de financier, il l’a débutée au
Labourdonnais Waterfront Hotel un an
après l’ouverture de l’établissement en
1998. Auparavant, peu avant l’ouverture,
il avait été sollicité quelques mois pour
un job comptable. Et c’est ainsi qu’il est
devenu Cost Controller, puis Assistant
Financial Controller avant d’occuper
le fauteuil de Financial Manager.
En 17 ans de carrière financière, il a
travaillé sur plusieurs projets au sein
du Groupe Indigo. Des projets de
rénovation (la 1re du Labourdonnais
Waterfront), d’ouverture et d’extension
du Suffren Hotel & Marina et
d’acquisition du Hennessy Park Hotel
qui l’ont familiarisé avec les rouages
d’un hôtel. « A la base, le financier
touche au côté pratique et pécuniaire
des opérations en s’assurant que les infos
Trait d’union Nº222 – décembre 2015
“
A The Address,
le Hotel Manager
mise sur la référence
Boutique Hotel, un
produit différent,
au style de vie
contemporain et
cosy, où la clientèle
se sent comme à la
maison...
“
Audits, comptabilité, finances… un
monde familier à Clarence Viramalay,
car il a longtemps porté le chapeau
de financier avant de revêtir celui de
Hotel Manager de The Address en avril
2013. « Que quelqu’un du cluster Food
& Beverages ou encore de l’hébergement
passe à la gestion d’un hôtel est plus
dans l’ordre des choses alors qu’un
financier qui devient hôtelier, c’est plus
rare ! », concède-t-il dans un sourire.
Et pourtant, il a réussi à concilier les
caractéristiques et la vision du financier
– plus procédurale et carrée – avec
l’univers dynamique de l’hôtellerie.
Un challenge à la fois pour lui, son
équipe et la direction d’Indigo.
Mais ce qu’il faut savoir c’est que
Clarence n’est pas nouveau dans
l’hôtellerie. Loin de là… Sa carrière
la plupart des jeunes, qui se donnent à
fond dans leur métier et savent ce qu’on
attend d’elles : qu’elles portent haut
l’enseigne Indigo et surtout qu’elles soient
les ambassadeurs de la qualité vis-àvis de la clientèle. Le travail se fait en
synergie. » C’est au prix de beaucoup
d’écoute, de communication et
de responsabilisation que le Hotel
Manager a implanté une telle culture
au sein de son personnel. Sa prise
de fonction à The Address, qui
“
la clientèle, faire connaître davantage
le Boutique Hotel… Autant d’idées
que l’équipe se fait fort de soutenir,
car elle sait qu’elle contribue à offrir
du bonheur et des moments spéciaux
à ceux qui se posent à The Address.
Et dans tout ça, comment s’organise la
vie de Clarence Viramalay en dehors de
l’hôtel ? « Mon épouse Natacha et moi
vivons davantage dans des chambres
d’hôtel que dans notre maison ! Elle,
avec son métier d’hôtesse de l’air et moi
“
Clarence Viramalay et son équipe – de g. à dr. : Veer Pamma, Clément Chow, Trishi Sanassee,
Frédérick Etrange, Dorine Brissonnette, Yannick Khoodoruth, Fabrice Bill et Agnelle Thumiah.
sont claires et précises. En participant
à la mise en place de ces divers projets,
j’ai acquis une vision élargie du métier
d’hôtelier et grandement bénéficié des
connaissances et des compétences de
mes collègues dans leur métier respectif. »
Cet engagement des professionnels
du secteur – gens passionnés et
toujours sur la brèche – a beaucoup
marqué Clarence qui, comme eux, est
constamment en quête d’innovation
et porté par l’envie de se dépasser. Et
quel meilleur terreau que le Groupe
Indigo, qui cultive l’innovation et
la conceptualise ? Clarence en veut
pour preuve le TGIF (Thanks God
It’s Friday) lancé à Maurice par Rolph
Schmid, Managing Director des hôtels
Indigo ou encore le positionnement
artistique du Hennessy. A The Address,
le Hotel Manager mise sur la référence
Boutique Hotel, un produit différent,
au style de vie contemporain et
cosy, où la clientèle (business people,
vacanciers, résidents) se sent « comme
à la maison », dans un cadre unique, à
proximité de la capitale et du littoral.
