Le journal
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Avril 2005 Çavamieuxenle dixans grosbillet Six mois d’actu chez Édito communication écrite 19 Christelle Charrier, CCI Nantes et Saint-Nazaire clientélisme Biensoustout rapport Pour la troisième année consécutive, Édito réalise le rapport d'activité des CCI Nantes et Saint-Nazaire. Christelle Charrier nous a parlé… de ses rapports avec l'agence. À quoi sert ce document ? Il est obligatoire : les CCI doivent rendre compte de leur activité à leurs ressortissants. Mais la forme est libre. Ainsi, dans certaines CCI, c'est le cabinet qui le réalise, tandis que chez nous, c'est la direction marketing et communication. Nous considérons que c'est une occasion de montrer nos prises de position et de s'adresser à toutes les entreprises. Il est envoyé aux 33 000 dirigeants du département, ainsi qu'aux acteurs économiques, aux institutions, aux VIP… Et au personnel ! Pour nous, il joue aussi le rôle de support de communication. Il y a deux ans, lorsque j'ai pris en charge ce document, j'ai eu envie de changer d'approche. Plutôt que de laisser chaque direction rédiger les chapitres qui les concernaient, je suis partie à la pêche aux infos. Pour donner un sens au rapport d'activité et le rendre accessible, il faut réussir à se déconnecter de l'organisation interne. Cela implique d'avoir une excellente vision de la structure et de ses objectifs. La difficulté réside dans la multiplicité des métiers et des activités des CCI… Et dans la tentation de faire un catalogue. cause ou à poser des questions pour bien comprendre les enjeux. Leur travail ne consiste pas seulement à trouver une jolie accroche : ils apportent un vrai conseil en amont et font progresser le discours. C'est pourquoi il y a beaucoup de dialogue et d'échanges entre nous. C'est ce qui permet d'aboutir à un texte compréhensible et intéressant, que le lecteur a envie de découvrir. Cet appui rédactionnel n'existe pas ailleurs, tout au moins pas au même niveau. Ils ont aussi une longueur d'avance sur le plan de la maîtrise de l'orthographe et de la typographie. D'ailleurs, l'objectif est atteint. Tout le monde me parle de la rédaction : le document est lu et désormais bien perçu comme un outil de communication. À partir d'un découpage établi en commun, Édito EN PRATIQUE réalise sur les textes rédigés par le service marketing et communication des CCI un important travail de secrétariat de rédaction : approche critique du contenu, validation des informations, synthèse, rewriting de certains chapitres… Titres et accroches sont retravaillés, ainsi que le ton général dans un souci de rendre le contenu plus accessible. ix ans. C'est à la fois beaucoup et pas grand-chose. C'est tout au moins l'idée qui me traverse l'esprit lorsque je regarde ma nièce, tout à fait contemporaine d'Édito : elles sont du même mois, c'est dire ! Dans un sens, en dix ans, elle a fait beaucoup de chemin… Je me souviens très bien : à l'époque, elle ne parlait pas, elle roupillait la plupart du temps et se contentait de quelques biberons chaque jour. Aujourd'hui, elle mesure 1,50 m, tchatche comme quatre et se prépare à aborder le collège… On mesure le chemin parcouru. En même temps, on se dit qu'elle vient seulement de passer une première décennie sur les huit qu'elle peut espérer vivre sur cette planète et qu'il lui reste des tas de choses à découvrir. D Édito, c'est un peu pareil. Dix ans, ça a l'air beaucoup comme ça. Il est vrai que les plus jeunes de nos lecteurs auront peine à imaginer un monde où François Mitterrand était président de la République et Édouard Balladur Premier ministre, où le portable balbutiait, où Internet restait pratiqué par quelques passionnés boutonneux, où les disques durs d'ordinateurs contenaient moins qu'une clé USB, où, même si les limitations existaient depuis déjà longtemps, on roulait à la vitesse qu'on voulait, où l'Europe se faisait à douze, où Charles, Diana, Andrew et Fergie étaient encore mariés – pas tous ensemble, certes –, où Allie McBeal n'existait pas, ni Amélie Poulain, ni Loana, où la France n'avait aucune chance de jamais remporter la coupe du monde de foot, où Bill Clinton ne connaissait pas Monica Lewinski, où l'on payait en francs, où le 11 septembre