Pédophilie : brisons le silence

Transcription

Pédophilie : brisons le silence
Trait d’union
LE MAGAZINE BIMESTRIEL DU GROUPE FOOD & ALLIED
La Petite Fleur
a 50 ans
No 219 – juin 2015
Édito
Sommaire
L’actu des entreprises
4 >13
D’un cycle à l’autre…
–La Petite Fleur a 50 ans
–L’art célébré à la Fête du Pain
–FTL mise sur une identité forte
–Vive le lait avec Candia
–Quand YOP s’associe au tennis
–Un camion high-tech pour les poussins
–L’art s’expose au Hennessy
–Le « helpdesk », une plateforme d’assistance
14 >15
–Jacques Rohan : « Le non-respect des règles
de sécurité peut avoir de lourdes conséquences »
Rencontre avec 16 >17
–Caroline Rault, 15 ans de passion renouvelée
Le tour du métier 18 >19
–Les « Fast Food Operatives » aux premières
loges de la fabrication du poulet KFC
Actions citoyennes 20 >21
–Tout l’APEIM en émerveillement
–Maurilait et Valentina sur un score nul
–A Topaza, on se familiarise avec l’élevage de poulets
–La blanchisserie prend ses marques
Mode Learning
22
–Des sessions d’accompagnement
dans une dynamique de confiance
–Mieux se connaître pour être bien
Art’zimuts23
“
Le nouveau cycle qui s’ouvre
fera la part belle à des moments
particulièrement forts dans bon
nombre de nos entreprises…
“
Entretien L
’ activité du mois de juin aura
été pour le moins soutenue. La
clôture de l’année financière – et
la préparation de la suivante – est en
effet traditionnellement une période
intense. Entre fermeture des comptes,
préparations et présentations de
budget, juin est donc un mois charnière
qui clôt un cycle pour en ouvrir un
autre.
Ce mois de juin aura été marqué par
l’ouverture d’un deuxième Tamam
dans le nord de l’île à Pereybère. Géré
par l’équipe d’Amigel, comme celui de
Beau-Bassin, il permettra de mettre
au point les derniers petits détails
avant l’ouverture des magasins par
les nouveaux franchisés aux quatre
coins de l’île. Cette année financière se
termine également sur une note festive
avec les 50 ans de Yoplait célébrés en
grandes pompes à Paris et un peu
–50 comédiens sur les planches
Eclairage24
–Pédophilie : brisons le silence !
HR Flash
On se bouge
25
partout dans le monde. Une belle
occasion pour Maurilait de fêter ce
partenariat de presque 40 ans avec la
Petite Fleur. La marque française s’est
faite une place de choix à Maurice et
a vécu le développement d’un vrai
savoir-faire local avec l’aboutissement
de réussites 100% mauriciennes
comme Dahi et Perette…
Parlant d’anniversaire, le nouveau
cycle qui s’ouvre fera la part belle à des
moments particulièrement forts dans
bon nombre de nos entreprises… Les
mois à venir verront le 40e anniversaire
de Maurilait mais aussi les 15 ans de
Chantefrais, les 20 ans de Circus, les
20 ans du Labourdonnais Waterfront
Hotel et les 50 ans d’Avipro avec sa
marque phare Chantecler. Et qui dit
Avipro, dit également la naissance
du Groupe Food & Allied… Chacun
a sa manière célèbrera de belles
histoires : Maurilait et Avipro avec le
lancement et la démocratisation de
produits de grande consommation
pour tous les Mauriciens ; une gamme
de services toujours plus large et
une créativité à toute épreuve pour
Circus qui a récemment diversifié son
portefeuille clients ; Chantefrais avec
l’établissement de la toute première
franchise mauricienne et son concept
ultra-novateur à Maurice. Enfin, au
niveau du Groupe, ce sera l’occasion
de se remémorer un parcours riche
fait de créations, de savoir-faire, de
produits innovants et d’équipes
renouvelées et toujours plus motivées.
Pauline Etienne Cavalot
26 >28
–VTT : une discipline qui gagnerait à être pratiquée
–Panagora et LFL dominent le championnat
Trait d’Union est une publication du Groupe Food & Allied.
La reproduction de tout article ou photo devra avoir été autorisée
par le directeur de publication.
Time out
–Les Moulins de La Concorde : 25 ans
et toujours fidèle à son engagement
29 >31
Directeur de Publication
Cédric de Spéville
Rédaction et Coordination
Caroline Fernand
Mise en page
Fabrice Raffa
Responsable de Publication
Pauline E. Cavalot
A collaboré à ce numéro
Carl de Souza
Impression
Regent Press Ltd
Trait d’union Nº219 – juin 2015
3
L’actu des entreprises
L’actu des entreprises
La Petite Fleur a 50 ans
E
lle a traversé des générations et
n’a perdu aucun de ses pétales.
Mieux, en 50 ans, la petite fleur
a donné naissance à nombre de
produits : YOP, Calin, Perle de lait,
Panier de Yoplait… Pour marquer son
jubilé, Yoplait France a organisé une
semaine de festivités baptisée
« Petite Fleur Folies » au cœur de Paris
(voir page 6). Un événement de taille
auquel Maurilait Production Ltée,
représentante de cette marque phare
à Maurice depuis 39 ans, a pris part
en organisant, en collaboration avec
Panagora, une loterie nationale du 1er
mai au 30 juin. Avec comme premier
prix, un magnifique séjour tous frais
payés pour deux personnes à Paris et
deuxième prix un voyage pour deux
à Paris.
Pendant cette période, les
consommateurs pouvaient échanger
huit opercules spécial 50 ans des
yaourts Yoplait (nature, nature sucré,
yaourts aux fruits) contre un billet
de loterie dans des points de vente
spécifiques. « Avec mes parents, nous
avons échangé plus de 160 opercules
contre plus de 20 billets de loterie ;
j’adorerai gagner le séjour à Paris. J’aime
beaucoup le yaourt nature sucré ; j’en
mange au moins trois par jour », confie
Alexis F., 7 ans. Le suspense durera
jusqu’à la mi-juillet, date à laquelle
seront dévoilés les noms des heureux
gagnants de cette loterie nationale.
“
Cette aventure a été spéciale ;
nous sommes partis de rien et
nous avons commencé avec 400
yaourts par jour… Aujourd’hui
Maurilait, qui est une entreprise
ultra-moderne, a une capacité
de production de 200 000
yaourts par jour. Ça donne une
idée du chemin parcouru.
Michel de Spéville,
Chairman de Food & Allied
“
ÉVÉNEMENT
Un peu d’histoire
1976
1980
Yoplait est fabriqué
à Maurice
4
Trait d’union Nº219 – juin 2015
“
Mon souvenir le plus marquant de Yoplait ?
Recevoir au nom de Maurilait un trophée, au
Symposium International de Yoplait à Lisbonne
(Portugal) en 1987, récompensant la 3e plus
importante progression de ventes parmi les franchisés.
Jean-Jacques Boullé,
General Manager de Maurilait
“
L’idée d’une production de
yaourt à Maurice a germé
à La Réunion après la visite
de Michel de Spéville dans
une laiterie réunionnaise. Yoplait
fait son entrée à Maurice en 1973 à la
signature du partenariat de franchise
avec la marque française. Mais ce n’est
que trois ans plus tard que Maurilait
se lance dans la production de yaourt.
Les premières années sont difficiles car
les volumes sont minimes – le yaourt
étant alors considéré comme un luxe.
Maurilait lance Dahi,
le yaourt à boire
Il devenait urgent de trouver un produit qui pouvait
être fait localement et dont le goût serait apprécié par
la population. Pourquoi pas le lait caillé ? D’autant que
le produit est en forte demande chez les populations
hindoues et musulmanes de l’île. C’est ainsi que Maurilait
fait le pari du yaourt à boire et lance le Dahi le 27
février 1980. Rapidement, le produit remporte un vif
succès et représente en quelques années près de 40 %
de la production de l’entreprise. Consécration : Yoplait
accueille Dahi dans sa gamme de produits en 1986.
Aujourd’hui, Dahi représente plus de 1 000 tonnes
distribués dans l’île sous huit variétés de produits.
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L’actu des entreprises
L’actu des entreprises
« Petite Fleur Folies » au cœur de Paris
RESPECT SOLIDARITE
MERITOCRATIE COHESION
JUSTICE SOCIALE
Respecter l’autre dans sa différence
Nous Mauriciens, nous sommes uniques !
Il faut la diversité pour que règne l’harmonie
Oser être soi…
événement qui s’inscrit parfaitement
dans les valeurs portées par Yoplait :
plaisir, joie de vivre, authenticité,
famille… qui sont les piliers de cette
marque cinquantenaire », soulignait
Olivier Faujour, président de Yoplait
International, sur le site de
« Petite Fleur Folies ».
Les CEO des 50 franchises Yoplait
dans le monde ont été également
conviés à assister à l’événement. « Le
dîner était exceptionnel. J’ai été très
heureux de représenter notre petite
fleur mauricienne », confie Cédric
de Spéville, CEO du Groupe.
HUMILITE
Du 18 au 21 juin, la capitale française
s’est parée des fleurs et senteurs de
« Petite Fleur Folies », événement
conçu par Gad Weil – créateur
d’art de rue connu pour ses oeuvres
végétales spectaculaires – dans le
cadre des 50 ans de Yoplait. Près de
600 000 visiteurs ont pu découvrir,
au pied de la Tour Eiffel, un jardin
extraordinaire composé de 500
000 fleurs et plus de 100 variétés de
plantes : marguerites, coquelicots,
cosmos, fenouil, lavande, lupin
rouge… Et peuplé de huit « Créatiles»
métalliques. « Gad Weil a imaginé un
Eliminer le “sa mo ban”
ENJEUX
Pourquoi parler de mauricianisme ?