Pour faire vivre au quotidien ce concept
novateur et le faire évoluer, Clarence
s’appuie sur une équipe « motivée et
engagée ». « Ce sont des personnes, pour
En participant à la mise en place de
divers projets, j’ai acquis une vision
élargie du métier d’hôtelier...
coïncidait avec la reprise de l’hôtel
par le Groupe, lui a amené d’emblée
de nouveaux challenges : évaluer
le personnel existant, le former à
l’esprit Indigo et l’encadrer dans cette
nouvelle orientation… Pour avoir vu
naître cette nouvelle adresse et avoir
mis la main à la création de chaque
service – restauration japonaise
et méditerranéenne, Piano Rouge
Lounge, I Spa…–, Clarence s’est
résolument installé dans le rôle de
Hotel Manager. Son objectif : maintenir
le niveau de qualité des prestations,
élargir l’offre de services et d’activités,
innover en matière de promotions à
passant le plus clair de mon temps à The
Address. J’apprends autant de son métier
qu’elle du mien – à travers les voyages
que je fais en sa compagnie ou encore
le sens du relationnel et de la rencontre
qu’elle m’inculque, arrondissant par
là-même mon côté carré (sourire) ! »
Mélomane, bon lecteur, amateur de
bonne chère et de sorties, Clarence
partage également sa vie avec quatre
bergers allemands – leur passion à tous
deux, Natacha et lui. En ce moment,
il s’occupe de leur maison, histoire de
créer un espace de vie propice aux
retrouvailles. Pour les Viramalay, les
vacances, c’est d’être à la maison !
L’endroit où vous vous sentez bien…
A une bonne table et en bonne compagnie !
MES BUZZ
Votre objet fétiche…
Une gourmette que je porte au bras depuis 25 ans.
C’est aussi un des rares objets que je n’ai pas égarés jusqu’ici !
Une pensée avant de vous endormir…
Tout ce que j’aurai à accomplir le lendemain.
Ce que vous aimeriez que l’on dise de vous…
Que je suis un type bien (rires).
Votre livre du moment…
The Secret of the Nagas, le deuxième tome d’une
trilogie philosophique. Mais j’écoute surtout beaucoup
de musique, surtout celle des Piano Guys.
Trait d’union Nº222 – décembre 2015
15
Le tour du métier
Le tour du métier
3
LES MOULINS DE LA CONCORDE LTÉE
Meunier, fais-nous découvrir tes moulins…
• LMLC a récemment installé un équipement de pointe,
qui analyse la farine au fil de sa fabrication.
« Cet équipement permet de se conformer davantage
aux normes et donne la garantie d’un produit fini de
qualité optimale et constante, précise Ivan Yardin,
chef meunier. Aussi, des échantillons sont prélevés et
analysés à des étapes clés de production, toujours dans
le souci d’offrir aux consommateurs des produits de
première fraîcheur, tout en répondant à leurs besoins. »
4
Vendredi 13 novembre au matin, huit élèves de 4e et deux de 2de de l’école du Nord –
accompagnés d’un de leurs profs – ont fait une halte aux Moulins de La Concorde, dans le cadre
d’une découverte des métiers dans la capitale. Grâce aux explications d’Ivan Yardin, chef meunier,
ils se sont familiarisés avec les différentes étapes de la transformation du blé en farine. Place à une
visite guidée qui a beaucoup plu à Johannes, l’un des élèves, particulièrement impressionné par le
volume de blé stocké dans les silos des Moulins.
• La mission des Moulins de la Concorde
(LMLC) : approvisionner le pays en farine
de qualité. Pour la fabriquer, l’entreprise
importe le blé principalement de France
et d’Australie, qu’elle stocke dans ses 16
silos. Le blé peut être conservé pendant
une année, sans que ses propriétés et
sa fraîcheur ne soient altérées. LMLC
a une capacité de stockage de 40 000
tonnes de blé, pour une durée de trois
à quatre mois de production de farine.
