Document numérique - Orientation Pays de la Loire

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Observatoire Economique Départemental
Comité d’Expansion Economique de la Vendée
La Population Active
en Vendée
Premiers Résultats
L'Observatoire Economique Départemental est financé par le Conseil Général de la Vendée, en association avec la Caisse
Régionale du Crédit Agricole de la Vendée, le Crédit Mutuel Océan, la Caisse d'Epargne, la Banque Populaire Anjou-Vendée, le
Crédit Maritime, la Chambre des Notaires, E.D.F. / G.D.F., la Chambre de Commerce et d’Industrie, la Chambre de Métiers et la
Chambre d’Agriculture.
20, rue Pasteur - B.P. 355
85009 LA ROCHE SUR YON Cédex
Site Internet : www.vendee-expansion.com
Tél. : 02.51.44.91.00
Télécopie : 02.51.46.13.74
La population active en Vendée
SOMMAIRE
I-
UNE
MASSIVE DES FEMMES, MAIS MARQUÉE TOUTEFOIS
TOUTEFOIS PAR UN CERTAIN VIEILLISSEMENT
1-
Page 4
Une population active vendéenne qui s’accroît de +11,3 % de 1990 à 1999 pour une moyenne
régionale de +9,0 %.
Page 4
Deux nouveaux actifs sur trois sont des femmes ...
Page 4
… et cette féminisation s’observe dans tous les départements de la Région à l’exception notable
de la Mayenne
Page 4
3-
Des femmes qui ont désormais une vie professionnelle complète
Page 5
4-
Quatre femmes sur dix travaillent à temps partiel
Page 5
5-
Une population active qui se resserre autour des 25-55 ans
Page 5
6-
Le vieillissement de la population active
Page 6
7-
La montée du salariat
Page 6
8-
Un salarié vendéen sur six occupe un emploi peu stable en 1999
Page 7
9-
Une structure du chômage qui a peu évolué de 1990 à 1999
Page 7
UNE
ACCENTUATION DES DÉSÉQUILIBRES ENTRE LES CANTONS LES MIEUX ET LES
2-
II -
POPULATION ACTIVE VENDÉENNE EN FORTE CROISSANCE GRÂCE À L’ARRIVÉE
MOINS BIEN POURVUS DANS LA RÉPARTITION TERRITORIALE DE LA POPULATION
ACTIVE
Page 9
1-
Une population active inégalement répartie sur le territoire vendéen
Page 9
2-
Une évolution de la population active plus favorable dans les cantons du nord du département et
du littoral
Page 10
Une répartition cantonale des populations actives féminine et masculine similaire à celle de la
population active totale
Page 10
Un vieillissement de la population active qui touche l’ensemble des cantons du département
Page 12
34-
III -
UNE
PHYSIONOMIE CANTONALE
CANTONALE DU CHÔMAGE QUI A PEU ÉVOLUÉE DANS SA
STRUCTURE, MAIS QUI EST DEVENUE TRÈS FAIBLE EN NIVEAU DANS CERTAINS
CANTONS
Page 13
1-
Le poids plus élevé du chômage sur les cantons littoraux et dans le sud du département
Page 13
2-
Une relative augmentation des écarts entre les cantons de 1990 à 1999
Page 13
3-
Une baisse sensible du chômage depuis la réalisation du recensement
Page 13
4-
Une structure du chômage marquée par la faiblesse du chômage masculin et par la relative
importance du chômage des jeunes
Page 14
Octobre 2000
-1-
Synthèse
Une progression du nombre des actifs vendéens
de +11,3% de 1990 à 1999
La population active vendéenne s'élevait à
240 020 personnes en 1999 contre 215 663 en 1990, ce
qui représente une progression de +11,3 %. La Vendée
se situe ainsi au second rang régional en terme de
progression, juste derrière la Loire-Atlantique (+12,1 %)
mais au-dessus de la moyenne régionale (+9,0 %).
Cette progression de la population active
vendéenne s'explique par l'accroissement du nombre de
vendéens en âge de travailler, le taux d'activité global
étant resté quasiment stable au cours de la dernière
période intercensitaire (53,6 % en 1999 contre 52,8 % en
1990).
Deux nouveaux actifs sur trois sont des femmes.
La féminisation de la population active vendéenne
ne constitue pas en soi un phénomène nouveau puisqu'on
l'observe depuis 30 ans, mais son accentuation se
poursuit. Le taux d'activité des femmes est ainsi passé de
43,9 % en 1990 à 47,2 % en 1999 alors que, pendant le
même temps, le taux d'activité des hommes diminuait de
1,7 point.
Au total, deux nouveaux actifs sur trois sont des
femmes en Vendée. Cette hausse de l'activité féminine
s'explique par le fait que les femmes ont désormais des
carrières professionnelles complètes. La baisse de
l'activité féminine au-delà de 40 ans, qui était traditionnelle
jusqu'au recensement de 1990, ne s'observe
effectivement plus.
Un trait important de l'activité féminine tient à
l'importance du travail à temps partiel puisque quatre
vendéennes sur dix occupent un emploi à temps partiel
alors que ce phénomène est totalement marginal chez les
hommes (5 %).
Une évolution de la structure par âge de la population
active marquée par l'accroissement du poids des
25/55 ans et, plus généralement, par un certain
vieillissement
Octobre 2000
Les jeunes effectuent de plus en plus tardivement
leur entrée dans le monde du travail alors que les plus de
55 ans sont de moins en moins nombreux à poursuivre
une activité, ce qui se traduit par un resserrement
progressif de la population active autour de 25/55 ans. Ils
représentent ainsi 83,2 % des actifs en 1999 contre
69,3 % en 1982.