L
© Photos : Petite Fleur Folies
es débats de la série « Enjeux »
ont repris cette année avec
comme thème de lancement :
le mauricianisme. Qu’est-ce que le
mauricianisme ? Pourquoi en parler
aujourd’hui ? A l’heure où les flots
migratoires et la communication
entre les peuples se font plus intenses,
où la mixité et les échanges culturels
entraînent des remises en cause
permanentes, les populations ne
s’identifient plus à des cultures qu’on
croyait autrefois immuables. Elles sont
aujourd’hui en quête de réponses
qui vont au-delà des races et des
religions. Qu’est-ce qui fait de nous
des Mauriciens ? Une table-ronde
composée de Shenaz Patel, journaliste
romancière, et de David Constantin,
cinéaste auteur de Lonbraz kann sur les
écrans récemment, engage la discussion
avec Carl de Souza et une quarantaine
de personnes de Food & Allied.
Carl de Souza souligne que l’Histoire
mauricienne se construit avec des
composantes « venues d’ailleurs » qui
ont coexisté durant la colonisation
et se sont développé des cuirasses
de tolérance, moyens de survie dans
une réalité îlienne restreinte. Le terme,
surgi des feed-back en préparation
au débat, est contesté par Shenaz
Patel. La journaliste romancière,
qui n’hésite pas à s’engager sur des
enjeux politiques et sociétaux,
rappelle la composante négative
de la « tolérance » pour laquelle on
suggérera, plus tard dans le débat,
l’alternative de « compréhension »
voire, comme l’a dit une des
participantes, d’une réelle intention
de connaître l’autre dans sa différence.
Différence, qui en général tue, d’après
David Constantin. Ce silence qui
Shenaz Patel dédicaçant des exemplaires
en français et en créole de sa BD «Paul et Virginie».
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Trait d’union Nº219 – juin 2015
semble faire partie de notre culture.
Shenaz Patel évoque le rapport de
forces, exacerbé lors de chaque élection,
le jeu de pouvoirs prévalant avec le
communalisme comme levier. Elle
décrit l’action qui a eu raison de la
déclaration obligatoire de l’identité
ethnique des candidats. Cette identité
comme nous le rappelle, Gérard
Boullé, qui peut devenir éminemment
mauricienne lors d’événements forts
comme les Jeux des îles, par exemple.
La difficulté de la population à se
« brasser » entre les différentes strates
économiques est soulignée. De même
que l’apparente contradiction entre
l’enrichissement dû aux différences
entre les cultures et les conflits
engendrés par ces mêmes différences.
Ce qui vaut, non seulement au
niveau des communautés, mais aussi
à celui des relations individuelles.
Comment se prémunir des blessures
du passé, de virus presque présents
dans la population et qui n’attendent
que le moment propice pour se
manifester ? L’importance de l’Histoire
est soulignée, avec ses points de vue
arbitraires, ses imperfections, voire
ses blessures. Mais la connaissance de
l’Histoire et la recherche de la vérité
demeurent incontournables et les
Mauriciens doivent pouvoir assumer
leur passé pour faire face à l’avenir.
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L’actu des entreprises
L’actu des entreprises
LES MOULINS DE LA CONCORDE
L’art célébré à la Fête du Pain
« Le pain, tout un art ». Jamais thème
n’aura été plus approprié pour cette
édition 2015 de la Fête du Pain.
Véritable clin d’œil à la qualification
de la sélection mauricienne pour la
Coupe du Monde de la Boulangerie
2016, il illustre bien le travail d’artiste
auquel se sont livrés les boulangers
mauriciens lors de la récente
Coupe Louis Lesaffre à Istanbul.
Outre les stands habituels auprès
desquels les visiteurs du Caudan
Waterfront pouvaient s’approvisionner
en pains, pâtisseries et viennoiseries,
et l’exposition des pièces artistiques
des 14 hôtels en compétition
autour de la « Célébration des fêtes
traditionnelles à Maurice », deux
échoppes ont particulièrement
attiré la grosse foule. Celle de l’équipe
mauricienne qui a fait goûter au
public les produits présentés à
Istanbul et reproduit sur place la pièce
artistique qui lui a valu les honneurs;
et le stand tenu par l’Association of
Les participants au concours des pièces artistiques
Lancement d’ARTKoostik à Cité Ste Catherine en présence de
lors de la remise des prix qui s’est tenue au Hennessy
Park
Hotel. participant au Duke of Edinburgh’s Award.
jeunes
slovènes
Mauritian Manufacturers (AMM)
qui a proposé des « petits-déjeuners
Made in Moris », le pain étant l’aliment
le plus répandu pour ce repas.
Comme de coutume, la Fête du Pain
s’est étendue aux concours ouverts
aux professionnels, aux activités et
autres animations organisés dans les
municipalités, Centres de Lecture et
d’Animation Culturelle (CLAC), ainsi
que dans une centaine d’écoles. Elle
a été célébrée à Rodrigues du 28 au
30 mai dans le cadre du Salon de la
Créativité organisé par les Autorités
Régionales. Cette manifestation a pris la
forme d’un festival de ventes de pains
et de produits préparés à base de farine,
traditionnels ou novateurs. Les Moulins
de la Concorde a également apporté
son soutien au Forum des Métiers qui
s’est tenu fin mai à Mayotte, au cours
duquel a été désigné le meilleur pain
de Mayotte. Le gagnant sera reçu en
formation à LMLC au mois de juillet.
La pièce gagnante réalisée par Vicky Gangoorsidar
et Ezekiole René du Sofitel Imperial Resort & Spa.
Le pain, source de partage au LCQB
Cette année, pour changer de sa
visite au Caudan dans le cadre de la
Fête du Pain, le département Food
Studies du Convent de Lorette de
Quatre Bornes a organisé un atelier
culinaire, auquel ont participé les
élèves des Form IV à VI. « La Fête
du Pain est pour nous synonyme
de partage et nous avons
voulu redonner le sens de
cette valeur aux élèves »,
souligne Urmila Ramsamy,
enseignante en Food Studies.
Anna A. et Hemakshsi P.,
élèves de Form VI, étaient ravies
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Trait d’union Nº219 – juin 2015
de vivre un tel événement dans leur
collège. « Ça a été une nouvelle occasion
de travailler en équipe et de gérer
ensemble la préparation et la cuisson de
nos “buns” ; nous étions fières ensuite de
pouvoir les partager avec nos amies. »
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L’actu des entreprises
L’actu des entreprises
PARTENARIAT PANAGORA-FMT
Quand YOP s’associe au tennis
LOGISTIQUE
FTL mise sur une identité forte
Un partenaire de confiance pour des
services logistiques innovants. C’est ainsi
que FTL a choisi de se positionner visà-vis de sa clientèle. Forte de son expertise dans le domaine et de sa volonté de
répondre aux attentes d’une clientèle
de plus en plus exigeante, l’entreprise
a repensé sa vision et sa mission pour
qu’elles cadrent davantage à l’évolution
du marché. Lors d’un team-building, les
30 et 31 mars, une trentaine d’employés,
tous départements et niveaux hiérarchiques confondus, ont échangé leurs
idées et points de vue dans le cadre inspirant du Domaine de l’Arbre du Voyageur, guidés par Benoît Maingard de
Maingard Associates. En ont résulté une
vision et une mission fortes, tournées
vers l’avenir : un service encore plus
performant à Maurice et dans les filiales
pour amener ce qui se fait de mieux
dans le monde à la clientèle.
« Ces moments interactifs nous ont
permis également de définir des valeurs
qui nous fédèrent le plus – passion, engagement et éthique – et que nous avons
symbolisées par un totem », souligne
Belinda Rault, HR Manager.
Une vision, une mission et des valeurs
qui défilent, depuis, en boucle sur l’économiseur d’écran de chaque employé
et qui ont été explicitées lors d’une
formation en Customer Care sur le développement d’une culture de service
clientèle exceptionnel chez FTL, assurée
par Claire Burckel-Gabriel (Individual
Teams & Enterprises Psychology Ltd)
en collaboration avec Newskills. « C’est
la première fois que je vis ce genre de
session ; nous avons travaillé ensemble
dans une bonne entente, avec beaucoup
de partage, souligne Jenita Dussoye,
Accounts Clerk. Nous avons tous pris
conscience de l’importance de la mission
et de la vision de FTL, et maintenant il
nous reste à les faire vivre avec enthousiasme. Notre défi sera que nos clients les
ressentent à travers notre service ! »
JOURNÉE MONDIALE DU LAIT
Vive le lait avec Candia
Candia a célébré la journée mondiale du
lait le 1er juin dernier. La marque de lait
française s’est associée à cet événement
international, auquel participent les
pays du monde entier depuis 2001
– date à laquelle cette journée a été
lancée par la Food and Agriculture
Organization, dans le but de vanter les
bienfaits du lait, ses richesses naturelles
et sa valeur nutritive mais aussi son
poids économique pour les filières
de l’alimentation et de l’agriculture.
Chaque pays organise des manifestations
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Trait d’union Nº219 – juin 2015
à destination du public et des
professionnels, allant des expositions
sur les produits laitiers à des portes
ouvertes dans les laiteries…
A Maurice, Maurilait Production
Ltée, représentante de la marque,
a sponsorisé, avec le soutien de
Panagora, plusieurs émissions
sur Radio One, du 25 mai au
1er juin, et organisé une grande
campagne publicitaire auprès des
radios et principaux quotidiens
et hebdomadaires de l’île.
Les gagnants et finalistes de l’édition 2015 du YOP Tennis Open au Rose-Hill Club.
Le YOP Tennis Open est devenu en
cinq ans un événement incontournable
du calendrier tennistique mauricien.