n'était que le lendemain du 10, où Patrick Poivre d'Arvor présentait le journal télévisé… À repenser à tout cela, c'est vrai que l'on prend un coup de vieux. En même temps, dix ans, c'est rien. Il nous reste des tas de choses à écrire, des tonnes de papier à imprimer et de jeux de mots à inventer. La preuve, chez Édito, on n'a pratiquement pas changé. Enfin moi surtout. C'est également Édito qui a conçu la maquette et qui la fait évoluer depuis trois ans. La François Midavaine production du rapport d'activité est assurée en direct par les CCI et le document est routé avec le magazine économique Plein Ouest. Qu'est-ce qui a guidé votre choix de prestataire ? J'avais conscience de mes limites en écriture et je souhaitais trouver des gens qui apportent un appui rédactionnel. L'approche d'Édito était donc intéressante. Tout comme le parti pris d'un discours, toujours institutionnel mais plus accrocheur et plus direct, ou la création de niveaux de lecture pour découvrir le document en diagonale. Tout cela m'a séduit, même si cela ne figurait pas expressément dans le cahier des charges. Comment jugez-vous la prestation d'Édito ? Au départ, ce sont des gens qui bousculent et qui déstabilisent. Ils ont le souci du détail, tant sur le plan de la forme que du fond, et ils n'hésitent pas à remettre en revuedepresse ATTENTION LES YEU Un premier contact le 3 janvier, pour un document livré le 16 février : c'est le tour de force réalisé par Édito pour la mairie de L'Île-d'Yeu qui souhaitait présenter son bilan de mi-mandat. Ce document de 24 pages a fait l'objet d'une réorganisation et d'une réécriture complète, puis d'une mise en page maison. MON ŒIL ! Inter Mutuelles Téléassistance, spécialisée dans la télésurveillance de logements, lance en avril sa première lettre aux abonnés. Édito, qui en assure la rédaction, a également conçu le découpage et le rubricage. Au programme : nouveautés du service, fonctionnement, conseils, interviews, courrier des lecteurs… Le tirage devrait s'approcher des 30 000 exemplaires. ZAPPING Les principaux articles du numéro de janvier de la lettre Harmonie Plus (groupe Harmonie Mutualité) destinée aux professionnels ont été rédigés par Édito. Bénédicte Volle (Autour de Mars) signe les illustrations du Bilan et perspectives annuel de la Ville de Pornic, inserré dans Pornic Magazine de janvier. Pornic encore : Édito signe deux encarts dans les numéros de juillet et de septembre, sur la restauration du littoral et sur l'avenir de la ria. Édito a réalisé tous les textes de l'exposition sur les zones humides produite par le Parc interrégional du Marais poitevin et présentée au dernier festival de Ménigoute (79). Le rapport d'activités 2004 de l'aéroport Nantes Atlantique sera rédigé par Édito. Sortie en avril. C’est Édito qui a conçu et qui produit la nouvelle lettre trimestrielle de Codes Rousseau, Auto-école Actu. Elle a été lancée en septembre. CONSERVEZ ! Depuis l'hiver dernier, Édito signe la rédaction des mailings de La BelleIloise. La conserverie quiberonnaise, célèbre pour ses conserves de poisson haut de gamme, dispose d'une trentaine de magasins sur le littoral mais diffuse une bonne partie de ses produits par correspondance. C'est DDB Nouveau Monde qui réalise ces documents. NEELSON EN COLONNES Claude Eas, qui avait été l'un des tout premiers clients d'Édito à Angers Parc Expo, confie à l'agence la réalisation de sa lettre semestrielle Neelson Accompagnement Infos. Le premier numéro est sorti en septembre, suivi de fiches produits. Neelson Accompagnement est spécialisée dans le conseil en organisation de foires et salons. thatisthequestion leséchosd’édito The question : François Midavaine The dessin : Roland Rolland LE SEIGNEUR DES ANNEAUX Inauguré en 1927 dans les collines de l'Eiffel, le circuit de Nurburgring et sa redoutable boucle nord, la Nordschleife, était fameux pour ses 22 km, ses multiples virages, mais aussi pour son profil vallonné. Rien à voir avec le circuit de F1 d’aujourd’hui ! Sur cette piste bordée de… thuyas, les meilleurs bouclaient un tour en un peu plus de 7 minutes. Abandonnée par les F1 après l'accident qui faillit coûter la vie à Niki Lauda en 1976, la Nordschleife ne sert plus aujourd'hui que pour… le grand public. Tout un chacun peut