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CONCOURS SUR EPREUVES OUVERT AUX CANDIDATS TITULAIRES D'UNE LICENCE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR GENERAL OU TECHNOLOGIQUE OU TITRE OU DIPLOME CLASSE AU MOINS AU NIVEAU II (OCTA DIRECT) SESSION 2012 EPREUVE DE LANGUE VIVANTE ALLEMAND (Durée : 03 heures – Coef : 10) L'usage d'un dictionnaire bilingue ou monolingue est interdit. 1/3 THEME Traduire en allemand le texte suivant : Fusillades en série: "Marseille a sa banlieue au cœur de la ville" En moins d'une semaine, trois fusillades à la kalachnikov ont éclaté à Marseille, faisant trois morts et deux blessés graves. Pourquoi cette explosion de violence ? Les explications de Laurent Muchielli, chercheur au CNRS et fondateur de l'observatoire de la délinquance en région PACA. En moins d'une semaine, trois fusillades ont éclaté au cœur de Marseille, faisant trois morts et deux blessés graves. Cette situation est-elle propre à la ville ? C'est vrai qu'en moins d'une semaine, il y a eu trois braquages sanglants mais ce ne sont pas des événements isolés. En 2010, il y a eu 272 braquages dans la ville, soit quasiment un par jour, et huit personnes sont mortes ou ont été grièvement blessées lors de ces attaques. Le niveau de délinquance est plus élevé que dans les grandes villes de France car la géographie sociale de Marseille est très différente. En effet, contrairement à Paris ou Lyon, qui ont "expulsé" les quartiers très pauvres en dehors de la ville, la cité phocéenne a conservé ses banlieues au sein même de la ville. On parle souvent des quartiers "nord" mais même dans le centre ville, les zones de pauvreté sont nombreuses. C'est comme si on installait la Seine-Saint-Denis, dans quatre ou cinq arrondissements de Paris. Conclusion : la délinquance marseillaise équivaut à la celle des grandes villes et de leurs banlieues. La seule différence, c'est qu'à Marseille, elle est concentrée. (L’Express – Décembre 2011) 2/3 VERSION Traduire en français le texte suivant : « Erstes Scharmützel zwischen Castor-Gegnern und Polizei » Am frühen Donnerstagabend kippt die Stimmung in Metzingen: In dem Örtchen, zwölf Kilometer vor Dannenberg, wärmen sich die Castor-Gegner traditionell für das lange Protestwochenende auf. Würstchenstände machen kräftig Umsatz, Livemusik wummert aus lädierten Lautsprechern. Für den Abend ist eigentlich noch ein Laternenumzug angesetzt. Doch daraus wird nichts. Um 19.34 Uhr droht die Polizei zum ersten Mal mit dem Einsatz der Wasserwerfer und macht kurz darauf ernst. Mit einigen kräftigen Salven drängen die Beamten einen Pulk von Protestierenden von der Bundesstraße 216. Männer und Frauen in voller DemoKampfausrüstung helfen kräftig nach. Es wird hektisch, Ketten von Polizisten umringen die tonnenschweren Wasserwerfer. Aus der Menge an beiden Seiten der Straße setzt es erst Pfiffe und Verwünschungen. Dann fliegen Farbbeutel. Dann Feuerwerkskörper. Dann die ersten Steine. Eine junge Frau wird mit einer Rolltrage in den bereitstehenden Sanitätsbus verfrachtet. Auf der anderen Seite verlangt ein Mann lautstark, die Einsatzleitung zu sprechen, ein Beamter hätte ihm einen Schlagstock in den Magen gerammt. Minutenlang dauert der Streit. Nach Angaben von Sanitätern wurden am Abend insgesamt rund ein Dutzend Demonstranten verletzt. Die Polizei sprach zudem von sieben verletzten Beamten. Außerdem habe es fünf Festnahmen gegeben. Als sich Demonstranten und Polizei im Wendland erste Scharmützel liefern, steht der Castor-Zug noch in Frankreich, in der lothringischen Gemeinde Rémilly. (…) (Johannes Korge, 24/11/2011, Spiegel.de) QUESTIONS Répondre en allemand aux questions suivantes : 1. Wie unterscheidet sich das Verhältniss der deutschen und französischen Bevölkerung zur Atomkraft ? 2. Was halten sie von einem eventuellen Atomausstieg ? 3/3