16
Trait d’union Nº222 – décembre 2015
5
• Aussitôt produite, la farine est ensachée
dans les 24 heures qui suivent. Plusieurs
équipes sont réparties sur les lignes
d’ensachage – dont de nouvelles
dans lesquelles LMLC a énormément
investi – en fonction des types de
farine et de la contenance des sacs :
500 g, 1 kg, 2 kg, 10 kg et 25 kg. Les
sacs de farine sont entreposés dans un
endroit propre et sec pour être livrés
sur le principe « First In-First Out ».
En savoir +
1
• La première étape de la transformation du blé en
farine est le nettoyage du grain. Après être passé dans
une série d’équipements qui éliminent les impuretés
– terre, feuilles, cailloux, grains d’autres céréales… – le
blé est humidifié à 16% avant de reposer entre 24
et 48 heures, le temps qu’il absorbe toute l’eau.
• Au nettoyage succèdent les étapes de
la mouture : est effectuée une première
série de broyage dans de gros moulins
à cylindres cannelés pour séparer la
semoule du grain de blé, laquelle est
ensuite purifiée dans des sasseurs. Une
deuxième série de broyage de cette
semoule se fait dans des cylindres lisses
jusqu’à obtenir de la farine. A chaque
broyage, le produit est tamisé pour le
débarrasser de toute impureté.
2
La meunerie de LMLC tourne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et s’arrête tous les
huit jours pendant huit heures pour la maintenance et le nettoyage des moulins.
Elle produit environ 120 000 tonnes de farine par an. L’équipe des meuniers
comprend cinq professionnels qui travaillent d’après un système de rotation
matin, après-midi et nuit. Le métier de meunier, c’est une question avant tout
de feeling de la mouture avec ses mains ; un savoir-faire qui s’apprend peu à
peu. Le métier s’est beaucoup automatisé au fil des années ; le meunier doit
pouvoir maîtriser les techniques modernes de fabrication, connaître à fond
la représentation schématique du moulin et les réglages des équipements en
fonction des variétés de farine produites. Il est aussi responsable du contrôle
qualité pendant la production, du nettoyage et du conditionnement du
blé ainsi que de la maintenance des machines. « Pour pratiquer ce métier, il
est indispensable de suivre une formation de trois ans auprès d’une école de
meunerie, explique Ivan. On peut aussi se perfectionner au centre de formation de
Bühler, en Suisse. D’ailleurs pour la bonne marche de nos moulins, nous recevons
régulièrement des experts de Bühler pour nous accompagner dans nos opérations. »
De g. à dr. : Jagdish Muthoora, Nawaz Raheemeea,
Oomesh Jhugaroo, Cédric Calou, Thierry Rety et Ivan
Yardin. Absent de la photo : Mario Arékion.
Trait d’union Nº222 – décembre 2015
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Mode Learning
Mode Learning
MÉTHODES D’ACTING
TEAM-BUILDING
Communiquer, c’est tout un art !
Chantefrais : objectif atteint !
David Pion, spécialiste de la Commedia dell’arte.
Le 20 octobre dernier, David Pion, acteur belge, faisait une
présentation de l’art des rapports professionnels à une dizaine de
représentants du HR et de la formation. Pas dans l’objectif de former
des acteurs mais plutôt pour les initier aux méthodes d’acting à
utiliser dans leur vie professionnelle. Cette première rencontre,
organisée par Newskills, était un avant-goût de la formation
complète que l’acteur spécialiste de la Commedia dell’arte assurera
les 22 et 23 février 2016 aux employés désirant acquérir des outils
de développement personnel pour optimiser leur poste.
Les objectifs de la formation se rapportent, entre
autres, à l’analyse des rapports hiérarchiques dans
l’entreprise, à la gestion des rapports humains, à
la réactivité appropriée selon les situations et à
l’exploration des grands jeux des rapports humains.
Les méthodes d’acting sont axées sur la respiration,
la parole, l’improvisation, la maîtrise d’un texte/
d’un auditoire et le rapport social aux autres.