en effet venir y tester sa conduite pour un prix C DANS L'AIR modique. Un passeLa canicule a laissé de mauvais souvenirs aux passagers et au temps qui n'est pas personnel de l'aéroport Nantes Atlantique qui travaillait sous les sans risque car les verrières du hall 4. Pour éviter la surchauffe et les malaises, des accidents sont hélas brumitisateurs y ont donc été installés fin juin. Le principe est très fréquents. simple, écologique et économique : à partir de 27 °C, des buses (Mustière News n° 84 diffusent des micro-goutellettes qui s'évaporent dans l'air et – octobre 2004 – permettent d'abaisser la température d'environ 5 °C. (Envol & Mustière vous n° 14 – juillet-août 2004 – Aéroport Nantes Atlantique) Automobiles). Peut-on faire confiance à UN DENTISTE qui passe ses soirées BRIDGE ROULETTE? AU OU À LA NE QUITTEZ PAS ! Une étude menée par l’Inrets et l’Inserm montre que le divorce ou la séparation multiplie par quatre le risque d’accident dans les mois qui suivent, notamment du fait du stress. Il semble qu’aucun autre événement de la vie n’ait un effet comparable. (Auto-école Actu n° 3 – mars 2005 – Codes Rousseau). Arrêtetonchar! boutonsdemanchettes Timbre rare L'abonné était sûr que le service de téléalarme IMT pouvait l'identifier au téléphone grâce à sa voix très particulière. Oui, si c'est dans ses cordes et que l'on demande de façon très polype. (L'Écho des plateaux n° 6 – juin 2004 – IMA Technologies). Chupa avec l'auto ! Le gamin avait coincé son bâton de sucette dans le Neiman. Qu'est-ce que cette bagnole marche mal, oh… Et selon vous, qu'est-ce qui ferait ce “tagada” ? (Mustière News n° 84 – octobre 2004 – Mustière Automobiles). Overbouquet Un distributeur automatique de bouquets installé sur l'aéroport. Les fleuristes sont réservés : ils risquent d'avoir des boutons (Envol & vous n° 17 – novembre 2004 – Aéroport Nantes Atlantique). Le retour du grand lino Le linoleum nouveau style présenté au Salon de l'habitat d'Angers. Contre le lino d'aventure, le parquet va-t-il porter plinthe ? (Dossier de presse Salon de l'habitat – octobre 2004 – Angers Parc Expo). Compacte auto Focus La nouvelle Ford arrive en concession. Pour qu'elle remplisse ses objectifs, la mise au point s'impose (Agent de liaison n° 16 – novembre 2004 – Mustière Automobiles). Un thon au dessus La conserverie La Belle-Iloise n'utilise que du thon blanc germon. Je ne peux nier cela me tente : je ne veux que ton thon (Catalogue hiver – octobre 2004 – La BelleIloise). Succès massifs Résultats du concours de fleurissement à Pornic. Il faut arroser ça ! (Pornic Magazine n° 71 – janvier 2005 – Ville de Pornic). Ça fait une paie Présentation du service paies de Novergie. Ce mois-ci, je ne te félicite pas pour ton bulletin, tu as encore plein de retenues (Coccinelle n° 12 – janvier 2005 – Novergie Centre-Ouest). Brest ne veut pas rester en rade Le parc des expositions de Brest réfléchit à son développement avec Neelson Accompagnement. C'est bête comme chou : pour ne pas rater son pari, Brest choisit la crème du conseil (Neelson Accompagnement Infos n° 3 – septembre 2004 – Neelson Accompagnement). Endeuxmots… unpointc’esttout Si les règles, exceptions et autres spécificités font tout le délice de la langue française, elles sont aussi un sacré casse-tête ! Que ceux qui n'ont jamais douté devant le pluriel des noms composés lèvent le doigt ! Il paraît que sur ce point, c'est le bon sens qui doit nous guider… C'est ainsi que l'on écrira des choux-fleurs (parce qu'il y a des choux et des fleurs) mais des timbres-poste (parce que ce sont les timbres de la Poste), des nu-pieds mais des pieds nus ! On vous l'accorde, tout cela n'est pas très évident. On peut toujours s'aider de la règle qui veut qu'un nom composé formé de deux adjectifs, ou d’un nom et d’un adjectif, voit les deux mots au pluriel : c'est ce qui permet de trouver la clé des coffres-forts même dans les clairs-obscurs. En revanche, un adverbe et une préposition sont – c'est bien connu – invariables, on ne s'étonnera donc pas de lire : des avant-gardes. Dans le cas d'un verbe suivi d'un nom, la forme verbale reste également invariable, mais le nom prend le pluriel… enfin, parfois : on écrit en effet des porte-cigarettes mais des porte-monnaie ! Finalement, le