Organisé par la Fédération mauricienne
de tennis, en collaboration avec
Panagora, le tournoi a réuni, le 10 avril
dernier au Rose-Hill Club, près de 200
participants dans diverses catégories ;
il comprenait également une mini
compétition à l’intention des joueurs en
herbe, leur permettant de fouler pour
la première fois la terre battue du club.
« La marque YOP est fortement associée
au sport à Maurice et nous sommes
convaincus que la pratique d’un sport
contribue tant au bien-être physique
que mental de tout un chacun.
C’est la raison pour laquelle nous
encourageons la pratique d’activités
sportives, déclare Annabelle Fanchette,
Brand Manager. Chaque année, nous
nous associons à un certain nombre
d’événements dans le domaine
sportif (le Curepipe Starlight pour
le football, le Keep Fit with Yoplait
Programme, entre autres). »
Ce tournoi avait également ceci de
particulier : il est le premier sur terre
battue de la saison et il applique
un système de « Back Draw »
à chaque épreuve individuelle,
donnant ainsi la chance au perdant
de continuer à jouer pour le plaisir
même s’il a été disqualifié.
Au niveau des résultats, c’est sans
surprise que les deux favoris du
tournoi, Jacob Rasolondrozana et
Shannon Wong Hon Chan, ont
été sacrés à l’issue des finales du
simple messieurs et du simple
dames disputées sur les courts Sybile
Hugnin Du Mée et Pierre Bonieux.
tweets...
Des produits encore mieux
conservés. Maurilait Production Ltée a mis en
opération un nouveau groupe froid négatif, qui
alimente sa chambre froide négative, son tunnel de
surgélation de bacs de crème glacée et la machine
à fabriquer les bâtonnets glacés. Ce groupe froid
négatif fonctionne au NH3 (de l’ammoniac qui
est un fluide naturel) à une température de -25°C,
permettant ainsi une surgélation plus efficace des
produits pour une meilleure conservation. La nouvelle installation, de standard Unilever, a également
l’avantage d’augmenter la capacité de fabrication
(production simultanée de bacs et de sucettes). Elle
a nécessité un investissement de Rs 25 millions.
Tamam s’ouvre
à Pereybère. Une
deuxième enseigne
Tamam s’est installée
depuis juin dans le bâtiment commercial « Max
Plaza Building », vis-à-vis
de la plage publique de
Pereybère. Les consommateurs du nord de l’île
peuvent y découvrir un assortiment de pains, de viennoiseries pur
beurre, et de pâtisseries (incluant la spécialité de la maison, des
cookies aux pépites de chocolat). Au menu, des sandwichs également. Ouvert tous les jours de 6 heures à 19 heures.
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L’actu des entreprises
L’actu des entreprises
COUVOIR DE PROVIDENCE
NEW EDGE SOLUTIONS
Un camion high-tech pour les poussins
Le « helpdesk », une plateforme d’assistance
Il est le premier transporteur de
poussins du genre à Maurice. Bientôt sur
les routes, il effectuera le transport et la
livraison de près de 68 000 poussins du
Couvoir de Providence. De fabrication
européenne et de haute technologie, ce
camion dispose d’une caisse longue de
7 mètres, lui permettant d’accommoder
Mot de passe oublié, mail verrouillé,
problèmes en tous genres à traiter…
Et voilà le « helpdesk » de New
Edge Solutions à la rescousse.
Derrière ce service : un visage. Celui
de Venilla Sevanandee. Son rôle :
prêter assistance aux entreprises, à
la fois du Groupe et externes, qui
sont confrontées à des problèmes
informatiques. Le principe du
« helpdesk » est simple en soi bien
qu’il se structure selon un schéma
défini : le client appelle sur un
numéro dédié pour faire part de
son problème informatique, après
quoi Venilla entre les informations
relatives au sujet dans une application
spécifique, le CRM (Customer Relation
Management System), à l’intention
d’un consultant en mesure de le régler.
Avec le temps, cette plateforme
est appelée à se développer
davantage pour devenir le centre
de convergence du Groupe pour la
gestion et le traitement des problèmes
informatiques quels que soient leur
nature et leur degré de complexité.
Déjà Venilla professionnalise le service,
intervenant en amont en fonction
de la particularité du problème. « Je
me familiarise le plus possible avec
les différentes applications pour être
capable de résoudre directement
certains problèmes et réduire ainsi le
deux fois plus de poussins que le
précédent transporteur. De plus, il
est équipé de gaines d’air avec filtres
anti-microbiens et d’un système de
ventilation fonctionnant en surpression,
prévenant ainsi des variations brusques
de température, ce qui assure aux
poussins un environnement confortable
et une oxygénation optimale.
Le caisson est pourvu
INDIGO HOTELS
L’art s’expose au Hennessy
Fidèle à son esprit artistique, le Hennessy Park Hotel
accueille régulièrement les expositions de jeunes talents.
Récemment Baba Gaïa, aux origines mauricienne et
réunionnaise, a exposé une sélection d’œuvres au
feutre et au marqueur, intitulée « De l’eau su feuille
songe », qui oscillent entre l’abstrait et le figuratif. En
début d’année, un jeune autre talent, Shain Ramjam, a
dévoilé son univers autour de la mode, de l’art et de la
musique, à travers des peintures – principalement des
portraits féminins – audacieusement « fashion ».
d’une alimentation autonome qui
permet de garder les poussins dans de
bonnes conditions même en cas de
panne du camion.
« Grâce à ce transporteur, nous
pouvons optimiser nos opérations, car
il a des avantages multiples : un gain
de temps plus une consommation de
carburant moindre, d’autant qu’il est
équipé d’un système de ralentisseur
de nouvelle génération assurant une
conduite responsable et économique,
explique Bernard Larue, Hatchery
Manager. Cet investissement s’inscrit
dans une amélioration continue des
moyens utilisés pour assurer au poussin
le meilleur démarrage, depuis la mise
en incubation de l’oeuf. » Avec un tel
camion, le Couvoir est sur la voie de la
modernisation de ses opérations.
temps d’attente des clients. Car nous
voulons offrir un service qui soit de
plus en plus performant. » Entre autres
fonctions, Venilla gère également le
« helpdesk » de Panagora, mis en place
en 2013, en étroite collaboration avec
les IT Administrators de l’entreprise,
et dresse un rapport des opérations
effectuées qu’elle communique
régulièrement à la clientèle.
tweets...
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Trait d’union Nº219 – juin 2015
Photo non contractuelle. Jusqu’à épuisement du stock.
les consommateurs peuvent trouver sur
les rayons des supermarchés la Roquette –
jeunes pousses (au goût poivré) de la marque
Bonduelle. Fraîche et pleine de vitamines,
cette variété de salade de forme dentelée
ajoute un brin d’originalité aux plats. Déjà
lavée et essorée, elle a également une bonne
tenue en sac. Au vu de l’excellent retour de
la clientèle, deux produits suivront rapidement : la Salade du Jour et la Salade du Jour
(jeunes pousses), des mélanges qui varieront
selon les saisons et les récoltes.
CIRCUS
Des salades « gourmets » avec
Bonduelle. Depuis quelque temps déjà,
Du nouveau à KFC. Le Mini Crunch était à
peine lancé – le 16 mai dernier – qu’il faisait déjà
le buzz. Ce mini burger au tout petit prix, Rs 69,
au vrai filet de poulet est autant apprécié que le
Zinger ou le Rounder.
Trait d’union Nº219 – juin 2015
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Entretien
Entretien
« Le non-respect des règles de sécurité
peut avoir de lourdes conséquences »
Une mauvaise posture, un casque antibruit non porté, une manipulation dangereuse sans
précautions prises… et vous êtes sûr d’être fermement rappelé à l’ordre par Jacques Rohan, le
monsieur « Health & Safety » du Groupe. Sa mission première : veiller à ce que les règles de
sécurité soient appliquées et respectées sur tous les sites, pour éviter que ne se produisent
des accidents. Le sujet est d’autant plus d’actualité que la Journée mondiale de la sécurité
et de la santé au travail a été célébrée récemment.
Le Health & Safety, est-ce
surtout pour les usines et les
environnements exposés ?
Avant toute chose, il faut savoir que
le Health & Safety comporte un volet
légal avec des lois pointues applicables selon les activités pratiquées.
Par conséquent, toute entreprise est
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Trait d’union Nº219 – juin 2015
gestion de la santé et de la sécurité au
travail est une profession à part entière
et a une importance capitale au sein
du management d’une entreprise
au même titre que la comptabilité,
les finances, les ressources humaines
ou encore la production…
De manière générale, le H&S englobe
des risques physiques, mécaniques,
chimiques, biologiques, ergonomiques,
présents partout où travaille l’humain.
Ce n’est donc pas qu’une affaire d’usines
ou autres environnements exposés,
car les risques sont aussi présents dans
les bureaux, même si c’est dans une
moindre mesure. Et il ne faut surtout
pas minimiser les risques psychosociaux – stress, fatigue, conflits…
difficiles à déceler et pouvant aller
jusqu’au burn-out – qui ont un impact
certain sur la performance au travail.
Quand on parle de Health & Safety,
on pense que c’est l’affaire du personnel opérationnel. Mais le management est tout aussi concerné, car il est
tenu de s’assurer que les opérateurs
appliquent consciencieusement les
mesures préconisées et que la sécurité va de pair avec la production.
tenue d’observer ces lois, en fonction
bien évidemment de son activité ;
ceci dit, on ne met pas en place des
mesures pour se conformer uniquement à la loi mais surtout parce
qu’on a à cœur la santé et la sécurité
des employés au travail. C’est le rôle
premier de l’employeur. D’ailleurs, la
Quelles sont les règles de santé
et de sécurité, sur lesquelles
les équipes H&S de Food &
Allied sont le plus à cheval ?
