Le journal - edito - communication écrite

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Le journal - edito - communication écrite
Décembre 2005
Avotreavis?
grosbillet
Six mois d’actu chez Édito communication écrite
20
Philippe Boënnec, maire de Pornic
clientélisme
Excellent
bulletin
Quels sont aujourd’hui les
enjeux de l’information
municipale pour une ville
comme Pornic ?
Ils sont importants! La preuve: c’est le
seul dossier que je traite moi-même en
direct car il est de la responsabilité du
maire de faire passer les messages sur
l’action municipale. Nous vivons aujourd’hui dans une société en surinformation
qui nous impose nous aussi de beaucoup
informer: faire, c’est bien mais faire savoir,
est indispensable. En tant que municipalité, nous sommes confrontés à une
contrainte liée au contexte dans lequel
nous nous exprimons: le monde démocratique est bercé en permanence par la désinformation. C’est sans doute pour cela
aussi qu’un maire doit avoir un bon projet
sur la distance et ne peut pas se contenter
de coups ponctuels. Quand les choses
marchent, il faut le faire savoir…
Quels sont les
supports que
vous utilisez
aujourd’hui ?
Outre Pornic Magazine,
nous avons lancé cette
année une lettre mensuelle En Deux Mots
diffusée dans les commerces afin d’être
plus réactifs. Curieusement, nous constatons que les gens la lisent puis la reposent
sur les présentoirs. Nous disposons également d’un site Internet. Sur certains sujets,
enfin, nous avons pris l’habitude d’organiser
des expositions.
Trouvez-vous que Pornic
Magazine vous ressemble ?
Je ne sais pas s’il me ressemble, même si
j’en donne tous les axes. Ce n’est
d’ailleurs pas l’objectif ! Mais tel qu’il est,
Pornic Magazine me plaît bien : il n’est
pas clinquant et il présente un bon équilibre entre le texte et l’image. Certains,
peu nombreux, lisent les articles, les
autres vont se contenter des photos et
des titres… Mais tout le monde reçoit le
message ! Il ne doit pas falloir plus de cinq
minutes pour en comprendre le contenu.
En 1995, Édito sortait pour la mairie son premier Pornic
Magazine. Dix ans et quarante numéros plus tard, l’aventure
continue. Pour fêter cet anniversaire, nous avons demandé
au maire de nous parler de l’information municipale.
En dix ans, vous n’avez jamais
souhaité changer la forme de
ce bulletin. Pourquoi ?
Parce que les Pornicais y sont habitués. Il
est important qu’ils trouvent facilement les
informations qu’ils attendent du magazine.
Et puis, je ne tiens pas à changer pour
changer: c’est aujourd’hui un vecteur qui
me semble répondre aux attentes de la
population. Je sens les habitants bien informés, au courant des projets, c’est l’essentiel. Depuis quelque temps, nous avons pris
l’habitude d’introduire des encarts dans le
magazine: je préfère conserver une certaine stabilité autour de Pornic Magazine et
avoir des encarts plus modernes et adaptés à chaque problématique.
Sur Pornic Magazine, Édito joue d’abord le rôle de
EN PRATIQUE
secrétaire de rédaction: les textes rédigés par le service communication de la mairie
subissent une vérification poussée sur le plan de la grammaire et de l’orthographe, mais
aussi de la pertinence du propos, ainsi qu’une légère réécriture. C’est l’agence qui se
a prévision est un art difficile, surtout
en ce qui concerne l’avenir”. Je crois
me souvenir que cette pensée
limpide, que beaucoup de nos contemporains
feraient bien de méditer, est de Woody Allen.
Mais gardons-nous de railler ceux qui
nourrissent les mages, les médiums et les
voyants: les bulletins météo se portent bien
aussi, merci. Ils se plantaient sur le temps du
lendemain, désormais ils se vautrent
également sur celui de la semaine suivante. Il
est vrai que savoir s’il faudra enfiler sa
doudoune dans huit jours est de la première
importance. Sans doute, cela donne-t-il à une
époque perdue l’illusion de maîtriser son
avenir.
“L
Dans le joli monde de la com', cette manie
prospective se traduit par un recours
désormais systématique aux études et aux
tests. Pétrifiés par les conséquences d’un
accident industriel, les décideurs jouent la
démocratie participative et laissent les
consommateurs décider à leur place. Plus
seulement du produit, mais aussi de
l’emballage, de la pub et, tant qu’on est
debout, du logo qui va signer l’ensemble. Tout
devient prétexte à pré-test! Mais s’il est
sûrement judicieux de chercher à comprendre
les attentes du client ou sa façon de se
comporter face au linéaire, que peut-on
espérer du reste? Car la créativité sort
rarement gagnante de la moulinette du
consensus: à vouloir plaire à tous, on arrive
surtout à ne déplaire à personne. Dès lors,
comment étonner? Comment se démarquer?