mieux est peutêtre d'avoir un dictionnaire à portée de main. libreservice Un assortiment des meilleurs titres d’Édito choisis pour vous. Quand les blindés font leur cinéma… Besoin d’un char pour un film, une commémoration, pour habiller une place publique, un monument aux morts… Le Musée des blindés de Saumur propose des locations à des conditions forcément très blindées. e xceptionnel par le nombre de pièces exposées, leur rareté et leur état de conservation, le Musée des blindés de Saumur n’a pas d’équivalent dans le monde. Avec ses 700 blindés de 1916 à nos jours, dont des pièces uniques comme le Tigre 2 ou ces chars Schneider et Saint-Chamond de la Première Guerre mondiale, mais aussi une collection complète de chars allemands de 1940-1945, il est le plus important musée militaire après celui des Invalides. Propriétaire des machines, l’État en assure la restauration et la logistique, mais se décharge de toute l’exploitation au profit de l’Association des amis du Musée des blindés. À elle de trouver le financement pour assurer le fonctionnement du musée, l’entretien et la restauration des engins. L’Association a donc ouvert la collection au grand public (45 000 visiteurs en 2004), et a surtout eu l’idée de louer ses blindés pour des films, des courts-métrages, des spots publicitaires ou des commémorations. Dans tous les cas, les blindés ont le premier rôle… Moteur ! Surfant sur la vague de réalisme et d’authenticité qui touche les cinéastes (il y a encore peu, ils se contentaient de répliques en contreplaqué), le musée reçoit quatre à cinq demandes par an pour des films, et trois à quatre par mois pour des expositions. Caen, Nantes, Paris… Les commémorations du soixantième anniversaire de la Libération ont fait sortir en masse les chars de leur réserve ! Et pourquoi s’en priver ? Les blindés ont en effet été restaurés à l’identique, le plus souvent avec des pièces d’origine ou spécialement fabriquées, et 80 % d’entre eux sont en état de marche. Les cinéastes doivent toutefois obtenir deux autorisations : celle de la Délégation à l’information et à la communication de la défense (Dicod) qui après lecCitroën, Eurofil et les Mutuelles du Mans ont déjà succombé aux canons de Saumur… Pour les besoins de la publicité, les chars ont retiré leur tenue de camouflage. ture du scénario accepte, émet des réserves ou refuse, et celle du général commandant l’École d’application de l’armée blindée cavalerie de Saumur. Pour le téléfilm actuellement en tournage sur la vie du général de Gaulle, Le Grand Charles, l’accord a été immédiat et a porté sur une douzaine de blindés. Ce fut aussi le cas de Jean-Pierre Jeunet qui pour reconstituer l’une des batailles d’Un long dimanche de fiançailles a pu louer deux petits chars Renault FT 17. Quatre-vingt-dix ans plus tard, c’est la chenille qui redémarre… Vraiment canon… Le Musée apporte également des conseils pour que la reconstitution soit la plus réaliste. La Grande Muette ne l’est donc pas tant que cela… Mais qui dit blindé, dit aussi transport et chauffeur ! Pas question de laisser ces gros engins entre des mains non expertes : pour des raisons d’assurance, les seules personnes autorisées à les piloter sont les membres de l’Association. Quant au transport, il est effectué par convoi exceptionnel. Un véritable périple commence alors. Il faut en effet demander des autorisations d’itinéraires à la DDE, vérifier que les routes sont suffisamment larges, faire escorter le portechar par deux voitures gyrophares, et prendre son mal en patience : les autoroutes, la conduite de nuit, de week-end et les veilles de vacances scolaires sont en effet interdites. C’est ainsi qu’il a fallu trois jours pour transporter un char de Saumur à Brunstatt, en Alsace ! Tout cela a bien sûr un coût, entre 3 000 et 10 000 € TCC (transport, char et chauffeur). Mais pour un canon, on ne compte pas… Musée des blindés - 1043 route de Fontevraud - 49400 Saumur - www.musee-des-blindes.asso.fr édito communication écrite 1 rue Jean-Jaurès 44000 Nantes Tél. 02 40 20 49 49 Fax 02 40 35 66 15 E-mail [email protected] Site www.edito-presse.com Rédacteur en chef François Midavaine Rédacteur Karine Poulard Secrétaire de Rédaction Catherine Grondin-Arnold Développement Lionel Vincelet