Nous ne sommes pas à cheval sur une
règle en particulier mais bien sur toutes
– de la plus basique comme porter
“
avec ceux qui travaillent dans des
environnements exposés, pour les
amener peu à peu à prendre conscience
des dangers inhérents à leur métier et
des précautions qu’ils doivent prendre,
même si elles sont contraignantes. Cela
implique un gros travail de sensibilisation
sur le terrain, de surveillance et de suivi
réguliers de l’application des règles de
sécurité, de formations en continu…
Certes, c’est le travail du H&S Officer,
mais personne n’est autant responsable
de sa santé et de sa sécurité au travail
que soi. Si un employé constate que
sa sécurité est compromise, il est de
Le management est tenu de
s’assurer que les opérateurs appliquent
consciencieusement les mesures
préconisées et que la sécurité va de pair
avec la production…
La grosse difficulté de notre mission, c’est de sensibiliser les employés
aux risques existants sur leur lieu de
travail et auxquels ils sont confrontés en permanence. Une règle non
respectée ou ignorée par l’employé
peut avoir de lourdes conséquences
sur sa santé et sa sécurité ou encore
sur l’entreprise elle-même. Exemples :
un manutentionnaire qui ne respecte
pas les règles élémentaires de sécurité
peut se blesser et se retrouver dans
l’incapacité de retravailler ; un soudeur
qui manipule son chalumeau dans
un environnement inapproprié peut
provoquer un incendie, voire une
explosion dans le pire des scénarii…
Compte tenu de ces dangers latents
dans nos entreprises – de par la nature
même de leur activité – le Health
& Safety requiert une supervision
permanente, avec des personnes
dédiées uniquement à ce service.
Justement, comment sensibiliser les employés ?
Tout est une question de relations
construites au fil du temps, surtout
“
Jacques Rohan, Group Safety and Health Coordinator
un casque à la plus fondamentale,
comme s’arrêter de travailler en cas de
danger avéré. Par danger, on comprend tout ce qui peut nuire à la santé
et à la sécurité des salariés. Notre rôle
est de les identifier, d’évaluer les risques
qu’ils représentent et de les contrôler
pour les ramener à un niveau acceptable. En fait, tout accident est prévisible,
justement à cause de la présence de
dangers dont les risques ne sont pas
contrôlés. Personne ne vient au travail
pour se blesser et si un accident survient cela veut dire qu’il y a eu une faille
dans le système et qu’il faut y remédier.
son devoir de prévenir son employeur.
C’est en se conformant aux règles de
sécurité qu’on limite les accidents.
Avez-vous déjà été confronté à
des situations dramatiques ?
Ça ne faisait pas longtemps que j’étais
en poste quand j’ai été témoin d’un
accident grave qui s’est produit dans
une des entreprises du Groupe. Un
opérateur, en voulant intervenir sur un
convoyeur en marche, s’est retrouvé avec
une jambe déchiquetée par l’engrenage.
Un accident dramatique qui m’a marqué, et auquel je fais référence à chaque
formation en Health & Safety pour
faire comprendre au personnel qu’un
accident du travail peut survenir à
n’importe quel moment et qu’il peut
avoir des conséquences tragiques.
pare d’année en année et qu’on analyse
les tendances, on peut déterminer la
progression de l’entreprise. Ces mêmes
indices permettent également à une entreprise locale de se comparer à une entreprise internationale (qui pratique la
même activité) pour mesurer sa performance. Par ailleurs, les risques identifiés
et solutionnés rapidement démontrent
tout autant la volonté de l’entreprise
d’atteindre le « zéro accident ».
Quelles sont les dernières
mesures de sécurité que
vous avez mises en place
dans le Groupe ?
Nous disposons d’un manuel de
procédures propre au Groupe, comprenant des mesures qui ont été définies
depuis 1999, et que nous remettons
à jour en fonction de nos besoins.
Il est important que les entreprises
s’approprient ce manuel et l’adaptent à
leurs besoins. A terme, nous aimerions
qu’elles soient plus autonomes et se
donnent les moyens pour implémenter
leur propre système de H&S (avec un
H&S à temps plein) en ligne avec la
démarche du Groupe. Cinq Health &
Safety Officers travaillent déjà à plein
temps pour leur entreprise. Deux
compagnies sont, par ailleurs, certifiées
OHSAS 18001, démontrant qu’elles
ont en place un système de gestion du
H&S et que le management s’est engagé
dans cette démarche sur le long terme.
Racontez-nous une
journée type d’un « Health
& Safety Officer »…
Elle est loin d’être de tout repos
(sourire)! Ma journée se partage entre
mes visites sur le terrain – m’entretenir
avec les équipes, m’enquérir de ce
qui est nouveau au niveau des opérations… – et le travail administratif :
compilation des statistiques, rédaction
de rapports, gestion des équipements
Comment mesure-t-on la
de protection, suivi des actions avec le
progression d’une entreprise
management… Il y a aussi le comité de
en termes de sécurité ?
H&S auquel j’assiste tous les deux mois,
On se base sur des indices internatioles formations que j’assure régulièrenaux qui tiennent compte du nombre
ment aux employés, la prévention à
d’employés, d’heures de travail, d’arrêts de faire… C’est un travail soutenu avec
travail et d’accidents ; quand on les com- une supervision quasi permanente.
Trait d’union Nº219 – juin 2015
15
Rencontre avec
Rencontre avec
Caroline Rault,
15 ans de passion renouvelée
Scientifique de formation et ayant fait carrière dans la
production, Caroline Rault, « Deputy General Manager »
de Maurilait Production Ltée, s’est découvert peu à peu une
passion pour le développement de l’humain. Une dimension
importante, selon elle, à la bonne santé de l’entreprise.
P
«
lus le temps passe, plus le
développement de la personne
devient ma passion. Ce qui me
rend heureuse aujourd’hui, ce n’est
plus autant la filière scientifique et
technique dans laquelle j’ai étudié,
que de participer au développement
des équipes », souligne Caroline
Rault, Deputy General Manager de
Maurilait Production Ltée. Cette
scientifique de formation confie que
son style de management a évolué
avec le temps, plus axée sur l’humain
même si les process demeurent
toujours aussi importants à ses yeux.
Une transition qui s’est opérée au
fil des postes que la Deputy General
16
Trait d’union Nº219 – juin 2015
Manager a occupés à New Maurifoods
Ltd d’abord, puis à Maurilait.
L’aventure mauricienne – tant
professionnelle que personnelle – de
Caroline commence par un stage
à la distillerie de Médine. La jeune
frenchie, née en région parisienne et
d’ascendance bretonne et normande,
est alors en école d’ingénieur
agroalimentaire à Nantes. « Avec un
profil de biochimiste, j’étais attirée
par tout ce qui touchait aux arômes,
voire aux parfums, d’où le choix d’un
stage, qui devait se faire à l’étranger,
sur le développement des arômes
des rhums », explique-t-elle.
Rarement stage ne fut aussi marquant !
Car sur place Caroline fait la rencontre
de Jean-François, son futur mari. Elle
revient à Maurice un an plus tard
pour son stage de fin d’études, cette
fois à la Laiterie de Curepipe. Pour
la petite histoire, elle avait aussi fait
une demande de stage à Maurilait
qui n’avait pas abouti ! C’est une
Caroline diplômée et fraîchement
mariée qui se pose pour de bon
dans l’île en décembre 1999. Avec
quelques connaissances du tissu
professionnel mauricien, qu’elle a pu
cerner pendant ses séjours. A peine
arrivée, la jeune femme sollicite un
poste à Food & Allied, « un groupe où
j’ai vraiment eu envie de travailler pour
avoir entendu parler de son histoire,
de ses valeurs et de son management
moderne avec l’importance accordée
à la dimension humaine ».
Sa première expérience comme
Production Officer à New Maurifoods
Ltd lui laisse d’ailleurs de bons
“
et les achats ; quelque temps plus
tard, elle est bombardée Factory
MES BUZZ
Manager, avec des responsabilités
Votre meilleur plan écolo…
plus étendues, englobant la
La mise en pratique du tri des déproduction, la maintenance,
chets domestiques pour donner
la coordination de la supply
l’exemple et sensibiliser mes enfants.
chain et le Health & Safety
pour lequel une ressource
Le parfum qui sied le plus à
est engagée à plein temps. Sa
votre personnalité…
carrière au sein de la compagnie
« Pleasures » de Estée Lauder.
arrive à une période charnière
Votre geste beauté du matin…
quand elle se retrouve, en 2013, à la
Un verre d’eau fraîche, de l’eau
direction adjointe. Une nomination
fraîche sur le visage, une crème
qu’elle a accueillie comme « une chance,
hydratante et… un pinceau
une opportunité et un challenge ».
correcteur de défauts !
L’année prochaine, toute l’équipe fêtera
les 40 ans de Maurilait. L’occasion de
Des attitudes ou sujets
mesurer le chemin parcouru mais
qui vous fâchent…
surtout de continuer à construire
L’injustice, le mensonge,
l’avenir de l’entreprise. Le marché s’étant
le racisme, l’extrémisme.
complexifié, Maurilait se retrouve avec
encore plus de challenges, notamment
la croissance de la consommation
ouvert et imprévisible », affirme Caroline.
Son style managérial va dans ce sens :
elle encourage ses équipes à participer
au fonctionnement de l’entreprise et à
s’améliorer de manière continue ; ellemême se met au service de la direction,
des employés (qu’elle considère
des produits laitiers, en collaboration
comme ses collaborateurs et clients
étroite avec Panagora pour être
internes) et des consommateurs. « Je
alignés sur les stratégies et constants
suis convaincue que le management
dans les réalisations ; la compétitivité
participatif, l’amélioration continue et
en qualité, coût et efficience de la
la notion de service ne peuvent que
fabrication des produits et enfin le
générer du succès et de la satisfaction
développement dans la région.
tant collective que personnelle. »
« Aujourd’hui Maurilait est une entreprise Aussi, les activités ne manquent
qui se porte bien, et ma mission est de
pas dans l’entreprise : sport, théâtre
préserver cette bonne santé dans un
(Mau’théâtre), musique (Collectif
environnement de plus en plus exigeant,
Culturel Maurilait), CSR (APEIM,
AILES…) qui permettent aux employés
de se retrouver dans un autre cadre.
