Couche limite atmosphérique - CEREA-ENPC
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Couche limite atmosphérique - CEREA-ENPC
Couche limite atmosphérique Bruno Sportisse, [email protected] CEREA, Joint Laboratory Ecole des Ponts/EDF R&D INRIA/ENPC CLIME project 2007 B. Sportisse Couche limite atmosphérique 2007 1 / 17 Définition de la CLA 1800 t= 6 heures t= 15 heures t= 24 heures 1600 Altitude (m) 1400 1200 1000 800 600 400 200 0 0 2 4 6 8 10 12 14 16 ◦ Température ( C) F IG .: Évolution typique du profil de température au cours d’une journée. B. Sportisse Couche limite atmosphérique 2007 2 / 17 CLA neutre 1200 angle (degré) altitude (m) 1000 vitesse (m s− 1) 800 600 400 200 0 0 5 10 15 20 25 vitesse du vent ou angle du vent F IG .: CLA neutre. B. Sportisse Couche limite atmosphérique 2007 3 / 17 CLA instable Température potentielle Atmosphère libre Couche d’entraînement Module du vent Couche mélangée Couche de surface F IG .: CLA instable. Source : [DMV]. B. Sportisse Couche limite atmosphérique 2007 4 / 17 CLA stable Température potentielle Module du vent Couche non turbulente Jet de basse couche Couche d’inversion Couche de surface F IG .: CLA stable. Source : [DMV]. B. Sportisse Couche limite atmosphérique 2007 5 / 17 Évolution de la stabilité z atmosphère libre inversion (stable) instable stable isotherme adiabatique nuit matin après−midi T F IG .: Profil idéalisé de température et évolution de la stabilité de la CLA au cours d’une journée. La température au sol augmente en cours de journée puis diminue au cours de la nuit. Les profils à « gauche » (respectivement à « droite ») du profil adiabatique correspondent à des situations stables (respectivement instables). B. Sportisse Couche limite atmosphérique 2007 6 / 17 Évolution de la CLA Troposphère libre Couche résiduelle Couche convective Couche convective Couche stable Couche de surface midi coucher du Soleil lever du Soleil temps F IG .: Évolution de la stabilité de la CLA au cours de la journée. Source : [Stu88] (crédit : Vivien Mallet, CEREA). B. Sportisse Couche limite atmosphérique 2007 7 / 17 Turbulence F IG .: Visualisation de la turbulence. Écoulement dans la soufflerie de l’École centrale de Lyon autour de la maquette de la centrale nucléaire du Bugey. Crédit : École centrale de Lyon et Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (Olivier Isnard). B. Sportisse Couche limite atmosphérique 2007 8 / 17 Turbulence 400 Concentration 350 300 250 200 150 100 0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 Temps (s) F IG .: Évolution de la concentration d’un traceur dans un écoulement turbulent. La concentration est mesurée en un point de l’écoulement présenté à la figure 7. Crédit : École centrale de Lyon et Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. B. Sportisse Couche limite atmosphérique 2007 9 / 17 Hauteur de mélange F IG .: Évolution de la hauteur de mélange diagnostiquée par le système P OLYPHEMUS sur la base des données de l’ECMWF (European Centre for Medium-Range Weather Forecasts). Moyenne sur l’Europe à compter du 22 avril 2001. Crédit : Vivien Mallet, CEREA. B. Sportisse Couche limite atmosphérique 2007 10 / 17 CLS 50 z (en m) 40 30 20 10 0 0 cas instable cas neutre cas stable 5 10 15 20 25 30 u/u∗ F IG .: Profil adimensionné de vitesse horizontale dans la couche limite de surface (milieu rural : z0 = 0.1 m). B. Sportisse Couche limite atmosphérique 2007 11 / 17 CLS 50 Ville Rural Prairie z (en m) 40 30 20 10 0 0 5 10 15 20 25 u/u∗ F IG .: Profil adimensionné de vitesse horizontale dans le cas neutre pour diverses hauteurs de rugosité. B. Sportisse Couche limite atmosphérique 2007 12 / 17 Brise urbaine brise de terre (nuit) brise de mer (jour) cellule de brise cellule de brise TERRE TERRE MER MER F IG .: Brises de mer et de terre. Les flèches indiquent le sens de la circulation atmosphérique. B. Sportisse Couche limite atmosphérique 2007 13 / 17 Sources urbaines 90 90 Gaz Trafic Electricite Total 70 60 50 40 30 20 10 0 Gaz Trafic Electricite Total 80 Qsource (W m−2) Qsource (W m−2) 80 70 60 50 40 30 20 10 5 10 15 20 0 Heure 5 10 15 20 Heure F IG .: Évolution journalière de Qsource pour la ville de Téhéran. À gauche : en été ; à droite : en hiver. Crédit : Hossein Malakooti, CEREA. B. Sportisse Couche limite atmosphérique 2007 14 / 17 Îlot de chaleur urbain Ville Barcelone Mexico Moscou Tokyo ∆T 8.2 K 9.4 K 9.8 K 8.1 K Ville Calgary Montréal New York Vancouver ∆T 8.1 K 10 K 11.6 K 11.6 K TAB .: Valeurs mesurées depuis une trentaine d’années pour qualifier l’îlot de chaleur urbain (écarts maximaux de température). Source : [Qua04]. B. Sportisse Couche limite atmosphérique 2007 15 / 17 Îlot de chaleur urbain F IG .: Mesures infrarouges (capteur NOAA-AVHRR) de l’îlot de chaleur urbain sur l’Île-de-France, du 4 au 13 août 2003. Température de brillance moyennée à la surface. En haut : à partir de 7 images captées entre 20 et 23 heures (TU). En bas : à partir de 10 images captées entre 12 et 14 heures (TU). Les données n’étant pas corrigées pour l’absorption et l’émission atmosphérique et l’émissivité de surface, les valeurs sont relatives (différence de température entre le milieu urbain et le milieu rural). Les échelles de température sont en degrés Celsius. Les étoiles (*) correspondent respectivement à une zone industrielle (au nord), à Paris (au centre) et au bois de Boulogne (à l’ouest). Crédit : Bénédicte Dousset (laboratoire Géomer et université d’Hawaii). Source : [DGM07]. B. Sportisse Couche limite atmosphérique 2007 16 / 17 Références B. Sportisse Couche limite atmosphérique 2007 17 / 17