Et, faute de perdre, comment gagner? Certes,
la com' n’est pas de l’art. Pourtant, osons le
parallèle: qu’aurait apporté à Mozart un prétest de La Flûte enchantée? Et à Picasso, une
étude sur Guernica? On mesure par contre
toute la profondeur que cela confère aux
récents logos de la SNCF, d’EDF ou du Crédit
lyonnais… En janvier 1999, je m’élevais déjà
dans ces colonnes contre cet excès de
précautions qui tue la création. Sept ans
après, les choses ont plutôt empiré.
Souvenons-nous seulement qu’un test positif
n’est pas forcément porteur d’une bonne
nouvelle…
charge également de la mise en page et du suivi de production de ce magazine trimestriel
François Midavaine
tiré à 11000 exemplaires et distribué dans toutes les boîtes aux lettres. Pour les encarts qui
se généralisent désormais – de quatre à huit pages selon le sujet –, Édito se charge le plus
souvent de la conception éditoriale et graphique complète.
revuedepresse
ÉDITO À LA NOCE
Choisies par la régie
publicitaire Partenaire
Ouest pour assurer le
rédactionnel de l’encart
Bretagne-Pays de la
Loire du Figaro
Magazine, les plumes
d’Édito se sont donc
retrouvées dans les
kiosques le
3 décembre dernier. Aménagement,
économie, culture et art de vivre sont
au cœur de ce bimestriel.
ÇA CRAM!
En remportant l’appel d’offres lancé
par la Cram des Pays de la Loire, Édito
assure désormais le secrétariat de
rédaction et la mise en page du magazine trimestriel, Prévention Entreprise.
Sorti en septembre, ce premier numéro
sous la patte d’Édito est destiné aux
entreprises de plus de 10 salariés et
imprimé à 65 000 exemplaires.
ZAPPING
Après deux ans d’arrêt, Le Journal
du Marais poitevin reparaît, toujours
avec Édito à la rédaction. Sortie prévue
en décembre à 100 000 exemplaires.
À la demande de la société
parisienne Cims, Édito a revu la
rédaction des services voyages,
protection juridique et shopping des
sites Internet de trois banques :
Société générale, Banque populaire du
Sud-Ouest et Covefi. Sous la
houlette de Samuel Oudin de
Marketeam, Édito a rédigé une dizaine
de sujets pour Com & Médias, un
magazine de 52 pages qui sera
distribué aux professionnels de la
communication du Grand Ouest en
janvier 2006. Le Groupe CIL
Atlantique a commandé à Édito un
dossier sur l’immobilier pour le
mensuel Entreprise 44 de décembre.
POUR LES EXPOS,
C’EST ÉDITO
Trois expositions en quatre mois pour
Édito, dont deux commandées par la
mairie de Pornic. Présentée cet été, la
première portait sur le PLU, et la seconde, inaugurée en novembre, sur les
30 ans d’histoire commune de Pornic,
Le Clion et Sainte-Marie. Autre commanditaire, le Pays du Vignoble nantais
qui s’est fait livrer début septembre une
exposition pour fêter ses 25 ans.
C’EST TOUT
NATUREL !
Le Parc naturel régional
Loire-Anjou-Touraine qui
renouvelle sa charte de
territoire a confié à
Édito la conception et la
rédaction d’un
document de 16 pages
destiné à sensibiliser
les habitants. Il a été
imprimé à 20 000 exemplaires.
thatisthequestion
leséchosd’édito
The question : François Midavaine
The dessin : Roland Rolland
NO STRESS
SAINT
THOMAS
a-t-il été enterré dans
UNE
L’aéroport est un endroit rassurant car lumineux,
structuré, propre et très sécurisé à la différence des
gares où les flux de passagers semblent plus
désorganisés. Mais les occasions de stresser y sont
nombreuses avant même l’embarquement : après avoir
quitté son domicile, il faut se rendre à l’aéroport, se
garer et trouver le bon comptoir. Ce stress qui, en plus,
est contagieux, se traduit par de l’agressivité, des
larmes, une tension extrême… Mais, on craint plus
pour soi que pour un proche ! Air France organise
donc, à la
C’EST LE CONCIERGE!
demande, des
Proposer des prestations de service sur le lieu de travail peut être
stages anti-stress
une solution au manque de temps dont se plaignent les salariés
pour ses passagers.
dans leur vie quotidienne : 20 % en moyenne des heures passées
(Tour de piste n° 10
au bureau seraient en effet consacrées à régler des affaires
– juillet-août 2005
personnelles. Et d’après le magasin La Redoute, 40 % des
– Aéroport Nantes
commandes sont passées depuis le lieu de travail ! (Prévoir &
Atlantique).
décider – août 2005 – AG2R).