En outre, on observe un vieillissement certain de
la population active, reflet du vieillissement observé pour
l'ensemble de la population vendéenne. En effet, la
hausse du nombre des actifs vendéens est entièrement
imputable à la progression du nombre des actifs âgés de
plus de 40 ans (+35,5 %) alors que ceux de moins de 40
ans ont diminué pendant le même temps (-1,4 %) entre
les deux derniers recensements.
La précarisation de l'emploi salarié
Le salariat continue de progresser puisque 84,1 %
des actifs vendéens ayant un emploi sont désormais
salariés, ce qui reste légèrement inférieur aux moyennes
régionale (86,7 %) et nationale (89 %), mais le différentiel
ne cesse de se réduire au fil des recensements.
L'analyse du statut de ces salariés révèle qu'un
salarié vendéen sur six (16,3 %) occupe un emploi peu
stable (c'est à dire hors contrat à durée indéterminée et
fonction publique) alors qu'ils étaient moins de un sur dix
(9,1 %) dans cette situation en 1990. Cette évolution
traduit une relative précarisation de l'emploi, phénomène
qui s'observe également dans la Région dans les mêmes
proportions.
Une structure du chômage qui a peu évolué de
1990 à 1999
23 284 vendéens se sont déclarés à la recherche
d'un emploi lors du dernier recensement, soit un taux de
chômage de 9,7 %(1) (9 % en 1990), ce qui est inférieur à
la moyenne régionale (11,1 %) (1) . Comme en 1990, le
taux de chômage reste deux fois plus élevé chez les
femmes (13,7 %) que chez les hommes (6,4 %)(1) ; les
jeunes de moins de 25 ans restent également très
-2-
concernés avec un taux de chômage de 17,7 %(1) qui
atteint 27,6 %(1) chez les jeunes femmes vendéennes.
Une relative concentration de la population
active dans le nord-est, le centre et le littoral
vendéen…
La population active est inégalement répartie sur
le territoire puisque les huit cantons de La Roche sur Yon,
Les Sables d'Olonne, Saint Gilles Croix de Vie, Montaigu,
Les Herbiers, Mortagne sur Sèvre, Challans et le Poiré sur
Vie concentrent plus de la moitié de la population active
vendéenne (51,14 %). A l'opposé, les huit cantons de
Chaillé les Marais, Ile d'Yeu, Mareuil sur Lay Dissais, Ste
Hermine, Beauvoir sur Mer, L'Hermenault, Palluau et
Noirmoutier ne regroupent que 10,48 % des actifs
vendéens.
…qui a eu tendance à s'accentuer entre les deux
recensements.
Tous les cantons ont bénéficié d'une augmentation
du nombre de leurs actifs de 1990 à 1999 à l'exception
notable de Fontenay le Comte (-0,65 %, -60). Les plus
fortes progressions de la population active s'observent
dans les cantons du littoral et du Nord de la Vendée avec
une mention spéciale pour Montaigu (+22,37 %) et
Talmont Saint Hilaire (+23,17 %).
Les huit cantons cités précédemment ont ainsi
encore accru leur poids passant de 50,49 % en 1990 à
51,14 % en 1999. Quant aux huit cantons dont la
population active est la plus faible, leur poids a diminué
passant de 10,76 % à 10,48 % pendant le même temps.
L'écart s'est donc accru entre les deux recensements.
Une féminisation de la population active qui se
retrouve dans l'ensemble des cantons vendéens
La répartition par sexe de la population active
dans les différents cantons apparaît similaire à celle
observée à l'échelon du département en 1999. La
population active féminine a ainsi progressé plus
rapidement que la population active masculine dans tous
les cantons. Sa croissance a été la plus forte là où elle
était également proportionnellement plus faible en 1990.
On a donc observé un certain phénomène de
rattrapage qui s'est traduit par une relative
homogénéisation de la répartition entre population active
féminine et masculine sur l'ensemble du département.
Un indicateur de chômage toujours relativement
plus élevé dans les cantons littoraux et sud du
département mais qui est devenu très faible dans
le bocage, en particulier chez les hommes.
Les indicateurs cantonaux du chômage
réactualisés grâce aux chiffres de la population active
montrent que l'on retrouve toujours cette fameuse ceinture
du littoral et du sud du département. L'indicateur
s'échelonne de 3,5 % dans le canton de Saint Fulgent à
11,4 % dans celui de Chaillé les Marais au 30 juin 2000.
L'indicateur de chômage masculin est
particulièrement bas dans le bocage vendéen puisque
inférieur à 3 dans les cantons de Saint Fulgent, Les
Essarts, Les Herbiers, Rocheservière et Pouzauges, ce
qui corrobore les difficultés de recrutement rencontrées
par les chefs d'entreprises notamment dans cette zone.
(1) Ces taux sont ceux du recensement et ont diminué depuis lors
Avertissement
Cette étude sur la population active vendéenne est réalisée sur la base des premières données publiées par
l’INSEE en septembre 2000. Ces statistiques restent partielles dans la mesure où :
- les statistiques nationales ne sont pas encore totalement disponibles et ne permettent donc pas toutes les
comparaisons souhaitables.
- Les chiffres portant sur les catégories socioprofessionnelles et sur les secteurs d’activité ne seront publiés que
l’année prochaine.
Cette étude constitue dès lors une première ébauche et sera complétée au cours des prochains mois à l’occasion
de la sortie de nouvelles données.