Par ailleurs, cette mordue de lecture –
avec un penchant pour les biographies
et livres sur le développement
personnel – est épanouie dans son pays
d’adoption ; même si elle est toujours
heureuse de rentrer en France et de
retrouver sa famille, ses amis d’enfance
et ses racines. « J’ai une qualité de vie
inestimable à Maurice ; le week-end, nous
faisons, entre autres, du body board en
famille. » C’est certain, Caroline navigue
à la perfection en milieu mauricien.
“
Caroline Rault et son équipe, de g. à dr. : Patrick Peroomal, Jean-Marie Froget,
Mélanie Rose, Pascal Collard, Olivier Zuël et Christian Maudave.
souvenirs ; aujourd’hui encore elle revoit
avec plaisir les équipes opérationnelles
desquelles elle était très proche. L’usine
se modernisant et passant à un échelon
supérieur avec l’ouverture de la section
PEV (produits élaborés de volaille),
Caroline se voit propulsée Production
Manager du pôle « Canning». Un an
et demi plus tard, c’est une nouvelle
opportunité qui se présente: Production
Manager à Maurilait. Sans hésitation,
Caroline fait le saut, motivée par le
« terreau magnifique que sont les
produits laitiers en termes de process,
et l’occasion de travailler avec des
franchises de renom et des marques
connues depuis mon enfance ». Des
huit années « gratifiantes » qu’elle passe
dans ce poste, elle retient les réalisations
auxquelles elle a participé, en ligne
avec l’évolution de l’entreprise. Sans
compter sur le plan perso, l’arrivée de
son premier enfant, Quentin, en 2003.
Aujourd’hui Maurilait est une
entreprise qui se porte bien et ma mission
est de préserver cette bonne santé...
Abonnée aux challenges, Caroline
s’engage, en 2008, avec son mari dans
un MBA. « Pendant plus d’un an et demi,
nous avons dû jongler entre nos boulots
respectifs, nos études et un enfant en bas
âge, mais c’était enrichissant de le faire
ensemble. Et j’ai fait ma soutenance alors
que j’étais enceinte de six mois (rires).
» Professionnellement, elle franchit
une autre étape : les opérations où
elle cumule à la fois la production
Caroline et Jean-François avec leurs deux enfants,
Maëlle et Quentin, en vacances à Rodrigues.
Trait d’union Nº219 – juin 2015
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Le tour du métier
Le tour du métier
PICK’N’EAT LTD
Les « Fast Food Operatives » aux premières loges de la fabrication du poulet KFC
A chaque poste de
fabrication du poulet KFC
se trouve un « Fast Food
Operative ». Ce métier
se décline en une chaîne
de process conformes
à des règles d’hygiène
alimentaires strictes,
que chacun se doit de
maîtriser afin d’assurer
des produits de qualité
aux consommateurs.
• Il faudra attendre au minimum deux
heures au frais avant l’opération
« Breading », où les morceaux de poulet
sont mélangés à la farine. Les différentes
étapes de préparation doivent être
effectuées dans des délais bien précis
afin de respecter les procédures
de la franchise ; la préparation des
produits se fait conformément à la
démarche HACCP (analyse des dangers
et maîtrise des points critiques).
1
• Le resto de KFC de Phoenix est à peine ouvert
que déjà un client se pointe. Dans les cuisines,
les Fast Food Operatives (FFO) s’activent aux
divers postes de fabrication des Wings, pièces
OR et Crispy, Rounders et autres produits
pour qu’ils soient prêts à la consommation. La
première opération consiste à transférer, la veille,
le poulet congelé à -18°C dans la chambre froide
négative à la chambre froide positive (0-5°C).
Le lendemain, un des FFO vérifie que les morceaux
de poulet ont été bien nettoyés et débarrassés de
toute matière grasse superflue – opération qu’on
appelle « Breaking » dans le jargon KFC. Car seuls
les meilleurs morceaux de poulet sont sélectionnés.
Puis, nouveau passage dans la chambre froide
positive en attendant d’être marinés.
• Le temps de cuisson varie en
fonction du type de produit. Par
exemple, les pièces de poulet –
placées sur une plaque – sont
cuites pendant 15 minutes
30 précises dans une friteuse.
Egouttage : 15 secondes. Le
degré d’oxydation de l’huile
est régulièrement vérifié,
car au-delà du seuil autorisé
l’huile doit être changée.
3
2
• Les morceaux de
poulets, une fois cuits,
sont transférés dans
des armoires chaudes
(warmers) pendant cinq
minutes avant d’être
utilisés par un FFO
pour la préparation des
Zingers, Rounders et
Mini Crunch, très prisés
depuis leur lancement
en mai dernier.
4
• On ne saura rien de la
fameuse recette du Colonel
Sanders – celle qui donne
un goût et un arôme
uniques aux poulets KFC.
On verra juste le FFO
mélanger le contenu des
sachets de marinade dans
de l’eau froide avant de le
verser sur des morceaux
de poulet disposés dans
un « mélangeur ». Quinze
minutes plus tard les poulets
marinés sont remis au frais.
5
Plus d’infos
6
18
Trait d’union Nº219 – juin 2015
• Le dernier poste de la chaîne des FFO
est bien évidemment la caisse.
Le caissier, souvent épaulé par le
« packer », représente pour le client
l’interface principale de la marque.
Il se doit de le servir avec le sourire,
en respectant la procédure des
« 7 steps », 7 étapes effectuées
dans l’ordre à partir de la prise de
commande jusqu’au paiement en
passant par la livraison des produits.
A eux seuls, les Fast Food Operatives du KFC de Phoenix constituent une équipe
importante : 27 employés travaillant dans un resto où le taux de fréquentation
est élevé. Deux managers et deux team-leaders complètent l’équipe. « KFC, enn
gran fami, confie Berty Zoïle, FFO depuis 14 ans dans la compagnie. Mo kontan
vinn travay dan restoran Phoenix, parski lambians top. Mo bann koleg, se mo
bann kamarad. » Comme ils changent souvent de postes de travail, les FFO
doivent maîtriser toutes les procédures en place. Chaque trimestre, ils suivent un
cours de remise à niveau sur les normes d’hygiène alimentaire et règles d’hygiène
personnelle à respecter : port de gants, port de charlotte sous la casquette,
ongles propres et coupés courts… Objectif : rigoureusement préserver les
standards de qualité qui font la renommée de l’enseigne du Colonel Sanders.
Trait d’union Nº219 – juin 2015
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Actions citoyennes
Actions citoyennes
SPECTACLE
Tout l’APEIM en émerveillement
MADAGASCAR
A Topaza, on se familiarise
avec l’élevage de poulets
La traditionnelle fête de la musique,
organisée conjointement par Maurilait
et l’APEIM, a pris une nouvelle tournure
cette année. Après le déjeuner habituel,
les managers de Maurilait ont été
invités à visiter les ateliers de l’APEIM,
notamment celui de la blanchisserie que
l’entreprise parraine depuis un an déjà et
Avec le temps, les entreprises du
Groupe à Madagascar (LFL, Avitech,
Farmshop, FTL) se sont intégrées
dans le tissu social malgache jusqu’à
participer activement aux actions
caritatives. Depuis peu, elles apportent
leur soutien au Centre de sauvegarde
de l’enfant, Topaza, situé au cœur
de la ville d’Antananarivo, dans un
projet de construction d’un poulailler.
Elles interviendront en fonction de
leur activité ; Avitech fournira, par
qui connaît un franc succès. Le concert
assuré par le Collectif Culturel Maurilait
était agrémenté d’un spectacle de
magie, qui a fait le bonheur des jeunes
des différents ateliers de l’APEIM, tous
réunis pour l’occasion. Emerveillement
et tonnerre d’applaudissements
étaient au rendez-vous.
La blanchisserie prend ses marques
Maurilait et Valentina sur un score nul
Un joueur de Valentina remettant la coupe
à l’entraîneur de l’équipe de Maurilait.
20
Trait d’union Nº219 – juin 2015
métier. La mission de Topaza consiste
en la prise en charge du développement
physique, mental et social de l’enfant à
partir du moment où ils ont été placés
au centre. Il accueille des enfants qui ne
peuvent être adoptés – des orphelins
de mère, de mère et de père et ceux
dont la mère est atteinte de troubles
mentaux. Les entreprises du Groupe
parrainent également l’éducation
de quatre enfants du centre, tout
en s’assurant de leur suivi scolaire.
APEIM-MAURILAIT PRODUCTION LTÉE
MATCH AMICAL
Les joueurs de Maurilait
Production Ltée et ceux de
Valentina (localité qui se trouve
dans la zone industrielle de
Phoenix) se sont affrontés lors d’un
match de foot qui a eu lieu le
5 juin dernier à Trianon. Suite
à cette rencontre amicale, qui
s’est terminée sur un score de
3-3, Maurilait a effectué une
remise de médailles pour d’autres
disciplines sportives qu’elle
exemple, des poules pondeuses et des
poulets de chair et LFL aidera pour
leur alimentation. Les techniciens
superviseront l’installation du poulailler,
assureront le suivi et familiariseront
les adolescents pensionnaires avec
les rudiments du métier d’éleveur.