FOSSE…SCEPTIQUE?
LES COQUELICOTS ANNONCENT LES SARDINES!
2005 restera dans les esprits comme une année exceptionnelle avec une sardine de qualité en
abondance. Les spécialistes s’y attendaient: un vieux dicton marin affirme en effet que la sardine
sera là si les coquelicots sont nombreux dans les champs au printemps… Il y a une explication:
le vent de nord-est, dominant cette année, a apporté aux sols l’acidité bénéfique aux
coquelicots… Et aux sardines une eau ni trop calme ni trop agitée dans laquelle elles ont trouvé
tout le plancton qui leur convient. (Catalogue hiver 2005 – La Belle-Iloise, octobre 2005)
Un assortiment des meilleurs titres d’Édito
choisis pour vous.
Évocation de l’audit de Nantes Inutile de protester: voilà un titre culte qui
ne mérite pas d’être réformé (L’Écho des plateaux n° 18 – juillet-août 2005 – IMA
Technologies) Quelques trucks en plus La gamme Ford américaine comprend de nombreux véhicules utilitaires ou récréatifs. Change de disque avec ton
vieux pick-up! (Mustière News n° 88 – mai 2005 – Mustière Automobiles)
Comment l’emporter à la régulière? Les vols réguliers peuvent aussi emporter du fret: est-il raisonnable de s’envoyer en l’air complètement soute et totalement chargé? (Air de fret n° 20 – mai 2005 – Fret aérien nantais) Café…
croissance Le ministre du Tourisme assiste à l’assemblée générale des cafés,
hôtels et restaurants pour évoquer le futur de la profession. Bonne nouvelle: le zinc
va décoller (La Lettre aux décideurs n° 27 – avril 2005 – Angers Expo Congrès)
Mise au verre Démonstrations de soufflage de verre à la Foire d’Angers.
Quand il a fini son travail, le souffleur de verre peut-il se casser pour s’en jeter un
petit? (Dossier de presse – septembre 2005 – Foire d’Angers) On se mouille
tous pour le marais Le Marais poitevin se mobilise pour retrouver son label Parc
naturel régional. Par quel canal comptez-vous y arriver? (Le Journal du Marais poitevin n° 19 – décembre 2005 – Parc interrégional du Marais poitevin) Le
chant des possibles Le Pays du Vignoble nantais lance une étude sur la pratique de la musique sur son territoire. Voyons de quoi ça a l’air et prenons notes!
(Expo 25 ans du Pays du Vignoble nantais – septembre 2005 – Pays du
Vignoble nantais) Pari latino Iberia se pose à Nantes en février pour proposer
des connexions sur toute l’Amérique du Sud. Ils devraient faire un tube avec leurs
vols couplets: on ira tous au paradis… latin! (Envol & vous n° 26 – octobre 2005
– Aéroport Nantes Atlantique) Quand Rennes entre en Trans Vingt-cinq
ans de Transmusicales dans la capitale bretonne. Et si tu es anglais, être entrance,
ça t’exit? (Communiqué Bretagne-Pays de la Loire Le Figaro Magazine –
3 décembre 2005 – Partenaire Ouest)
deAàZ
unpointc’esttout
Peut-être l’avions-nous appris enfant,
toujours est-il qu’à Édito nous l’avions tous
oublié… À notre décharge, le sujet est
complexe et les exceptions, la règle! Et vous,
êtes-vous au point avec le participe passé
des verbes pronominaux? Commençons par
le plus simple. Pour les treize verbes qui
suivent, le participe passé est toujours
invariable: se complaire, se déplaire, se mentir,
se nuire, se parler, se plaire, se ressembler, se
rire de, se sourire, se succéder, se suffire, se
survivre, s’en vouloir. On écrit donc: ils se sont
succédé, elle s’en est voulu ou ils se sont parlé. Eh
oui! Les choses se compliquent pour les autres
verbes, alors plutôt que résumer des règles
absconses, voici des exemples concrets: elle s’est
blessée au pied mais elle s’est blessé le pied droit
(car elle a blessé son pied droit), ou elle s’est lavé les
mains mais les mains qu’elle s’est lavées, ou encore,
elle s’est sentie défaillir! Attention, enfin, on écrit elle
s’est laissée mourir mais elle s’est laissé prendre
(sous-entendu par la police). En résumé, méfiez-vous
lorsqu’un pronom se balade devant le verbe. L’air de
rien, il a la fâcheuse manie de semer la zizanie…
Unprêtépourunrendu
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Déplacements
sous haute protection
La National Gallery s’inscrit dans
une politique d’échanges de tableaux
avec des musées du monde entier. La
restauratrice Patricia Goddard nous
entraîne dans les coulisses du transport des œuvres d’art.