Octobre 2000
-3-
I-
UNE
POPULATION
ACTIVE
VENDÉENNE EN FORTE CROISSANCE
GRÂCE À L’ARRIVÉE MASSIVE DES
FEMMES MAIS MARQUÉE TOUTEFOIS
PAR UN CERTAIN
CERTAIN VIEILLISSEMENT
1-
Une population active vendéenne qui
s’accroît de +11,3 % de 1990 à 1999 pour
une moyenne régionale de +9,0 %
Le nombre d’actifs vendéens s’élève en 1999 à
240 020 contre 215 663 en 1990, soit une progression de
+11,3 %, ce qui place la Vendée au 2nd rang régional en
terme de progression juste derrière la Loire-Atlantique
(+12,1 %).
Vendée, 16 060 sont des femmes et seulement 9 962 des
hommes.
Ainsi, alors que le poids des femmes s’établissait
à tout juste 40 % dans la population active en 1982, elles
représentent désormais 45,2 % des actifs vendéens.
Evolution de la structure de la population active
vendéenne depuis 1968 - En %
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
35.0
36.9
40.2
43.2
45.2
65.0
63.1
59.8
56.8
54.8
1968
1975
1982
1990
1999
Hommes
Evolution de la population active au sein des
départements de la Région 1990-1999 - En %
14
12.1
10
… et cette féminisation s’observe dans
tous les départements de la Région à
l’exception notable de la Mayenne
9.0
7.9
8
Sources : INSEE (RGP 90, 99) - Observatoire Economique Départemental
11.3
12
Femmes
5.1
6
3.5
4
2
0
LoireAtlantique
Maine &
Loire
Mayenne
Sarthe
Vendée
Région
La part des femmes dans les nouveaux actifs
s’établit pour l’ensemble de la Région à 63,4 %. La
situation de la Mayenne est en revanche atypique puisque
l’on compte autant de nouveaux actifs féminins que
masculins.
Département
Loire-Atlantique
Maine & Loire
1990
1999
459 965
515 800
306 451
Evol.en %
Proportion de femmes dans les nouveaux actifs de
1990 à 1999 dans la Région - En %
+12,1
80
+7,9
70
330 636
126 574
131 008
+3,5
Sarthe
229 234
240 849
+5,1
40
Vendée
215 663
240 020
+11,3
20
Région
1 337 887
1 458 313
+9,0
2-
Deux nouveaux actifs sur trois sont des
femmes ...
62.7
60
Mayenne
71.2
61.8
66.0
63.4
Vendée
Région
52.0
50
30
10
0
LoireAtlantique
Maine &
Loire
Mayenne
Sarthe
La féminisation de la population active se poursuit
puisque sur les 26 022 nouveaux actifs que compte la
Octobre 2000
-4-
3-
Des femmes qui ont désormais une vie
professionnelle complète
Le taux d’activité global de la population est resté
stable au cours de la dernière période intercensitaire,
passant de 52,8 % en 1990 à 53,6 % en 1999. La hausse
du nombre des actifs trouve ainsi son origine dans
l’augmentation du nombre de vendéens en âge de
travailler.
Cette quasi stabilité du taux d’activité résulte :
ð d’une progression de l’activité féminine qui s’élève
désormais à 47,2 % contre 43,9 % en 1990.
ð d’une baisse de l’activité masculine qui s’établit à
60,3 % en 1999 contre 62,0 % en 1990.
Evolution du taux d’activité - En %
80
70
66.1
62.0
4-
Quatre femmes sur dix travaillent à temps
partiel
43 407 personnes occupent un emploi à temps
partiel en Vendée en 1999, ce qui représente 20,1 % de
l’ensemble des actifs.
Les femmes sont très majoritairement concernées
par ce phénomène puisqu’elles occupent 85,7 % des
postes en question. Et au total, c’est 39,8 % des
vendéennes qui travaillent à temps partiel.
Le temps partiel constitue, par conséquent, une
caractéristique très importante du travail des femmes,
sans que les données actuellement disponibles ne nous
permettent de déterminer la part du temps partiel choisie
de celle du temps partiel subie.
Population active ayant un emploi par sexe et temps
partiel en Vendée en 1999
60.3
Femmes
Hommes
Temps complet
56 140 - (60,2 %)
116 256 - (94.9 %)
Temps partiel
37 184 - (39,8 %)
6 223 - (5,1 %)
93 324
122 479
60
50
40
30
41.9
47.2
43.9
20
10
0
1982
1990
1999
Total
Taux d'activité masculin
Taux d'activité féminin
Sources : INSEE (RGP 99) - Observatoire Economique Départemental
La progression de l’activité féminine est
particulièrement élevée pour les femmes âgées de 40 à
55 ans. Les femmes ont ainsi aujourd’hui des carrières
professionnelles complètes, ce qui n’était pas le cas il y a
une dizaine d’années.
Taux d’activité féminin en Vendée par tranche d’âge
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
5.1
94.9
79.9
60.2
Hommes
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
20.1
39.8
Temps complet
Femmes
Total
Temps partiel
5-
Une population active qui se resserre
autour des 25-55 ans
15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60 et +
1982
1990
1999
L’analyse de la répartition par âge des actifs laisse
apparaître :
Octobre 2000
-5-
ð l’entrée toujours plus tardive des jeunes dans le
monde du travail. Alors que les moins de 25 ans
représentaient 19,2 % des actifs en 1982, puis
13,1 % en 1990, ils ne constituent désormais que
10,2 % de la population active vendéenne.
Au total, la hausse du nombre des actifs vendéens
de 1990 à 1999 est entièrement imputable à la
progression du nombre des actifs âgés de plus de 40 ans
(+35,5 %) alors que ceux de moins de 40 ans ont diminué
pendant le même temps (-1,4 %).
ð les actifs de plus de 55 ans sont de moins en
moins nombreux. Ces derniers représentaient
effectivement 11,4 % de la population active en
1982, puis 8,8 % en 1990 et leur représentativité
n’est plus que de 6,6 % en 1999.