« J’ai trouvé cette méthode intéressante, car nouvelle
et originale. Et cela tombe bien car elle correspond
parfaitement aux demandes de formation
de certains employés qui sont dans la
communication », souligne Caroline Lau, HR
Manager aux Moulins de La Concorde. Et Jason
Maulette, HR Coordinator à
Panagora, de renchérir :
« Certes, elle nous aidera à
mieux communiquer, surtout
à l’oral. A travers le langage
corporel, David Pion nous a montré
comment gérer nos émotions
et maîtriser nos présentations
devant un auditoire, en vue de
mieux faire passer les messages.
Vraiment enrichissant ! »
Dans la continuité des événements
qu’elle a organisés pour marquer les
15 ans de la franchise, l’équipe de
Chantefrais a participé, le 8 décembre
au Preskil, à un team-building,
encadrée par l’équipe d’Arjoon Mohit
(de Ruboise International). Répartis en
quatre équipes – Rouge, Bleu, Jaune,
Vert – les 16 employés de la franchise
se sont pleinement impliqués dans des
activités ludiques s’articulant autour de
valeurs fortes : écoute, communication,
partage, entraide, motivation,
confiance, agilité… Ils les ont mises en
pratique, par exemple, quand les yeux
bandés, ils ont joué au golf, guidés
uniquement par les explications de
leurs collègues ou encore en faisant
preuve d’adresse et de technique
alors qu’ils dessinaient le logo de
Chantefrais avec un stylo tenu par de
la ficelle. Au jeu de la personnalité,
les équipes ont fait montre de leurs
talents pour incarner une personne
positive, un personnage négatif, un
paresseux et un individu motivé.
« La mission principale de ce teambuilding était de fédérer l’équipe de
Chantefrais et de responsabiliser
chacun à son rôle de manière
à atteindre le même objectif »,
souligne Mélanie Giraud, Divisional
Manager. Le même objectif étant la
construction finale d’un tipi réalisée
par tous et dont l’achat du matériel
était « financé » par les pièces de
monnaie gagnées par chacune des
équipes. Cette journée, haute en défis
et en partage, s’est prolongée par un
cocktail et un dîner auxquels ont
assisté Thierry de Spéville, Christian
de Rosnay et Didier L’Acariate,
respectivement GM, Finance
Manager et HR Manager d’Avipro.
PICK’N’EAT-NEWSKILLS
A KFC, l’on sourit avec le coeur
Offrir son plus beau sourire aux clients et donner un service impeccable… Si
à la base la formation Inner Smile – assurée récemment aux caissiers de KFC
par l’équipe de Newskills – s’articulait autour de ces impératifs du service
clientèle, elle est allée au-delà en s’appuyant sur le modèle de Donald Kirkpatrick
(chercheur américain) pour mesurer l’impact sur les participants et l’entreprise.
C’est ainsi qu’une soixantaine de caissiers des diverses unités de KFC ont
fait l’expérience de cette évaluation qui repose sur quatre niveaux : les
réactions des participants à la formation et leur degré de satisfaction ; la
mesure des compétences qu’ils ont acquises ; l’impact sur le changement de
comportement au travail et le retour sur l’investissement (l’incidence de ce
changement de comportement sur l’entreprise). Les indicateurs étant le « staff
friendliness » mesuré à travers les commentaires online des clients de KFC.
L’équipe de Newskills a conduit cette formation à travers des groupes de
discussion sur des thèmes tels que la gestion des émotions négatives et la
communication non violente, qui ont permis aux caissiers de prendre des actions
concrètes pour améliorer leur bien-être et gérer les situations conflictuelles.
Des évaluations avant et après le cours et des questionnaires ont aussi aidé
à mesurer l’impact de la formation sur les caissiers. Stéphanie (Bagatelle)
reconnaît aujourd’hui être plus professionnelle et serviable envers la clientèle
alors que Vidya (Grand-Baie) affirme mieux communiquer avec les clients.
18
Trait d’union Nº222 – décembre 2015
ILS ONT DIT
Au KFC de Bagatelle, Maryline et ses collègues ne lésinent
pas sur le sourire pour servir les clients.
Christopher Etiennette : « J’ai pris
conscience de l’importance du rôle
de chacun dans une entreprise,
pour qu’elle puisse bien fonctionner.