c
onstruit en 1824 pour abriter… 38 peintures, le
musée londonien possède aujourd’hui l’une des
plus belles collections au monde sur la période
1250 à 1900. Ses 2310 peintures sur toiles et sur bois
attirent chaque année 5 millions de visiteurs, certaines
sont même prêtées pour enrichir les expositions de villes
comme Sydney, Chicago, Rome, Paris ou… Nantes. “La
National Gallery impose ses conditions aux musées
demandeurs mais elle ne prête pas qu’aux plus connus,
explique Patricia Goddard, responsable de tous les
mouvements à l’intérieur du musée. Après avoir reçu la
requête, un comité étudie le dossier, s’interroge sur
l’état du tableau et sur la possibilité de le laisser partir,
sur les garanties de sécurité proposées par l’emprunteur et sur l’intérêt qu’en retirera l’œuvre.” Des précautions utiles, car malgré de notables progrès dans le
transport des œuvres d’art, un déplacement présente
toujours des risques: la National Gallery veille donc à ce
qu’un tableau ne voyage pas trop souvent et soit systématiquement accompagné. Certains, par leur fragilité et
leur place inestimable dans la collection, ne quittent
jamais le musée: comme le dessin sur carton de Léonard de Vinci ou le portrait d’Arnolfini et sa femme, une
peinture sur bois de Jan Van Eyck…
Escort girl
Afin de faire un constat minutieux du tableau et de le préparer en vue du voyage, le décrochage se fait plusieurs
jours avant le départ. “Il est emballé dans un film plastique, entouré d’une mousse contre les chocs et les
vibrations, et placé dans une caisse qui protège des
brusques changements de température et d’humidité. Le
transport se fait ensuite dans la plus grande discrétion,
en camion climatisé aux suspensions renforcées ou en
avion.” Par la route, un voyage peut durer trois jours s’il
faut se rendre jusqu’à Rome par exemple, mais une fois
sanglé, le tableau n’est déchargé qu’à son arrivée. Avec
l’avion, en revanche… “On doit surveiller toutes les
opérations de manutention et l’agent de la société de
transports spécialisée ne quitte le tarmac que lorsque la
caisse est fixée dans la soute. Avant le décollage, on doit
s’assurer à nouveau qu’elle est bien à bord car le pilote
peut décider au dernier moment et sans prévenir de ne
pas l’embarquer.” Toutes ces précautions permettent
d’éviter que le convoyeur débarque sans son précieux
chargement resté à l’aéroport de départ! “Imaginez mon
stress lors de l’un de mes premiers convoyages: nous
avons dû changer d’avion en cours de route à cause
d’un problème technique, or dans la soute, j’avais un
container rempli de tableaux!” Un incident qui n’est
évidemment pas de nature à amuser la galerie…
Protection très rapprochée
Parfois, la toile doit voyager en cabine avec le convoyeur.
La plus grande discrétion est alors requise: “On ne doit
répondre ni aux questions ni aux regards curieux des
passagers et, surtout, ne jamais la laisser seule. Si je vais
aux toilettes, je l’emmène avec moi,” sourit Patricia. Ces
conditions stressantes nécessitent beaucoup de sangfroid et de responsabilités de la part du convoyeur. Représentant la National Gallery, il a parfois aussi un rôle diplomatique à jouer. D’autant qu’une fois sur place, sa mission
n’est pas finie. Avant de repartir, il lui reste à vérifier l’état
du tableau, la température, l’hygrométrie, l’éclairage et les
fixations de la salle. Puis, assister à l’accrochage et rédiger un nouveau constat. Avant de revenir le chercher
quelques mois plus tard… Vous imaginez le tableau?
édito communication écrite 1 rue Jean-Jaurès 44000 Nantes Tél.0240204949 Fax 0240356615 [email protected] Site www.edito-presse.com
Rédacteur en chef François Midavaine Rédacteur Karine Poulard Secrétaire de Rédaction Catherine Grondin-Arnold Développement Lionel Vincelet