La population active vendéenne a donc tendance
à vieillir au fil des recensements, ce qui laisse présager
une hausse importante des départs à la retraite dans les
prochaines années.
ð Le resserrement de la population active autour des
classes d’âges 25-55 ans est par conséquent de
plus en plus élevé. Ils représentent ainsi 83,2 %
du total des actifs en 1999 contre 69,3 % en 1990.
Population active par tranches d’âge
40 000
35 000
30 000
25 000
20 000
Structure par âge de la population active vendéenne
15 000
10 000
Tranches d'âges
1982
1990
1999
Moins de 25 ans
19,2 %
13,1 %
10,2 %
De 25 à 55 ans
69,3 %
78,0 %
83,2 %
Plus de 55 ans
11,4 %
8,8 %
6,6 %
5 000
0
15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60 et +
1982
1990
1999
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
11.4
69.3
8.8
78.0
6.6
83.2
19.2
13.1
10.2
1982
1990
1999
Moins de 25 ans
De 25 à 55 ans
Plus de 55 ans
6-
Le vieillissement de la population active
Une analyse plus fine de la structure par âge de la
population active montre que la principale évolution tient à
la croissance très importante du nombre des actifs âgés
de :
Ì 40 - 44 ans
(+11,8 %
+3 772)
Ì 45 - 49 ans
(+87,1 %
+16 102)
Ì 50 - 54 ans
(+60,7 %
+11 099)
Octobre 2000
7-
La montée du salariat
y
84,1 % de la population active vendéenne est
salariée en 1999 contre 79,1 % en 1990.
Cette baisse du poids des actifs non salariés est
un mouvement de fond continu qui s’explique
principalement, mais pas entièrement, par la baisse du
nombre des exploitants agricoles.
De 1990 à 1999, le nombre de salariés s’est ainsi
accru de 29 854 (+19,7 %) alors que les effectifs non
salariés diminuaient de 7 754 (-18,5 %) pendant le même
temps en Vendée.
Enfin, la proportion de salariés qui était inférieure
de 12 points en Vendée par rapport à la situation
nationale en 1982, ne l’était plus que de 5,8 points en
1990 et le différentiel s’est encore réduit en 1999 pour
s’établir à 4,9 points.
-6-
Poids des salariés - France, Région et Vendée - En %
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
71.6
77.7
83.6
79.1
82.1
84.9
84.1
86.7
89.0
Structure de la population active vendéenne ayant un
emploi salarié en 1990 et 1999 en fonction du statut En %
100
11.1
18.7
88.9
81.3
80
60
40
1982
1990
Vendée
Région
20
1999
0
France
1990
CDI, fontion publique
1999
Emploi peu stable
y
La baisse globale des effectifs non salariés
masque la croissance du nombre des
travailleurs indépendants ou employeurs.
La diminution des actifs non salariés est imputable
à la baisse du nombre des aides familiaux qui étaient de
13 654 en 1990 et qui ne sont plus que de 4 347 en 1999.
1990
1999
Apprenti, contrat
d’adaptation et qualification
3 096
4 363
Contrat à durée déterminée
9 737
18 651
Intérim
1 227
4 968
Stagiaires
1 332
1 395
Emploi aidé
Il est ainsi important de souligner que le nombre
de travailleurs indépendants ou employeurs s’est accru au
cours de la dernière période intercensitaire passant de
28 316 en 1990 à 29 872 en 1999.
8-
Un salarié vendéen sur six occupe un
emploi peu stable en 1999
L’analyse du statut des salariés révèle une
précarisation accrue des emplois entre 1990 et 1999.
En effet, alors que 9,1 % des salariés occupaient
un emploi dit peu stable en 1990 - c’est à dire hors contrat
à durée indéterminée, fonction publique ou apprenti sous
contrat - cette proportion s’établit en 1999 à 16,3 %.
A noter que la proportion de salariés occupant un
emploi précaire est identique dans la Région.
Octobre 2000
Contrat à durée indétermi. Fonction publique
TUC
1 424
134 914
(Emploi - jeune
CES…)
4 627
147 660
9-
Une structure du chômage qui a peu
évolué de 1990 à 1999
y
Un chômage qui est resté inférieur en Vendée
comparé à la Région.
23 284 vendéens se sont déclarés à la recherche
d’un emploi lors du dernier recensement alors qu’ils
étaient 19 365 en 1990, soit une augmentation de 20,2 %.
Il est bien évident que ce chiffre prend en compte
toutes les catégories de chômeurs et n’est donc, par
conséquent, pas comparable avec les chiffres officiels,
surtout si l’on considère que la comptabilisation du
nombre de chômeurs a été modifiée entre les deux
recensements.
-7-
Toutefois, le nombre de demandeurs d’emploi a
diminué « officiellement » de –19,7 % de mars 1999 (date
du recensement) à août 2000 (dernières données
disponibles), soit –3 846 demandeurs d’emploi, ce qui
montre que ce chiffre de 23 284 chômeurs ne traduit plus
la réalité d’aujourd’hui.
à 24,4 % des chômeurs ont moins de 25 ans et
17,0 % plus de 50 ans en 1999. Le chômage
des jeunes s’est ainsi accru de 5,3 points
depuis 1990, alors que celui des plus de 50
ans a diminué de 1,5 point pendant le même
temps.
Le taux de chômage en Vendée - au sens du
recensement - s’élevait donc à 9,7 % en 1999 contre
9,0 % en 1990, ce qui place la Vendée sous la moyenne
régionale qui est de 11,1 %.
Le taux de chômage des jeunes s’élève ainsi
en Vendée à 17,7 % pour une moyenne
régionale de 21,2 % en 1999. A noter que ce
taux atteint 27,6 % chez les jeunes femmes.
