2012-08-24 Poster Atelier éclairs v2

Transcription

2012-08-24 Poster Atelier éclairs v2
«Atelier Photo»
Orages, éclairs, foudre...
Niveau
Maternelle inférieure
& Polytechnique...
hé hé
Conditions idéales : si possible :
Un pied photo de bonne qualité : çàd : lourd et donc assez cher... mais on peut
trouver des arrangements techniques acceptables en le lestant. Le mien pèse 2,3 kg
Un appareil photo dont on peut et sait maitriser les réglages.
Un système pour lester la colonne du pied photo, surtout si on est en longue focale.
Une télécommande à fil ou sans fil.
Un bel environnement orageux.
Un endroit «sécurisé» pour ne pas être foudroyé...
Un art développé de la contemplation et de la patience.
Savoir compter les secondes... même succinctement... :o)
Réglages : Ils se font TOUS en MANUEL : position M...
◊ Se mettre en Iso 100 : c’est à dire le réglage qui est le moins sensible à la
lumière mais qui est aussi celui qui donne la meilleure définition.
(Nous allons dire, pour simplifier, que pour une lumière punctiforme à l’infini, cela
impressionne un seul pixel du capteur. (La meilleure définition).
Alors que si on est en 3600 iso, le même point de lumière minuscule utilisera 36
pixels. A 3600 iso, les points et traits seront beaucoup plus épais et baveux...
◊ Choisir un diaphragme serré : exemple 9 à 11, (voire 16 si c’est hyper intense).
Avantages : cela permet de réaliser des pauses longues de plusieurs dizaines de
secondes en attendant les éclairs sans que le fond soit surexposé.
En diaphragme serré, les point et traits sont très fins. +++
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◊ Utiliser une télécommande ou le retardateur 2 secondes.
Le fait de poser le doigt sur l’appareil entraine des micro-vibrations... surtout
pendant un temps long...
Ne pas marcher ou piétiner aux abords car cela fait aussi vibrer...
Les pauses peuvent être de quelques secondes à plusieurs dizaines de secondes
suivant l’environnement lumineux ou non.
Ne pas tirer sur le fil de la télécommande ; garder de la souplesse dans le fil et
prévoir un reposoir (siège, capot de voiture) pour que la télécommande, en position
bloquée, ne touche pas le pied ou l’appareil.
Comme l’éclair a une forte intensité, (lumière du jour), il suffit d’arrêter la pause
après l’éclair, lorsqu’on estime que ce fut assez intense, sinon on laisse continuer la
pause.
Si l’on n’a pas de télécommande et qu’on utilise le retardateur (2 secondes
suffisent pour que tout se stabilise) : il suffit de choisir une pause de 30 secondes
par exemple... et de masquer, après un éclair, le devant de l’objectif avec un tissu
noir ou très foncé (sans toucher l’objectif pour ne pas vibrer) jusqu’à la fin de la
pause ou laisser les 30 secondes se finir. On peut aussi le glisser dans le «paresoleil» qu’on aura gardé pour ces images de nuit...
◊ On peut aussi utiliser un filtre polarisant qui rend les points lumineux encore
un peu plus ponctuels. (Excès de zèle du photographe maniaque...) Cela
«consomme» aussi 2 diaphragmes : en tenir compte dans le temps de pause :
le but est aussi de voir l’éclair... :o)))
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◊ Lester le pied photo :
En accrochant quelque chose de lourd en dessous de la colonne. Ex : sac, bidon,
seau avec des pierres, du sable ou de l’eau. (Je mets 5 à 8 Kg).
Le faire toucher un peu le sol pour qu’il ne ballotte pas ; un sandow maintient une
certaine tension.
Lorsque le cadrage a été défini, bien serrer les manettes sur les 3 axes... +++
◊ Observer et «compter» pour votre «Sécurité» et vos prévisions :
≈ La vitesse de la la lumière est des 300.000 Kilomètres par seconde donc on voit
les éclairs en instantané.
≈ La vitesse du son est des 360 Mètres par seconde donc si le son a mis 3
secondes pour nous parvenir après l’éclair, cela signifie que la foudre est «tombée» à
environ 1 kilomètre. Compter : «un mouton», «deux moutons», «trois moutons»,
«quatre moutons» pour étalonner au mieux les secondes...
Les orages et éclairs se déplacent dans tous les sens, il se rapprochent ou
s’éloignent, d’où l’intérêt de compter le temps entre l’éclair et le bruit du tonnerre.
Cela permet aussi d’appréhender le moment où il faut se mettre en sécurité
avant de se faire foudroyer : Si l’on entendait en même temps le son et l’éclair on
risquerait fort d’avoir été foudroyé et de ne plus pouvoir compter... sauf dans l’audelà...
Si vous êtes sous la pluie, cela signifie que vous êtes «dans» l’orage et un arbre,
surtout avec vos pieds mouillés ne vous protégera absolument pas, voire attirera la
foudre... La foudre peut aussi parcourir 1 à 2 km... même si vous
n’êtes pas «dans l’orage» mais que vous êtes proche d’une zone
d’attraction, avion par exemple...
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Si l’espace temps «éclair-tonnerre» se rapproche en dessous d’une ou 2 secondes
(1 km à 2 km) : Danger +++ : Bien surveiller l’évolution.
Prévoir aussi le temps de repli : la voiture peut être salvatrice par son isolation
importante : rentrer très vite l’appareil photo, fermer portes et fenêtres de la voiture
pour bénéficier de l’effet «cage de Faraday». Si urgence, jeter le pied au sol à
l’horizontale pour qu’il ne serve pas de paratonnerre... et de point d’attrait.
◊ Réglage de la distance : Il y a rarement assez de lumière pour que la mise au
point automatique se fasse. Dans ce cas, il faut se mettre aussi en réglage de
distance «manuelle» à l’infini et vérifier la netteté.
Etre sûr que votre vision (corrigée avec lunette ou lentilles cornéennes) correspond
bien avec celle de l’appareil photo... cf molette de réglage de l’oculaire.
Néanmoins, compte tenu de la grande profondeur de champs du diaphragme
serré choisi, cela permet une certaine tolérance...
◊ L’essentiel est dit : Maintenant la pratique...
Observer, se mettre en position.
Plans larges ou serrés...
Commencer par des plans larges pour avoir un peu de réussite dès le début...
Forcément l’orage a sa propre logique énergétique...
ll nous arrive aussi de «gronder» avec humour lorsqu’on a imaginé
que l’éclair se produirait au Nord et qu’il se fait à l’Est...
Qu’importe : il faut être patient, philosophe et savouver...
Les pauses sont de quelques secondes à plusieurs dizaines de secondes...
Voir le résultat sur l’écran et adapter les réglages : temps, diaphragme, voire Iso.
C’est infiniment plus facile avec le numérique que par le passé de l’argentique où
l’on découvrait les résultats plusieurs jours après, sur les diapositives.
Avec tous mes bons voeux de réussite & le plaisir de découvrir vos images...
Vous verrez : c’est fascinant...
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