Dans les ateliers, il n’y avait aucune
activité perso, toutes étaient axées
sur l’équipe – si l’un n’était pas
en osmose avec les autres, on ne
pouvait pas avancer… Nous nous
étions déjà conditionnés dans le
bus qui nous a amenés au Preskil ;
pour nous il n’y avait pas de maillon
faible, mais juste quelqu’un à
encourager et à motiver. Ce teambuilding m’a aussi permis de me
remettre en question, de voir
dans quelle direction je vais… »
Zouleikha Toorawa : « Je mesure
aujourd’hui la chance que j’ai de
faire partie d’une telle équipe. Ce
que je retiens de cette journée ?
L’unité entre les collègues. Et le plus
surprenant, c’est de les découvrir
sous un autre jour. Nous avons eu là
l’occasion de mieux nous connaître. »
Natacha Gustave : « Ce teambuilding m’a permis de découvrir
les talents cachés de mes collègues,
surtout dans les sketchs auxquels
nous avons participé.
Lors du debrief, j’ai compris
combien mon travail était
important pour l’entreprise. »
Trait d’union Nº222 – décembre 2015
19
Actions citoyennes
Art’zimuts
LUMIÈRE D’ESPÉRANCE
AVIPRO PROCESSING
A chacun son sac « Maurilait »
Un atelier de couture révélateur de talents
Beau moment de partage que celui
vécu par les employés du comité CSR
de Maurilait Production Ltée, qui ont
remis, le 10 décembre dernier, des sacs
à dos à une cinquantaine d’enfants
de l’association Lumière d’Espérance.
Des sacs qui leur seront certes utiles
pour une bonne rentrée des classes.
C’était aussi l’occasion de faire la
fête pour marquer les festivités de
Noël. Gâteaux, confiseries, pains et
boissons ont fait le bonheur des
petits comme des grands. Mais
celui que tous attendaient avec
impatience, c’était bien le Père Noël…
« Vent d’un rêve »
bien dans ses locaux
Les nouveaux locaux de Vent d’un rêve, situés à Cité Mangalkhan (voir Trait
d’Union n° 221), ont été inaugurés en grande pompe le 6 novembre dernier,
en présence du ministre des Arts et de la Culture, du maire de Cupepipe, de
l’Executive Chairman du Groupe Food & Allied et d’un représentant de la MCB
Forward Foundation (principaux sponsors) ainsi que de plusieurs autres invités.
Une inauguration qui a été marquée par la magnifique prestation de l’orchestre de
l’école qui comprend une cinquantaine d’enfants habitant la localité.
20
Trait d’union Nº222 – décembre 2015
Un briyani tandoori
façon Maurilait. Maurilait
Production Ltée, qui sponsorise
déjà l’équipe de foot de Valentina
– localité avoisinant l’entreprise
– a étendu son champ d’action
dans le quartier en organisant
un concours de cuisine pour ses
habitants. Seule condition : les
participants devaient préparer
leur plat avec les produits
de Maurilait. C’est le briyani
tandoori de Mme Hossany, réalisé
avec le lait caillé nature, qui a fait
l’unanimité du jury.
Le comité Art, Culture et Sport du
Processing a lancé en juillet dernier un
atelier ayant pour projet d’apprendre
à coudre aux employées qui le
souhaitaient. Coachées par Vimi Adaya
(Cutting), Radha Bansoodeb (Small
Processing Plant) et Neernambal
Seethiat (Eviscération), un petit
nombre de dames se sont retrouvées
régulièrement à l’heure du déjeuner,
fil, aiguille et tissu blanc en main, pour
monter un tablier. L’atelier a aussi fait
l’objet d’un concours : si le modèle avait
été imposé afin que toutes puissent
suivre aisément les instructions des «
professeurs », la décoration, elle, a été
laissée libre. Le jury, composé d’Hervé
Bax de Keating, directeur d’ACS du
Groupe, Meliza Fanchin de Panagora
et Marie-Anique Marie d’Avipro
Farming, a eu du mal à élire le tablier
le plus original. Au final, ce sont Anita
Murden pour son logo brodé et Annick
Meemeea pour sa peinture qui sont
reparties chacune avec un voucher
KFC. A cette occasion, un certificat
a été remis à toutes les participantes.