Taux de chômage en Vendée et dans la Région en
1990 et 1999 - En %
12
9.0
10
9.7
10.5
11.1
Taux de chômage par tranche d’âge en Vendée et
dans la Région en 1999 - En %
25
8
20
6
21.2
17.7
15
4
8.6
10
2
9.5
10.2
9.2
5
0
Vendée
1990
Région
0
Vendée
1999
y
Une structure du chômage marquée par le
poids des jeunes et des femmes.
L’analyse de la structure du chômage montre que :
à 63,7 % des demandeurs d’emploi sont des
femmes en 1999 contre 66,4 % en 1990 en
Vendée.
Le taux de chômage féminin s’établit donc à
13,7 % pour une moyenne régionale de
14,1 %. Il est par conséquent deux fois plus
élevé que celui des hommes (6,4 %).
15/24 ans
Région
25/24 ans
50 ans et plus
à 48,0 % des demandeurs d’emploi sont inscrits
depuis plus d’un an en Vendée en 1999, ce qui est
moindre qu’en 1990, où cette proportion s’élevait à
52,4 %.
Taux de chômage par sexe en Vendée et dans la
Région en 1999 - En %
16
14
12
10
8
6
4
2
0
14.1
13.7
8.6
6.4
Vendée
Hommes
Région
Femmes
Octobre 2000
-8-
II -
UNE
ACCENTUATION
DES
DÉSÉQUILIBRES ENTRE LES CANTONS LES
MIEUX ET LES MOINS BIEN POURVUS DANS
LA
RÉPARTITION
TERRITORIALE
DE
bénéficient d’une forte concentration industrielle (Les
Herbiers, Montaigu, Mortagne sur Sèvre, Le Poiré sur Vie,
St Gilles Croix de Vie).
LA
POPULATION ACTIVE
Cantons ayant la population active la plus élevée
en 1999
1–
Une population active inégalement répartie
sur le territoire vendéen
La population active départementale reste assez
inégalement répartie sur le territoire vendéen. Elle se
concentre principalement dans le nord-est (La
Châtaigneraie, Les Herbiers, Montaigu, Mortagne sur
Sèvre, Saint Hilaire des loges) et le centre du
département (Chantonnay, Les Essarts, Le Poiré sur Vie,
La Roche sur Yon), ainsi que sur le haut du littoral
(Challans, Les Sables d’Olonne, St Gilles Croix de Vie).
Les cantons qui possèdent la population active la moins
importante se situent, dans leur très grande majorité, dans
le sud de la Vendée (Chaillé les Marais, l’Hermenault,
Maillezais, Mareuil sur Lay, Ste Hermine, St Hilaire des
Loges).
Répartition de la population active par canton
en 1999
CANTON
1990
1999
La Roche sur Yon
31 149
33 429
Les Sables d’Olonne
15 171
16 683
St Gilles Croix de Vie
11 752
13 662
Montaigu
10 727
13 127
Les Herbiers
10 399
11 839
Mortagne /Sèvre
10 326
11 430
Challans
10 031
11 391
9 340
11 206
Le Poiré sur Vie
Les huit cantons qui possèdent la population
active la plus faible ne représentent pour leur part que
10,76 % de la population active totale du département. Il
s’agit des cantons qui sont économiquement les plus
fragiles (Beauvoir sur Mer, Chaillé les Marais,
l’Hermenault, Mareuil sur Lay, Palluau, Ste Hermine) ou
qui possèdent un territoire restreint (L’Ile d’Yeu,
Noirmoutier en l’Ile).
3801
3290
6331
4272
11391
3818 11206
7028
16683
5518
Nombre d’actifs
11430
6485
11839
8754
13662
2051
13127
7202
33429
4702
9819
3030
6739
2965
7745 2787
3427
3901
9213
4375
< 3 500
3 500 - 6 500
6 500 - 10 000
> 10 000
Huit cantons regroupent à eux seuls 51,14 % de la
population active départementale. Il s’agit des cantons qui
sont économiquement les plus dynamiques, soit parce
qu’ils possèdent une grande unité urbaine (Challans, La
Roche sur Yon, Les Sables d’Olonne), soit parce qu’ils
Octobre 2000
Cantons ayant la population active la plus faible
en 1999
CANTON
1990
1999
La Roche sur Yon
3 465
3 818
3 335
3 801
3 205
3 427
Montaigu
3 083
3 290
Les Herbiers
2 759
3 030
Mortagne /Sèvre
2 736
2 965
Challans
2 595
2 787
Le Poiré sur Vie
2 008
2 051
Sources : INSEE(RGP 90, 99) - Observatoire Economique Départemental
-9-
2-
Une évolution de la population active plus
favorable dans les cantons du nord du
département et du littoral
Comme on l’a vu précédemment, le nombre des
actifs vendéens a progressé de manière conséquente
(+11,3 %) entre 1990 et 1999. Cette augmentation a
profité à l’ensemble des cantons du département puisque
seul l’un d’entre d’eux (Fontenay le Comte) a vu sa
population active diminuer entre les deux derniers
recensements. Les hausses enregistrées dans les
différents cantons ne sont toutefois pas homogènes dans
la mesure où on constate des disparités importantes entre
les différentes zones géographiques du département.
Les cantons du littoral et surtout du nord du
département sont ceux qui ont connu la progression la
plus importante de leur population active. A l’opposé, les
cantons de l’est et du sud sont ceux qui ont enregistrés la
plus faible augmentation du nombre de leurs actifs. On
constate donc qu’il existe une ligne de fracture située sur
les cantons de Luçon, Ste Hermine et Pouzauges à partir
de laquelle la population active progresse nettement
moins rapidement que dans le reste du département. Ce
phénomène s’explique en grande partie par le fait que
cette zone du territoire vendéen connaît des problèmes
plus profonds en terme de dynamisme démographique.