L’objectif d’un tel projet est non
seulement d’apporter un parrainage
financier à Topaza mais concrètement
d’aider à l’autonomisation des jeunes
orphelins et à l’apprentissage d’un
parraine également dans le cadre
de son programme CSR : tournois
de carrom et de dominos, billard et
match de foot des moins de 16 ans…
Depuis deux ans, Maurilait organise
un match de foot amical, qui permet à
ses employés de s’impliquer davantage
dans ses actions CSR à Valentina. Au
nombre de celles-ci figurent aussi des
activités ponctuelles : bilan médical,
causerie sur l’environnement et
bientôt un concours de cuisine…
Ça s’active fort du côté de l’APEIM.
La blanchisserie, que l’association
a mise en place avec le soutien
de Maurilait Production Ltée,
est aujourd’hui pleinement
opérationnelle. Outre le lavage
et le repassage de son linge,
l’APEIM assure depuis deux mois
le blanchissage des pièces de
textiles (uniformes, chapeaux,
serviettes, torchons) de certains
départements de Maurilait,
qu’elle récupère les mardis et
jeudis auprès de l’entreprise.
Préalablement à ce service, l’équipe
de Qualité de Maurilait a dispensé
une formation en hygiène et
sécurité aux éducateurs de l’atelier
de blanchisserie, avec mise en
place d’un cahier des charges.
« Nous sommes très satisfaits de
la prestation de la blanchisserie,
confirme Stéphanie Heerah,
Marketing & Customer Relationship
Manager. Nous comptons fixer
avec eux des réunions de suivi, et,
dans le temps, étendre leur service
à nos autres départements. »
Trait d’union Nº219 – juin 2015
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Mode Learning
Art’zimuts
MADAGASCAR
FESTIVAL DE THÉÂTRE
Des sessions d’accompagnement
dans une dynamique de confiance
50 comédiens sur les planches
« A leadership that builds trust. »
C’est avec cet objectif en tête que
Pierre Desveaux, Group Learning &
Development Manager, a mené, en mai
dernier, sa mission d’accompagnement
des leaders des entreprises du Groupe
à Madagascar. A l’agenda de son
programme : le développement de leurs
compétences pour répondre aux
challenges de demain, dans une
dimension culturelle, sociale, politique
et légale inhérente à Madagascar. Pas
de projection, ni de documentation…
l’accompagnement de Pierre est sorti
des sentiers balisés pour faire la part
belle à des discussions animées et
ouvertes, où chacun, indépendamment
de sa culture et de son éducation, était
invité à parler de lui, de sa personnalité
et de son vécu, dans une dynamique
de confiance et de compréhension de
l’autre. En sachant que le leadership
commence par la connaissance
de soi, de la perception que l’on
a du monde, basée de manière
inconsciente sur ses valeurs, son
environnement et son expérience
de vie. Ce n’est qu’en prenant
conscience de ce principe que
les leaders pourront établir
de vraies relations avec autrui,
affirme Pierre Desveaux.
« Je leur ai apporté le cadre, la
discipline et les connaissances techniques,
mais c’était à eux d’aller plus loin dans
leur réflexion, d’affiner leurs objectifs et
de se prendre en mains pour devenir
de vrais leaders, de ceux en qui on a
confiance, qui donnent envie qu’on les
suive et auprès desquels on est assuré
de grandir, explique le Group Learning
& Development Manager. Au fil des
sessions, j’ai été témoin d’une véritable
connexion entre les responsables
mauriciens et malgaches, malgré leur
diversité. Leurs échanges ont été aussi
enrichissants pour moi et m’ont permis,
entre autres, de mieux comprendre le
tissu social et professionnel dans lequel ils
évoluent. »
« Cette nouvelle approche de
leadership m’a permis de bâtir une
relation de confiance avec mes
collègues. Je garde en tête cette
formule de Pierre qui est Confiance
= Crédibilité + Fiabilité + Intimité »,
conclut Bismarck Ranaivosolohery,
Responsable Qualité et Process à LFL.
« DEVELOPMENT PROGRAM »
Mieux se connaître pour être bien
Le bien-être et le capital humain,
deux notions souvent évoquées en
entreprise. Si bien qu’elles sont déclinées
dans toutes les méthodes de learning.
Le dernier en date proposé et assuré
par Newskills débute en juillet et sera
axé sur le développement personnel,
voire comportemental, pour être
bien avec soi et avec les autres. Ce
coaching en groupe de 6 à 8 personnes
est articulé autour d’un programme
pensé par des coachs américains,
lequel s’échelonne sur un an, à raison
de deux sessions par mois. Il est ouvert
aussi bien aux employés du Groupe
qu’à des entreprises externes.
22
Trait d’union Nº219 – juin 2015
Toute personne, indépendamment
de son niveau hiérarchique, désirant
mieux se connaître et apporter des
changements significatifs dans sa vie
trouvera dans ce programme des
outils qui l’aideront à progresser sur le
plan personnel, et par ricochet sur le
plan professionnel. Chaque participant
travaillera à partir d’un livret dans
lequel il notera les actions qu’il aura
prises après avoir réfléchi aux thèmes
abordés lors des sessions. « Ce type de
coaching, bien que mené en groupe,
requiert beaucoup de travail personnel
et comprend des exigences, car il invite
à une introspection et à un engagement
de sa personne », explique Laurence
Ramah qui dirigera le groupe. A la fois
personnel et interactif, ce programme
sera édifiant à plus d’un titre.
LES PRIX CHANTECLER
REVIENNENT À…
C’est une Tiina Fabre – visiblement
ravie de l’expérience vécue – qui
a proclamé les prix « Chantecler »
décernés aux différentes catégories
du premier concours de mini-pièces
théâtrales organisé par le département
ACS du Groupe. La présidente du jury
– assistée par Shenaz Patel, écrivain
et journaliste, et Gillian Geneviève,
auteur de romans et de pièces de
théâtre – s’est dit impressionnée par
le niveau des pièces présentées par
huit entreprises du Groupe, et par
l’originalité de leur mise en scène.
Chaque troupe s’est appropriée de
contes, fables ou extraits de pièces
connues pour offrir des oeuvres
inédites au public très réceptif, venu
les découvrir le 20 juin dernier au
Collège du St Esprit, où les comédiens
se produisaient. Ont été mis en scène,
entre autres, un surprenant « Tartuffe»,
un Petit Chaperon Rouge » tout à fait
décalé ainsi que l’inévitable « Topaze»
imaginé par Pagnol. D’autres auront
préféré des créations originales émanant
des réalités qui leur sont propres, dont
l’actualité du pays. Dévoilant souvent
sous forme de blagues de véritables
tragédies et une préoccupation pour
ce qui fait le quotidien du Mauricien.
L’activité théâtrale, relancée cette
année dans le Groupe, s’est ouverte
sur un concours où non seulement
les comédiens, mais aussi les apprentis
metteurs en scène, écrivains de
dialogues, peintres/décorateurs ont pu
exercer leurs talents. Résultat : le jury a
été bluffé lors de cette première édition
qui se voudrait l’avant-première d’un
prix « Chantecler » annuel de théâtre.
Meilleure pièce : Tartuffe – Panagora
1er rôle masculin : Neeraj Coothoopermal
(Tartuffe) – Panagora
1er rôle féminin : Annabelle Michel
(I High Aie) – Avipro Processing
2e rôle masculin : Nathanaël Louis
(Le petit chaperon à la Mer Rouge) –
Les Moulins de La Concorde
2e rôle féminin : Kelly Provençal
(Lérwa Lion) – Livestock Feed Ltd
Scénario : Triple Alliances – Hennessy
Mise en scène : Lérwa Lion – LFL
Décor : Le grand amour de la patronne –
Avipro Processing
Costume : Topazapping –
Maurilait Production Ltée
Trait d’union Nº219 – juin 2015
23
Eclairage
HR Flash
Comme à chaque parution, nous portons un éclairage sur des sujets qui nous
interpellent. Face à la montée d’agressions sexuelles sur les enfants, il nous a paru
essentiel de sensibiliser tout un chacun à ce fléau qui touche, sans distinction, tous
les enfants. Pour nous en parler, Mélanie Vigier de Latour-Bérenger, psychosociologue
et directrice de Pédostop, ONG qui lutte contre les abus sexuels sur les enfants.
Gina Casset-Gaspard
Pédophilie : brisons le silence !
Qu’est-ce qu’un pédophile ?
C’est quelqu’un qui est attiré sexuellement
envers les enfants ; cela peut être de l’ordre
de la pensée ou du passage à l’acte. Celui
qui passe à l’acte est un pédocriminel ; son
acte est conscient, prémédité et calculé.
Un pédophile est un prédateur ; il prend
du temps à repérer un enfant, à établir
une relation de confiance avec lui pour
s’assurer de son emprise sur lui avant de
l’agresser. Il repérera de préférence un enfant
pré-pubère, fragile et surtout malléable.
Toutes les recherches effectuées sur les
agressions sexuelles contre les enfants
démontrent que 90% des agresseurs sexuels
sont très proches de la famille. En 2010,
l’OMS rapporte qu’un enfant sur 5 est
victime d’abus sexuels. Les agressions sexuelles sont partout, dans TOUS les milieux
sociaux, sans distinction de couleur, religion
ou de catégorie socioprofessionnelle.
A quels signes peut-on
reconnaître un pédophile ?
On ne peut pas savoir qu’une personne
est pédophile. Les professionnels ayant
travaillé avec des agresseurs sexuels affirment qu’on ne peut parler de profil type.
Il y a cependant des caractéristiques communes : ces personnes sont manipulatrices,
dépourvues d’empathie, et privilégient
avant tout leur plaisir sexuel. Les recherches
à ce jour montrent qu’un pédocriminel
ne guérit pas – il y a moins récidive s’il y
a un temps d’emprisonnement, un suivi
thérapeutique et la castration chimique
(avec le consentement de l’agresseur).
sexuelles commises par des femmes ont lieu
pendant les soins donnés aux enfants (le
nursing pathologique). Les conséquences
sont extrêmement graves sur les plans
psychologique, physique, social et sexuel
de l’enfant et perdurent à l’âge adulte.
