La Chronique Vétérans
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La Chronique Vétérans
La Chronique Vétérans N° 83 – 22/05/2015 Soing - Larians : 1-8 (mi-temps : 1-5). Terrain sec entre les trous - Éclairage écologique – Ballon relativement obéissant – Nous plus quantitatifs que qualitatifs – Adversaires sympas – Repas excellent – Public venu en nombre saluer son ancien enfant prodige (voir photo en fin de gazette) - Douches de plus en plus étroites avec les années (certains ont dû être nettoyés au jet dehors) – Buts de Gégé (missile x1), Gigi (centre x1), Tintin (mines x2), csc (x1), Gilles (x1), O.B. (rush solitaire x1) et Moi (pas le plus dur x1). Poteaux de Gillou sur CF (x1) et du Père Drizet (x1). Nuages de Gillou (tous les CF qui ont suivi le premier) et de Dam’s (x5). Ce soir, la gazette rendra un vibrant hommage à la clef de voûte de notre équipe, à notre pilier, à celui dont la légende dit qu’il aurait connu personnellement la grand-mère paternelle de la reine Elisabeth II avec laquelle il aimait parler de cricket. Celui qui était en culotte courte sur les barricades lors de la Commune de Paris, qui fut à la fois l’intime de Baudelaire et le nègre de Victor Hugo. Celui qui dans le showbiz de l’époque se fait appeler AC/DC (comme absolument cataclysmique/dieu cosmique). Celui qui, mis à part le foot, excelle aussi dans d’autres sports collectifs tels que billard, le football américain, le baseball, la lutte gréco romaine et le golf, dont Tiger Wood, Napoléon et Puccini ont compté parmi ses partenaires favoris. Celui qui a fécondé Mata Hari, Ornella Muti, Lio, Cléopâtre, Lolo Ferrari et Jackie Sardou. Celui qui n’hésitait pas à s’organiser des escapades avec Rimbaud et Voltaire à Ibiza afin d’y mettre au point quelques rimes riches restées célèbres et accessoirement y inventer la paëlla. Celui qui a soufflé à un Joffre quelque peu désabusé l’idée puissante des taxis de la Marne. Bref, un putain de génie tactique ! Trente ans plus tard, il saute d’un U.L.M. sur les plages de Normandie et libère Caen, Poitiers, Orléans, Alésia et Alexandrie. Celui qui a eu l’idée géniale de prendre un vélib pour foncer vers Stalingrad prendre les Allemands à revers et bouter par la même les Huns hors d’Europe. D’ailleurs, souvenez-vous de la fameuse maxime « là ou il a botté le cul à Attila, les poils n’ont jamais repoussé. » Celui qui a fourni les plans de la pyramide à Khéops, qui a monté à mains nues et sans clé, juste à la force des dents la tour Eiffel en une seule nuit et apporté à la nage la Statue de la Liberté aux amerloques. Celui qui a pris confiance en bob lors des sorties ski des années précédentes et qui n’a ensuite pas hésité à descendre la face nord de l’Everest schuss en bobsleigh avant d’aller se cogner un Jack « on the rocks » avec le Yéti. Celui qui a gagné à sept reprises le Tour de France devant Bobet, Armstrong, Poulidor, Indurain et Anquetil ; le pote de chambre de Pantani. Celui qui est aussi un intellectuel dans l’âme : il gagne le concours Lépine en 1902 et dépose trois brevets : le parapente, la machine à fabriquer le malt et le string en cuir clouté. Il invente aussi le rock’n’roll, le chopper, le turbocompresseur, la fibre optique et le glaçon. Celui qui n’a pas hésité à descendre au fond de la fosse des Mariannes en slip lycra et en tuba pour rechercher les boîtes noires du vol de la Malaisia Airlines. Celui qui a décroché un job d’été dans une startup californienne quand il était étudiant au CFA pâtisserie de Vesoul. Là, il en a profité pour fonder Google, Facebook, Tweeter, Instagram, Apple, Microsoft et une chaîne de restauration rapide spécialisée dans les cupcakes et les kebabs lights. Celui dont le hobby favori est la musique : il fait accords pour les Clashes, Scorpions, les