Evolution de la population active par canton
entre 1990 et 1999
13.2
2.1
22.4
15.6
13.6
14.5
20
16.3
19.3
10
10.9
23.2 14.2
4.8
Evolution en %
10.7
La Roche sur Yon
6.5
3.5
7.5
7.4
1990
1999
14,44
13,93
7,03
6,95
5,45
5,69
Montaigu
4,97
5,47
Les Herbiers
4,82
4,93
Mortagne /Sèvre
4,79
4,76
Challans
4,65
4,75
Le Poiré sur Vie
4,33
4,67
CANTON
11.2
-0.6
7.1
7.2
< 7.25
7.25 - 10.50
10.50 - 14.50
> 14.50
Sources : INSEE (RGP 90,99) - Observatoire Economique Départemental
On constate par ailleurs que les disparités entre
les cantons ayant la population active la plus élevée et
ceux ayant la population active la moins élevée s’est
renforcée au cours des neuf dernières années. Les huit
Octobre 2000
CANTON
Evolution du poids des cantons possédant le plus
faible nombre d’actifs dans le total de la population
active vendéenne
12.2
10.7
Evolution du poids des cantons possédant le plus
grand nombre d’actifs dans le total de la population
active vendéenne
13.8
18
7.3
L’augmentation de ces déséquilibres n’est pas trop
marquée pour l’instant, mais l’évolution actuelle pourrait
augurer d’une tendance lourde qui conduirait à long terme
à une concentration de l’essentiel de la population active
départementale dans les cantons qui sont
économiquement les plus dynamiques.
9.7
2.7
premiers cantons du département, de par l’importance du
nombre de leurs actifs, ont accentué leur prépondérance
en passant de 50,49 % en 1990 à 51,14 % en 1999 dans
le total de la population active vendéenne. A l’opposé, les
huit derniers cantons ont vu leur situation se dégrader en
passant de 10,76 % à 10,48 % dans le total de la
population active vendéenne entre 1990 et 1999.
1990
1999
La Roche sur Yon
1,61
1,59
1,55
1,58
1,49
1,43
Montaigu
1,43
1,37
Les Herbiers
1,28
1,26
Mortagne /Sèvre
1,27
1,24
Challans
1,20
1,16
Le Poiré sur Vie
0,93
0,85
3-
Une répartition cantonale des populations
actives féminine et masculine similaire à
celle de la population active totale
- 10 -
L’examen de la répartition cantonale de la
population active par sexe laisse apparaître que les
populations actives féminines et masculines sont réparties
de manière relativement identique sur le territoire
vendéen. Ce constat permet de mettre en évidence le fait
que la répartition entre populations actives féminine et
masculine observée dans les cantons est similaire à celle
constatée à l’échelon du département dans son ensemble.
Répartition de la population active masculine par
canton en 1999
2093
1812
2405
6180
3466
2174
6181
7476
1161
6359
3678
6572
4868
3041 2602
1750 1684
4307 1576
La population active féminine a cependant
augmenté plus rapidement dans certains cantons que
dans d’autres. Les cantons qui ont vu leur nombre de
femmes actives progresser plus vite que la moyenne sont,
à quelques exceptions près, ceux où la population active
féminine était la plus faible en 1990. Ce mouvement de
rattrapage a permis d’homogénéiser la répartition entre
populations actives féminine et masculine sur l’ensemble
du département.
Evolution de la population active masculine par
canton entre 1990 et 1999
5516
4075
17400
3895
8857
7344
la population active vendéenne que l’on a observé
précédemment est donc un phénomène qui s’est produit
sur l’ensemble de la Vendée et non pas seulement dans
une partie du département.
2.9
3818
1937
-3.3
2182
5000
6.7
2444
Nombre d’actifs
9.9
< 2 000
2 000 - 4 000
4 000 - 6 000
> 6 000
16.7
9.9
-9.2
17.2
6
7.2
11.6
11.4
8.6
14
13.5
14.4
9.6
4.2
5.6
9.9
Sources : INSEE (RGP99) - Observatoire Economique Départemental
2.6
6.3
2.1
0
-0.1
-2.4
5.2
-5.7
2.3
2.3
Evolution en %
< 0.0
0.0 - 5.0
5.0 - 10.0
> 10.0
Répartition de la population active féminine par
canton en 1999
1708
1478
2865
890
1867
5211
1644
6186
5025
3133
7826
2477
5783
5071
2807
5267
3886
16029
1280
3438
Nombre d’actifs
4303
3127
2100
Evolution de la population active féminine par canton
entre 1990 et 1999
19.4
2921
1281
1490
1211
29.6
11
4213 1719
20.1
24.9
22.1
26.7
< 1 750
1 750 - 3 000
3 000 - 5 000
> 5 000
15.4
36
Si l’on s’intéresse à l’évolution du nombre des
actifs de chaque sexe, on constate que la population
active féminine a progressé nettement plus vite que la
population active masculine dans l’ensemble des cantons.
La tendance à l’augmentation du poids des femmes dans
24.3
16.1
Evolution en %
16.8
12
15.7
10.9
19.9
17.2
24.2
17.5 19.2
8.5
Sources : INSEE (RGP99) - Observatoire Economique Départemental
Octobre 2000
21.2
22.2
1931
21.3
19.1
12.4
20
6.2
14
13.9
< 15.0
15.0 - 18.0
18.0 - 22.0
> 22.0
- 11 -
4-
Un vieillissement de la population active
qui touche l’ensemble des cantons du
département
L’analyse de la répartition cantonale de la
population active par tranche d’âge permet de mettre en
évidence le fait que les actifs de 20 à 39 ans et de 40 à 50
ans sont répartis de manière relativement identique sur le
territoire vendéen. Ce constat permet donc d’affirmer qu’il
n’existe pas de déséquilibre entre les différents cantons
au niveau de la structure par âge de leur population
active.