Il faut savoir que les enfants ne mentent jamais sur ce genre d’actes sexuels car ils n’ont
pas la maturité psychique pour les
inventer. Il y a des signes qui ne trompent
pas : la masturbation compulsive et publique de l’enfant ; des agressions sexuelles
d’autres enfants – le jeu du « ti docteur »
est normal seulement à l’âge de 4-5 ans – ;
les scènes sexuelles que l’enfant reproduit ;
des propos sexualisés inadaptés à son âge…
Comment protéger les
enfants des pédocriminels ?
Souvent on pense qu’on est à l’abri de ce
genre de fléau – « pena sa dan nou, dan
nou fami » – et on ne se montre pas assez
vigilant et méfiant. Et ce, dans tous les
milieux sociaux. Aucun enfant n’est à l’abri
d’une agression sexuelle, ça peut être un
père, un grand-père, un oncle, un ami très
proche de la famille. D’où la nécessité de
parler très tôt d’éducation sexuelle aux
enfants : de mettre des mots sur les parties
du corps, dont le sexe. A 4 ans et demi,
un enfant a la maturité de comprendre
comment on fait des bébés. Puis d’aborder
les diverses formes d’agressions sexuelles.
On peut déjà dire à un enfant de deux ans
que personne n’a le droit de le toucher, que
son corps lui appartient. Et que lui aussi
ne touche pas au corps, au sexe, aux fesses
ou aux seins de l’autre. Et même si cette personne est quelqu’un de proche qu’il aime.
Souvent les parents attendent que leurs
enfants leur posent des questions sur la
sexualité ou les laissent découvrir par euxmêmes, avec le risque qu’ils en développent
une perception complètement erronée.
Il faut leur parler des bons et des mauvais
Ranjit Jeebodh et Luchmineea
Chandradev (Vikash) ont
été recrutés en tant que Chief
Steward et Senior Sous Chef.
Jean Philippe Eutrope a été recruté
comme Store Clerk depuis juin 2015.
LES MOULINS DE LA
CONCORDE
Que faut-il faire en cas d’abus
sexuels sur un enfant ?
L’écouter et surtout le croire. Lui dire que
ce n’est pas de sa faute ce qui lui arrive, que
ce que cette personne a fait n’est pas bien.
Il faut envisager très vite un accompagnement psychologique, médical, légal et social.
Parallèlement, il est important de signaler
l’abus à la Child Development Unit (CDU).
Tout acte d’agression sexuelle commis sur
mineur est illégal. Selon le Child Protection
Act, les enseignants ou « any member of a
staff of a school; or medical or paramedical
profession » sont tenus de signaler tout abus
sexuel – le manquement à cette obligation
légale constitue une infraction pénale.
Il faut protéger l’enfant de l’agresseur,
car tant qu’il sera en contact avec lui,
il ne pourra pas se reconstruire et sera
en danger. Un parent a la responsabilité de protéger son enfant, et non
l’agresseur, même si c’est, dans la grande
majorité des cas, quelqu’un qu’il aime.
Mathieu Babet, 30 ans, s’est
Awad Kaidoo a été embauché
comme Business Systems Manager
à M & D Corporate Services depuis
juin. Il est détenteur d’un Bachelor of
Computing de la National University
of Singapore. Awad pilote les projets
IT du Groupe. Il a auparavant travaillé
pour la Singapore Airlines mais aussi
à Dubai comme Chef de projet dans
le département Flight Operations
d’Emirates Airlines. De retour à
Maurice, il a travaillé, tour à tour, à
Blanche Birger, Rogers et à la BAI.
Awad est féru de lecture et pratique
le foot, la natation et le tennis.
INDIGO HOTELS
Christie Thatiah a été embauchée
comme HR Assistant depuis mai.
secrets, car le pédocriminel insiste sur
cette notion de secret : « personne ne
va te croire », « si tu parles, je vais aller
en prison » ou encore « si tu parles, je
vais tuer ta maman »… Un bon secret
génère de la joie. Un mauvais secret
génère de la peur et rend mal à l’aise.
M & D CORPORATE SERVICES
NOUVELLES RECRUES
AVIPRO PROCESSING
www.pedostop.org
INDIGO HOTELS
joint à l’équipe de Hennessy Park
Hotel en tant qu’Assistant Food and
Beverage Manager en mai dernier. Il a
été auparavant Restaurant Manager
dans un hôtel en France, puis
Assistant Food and Beverage Manager
au St Régis (Maurice). Mathieu
compte au nombre de ses hobbies,
la lecture, le ciné et la musique; il
aime également faire la cuisine.
Jean François Ladouce est
passé Shop Supervisor chez
Tamam depuis avril.
Joshua Mounowah a été
employé comme Maintenance
Officer depuis mars.
Westley Sam Tu Co et Josian Marcel
ont été recrutés respectivement
comme Administrative and
Accounts Officer (Amigel) et
Shop Supervisor de Tamam.
PANAGORA
Natacha Samo Nakho est
Telesales Agent depuis mai.
CIRCUS
Cathia Baleige et Michael Chu Yuan
ont été embauchés respectivement
comme Coordinatrice Projet Digital et
Senior Web Developer depuis mars.
Fyley Lalanne a été recruté comme
Sound Technician depuis juin.
Nishtabye Dhondoo a rejoint
le Hennessy Park Hotel en tant que
Wellness Club and Spa Manager en
avril dernier. Elle a étudié à Maurice
et en Inde, avant d’être embauchée
à Veranda Resorts. Elle a travaillé
successivement à Taj Exotica Resorts
and Spa pendant quatre ans, à Om
Spa Ltd et à l’ITIS (Institute of Therapy
and Inner Studies) où elle enseignait le
yoga, le tai-chi, le chi-gong… Nishtabye
aime la musique, la danse et la plage.
PICK’N’EAT LTD
Fabrice Raffa a rejoint l’équipe de
la Communication (M & D Corporate
Services) en tant que Graphic Designer
depuis juin. Après des études de
graphisme à Charles Telfair Institute,
il a travaillé dans plusieurs agences
de publicité. Entre autres sports,
Fabrice pratique le cyclisme ; il aime
tout ce qui touche à la créativité.
Contacts – CDU : 113 ; Bureau de l’Ombudsperson for Children 177/454 3010 ; Police : 148
Stéphanie Aliphon a été
recrutée comme Security Manager à
Pick’N’Eat (KFC) depuis mai dernier.
Elle a passé 18 ans au sein de la police,
où elle a fait carrière dans différentes
unités, notamment à la Brigade
des mineurs et à la Major Crime
Investigation Team (MCIT). Stéphanie
est mariée et a une fille de 14 ans. Elle
fait du tae kondo et de la marche.
24
Trait d’union Nº219 – juin 2015
Quels sont les signes qu’un enfant
est victime d’abus sexuels ?
Il y a diverses formes d’agression sexuelle ;
elles vont des attouchements aux viols en
passant par le visionnage de films pornos,
la masturbation et la fellation forcées, le
voyeurisme… La majorité des agressions
Trait d’union Nº219 – juin 2015
PICK’N’EAT
Patrick Arna et Indradeo
Ramchurn ont été employés
respectivement comme IT
Officer et HR Officer.
25
On se bouge
On se bouge
VTT
PÉTANQUE INTERENTREPRISES
Une discipline qui gagnerait à être pratiquée
Panagora et LFL dominent le championnat
Après deux expériences à Henrietta,
l’épreuve de VTT comptant pour la
ligue sportive du Groupe a retrouvé
les champs de canne d’Albion et la
vue splendide sur la mer. Superbe
décor pour les 35 vététistes qui étaient
prêts à affronter les 18 km d’ornières
et de dénivellements pour l’épreuve
masculine et les 3 km plus accessibles
pour l’épreuve féminine. Ainsi, le
département Broiler de la compagnie
Avipro relève-t-il le défi saison après
saison – un beau défi puisque le VTT
est une discipline très appropriée en ce
qui concerne les activités corporatives,
du Groupe Food & Allied en particulier,
amoureux du vélo depuis toujours. Les
routes étant devenues de plus en plus
encombrées et dangereuses, il restait
les pistes des champs de canne et de
magnifiques parcours à découvrir. On
pourrait pourtant exprimer quelques
regrets : pourquoi faut-il attendre la
seule épreuve annuelle du calendrier
ACS pour enfourcher son vélo ? Et ce, à
une époque où des vélos accessibles à
toutes les bourses sont disponibles sur
le marché ? Pourquoi ne pas faire plus
ample usage d’une activité qui peut
être pratiquée en solo ou en équipe,
en famille ou avec des collègues, et
Neuf entreprises du Groupe ont
répondu présent à l’invitation
d’Avipro Processing Plant, organisateur
traditionnel du championnat de
pétanque interne qui s’est déroulé au
boulodrome du Quorum à Rose-Hill
le samedi 6 juin dernier. Réparties en
deux poules, elles se sont disputées des
ligues qualificatives. Dans la poule
A, avec 4 victoires à son actif, Panagora
a ponté à la première place, se qualifiant
pour les demi-finales devant Avipro
Farming. L’autre poule a vu émerger
LFL, une compagnie qui a toujours fait,
à Pailles, la part belle à la pétanque et
qui termine sa ligue avec 3 victoires au
compteur contre 2 à Avipro Processing.
Panagora et LFL ont écrasé leurs demifinales, dominant respectivement
le Processing par 13 points à 0 et
Avipro-Farming par 13-1. La finale a été
plus disputée et l’équipe de LFL s’est
inclinée par 7-15 devant Panagora.
qui en plus du bol d’air (et du bain
de boue !) salutaires offre bien des
garanties au niveau des articulations ?
