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Je suis
l’Epsad !
De Foreman à Eschyle (présentation publique d’atelier)
atelier dirigé par Bernard Sobel
DU 14 AU 18 MARS AU THÉÂTRE DU NORD, LILLE
Je suis Youcef et celui-ci est mon frère (lecture)
Amir Nizar Zuabi/Julien Roy
LE 17 AVRIL AU THÉÂTRE DU ROND-POINT, PARIS
C’est ma maison
Frédéric Vossier/Stuart Seide
LES 23 ET 24 MAI À THÉÂTRE OUVERT, PARIS
La Bonne Âme du Se-Tchouan (spectacle de sortie)
Bertolt Brecht/Stuart Seide
DU 22 AU 28 JUIN AU THÉÂTRE DU NORD, LILLE
LES 4 ET 5 JUILLET AU THÉÂTRE PARIS VILLETTE, PARIS
Aperçus et toutes les actualités de l’Epsad
sont sur www.epsad.fr
L’Ecole professionnelle supérieure d’Art dramatique est
subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication,
la Région Nord Pas-de-Calais, la Ville de Lille.
Impression BFI. Photos Eric Legrand, Arnaud Agnel. Graphisme Jérôme Le Scanff
23-25 rue de Bergues 59000 Lille
Métro Bois Blancs
03 20 00 72 64 [email protected]
Eddie se mit en route
pour Poésie City.
L’air doux gris et
grené monta à ses
narines. (…) Il ouvrit
une certaine fenêtre
et avant qu’il puisse
ouvrir une fenêtre
certaine, quelque
chose comme une
photographie de la
planète entière prise
d’un endroit très
éloigné dans
l’espace, s’empara
en un tourbillon
de son œil mental.
Eddie part pour poésie city de Richard Foreman,
la voix au travers des Haut-parleurs.
Youcef
et celui-ci est mon frère
Traduction : Jacqueline Carnaud et Séverine Magois,
éditions Théâtrales
Amir Nizar Zuabi / Julien Roy
Aperçus
13
LECTURE dans le cadre des Mardis Midi
au Théâtre du Rond-Point – Paris
À travers les personnages de Youcef et de son frère Ali,
l’auteur explore avec poésie l’Histoire, la mémoire et
les différentes façons d’aimer. Les événements bouleversent
peu à peu leur vie, et leur destin se mêle à celui d’autres
réfugiés que le partage de la Palestine a chassés de leurs
foyers. Youcef, considéré comme l’idiot du village, refuse
que leur passé devienne un mythe ou un rêve perdu à jamais.
Sa voix, unie à celle de Nada, la fiancée brimée par son père,
et à celles des habitants de leur petit village de Galilée,
transmet aux générations futures un message d’espoir,
la force de résister et de continuer à vivre.
Metteur en scène et scénographe, Amir Nizar Zuabi crée cette
pièce en 2009 au Théâtre Al-Meidan à Haïfa en Israël.
Avec cette chronique tendre et grave titrée d’un verset du Coran,
l’auteur nous fait partager la mémoire de sa communauté.
Sous la direction de Julien Roy, les quinze élèves de
la promotion3 de l’Epsad racontent à leur tour le conflit
interminable du peuple palestinien, dépossédé de sa terre
en 1948.
MARDI 17 AVRIL À 12H30
Théâtre du Rond-Point
2 bis, avenue Franklin D. Roosevelt, 75008 Paris
Métro : Franklin D. Roosevelt ou
Champs-Élysées Clémenceau
Entrée libre
Rens : 01 44 95 58 80
École Professionnelle Supérieure d’Art Dramatique du Nord Pas-de-Calais
Direction Stuart Seide
Chacun est obligé
de penser
D’après Les Sept contre Thèbes d’Eschyle et Eddie part pour poésie
city de Richard Foreman.
De Foreman à Eschyle, un atelier dirigé par Bernard Sobel
PRÉSENTATIONS PUBLIQUES
DU MERCREDI 14 AU DIMANCHE 18 MARS
AU THÉÂTRE DU NORD À LILLE
(Entrée libre sur réservation au 03 20 14 24 24)
Travailler alternativement sur une œuvre d’Eschyle et une
œuvre de Richard Foreman, passer de l’une des plus anciennes
de la culture occidentale à l’une des plus récentes, offre une
exceptionnelle occasion d’étudier le traitement du langage
- et son statut - par deux auteurs que 25 siècles séparent.
Au 5ème siècle avant J.- C., Eschyle montre dans Les Sept contre
Thèbes comment le langage permet à l’homme, au citoyen,
de s’affranchir de la fascination et donc de la domination
des images, de sortir de la pensée magique pour accéder à
une pensée rationnelle. Au même moment et dans le même
mouvement, les notions d’individu, de responsabilité et de
liberté individuelles émergent chaotiquement.
25 siècles plus tard, le travail de Foreman sur le langage vise
à déconstruire la réalité. Pour Foreman, l’homme moderne
occidental, qui s’offre en modèle au reste du monde en
matière de responsabilité et de liberté individuelles, est un
homme conditionné, aliéné. Le langage et l’espace de la scène
permettent à Foreman de s’attaquer à ces conditionnements.
L’exercice dirigé par Bernard Sobel explore, du Vème siècle avant
J.-C. aux 20 et 21èmes après, les processus de construction et de
déconstruction de ce que nous prenons pour LA réalité par le
moyen du langage et de la fiction.
Bernard Sobel pratique un théâtre qui a pour ambition de
montrer la fracture du monde. « Parce que nous en vivons une
aujourd’hui. Je pense que nous vivons une situation d’angoisse
positive. J’entends par là qu’aujourd’hui, face à l’écroulement
d’un système, chacun est obligé de penser ».
Eschyle et Foreman rappellent à ces jeunes acteurs qu’au
théâtre le texte est premier, que le théâtre est le lieu de la
parole et que la parole peut être un instrument de liberté.
Extraits d’entretien avec Michèle Raoul-Davis, dramaturge,
collaboratrice de Bernard Sobel
Les quinze élèves-comédiens
de la promotion3 :
Arnaud Agnel, Aurélien Ambach-Albertini,
Clémence Azincourt, Fanny Bayard,
Charlotte Bertoldi, Anthony Diaz,
Marie Filippi, Carine Goron, Maxime Guyon,
Ariane Heuzé, Lisa Hours, Yann Lesvenan,
Adrien Mauduit, David Scattolin,
Antoine Suarez-Pazos
(…) La puissance des
Dieux est au-dessus
de tout. Souvent elle
console dans le malheur
et chasse de nos yeux
les nuages suspendus
des calamités amères.
Les Sept contre Thèbes d’Eschyle,
Le choeur des vierges