Profitant de l’événement, le comité
a également voulu mettre en avant
les autres talents des employés, en
organisant une exposition d’artisanat :
peintures, poupées en crochet, et divers
objets en matériaux recyclés. Le jury,
admiratif, a récompensé ces travaux,
notamment les cartes en crafting
de Samuela Caline et les animaux
en chaussette de Sandrine Guérin.
MUSIC & ALLIED
Un groupe musical qui monte, qui monte…
Il y a toujours eu de la danse et de la
musique dans le Groupe. Séduit par
le film Les choristes, Michel de Spéville
a voulu donner une autre dimension
au chant. Mais qui dit chant dit aussi
danse ! Ces deux activités, si proches
l’une de l’autre, se sont développées
naturellement grâce à la compétence
et au dévouement de beaucoup. « Faire
ensemble, dans la coopération et l’amitié,
trouver des solutions aux difficultés qui
jalonnent les préparations à toutes ces
représentations créent des liens très forts
d’amitié et de respect, affirme Hervé Bax
de Keating, directeur Art, Culture et
Sports. Et puis, il y a des personnalités,
des compétences, qui émergent. Nous
sommes toujours heureux de voir
des employés qui se révèlent et qui
prennent une nouvelle place dans le
milieu artistique du Groupe. » Carl de
Souza (ancien directeur ACS), l’ayant
bien compris, a lancé Music & Allied
dans Voyage au bout de nos rêves en
2011, puis Chantons l’amour en 2012.
Fort de ces expériences, le groupe
musical a sorti un clip chant en 2013,
et a aussi structuré ses répétitions de
chant et danse, de manière à avoir une
progression constante dans ces deux
arts. Deux représentations seront faites
dans la salle des Komikos en 2014. En
2015, le théâtre a pris toute la place et
les énergies. Pour 2016, ce sera les 50 ans
du Groupe lors desquels Music & Allied
compte bien se faire entendre. Tous les
volontaires – danseurs, instrumentistes
ou choristes – sont les bienvenus. Venez,
vous aussi, danser, donner de la voix !
Trait d’union Nº222 – décembre 2015
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HR Flash
NOUVELLES
RECRUES
On se bouge
CARTES DE VISITE
PANAGORA
LIGUE INTER-SPORTS
FTL
NEW MAURIFOODS LTD
Fatimah Jaddoo a été
embauchée comme
Quality Assurance Officer
depuis novembre.
Deeshan Jamnasingh est
Assistant Purchasing Officer
depuis septembre.
Nicolas Arlanda a été
recruté comme Storekeeper
depuis novembre.
FTL
Rishi Pultoo a été recruté
comme Customs Operations
Agent depuis septembre.
David Pitot occupe le
poste de Project Coordinator
depuis octobre.
Natasha Doolub et Melissa
Gébert ont été embauchées
respectivement comme Sea
Freight Import Coordinator
et Sea Freight Export
Coordinator depuis les mois
d’octobre et de novembre.
Géraldine Chellen est HR
Officer depuis novembre.
NEW EDGE SOLUTIONS
Ludovic Vengta a été recruté
comme Infrastructure Services
Consultant depuis octobre.
TRANSFERT
Antoine Paté, auparavant
ingénieur agronome à Avipro,
occupe le même poste à New
Maurifoods Ltd depuis octobre.
22
Geerish Hookoomsing
occupe, depuis octobre, le poste
de HR Manager à Panagora. Il a une
longue carrière au sein des Ressources
Humaines en tant que HR Manager
précédemment à Lux Resorts et dans le
Groupe Veranda, où il a participé, entre
autres, à l’ouverture voire la réouverture
d’hôtels, notamment Tamassa, Pavillon,
Heritage Resorts, Domaine de Bel
Ombre (Le Telfair, Awali, Villas golf et
C Beach). Geerish a une prédilection
pour les activités sportives telles
que le foot, l’équitation, le snooker
et le golf. Il est surtout passionné de
lecture et amateur de bons vins.