Nous ne saurions remercier assez les
responsables du Broiler (en particulier
Jeetanand Mutthoor, cette année)
mais il nous reste à intégrer davantage
certaines activités sportives à notre vie.
CLASSEMENT FINAL
Panagora
Livestock Feed Ltd
Avipro Processing
Avipro Farming
Hennessy Park Hotel
Les Moulins de la Concorde Ltée
Maurilait Production Ltée
Labourdonnais Waterfront Hotel
New Edge Solutions
RÉSULTATS ÉQUIPES
Panagora
1e
Avipro Processing
2e
Avipro Farming
3e
Maurilait
4e
Les beach-volleyeurs du
Groupe font une percée
L’équipe de beach-volley du Groupe, composée de David
Levantard, Vivian Imbert, Michaël Savriacouty,
Vincent Mariejeanne, Kersley Vellin, Joëlle Henrisson et
Diana Perrault, s’est classée à la deuxième place au tournoi
organisé par la Fédération mauricienne des Sports
Corporatifs, le 10 mai dernier à Flic-en-Flac. Battue par
la Cargo Handling Corporation (CHC), elle a devancé la
MCB(A) au classement.
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Trait d’union Nº219 – juin 2015
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L’équipe de foot
prête pour les défis
L’équipe de football de Food & Allied a bien débuté la Super League
2015 de la Fédération mauricienne des Sports Corporatifs. Son nouvel
entraîneur, Alain Jules, ainsi que le manager de l’équipe, Darma Arasan,
lui ont donné une nouvelle impulsion après l’expérience très positive de
Richard Cadou à la tête de l’escouade en 2014. En cinq rencontres, elle n’a
pas connu de défaites et ses scores (3-2 contre Terra, 2-0 contre la MCB,
1-0 contre Médine, 5-1 contre la UBP et 1-1 contre la Mauritius Post)
témoignent de sa bonne santé. Gageons que les verts-et-jaunes sauront
maintenir ce dynamisme et la fierté de représenter le Groupe.
Trait d’union Nº219 – juin 2015
27
On se bouge
Time out
ILS ONT DIT
Jonathan Hervey,
Désiré Bonnelam, Jonathan Hervey et Rashid Ruhomally entourent
Sergueï Bubka, maître incontesté du saut à la perche.
CHAMPIONNATS D’AFRIQUE CADETS
Panagora visible avec Bega
Panagora a été aux premières loges
des 2es championnats d’Afrique Cadets
qui se sont déroulés en avril dernier
à Maurice. Principal sponsor de cet
événement, avec ENL, la compagnie
de distribution a mis en avant l’une de
ses marques les plus populaires : Bega,
que les athlètes masculins ont arborée
sur leur maillot. Quelques employés
ont pu assister à cette compétition
d’envergure qui a vu la victoire de
l’Afrique du Sud – Maurice ayant pris la
huitième place, avec une médaille d’or,
deux d’argent et quatre de bronze. Les
sportifs de l’entreprise, Jonathan Hervey,
Désiré Bonnelam et Rashid Ruhomally
ont rencontré à cette occasion Sergueï
Bubka – maître incontesté du saut à la
perche, six fois champion du monde,
35 fois recordman du monde – l’invité
de marque de ces championnats.
Panagora a également fait des
heureux, en invitant une vingtaine
de jeunes, porteurs de handicap, à
assister à quelques disciplines de la
compétition. Cinq d’entre eux ont
été présélectionnés pour les Jeux
des îles qui se tiendront en août à La
Réunion. Yasheem S. et Sheena B. ont
été impressionnés par le niveau des
championnats et rêvent de pouvoir y
participer un jour.
Coldroom Operator : « Monn fier
monn rankontre Sergueï Bubka.
Monn apran boukou kitsoz lor
li kan li finn retras so parkour. Li
enn gran dimoun ek enn lexamp
pou suiv. Li finn montre kouma
sport kapav motiv dimoun
pou al pli lwin dan la vi. »
Rashid Ruhomally,
Maintenance Technician : « Mo pa ti
kone M. Bubka ti ossi importan. Enn
bann dimoun inn dir mwa :
‘To kone ki to pou renkontre enn mari
gran atlet, enn lezann dan atletism’.
Désiré Bonnelam, Cleaner-
Garage Operator : « Ce enn lidol pou
mwa. En tan ki atlet, ce enn mari
loner mo finn rankontre li. Bann
atlet morisien bizin fer bokou zefor
ek sakrifis pou vinn meyer. Nou
finn ena enn lexamp devan nou. »
Panagora lance la boule
Le bowling a été introduit par Panagora dans le calendrier sportif de Food & Allied
à titre d’essai, dans le but de créer de la nouveauté dans les disciplines pratiquées.
Onze entreprises ont manifesté leur intérêt pour cette activité qui s’est tenue le
18 avril au Magic Bowling à Beau-Bassin. L’expérience semble concluante aux dires
des participants qui se sont affrontés dans une ambiance très conviviale. C’est FTL
qui a devancé Panagora au classement final avec 216 points contre 203 points. Le
Labourdonnais Waterfront Hotel occupe la troisième place avec 167 points.
28
Trait d’union Nº219 – juin 2015
Les Moulins de La Concorde : 25 ans
et toujours fidèle à son engagement
Le secret a été gardé jusqu’au bout
afin que la surprise soit totale pour
les employés. Seul le département
RH était dans la confidence pour
que les préparatifs soient à la hauteur
de l’événement : les 25 ans des
Moulins de La Concorde, qui ont
été fêtés le 29 mai dernier. Le coup
d’envoi des réjouissances, initiées
par Gérard Paya de GP Events Ltée,
a été donné par le GM, Philippe
La Hausse de Lalouvière, qui, en
quelques mots, a évoqué la valeur
de l’entreprise et la contribution
de chaque employé à son évolution.
Chacun a été ensuite invité à apposer
son empreinte signée sur une fresque,
spécialement dessinée par les étudiants
du Fashion & Design Institute.
Le groupe musical en vogue, Mister
Love et System R, a pris le relais pour
un mini concert… bien apprécié ! Au
programme également : la remise
de certificats aux 44 employés qui
fêtaient aussi leurs 25 ans de service,
le découpage du traditionnel gâteau
d’anniversaire et la remise d’un
cadeau personnalisé à chacun…
Les gagnants : Yoann Sandrazie
et Mahdii Jaunoo de FTL.
Trait d’union Nº219 – juin 2015
29
Time out
Time out
Une randonnée
familiale pour FTL
Les opérateurs de LFL
en safari à Casela
La première édition du FTL Family Fun Trail s’est
tenue le dimanche 24 mai à La Nicolière.
Les 200 participants ont pu découvrir deux
parcours de 6 et 15 km respectivement, sillonnant
les plantations d’ananas, les bois, les champs de
canne, et le réservoir de la Nicolière. Bon nombre
sont venus avec leurs enfants, qui, pour certains,
ont eu leur première expérience du trail.
Organisé par CRA Events, avec le concours de
FTL, le trail a également vu la participation de
quelques employés du Groupe, dont Gérard
Boullé, Cédric Lagesse et Véronique Tyack entre
autres. Deux habitués de cette compétition se
sont adjugé la première place : Azhar Oleemun
avec un chrono de 34 minutes 43 secondes sur
les 6 km, et Janet Fra, 1h05min sur les 15 km.
Près de 80 opérateurs de LFL Pailles, Aqua et Agrobulk ont
passé une journée ensemble à Casela le 11 avril dernier. Une
journée qui s’est déroulée dans la convivialité, selon Florens
Fabre du département de la Réception des matières premières.
Elle a débuté par un safari, après quoi les opérateurs ont mis le
cap sur la plage de Flic-en-Flac pour un pique-nique sympa.
Sanaa et Mahdii à fond
sur la santé et la sécurité
Quand LFL «scrabble »
Le comité d’entreprise de LFL a organisé du 30 mars au 29 avril derniers
un tournoi de scrabble. Cette activité, tant attendue par les employés, a
réuni une trentaine de participants. Dave Cheekoory de la Maintenance a
remporté le tournoi, avec à la deuxième et à la troisième places Sara Furcy,
du Purchasing et Michaella Chaperon, de la Comptabilité (photo).
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Trait d’union Nº219 – juin 2015
Le 29 mai dernier a eu lieu, au Hennessy Park Hotel, la remise de
prix du jeu-concours « Etes-vous conscient des dangers liés à la
sécurité et à la santé ? ». Parmi les réponses reçues, celles de Sanaa
Nubheebucus, Compliance Officer aux Moulins de La Concorde,
ont convaincu par leur pertinence et leur justesse.
« Comme la qualité est mon bébé, je n’ai eu aucun mal à identifier
les non-conformités sur la photo. La santé et sécurité au travail est
un sujet important sur lequel il faut être ferme et strict et auquel
il faut sensibiliser les employés en permanence. » Mahdii Jaunoo,
Indoor Sales Coordinator à FTL, emboîte le pas à Sanaa. « En
tant que ‘Chief Fire Warden’, je suis très impliqué dans le Health
& Safety. Et je me devais de participer à ce jeu-concours pour
exercer mon regard et remettre en question mes compétences. »
Sanaa Nubheebucus
a remporté le 1er
prix, un déjeuner
ou dîner à Grain
d’Sel au Hennessy et
Mahdij Jaunoo, un
bon d’achat de
Rs 500 à KFC.
Trait d’union Nº219 – juin 2015
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Food & Allied Group
Gentilly, Moka
Tel. : +230 404 9000
Fax : +230 433 4145
Email : [email protected]
Site web : www.food-allied.com

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