Répartition cantonale de la population active âgée de
20 à 39 ans en 1999
Si l’on s’intéresse à l’évolution de ces deux
grandes classes d’âge entre les deux recensements, on
remarque qu’il s’est produit un phénomène de
vieillissement de la population active qui a touché
l’ensemble de la Vendée. En effet, le nombre des actifs
âgés de 40 à 59 ans a progressé de façon très importante
dans tous les cantons (entre +16 % et + 56 %) alors que
celui des actifs âgés de 20 à 39 ans a diminué dans
presque les deux-tiers du département.
Ce vieillissement marqué et généralisé de la
population active vendéenne laisse présager une hausse
importante des départs à la retraite dans les prochaines
années qui ne sera pas compensée par l’arrivée de
nouveaux actifs en nombre suffisant. Un tel phénomène
pourrait alors avoir pour conséquence d’entraîner, à
moyen terme, des pénuries de main d’œuvre dans le
département.
Evolution entre 1990 et 1999 de la répartition
cantonale de la population active âgée de
20 à 39 ans
1932
1708
3129
1114
7105
2229
5653
1938
7086
5753
3561
5719
3501
4468
16077
7781
2209
2797
6151
3595
1500
-0.5
5089
-2.9
3398
2.6
1452
3747 1336
1750
4554 1901
-1.7
6.1
-1.4
2087
Nombre d’actifs
-8.2
-5.3
-6.5
4.5
5679
1910
5381
2717
1757
5207
-5.4
6187
8344 3314
2526
16546
2320
< -6.0
-6.0 - -3.0
-3.0 - 0.0
>= 0.0
Evolution entre 1990 et 1999 de la répartition
cantonale de la population active âgée de
40 à 59 ans
31.1
5343
5368
4011
16.8
4467
3372
1438 1416
3722 1370
-6
-12.4
Evolution en %
1756
Nombre d’actifs
-4.9
-9
Répartition cantonale de la population active âgée de
40 à 59 ans en 1999
864
-5
-5.8
-0.3
12.2
3006
-2.3
0
-4.7
1481
-1.3
-8.1
-1.6
< 2 000
2 000 - 3 500
3 500 - 5 500
> 5 500
-4.7
0.4
5.8
-4.4
8.4
28.7
3119
1576
1885
4420
37.1
28.2
55.3
56
42.1
36.6
36.7
43.6
48.7
25.5
42.9
32
33.2
Evolution en %
48.7
34.3
43.5
2153
< 1 750
1 750 - 3 000
3 000 - 5 000
> 5 000
49.9
31.7
38.5
29.2
22.7
34.2
24.6
35.5
29.3
21.5
30.1
< 30.0
30.0 - 35.0
35.0 - 40.0
> 40.0
Octobre 2000
- 12 -
III - UNE
PHYSIONOMIE CANTONALE DU
CHÔMAGE
QUI
A
PEU
ÉVOLUÉE
DANS SA STRUCTURE MAIS QUI EST
DEVENUE TRÈS FAIBLE EN NIVEAU
DANS CERTAINS CANTONS
1-
Le poids plus élevé du chômage sur les
cantons littoraux et dans le sud du
département
La répartition cantonale du chômage n'a pas
évolué entre les deux recensements et on retrouve
toujours cette fameuse ceinture du chômage sur le littoral
et dans le sud du département. Le taux de chômage – au
sens du recensement – est ainsi compris entre 5,2 % à
Saint Fulgent et 14,7 % dans le canton de Chaillé les
Marais, pour une moyenne départementale de 9,7 % en
mars 1999, date de réalisation de ce recensement.
Une analyse plus fine montre que les cantons qui
ont bénéficié des plus fortes baisses sont également ceux
qui avaient initialement le taux de chômage le plus bas. Il
s'agit des cantons des Herbiers (-7,7 %), de Mortagne sur
Sèvre (-4,1 %), du Poiré sur Vie (-2,7 %) et de Saint
Fulgent (-2,7 %).
A l'opposé, les cantons qui ont enregistré une
hausse de leur chômage sont ceux qui étaient déjà en
1990 davantage concernés par le phénomène. Citons les
cantons de Fontenay le Comte (+6,7 %), Saint Gilles
Croix de Vie (+5,4 %), Les Sables d'Olonne (+5,2 %) et
Chaillé les Marais (+4,9 %).
L'écart entre les cantons a, par conséquent, eu
tendance à s'accroître entre les deux derniers
recensements.
Evolution par canton des taux de chômage
de 1990 à 1999
-1.2
1.4
Taux de chômage par canton en
mars 1999
2.1
1.7
2.2
1.6
11.2
1
9.3
6.9
6.4
10.1
12.1
10
6.9
11.8
12.6
9
14.4
13
5.2
12.5
3.2
11.3
Evolution en points
7.4
11.2
10.8
12.7 10.2
14.7
0.4
-0.8
0.7
0.1
-0.7
1.6
-0.1
0.3
1.1
1
1
1
1.7
1.4
Vendée : 0.7 point
Sources : INSEE (RGP 90, 99) -Observatoire Economique Départemental
10.7
3-
Une baisse sensible du chômage depuis la
réalisation du recensement
Vendée : 9,7 %
Une relative augmentation des écarts entre
les cantons de 1990 à 1999
L'évolution intercensitaire ne fait pas apparaître de
changements importants dans cette répartition cantonale.