Stéphane
Rose a été
recruté en
novembre
comme
Manager
de MAHE
Distributors
Limited aux
Seychelles. Il
a fait des études de management à
l’Institute of Commercial Management
et a travaillé, entre autres, à Innodis
comme Assistant Manager ; il a
également été Sales Manager à
BrandActiv et Regional Sales Manager
(Hygiene Solutions (Mauritius) Ltd).
Stéphane a pour passion la lecture,
les voyages et les activités sportives.
Il a été vice-président du Leo Club
de Quatre-Bornes et secouriste
bénévole à l’Ordre Souverain
Militaire Hospitalier de Saint-Jean de
Jérusalem de Rhodes et de Malte.
Trait d’union Nº222 – décembre 2015
Jean Michel Carosin
a été
embauché à FTL en tant que Head of
International & Strategic Development
depuis septembre dernier. Avec
une riche expérience sur l’échiquier
international, plus précisément en
Afrique de l’Est et dans l’océan Indien,
cet ancien du Lycée Labourdonnais
s’occupe, entre autres, des bureaux
de FTL dans la région et de son
développement à l’international. Il
a travaillé dans divers domaines et a
été Group Procurement à Bramcom
International. Marié et père de trois
enfants, Jean-Michel est un passionné
de tir à l’arc, de VTT et de lecture.
Panagora conserve
sa suprématie
Cette année, Panagora remporte à nouveau
la ligue de sports interentreprises. Une
bien belle saison pour cette entreprise qui
a été présente sur tous les podiums, sauf
en billard où elle a obtenu la 8e place. Il est
à noter que les douze activités proposées
ont permis à environ 950 employés
du Groupe d’y participer. Seules deux
entreprises – Avipro Farming et Panagora
– ont présenté des employés dans toutes
les disciplines. Prochain objectif : un taux de
participation dépassant les 1 000 employés.
Classement général
Panagora
2e
Avipro Farming 3e
Des Universiades
à Maurice
Sept établissements universitaires – le Charles
Telfair Institute, l’Université de Maurice, l’Université
des Mascareignes, l’Université de Technologie,
la Middlesex Mauritius University, le Mauritius
Institute of Education (MIE) et la Rushmore Business
School – se sont retrouvés, en octobre dernier,
pour des Universiades (compétitions sportives
inter-universitaires). Organisées, pour la première
fois, conjointement par le Charles Telfair Institute et
l’Université de Maurice et sponsorisées par I STUDY,
ces compétitions, qui comprenaient le volley-ball,
le football et le badminton, se sont déroulées du 20
au 30 octobre dernier. Y ont participé une centaine
d’étudiants. Au tableau des vainqueurs : l’Université
de Maurice (badminton individuel et par équipe,
football) et le MIE (volley-ball homme et dame).
VOLLEY-BALL INTERENTREPRISES
KFC, la meilleure
Circus comme Chef de Projet Senior
depuis octobre dernier. Détentrice d’un
Bachelor of Business Administration
(BBA) avec spécialisation en Mass
Communication de Charles Telfair
Institute, elle a travaillé successivement
comme Chef de Projet (Amadeus) et
Directrice opérationnelle (FactoWe).
Mariée, deux enfants, Lara a comme
hobbies la pâtisserie et la lecture.
Avipro Processing CTI-UOM
CIRCUS
Lara Marot a rejoint l’équipe de
1re
Dix équipes ont participé à la compétition de volleyball interentreprises qui s’est déroulée au gymnase
Pandit Sahadeo à Vacoas, le 14 novembre. Parmi,
de nouvelles venues à l’instar du Labourdonnais
Waterfront Hotel, du Hennessy Park Hotel et de
Moka-Offices. Autre nouveauté, chaque équipe
devait avoir au moins une volleyeuse en permanence
sur le terrain. Elles ont très bien tenu leur place et
ont souvent mis leurs adversaires masculins en
difficulté. En ce qui concerne les résultats, KFC a
pris sa revanche sur Avipro Farming qui avait gagné
l’année dernière, au cours d’une finale très disputée.