Beatles, Led Zep, les Pet Shop Boys, Steevy Wonder et Nana Mouskouri, le tout entre deux sombréros dont il a le secret. Celui qui a inspiré Hergé pour le personnage du Capitaine Haddock, Uderzo pour celui d’Assurancetourix, Morris pour Ma Dalton et qui a fait quelques brèves apparitions dans les Aventuriers de l’arche perdue, dans le dernier Mad Max et même dans Heidi. Vous l’aurez reconnu, il s’agit de notre demi-dieu vivant, de notre huitième merveille du monde, j’ai nommé : Bubu !!!!!!!!!!!!! Ce soir, il a encore une fois littéralement humilié les défenseurs adverses grâce à un triple sombréro combiné à un quadruple Lutz et à un fulgurotir du tigre victorieux emprunté à Goldorak et Mark Landers. Une classe naturelle, une finesse dans le geste comparable à un revers de Fereder au tennis, une pénalité de Wilkinson au Rugby, un dépassement de Senna au GP de Monaco, un crochet de Robinson en boxe ou encore un commentaire de Candeloro au patinage ! Alors maintenant qu’il a n’a plus rien à prouver à quiconque en attaque et qu’il ne pourra plus faire mieux, maintenant que les sept milliards d’individus que compte cette planète a enfin pris conscience de son talent incommensurable, maintenant que des centaines de fans ont bâti de par le monde des chapelles à sa gloire, il peut désormais retourner en paix jouer au poste où toute l’équipe lui dit qu’il se débrouille le mieux : stoppeur ! Vendredi prochain, nous irons défier Arc chez eux. Nul doute qu’ils vont tout faire pour laver l’affront de la dernière confrontation lors de laquelle ils avaient encaissé une presque dizaine de buts. Le tifo de la soirée : celui réalisé par le stade Maracanards de Soing en l’honneur de Jean-No, l’enfant du pays : Le marathonien de la soirée : Sam, notre arbitre assistant, qui a passé plus de temps à aller récupérer le ballon en bas de la butte qu’à lever son drapeau sur hors-jeu. Selon Canal +, il aurait ainsi parcouru plus de 42 km, soit l’équivalent d’un marathon. Le plan de la soirée : tel Hannibal dans l’agence tous risques qui adore qu’un plan se déroule sans accroc, Dam’s est devenu ce soir notre spécialiste du plan. Voyez celui qu’il a emprunté pour se rendre à Soing. Parti à 11h02 de chez lui pour être à l’heure, il est arrivé à dix grosses minutes du terme. Bubu a apprécié en fin connaisseur. Dam’s nous a promis de partir demain soir pour être à l’heure à Arc vendredi prochain. L’altruiste de la soirée : Gigi qui a enfin décidé de donner son ballon et ça a porté ses fruits. Son premier essai de centre après un débordement se révéla payant : notre attaquant idéalement placé propulsa sans peine le ballon dans le petit filet ! Ah, on me dit qu’en fait il aurait dévissé son centre et que personne n’aurait touché la balle… Trop de la balle grave tes pompes Gigi ! Merci Auba. Avec elles, rien ne peut me résister, pas même le mur de ce château ! A noter que depuis ce but, il a un peu pris la grosse tête et s’est offert, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessus, des chaussures de ouf, pires que celles d’Aubameyang. Les présents de la soirée : Anne avait envoyé sa maman et Jean-Ba, rien que ça, afin de surveiller son Jean-No !!! Jalousie quand tu nous tiens... Les vainqueurs de la 3ème mi-temps : on n’en parle pas, hein… Pourvu que la belledoche ne raconte rien ! Seul l’arbitre de leur côté est resté (merci Jean-Claude !). J’y suis pour rien moi… La bonne nouvelle de la soirée : vous pouvez sortir vos géraniums, débâcher la piscine et ramoner vos cheminées, il ne devrait plus neiger ; le climat va se rétablir très prochainement : notre Prez’ a repris ses bonnes vieilles habitudes (voir gazette précédente)… Qui a dit que les Bretons étaient un peuple d’obstinés ? Réalisé encore une fois sans trucage YP