Notons cependant que 17 cantons ont enregistré une
hausse de leur nombre de demandeurs d'emplois et 13
une baisse de 1990 à 1999.
Octobre 2000
< 0.00
0.00 - 1.00
1.00 - 1.50
> 1.50
8.2
Taux en %
< 7.50
7.5 - 10.00
10.00 - 12.50
> 12.50
-0.8
1.8
5.9
8.2
10.1
-1.6
-0.8
1.8
1.4
6.8
6.7
12.4
2-
0.1
0.5
Le niveau du chômage a, depuis la réalisation du
recensement, sensiblement diminué (-21,6 % de mars
1999 à juin 2000 en Vendée).
La répartition cantonale du nombre de
demandeurs d'emploi n'a pas évolué mais le niveau des
taux a, en revanche, baissé avec des indicateurs qui
s'échelonnent :
-
de 3,5 % dans le canton de Saint Fulgent,
à 11,4 % dans celui de Chaillé les Marais,
pour une moyenne départementale de 7,5 %.
- 13 -
La faiblesse des indicateurs de chômage,
notamment dans le nord-est du département, explique les
nombreux problèmes de recrutement rencontrés par les
chefs d'entreprises. Si l'on considère que l'indicateur de
chômage constitue un indice révélateur du niveau de
main d'œuvre disponible, on ne peut que constater sa
faiblesse dans cette zone du département.
Indicateur de chômage féminin au
30 juin 2000
10.5
8.7
11.7
12.3
11.4
15.1
Indicateur de chômage par canton au
30 juin 2000
9.7
11.2
11
14.4
12.4
7.9
8.5
8.3
5.6
5.9
7.6
8.6
8.5
10.7
7.3
11.2
9.4
6.3
3.5
9.6
8.3
8.5
Taux
< 6.0
6.0 - 8.0
8.0 - 9.0
> 9.0
5.2
y
6.2
8.5
11.4
9.6 7.7
8.5
Vendée : 7.5 %
Une structure du chômage marquée par la
faiblesse du chômage masculin et par la
relative importance du chômage des
jeunes
10.2
8.2
9.8
10.1
12.8 12.8 12.3
13.5
12.4
12
16.6
11.2
12.8
Vendée : 10.5 %
Sources : INSEE (RGP 99) - D.D.T.E. - Observatoire Economique Départemental
Quant à l'indicateur de chômage masculin, il est
particulièrement faible et est même inférieur à 3 % pour
les cantons de Saint Fulgent, Les Essarts, Les Herbiers,
Rocheservière et Pouzauges. Dans ces cinq cantons, on
recense au total à peine 600 demandeurs d'emploi
masculins. Le niveau incompressible du chômage pour les
hommes est probablement atteint dans cette zone du
département.
A contrario, l'indicateur de chômage est le plus
élevé dans les cantons des Sables d'Olonne (8,5 %),
Chaillé les Marais (7,4 %) et L'Ile d'Yeu (7,3 %) mais reste
en tout état de cause assez faible.
Un indicateur de chômage deux fois plus élevé
chez les femmes (10,5%) que chez les hommes
(5%)
On recense, au 30 juin 2000, 11 411 demandeurs
d'emploi féminins contre 6 634 demandeurs d'emplois
masculins, soit des proportions de, respectivement, 63,2
% et 36,8 %. L'indicateur de chômage féminin (10,5 %)
est ainsi deux fois plus élevé que celui observé pour les
hommes (5 %).
Par canton, on retrouve une répartition quasiidentique à celle observée toutes catégories de
demandeurs d'emploi confondues. L'indicateur de
chômage féminin est ainsi compris entre :
-
7.3
7.9
4-
10
8.4
< 9.0
9.0 - 10.5
10.5 - 12.5
> 12.5
5.3
6.5
8.3
5.5
Taux
5
4.7
7.5
9.8
5,5 % dans le canton de Saint Fulgent et
16,6 % dans celui de Chaillé les Marais.
Indicateur de chômage masculin au
30 juin 2000
5.8
3.1
6
2.9
5.8
6
5.8
3.3
6.2
7.3
4.3
6.5
< 3.5
3.5 - 5.5
5.5 - 6.5
> 6.5
2.9
3.9
5
5.7
Taux
2.7
2.7
6.5
8.5
6.9
2
3
3.3
4.2
7.4
5.7
7.2
4.9
5
Vendée : 5.0 %
Octobre 2000
- 14 -
y
Des jeunes toujours plus touchés par le
chômage que les autres catégories, et plus
nombreux dans les cantons du sud et du
littoral de la Vendée
L'indicateur moyen du chômage des jeunes de
moins de 25 ans s'établit pour l'ensemble de la Vendée à
14,9 %. La dispersion entre les cantons est relativement
importante puisque l'indicateur s'échelonne de 7,8 % dans
le canton de Saint Fulgent à 24,2 % dans celui de Chaillé
les Marais. Toutefois, si l'on enlève ces deux extrêmes,
l'indicateur est compris entre 11 et 20 %.
Comme pour le niveau global du chômage, la
répartition cantonale fait apparaître un indicateur
supérieur à la moyenne dans les cantons du sud et du
littoral de la Vendée.
Indicateur de chômage des jeunes de moins de 25
ans au 30 juin 2000
11.1
14.1
13.9
12.7
11.2
14.2
16.9
14.8
13.3
16.2
15.1
Taux
< 13.0
13.0 - 15.0
15.5 - 17.0
> 17.0
11.4
10.9
12.5
14.1
17.9
20.3
15.9
7.8
11.5
17.7
15.6
16.7
24.2
15.9
13.2
18.1
20.9 20.6
17
Vendée : 14.9 %
Octobre 2000
- 15 -

Document numérique - Orientation Pays de la Loire

Transcription

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