Classement général
KFC
1re Avipro Farming 2e
Panagora
3e
Trait d’union Nº222 – décembre 2015
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On se bouge
On se bouge
ATHLÉTISME FMSC
• F&A, 2e équipe toutes catégories, 1re équipe
féminine et 2e équipe
masculine.
Food & Allied talonne Médine
• Varsha Reesaul
(Hennessy) et Nathalie Bouf
(Processing), 1re et 2e au
2000m marche.
Les vendredi 6 et dimanche 8 novembre, 51 employés de Food & Allied ont participé à la compétition annuelle
d’athlétisme organisée par la Fédération Mauricienne des Sports Corporatifs (FMSC), au stade Germain Comarmond
à Bambous. Les participants se sont battus jusqu’au bout pour décrocher une très jolie deuxième place derrière
Médine. Cela laisse à penser qu’avec un peu moins d’absentéisme et un tout petit peu plus d’entraînement, Food
& Allied devrait venir taquiner l’indétrônable Médine. En faisant sienne la devise de Pierre de Coubertin (fondateur
des Jeux Olympiques modernes) – « Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la
difficulté pour la vaincre » – l’équipe de Food & Allied peut aspirer à la première place l’année prochaine…
• Sabrina Rabot (Hennessy),
Jennifer Edouard (KFC),
Sandrine Domingue (KFC) et
Shirley Larose (KFC) –
2e équipe medley.
• Sarah-Jane Moura
(Panagora) 3e au javelot.
• Meliza Fanchin et Sabrina
Rabot (meilleure athlète
féminine).
Yannick Moossa de KFC.
Charles Marie de Panagora.
Désiré Bonnelame (Panagora), Yannick Levantard (Farming), Christopher Sans Souci
(Hennessy) et Charles Marie (Panagora) – 1re équipe medley (100m – 200m – 300m – 400m).
Désiré Bonnelame (Panagora) et Jean Lex Perrine (LFL).
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Malgré une bonne fièvre, Junaid a participé au Medley
H3. L’équipe a ramené une médaille de bronze.
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Time out
Time out
PANAGORA
Let's Party
Les mois de novembre et de décembre ont fait place aux traditionnelles
fêtes de fin d’année dans les entreprises du Groupe, chacune y allant de
sa touche perso et originale. Les employés du Groupe se sont amusés
à L’Aventure du Sucre ; tout Panagora s’était donné rendez-vous au
Holiday Inn alors que Newskills a participé à une « Laughing Therapy
» avant de faire une pause déjeuner à Izumi. Pick’N’Eat a fait la fête à
Intercontinental Resorts ; Avipro au Domaine Anna (le Processing au
Tamassa Resorts) et le département de Sundries a passé la journée
à Casela et à la plage de Flic-en-Flac. Déjeuner au Club de Curepipe
Starlight pour Maurilait et soirée Gatsby au Long Beach Hotel pour LFL.
GROUPE
NEWSKILLS
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Time out
Time out
PICK’N’EAT
PROCESSING
AVIPRO
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Time out
LFL
Time out
Rien que du fun pour LMLC
Journée animée et bien remplie que le Fun Day des Moulins de La Concorde qui
a eu lieu au Chassé de Wolmar le 12 novembre dernier. Environ 150 employés –
dont une forte participation de femmes – ont pris part aux nombreuses et diverses
activités : aux traditionnels chasse aux trésors, musical chair, tug of war se sont
ajoutés des jeux plus originaux à l’instar du « rasage » de ballons, ou mieux encore
de la confection de cerfs-volants. Chacun y a trouvé son compte !
MAURILAIT PRODUCTION
En toute amitié…
Moments de rencontre, d’amusement, de retrouvailles avec les employés d’Avipro
– organisateur de cet événement annuel – le traditionnel repas de l’amitié a
accueilli environ 200 personnes âgées des alentours de Moka, « heureuses d’être
les invités de Michel et Cédric de Spéville et de Food & Allied ». Au menu : blagues,
chants, danses, cadeaux… De quoi passer un temps convivial ensemble.
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Food & Allied Group
Gentilly, Moka
Tel. : +230 404 9000
Email : [email protected]
Site web : www.food-allied.com

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